Noir profond, noir obscure. Une allumette qu’on craque. Une lumière vivace, comme une langue de feu qu’on tire à ses contemporains. Une cigarette d’abords, des lèvres pleines et souvent fendues. Puis tout le visage. Sans être vilain, son nez de nombreuses fois cassés n’est plus que du cartilage, et ses oreilles ont quelques choses des feuilles de chou froissé, et de nombreuses cicatrices annoncent l’homme de terrain. Qui n’a pas peur de se mouiller.  Son regard noir, obscur et délavé semble percevoir la moindre faille, les moindres points faibles, toujours entrain d’analyser. On tire un volet dans ce qui te semble être une cabane.

Une lumière t'aveugle et le visage disparaît.

- Bienvenue, assis toi. Il paraît que tu me cherches, alors j’ai décidé de venir à toi. Une chaise qu’on racle, sous le bandeau qui cache à moitié tes yeux, rien n’est moins sur. On va discuter, gringo.

Et le Yaban espérait que ce soit fructueux. Bon, on va passer à ce que je sais. Kyoka se pose contre le dossier, à l’envers, les pieds en l’air. Clac. La chaise claque contre le sol, ponctuant les propos de l'académicien. Tu es une petite frappe de Hi, mais tu t’es dis que tiens, ce serait sympa d’aller régler son compte au plus jeune des Yaban ? Tu t’es dis que je serai seul, et que l’effet de surprise aidant,  tu serais victorieux ? Clac. La chaise tremble de tous les diables, comme la petite frappe en face de lui ; Sa famille a une réputation, une terrible réputation qu’il doit se coltiner tous les jours, malgré qu’il ne soit qu’un honnête jeune homme de seize ans. Avec des loisirs particuliers, voilà tout.

- Pourtant, on n’est même pas un clan majeur de ce putain de monde. Qu’est-ce qui me vaut cet honneur ? Questionne-t-il en virant le bandeau des tes yeux. Ah. Oui je vais t’enlever ça fit l’escogriffe devant toi, qui arracha la cordelette qui couvrait ta bouche.

Tu reprends ta respiration difficilement, des larmes amères coulent le long de tes joues. La mort n’avait jamais été si proche de frapper. Alors, j’attends ?

...

Ce monde de merde part en couille. Je suis pour rien dans ce fait, et pourtant, je ne fais rien pour l’arranger. Le chaos c’est mon ami. Le chaos à ses façons rafraichissante de rebattre les cartes, de détruire ce qui semble être de l’ordre établis.

Le chaos, ce n’est pas de préparation, juste de l’instinct et de la destruction, une pincée de talent, et vous aurez tout ce que j’aime. Je ne prépare jamais un plan à l’avance, enfin, je donne des grandes lignes.

Avant, j’étais le chef de la bande, maintenant, je suis que le petit nouveau à l’académie.


Alors, toi et toi, vous restez derrière, et vous attendez que nous on attaque par devant. On casse la gueule à tout le monde. On récupère le butin, et on se barre ! Compris ?

J’ai longtemps été un agent du chaos. Une de ses petites mains préférée. J’ai toujours été plus fort avec mes mains qu’avec ma tête. Quoi qu’un bon coup de boule peut faire l’affaire … Bandits en tout genre, raclure de fond de bar, artisans ruinés, famille en deuil … Tous me reconnaissent ce talent pour la destruction, pour le pillage et la rapine. Surtout quand ils sont plus forts, mais connaissent moins le terrains.

Le seul truc que je tiens de ma mère, c’est de rien lâcher.

Le seul truc que je tiens de mon père, c’est mes battoirs capable de fendre l’acier.

Je suis un anonyme, un inconnu. Je ne me souviens que de ma tutrice, une jeune femme morte quand j’avais douze ans, et de la survie depuis. Jamais voulu quitter mon pays jusqu’à ce que le clan Yaban m’envoie paître au loin, après un concours de baffe qui m’a décollé un ou deux synapses. J'ai finis troisième quand même. Et depuis, on me donne du Yaban, même si je suis qu'un simple homme du peuple, et pas le genre de cousin dont tu rêverais à ton mariage, crois moi.

C'est p'tet pour ça qu'on m'invite jamais aux soirées pyjamas, et aux réunions d'académiciens du même genre ? Ou peut être parce que je suis un criminel de guerre, recherché dans deux pays différents comme le bandit le plus fructueux du coin. Je nourrissais la moitié de la population d'Hametsu, enfin ce qu'il en restait encore, que j'avais même pas quatorze ans. Toujours eu le sens des responsabilités. Longtemps je me suis pris pour le seul responsable de tout ce merdier. Puis on m'a apprit l'histoire du monde ; Puis une grande claque dans ma gueule, a déconnecté deux neurones proches mais qui me faisaient du mal : Le neurone de la culpabilité et du devoir.

J'étais tout collé.

Maintenant je viens pour collecter vos deniers.

→ Naissance d'une mère esseulée  et d'un père inconnu, en exil à Hametsu.

→ Elle lui dit toujours le nom de Yaban, comme celui de son paternel, a force, il se fait à l'idée. Réelle aptitude pour le corps à corps dès son enfance, il se paye des goûters en allant chercher des noises aux autres gamins.

→ Il créera un groupe de charognards, qui pillent les caravanes en provenance d'HI et de Tsuchi et qui passent non loin du pays, afin de nourrir les plus nécessiteux. On lui prête de bonne intentions jusqu'à ses quatorze ans.

→ Attaqué par un groupe de Hijine avec à sa tête un ninja renommé du nom de Senju Akira, il s'en sortira grâce à sa maîtrise des trois premières portes, et fracassera une unité du feu en bonne et due forme, à lui seul, seulement âgé de quinze ans. Ce jours là, il s'attirera l'inimité des responsable du feu, et il devra sans doute faire attention à ne jamais se brûler avec.

→ AU grand concours de claque, il terminera dans le top 5 des meilleurs Yaban, mais la claque que lui donnera le chef de clan lui remettra les idées en place. Il doit devenir plus fort.

→ Admis à l'académie de la guerre pour y parfaire sa maîtrise des jutsus , il est un élève turbulent, à la réputation sulfureuse et problématique. Il a seize ans, et on pense déjà à le renvoyer de l'académie. Il devient l'élève préféré du professeur de Taïjutsu, un certain Neko, Neko Mata. Un gars qu'il vaut mieux ne pas emmerder, comme son élève.

→ Retrouvé par des ninjas du feu, il en capturera un et s'assurera de le laisser suffisamment en bon état pour délivrer un message : SI on le cherche, il est n'est plus dans le village de fortune du pays en ruine, il va sur ses dix sept ans de vie sur cette terre.