Haut fait 144.

On me relâche à la suite d'un combat judiciaire. Celui qui survit à raison. Celui qui meurt, à tords. Pratique barbare et ancienne tradition de bédouin, elle a eut le mérite de m'innocenter de tout mes crimes. Gekimetsu Kissei fut mon adversaire, et je perdis l'usage de mon avant bras, fut amputé de l'un d'eux, ainsi que la mobilité d'une jambe en retour de sa mort. Déjà qu'on ne m'aimait pas trop à Kaze, j'ai quitté la région sans demander mon reste, sans même soigner mes bras ou ma jambes. Sur la route pour la céramique, je rencontre un ange, une déesse, une Uzumaki. Elle stoppera les saignements de mon corps, mais quand elle voulu faire repousser mon avant bras, je lui refusa ce plaisir.

- Je veux qu'on se souvienne. Je veux me souvenir de la douleur et de mes pertes, que je ne perde jamais la foi ni la haine que je porte aux pouvoirs en place.

J'aurais préféré mourir, mais puisque j'ai survécut jusque la, autant en profiter pour venger les miens, et faire ployer les genoux des grandes nations.

résumé:

Haut fait 140.

Ils m'ont retrouvés. J'ai couru, j'ai supplié, mais ils ont massacré mon père et sa famille, mit en pièce notre équipement, détruit tout nos espoirs. La révolution n'aidera pas, elle est dissoute depuis quelques semaines. Ne reste plus que des combattants épuisés, parfois perdu loin derrière la ligne de front, comme ma famille et moi. Tués méthodiquement sauf que ... Je suis connu d'un des membres de l'équipe, il reconnait mon visage et mes yeux rougeâtres.

- Attendez, c'est le disciple de Junbei ! Ramenons le à la capitale, j'en connais qui ont des questions à lui poser.

Ma bouche s'ouvrit d'horreur.
Ma bouche close fit la torture encore plus rude qu'elle ne l'aurait due.

Résumé:

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Haut fait de 136.

Les étoiles. J'ai toujours aimé les étoiles. Elles brillent dans le ciel, ne demandent rien à personne, donnent la direction à suivre pour retrouver son chez soi. De nature, elles sont géantes, mais de nos yeux, sont minuscules. Des entités à ne pas prendre à la légère, à ne pas sous estimer. Je me demande depuis tout petit ce qui se cache derrière le voile nébuleux et mystérieux du ciel, de son astre solaire, et de sa dame argentée. Je ne demande qu'une chose, à pouvoir les arpenter un jour comme un navigateur le ferait sur les mers qui entourent le continent. Je suis une curiosité au sein de ma communauté, une hérésie, presque une erreur, un truc dont on a pas envie de parler.

Pour eux, le seul mystère, c'est comment survivre. Comment redevenir libre. Comment restaurer leur honneur. Qu'il en ont assez de faire la basse besogne des Khans !

Les chars à voile qui roulent sur les steppes arides mais venteuse du sud de Kaze n'avaient pas  toujours été notre domaine de prédilection pour nous déplacer. Et moi, avec ma passion pour l'astronomie et toutes ses choses par delà notre univers, j'ai pas les pieds sur terres, comme tout ceux de mon clan. Malgré tout, mon don pour décrypter la mer d'en haut, comme je l'appelle tout le temps, à souvent été mis à contribution : Je suis celui qu'on consulte avant de partir.

Celui qui donne la direction à suivre.

résumé:

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Haut fait 135

La douleur de la perte m'a changé. Fondamentalement. Plutôt ouvert et sociable, je passe de plus en plus de temps avec ma carte et mes étoiles. Mon père, qui n'a aucune point commun avec moi, est très vite passé à autre chose, dans notre culture, la femme n'est qu'une pondeuse, une ménagère, et une bouche à nourrir. Tch. J'ai toujours trouvé cette façon de considérer les êtres humains comme détestable.

Quand je dis qu'il est passé à autre chose, c'est qu'il a retrouvé une nouvelle femme, et qu'une sœur ou un frère est en route. Du haut de mes seize ans, je commence à me rebeller contre l'autorité du groupe. Je commence à avoir mes propres idées. Je pense et réfléchis, comme tout être doué d'une conscience. Et plus j'y pense et j'y réfléchis, plus j'ai du mal à envisager mes pairs comme des pères, et la steppes du sud, comme une mère. Ma mère, j'en ai eu deux, celle d'en bas, et celle d'en haut. Celle qui m'a vu naître, et celle qui me passionne depuis ma plus tendre enfance.

On m'envoya à la capitale, pour sois disant faire de moi un servant d'un savant, mais officieusement, je devais réussir un tour de passe passe.

résumé:

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Haut fait 134.

Les rumeurs de la ville m'étaient inconnues. Elles parviennent jusqu'à mes oreilles, comme amplifiées. Dans les steppes, le silence est prédominant, presque envahissant tant il bourdonne de tout ce qu'on entends pas. Je zig zag entre les gens qui sont tous si différents de mes frères et sœur de clan. La plupart des gens me regardent bizarrement, moi, l'enfant du désert accompagné de ses parents.

On tue ma mère sous mes yeux, c'est le sacrifice à payer pour vivre dans ce pays. Un haine tenace nait dans mon estomac, me noue les entrailles et fait comme du plomb en fusion dans mes veines. J'aurais sa peau, à ce vieillard.