Rise of Shinobi :: Pays neutres :: Pays en Ruine
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Usuzumi Kaito
Usuzumi Kaito
Renkinjutsushi
Icône :
L'encre qui coule (Solo intrigue) 100
Messages :
78
Expérience :
190
Mode de jeu :
PvP
Prime :
(150) 75 XP
Puissance :
B
Réputation :
B
Pays d'origine :
Garan

L'encre qui coule


A la recherche de l'épouvantail - Solo

0394282001369432396.jpg


“La vertu, comme le corbeau, niche dans les ruines.”

Les ruines de l'ancienne grandeur de l'Herbe étaient désormais dissimulées sous les vestiges de la guerre. Les villes autrefois florissantes n'étaient plus que des amas de décombres, les maisons et les commerces réduits en miettes par les assauts incessants. Les champs verdoyants avaient cédé la place à des terres arides, marquées par les cicatrices des explosions magiques et des conflits incessants. Une guerre civile féroce avait éclaté entre une élite thésaurisatrice, cherchant à conserver ses privilèges, et un peuple affamé, cherchant désespérément à survivre dans un environnement devenu hostile. Les bidonvilles avaient émergé, des structures de fortune construites à partir de matériaux récupérés, parsemant les terres jadis verdoyantes de l'Herbe.

La désolation régnait en maître, transformant la beauté naturelle en une image déchirante de la décadence humaine. Des cieux autrefois clairs, des cendres et des fumées obscurcissaient le soleil, créant un voile sinistre au-dessus de cette contrée déchue. Le passé glorieux de l'ancien pays de l'Herbe n'était plus qu'un lointain souvenir, perdu dans les tourments de la guerre et de la destruction. Kaito observait le tout avec une neutralité sombre : La guerre ne faisait pas bon ménage avec son projet, avec son idéal... Comme une ligne parallèle, il avait grandi dans un monde où le pays de l'herbe s'affaissait pour ne devenir qu'un champ de ruine. Prenant une grande respiration, il surprit son esprit à inviter du soufre et de la désolation dans ses narines, comme si la mort avait chargé l'air d'une énergie néfaste.

- Et c'est là que je dois chercher mon sauveur ? Le fameux Kakashi savait cacher ses traces : Les limiers des montres d'encre avaient cherché, sans rien trouver de probant. Bo n'avait jamais répondu, qu'importe. Pourtant, l'Uzusumi sentait une vague frustration à l'idée que son ami l'est ainsi ignoré. La traitrise avait donc un nouvel allié ? Une petite moue vint gâcher l'esquisse du quarantenaire. "Pas de pensées parasite." Bon allez, si je dois mourir dans l'enclos des bêtes, alors...

Les Yaban avaient pris possession des lieux, admettant la loi du plus fort sur tout autre règlement : Une anarchie barbare qui n'était pas du goût du poète. Loin des épreuves de force, il préférait éclore comme une rose et n'aimait guère la sueur et le sang qui pouvait parsemer les duels fantoches du coin. "Un concours de baffe, mais encore."

Les habitations improvisées d'un bidonville se regroupaient en une mosaïque chaotique de taudis, formant un assemblage désordonné au milieu des ruines. Les abris, faits de matériaux de récupération tels que des tôles ondulées, des morceaux de bois et des lambeaux de tissu, étaient disposés de manière anarchique. Les allées étroites et sinueuses séparaient ces structures précaires, créant un labyrinthe de misère où la vie quotidienne était une lutte constante. Les résidents du bidonville vivaient dans des conditions d'extrême précarité. Des tentes délabrées s'étaient érigées entre les murs effondrés des anciennes constructions, tandis que des abris de fortune étaient adossés à des débris encore fumants des affrontements passés. Des lampes vacillantes en bois illuminent faiblement les ruelles sombres, jetant des ombres fantomatiques sur des visages épuisés.
Les étals improvisés offraient des biens de première nécessité, mais la plupart des marchandises étaient d'occasion, récupérées parmi les débris de la guerre. Les odeurs mélangées de fumée, de terre brûlée et de désespoir flottaient dans l'air, créant une atmosphère oppressante et résignée. Des enfants dépenaillés jouaient entre les ruelles étroites, utilisant des morceaux de ferraille comme jouets. Les visages des adultes racontaient des histoires de souffrance et de résilience, témoignant des épreuves qu'ils avaient endurées. Plus triste que durant sa première observation, l'homme au chapeau et au kimono à fleur vint se présenter devant quelques bambins pour présenter une pièce en argent.

Souriant, il fit jouer le sou dans sa main, le faisant rouler sur un index pour le faire sauter et le récupérer en l'air, jonglant ensuite pour enfin le faire pivoter de doigt en doigt comme si le métal était animé d'un désir propre. Histoire d'amuser, mais aussi attirer l'attention, des jeunes défavorisés.

- Le premier qui me trouve un certain "Kakashi" ou des informations sur lui, ou quelqu'un qui le connait, gagne cette piéce. Alors ? Qui veut essayer ? Fermant le poing pour cacher le brillant des yeux des petits, Kaito se releva pour laisser le jeu faire.

Qu'importe le résultat.

Sphinx. Yukio 021

Usuzumi Kaito
Usuzumi Kaito
Renkinjutsushi
Icône :
L'encre qui coule (Solo intrigue) 100
Messages :
78
Expérience :
190
Mode de jeu :
PvP
Prime :
(150) 75 XP
Puissance :
B
Réputation :
B
Pays d'origine :
Garan

L'encre qui coule


A la recherche de l'épouvantail - Solo

0394282001369432396.jpg


Hochant la tête, Kaito prit note de la réaction.

De la fuite, de la crainte, des petits pas dans la poussière pour s'éloigner du grand homme qui voulait rencontrer le grand méchant loup... Certains restent en périphérie, comme pour surveiller ? Ils hésitaient, sans doute : Une pièce restait une pièce. Le court terme pouvait l'emporter sur le long ? Neutre, l'Uzusumi observait le temps sans éprouver le moindre plaisir. Profiter de la pauvreté pour ses affaires, ce n'était pas juste... Mais le monde ne l'était pas. Il fallait faire avec. L'opulence du clan l'avait protégé de ce genre de choses, mais dans un pays désormais en ruine, il fallait voir pour comprendre. L'Herbe avait brûlé, comme le futur de ces enfants. La vérité c'était que sa petite manipulation pouvait apporter quelques repas à des bouts de chou, c'était peut-être bien, du coup ? "Non, bien sûr que non."
Une autre idée sembla naitre dans son esprit : Adopter ces petits dans sa bande, pour les former et leur offrir un futur plus soyeux qu'un peu de métal dans leur paume. Sauf que ce n'était pas réellement une bonne chose. C'était recruter, pas adopter. Claquant sa langue contre son palais, Kaito se frustra de ses propres pensées... Alors c'était ça, son futur radieux ? Prendre des enfants pour les utiliser. "Mauvais." Les taches devenaient voyantes, sur le blanc immaculé de ses aspirations. Un mouvement vint cesser ses vociférations, un petit être qui venait, tendant la main en quête de la pièce. Levant un sourcil, l'écrivain attendit la suite. Une information contre l'argent, évidemment.

- M'sieur... Sortant un bout de tissu, le pauvre garçon montra la carte improvisée au spectateur muet qui prenait note de la chose. Scrutant la chose, Kaito ne comprit pas tout de suite. "Une carte ?"
- Il va me falloir plus d'éléments, mon garçon, si tu veux ton argent. La voix, impérieuse, se voulait douce pourtant le petit frissonna.
- Une carte... Cachée. Pour rejoindre. Vocabulaire limité. Rejoindre qui ? L'homme aurait bien aimé le savoir, alors il posa la question.
- Kakashi ? On un autre nom ? Une réaction épidermique. Si l'argent était intéressant pour le misérable, le nom de l'ogre donnait des scrupules. Cela voulait tout dire... Une moue sur le visage, il envoya la pièce au nez du petit d'une pichenette du pouce pour attraper dans le même temps la carte. Sans attendre son reste, l'enfant déguerpis. Bon...

Il n'était pas sorti du sable.

Grognant pour s'éclaircir la gorge, Kaito prit la mesure du hasard de la démarche : Un homme au kimono à fleur qui se pointait dans le bidonville avec une pièce dans la main, cela pouvait attirer les envieux, les traitres et les voleurs. Il en avait conscience, il avait côtoyé pendant des années des cambrioleurs. Les habitants, habitués à naviguer entre les ruelles étroites et les passages dissimulés, connaissaient l'existence de cet itinéraire caché, un chemin connu de quelques initiés ? Ou bien ce n'était réservé qu'à une bande précise attendant leur heure pour détrousser le malheureux ? "Il ne doit pas en avoir souvent, des riches comme moi." Prêt à tout, il suivit son instinct et la carte du gamin.

La première étape de cet itinéraire secret débutait à l'entrée du bidonville, où une série de passages dérobés dissimulaient habilement l'accès à cette voie discrète. Des toiles d'araignée de ruelles enchevêtrées guidaient les initiés à travers des cours sombres et des passages étroits, échappant ainsi à la vue des regards indiscrets. À mesure que l'on progressait dans ce réseau, les bruits ambiants du bidonville s'amenuisaient, créant un étrange contraste avec le tumulte constant qui régnait à l'extérieur. Les murs de bois décrépits servaient de toile de fond à ce chemin caché, laissant présager l'atmosphère tendue qui se profilait au bout de cette sinistre traversée. La dernière étape conduisait à une ruelle obscure, éclairée seulement par la lueur ténue de lanternes vacillantes.

C'était ici que l'embuscade se préparait dans l'ombre.

Les murs décrépits semblaient se refermer, créant une atmosphère oppressante qui rendait chaque pas incertain. Se retournant, le Kraken vit des hommes fermer la marche alors que d'autres débouchaient en face de lui. Le petit l'avait piégé... Un frère, un père, un oncle l'avait mené à faire cette carte pour écarter l'étranger de la place publique et le détrousser en paix. "Idiot." Était-ce pour lui ? Ou pour les autres ?

- Hoy ! Je vois que la carte mène à un trésor ! Ricanant, il remonta ses manches comme pour se mettre dans l'action. J'ai de l'argent, on peut discuter !
- Je sais bien, le richou, on va te détrousser. Hochant la tête, Kaito prit note.
- C'est une offre honnête, mais non merci. Un éclat de rire qui lui répondit, comme du mépris... L'Uzusumi était amusant, mais cela n'allait pas changer son destin pour le malfrat. Du brillant dans l'horizon : Une dague sortit, comme un cadeau.

Un pas, un homme qui se jetait sur Kaito pour lui apprendre à croire la vérité sortie de la bouche des enfants. Un mudra du rat, comme un retour raisonnable... Pas comme le serpent qui sortit de l'encre appliquée sur la peau du Kraken. "Depuis quand je sors sans protection ?" Trouvant la gorge du voleur, le reptile mordit avec application. Immobile, coupé dans sa dynamique, le futur assassin remua avant d'être soulevé légèrement par la prise de la poigne... Avant d'être lâché, tombant sur le sol platement. Si tôt, le reste de la bande sauta pour prendre l'avantage par le nombre. "Moins sympa." Laissant le serpent s'échapper du bras, complétement, l'Uzusumi se retourna pour prendre connaissance du front qu'il avait à gérer, l'autre était donné au reptile encré qui faisait son affaire.
Les voleurs n'avaient qu'une dague, qui reposait proche du cadavre de leur ami... Ou chef ? Qu'importe, car Kaito n'avait qu'à affronter des combattants au corps-à-corps, sans doute surpris que la proie soit aussi remuante. Un poing lui attrapa le menton, le menant à reculer tout en composant de nouveaux mudra pour former un serpent. Le deuxième de la série. L'être de chakra attrapa le bras qui se lançait vers lui pour l'envoyer percuter un mur, sa masse aidant. C'était un gros reptile. Le premier tenait en respect un côté, ils n'aimaient guère l'idée de se faire mordre, bien que le poison n'était pas possible avec cette génération là...

- Écoutez, moi je ne suis pas venu pour tabasser des clochards... Je veux des informations. De nouveaux mudra pour amener des oiseaux, toujours venu du bras gauche de Kaito occuper l'espace aérien de la ruelle. On va oublier le fait que vous avez essayé de me percer la couenne avec une lame, ou me frapper, et on va discuter entre gens de bien. L'un des serpents siffla pour appuyer les propos. Je veux rencontrer Kakashi, amenez-moi à lui ou le pacte devient caduc et je vous tue tous. Laissant le second reptile glisser sur le sol pour quitter la manchette, il put observer sa création rejoindre l'homme qui avait frappé durement le mur, un peu assommé, pour enserrer sa gorge. J'ai passé dix ans à discipliner des petites frappes comme vous, mais mieux nourris... J'ai pas perdu la main. Sans plus un mot, le reptile serra jusqu'à fournir dans la gorge de la victime quelques suffocations intimidantes pour les survivants.

Soudain, les oiseaux d'encre, manifestant une intelligence insoupçonnée, fondirent sur les embusqués avec une précision déconcertante. Leurs serres, imprégnées d'une encre noire semblable à l'obscurité de la ruelle, attaquèrent de manière coordonnée. Les embusqués, pris au dépourvu, tentèrent de riposter, mais l'encre semblait les engloutir, les rendant impuissants. Les plumes d'encre voletaient dans l'air, créant une chorégraphie mystique au-dessus de la ruelle.

- Vous perdez du temps. Levant une main, comme un abandon, un voleur cria pour attirer l'attention de Kaito et qu'il accepte de le laisser parler.

Prenant une inspiration, l'écrivain produisit un mudra pour laisser reposer la menace. Serpents et oiseaux s'arrêtèrent, non sans garder les crocs et les serres en place dans les chairs qu'ils avaient attrapées. Seul le "glou glou" de l'homme qui cherchait de l'air resta une valeur sûre.

La piste devenait juteuse ?

Sphinx. Yukio 021

Narrateur
Narrateur
PNJ
Icône :
L'encre qui coule (Solo intrigue) I8em
Messages :
180
Expérience :
300
Titre :
Compte narratif
Prime :
N/A
Puissance :
N/A
Réputation :
N/A
Pays d'origine :
N/A
Feat :
Kyūbi


Image de fond
NARRATION

Kakashi
国際連合憲章




Les cris et les argumentations violentes dérangeaient l'homme dans son entreprise. Crayon dans la senestre, papier au creux de l'autre paume, il s'adonnait à l'écriture. A côté de lui, un monticule de papier déjà griffonné et prêt à être expédié trainait à même le sol. Assis sur un petit tabouret de bois, dans la pénombre, à la lumière d'une petite bougie arrivant à son terme, l'animosité qu'il ressentait à l'extérieur le détournait de son projet. Cependant, au milieu de ce capharnaüm, une présence vint capter son attention.

La carrure musculeuse prit appuie sur ses jambes pour se relever, frappant de légers coups de paume sa tunique blanche. Cela faisait un moment qu'il se terrait dans ses ruines lugubres, il n'aimait ni l'humidité environnante, ni le manque d'infrastructure, ni la population locale. Mais il n'avait guère le choix, du moins, il était plutôt en lieu sûr dans cet hameau dévasté par les affres de la guerre. Ils grimpaient lentement les nombreuses marches qui le séparait du plancher continental, avant que ses yeux ne furent frappé par la lumière du jour. Les yeux légèrement plissés, une main au-dessus de son front, il ne perdit aucun instant pour trouver le lieu de la rixe.

Arrivant sur les lieux, il pu voir son protégé au prise avec les bandits du coin. Quelques pas lui permirent de rejoindre le cœur de l'action, les mains dans les poches de sa tunique immaculée virevoltant au gré du vent. Il posa sa main sur l'épaule du manieur d'encre, ayant eu affaire à la merveilleuse culture locale du Pays en Ruine.

« Messieurs. Il est temps de nous laisser. C'est ainsi que vous redorez le blason de votre pays ? En détroussant les honnêtes gens et en usant d'aussi odieux procédés ? N'avez-vous pas honte ? Cruel manque de vertu que vous affichez en ces lieux. »

L'Usuzumi pu ressentir l'espace d'un instant l'aura d'une chaleur bienfaisante se dégageant par les pores de la peau de l'inconnu. Les malfrats se stoppèrent dans leur entreprise armée, les yeux écarquillés il fixait l'homme à la tunique comme la rencontre avec une divinité. Les corps se mirent à légèrement trembler, avant que chacun d'entre eux ne courbe l'échine face à l'homme.

« Excusez-nous. Nous ne recommencerons plus. »

Une réelle honnêteté se dégageait des paroles du chef de la bande, avant que tous ne prenne leurs jambes à leur cou dans la direction opposée, sans se retourner. L'homme laissa échapper un petit rire amical, tapotant l'épaule de Kaito. Se plaçant maintenant face à son protégé il retira le petit capuchon qui camouflait son visage.

Kakashi:

« Excusez-moi les pour le dérangement, je me présente, Kakashi, cela faisait quelques temps que je vous attendait, veuillez me suivre. »

Reprenant le même chemin par lequel il venait d'arriver, il contourna quelques ruines, avant d'arriver au niveau des escaliers descandant dans les profondeurs de son abri.

« Désolé pour l'ambiance lugubre, il est difficile de trouver de quoi s'aménager un petit havre de paix ici. »

Tous les murs étaient recouverts de terre, seul un lit de fortune et le petit bureau recouvert de papier venait meublé la pièce. Seul un léger cierge éclairait le visage des deux protagonistes. L'homme intima d'un signe de main à l'Usuzumi de prendre place sur la seule chaise présente, après tout, il venait d'être piégé dans une embuscade, un peu de repos ne pouvait lui faire de mal.

« Bon, nul besoin de tourner autour du pot. J'imagines que tu es venu me remercier pour ton sauvetage et payer ta dette envers moi. Avant tout, j'aimerais te dire que ton entreprise contre l'Ecole de Guerre m'as réellement impressionnée. Il en faut de l'audace pour se lancer dans un tel projet. Mais si je t'ai sauvé ce sont pour tes petites mains présentes un peu partout et tes talents pour l'écriture. Il n'y a nul doute que Dokueki Magobei est une personne bien trop chaotique pour ce Continent. La vertu est une qualité qui lui a échappée depuis bien trop longtemps, il commence à devenir une menace pour tous. En plus de ça, ses nombreuses recherches et avancées scientifiques pourraient un jour mettre tous le Continent dans un énorme embarras. »

Les bras croisés au niveau du torse, l'homme à la chevelure flamboyante se grattait légèrement le menton, tout en fixant Kaito dans le plus profond de ses yeux. Un léger frisson parcourra la colonne vertébrale de l'Usuzumi lorsque ses deux pupilles se planta dans les siennes. Cette même aura, autrefois chaude et bienveillante venait d'être balayée par un sentiment plus froid, sinistre.

« Je n'ai qu'une mission à te proposer en échange de t'avoir sauvé la vie. Bien sûr, si tu y parviens, une récompense bien plus grande te sera alloué, pour cause, tu pourras me demander ce que tu veux. »

Les pas lents et lourds de l'homme à la musculature saillante malgré la présence de sa tunique résonnèrent dans ce petit carré terreux. Il s'avança en direction de l'Usuzumi, au plus près de son visage, fixant jusqu'à son âme.

« Détruit la réputation de Dokueki Magobei, ou tue le. »




ft. Usuzumi Kaito

Usuzumi Kaito
Usuzumi Kaito
Renkinjutsushi
Icône :
L'encre qui coule (Solo intrigue) 100
Messages :
78
Expérience :
190
Mode de jeu :
PvP
Prime :
(150) 75 XP
Puissance :
B
Réputation :
B
Pays d'origine :
Garan

L'encre qui coule


A la recherche de l'épouvantail - Solo

0394282001369432396.jpg


Le combat était un acte barbare pour Kaito : Faire mal à un tiers, c'était se couper de la compréhension. Pourtant parfois, c'était nécessaire.

Les oiseaux et les serpents dans la rixe, il regardait ses adversaires pour leur donner un choix simple : L'écrivain n'était pas un tueur de sang-froid, mais il avait déjà fait quelques saloperies pour assurer son autorité dans un monde un peu plus noir que blanc. L'œil sévère, il observait les voleurs se contorsionner de douleur ou bien zieuter rapidement les formes d'encres pour vérifier qu'ils n'étaient pas à portée. Ils avaient joué, ils avaient perdu. Ce que voulait l'Uzusumi, c'était Kakashi. Quelle chance, alors... Il sentit l'homme avant sa poigne sur son épaule. Il était grand, musclé et sa présence donnée à l'ensemble des airs plus rouge, comme si la chaleur embrassait l'air. Quelque chose de bienveillant ? Réconfortant ? Sans doute. L'écrivain se tourna pour mieux voir le nouvel venu : Un grand rouquin, l'air tranquille. Il était sans doute très fort et les embusqués le savaient, car ils décampèrent tout de suite en s'excusant pour le contre-temps.

- Merci. Comme réponse, l'homme enleva sa capuche où sortaient déjà les mèches de sa chevelure flamboyante. Il s'annonça comme étant la cible de la recherche du révolutionnaire. Hochant la tête, Kaito avait atteint son objectif initial. "Et maintenant ?" Vous m'avez appelé, je suis venu.

Quelques excuses concernant la région de rencontre, et l'écrivain ne put que comprendre : l'Anarchie du lieu ne pouvait qu'aider à cacher des opérations ou la présence d'un individu aussi important, car avec ses réflexions, l'Uzusumi était arrivé à une conclusion. Kakashin était important, voire dangereux. Pour qui ? Il ne le savait pas encore. Quelques pas pour arriver dans les quartiers du rouquin quelque peu spartiate : Un lit de camp, un bureau avec des papiers dessus. Une unique chaise. Zieutant le tout, le regard de l'homme au kimono fleuri s'arrêta sur les caractères appliqués sur le parchemin. "Qu'est-ce qu'il écrit ?" Pas le temps de trop observer, car bien vite l'hôte proposa la chaise à son invité pour mener la conversation et aborder la véritable raison de la présence de Kaito içi. Enfin... Il l'avait invité, tout simplement, après lui avoir sauvé la vie.

Une dette.

Des compliments pour l'action à l'école de guerre.

L'intérêt pour le réseau d'information du kraken.

Rien que l'idée de déclarer Magobei comme un danger pour le Continent semblait trop beau pour le quarantenaire : Une âme sœur ?
Il avait cherché pendant longtemps des alliés. Bien qu'il est pu agglomérer autour de lui quelques hommes de confiances, il n'avait jamais connu un égal, quelqu'un qui pouvait lui apporter plus que ses bras, sa tête ou sa bienveillance. Kakashi avait des tentacules, assurément, et un objectif qui pouvait s'accoquiner à celui de Kaito.

— J'ai effectivement une dette. Je suis homme à remercier mes bienfaiteurs et à rembourser ce que je dois. Après mon attaque, j'étais en mauvaise posture et vous... tu m'as sauvé. Il était passé du vouvoiement au tutoiement vu le passage chez le rouquin musculeux. Je dois quand même avouer que mon réseau fait pâle figure par rapport au tien : Ma position, l'envoie de l'escouade pour m'abattre, les plans de mon clan... Il faut aussi avoir des pions bien placés pour concevoir tout ceci.

De qui parlait l'homme quand il dispensait les rumeurs sur les découvertes du Dokueki ? Pensif, Kaito fixa Kakashi qui le fixa en retour et... Plus aucune chaleur. C'était le vrai visage de son interlocuteur ? Ou bien une rancune ancienne inspirait à l'hôte des sentiments négatifs envers le poison du Continent ? Prenant une inspiration pour dissiper la gêne, l'Uzusumi cligna des yeux alors que la nouvelle venait de la bouche du furieux hametsujin qui s'avançait, impérieux.

Détruire Magobei : Par la réputation, ou par le meurtre.

Sans qu'il puisse s'en empêcher, l'écrivain se mit à sourire : Il avait aussi pas mal de rancune contre le chef du clan scientifique. Par deux fois il s'était dressé dans les plans du révolutionnaire. Le Dokueki symbolisait la kabbale corrompue, le pays de l'érudition qui partait en déperdition... La facette de la science qu'exécrait le plus Kaito.

- Ce serait un réel plaisir. Se reprenant, l'écrivain put soutenir le regard du flamboyant personnage maintenant qu'ils étaient sur la même longueur d'onde. J'ai un grand projet pour un monde plus juste, ce sera ma demande. De l'aide dans sa réalisation. Chaque chose en son temps, toutefois. Tu as parlé de découverte, que sais-tu dessus ? Cela pourrait m'aider dans cette mission. Une piste, une simple piste, pouvait amener loin.

Comme le Nara qu'il avait rencontré tantôt l'avait énoncé, Magobei était un saint pour l'opinion : Soigneur, scientifique pur qui aidait le Continent... Il cachait bien son jeu. Il fallait alors trouver la faille, le fil noir dans la tunique blanche, pour démanteler tout ceci.

- Aussi... Puisque nous jouons carte sur table. Je pense que Kakashi n'est pas ton vrai nom. Qui es-tu vraiment, bienfaiteur ? S'il éprouvait de la sympathie pour son interlocuteur musculeux, il aimait aussi l'information et savoir avec qui il mettait les pieds.

Âme sœur ? Ou bien manipulateur ?

Sphinx. Yukio 021

Narrateur
Narrateur
PNJ
Icône :
L'encre qui coule (Solo intrigue) I8em
Messages :
180
Expérience :
300
Titre :
Compte narratif
Prime :
N/A
Puissance :
N/A
Réputation :
N/A
Pays d'origine :
N/A
Feat :
Kyūbi


Image de fond
NARRATION

Kakashi
国際連合憲章




Kakashi:

Le manieur d'encre et écrivain était un homme de classe, doté de beaucoup de respect pour ceux l'ayant aidé durant son périple. Cela confirmait les pensées de l'épouvantail, il ne faisait pas fausse route en accordant sa confiance et une entreprise aussi périlleuse à un homme de valeur tel que Kaito. L'homme à la chevelure flamboyante était de ceux qui se place en tant que parangon de la vertu et de la droiture, nul doute qu'un léger souffle de soulagement s'échappa de sa bouche quand l'homme qui lui faisait face n'était pas un vantard ayant cherché à faire beaucoup de bruit avec son attentat sur l'Ecole de Guerre.

Les deux hommes se faisaient alors face dans cette lugubre chambre de fortune. La tunique immaculée s'approcha maintenant de sa pile de document manuscrit, où l'Usuzumi pouvait y distinguer la signature "Kakashi" sur de nombreuses copies, qui semblaient être tout un tas de lettre pour des destinataires de toutes horizons. Il plaça le petit monticule de papier dans un sac de cuir, qu'il plaça en bandoulière sous son long manteau blanc, divulguant un instant son imposante musculature. Il laissa sans réponse la mention à son réseau, avant de relever la tête lorsque Kaito parla de sa vision du futur tout en entamant sa série de question. Même si l'énigmatique Kakashi aurait préféré que l'échange s'arrête à une poignée de main validant leur entreprise commune, il n'attendais pas moins de curiosité de son interlocuteur, après tout, c'était aussi pour ça qu'il avait misé sur lui.

« De l'aide pour un monde plus juste ? Pas d'arme légendaire, ton poids en argent ou autre demande si futile ? Et bien, je vois que je ne me suit pas trompé en te sauvant la vie. Tu me semble être quelqu'un doté d'une grande vertu et j'apprécie fortement. Notre entreprise commune sera la première pierre de notre nouveau monde, je te le garanti. »

L'incandescent vint se stopper un instant dans le rangement de tout son attirail qu'il plaçait inlassablement dans son sac, sa main vint alors rejoindre son menton, appuyant sa réflexion.

« Malheureusement, comme pour toi, ses découvertes restent un mystère pour moi. Je sais simplement qu'il utilise de nombreux cobayes humains et qu'il cache d'innombrable secret. Peut-être dispose-t-il même d'informations pouvant bouleverser le monde. En tout cas, si tu en apprends davantage, n'hésite pas à m'en faire part, ou non, cela reste à ta convenance, du moment que tu le détruit lui et tout ce qu'il représente. »

Le rangement était terminé, le mystérieux épouvantail semblait sur le départ, après tout, une chambre de fortune comme celle-ci n'était pas viable pour y rester sur le long terme, Kaito l'avait aisément deviné. Il se plaça ensuite face à la sortie, dos à son interlocuteur.

« Même si j'ai confiance en toi pour le moment, il m'est impossible de te dévoiler ma véritable identité. Tu pourras aisément comprendre que l'anonymat est mon pouvoir le plus puissant. Tu ferais bien de faire la même chose dans tes recherches, muni-toi d'un sobriquet, d'un masque, d'alliés. Je ne peux pas rester plus longtemps malheureusement, chaque instant est compté. Tiens, je te laisse ce bureau inexistant aux yeux du monde, il est tout à toi. »

D'un signe de main sans se retourner, il vint disparaitre dans l'encadrure de la petite porte menant vers les escaliers. Le manieur d'encre se retrouvait maintenant seul, à la lueur de cette petite bougie.

Hametsu est maintenant Amical (D+) envers Usuzumi Kaito.




ft. Usuzumi Kaito

Contenu sponsorisé
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum