Rise of Shinobi :: Pays neutres :: Pays de la Pluie
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Yuki Hakyoku
Yuki Hakyoku
Shinobi
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C'est pas une vraie soirée si ça finit pas en bagarre | avec Shinichi 76046ca9aaa3dfa7e670deca87d3f8fc
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C'est pas une vraie soirée si ça finit pas en bagarre
Pas la peine d'essayer, tu pourras jamais être comme eux.
T'es l'enfant du péché tout en étant le fils d'un dieu.





Ame, aussi grande cité de par son pouvoir que petite de par sa taille. Le pays de la Pluie et ses puissances internes - guerre de territoire et d'influence constante - levait progressivement leur voile de mystère à mesure qu'on s'engouffrait dans les plaisirs malsains du coin. En pure découverte de la ville des étrangetés, Hakyoku s'était embourbé dans une histoire bien bizarre. Pour la faire courte : des hôtesses l'ont invité à venir jouer au poker dans une soirée à moitié privée, de parties en parties, il s'est retrouvé à la "table finale". Celle où on misait gros et où la tension était la plus palpable.

Mais pas de son côté de la table.

Un léger sourire en coin, il profitait un peu des futilités de la ville. Clairement habillé comme un campagnard, il n'avait même pas pris la peine de mettre un masque. Ici, il n'était pas connu. Et puis, cela permettait à qui le voulait d'admirer son teint excessivement bien entretenu (pas utile à préciser). La très probable dernière partie venait de se lancer et les trois premières cartes furent dévoilées par le dealer : sept de carreau, valet de trèfle et as de cœur. Pas de réaction parmi les participants à part le Yuki qui souffle du nez en souriant. Rien n'était pris au sérieux, cela ne faisait que faire monter en pression les pseudo-mafieux du coin.

En glissant ses yeux pour checker ses cartes, il avait aperçu sa main : as de pique et as de trèfle.

"C'est la première fois qu'on vous voit ici, étranger. Comment vous appelez-vous ?" lui demanda l'homme au borsalino qui lui faisait face.
"Hakyoku, tout simplement. Et toi, quel est ton nom mon grand ?" rétorqua t-il, avec toute l'honnêteté du monde, un sourire suffisant en prime.
"T'es un grand malade toi ! on ne parle pas comme ça à Jotaro le barjo !!" trancha une jeune femme qui jouait aussi.
"Smehli* l'ancien, j'ai rien dis." répondit-il, un peu ailleurs suite à ce dérangement.

*Pardonne moi (ancien dialecte Yuki)

Les mises devant être faites, chacun doit s'exprimer. Cinquante ryos au minimum, Hakyoku suit sans relancer. Le mafieux balance le double de la mise minimale avec un sourire arrogant et sûr de lui.

"On joue ou on fait les fiottes ici ?"
léger silence, ambiance lourde
"Je suis." sans donner d'attention à la terreur des lieux.
les pièces sont jetées de manière nonchalantes
"Et qui est ce mignon petit garçon ? Que fait-il dans un casino ?"

La jeune femme avait peut-être raison. Le gars au cheveux verts était peut-être majeur mais il ne faisait clairement pas son âge. Un peu comme Hakyoku au final.

Kirisaki Shinichi
Kirisaki Shinichi
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C'EST PAS UNE VRAIE SOIRÉE SI ÇA FINIT PAS EN BAGARRE.
ft Yuki Hakyoku




Ce n'était ni par appât du gain, ni par amour du jeu, que Shinichi était actuellement assis à cette table. C’est la curiosité qui l’avait poussé à rejoindre Ame, le repaire de la pègre. Il espérait pouvoir se lier d'amitié avec des marchands, des artisans peu scrupuleux susceptibles de le renseigner sur sa relique. L'ancien ressortissant du Pays du Riz rechignait à la présenter à autrui. En cela, obtenir des informations n'allait pas être chose aisée … Sa venue au casino était, pour ainsi dire, fortuite. Il était là, sans trop savoir pourquoi.

Le Komejin ne le savait pas encore, mais il jouait vraisemblablement avec de grands pontes. La dame à sa gauche, visiblement une habituée, introduisit l'homme au couvre-chef sous le regard intrigué de notre héros.
« Jotaro le barjo … » Murmura-t-il à voix à peine audible. En son for intérieur, il riait. Son surnom était aussi ridicule qu'invraisemblable. Si bien qu'il se demandait qui diable avait pu le lui donner en premier lieu ? S'était-il lui-même affublé d'un aussi mauvais sobriquet ? À en juger par son mauvais goût dans le domaine vestimentaire, cette hypothèse n'était pas à exclure. Une personne ayant aussi peu de goût en matière de vêtements n'en avait certainement pas plus dès lors qu'il fallait trouver un surnom ! Notre héros ne connaissait pas cet individu, mais il le présumait célèbre.

Si jusqu'à présent Shinichi avait eu de la chance au jeu, il imaginait que son incompétence allait bientôt être révélée au grand jour. Pour cause ; l'Ashikaze ne savait pas jouer. Oh, il connaissait brièvement les règles, les combinaisons gagnantes et quelques trucs et astuces, mais cela s'arrêtait là. C'était par chance qu'il était parvenu à se hisser à cette table – semble-t-il l'une des meilleures.

« Oh, je ne suis qu’un humble joueur qui tente de percer les secrets des statistiques et du hasard. Je manque de chance dans ma quête. Je me suis donc dit que le destin compenserait en m’offrant de la chance au jeu. Visiblement, je ne me suis pas trompé puisque je suis parmi vous. J’aime à croire que notre rencontre était prédestinée. » Prédestinée, oui, sûrement. Jotaro le barjo … Sa tête valait peut-être quelque chose ? Probablement plus que l’argent qu’il misait présentement.

La chance était un phénomène bien curieux. On pouvait passer une vie entière à la provoquer sans en recevoir la grâce et, soudain, sans raison apparente, en être bénie pour des heures entières. On pouvait ainsi gagner parties sur parties sans le moindre effort, avoir une main divine et tout à coup …
« Je me couche. » Sa main était exécrable. À défaut de jouer, il tâcha de se renseigner :
« Mais vous madame ; qui êtes-vous ? Et vous, smehli ? C’est un mot de votre langue ? Original. »

Shinichi connaissait bien des dialectes. Il avait beaucoup voyagé mais jamais il n'avait entendu ce mot. A en juger par la consonnance et par la racine, il présumait ce terme vieux. Pourtant l'individu lui parût relativement jeune. Certes ses traits étaient moins juvéniles que les siens mais son phrasé trahissait chez lui un petit quelque chose. Une appartenance à une famille noble peut-être ?


Présent
ft. @Yuki Hakyoku
Shinichi parle en #4081b4
Yuki Hakyoku
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C'est pas une vraie soirée si ça finit pas en bagarre
Pas la peine d'essayer, tu pourras jamais être comme eux.
T'es l'enfant du péché tout en étant le fils d'un dieu.





Le dernier individu s'exprimait enfin. Apparemment, il s'agissait d'un ahuri amoureux des mathématiques. Chacun son délire dirons-nous. Ses mots firent rire le cador du coin, le seul et l'unique Jotaro le barjo. "Kukuku~ c'est donc la chance du débutant qui t'a amené jusqu'ici minot ? Tu as l'air d'être né sous une bonne étoile, tu fais quoi dans la vie ?" clairement imbu de lui-même, il se permettait de questionner qui il voulait. Et la manière qu'il avait de taper dans la boisson laissait présager qu'il allait bien dormir ce soir.

"Oooh, tu t'intéresses à moi ? Mais tu sais, je suis trop âgée pour un jeune homme comme toi..." disait-elle alors qu'elle ne dépassait clairement pas la trentaine "C'est pour toi, grand fou." continuait-elle en glissant un petit mot à la chevelure d'émeraude. Dessus il pourrait y lire le numéro de sa chambre d'hôtel. Jotaro éclata de rire "KUKUKU~ chanceux en jeu et au pieux le gamin !!" avant de frapper le sol de sa jambe grasse.

"Oh, c'est une langue qui n'existe plus aujourd'hui." pourrait-il la regretter s'il avait un cœur "On la parlait il y a près de cent-cinquante ans." un coup d'œil à l'unique horloge de la salle de jeu clandestine mais huppée ; plus que cinq minutes "Dites-moi, Jotaro le barjo." le disgracieux au cigare aussi gras que sa voix levait un sourcil "En venant ici, j'ai entendu votre nom dans la bouche de quelques malfrats. Une étrange histoire de.. 'drive-by' pour aujourd'hui." aucune idée de ce que cela voulait dire, sans doute du patois du pays de la pluie.

"Ah bon ?! Kukuku~ j'aimerais bien les voir à l'œuvre si tu dis vrai mon p'tit." avançait-il en dépliant un couteau papillon alors que le croupier dévoilait la quatrième carte : reine de cœur. Hakyoku avançait la mise de base en y ajoutant cent ryos "Je relance, bien évidemment." la femme, quant à elle, se couchait à son tour pour faire du pied au jeune inconnu "Vous ne semblez pas pouvoir vous permettre d'avoir peur, Jotaro le barjo." lançait-il, curieux de la réaction du boss.

"Le lion n'a jamais peur des gazelles mon gars !" répondait-il, probablement fier de tout ce qu'il avait accompli jusque-là. "Et toi, jeune mathématicien ou que sais-je encore : es-tu familier avec la peur ?" question lancée au chanceux du jour. Un autre coup d'œil à l'horloge, plus que deux minutes. C'est pour bientôt, pensait-il en se retenant d'exulter.

Kirisaki Shinichi
Kirisaki Shinichi
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[quote="Kirisaki Shinichi"]


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C'EST PAS UNE VRAIE SOIRÉE SI ÇA FINIT PAS EN BAGARRE.
ft Yuki Hakyoku




Ce qu’il faisait dans la vie. Une question qui fit sourire le Kirisaki. Shinichi était un ninja, un explorateur, un aventurier mais plus que tout un homme avide de pouvoir. Par le passé, il avait été protecteur et membre d’escadrons d’expédition à Kome mais il préféra taire cette information. Aussi, il rétorqua avec une certaine sobriété :
« Je suis un marchand, d’où mon amour pour la chance et les mathématiques. »
La seule chose qu’il marchandait était la vie et la mort. Mais là encore, il s’agissait d’une information qu’il passa sous silence.

Quelques instants plus tard, sa curiosité fut récompensée et l’inconnue de quelques années l’aînée de notre héros tendit à ce dernier un papier sur lequel était griffonné un numéro de chambre. Il prit le papier et le retourna discrètement avant de le ranger dans sa poche.
« Fort bien. »
Si d’aventure Shinichi perdait et elle gagnait, il pourrait au moins se rendre dans sa piaule afin de la tuer et récupérer sa mise …

« Cent cinquante ans …  » Curieux. Pour Shinichi, cela pouvait vouloir dire plusieurs choses : Ou bien il était le descendant d’une lignée noble, possédait un sang prestigieux, d’où sa diction et son vocabulaire ; ou bien il avait appris cette langue d’une façon ou d’une autre et était en quelque sorte un archéologue du langage. Ou alors il souhaitait se donner un genre. Dans tous les cas, il avait attisé la curiosité du Kirisaki. Il faut dire que les trois individus avaient piqué au vif les sens de notre héros. S’étant couché quelques instants plus tôt, il resta silencieux et regarda les joueurs restants à l’œuvre.

« Me concernant, je passe ma vie à avoir peur. Je le vis plutôt bien cependant. La peur est un très grand moteur. »
La peur de mourir, d’être plus faible que le voisin, de finir pauvre ; ce sont toutes ces choses qui poussaient Shinichi à progresser, à faire preuve de félonie et, à fortiori, à avancer. Il n’était pas un héros dans l’âme et c’étaient assurément ses insécurités qui l’avaient menées à devenir l’homme qu’il était. Le Kirisaki pouvait néanmoins se targuer de connaître ses faiblesses, d’avoir conscience de ses lacunes et, dans une certaine mesure, de contrôler ses craintes afin de ne pas se laisser totalement porter par elles.

D’ailleurs c’est sa peur et son instinct de survie qui permirent à notre héros de remarquer les mouvements d’yeux furtifs de son interlocuteur. L’inconnu au langage mystérieux regardait bien trop souvent l’horloge. C’était peut-être la seconde ou la troisième fois en moins de trois minutes ; un comportement curieux pour un joueur de cartes.
« Une de mes plus grande peur, c’est celle du temps qui passe d’ailleurs. »
Celle de vieillir en somme. Mais sa phrase n’avait pour but de décrire sa phobie ; plutôt de faire comprendre au mystérieux individu qu’il avait compris. Ou en tout cas qu’il pensait avoir compris.


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ft. @Yuki Hakyoku
Shinichi parle en #4081b4
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