Rise of Shinobi :: Pays neutres :: Pays en Ruine
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Bakushō Ryōken
Bakushō Ryōken
Shinobi
Icône :
Une quête en terrain miné. Jjh1
Messages :
29
Expérience :
97
Mode de jeu :
Death Mode
Prime :
(80) 40 XP
Puissance :
B
Réputation :
B
Pays d'origine :
Tsuchi no Kuni


Image de fond
Sous l'ombre des pins,
Explosions fleurissent, paix —
Ryoken veille.


Une quête en terrain miné
FB – An 142-143 - Expérimentation




Dans le silence de son atelier éclairé seulement par la lueur vacillante d'une lampe à huile, Ryoken se tenait penché sur son ouvrage le plus ambitieux. Les murs, témoins muets de ses efforts incessants, étaient tapissés de parchemins anciens et de notes manuscrites, chaque feuille une fenêtre ouverte sur son esprit tourmenté par l'innovation. C'était ici, au cœur des ruines de Hametsu, que Ryoken, considéré dès ses six ans comme un génie artistique ayant été capable, quatre ans plus tard de se présenter au concours pour élire le chef de clan avec une créativité révolutionnaire, avait entrepris de redéfinir l'essence même du chakra Bakuton, l'héritage explosif de sa lignée.

La première étape de son périple révolutionnaire était de comprendre, dans ses moindres détails, le processus par lequel son chakra se mêlait à l'argile en créant cette matière, la transformant de chakra en matière inerte et en potentiel explosif. Cette compréhension n'était pas qu'une question de puissance brute ; elle exigeait une connaissance approfondie des interactions au niveau moléculaire entre le chakra et l'argile créée par ce dernier. Ryoken savait que chaque particule d'argile infusée de chakra devenait un vecteur de destruction, mais seulement lorsque déclenchée par la volonté du manieur, via un mudra spécifique. Son défi était de briser cette dépendance, de trouver une nouvelle voie d'activation.

Plongé dans cette quête, Ryoken se livrait à des expériences de longues heures, créant de l’argile explosive par les moyens claniques, en essayant d’infuser directement son chakra « Bakuton » dans une argile naturelle, puis en mélangeant chakra et argile avec la précision d'un alchimiste. Il observait, fasciné, la façon dont l'argile absorbait son chakra Bakuton, devenant une extension de sa force intérieure. Mais plus fascinant encore était le contraste avec son chakra neutre, cette essence vitale qui lui permettait de défier la gravité, de marcher sur les murs et sur l'eau. Ces deux forces cohabitaient en lui, l'une destructrice, l'autre soutien de vie, et Ryoken aspirait à les comprendre et à les maîtriser avec une nouvelle profondeur.

Un soir, alors que la nuit enveloppait Hametsu d'un voile d'obscurité, Ryoken se livra pour lui-même et sa compréhension des termes essentiels, à une démonstration de cette dualité. Au-dehors, loin des yeux curieux, il concentra son chakra sous ses pieds, et avec une aisance née de l'habitude, il se mit à marcher à la verticale sur un mur resté debout parmi les décombres. Cette prouesse, banale pour un shinobi, était pour Ryoken une manifestation de la polyvalence du chakra et de son essence, une preuve que le pouvoir pouvait être doux ou dévastateur, selon la volonté de celui qui le manie. En l’occurrence, il en résulta un fait simple : ce chakra utilisé pour faire des acrobaties simples pour un Shinobi, était la source neutre d’énergie dont il avait besoin.

Cette nuit-là, de retour à son atelier, Ryoken fut frappé par une révélation. Si le chakra neutre pouvait être contrôlé avec une telle finesse, pourquoi pas le Bakuton ? Pourquoi ne pourrait-il pas infuser l'argile d'une manière qui permette une activation sans mudra, une explosion déclenchée par une pression, une action directe en contact avec la matière renfermant le chakra explosif, plutôt que par un geste transmettant le chakra à la création à distance ?

Les jours suivants furent consacrés à l'exploration de cette idée. Ryoken expérimentait avec différentes consistances d'argile, ajustant la quantité de chakra Bakuton infusée, cherchant le seuil où l'argile resterait stable et inoffensive jusqu'à ce qu'une intention précise la transforme en explosif. Chaque échec le ramenait à son atelier, chaque pas réalisé avec succès le poussait plus loin dans ses recherches. Il apprit à distinguer les nuances subtiles de son chakra, à le manipuler avec une délicatesse qu'il n'avait jamais connue auparavant.

Cette période de recherche intensive lui enseigna plus que la simple manipulation de son chakra. Elle lui révéla la complexité de l'univers, où chaque action, chaque pensée, avait son contrepoint. Comme l'argile et le chakra, la destruction et la création étaient deux faces d'une même pièce, indissociables et complémentaires.

Ryoken savait que le chemin devant lui était encore long et semé d'embûches. Pourtant, armé de sa nouvelle connaissance, il se sentait prêt à affronter les défis à venir. La nuit se retira lentement, laissant place à l'aube d'un nouveau jour sur Hametsu. Ryoken, avec l'argile entre ses mains, se tenait à la croisée des chemins, entre l'ancien monde et le nouveau qu'il aspirait à construire. Son voyage ne faisait que commencer.




Expérimentation
Solo
Hametsu


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Une quête en terrain miné
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Dans l'isolement de son atelier primitif, Ryoken, porté par un élan de dévouement quasi monastique à son art, s'était lancé dans une entreprise qui dépassait les frontières traditionnelles du savoir shinobi. Les murs de sa retraite, faiblement éclairés par la lueur vacillante d'une chandelle, étaient tapissés de croquis, de formules, et de notes griffonnées dans un élan de génie frénétique. Loin des yeux du monde, il s'efforçait de repousser les limites de la connaissance, flirtant avec les frontières de l'obsession.

Sa quête pour créer un mécanisme d'explosion interne pour son argile, capable de se déclencher sous l'action de la pression sans recourir aux mudras, l'avait conduit sur des chemins inexplorés. Les jours se fondaient les uns dans les autres, marqués par le rythme incessant des expériences, des réussites éphémères, et des échecs cinglants. Dans cet isolement, Ryoken avait découvert par accident un mélange explosif, une réaction chimique fortuite qui ouvrait la porte à des possibilités jusqu'alors inimaginables.

Un jour, après d'innombrables essais, basés majoritairement sur de l'approximatif, alors qu'il tentait de mélanger des extraits de plantes riches en azote avec des sels minéraux, une réaction inattendue se produisit. Sous la pression d'un pilon, le mélange s'enflamma soudainement, provoquant une petite explosion. Bien que surpris et légèrement brûlé, Ryoken fut fasciné par cet événement. C'était la preuve concrète que, même avec des moyens primitifs, aussi rudimentaires que possible, il était possible de générer une réaction explosive à partir de la pression.

Ce fut le déclic. Ryoken comprit qu'en ajustant les proportions et en raffinant le mélange, il pouvait potentiellement créer un composé qui s'activerait sous une pression précise, sans besoin d'intervention de sa part en tant que créateur de ces mines stratégiques, et provoquer ce que la science appelle la réaction en chaîne. Il se lança dans une série d'expérimentations méticuleuses, ajustant minutieusement les quantités, la granularité des composants, et la force de la pression appliquée.

Animé par un élan créatif sans précédent, Ryoken entreprit de peaufiner sa découverte. Il expérimenta avec les proportions, cherchant à domestiquer la réaction explosive naturelle pour la rendre utilisable. Sa réflexion l'amena à une intuition audacieuse : intégrer le chakra neutre dans le mélange, comme un liant entre le monde physique et l'énergie spirituelle, incarnée dans l’argile par le chakra Bakuton, source d’explosion.

Le chakra, essence même de la force vitale, offrait une dimension nouvelle à son invention. Ryoken se mit à expérimenter avec une ferveur renouvelée, mélangeant le chakra au composé chimique dans des capsules de conception rudimentaire et insérée dans les mines d’argile.

Mais cette quête n'était pas sans prix. Les longues heures passées à son établi, l'esprit consumé par les possibilités de son invention, le corps affaibli par le manque de sommeil et une alimentation négligée, commençaient à laisser leurs marques sur Ryoken. Les jours où il oubliait de manger, absorbé par son travail, étaient fréquents. Parfois, il se surprenait à murmurer des théorèmes crées au fil des mois, ou de rire frénétiquement, enfermé dans un semi-délire, perdant la notion du temps et de la réalité.

L'explosion accidentelle provoquée par le lapin qui avait eu la maladresse de marcher sur la mine de test en échelle réduite en extérieur et à l'abri des regards, bien que confirmant l'efficacité de son dispositif, avait été un choc pour Ryoken. L'événement tragique l'avait marqué, lui rappelant les dangers inhérents à son travail. Cet incident était un sombre avertissement que, malgré ses aspirations nobles, il flirtait avec des forces qui pouvaient facilement échapper à son contrôle entre de mauvaises mains.

Dans ces moments de doute profond, Ryoken se retrouvait face à la dualité de son entreprise. D'un côté, l'euphorie de la découverte et du potentiel de changer le cours des affrontements shinobi pour toujours ; de l'autre, la terreur face aux conséquences imprévues de ses actions. C'était un poids lourd à porter, une responsabilité qui pesait sur ses épaules avec la densité du chakra pur lui-même.

Pour Ryoken, le processus créatif n'était plus seulement une question de science ou d'art shinobi, mais une quête spirituelle. Il se demandait souvent si, dans sa recherche de l'innovation, il ne perdait pas de vue les principes qui avaient guidé sa vie jusqu'alors. Chaque nouvel essai, chaque capsule soigneusement préparée, était un pas de plus dans un territoire inconnu, où la distinction entre le génie et la folie semblait de plus en plus ténue.

Malgré tout, Ryoken ne pouvait se résoudre à abandonner. L'appel de l'inconnu, la promesse d'un avenir où ses inventions pourraient protéger Hametsu et révolutionner la guerre shinobi, était trop puissant. Il savait qu'il devait trouver un équilibre, un moyen de poursuivre sa quête sans se perdre lui-même dans l'obscurité de l'obsession.

Dans le silence de son atelier, au cœur de la nuit, une cuisse de lapin rôtie en main, du saké de l’autre pour retrouver des forces, Ryoken trouvait parfois la paix dans la simple contemplation de la lune à travers la fenêtre. Ces moments de calme lui rappelaient qu'il y avait un monde au-delà de ses expériences, un monde qu'il cherchait à protéger, à améliorer. C'était cette pensée, ce fil fragile qui le reliait encore à la réalité, qui lui donnait la force de continuer, de surmonter les doutes et les peurs.

Dans l'équilibre précaire entre la folie et le génie, il avançait, un pas après l'autre.




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Solo
Hametsu


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Dans l'antre de son ingéniosité, où chaque ombre semblait danser au rythme frénétique de ses aspirations, Ryoken, porteur d'un héritage aussi dangereux qu'exceptionnel, se tenait au seuil d'une révélation qui pourrait à la fois consacrer et condamner son existence. La découverte fortuite d'un mécanisme réactif à la pression dans ses explosifs d'argile avait ouvert un horizon nouveau, semé d'espoirs et d'incertitudes. Le succès de ses premiers tests, bien que prometteur, n'était que le prélude d'un défi bien plus grand : créer une mine à échelle réelle, capable de supporter les rigueurs du transport et de la manipulation, tout en renfermant une puissance destructrice efficace en conditions réelles.

La tension dans l'atelier de Ryoken était palpable, un mélange d'anticipation et de crainte alors qu'il s'attelait à la tâche. Le moindre écart dans le dosage ou la manipulation pouvait transformer son invention en instrument de mort impitoyable, non seulement pour ses alliés mais aussi pour lui-même. Chaque geste qu'il faisait, chaque composant qu'il intégrait dans la mine, était empreint d'une précision quasi chirurgicale, conscient que le moindre faux pas pourrait lui être fatal.

Avec une minutie obsédante, Ryoken commença par réviser la formulation de ses capsules réactives, cherchant le juste équilibre entre stabilité et sensibilité. Il savait que ces mines devaient endurer les vibrations d'un transport par charrette, les secousses d'un déploiement rapide, sans risquer une activation prématurée. Des heures durant, il peaufina la mixture, ajoutant une infime quantité de chakra neutre à chaque capsule, un acte qui requérait une maîtrise et une concentration extrêmes pour ne pas déclencher une réaction en chaîne désastreuse.

La création de la mine à échelle réelle fut l'aboutissement de semaines de labeur incessant. Ryoken l'avait conçue pour contenir une dose considérable de chakra Bakuton, une quantité telle qu'elle surpassait tout ce qu'il avait osé expérimenter jusqu'alors. En son cœur, les capsules réactives attendaient, sentinelles silencieuses prêtes à libérer leur fureur sur un simple déclic.

Lorsque vint le moment de tester la mine dans des conditions réelles, Ryoken sentit son cœur battre à tout rompre. Il avait choisi un site d'essai isolé, loin de tout ce qui lui était cher, conscient des risques qu'il s'apprêtait à courir. Avec une prudence extrême, il chargea la mine sur une charrette tirée par un cheval, un simulacre de transport qui mettrait à l'épreuve la résilience de son invention.

Le trajet jusqu'au site d'essai fut un exercice de torture mentale. À chaque cahot de la charrette, à chaque pierre sur le chemin, Ryoken retenait son souffle, anticipant le pire. Mais la mine demeura inerte, un témoignage silencieux de la réussite de ses calculs et de ses précautions.

Arrivé sur le site, Ryoken s'apprêta à déposer la mine dans un trou qu'il avait creusé au préalable, son esprit tourné vers les multiples variables de l'expérience à venir. C'était le moment de vérité, où théorie et pratique se rencontreraient dans un ultime affrontement. Tandis qu'il s'avançait, la mine entre les mains, une couverture d'argile prête à être déployée à la moindre alerte, Ryoken se sentait comme un funambule sur le fil du destin, chaque pas lourd de conséquences.

C'est alors que l'inattendu se produisit. Juste au moment où Ryoken s'apprêtait à déposer la mine, une secousse, infime mais fatale, traversa la charrette, provoquée par le mouvement brusque du cheval. La mine explosa avec une violence inouïe, une détonation qui déchira le silence de la vallée, projetant Ryoken en arrière.

Par un réflexe désespéré, Ryoken déploya la couverture d'argile qu'il avait préparée, un bouclier précaire entre lui et l'onde de choc. La déflagration fut partiellement étouffée, mais l'impact le projeta à terre, sonné, le corps meurtri par la force de l'explosion. Alors que la poussière retombait, Ryoken gisait dans l'herbe, blessé mais en vie, le souffle court, l'esprit embrumé par la douleur et la réalisation de ce qui venait de se passer.

Les minutes qui suivirent furent un mélange de douleur et de réflexion. Ryoken, bien que secoué par la proximité de la mort, ne pouvait s'empêcher de reconnaître l'importance de ce qui s'était passé. Son invention fonctionnait ; elle possédait une puissance inégalée, mais cette puissance était aussi son plus grand danger. La mine qu'il avait créée était une arme redoutable, mais elle exigeait un contrôle et une précaution extrêmes.

De retour à son atelier, Ryoken contempla les vestiges de son travail avec un regard nouveau. Les blessures qu'il avait subies étaient un rappel cruel mais nécessaire des responsabilités qui accompagnaient son génie. Plus déterminé que jamais, il se jura d'améliorer son invention, de la rendre plus sûre, plus fiable, pour que jamais la terreur de cet essai ne se répète.

La quête de Ryoken pour la perfection de son art explosif était loin d'être terminée, mais ce jour-là, il avait franchi une étape cruciale. Dans la douleur et la révélation, il avait touché du doigt les limites de son ambition et trouvé la force de les repousser encore.

Obsédé par ses recherches, le manieur d'argile s'écroula finalement, inconscient mais frappé par la réalité de son état désastreux.


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Solo
Hametsu


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À la suite de l'explosion dévastatrice qui avait failli lui coûter la vie, Ryoken gisait évanoui, son corps meurtri dissimulé partiellement sous une couverture d'argile improvisée. Lorsque la conscience lui revint, le ciel de Hametsu s'était paré de ses teintes crépusculaires, enveloppant le monde d'une lumière douce et mélancolique. La douleur, d'abord diffuse, se fit rapidement lancinante, rappelant à Ryoken la réalité de ses actions et l'échec de son expérience.

C'est dans cet état de vulnérabilité extrême que Kiyomi le trouva. Médecin de son état, vieille connaissance de Ryoken, elle avait souvent croisé le chemin du shinobi lorsqu'il venait en aide aux agriculteurs de Hametsu, cherchant des moyens de purifier la terre des séquelles de la guerre. Femme d'une sagesse tranquille, Kiyomi n'avait jamais caché son inquiétude face à l'obsession croissante de Ryoken pour ses inventions, craignant que celle-ci ne le consume tout entier.

Avec une détermination ferme, Kiyomi s'employa à soigner Ryoken. Ses mains, guidées par des années d'expérience, manipulaient onguents et bandages avec une précision rassurante. Pendant des jours, elle veilla sur lui, ses paroles empreintes d'une douceur maternelle tentant de percer la carapace de résolution que Ryoken avait bâtie autour de lui. Elle le pressa de questions, cherchant à comprendre ce qui pouvait pousser un homme à risquer sa vie de la sorte, à s'isoler du monde pour poursuivre une quête solitaire aux frontières de la folie.

Ryoken, cependant, restait évasif dans ses réponses. La vision d'un futur où ses inventions pourraient protéger les innocents, révolutionner l'agriculture et offrir un nouveau départ à Hametsu le hantait. Il écoutait les mises en garde de Kiyomi, percevant la sincérité de son inquiétude, mais au fond de lui, la flamme de sa passion brûlait plus ardemment que jamais. La convalescence forcée, bien que nécessaire pour la guérison de son corps, ne faisait qu'attiser son impatience de retourner à son atelier, de corriger les erreurs et de perfectionner ses créations.

Kiyomi, face à l'intransigeance de Ryoken, ne pouvait masquer sa frustration.

"Ryoken,"

lui dit-elle un jour, son ton empreint d'une gravité rare,

"la science que tu poursuis, les dangers que tu braves... tout cela ne vaut pas ta vie. Il y a tant de façons de servir Hametsu, de l'aider à se relever. Ne te laisse pas consumer par tes ombres."

Mais Ryoken, bien qu'appréciant la sollicitude de Kiyomi, était prisonnier de son propre esprit, captivé par les possibilités infinies que ses recherches lui ouvraient.

"Tu ne comprends toujours pas ... ,"

répondit-il avec une douceur teintée de fermeté,

"je comprends tes craintes, et je t'en suis reconnaissant. Mais ce que je fais, je le fais pour l'avenir de Hametsu, pour un monde où la souffrance laissée par la guerre ne sera plus qu'un lointain souvenir. Je ne peux ignorer l'appel de cette quête, aussi périlleuse soit-elle."

La semaine de convalescence s'écoula, chaque jour rythmé par les soins de Kiyomi et les discussions animées entre les deux amis. Lorsque vint le temps pour Ryoken de reprendre ses travaux, un mélange de détermination et d'appréhension marquait ses traits. Kiyomi, quant à elle, bien qu'incapable de dissuader Ryoken de sa voie, lui offrit un dernier conseil, une demande chargée d'émotion : "Sois prudent, Ryoken. Ne perd pas de vue qui tu es, ni la valeur de la vie que tu cherches à protéger."

"Je suis un artiste avant tout, l’art est éphémère mais sublime tout les efforts que j’y consacre chaque jour. L’art ne se sublime que pendant un claquement de doigts, mais c’est ce qui rend mes œuvres si belles, et maintenant, utiles pour réarmer ce pays de ruines qui m’a accueilli."

Ainsi, Ryoken retourna à son atelier, portant en lui les mots de Kiyomi comme un talisman. Il savait que les défis à venir seraient redoutables, que les dangers de ses expériences l'accompagneraient à chaque étape. Mais armé d'une nouvelle résolution, conscient des risques et fortifié par l'affection et l'inquiétude de son amie, Ryoken était prêt à affronter l'avenir, à poursuivre sa quête d'innovation au service de Hametsu et de ses habitants. Le chemin était semé d'embûches, mais aussi d'espoir, un espoir que Ryoken était déterminé à nourrir, peu importe le prix.

Dans les jours qui suivirent, une fois les soins de Kiyomi dispensés avec cette attention maternelle qui lui était propre, Ryoken se retrouvait à nouveau dans l'antre de sa créativité. L'atelier, empli des outils de son obsession, devint le théâtre d'une quête renouvelée pour la maîtrise et la sécurité. Les avertissements de Kiyomi, empreints d'une inquiétude sincère, résonnaient dans son esprit, mais ils alimentaient plutôt sa détermination à réussir.

Chaque composant des mines fut réexaminé, chaque étape de leur fabrication scrutée avec une rigueur nouvelle. Ryoken comprenait que l'équilibre qu'il cherchait entre puissance et stabilité ne se trouvait pas seulement dans les matériaux ou dans le chakra, mais dans leur union parfaite. Les nuits s'étiraient en une succession d'expérimentations, où chaque mélange, chaque infusion de chakra était évalué avec une précision accrue.

L'introduction d'un liant naturel extrait des plantes de Hametsu marquait un tournant dans ses recherches. Cette substance, lorsqu'elle était mélangée avec ses composés chimiques, semblait amortir l'impact des secousses mineures, offrant ainsi la stabilité tant recherchée. Ryoken passait des heures à ajuster les proportions, trouvant dans la nature même de Hametsu la clé d'une harmonie entre la force destructrice et la sécurité.

Parallèlement, son travail sur le chakra évoluait. L'infusion de chakra dans l'argile, auparavant abordée de manière presque brute, se raffinait. Ryoken découvrait que la modulation du flux de chakra, sa distribution équilibrée au sein de l'argile, créait une structure plus résiliente, capable de contenir l'énergie explosive jusqu'au moment précis de sa libération. C'était un ballet énergétique, où chaque mouvement du chakra était orchestré avec la plus grande minutie.

La préparation du test ultime de cette nouvelle génération de mines était empreinte d'une tension palpable. Chaque geste de Ryoken, alors qu'il plaçait la mine reformulée dans le sol, était guidé par un mélange d'espoir et d'appréhension. Lorsque la pression fut appliquée, la mine explosa avec une force contrôlée, une validation éclatante de l'efficacité de ses innovations. Dans le silence qui suivit, un sentiment de triomphe emplissait l'air, tandis que Ryoken contemplait le résultat de son labeur, un cratère fumant comme témoignage de sa victoire sur les défis qui l'avaient jusqu'alors accablé.

Dans cette réussite, cependant, Ryoken ne perdait pas de vue les leçons apprises. Les paroles de Kiyomi, ses conseils et ses avertissements, étaient gravés dans son esprit. Il savait que la route devant lui restait semée d'incertitudes, que chaque nouvelle invention portait en elle des risques et des responsabilités. Mais armé de sa connaissance approfondie, de sa maîtrise du chakra et de sa compréhension des forces naturelles, Ryoken était prêt à affronter ces défis.

Le retour à l'atelier, après l'explosion réussie, n'était pas seulement le retour d'un inventeur à son lieu de travail. C'était le retour d'un homme transformé par l'épreuve, conscient de sa place dans le monde et de l'impact que ses créations pourraient avoir. Les lumières de l'atelier brillaient tard dans la nuit, alors que Ryoken, seul avec ses pensées et ses ambitions, préparait l'avenir de ses inventions. Un avenir où la sécurité et la puissance marcheraient de pair, guidées par la main d'un homme qui avait appris le prix de la persévérance et le poids de la responsabilité.


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Ryoken décida de retester la capacité de transport de ses mines d'argile perfectionnées, il savait qu'il devait approcher la situation avec une rigueur et une prudence nouvelles. La réussite de son dernier essai l'avait conforté dans ses recherches, mais il restait conscient des risques inhérents à l'utilisation de ces explosifs. Pour mener à bien cette expérience cruciale, il choisit de s'appuyer sur l'aide des habitants des bidonvilles voisins, proposant une rémunération en échange de leur aide. C'était une décision mûrement réfléchie : non seulement il leur offrait un travail, mais il engageait également la communauté dans son projet, renforçant le lien entre ses inventions et leur potentiel bénéfique pour Hametsu.

Ryoken passa les premières heures de la matinée à préparer les mines pour le transport. Chaque mine était enveloppée dans une couche de tissu robuste, conçue pour amortir les chocs tout en permettant une aération suffisante pour éviter toute accumulation de chaleur. Il prenait le temps d'expliquer aux volontaires rassemblés l'importance de manipuler les charges avec soin, insistant sur le fait que, malgré les améliorations apportées, la prudence restait de mise.

Les mines étaient ensuite réparties en plusieurs lots, chacun destiné à être transporté dans des conditions différentes. Un lot serait acheminé à pied, porté délicatement par les habitants ; un autre dans une charrette tirée par des bœufs, sur les chemins inégaux qui s'étiraient à la périphérie des bidonvilles ; et enfin, un troisième par la montagne, dans les chaînes entièrement de massifs qui s’étendaient autour de Hametsu.

Dès l'aube, l'atelier de Ryoken bourdonnait d'une activité inhabituelle. Autour de lui, des piles de mines d'argile, témoins silencieux de nuits d'insomnie et d'acharnement, attendaient leur prochain voyage. Avec une minutie presque rituelle, Ryoken enveloppait chaque mine dans un tissu spécialement choisi pour ses propriétés d'absorption des chocs. Il était conscient que le moindre détail, le moindre écart dans la préparation pouvait avoir des conséquences désastreuses. Son attention se portait sur l'équilibre délicat entre la protection des mines et la nécessité de maintenir une circulation d'air adéquate, évitant ainsi le risque d'accumulation de chaleur qui pourrait déclencher une réaction prématurée.

Lorsque les habitants des bidonvilles commencèrent à se rassembler, attirés par la promesse d'un travail rémunéré, Ryoken prit un moment pour les observer. Leurs visages, marqués par la vie dans ces quartiers défavorisés, reflétaient une curiosité mêlée d'une pointe d'anxiété. Avant de débuter le transport, il leur expliqua avec soin la nature de la charge qu'ils allaient porter. Sa voix, empreinte d'une gravité rare, soulignait l'importance de leur mission : ces mines, fruit de son génie et de ses espoirs, pouvaient bien changer le cours de l'avenir de Hametsu, mais elles exigeaient en retour un respect absolu de la prudence.

La répartition des mines en lots distincts était stratégique, permettant à Ryoken de tester leur résilience face à diverses conditions de transport. Le premier groupe, chargé du transport à pied, formait une colonne hétéroclite mais organisée, chaque porteur ajustant le poids de sa charge pour une stabilité optimale. Le deuxième, accompagnant la charrette tirée par des bœufs, devait naviguer les terrains inégaux et imprévisibles qui s'étendaient à la lisière des bidonvilles. Cette méthode de transport, bien que courante à Hametsu, présentait ses propres défis, la charrette devant être constamment ajustée pour éviter que les secousses ne mettent en péril l'intégrité des mines.

Enfin, le troisième lot se destinait à un parcours plus audacieux : le chemin de montagne. Ce trajet était le test ultime de la robustesse des mines, car il combinait une multitude de facteurs de stress : variations d'altitude, changements de température, et surtout, le terrain accidenté des sentiers montagneux. Pour Ryoken, c'était l'occasion de pousser ses créations à leurs limites, de confirmer que ses innovations récentes avaient bien abouti à une mine d'argile capable de résister aux rigueurs du monde réel.

Pour cette expérience, Ryoken imposait la journée et emporta avec lui tout un atelier pour palier aux failles éventuelles pour adapter son expérimentation en cours de route.
Face à la menace imprévue de petits animaux curieux risquant de déclencher les mines lors du transport, Ryoken fut confronté à un défi inattendu qui testa non seulement la stabilité de ses inventions mais aussi son ingéniosité en tant qu'inventeur. La sécurité de ses mines d'argile, déjà un sujet de préoccupations majeures, devait désormais prendre en compte cette nouvelle variable : la faune locale, imprévisible et omniprésente.

Le convoi s’interrompit pour cette étape importante.

Ryoken observa attentivement les interactions entre les animaux et les convois lors de leurs différents trajets. Il nota que la curiosité naturelle des créatures les poussait à inspecter les objets inconnus, notamment les mines transportées. La première étape fut donc de comprendre le comportement des animaux pour développer une solution qui respecte les lois naturelles et minimise les risques d'accidents.

Ryoken développa un système de barrières de protection à intégrer autour des mines. Utilisant des matériaux légers mais résistants, il conçut des cages en treillis métallique qui pouvaient être fixées autour des mines. Ces cages devaient être suffisamment robustes pour résister à l'investigation des petits animaux, mais assez aérées pour ne pas perturber la dissipation de la chaleur, un aspect crucial pour la stabilité des composés chimiques à l'intérieur des mines.

En parallèle, Ryoken s'intéressa aux répulsifs naturels. Après presque deux ans passés à Hametsu, plongé dans l’agriculture et l’étude de la faune et flore, des recherches approfondies sur la faune locale et ses aversions, il sélectionna une série d'essences et d'huiles issues de plantes naturellement répulsives pour certains petits animaux. Ces répulsifs furent appliqués sur les cages de protection, formant une barrière olfactive dissuadant la plupart des créatures de s'approcher trop près des mines. L'avantage de cette méthode était double : elle respectait l'environnement en utilisant des substances non nocives et maintenait une distance de sécurité entre les mines et les animaux.

Sur le plan scientifique, Ryoken se pencha sur l'amélioration de la stabilité chimique des mines face aux interactions accidentelles. Il approfondit ses recherches sur les mécanismes de déclenchement des réactions explosives, en se concentrant particulièrement sur les seuils de pression nécessaires pour activer les composés. En ajustant la formulation des composés chimiques pour augmenter leur seuil d'activation, Ryoken s'assura que même une pression légère, telle que celle exercée par un petit animal, ne serait pas suffisante pour déclencher une explosion.

Cette approche nécessita un rééquilibrage délicat des ingrédients actifs dans le mélange explosif. Ryoken expérimenta avec différentes concentrations de nitrate et d'autres composants, cherchant la combinaison qui maintiendrait l'efficacité des mines tout en augmentant leur sécurité. Chaque ajustement fut suivi de tests rigoureux, permettant à Ryoken de valider scientifiquement les résultats de ses modifications.

Lorsque les convois reprirent, équipés des nouvelles cages protectrices et traités avec les répulsifs naturels, Ryoken observa avec satisfaction l'efficacité de ses solutions. Les petits animaux, bien que toujours curieux, se tenaient désormais à distance, dissuadés par les barrières olfactives et physiques. Les mines, grâce aux ajustements chimiques, restaient inertes malgré les interactions accidentelles mineures.

Cette expérience révéla à Ryoken l'importance d'une approche holistique dans la conception de ses inventions. La science, aussi avancée soit-elle, devait fonctionner en harmonie avec les lois de la nature et les imprévus de l'environnement. Chaque solution apportée renforçait non seulement la sécurité de ses mines d'argile mais aussi sa compréhension du monde complexe dans lequel elles devaient opérer.

Dans son atelier mobile au plus près de l'expérimentation, Ryoken méditait sur les leçons apprises, conscient que chaque défi surmonté le rapprochait un peu plus de son objectif ultime : créer des outils qui, au-delà de leur puissance destructrice, pourraient servir de véritables gardiens pour Hametsu et ses habitants. La route était encore longue, mais Ryoken était désormais armé d'une connaissance plus profonde, prêt à affronter les défis futurs avec une détermination renouvelée.

Lorsqu’enfin le troisième convoi atteignit sa destination aux côtés des deux autres, le soulagement fut palpable. Ryoken, examinant les caisses une par une, constata avec satisfaction qu'aucune mine n'avait été endommagée durant le transport. C'était une victoire, non seulement pour la fiabilité de ses créations mais aussi pour la force et la résilience de la communauté des bidonvilles.



Expérimentation
Solo
Hametsu


Resume:
Bakushō Ryōken
Bakushō Ryōken
Shinobi
Icône :
Une quête en terrain miné. Jjh1
Messages :
29
Expérience :
97
Mode de jeu :
Death Mode
Prime :
(80) 40 XP
Puissance :
B
Réputation :
B
Pays d'origine :
Tsuchi no Kuni


Image de fond
Sous l'ombre des pins,
Explosions fleurissent, paix —
Ryoken veille.


Une quête en terrain miné
FB – An 142-143 - Expérimentation



Au cœur d'une vaste clairière bordée par la forêt dense de Hametsu, Ryoken avait établi le théâtre de sa plus ambitieuse expérimentation à ce jour. Le soleil matinal jetait ses premiers rayons sur l'espace soigneusement préparé, où deux golems d'argile, fruits de son ingéniosité et de sa maîtrise du chakra, étaient prêts à jouer leur rôle dans une simulation de bataille shinobi.

Ryoken avait positionné les mines d'argile avec une précision stratégique, créant un champ de bataille qui simulait les conditions d'un véritable affrontement entre shinobis. Un golem, désigné comme l'attaquant, se tenait à une extrémité de la clairière, prêt à avancer sur le chemin parsemé de mines. Le second golem, le défenseur, était posté de l'autre côté, à proximité des mines, illustrant la position d'un shinobi protégeant son territoire.

À leurs côtés, Ryoken avait créé de petits animaux d'argile, conçus pour tester la spécificité de déclenchement des mines. Ces créatures, animées par un chakra minutieusement contrôlé, étaient programmées pour traverser le champ miné en parallèle avec le golem attaquant.

Avec un profond souffle, Ryoken activa le mécanisme de contrôle qui animait ses créations. Les golems s'éveillèrent à la vie, leurs corps d'argile se mouvant avec une fluidité surprenante. Le golem attaquant commença son avancée, chaque pas mesuré résonnant sur le sol de la clairière.

Ryoken, le calepin à la main, notait scrupuleusement chaque détail. Son regard oscillait entre le golem attaquant, les petits animaux, et les mines disséminées sur le terrain. Son objectif était clair : les mines devaient exploser uniquement sous la pression exercée par le golem, simulant le poids d'un shinobi adulte, et rester inertes au passage des animaux, bien plus légers.

Le premier contact fut révélateur. Un petit animal d'argile s'aventura sur une mine sans la déclencher, démontrant l'efficacité du mécanisme de sensibilité ajusté par Ryoken. Le soulagement fut de courte durée, car l'attention se reporta rapidement sur le golem attaquant qui, d'un pas décidé, marcha sur une autre mine.

L'explosion qui s'ensuivit fut spectaculaire, une colonne de terre et de poussière s'élevant dans les airs. Ryoken, observant depuis une distance sécurisée, esquissa un sourire satisfait. La mine avait fonctionné exactement comme prévu, démontrant une précision remarquable dans le déclenchement.

Encouragé par ce succès, Ryoken continua d'observer le déroulement de l'expérience. Le golem attaquant, imperturbable, poursuivait sa progression, déclenchant occasionnellement d'autres mines avec une régularité qui témoignait de la réussite des ajustements apportés par Ryoken. Les petits animaux d'argile, quant à eux, continuaient leur traversée du champ de mines sans incident, confirmant la spécificité et la sécurité du système de déclenchement.

Lorsque le golem attaquant atteignit finalement sa cible, marquant la fin de l'expérimentation, Ryoken prit un moment pour réfléchir aux résultats. La simulation avait dépassé ses attentes, prouvant non seulement l'efficacité des mines d'argile en tant qu'arme stratégique mais aussi leur sécurité, évitant les déclenchements accidentels par de petites créatures.
Ce succès représentait l'aboutissement de longs mois de recherche, d'essais et d'erreurs. Ryoken savait qu'il avait franchi une étape significative dans le développement de ses mines d'argile, offrant une nouvelle arme dans l'arsenal des shinobis de Hametsu.

Alors que le soleil continuait sa course dans le ciel, illuminant la clairière du théâtre de son expérimentation, Ryoken se permit un rare moment de contemplation. Ses créations, ces mines d'argile perfectionnées par son génie et sa persévérance, promettaient de changer le visage des conflits à venir. Mais plus important encore, elles offraient la perspective d'une protection accrue pour son peuple, un pas de plus vers la sécurité et la paix dans un monde en constante évolution.

Ryoken referma son calepin, les pages remplies de notes précieuses, conscient du chemin parcouru et de celui qui restait à explorer. Avec un sentiment de fierté et une détermination renouvelée, il se préparait déjà à la prochaine étape de son voyage scientifique et shinobi.



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