Rise of Shinobi :: Pays neutres :: Pays de la Pluie
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Tokugawa Xiao-Long
Tokugawa Xiao-Long
Seijika
Icône :
Shukumei no Kyōken, (宿命の狂犬, Chien-Fou de la Fatalité)
Messages :
57
Expérience :
238
Mode de jeu :
PvE
Prime :
N/A
Puissance :
B
Réputation :
E (B)
Pays d'origine :
Testu (Ame)
Feat :
Nagumo, Sakamoto Days
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Image de fond





Quartier des Plaisirs
02h47.

Une courtisane rencontre son bourreau. Le tueur l’amène dans une ruelle peu fréquentée, au cœur des quartiers pauvres de la Cité Noire. Il prétexte préférer la tension d’effectuer cette besogne en public, plutôt que dans l’intimité d’une maison des plaisirs. La courtisane est perplexe, mais succombe à l’appel des ryos. Elle doit nourrir ses deux enfants et, pour cela, vend son corps au plus offrant et s’acharne à satisfaire la soif de chair des voyoucrates. Le corps - si tant est que l’on peut encore appeler ça un corps - est retrouvé au petit matin. Un cri alarme les habitants du quartier. Plusieurs Yakuza sont dépêchés sur les lieux. Une poignée de Petits Frères les accompagne. Ces derniers manquent de vomir.

REGARDEZ-MOI

Un tronc, ouvert en deux, est suspendu dans les airs. La tête, les membres et les organes de la courtisane sont manquants. Le tueur a laissé un message contre le mur en brique. La phrase est écrite avec le sang de la victime. Dans les interstices qui séparent les briques du muret, l’on retrouve - vraisemblablement - des résidus de peau, de chair et d’organes.

***

Quartier des Jeux de Hasard
03h29.

Un débiteur marche en direction de l’échoppe miteuse d’un prêteur sur gages. Le père de famille, criblé de dettes de jeu, a dilapidé les économies de son foyer dans le Golden Satori. Hélas, la Fortune ne lui sourit pas : jours après jours, il sacrifie un peu plus le confort de sa femme et de ses trois filles pour payer les intérêts exponentiels. L’âtre de son foyer ne brûle pas. Les victuailles peinent à trouver le chemin de ses assiettes. Le joueur compulsif n’en a que faire, il est persuadé qu’il va gagner. Au croisement, il tombe sur son bureau. Le samaritain aperçoit sa proie, les bras chargés des derniers biens meubles égayant sa maison. Il lui propose de racheter son barda, et ajoute d’autres billets pour que celui-ci les les transporte jusqu’à son box. Le corps est trouvé au petit matin.

MANGEZ-MOI

Un tronc, ouvert en deux, est suspendu dans les airs. La tête, les membres et les organes de la courtisane sont manquants. Le tueur a laissé un message contre le mur en brique. La phrase est écrite avec le sang de la victime. Dans les interstices qui séparent les briques du muret, l’on retrouve - vraisemblablement - des résidus de peau, de chair et d’organes.

***

L’information se répand comme une traînée de poudre. Un tueur en série sévit dans les ruelles de la Capitale du Crime. La présence d’un tel criminel est pointée du doigt par les autorités locales. La Pègre est un monde paradoxal. Elle alimente des centaines de réseaux criminels, où humains, drogues et Koban circulent sur le marché parallèle. Toutefois, eu égard au Trois Devoirs, les barons restent dans l’obligation de maintenir une apparence de légalité. Ce faux semblant est important pour maintenir une cohésion et préserver la population civile, à des lieux de notre monde. Je le sais bien, car je suis moi-même un enfant du Marché Noir.

Lorsque je prends connaissance de cette histoire, grâce au réseau de Kazu-zu et du Vieux Père, notre boucher et à sa septième victime. Ce loup déguisé en mouton arpente les ruelles de ma ville pour laisser libre court à ses pulsions mortifères. Pour l’instant, aucun senseur n’a réussi à ferrer la trace d’une quelconque signature sensorielle : c’est un expert du domaine, ou quelqu’un de très chanceux. Toujours est-il que la présence d’un tel individu freine les activités de nombreux voyous. Les courtisanes, les joueurs et, à fortiori, les civils, ont peur de quitter leur demeure une fois la nuit tombée.

Les quatre quartiers de la Pluie ont pris des mesures. La sécurité de leur fief est désormais assurée par des barrages qui divisent un peu plus les vassaux des Abe, des Sugawara, des Shugyoku et des Chogoro. Les tensions montent et il n’existe qu’une seule façon de faire redescendre celle-ci : retrouver et exécuter le tueur fou. Dans cette optique, de nombreux syndicats minoritaires ont missionné leurs hommes de main pour effectuer des battues nocturnes. Pour l’heure, cela n’a rien donné. Vieux Père m’a confié que les autres chefs de petits Clans perdent espoir. Il a attendu ce moment précis pour me mettre sur l’affaire. Shinnin H. Kagaya, mon petit frère, a mis sur pied une équipe d’enquêteurs.

Tout ce dont je sais, pour l’instant, c’est que nous devons nous rejoindre sur la première scène. J’ai cette fâcheuse tendance à toujours être là en avance, si bien que je commence à m’impatienter. Je constate que depuis la mort de cette femme, le corps a été détaché, puis enterré. Les précipitations récentes ont quelque peu brouillé le message originel. En dehors de ces deux points, rien n’a été touché. Je ne comprends pas tout le cirque autour du mode opératoire de notre bourreau. Certains clament haut et fort qu’il s’agit là de l'œuvre d’un démon. Ces gens-là n'ont-ils jamais vu de morts ou Hametsu ? Aïe, aïe, aïe…


Règles du Jeu

L'enquête s'effectue sur trois axes : modus operandi, pouvoir caché, politique.
Chaque tour, un /roll 1d3 doit être effectué pour savoir lequel des trois axes nous obtenons.
Chaque réponse réussie (i.e permettant d'avancer dans la quête) ajoute 5% à la barre de résolution.

I. Modus operandi : preuves d'un rituel récurrent, indices sur la localisation de la prochaine cible, etc.
Atteindre 50% de résolution permet de connaître l'identité exacte de l'assassin.

II. Pouvoir caché : preuves sur l'utilisation de Chakra, d'un Kekkei Genkai ou d'un Hiden, etc.
Atteindre 50% de résolution permet de connaître le traqueur exact de l'assassin.

III. Politique : preuves d'un lien avec un Clan mineur d'Ame, indices sur le choix des cibles, etc.
Atteindre 50% de résolution permet de connaître l'identité exacte du Clan aidant l'assassin.


#1
Contrat

Yaban Miyuki
Yaban Miyuki
Shinobi
Icône :
Million Ryos Baby — Miyuki K3bz
Messages :
9
Expérience :
47
Mode de jeu :
PVP
Prime :
(135) 70 XP
Puissance :
B
Réputation :
B
Pays d'origine :
Pays du Riz.
Feat :
Fade / Valorant.
Des histoires sordides elle en avait vu des tas. Rien n’arrivait à la cheville de cette nouvelle affaire, que lui avait confiée une famille contrôlant le proxénétisme dans le pays de la pluie. En tant que mercenaire, elle avait eu son lot de coups tordus, de chaires sanguinolentes, de macchabés déformés que même leur parent n’aurait reconnus.  Pourtant, rien ne l’avait préparé à cette barbarie portée par une folie latente, et une grande dose de sadisme. Miyuki se dit qu’elle avait encore beaucoup à apprendre du monde en voyant cette découverte glauque et macabre. Bien qu’elle soit la suivante et servante d’une sainte violence, nécessaire parfois pour se faire entendre dans ce monde sauvage ou se côtoyait l’innocence, le machiavélisme, la paix et la guerre… Elle détestait ces êtres dérangés, qui semblaient frapper au hasard, ou gratuitement. La pauvre femme n’avait sûrement pas mérité son sort… Et même pour une proche du Cercle Rouge, cet acte semblait horrible ; C’était vous dire à quel point le tueur était au paroxysme de la brutalité et tutoyait le comble de l’horreur.

Elle réfléchissait, devant ce cadavre pendu au dessus du sol, rejoignant une équipe composé de Ninjas triés sur le volet, tous extérieur à l’organisation d’Ame, ou du moins n’arborant aucune marques pouvant les identifier d’un pays ou d’un autre. Des apatrides, des gens qui n’avaient rien à perdre, ni même rien à y gagner de mentir, trahir ou bâcler le boulot. Miyuki avait demandé son paiement en deux fois, une première moitié pour venir jusqu’à l’abondance, l’autre quand le dingue derrière toutes ses mises en scène soit mis aux arrêts ou bien ayant passé l’arme à gauche.
Avec elle, un homme brun à l’air placide, pas impressionné pour un clou par le spectacle, lui aussi avait dû en voir de toutes les couleurs, surtout de la couleur carmine, le cramoisie de l’âme, le liquide de vie qui coulait en chacun d’entre eux, ce bien le plus précieux, qui charriait pour certains, l’héritage de leur ancêtres. Elle approcha du jeune homme qui lui rendit son regard vide de toute pupille, blanc sur blanc, la panthère des neiges lui tandis une main amicale.

- Ohayo, tu peux m’appeler Miyuki, tu te doutes que je suis pas là pour le plaisir des yeux, on m’a embauché pour élucider cette histoire …

Elle planta son regard bicolore dans celui de son interlocuteur, qui ne rendit qu’une moue inexpressive pour le moment, ou bien était-ce sa façon de la regarder, comme s’il voyait au travers d’elle, ou en elle, comme s’il examinait son être et son corps mise à nue par une pupille qu’elle connaissait pour en avoir déjà combattu, quand elle faisait partie des unités du Riz, et s’adonnait à la chasse au Hijins.

Peut-être que le nom de Miyuki ne lui disait rien, mais le surnom de « Yukihyou » était connu dans certaines sphères, notamment pour avoir tué certains des siens… Mais bon, s’il était à Ame, dans la cité ou tout était possible, là ou l’on pouvait trouver tout ce que l’on voulait, si on atteignait la bonne ruelle … Peut être que son identité ne lui importait que peu.

- On se met au boulot ? J’ai remarqué quelques trucs un peu étranges … Notamment la découpe des membres et les marques qu’'elle a laissée …Ou leurs absences, quand le corps subit un traumatisme aussi violent, il y’a forcément des traces à l’intérieur des tissus… Faudrait regarder de plus près, mais les blessures paraissent vraiment très nettes …


Elle se tourna vers le tronc suspendu, le cœur bien accroché mais toujours dégoutée, elle semblait y lire des choses que le commun ne comprendrait jamais … Pour une guerrière aussi habituée qu’elle à la violence, tout ça commençait à prendre un certain sens.

- Je pense que l’on a affaire à un expert de l’anatomie. Quelqu’un habitué à pratiquer des opérations, ou pourvu de capacités proche de la médecine… Qu’en pensez-vous ?

Elle se tourna vers son interlocuteur, l’air pensif. Réfléchir autant, ça lui donnait mal à la tête presque.

Tokugawa Xiao-Long
Tokugawa Xiao-Long
Seijika
Icône :
Shukumei no Kyōken, (宿命の狂犬, Chien-Fou de la Fatalité)
Messages :
57
Expérience :
238
Mode de jeu :
PvE
Prime :
N/A
Puissance :
B
Réputation :
E (B)
Pays d'origine :
Testu (Ame)
Feat :
Nagumo, Sakamoto Days
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Image de fond




Devant les restes d’une scène de crime chassée par le déferlement des précipitations, une femme me rejoint. Solide. C’est le terme qui me frappe en premier. Les épaules carrées, elle n’est rien d’autre qu’un bloc de pierre en mouvement. Deux frêles petits hommes pourraient se terrer derrière sa carrure imposante et son dos en forme de deltaplane. Un rictus étire ma lippe. Je sais reconnaître une Yaban lorsqu’il m’est donné l’occasion d’en voir. Au fil de mes exactions dans le Pays-Bidonville, j’ai tissé une certaine connexion avec les combattants aux claques faciles.

« Shinnin H. Kyoken. Dommage, c’est du bon boulot, ce type est créatif. »

Ma prothèse en fer accueille la main de la Berserker et la serre avec une certaine force. Si tant est qu’elle a résidé à Hametsu ses dernières années - avant la sortie de terre d’Ame, en 149 - il est fort probable qu’elle me reconnaisse. Chien-Fou, l’enfant manchot qui terrorisait les hameaux à moitié détruit. Une boule de violence, bahaha, et ça ne fait qu’empirer avec l’âge. Une particularité permet de me reconnaître entre mille : mes pupilles grises.

Contrairement aux autres adeptes du Byakugan, je ne m’y suis jamais éveillé. Je n’ai pas besoin de cet œil ultime pour écraser mes adversaires sous le flot de mes paumes et de mes tranches du Hakke. Je croise les bras et décide de regarder de plus près la scène. Un troisième personnage nous rejoint, le blason des Sugawara sur le pectoral droit indique son allégeance. L’homme se présente comme un coroner, l’expert médical chargé de nous épauler sur cette mission.

Vieux Père est capable de bien des surprises. Réussir à récupérer une Yaban et un membre du quartier des Rituels. Il est bon, il est bon. Notre expert effectue un signe incantatoire et libère depuis un sceau qu’il déroule devant nous une réplique parfaite du corps de la femme aux plaisirs. Avant d’enterrer sa dépouille, les Clans régents ont pris l’initiative de garder des traces du méfait, de sorte à pouvoir comparer et comprendre le mode opératoire de notre éventreur fou.

L’experte martiale ouvre le bal. Son index pointe différente partie du corps à nos pieds, sur le rouleau humide. Elle évoque une éventuelle expertise anatomique, voire médicale. Le coroner affirme cette hypothèse d’un geste de tête. Il nous explique que les membres ont été tranchés nets, mais qu’aucune arme correspondante n’a été retrouvée. Le légiste est perplexe et nous confie qu’il a l’habitude de manier des lames, mais qu’il n’avait encore jamais vu un outil convexe capable de découper ainsi la matière.

Je m’écarte de nos deux magiciens du temps pour m’intéresser à la scène en elle-même.

« Le type a un pète au casque. »

Un cruel manque d’attention, un coup trop fort sur la tête lorsqu’il était petit ou pas assez justement, je ne sais pas encore, mais tout ce dont je suis sûr, c’est que ce fou furieux aime le spectacle. Il a besoin de découper et de montrer au monde ce qu’il est capable de faire. A bien des égards, je le comprends. Moi aussi j’aime laisser ma rage exploser et détruire mes métacarpes sur la première mâchoire que je croise. Là, c’est différent. Le besoin est plus pernicieux.

« Lorsque je fais des descentes, j’aime savoir que je domine, mais jamais je ne fais en sorte de laisser des traces. La Cité Noire ne tolère pas la criminalité visible. Nous le savons tous, ici. »

De plus, cette volonté d’exister grâce à ses crimes… C’est une façon de penser bien étrange, ça m'évoque de la fragilité. Non, plus encore, ce mec est un putain de taré. Pas dans le sens où c’est grave et que cela n’est pas bien - qui suis-je pour le juger, lorsque moi aussi je m’amuse à découper des doigts pour punir les clients violents de Kazu-zu ? Je pense que c’est plus profond que ça : il a le besoin d’être vu, d’être reconnu pour son œuvre, ce qui traduit clairement un manque d’attention. Alalah, quelle victime...

« Il aime se donner en spectacle et a besoin d’exister grâce à ses massacres. Le corps suspendu, le vol des organes, les messages sur les murs avec le sang de ses victimes. Ce type veut qu'on le remonte. Si on se met à sa place, sa folie nous mènera à lui, et je pourrais récupérer sa tête. Aussi, je pense que sa façon d’opérer cache quelque chose d'autre, un rituel, mais pour cela il faut qu’on aille sur l’autre scène. »

Spoiler:


#2
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