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Kyūbi
Aléa
Sérénissime
尊厳な
Accoudé à son balcon taillé dans l’Obsidienne la plus résistante du Continent, une coupe en or, sertie de joyaux iridescents dans la main, le Sérénissime laisse son index glisser sur la pierre chaude. Les paupières closent, ses conduits olfactifs hument l’air saturé de cendres. Gorgée après gorgée, l’ambroisie s’écoule le long de son oesophage. Sur cette Terre, il est des Hommes qui ne connaîtront jamais la défaite. Au sommet de ceux-là se hisse notre protagoniste. Le renommée du Sérénissime transcende les limites dimensionnelles ; dans les profondeurs viciées de la Dimension Yang, les Créatures de Chakra scandent son nom et le considèrent comme le plus puissant Homme ayant foulé le sol.
D’aucuns parmi les pires Biju que pourrait connaître le Continent rêvent secrètement de lui prêter leurs forces. Le Sérénissime est l’Homme de tous les possibles. Il a dirigé un Etat à quatre ans, fondé l’Empire à ses six ans et a ressuscité le clan Uchiha lors de sa huitième année. Il est le génie militaire derrière des milliers de batailles. Contrairement aux autres autocrates Continentaux, le Sérénissime s’est jeté corps et âme, dès son plus jeune âge, dans la Guerre. Lointain descendant du Clan Shō, ses prouesses martiales sont à l’image du tranchant de son esprit. En comparaison aux Shinobi, ces monstres utilisant le Chakra pour transcender les limites de l’Humanité, il n’est qu’un Homme, mais il est le Meilleur des Hommes.
Jamais Minamoto Hideyoshi ne l’avouera, mais secrètement il sait. Il sait que la Lune Rouge, le massacre du Clan aux pupilles illusoires, n’est dû qu’à enorgueillement de Kaechi. Sous l’ombre portée du Sérénissime, jamais le plus puissant Shinobi ne serait tombé au combat. Hélas, notre Uchiha s’est écarté du sillage de son Empereur, ce qui le mena à sa perte. Cette réalité blesse amèrement le Roi, qui, malgré sa rouerie infinie, peine à égaler ne serait-ce que son ombre. Or, le Sérénissime n’est pas de ces gens là. L’Impérieux est un homme franc ; un militaire de carrière. Déconnectée des autres régimes politiques, la Stratocratie est la seule qui offre l’opportunité à ses soldats de prétendre au titre d’Empereur.
Nul ne souhaite ouvrir cette porte. Un principe innerve l’armée impériale : la loyauté. Prenez n’importe quel soldat, qu’importe son grade ou ses hauts-faits. Il s’ôtera la vie dans la seconde, sans même se questionner sur le bien fondé de son action, si le Sérénissime le lui demande. Notre protagoniste foule le sol du Continent comme le maître incontesté de cette réalité. Il s’agit du facteur clé, celui qui permet aux troupes de l’Empire d’écraser n’importe quel Etat. L’avancée inattendue de sa Championne, Hana, a rappelé au monde qu’aucune force ne peut rivaliser avec son ambition. La Céramique et l'Érudition parviennent à maintenir l’immixtion des soldats de la Roche uniquement car le front généralisé sert ses desseins.
Ses iris se plongent dans le tissu nébuleux qui protège Ciel-Noir. Le deuxième volcan du Continent gagne les courbes du Sérénissime. Accoudée, la Sorcière Rouge adopte une position contraire, préférant plonger son regard vers ce trône qui amalgame des milliers d’épées.
— Masamune. J’ai du nouveau pour toi.
Kazan Sai est la seule personne sur ce Continent autorisée à parler avec lui de la sorte. Elle est, par ailleurs, la seule à pouvoir atteindre cette partie de la Tour Impériale.
— Tsubomi a reçu, comme tu l’avais pressenti, une proposition de l’Union Continentale et de Hi.
Un sourire anime l’ovale du visage de notre protagoniste.
— J’ai déjà rasé Hametsu une fois. Cela ne me dérange pas de le refaire.
▬ Kusa. Respectons les âmes de ceux qui se sont ligués contre l’Empire.
Le Sérénissime se redresse, son buste se tourne vers la femme du Régicide et sa dextre saisit son menton.
▬ Je t’offrirai ta revanche. Pour l’heure, applique mes directives.
La blessure causée par Kaguya Orochi martèle encore les lèvres de sa Championne. Le Sérénissime le sait, mais il n’est pas de ceux qui se précipitent. L’archipel sombrera sous les flots avant de pouvoir arracher une nouvelle victoire contre le Volcan ; il le lui a promis. Son corps retrouve sa position initiale.
— Pa-Pardon.
▬ Inuzuka Jotaro a le choix...
L’Empereur se redresse, donne son calice à Sai et pose ses mains contre la pierre chaude. En contrebas, plusieurs dizaines de milliers de soldats sont alignés en régiments. Stoïque, aucun pion n’ose bouger ; ils ont bien trop de respect pour cette figure qui leur offre ses précieuses secondes.
▬ ... Ployer le genoux ou mourir sous les météores de Dokume-ō.
Les épées percutent avec force les boucliers ; tous scandent le nom du Sérénissime, de Taira Masamune.
D’aucuns parmi les pires Biju que pourrait connaître le Continent rêvent secrètement de lui prêter leurs forces. Le Sérénissime est l’Homme de tous les possibles. Il a dirigé un Etat à quatre ans, fondé l’Empire à ses six ans et a ressuscité le clan Uchiha lors de sa huitième année. Il est le génie militaire derrière des milliers de batailles. Contrairement aux autres autocrates Continentaux, le Sérénissime s’est jeté corps et âme, dès son plus jeune âge, dans la Guerre. Lointain descendant du Clan Shō, ses prouesses martiales sont à l’image du tranchant de son esprit. En comparaison aux Shinobi, ces monstres utilisant le Chakra pour transcender les limites de l’Humanité, il n’est qu’un Homme, mais il est le Meilleur des Hommes.
Jamais Minamoto Hideyoshi ne l’avouera, mais secrètement il sait. Il sait que la Lune Rouge, le massacre du Clan aux pupilles illusoires, n’est dû qu’à enorgueillement de Kaechi. Sous l’ombre portée du Sérénissime, jamais le plus puissant Shinobi ne serait tombé au combat. Hélas, notre Uchiha s’est écarté du sillage de son Empereur, ce qui le mena à sa perte. Cette réalité blesse amèrement le Roi, qui, malgré sa rouerie infinie, peine à égaler ne serait-ce que son ombre. Or, le Sérénissime n’est pas de ces gens là. L’Impérieux est un homme franc ; un militaire de carrière. Déconnectée des autres régimes politiques, la Stratocratie est la seule qui offre l’opportunité à ses soldats de prétendre au titre d’Empereur.
Nul ne souhaite ouvrir cette porte. Un principe innerve l’armée impériale : la loyauté. Prenez n’importe quel soldat, qu’importe son grade ou ses hauts-faits. Il s’ôtera la vie dans la seconde, sans même se questionner sur le bien fondé de son action, si le Sérénissime le lui demande. Notre protagoniste foule le sol du Continent comme le maître incontesté de cette réalité. Il s’agit du facteur clé, celui qui permet aux troupes de l’Empire d’écraser n’importe quel Etat. L’avancée inattendue de sa Championne, Hana, a rappelé au monde qu’aucune force ne peut rivaliser avec son ambition. La Céramique et l'Érudition parviennent à maintenir l’immixtion des soldats de la Roche uniquement car le front généralisé sert ses desseins.
Ses iris se plongent dans le tissu nébuleux qui protège Ciel-Noir. Le deuxième volcan du Continent gagne les courbes du Sérénissime. Accoudée, la Sorcière Rouge adopte une position contraire, préférant plonger son regard vers ce trône qui amalgame des milliers d’épées.
— Masamune. J’ai du nouveau pour toi.
Kazan Sai est la seule personne sur ce Continent autorisée à parler avec lui de la sorte. Elle est, par ailleurs, la seule à pouvoir atteindre cette partie de la Tour Impériale.
— Tsubomi a reçu, comme tu l’avais pressenti, une proposition de l’Union Continentale et de Hi.
Un sourire anime l’ovale du visage de notre protagoniste.
— J’ai déjà rasé Hametsu une fois. Cela ne me dérange pas de le refaire.
▬ Kusa. Respectons les âmes de ceux qui se sont ligués contre l’Empire.
Le Sérénissime se redresse, son buste se tourne vers la femme du Régicide et sa dextre saisit son menton.
▬ Je t’offrirai ta revanche. Pour l’heure, applique mes directives.
La blessure causée par Kaguya Orochi martèle encore les lèvres de sa Championne. Le Sérénissime le sait, mais il n’est pas de ceux qui se précipitent. L’archipel sombrera sous les flots avant de pouvoir arracher une nouvelle victoire contre le Volcan ; il le lui a promis. Son corps retrouve sa position initiale.
— Pa-Pardon.
▬ Inuzuka Jotaro a le choix...
L’Empereur se redresse, donne son calice à Sai et pose ses mains contre la pierre chaude. En contrebas, plusieurs dizaines de milliers de soldats sont alignés en régiments. Stoïque, aucun pion n’ose bouger ; ils ont bien trop de respect pour cette figure qui leur offre ses précieuses secondes.
▬ ... Ployer le genoux ou mourir sous les météores de Dokume-ō.
Les épées percutent avec force les boucliers ; tous scandent le nom du Sérénissime, de Taira Masamune.
- Spoiler:
- Cette narration est terminée, @Inuzuka Jotaro.
Ces dernières semaines, tu as eu une proposition de Tsuchi, de l’Union Continentale et de Hi.
Tsuchi te propose de devenir un Etat satellite. Hametsu sera incorporé à l’Empire et Tsubomi pourra devenir à terme, après les conquêtes d’expansion, une région autonome. Cette solution empêchera l’Union Continentale d’être homogène : Hametsu est le pont qui relie Hakugaku et Toji. Si tu refuses, Tsuchi rayera le pays de la carte.
Chowa te propose d’intégrer l’Union Continentale. Tsubomi aura une voix équivalente à celle de Garan, de Chowa, de Hakugaku et de Toji. Tu seras toutefois chargé de conquérir et organiser tout Hametsu, afin d’assurer aux Etats membres la fiabilité de ton futur Etat. Cette condition n’est pas demandée pour le premier choix.
Hi te propose de rester neutre. Tsubomi, et a fortiori Hametsu, doit rester un Etat tampon. Il ne faut pas que Hi ait un pied à terre aux portes de Tsuchi, pas plus que Tsuchi ait un pont vers le cœur du Continent. De plus, l’hydre juridique qui s’étend sera la cible des deux superpuissances, tôt ou tard. En agissant comme Tetsu, Tsubomi s’offre le luxe d’être épargné. Le Royaume ne souhaite nullement te recruter ou placer ses sentinelles dans tes contrées. En cas d'accord, une unité de Senju se chargera de reconstruire Kusa à l'identique, si tu le souhaites.
Voilà les trois choix qui s’offrent à toi.
La population civile a eu vent de ceux-ci. Si la neutralité permet de récupérer leur pays, l'opinion publique tend vers le troisième choix. Cette réponse est fortifiée par la haine que porte les Kusajin pour les étrangers.
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