« ...Ce pays est le mien, ne vous en faites pas. Je pars seul, vos sales gueules risquent d'attirer l'attention. »
En même temps, à quoi il s'attendait ? Ce n'est pas comme s'il était simplement recherché pour avoir volé la poule du village... Tôt ou tard, il se ferait remarquer, c'était sur comme le soleil se lève à l'est et se couche à l'ouest. Un voyage inévitable en terre ennemie pour y trouver des réponses, sans lesquelles avancer lui serait impossible. Il avait tout perdu sur ces terres magmatiques : Sa patrie, la confiance de l'empereur mais surtout celle... « Il est là ! Cherchez même pas à l'attraper, tuez le ! » Un contingent de soldat fait irruption depuis une ruelle, ne lui laissant pas d'autres choix que d'enclencher la seconde. Il jouissait peut être d'une sale réputation, mais il n'était pas encore décidé à prendre la vie des siens, tant que la sienne n'était pas menacée


Le coeur lourd en foulant ces mêmes terres qui l'ont vu grandir, mûrir et finalement devenir l'homme qu'il est aujourd'hui. Ce paysage à la teinte cramoisie, décriée par le reste du continent. Ce capharnaüm de geyser et autres poches de magma marquant l'atmosphère d'odeurs de souffre, de cendres et de mort. Peut être que le pays de la roche n'a pas toujours été de la sorte, en tout cas, c'est ainsi qu'il l'a toujours connu. Ces mêmes terres hostiles qui ont ôté la vie à tant ont fait de lui un être dur et persistant. Chacun de ses pas lui rappelle un nouveau souvenir, une torture incessante qu'il ne cesse de s'infliger, en avançant inlassablement de plus en plus profond dans les terres.

Tout s'est effondré ici, en cette triste année, où l'envahisseur est parvenu à mettre les pieds chez nous. Triste jour ou il a tout perdu, mais il ne comptait pas se laisser faire sans se battre pour tout récupérer, son statut , sa gloire... et Hana. Qu'était elle advenue depuis le temps ? Il ne préférait pas se poser la question, car la réponse ne serait ; de toute manière, pas celle qu'il attendait.

Il y arrive enfin, à l'endroit où pour lui : tout a commencé. L'endroit qui l'a vu faire ses premiers pas, les terres du clan Sho, du moins... ce qu'il en restait. Il avait entendu des rumeurs, mais ne s'était jamais risqué à faire le voyage jusque là, au plus profond des terres du pays de la roche. Lorsqu'il observa la scène, il ne put contenir cette remontée acide qui vint lui brûler la gorge. Même quelqu'un d'aussi chevronné que lui ne put s'adonner au spectacle macabre qui se présentait en face de ses yeux.

焼死
" Mort par le Feu "
Une scène apocalyptique, cadavres encore fumant et profanés. Une série d'images impossible à endurer, et pourtant, il s'inflige chacune de ces douleurs consciemment. Même s'il sait qu'elles peuvent remettre en doute ses croyances, sa foi envers l'empereur, il continue, alors qu'il passe les pieux sur lequel repose les squelettes carbonisés des siens. Hommes, femmes, enfant : la sorcière rouge n'a fait aucune exception. Une extermination de masse, pour avoir été coupable d'être venu au monde au mauvais endroit, au mauvais moment.

Ses paumes saignent et le sang qui y perle finit instantanément évaporé au contact du sol encore bouillant. Ses ongles se sont enfoncés si profondément au creux de sa main qu'il s'en est blessé. S'il n'affiche aucune larme, son cœur est bel est bien meurtri. Il ne reste rien de ce qui était autrefois un lieu plein de vie, il n'y subsistait plus rien, hormis le douloureux souvenir d'une vie d'avant.

A cet instant, il ne lui aurait suffit que d'un seul conseil mal avisé pour tenter l'impossible... mais il devait d'abord en avoir le cœur net, afin de ne pas reproduire les erreurs du passé. Qu'à bien pu retirer l'empereur d'un tel massacre ? Était ce un acte de vengeance pur et simple ? Ou bien était ce motivé par un dessein plus grand... Il aurait la peau des Kazan, ça ne saurait tarder. Il voulait toutefois s'assurer de la position de l'empereur sur le sujet...

Dans un sens, Homei était celui qui avait provoqué la chute du clan Sho. Seul et unique responsable de ce massacre inhumain, trahi par sa faiblesse d'humain, il s'est laissé dévorer par les abîmes et a plongé les siens dans le chaos et la douleur. Il faut croire que c'est ce que l'on mérite, ceux qu'il avait tué pour ouvrir la voie aux troupes d'Hakugaku avaient eux aussi des familles qui ont injustement été privés de leur pères, de leur maris. Ainsi, il parvenait à relativiser, mais n'excusait pas pour autant ce qui s'était produit.

Homei a toujours vécu par la loi de l'épée, si quelqu'un veut sa tête, alors, qu'il en paie le prix. C'était ce qui l'enrageait, de savoir qu'ils s'en étaient pris à des innocents n'ayant rien demandé. Ils n'étaient pas sur le champ de bataille, où se trouvait donc l'honneur dans tout ça ? Quelle force ont-ils retiré en abattant femmes et vieillards ? Non, cet acte était purement barbare... ça ne saurait se pardonner.

Il s'était investi à décrocher les cadavres, ce qu'il en restait, des maudits pieux sur lesquels ils étaient crucifiés. Un à un, il libère les squelettes, qui s'écroulent en petit tas devant chaque pieu. Il n'en retire que les cranes, qu'il collecte et place sur une petite pile de bois. Sur la cinquantaine de Sho encore présent au moment du massacre, il n'en retrouva que vingt-deux. Les autres probablement carbonisés ou bien disparus. « Vous ne serez pas seul dans la mort, mes frères et soeur, je vous garderais auprès de moi. »


Le feu s'embrase et réduit en cendres les ossements, il en avait fini ici. Il ne lui restait plus rien à faire dans les Steppes Ardentes, le destin des Sho allait s'écrire ailleurs, mais il n'oublierait jamais cet endroit et toute les mémoires qui lui sont associés, même les plus douloureuses.

Un bruit de bois qui craque se fait entendre et immédiatement, Homei se met sur ses gardes. Le son provenait de derrière lui, était ce un simple curieux ? Si loin dans les terres, ce serait étonnant. Il restait fort à parier qu'il s'agissait là d'un ennemi et probablement qu'il était là depuis un moment. Cette pensée lui provoqua un instant de paranoïa... et s'il était suivi depuis début ? Depuis son arrivée sur les terres de la roche ? Il serra les dents pour laisser s'échapper un petit son d'agacement. « Qui va-la ? » Lâche-t'il sans se retourner. « Je t'ai entendu, sors de ta cachette. »

Quelqu'un applaudit, d'un air sarcastique. « Eh bah, bravo ! T'en a mis du temps, j'ai un peu galéré à te retrouver, mais finalement ! C'est ici que j'aurais du venir dès le départ... » Il s'arrête, marque une petite pause le temps d'arriver à son niveau. Lorsqu'il confronte finalement le guerrier Sho, il ajoute : « Depuis qu'on s'est occupé de tout les insectes de ce... campement. »

Homei se retourne lentement, le visage fermé. « On ne bafoue pas la mémoire des morts, sans en payer le prix, tu es au courant ? »
▬ « Oulah, oulah.. j'ai peur, j'ai peur... » Reprends l'inconnu, qui se met à rire. « Qu'est-ce que tu pensais qu'il arriverait après ce que tu as fait ? Hein ? Sho Homei ? »
▬ « Tu connais mon nom, la moindre des choses serait de te présenter. » Lentement, il dégaine le nodachi de son fourreau, alors que les vibrations de l'acier émettent un son strident.
▬ « Oh... tu ne reconnais pas l'emblème ? Pourtant on s'est assuré d'en laisser partout ! Dis donc, Homei... il faut faire ses dev..- »

CLING!

Le métal d'un kunai s'oppose au fil de sa lame, très vite, le Kazan se désengage et recule de quelques pas.

« Je vois, t'as pas l'air de vouloir discuter... ça tombes bien, si je ramène ton corps à la sorcière rouge, nul doute qu'elle me récompensera. »
▬ « Peut être qu'elle recevra ta tête coupée sur un plateau, j'te ferais pas l'honneur de te jeter dans un brasier, t'as vraiment trop une sale tête. »
▬ « Tu m'en diras tant... »

...« Et tu veux que je te raconte ce qui est le plus drôle dans cette histoire ? » Lâche le Kazan, alors qu'ils se mettent tout deux à tourner autour de l'autre, comme à la recherche du moment propice pour attaquer. Lame reposée sur les épaules, Homei et lui décrivaient un cercle parfait tout en s'observant dans les yeux. « Ils ne se sont même pas défendus ! Ha..HAHAHA ! Pour un peuple de guerrier, refuser de se battre... c'est un comble non ? »

Une impulsion est prise du côté de Homei. Il couvre rapidement la distance qui les sépare et se retrouve au niveau de son adversaire. Il envoie un premier coup de lame, évité de justesse, mais il ne réduit pas la cadences. Les entailles pleuvent abondamment et se succèdent de manière acharnée. C'est la rage qui manie la lame, les attaques sont irréfléchies, chaque coup est lancé dans l'intention de faire mal, de tuer.

Un coup de pied s'écrase contre la cage thoracique du maître d'armes, lui coupant momentanément la respiration, mais dès lors qu'il retrouve sa composure, il retourne sans attendre dans la mêlée. « Quel est le problème, chien ? » à nouveau, un coup repousse Shomei au loin. Cette fois, l'homme profite de la courte distance créée pour se repositionner convenablement, ses mains se lie et tout à coup il commence à enchaîner une série de mudras, sa poitrine se gonfle et alors qu'il s'apprête à relâcher sa technique... « Technique Kazan : Déferl..- » ... mais la personne qui se tient face à lui n'était pas qu'un simple Shinobi... il aurait dû s'en douter.


... Il aurait dû prendre une décision rapidement, car le corps du guerrier Sho était calibré pour le combat. Lui ne se posait pas de questions et à peine le pied reposé au sol, il s'était aussitôt relancé à l'assaut de son adversaire, la longue lame du nodachi pointée vers lui tel une lance divine. Une percée fulgurante, qui résulte d'une coulée de sang.


Tout deux reviennent à une position neutre, Shomei le sabre pointé vers son adversaire et le Kazan... « J'ai eu chaud, la vache, calme toi un peu, non ? Laisses toi tuer gentiment, qu'on en finisse. » il n'obtient comme réponse qu'un regard noir, qui le fixe, observant le moindre mouvement de cil suspect. L'Onimusha était concentré, il savait qu'un affrontement contre les éveillés était toujours une tâche à ne pas prendre à la légère... et si le Kazan semblait s'amuser de la situation, au départ, son visage affichait désormais des traits on ne peut plus concerné par la situation.

L'un avait réussi à stabiliser sa colère, sa respiration était calme, composée... l'autre, quant à lui, semblait petit à petit s'abandonner à la panique. Ce dernier assaut l'avait boulversé, habituellement, ses ennemis partaient en courant sans attendre. En connaissant la réputation du clan Kazan, il n'était pas très sage de rester face aux manieurs de magma. Et pourtant, il était là, lui. Simple soldat, ne manifestant aucune technique secrète, n'étant connu pour être d'aucun clan majeur, un simple humain, face à un élu comme lui.

Sa colère monta soudainement, son visage se tordais de rage et affichait un faciès horrible. « Dans ce cas, je vais t'anéantir ! Plus question de simplement s'amuser... Tu vas subir le cataclysme, comme tes maudits semblables ! » Ses mains se joignent à nouveau, provoquant une nouvelle impulsion de la part du maître d'armes, qui s'élance sans attendre avec pour seul objectif de lui ôter la tête sur cet assaut.

Cette fois, le Kazan s'était préparé, ayant opté pour une série de mudras plus courte, il expulsa hors de sa bouche, une série de projectiles enflammées, de la pierre en fusion explosant à l'impact, libérant de multiples projectiles qui forcèrent Homei à dévier de sa trajectoire rectiligne. Chaque appui lui permet de prendre une nouvelle impulsion, zig-zag infernal se rapprochant dangereusement de son adversaire.

Ses signes s'enchaînent de nouveau, cette fois, il bondit dans les airs, et affiche un sourire malsain. Quant à Homei, en l'observant, son sérieux se renforce davantage, ses traits se durcissent et sa pupille disparait complètement, n'affichant qu'un regard vidé de toute émotion superflues. Homei laisse peu à peu le contrôle à l'Onimusha.


Sa voix résonnait dans un écho tonitruant, mais alors qu'il jubilait de plus en plus au fil de ses paroles, une vision d'effroi lui ôta rapidement tout départ de joie. Oh, il voulut bien croire à une hallucination au début... mais alors que se dispersait les vapeurs, une silhouette émergeait petit à petit... « C-C'est impossible ! » Hurlait le shinobi des Kazan. « Aucun humain ne pourrait-... » mais alors qu'il s'éperdait à se questionner sur le pourquoi du comment...

«... C-C'est pas possible !! T-tu devrais être mort ! Aucun être humain ne pourrait survivre à une telle attaque ! » Il avait beau se voiler la face, mais désormais il ne pouvait plus nier l'évidence : Devant lui se tenait bien plus qu'un "simple humain". Onimusha, Bushin, nombreux étaient les surnoms donnés aux chefs du clan Sho... mais il n'avait jamais été capable d'admettre que de simples profanes non initiés au chakra puissent être meilleur que lui, puissent être meilleur que les Kazan. Il tente de retrouver ses esprits, en secouant la tête pour y chasser les pensées nocives.


Après avoir vu la mort de si près pour la deuxième fois, son mental est à bout. Toutes ses pensées se concentre sur la manière de survivre à cet affrontement, de son front perle quelques gouttes de sueur, témoignant de sa détresse immense à l'instant T. Il aurait cependant pu jurer avoir vu se dessiner l'ombre d'un sourire sur le visage de Homei. N'était-ce qu'un jeu pour lui ? Sa vie avait donc si peu de valeur pour qu'il se jette face à l'ennemi sans peur de la défaite ?


Pas étonnant donc de le voir s'élancer de cette manière, frappant sans relâche comme s'il était immortel et dans un sens : celui qui ne craint pas la mort ne saurait être arrêté, car pour le clan Sho, le combat continue même après la mort. L'affrontement s'arrête subitement alors que la lame de l'Onimusha s'arrête à quelques centimètres du crâne du Kazan. Un silence de mort s'installe, face à Homei dans cette position, il n'ose même pas ravaler sa salive, par peur de ce qui pourrait arriver. « Alors, Kazan Sosui, C'est tout ce que t'as ? » La voix de Homei résonne seule dans les terres brûlées.

Le Kazan voit sa respiration s'accélérer, se mettant tout à coup à hyperventiler, il n'est plus capable de lever le moindre petit doigt. Son fessier heurtent le sol, ses jambes tremblant bien trop pour soutenir le poids de son corps. Il tente de reculer, mais voit la lame du Nodachi d'Homei se planter dans le sol, à quelques centimètres de sa tête. Observant son reflet dans le fil de l'épée, il est projeté sur le dos par la botte d'Homei, qui s'écrase contre son torse afin de le maintenir dans cet état. « Au cas où t'aurais oublié, mon pote, des mecs comme toi : j'en mange depuis que j'ai 13 ans... Alors que toi, t'as du faire 2-3 batailles à tout péter ? J'me suis souvenu de ton nom, tu veux savoir comment ? » Un rire narquois s'échappe d'entre les lèvres d'Homei, qui peine à contenir son air sérieux. « J'ai le souvenir d'un petit braillard qui s'mange une patate en pleine gueule, après qu'il ait provoqué le petit Hoki ! » Il tape sur sa cuisse de sa main libre, alors que son rire s'élève. « Mais le petit Hoki, c'est clair qu'il avait l'air faible, il était pas bien grand, pas bien fort... mais c'est un guerrier Sho et il me semble que la salade de phalanges qu'il t'a fait bouffer t'as envoyé illico à l'infirmerie ? C'est ça ? » le Kazan grimace, Homei venait de toucher une corde sensible. « Bien... à mon tour de te montrer quelque chose. »

Le pied toujours calé sur la poitrine du Kazan, le sourire d'Homei troque sa place pour un visage froid. Après une longue inspiration, il exhale, de par ses narines, quelques flammes qui viennent lécher les contours de ses lèvres. Sa poigne se referme sur le Sabre, qui commence à luire, puis, soudainement : la lame s'embrase. Les flammes viennent mordre le visage du Kazan, bien trop près de la lame pour ne pas accuser le coup de la chaleur qui devenait de plus en plus intense alors que les flammes s'agitaient. Oh qu'il hurla à cet instant là. Un hurlement à en réveiller les morts !


Alors que la lame commençait à sévèrement marquer le visage du Kazan, Homei retira son pied, laissant sa proie s'éloigner des flammes infernales. La douleur était si intense qu'il n'envisagea pas une seule seconde de s'enfuir. Bien trop occupé à se tortiller dans tout les sens pour tenter de soulager cette intense brûlure. « Qui en a donné l'ordre ? » Lâche sèchement Homei. « L'ordre ?! » Reprends le Kazan, qui se tordait de douleur. « De quel ordre tu parl-... »


Un nouvel hurlement retenti dans les terres brûlées. « Je crois que t'as pas l'air de comprendre ce qui se passe. » ajoute Homei. « Qui. A. Donné. L'ordre. » La lame s'extirpe, puis se plante à nouveau. « L-L'Ordre vient de l'empereur !! » Homei patiente... puis, extirpe la lame, pour la planter à nouveau au même endroit. « Tu mens. »
▬ « Aarhg... pitié !! Arrête, je t'en supplie ! »
▬ « De la pitié ? » Il plante la lame à nouveau. « Je suis sûr que les femmes et enfant du clan vous ont demandé pitié... avez vous agi en conséquence ? » La lame se plante, une fois de plus. « Dis moi la vérité, si tu veux que tout ça s'arrête. »
▬ « La S... La Sorcière Rouge !! C'est elle qui a insisté, cette couarde d'Han-... »
▬ La lame se plante, encore et toujours. « Je t'interdis de prononcer ce nom. »
▬ « AHHHRHHH.... LE CLAN BAKUSHO VOULAIT LAISSER TOMBER... MAIS SAI... ELLE A INSISTÉ... C'EST ELLE QUI A VOULU FAIRE DE TA DEFECTION UN EXEMPLE !! ILS SONT TOUS MORT PAR TA FAUTE !! TU AS TRAHI L'EMPIRE, TU AS TRAHI TON CLAN !! »

Un rictus vient décorer le visage de l'Onimusha, ces dernières paroles n'étaient pas passées sans provoquer en lui un sentiment d'impuissance. Qu'aurait-il pu faire pour faire les choses différemment ? Il n'était pas maître de ses actions à ce moment là... mais qu'en savaient-ils, eux ? Il n'y eut qu'Hana, encore et toujours, pour prendre sa défense... il y avait peut être encore un espoir entre eux. « Donc l'initiative viendrait de la sorcière, d'après toi ? »
▬ « La Dame n'a jamais apprécié votre proximité avec l'empereur… d'ailleurs, je n'ai jamais compris ce qu'il vous trouvait à vous, les macaques des steppes ardentes. »
▬ « Comment le pourrais tu ? » Lâche Homei, accompagné d'un petit rire. « Bien, mon petit Sosui... j'aurais besoin que tu fasses parvenir un message à ta Dame. » Son sourire refait apparition, alors qu'il s'accroupi, la lame toujours plantée dans la cuisse du Kazan... il se met à son niveau et termine par... « Mais je n'ai pas besoin que tu lui dises de vive voix... Non, comme promis... ta tête fera l'affaire ! »
▬ « Hein...? Attends... ATTENDS PIT-... »