- Sarutobi Shin.  Voilà un nom intéressant. L’ancienne capitaine de la Raimei no Tōitsu avait jadis fait surveiller l’incident du clan Sarutobi, après tout son pays cherchait à les utiliser pour permettre le coup d’état, Shin était un Sarutobi qui avait attenté avec son père à la vie du Primat, éliminant même l’héritier. Comme le disait la célèbre maxime ; l’ennemi de mon ennemi est mon ami. C’est pour cette raison que Mizaru fit chemin jusqu’au pays de la pluie dans l’unique but de rencontrer ce personnage et espérer tisser des nouvelles relations, c’était primordial de correctement s’entourer afin de survivre durablement dans ce monde, surtout lorsqu’elle était traquée aussi activement par plusieurs de ses ennemis. Suivant les bruits de fonds, les langues déliées par quelques bourses ou menaces, c’est de fil en aiguille que Mizaru arriva dans un établissement peu recommandable du pays de la pluie, s’avançant en son sein pour chercher l’homme masqué. Un pied dedans, elle balaya la zone du regard à la recherche du Sarutobi, dont d’après les rumeurs, l’apparence unique ne devrait pas rendre difficile sa recherche.

Elle progressa dans l’enceinte de l’établissement, quelques regards lourds sur sa personne, regards qu’elle fit voler en éclat en confrontant le sien ; prédateur, avant de s’avancer jusqu’à l’un des barman. - Je cherche Sarutobi Shin. Avoua t-elle, attendant de voir les réactions des personnages autour et qui sait, peut-être que le concerné allait se montrer. Quelques brutes au fond se mirent à rire tout doucement, il était vrai qu’en observant comme cela Mizaru, elle ne payait pas de mine ; elle ressemblait à n’importe quelle femme un peu frêle que n’importe quel homme pourrait briser en trois mouvements un peu trop brutaux, mais ce serait très mal agir de la considérer ainsi surtout au premier regard.

Sa réputation grandissait petit à petit du côté du pays de l'Abondance, elle était encore minime comparé à d'autres. Mais, les petites frappes connaissaient son nom et qui il était. Pas un individu qu'on cherchait, en tout cas. Shin avait déjà prouvé par maintes actions qu'il n'était pas à prendre à la légère, puis, il ne cachait pas réellement son identité. Vu son accoutrement, il était facilement reconnaissable et sa maîtrise des éléments,

Mais, dans un coin de ce bar plus que miteux et peu fréquentable, difficilement apercevable, Shin entendit son nom être prononcé par une voix féminine. Levant son regard, il constata qu'il s'agissait bien d'une femme, peau mate, cheveux long noir comme une panthère. Inconnue au bataillon pour le masqué. Il se leva, s'approcha. Le restaurateur fit comprendre à l'inconnue que toute information se monnayer. Tu veux te faire de l'argent sur mon dos, Manzô ? demanda le Sarutobi à l'attention du barman. Ce-dernier, d'un geste de la main, se ravisa immédiatement.

Et, qui me demande ? déclara-t-il en regardant de bas en haut cette femme. Je n'ai pas souvenir t'avoir déjà vu, ne me dis pas que tu es la mère d'un fils que je ne connais pas ? s'amusa-t-il à demander, faisant d'ailleurs rigoler les malfrats présents dans le bar.

La Yotsuki leva légèrement la tête lorsque le barman l’incita tout doucement à faire parler sa bourse, pour être honnête, elle s’apprêtait à le faire. Après tout, c’était comme cela que ça marchait par ici, contre quelques pièces les langues pouvaient se délier très efficacement et l’argent qu’elle avait mis de coté allait pouvoir servir. Cependant, alors qu’elle allait s’apprêter à poser l’argent sur le comptoir une voix fut audible dans son dos. Mizaru regarda par dessus son épaule et enfin pu voir la silhouette de ce personnage haut en couleur ; deux sabres liés à son dos, une combinaison camouflant entièrement son identité.

Il confirma assez vite qu’il disposait d’une bonne influence dans le coin, calmant les ardeurs du barman par sa seule présence. Mizaru quant à elle, le fixait avec patience, non amusée par sa remarque. - Si tu m’avais effleurée ne serait-ce que du bout des doigts, tu te rappellerais de moi, crois moi. Répliqua sèchement la Yotsuki, avant de reprendre. - L’héritier Sarutobi dans un endroit de ce genre, c’est un drôle de tableau. D’un signe de la tête elle demanda au barman de lui servir quelque chose, la spécialité, avant de continuer.  - Je suis seulement là pour parler, mon nom est Yotsuki Mizaru.

Le Sarutobi assurait son entrée, taquinant la femme bien qu'il se doutait ne jamais l'avoir enfanter. Des conquêtes, il en avait eu mais Shin se souvenait toujours des femmes avec qu'il partageait sa couche. Si c'était le cas inversement ? Il n'en savait que trop rien. Enfin, ce n'était pas sa priorité de savoir s'il satisfaisait correctement les femmes. Elle était plutôt tigresse cette femme, elle n'avait pas froid aux yeux et ça faisait sourire l'élémentaire sous son masque.

Oh, oh, j'ai peur... ironisa-t-il en levant les mains en l'air, toujours sous les rires des imbéciles du bar. En tout cas, elle savait qui il était puisqu'elle parlait d'héritier. Elle devait connaître un peu de son histoire, même si Shin n'avait rien à cacher. Je me rends là où le vent m'amène. Il préférait néanmoins cacher le fait qu'il avait rejoint un groupuscule et leurs objectifs. Il était donc rare de le voir en compagnie de Gozen ou Zhan en lieu public.

Yotsuki Mizaru... Il fouilla sa mémoire. Ce nom ne lui était pas inconnu. Il arqua un sourcil. Qu'est-ce que la capitaine des Raimei no Tōitsu vient faire ici ? Il leva la main en direction du barman, ce dernier lui servant alors un petit verre empli d'alcool de riz. Le buvant d'une traite, il reprit avant qu'elle ne puisse dire quelque chose. Je pensais que votre unité était décimée lors de l'attaque sur le Primat ? Si tu es là, c'est que tu es... Il ne finissait pas sa phrase, posant sa main sur le pommeau de son katana accroché à son dos. Un mot qui lui déplaisait et il frapperait.

Les informations concernant le groupe dont semblait faire partie Shin manquait totalement à Mizaru, la jeune femme porta de nouveau son regard vers le barman qui remplissait son verre ; elle pris ce dernier entre ses deux mains alors que Shin commença petit à petit à faire le lien. Voilà qui arracha calmement un sourire à la Yotsuki, prenant une gorgée de sa boisson avant de porter son regard félin sur le Sarutobi. - Calme toi, si j’étais là pour toi je ne me serais pas montrée ainsi. Tu n’aurais même pas vu la mort te tomber dessus mon pauvre. Elle déposa le verre sur le comptoir. - Je suis ici pour trouver des alliés, pour être honnête, tu es un peu ma seule option. Une nouvelle pause, balayant du regard ce bar en mauvais état. - Notre échec a fait le tour du monde on dirait, cependant, après notre tentative d’assassinat raté Kaminari no Kuni nous a abandonné et nous a fait porter l’entière responsabilité de cet acte afin de se sauver la face.

Mizaru gardait un œil sur Shin, elle connaissait également sa valeur et ce dernier pourrait très bien tenter d’en abuser pour obtenir quelques faveurs après de la nation de la foudre. Elle ne lui faisait pas entièrement confiance, mais c’était pour le moment son seul choix et sa seule option ; la seule personne vers qui essayer de se tourner et de nouer quelques liens. - Je suis seule désormais et j’ai conscience qu’être seule dans ce monde c’est du suicide, donc je suis là pour trouver des alliés. Portant de nouveau son regard vers l’homme masqué, en attendant sa réaction.

Le pensait-elle si faible que cela ? Pour autant, Shin n'était pas genre d'hommes à prendre à la légère, les malfrats présents étaient d'ailleurs surpris par le comportement de la Yotsuki. Comment osait-elle répondre de cette manière ? Le masqué haussait les épaules. Sous son masque, il continuait de sourire. Il aimait le fait qu'on puisse penser qu'il était faible mais pourtant... Il n'avait jamais usurpé ses pseudonymes qu'on lui avait donné. Le Fléau. Celui qui avait tué plusieurs Uchiha grâce à des techniques dévastatrices. Bien, bien, je n'en doute pas. Qu'elle vienne à penser ce qu'elle veut.

Mais, si elle était là, c'était pour quelle raison, se demandait le Sarutobi. Elle expliqua alors être là pour trouver des alliés, il posa son regard sur elle, ça pouvait être intéressant. Hm, pas vraiment. Disons que je me suis renseigné par moi-même. Mais, il était au courant de tout ça. Et, d'un côté, il comprenait les agissement des autorités de la Foudre concernant l'unité spéciale.

Tu marques un point, répondit l'homme aux éléments. Et, Shin le savait très bien : longtemps, il avait été seul. Mais, il s'était trouvé une petite équipe. Certes, le pays de l'Abondance était leur fief, il était plutôt rare de le voir en leur compagnie toutefois. Je vois, d'accord… Donc, dis moi ce que tu attends de moi ? Elle recherchait des alliés, néanmoins elle n'avait pas précisé à quel sujet.

Mizaru marqua un nouveau sourire carnassier sur son visage, balayant de son regard félin les malfrats derrière Shin, puis le masqué lui même. - Bon, mettons fin à ce petit jeu ridicule. Concernant celui qui devait montrer les plus gros muscles, Mizaru se couchait ne voulant pas perdre plus de temps que ça à tenter de glisser quelques petites taquineries, bien qu’amusantes… et surtout son sport favori.  - Mhhh… Ce que j’attends de toi, déjà que tu n’ailles pas courir auprès du pays de la foudre pour me dénoncer, ensuite… qu’on se soutienne, j’aimerais pouvoir compter sur ton influence et ton réseau pour quelques petits boulots et tu peux faire de même avec le mien, ensuite si tu as besoin de bras supplémentaires pour je ne sais quoi, tu vas pouvoir compter sur moi et vice-versa. Une simple alliance, avec quelques bons termes, ça te va ? C’est plutôt un bon deal je trouve.

Continuant de suivre le Sarutobi du regard, ils étaient désormais deux crapules et l’autre pourrait toujours avoir comme idée récolter le pactole en ramenant une tête. Mizaru sur ses gardes donc, légèrement prête à toute éventualité, bien que sa posture ne laissait absolument rien transparaître, ressemblant ainsi parfaitement aux yeux des autres criminels à une petite femme à la langue bien trop pendue et au caractère un peu trop arrogant, malgré le fait que Shin venait de la présenter.

Elle avait été la capitaine d'une unité plus que reconnu à travers le pays de la Foudre, même à l'extérieur de ses terres, cette unité spéciale avait fait des dégâts à travers tout le continent néanmoins le Sarutobi ne s'en était jamais cru inquiété. Ils avaient été partenaires lors du coup d'état, mais tout avait basculé avec cette défaite. Il était temps de demander alors ce qu'elle attendait de lui.

Hum, tu penses vraiment que c'est mon genre de courir jusqu'aux autorités des foudres pour dire que tu es en vie ? Il rit, avant de reprendre son sérieux. Même si mon entente avec Kaminari est positive, j'aime garder des choses pour moi. Il continua d'écouter les propos de la demoiselle à la peau mat. Pourquoi pas ? Mais, qui te dit que j'ai besoin de toi ? Il souriait, toujours son masque. J'ai absolument tout ce qu'il me faut ici. Néanmoins, Shin le savait : il avait besoin de bras et de gens fort pour récupérer ce qui lui était dû.

Quels sont tes objectifs ? lui demanda-t-il, ne préférant pas palabrer inutilement.

- On ne sait jamais, il faut bien assurer son avenir et je sais que ma tête rapporte une très bonne somme. Annonça tout doucement la Yotsuki en continuant de balader son regard félin sur le masqué. Ils avaient pu échanger quelques mots déjà et Mizaru commençait un peu à voir quel genre de personnage il était, mais le risque zéro n’existe pas dans ce monde et encore moins lorsqu’on négocie avec des criminels comme pouvait l’être l’ancienne tueuse de la foudre. Ce sourire qu’il dissimule sous son masque amuse la Yotsuki qui réplique aussitôt. - Tu as besoin de moi comme j’ai besoin de toi, tu connais déjà ma valeur et tu sais très bien que je vaux au moins mille de tes imbéciles ici. Une phrase qui suscita une petite vague de grognement. Oups, Mizaru avait pourtant dit qu’elle arrêtait ce petit jeu, mais c’était bien plus fort qu’elle d’y rejouer. - Je n’ai qu’un seul objectif pour le moment, survivre le plus longtemps possible et je suis prête à tout pour cela. Ses yeux se plisse légèrement, se venger pour le massacre de son clan ? Sans doute… Mais pour le moment, il fallait se rendre intouchable, ce n’était qu’une question de temps avant que les plus meurtriers agents de la foudre ne revienne jusqu’à elle pour prendre sa tête. - Je veux juste survivre le plus longtemps possible Sarutobi Shin, tu ne vas quand même pas me reprocher de vouloir ça quand même... Si ? Sur un ton un peu enjôleur cette fois.

Elle avait une prime, il le savait. Peu de temps maintenant que le Sarutobi avait arraché la liste des têtes ayant une prime, il en avait également une. Rien de plus logique. Enfin… Le Sarutobi regarda la femme. Oh, tu es sûre de toi ? déclara-t-il sans perdre ce sourire d'insolence sur son visage. Mais, elle n'avait clairement pas tort : les imbéciles qui étaient présent dans ce bar miteux n'avaient pas vraiment une puissance incroyable, un simple shinobi pouvait les terrasser plutôt facilement.

Enfin, elle voulait survivre. Comme tous ceux étant présent sur le Continent, Shin en faisait clairement parti également. Mourir ne faisait pas parti de ses plans immédiats, il faisait attention là où il mettait les pieds, ayant cette impression de marcher sur des œufs à chaque fois. Tu tentes de me faire d'la bringue là ? demanda-t-il. Il haussa les épaules. Ca n'marchera pas avec moi, en tout cas, il sortit alors un parchemin d'une des poches accroché à sa combinaison. Il le déroula, posant le contenu sur la table. Dans ce cas, tu vas pouvoir me prouver ta valeur. Il lui montra le parchemin, l'invitant à le lire.

Je dois traquer cet homme. Mizumo. Il terrorise et met à mal les affaires d'un ami... Un contrat a été placé sur sa tête, donc si ça te dit.. Il laissa la question en suspend. De ce qu'il savait, Mizumo n'agissait pas seul. Il avait réussi à se mettre quelques personnes à dos, mais il était plutôt bien accompagné.

- Tu es vraiment pas marrant comme type tu sais. Souffle Mizaru un peu agacée croisant ses deux bras sous sa poitrine en toisant le Sarutobi. Elle ne cherchait pas spécialement à l’avoir de cette manière, mais aimait beaucoup jouer sur les mots et sur les intonations et voir comment la personne en face allait réagir. - Déjà que la tenue te donne un air trop sérieux et assez flippant si tu veux mon avis, pourquoi est-ce que tu te caches ainsi d’ailleurs ? Ignorant l’état du Sarutobi suite à sa défaite, la Yotsuki se posait sérieusement la question, il existait un tas de moyen de retrouver quelqu’un et si Shin restait discret, ses prouesses finiraient tant bien que mal par le trahir de toute manière. Puis, un type entièrement masqué c’était forcement suspect et attirait bien trop le regard. - Tu es encore plus criard comme ça.


La Yotsuki marque une courte pause, glissant son regard sur le parchemin qui arrive. - Tu veux me faire passer un test c’est ça ? Un nouveau sourire amusé par la situation vient de naître sur son visage. Mizaru se redresse légèrement, toisant les bandits tout autour d’elle. - Bon, je ne vais pas mal le prendre, j’ai bien envie de me dégourdir un peu les jambes. J’ai l’impression que je commence à rouiller à force de rester aussi inactive, puis tu vas voir ce que vaut une guerrière de la foudre. Mizaru venait d’accepter, attendant donc la suite des directives avec le Sarutobi. - J’ai entendu quelques rumeurs sur lui en passant, une tête qui devient de plus en plus influente, c’est pas mal comme contrat ça.

Il haussa les épaules, mais il était de notoriété publique quant au fait qu'il portait ce masque et cette combinaison. Shin se remémora : il avait gagné le combat, mais les blessures lui avaient été fatales. Brûlé, il préférait cacher son visage et son corps, car c'était une honte. Shin avait honte d'avouer le fait qu'il s'était brûlé par ses propres techniques. Qui pourrait le comprendre ? Personne n'en était capable. Si je te montrai les raisons de tout ceci, tu en ferais des cauchemars, préférait-il concluer.

Tant mieux, j'allais justement m'y rendre. Maintenant, commença-t-il, récupérant alors le parchemin qu'il rangea dans sa poche. Il se trouve que j'ai sa localisation exacte : sur ce pays même où nous sommes, à la frontière avec Hametsu. D'un geste de la main, le Sarutobi appela le serveur pour un second verre. Il fut rapidement servi et but d'une traite, déposant ensuite quelques ryos pour payer sa boisson alcoolisée. Mettons nous en route. J'ai hate de voir ce que vaut une guerrière de la Foudre.

De ce qu'il connaissait d'elle, c'était ses capacités avec le Raiton mais elle n'était pas sans savoir que Shin était le maître des éléments. Il était doué, qui plus était, il possédait désormais deux beaux katanas et il était capable de faire très mal. Tu vas pouvoir me raconter ta défaite face à Garan.

Elle grimaça, des cauchemars ? Un faible rictus marqua de nouveau son visage, accompagné d’un léger ricanement. - Je suis curieuse de voir ça maintenant, mais ne t’inquiète pas je suis une grande fille, je ne fais plus de cauchemar. Une bonne partie de son enfance était déjà une succession de nombreux cauchemars pour elle. Même si elle ne se doutait pas de l’importance des dégats que cachait le Sarutobi sous son masque.

Mizaru leva de nouveau la tête, alors que le duo commença légèrement à prendre la route en direction du fameux contrat. - La frontière de Hametsu… Mhh, profite en pour me parler un peu plus de notre cible et surtout de son probable entourage. Il n’est pas stupide au point de marcher seul et doit avoir une petite influence naissante déjà. Le temps d’écouter le récit pendant le voyage.

Puis, Shin voulait écouter la défaite de Mizaru. Elle n’était pas du genre à ressasser le passé ni même se torturer dessus… son unité avait simplement fait face à quelque chose de… trop puissant. - On s’est fait écraser par… pour être honnête, l’espace d’un instant, j’ai cru me battre face à une divinité. L’air de divaguer, pourtant, si Shin déposait son regard sur le visage de la Yotsuki… elle était sérieuse, plongée dans ses souvenirs. - On était en train de gagner, on allait le faire… Puis, les moines se sont tous tournés vers le primat afin de lui transférer du chakra. Une courte pause est marquée. - On a eu l’impression d’affronter une personnification de la volonté de ces hommes à défendre leur terre, ce chakra est devenu une immense entité de chakra qui nous a balayé d’un revers de la main. Quand j’y repense, c’est terrifiant un tel pouvoir. Et toi ? Raconte moi votre défaite face à lui...

Alors qu'il n'était lui-même pas encore prêt à se regarder de face, il ne l'était également pas pour le montrer à d'autres personnes. Garder ce masque lui permettait de cacher sa honte en plus de son visage défiguré et brûlé, il n'avait aucune intention de montrer publiquement ce qu'il se cachait en-dessous. Un jour, peut-être, se contenta-t-il de répondre alors. Pour le moment, Shin ne connaissait pas encore cette Mizaru. Peut-être que leur lien futurs allaient pouvoir évoluer dans le bon sens.

Je n'en sais pas plus que ce qui est écrit ici, à dire vrai, commença-t-il à dire, Mizumo ne semble pas être méticuleux, il m'a l'air d'être l'homme à foncer dans le tas sans réfléchir. Je ne doute pas une seule seconde qu'il a réussi à soumettre quelques gaillards pour l'aider. Ce qui voulait dire, qu'il y aurait du combat et cet homme ne semblait pas être le genre à se laisser faire et amener tranquillement. Il y aurait du sang, à coup sûr.

Alors qu'ils marchaient en direction de la frontière avec le pays en Ruines, le quarantenaire demandait à ce qu'elle raconte ce qu'il s'était passé face au Soryo lors du coup d'état raté. Et, comme il l'avait imaginé, les Soryo s'était réunis sous la bannière de leur chef pour terrasser les forces de l'unité de la Yotsuki. Ah, c'est sur que les Soryo ne sont pas à prendre à la légère... soupira-t-il, repensant au combat entre son paternel et Kobayashi. Je n'ai pas combattu les Soryo de face. Enfin, j'en ai évidemment tué quelques-uns mais le plus beau combat a été mon père, Hikari Sarutobi, face à Kobayashi. Il a perdu. J'ai tué son fils en guise de début de revanche. Shin ne cachait rien, c'était même pour cette raison qu'il était recherché par le pays des Monastères, là d'où il venait.

La route se passait sans encombres, il était assez aisé de se promener du côté du pays de l'Abondance, ils arrivèrent assez vite du côté de la frontière : Ame était vraiment petit.

- On va donc devoir lui rentrer dedans, ok… ok… Je pensais que tu voulais plutôt me tester sur mes capacités d’infiltrations et d’assassinat, mais tu m’embarques dans quelque chose de vraiment bourrin. Vis à vis de ses paroles concernant Mizumo. - Mais tu as sans doute raison, il aura quelques gars sous sa coupe donc il va falloir rester prudents. La route continuait, le duo enchaînait les déplacements rapides, loin des regards, se faufilant sur les toitures du pays de la fer, esquivant les autorités et les chemins bien trop visibles.

Shin raconta rapidement les évènements l’ayant conduit à son exil, Mizaru grimaça un peu. - J’ai entendu parler de cet évènement, ouais. Hahahaha, tu as tué le fils de Kobayashi, il doit te haïr… Ou suivre une philosophie impliquant de se débarrasser de ce genre d’émotion, mais je ne donne pas chair de ta peau d’ici quelques temps.  Toujours aussi taquine, les deux étaient des morts en sursis honnêtement… c’est pour ça que cette rencontre avait eu lieu, deux parias, deux maudits qui s’alliaient avec l’infime espoir de tenir quelques mois de plus dans ce monde hostile dirigés par des forces qui cherchaient leur mort.

Finalement, le duo arriva donc à destination. Se retrouvant vers un petit entrepôt gardé par quelques gorilles. Mizaru était sur un toit en face, dissimulée derrière une grosse cheminée, Shin sans doute non loin.

- J’ai vu une vingtaine de type, d’après leur démarche, posture, manière de monter la garde, des mercenaires, quelques voyous… rien de dangereux, mais je n’ai pas pu voir l’intérieur encore… Alors Shin… Tu veux te la jouer comment… ?

Je sais ce qu'il se passe pour des assassinats, ce n'est pas mon genre. Il préférait être honnête avec elle. Etudier sa cible, tout le tralala, ça ne m'intéresse pas et je n'en ai guère le temps. L'assassinat n'avait jamais été l'activité préférée du Sarutobi, il n'était clairement pas le genre à attendre, observer puis attaquer furtivement. Il n'était pas non plus bourrin, quoique… Bon, peut-être un peu si. Oh, c'est même sûr. Un mec de sa trempe va forcément bien s'entourer, répondit le masqué.

L'élémentaire, après que Mizaru avait expliqué le combat face au Soryo, expliqua à son tour comment cela s'était passé pour lui. Il n'avait pas vu le combat entre son père et Kobayashi, mais le paternel était mort. Pour sa vengeance, le Sarutobi avait tué délibérément le fils du chef des Soryo. Keisuke s'était bien combattu face à lui, mais il n'avait pas fait le poids face aux techniques du masqué. Encore une fois, ce combat ne sortait pas de sa mémoire : il continuait d'y penser, jour et nuit, encore et encore.

Le chemin n'était pas long heureusement, ils ne tardèrent clairement pas à arriver. Suivant la femme à la peau mate, posté sur ce toit face à un entrepôt, Mizaru constatait la présence d'une vingtaine de types. Pas forcément dangereux, mais surtout gênant pour arriver à leur cible : Mizumo. Mizumo doit être à l'intérieur de l'entrepôt, alors... Malheureusement, le shinobi ne possédait pas les qualités nécessaires pour ressentir le chakra, tout du moins, cette compétence lui était très minime.

On va les mettre hors d'état de nuire. Tout de suite. Lentement, Shin dégaina ses deux épées et s'avança en direction de l'entrepôt. Tout de suite, les malfrats se mirent en alerte. Coucou, je suis là pour vous prendre votre vie, héhé... Sans crier gare, le masqué trancha la tête du premier qui s'était approché de lui. Bon, je dois avouer que je me la joue un peu bourrin, hahaha! plaisanta-t-il alors, à l'attention de la Yotsuki.

Mizaru s’accorde un haussement d’épaule et un soupire amusé en toisant le Sarutobi se préparer à attaquer frontalement les cibles. - Alors ça, c’était clair comme de l’eau de roche dès la seconde où je t’ai vu. J’ai tout de suite su que tu étais pas du genre à faire des petits plans et foncer dans le tas. Dommage, tu rates, c’est très amusant d’étudier une cible, découvrir ses petites habitudes puis… trouver le timing parfait pour lui ôter la vie. Puis, les secondes passèrent et comme le souhaitait Shin ; il fit assaut de front.

Mizaru se mordilla la lèvre de frustration, elle préférait quelque chose de bien moins criard. - Quelle plaie. Souffla t-elle, avant d’également s’avancer d’un rapide bond vers le menu fretin afin de prêter main forte à son allié d’infortune. Elle élimina deux gorilles d’un rapide kick ; c’était clair. Ces types là n’étaient pas des habiles guerriers, sans doute quelques gros bras qui avaient comme unique qualité d’être bien bâti.

Mais… les ennuis allaient sans doute commencer à l’intérieur, l’alerte venait d’être donnée ; la cible avait donc libre loisir pour prendre la fuite ou préparer sa défense… Qu’allait-il faire et surtout quel genre de petit cadeau avait-il pu laisser à l’intérieur de l’entrepôt. La Yotsuki est encore en prise avec quelques gros bras armés, arrivant à s’en défaire dans une suite habile de coups de pied, son style de combat semblait reposer sur une pluie de kick violents et puissants on dirait.

Shin avait donc le choix de s’avancer pour aller cueillir sa tête ou bien autre chose.

Le Sarutobi préférait de loin être bourrin que discret. Ce n'était pas son genre, puis son accoutrement n'était clairement pas fait pour être dans la discrétion : il portait une combinaison complète de la tête aux pieds et surtout, cette combinaison était d'un rouge sang et éclatant. En conclusion, la discrétion, ce n'était clairement pas pour lui mais ça l'arrangeait. Il n'était pas là pour être discret, il voulait se montrer.

Shin ne prenait pas même pas l'effort d'écouter les paroles de la Yotsuki, tranchant la tête du premier bandit qui se présentait face à lui à l'aide de son katana, renforcé avec du chakra du Vent. La femme rejoignait le masqué à la fête, terrassant aisément deux gros balourds à l'aide de ses pieds. Shin en profitait pour observer les capacités de sa probable future partenaire. L'alerte sonnait, tandis que les deux shinobis terrassaient un à un les bandits qui se ramenaient devant l'entrepôt. Bon, on va l'empêcher de s'enfuir.

Profitant d'un moment sans ennemis face à lui, le Sarutobi effectua plusieurs signes incantatoires. Posant ses mains au sol, la terre s'éleva tout autour de l'entrepôt (Ninjutsu - Doton - B). Fait comme un rat, s'amusa à constater l'élémentaire. Maintenant, il avait tout loisir pour s'amuser un petit peu. Reprenant ses katanas, les rendant plus tranchant encore qu'ils ne l'étaient  grâce à l'affinité du Vent, il se délecta à tuer quelques bandits (Bukijutsu - Futon - C).

Le chemin étant libéré, Shin put s'avancer à l'intérieur de l'entrepôt. MI-ZU-MO! On est là.... Amener la peur, c'était ça qu'il appréciait réellement. L’explosion retentissait alors qu’il s’était avancé, par pur mesure de précaution, le shinobi masqué avait préalablement pris ses dispositions en s’était entouré d’une protection terreuse (NINJUTSU - Doton - B). Néanmoins, la défense ne fut pas assez puissante et le Sarutobi en sortait égratigné, sa combinaison avait pris cher laissant voir quelques chairs du masqué et sa peau brûlée. Je vais te buter…

L’explosion fait légèrement trembler la zone, Mizaru manque de perdre l’équilibre tandis que son premier réflexe et de s’assurer de l’état de santé de Shin, venait-il de voler en mille morceaux un peu partout ? Dieu merci non, elle ne souhaitait pas vomir son repas du matin. - L’entrepôt était piégé, chose attendue de la part de quelqu’un qui s’attend à recevoir de la visite. Souffla d’un air narquois la Yotsuki en toisant le Sarutobi reculer de quelques pas, son armure rocheuse s’effritant, il portait quelques affres de l’explosion mais semblait néanmoins toujours apte à bouger sur ses deux jambes et s’exprimer.

Un peu plus loin traversant le mur de flamme, Mizuno et ses deux gorilles s’avançaient tout doucement avec hargne en direction des deux chasseurs de tête, la Yotsuki leva un sourcil, inspectant d’un rapide coup d’œil les trois criminels. - Eh bah… Ils avaient tous une tête de véritable bandits, marqués par quelques cicatrices, les traits lourds, les cheveux courts. Immédiatement elle adopta une posture de combat, tandis que les gorilles s’armaient de quelques lames/armes contondantes.

Le concerné leva légèrement la tête, Mizuno toisait Shin et aussitôt commença à le prendre en chasse, profitant du fait qu’il soit légèrement sonné pour l’attaquer, lançant une pluie de petites lames en sa direction ; chose étrange ces lames étaient entourés par plusieurs vents qui renforçaient leur tranchant, trois exactement, visant ses jambes. - Je vais m’occuper de vous et rapidement.

Pendant ce temps, les deux gorilles prenaient en chasse Mizaru qui se lança donc dans un corps à corps effréné avec eux !

La malchance était probablement ancrée dans le corps du pauvre Sarutobi. L'explosion avait fait un sacré boucan, mais heureusement, elle n'avait pas été assez puissante pour terrasser Shin qui s'était protégé à l'aide d'une protection rocheuse. Cette dernière avait été en partie détruite, laissant une combinaison rouge avec quelques trous et laissant voir la chair déjà brûlée du Sarutobi. L'expression du shinobi garanjin avait déjà changé, loin d'être souriant désormais, la colère commençait à s'emparer de son être. Il voulait faire sa fête au renégat.

Tss... Tu peux garder des commentaires, lâcha l'homme aux cinq éléments. Ce-dernier fit craquer sa nuque puis ses poings avant de regarder la cible traversait les flammes, accompagnés de deux hommes de main. Le combat allait pouvoir commencer entre les trois gus et les deux shinobis. Face à lui, Mizumo, quant à la Yotsuki, elle devait faire face à deux mastodontes mais qui semblait avoir plus de muscles que de puissance.

Son adversaire lui lançait déjà une attaque. Rapidement, le Sarutobi dégainait ses épées et les rendit plus tranchants pour se défendre des attaques de Mizumo (Bukijutsu - Futon - B). Il soupira. Tout ce que tu sais faire ? balança l'homme à la combinaison désormais defectueuse. Je vais vite réparer mon costume grâce à ta prime! continua Shin, chargeant rapidement son adversaire puis tenta un coup d'estoc avec sa lame, qui désormais s'était enflammée (Bukijutsu - Katon - B).

Il ne regardait pas la Yotsuki aux prises avec les deux gorilles. Ces-derniers semblaient être des adeptes du corps à corps, tentant alors un combo d'attaque de pieds et mains sur la kunoichi.

Un gorille tenta de prendre Mizaru à revers, fauchant avec son pied droite la tête de la Yotsuki. Cette dernière bloqua l’offensive d’un habile coup de coude libérant quelques décharges électriques afin de choquer l’adversaire [Tai raiton C], le paralysant que quelques courtes secondes pour répliquer d’un rapide coup de pied gauche vers sa tempe ; le coup fut rapide et comme d’habitude foudroyant, libérant une nouvelle décharge électrique au contact pour le choquer un peu plus brutalement que la précédente fois. [Tai raiton B] L’impulsion électrique générée fut suffisante pour le repousser sur plusieurs mètres en plu de le sonner avec assez d’intensité pour qu’il ne retente pas d’attaquer de sitôt. Son regard se porta donc vers le second, cette massive montagne de muscle qui grognait de colère comme un animal sauvage.

- Alors sale singe, tu veux tenter ta chance toi aussi ? D’un habile grognement il tenait en joug Mizaru, celui-là semblait bien plus habile que son frère et surtout donnait l’impression de préparer quelque chose.


Du coté de Mizuno, il glissa sa main droite dans l’air, comme s’il pianotait sur quelque chose. - Tu veux vraiment voir ce que je sais faire.. ? Un sourire vicieux aux lèvres, alors qu’il exerça avec ses deux pieds un habile mouvement, générant pile sous ses jambes une destructuration du sol tant il prenait appuie, libérant tout autour de lui une légère vague soufflante, bien que le katon de Shin dévorait cette dernière ; son but n’était pas l’attaque mais l’esquive, s’en tirant avec une épaule sévèrement brûlée et taillée par l’estocade après avoir pu s’en extraire sur la gauche. [Bukijutsu futon B esquive]

Désormais sur le flanc gauche de Shin, un geste habile de sa main droite et les poignards venteux lancés précédemment reviennent à toute allure dans le dos du Sarutobi cherchant à le déchirer ; reliés à la main du concerné par du nylon ; des mouvements néanmoins peu précis, contrairement à des fils de chakra d’un Monzaemon par exemple. Bukijutsu futon rang B]

Le combat ne pouvait durer éternellement, Mizuao l’avait déjà passablement énervé. Shin avait réussi à se protéger des lames venteuses du criminel, avant de charger et tenter un coup d’estoc avec son katana désormais enflammé. Malheureusement pour Mizumo, il avait face à lui un expert en éléments, se désignant d’ailleurs lui-même comme maître élémentaire. Son coup fit mouche, mais ne fut malheureusement pas suffisant pour le mettre hors d’état de nuire.

Bien qu’il avait réussi à esquiver le coup partiellement, le combat ne s’arrêtait pas la. Il tentait d’ailleurs une nouvelle offensive, cette fois-ci dans le dos du Sarutobi. Dégainant sa seconde lame à laquelle il entoura également son affinité de vent, Shin put parer la majorité des projectiles bien que un lui toucha l’épaule [1]. « Tu commences à me fatiguer… » dit-il en enlevant la dague de son épaule. Rapidement, le Sarutobi lança ses deux lames en direction de Mizumo, les deux lames étaient également ventées afin d’être le plus tranchante possible [2].

Dans la même suite, le Sarutobi se recula légèrement, effectuant ses signes incantatoires, positionnant ses mains libres au niveau de ses lèvres, plusieurs projectiles enflammées sur Mizumo [3].

Du côté de la Yotsuki, elle s’était débarrassée de l’un des hommes de main de Mizumo plutôt facilement. Le second s’énervait, chargeant ses pieds de l’affinité vent, il chargea la Yotsuki et tente un crochet sur la femme à la peau mate, le coup profitait de l’effet du Futon pour jouer avec les vibrations.

Dans le même temps, les quelques hommes de Sarutobi débarquaient… L’issue n’était pas loin.

Les deux lames de vent volent d’un seul coup en direction de Mizuno qui commence également à bouger en récupérant l’un de ses couteaux reliés par nylon dans l’une de ses mains, du vent émane de chacun de ses mouvements, évitant partiellement les deux épées ; il se fait néanmoins érafler sérieusement l’un de ses flancs alors qu’il entame une danse presque gracieuse entre les deux lames ; soulevant toujours un peu de vent à chacun de ses déplacements, semblant même légèrement plus léger, surtout porté par les courants qu’il générait par sa maîtrise de son arme.

Il essayait de se rapprocher de Shin avec une dextérité impressionnante, sa lame vibrant de nouveau, prêt à réaliser une violente estocade sautée pour se rapprocher à très grande vitesse, l’idée ? Lui déchirer la gorge à très haute vitesse, néanmoins Shin ne fut pas de cet avis et fit pleuvoir plusieurs projectiles enflammées sur lui. - Bon sang… ! Dans un râle terrible de douleur, croisant ses deux bras bras alors qu’il se fait déchirer et brûler par le ninjutsu avant d’être propulsé en arrière.

Il crache un peu de sang, une partie de son abdomen a été touché, déchirant ses vêtements. - Enfoiré… C’est ma tête que vous voulez, hein…

Sa lame vibre de nouveau, il vacille néanmoins de droite à gauche sérieusement blessé par l’attaque.
Du coté de Mizaru, elle se gorge une nouvelle fois en éclair et bascule en arrière d’un habile bond pour éviter la technique, puis exerce un saut pour écraser un coup de genou sauté foudroyant dans le nez du dernier gorille, cherchant à le toucher bien entendu. - Allez, essayons de faire ça vite !

Malgré son niveau légèrement avancé en Ninjutsu, Mizumo restait malheureusement un bandit de bas étage face au Sarutobi, qui, par le passé, avait déjà affronté des shinobis de la trempe des Uchiha. Les capacités de l'élémentaire n'étaient plus à prouvés désormais, le combat était terminé avant même de commencer pour le malfrat dont la tête était mise à prix par l'un des têtes pensantes de la pègre amejine. Le contrat était désormais presque rempli.

Du côté de la kunoichi, elle s'était également  menaces des deux hommes de main du malfrat. Il n'y avait plus rien à craindre, désormais, si ce n'était le message transmis par les hommes du Sarutobi. Les forces de l'ordre n'allaient pas tarder à débarquer. Ramassant ses deux lames, Shin s'approcha de Mizumo. « Effectivement. Je n'ai besoin que de ça, » déclara le maître élémentaire. Croisant ses épées autour de la gorge du bandit, de sang froid, la tête chuta au sol.

« Je te l'avais dit... Je n'ai besoin que de ça. » S'acroupissant, le masqué prit la tête de Mizumo par les cheveux et la fit tomber dans un sac. « On s'en va vite. » déclara-t-il à l'attention de la Yotsuki, avant d'ordonner à ses hommes de ralentir les forces de l'ordre amejins.  Quittant les lieux, le Sarutobi et la Yotsuki effectuait le chemin inverse, faisant toutefois un détour pour ne pas croiser les forces armées.

« Tu as de bonne qualités, nous allons pouvoir probablement travaillé ensemble... » lança le Sarutobi.