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Noroi Masako
Noroi Masako
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Shigemori vs Masako

Comme un grondement dans le ciel
La tempête approche...



Voilà désormais plusieurs mois que Masako était entièrement assimilée dans les rangs de la pègre de Tetsu, arme au service de Takeshi Bo et de son empire. Particulièrement libre et disposant de plusieurs droits spéciaux en raison de ses services accordées, Masako errait souvent au pays du fer et avec une apparence enfantine, ses traits changées suite à son don de vitalité. La jeune Noroi avait donc l’apparence d’une enfant de 11 ans malgré ses 21 ans.

Habillée plutôt sobrement, non dissimulée, ses cornes visibles de tous, elle errait dans l’un des quartiers réputés pour être un coupe-gorge à la recherche de quelques vieilles connaissances ; des petits couteaux qui il y a encore quelques jours avaient été contraints de faire d’un couple de mauvais payeurs des exemples pour tous afin qu’ils respectent les délais. Pour être honnête, Masako s’en fichait grandement de la moralité derrière ce genre d’action, elle ne voyait que des gens qui survivaient en exploitant les autres, mais ce fut le cas durant toute son enfance alors ici cela ne la dérangeait pas réellement. Néanmoins, elle connaissait ces criminels et ils étaient un peu comme une seconde famille pour elle.

Continuant de s’enfoncer dans ces ruelles sinistres jonchées de mauvaises fréquentions, elle salue d’un habile mouvement de tête quelques connaissances sur sa route avant de s’arrêter dans une vieille échoppe servant le groupe. - Salut, je cherche Kaito. Annonça Masako à l’une des grosses brutes, qui malgré la différence de gabarit semblait craindre la petite cornue, il fit signe d’un geste de la tête indiquant donc la position du concernée, plus profond dans la boutique. Habilement, la Noroi aux allures enfantines progressant à l’intérieur, Kaito lui devait de l’argent, c’était le principal responsable de l’exécution du couple de mauvais payeurs, avec les rares ressources qu’il avait pu tirer de ces deux-là il devrait certainement pouvoir rembourser un peu Masako.

Continuant d’avancer à l’intérieur de la misérable échoppe, elle entend sans mal quelques bruits de couloirs ; comme quoi quelqu’un allait venir se venger, quelques gars au groupe de Kaito avaient même été sauvagement tués. Cela l’interpella quelques secondes, mais sans plus, s’avançant enfin jusqu’à l’arrière boutique où le concerné siégeait sur un canapé, une table pleine d’alcool ; deux femmes dans les bras, une cigarette aux lèvres, il profitait de son argent.

- Salut. Afin de s’annoncer, Masako continua jusqu’à la table. - Tu profites bien de l’argent qu’ils te devaient on dirait. Continua l’enfant, portant son regard ambre sur le concerné. - Salut Masako, ne t’inquiète pas. Je ne t’ai pas oublié, ce que je te dois est juste là. Pas d’entourloupe, ils étaient amis mais pas spécialement très proches l’un de l’autre. - Merci, j’ai entendu dire que tu avais quelques problèmes.S’avançant au fond de la salle, dans le dos de Kaito ; qui avait toujours des hommes à l’entrée.

Elle allait profiter un peu pour manger avant de partir ; discutant donc de ce ‘’problème’’ avec le criminel.



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Flashback an 144
Avec Kaguya Shigemori
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Kaguya Shigemori
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C'est dernier temps, Shigemori avait été plutôt chanceux. Lors d'une soirée un peu arrosée dans un bar miteux, il avait sympathisé avec un marchand qui partageait ses opinions concernant l'inaptitude de la jeune génération à réussir quoi que ce soit. Le même soir, alors que les deux compères continuaient leur discussion dans la rue, un groupe de malfrat leur tendit une embuscade. Apparemment, son ami marchand devait payer une taxe à une petite frappe locale pour recevoir sa protection. Une bagatelle pour le vieux Shinobi, qui se débarrassa de tout ce petit monde à sa manière en laissant quelques cadavre dans son sillage.

Coup de bol, notre petit marchand avait justement besoin d'un garde du corps. Le salaire n'était pas haut, mais il incluait le couvert et le logis, qui manquait cruellement à Shigemori pendant ses vagabondages. De plus, il appréciait de rendre service à un homme honnête au revenu modeste. Beaucoup plus que de le faire pour un riche malfrat qui le paierait grassement pour commettre ses basses besognes, et finirait inévitablement par le trahir.

Cela faisait maintenant deux semaines que le vieux jouait les protecteurs. Comme il s'était montré diablement efficace, son patron lui avait accordé un jour de repos, que le vieux avait utilisé pour visiter un peu la ville. Une visite qui consista surtout à éviter une bonne dizaine d'arnaqueurs et de truands qui en voulaient à son argent durement gagné. Il n'aimait pas ce pays où la pluie était aussi courante que le crime organisé. Par contre, il aimait beaucoup la simplicité avec laquelle on pouvait s'y cacher. C'était la seule raison pour laquelle il s'y trouvait d'ailleurs.

Mais bref, notre vieux monsieur n'était pas de service ce jour-là. Pour ce qu'il en savait, personne d'autre n'avait pris sa place. Voila pourquoi il fut très surpris de voir un grand bonhomme qu'il n'avait jamais rencontré garder l'entrée de la boutique à son retour. Que son employeur et ami veuille le remplacer momentanément par quelqu'un d'autre, ça semblait normal. Qu'il le fasse sans lui demander son avis concernant son remplaçant, c'était suspect. En plus, le type avait pas l'air commode, même s'il avait les airs d'une armoire.


"T'es qui toi ? Lui balança le gars sur un ton des plus irrespectueux."
"Moi ? Fit le vieil homme, tâchant de ne pas paraître menaçant. Je suis..."

C'est là qu'il remarqua les dégâts à l'intérieur. Cela ne dura qu'un instant, avant que l'armoire ne lui bloque le passage, son expression toujours aussi mauvaise. Shigemori comprit immédiatement que quelque chose était arrivé et qu'il était trop tard. Son nouveau boss lui avait parlé de ce Kaito, un individu peu fréquentable à qui il avait fait l'erreur d’emprunter de l'argent. Ce n'était pas la première fois qu'il s'en prenait à des mauvais payeurs, et aucun de ceux-là n'en étaient sorti vivant. Cela intimidait les autres et les poussaient à payer, parfois même un peu plus que ce qu'ils devaient histoire d'éviter de subir le même sort.

La petite absence du vieux avait été une aubaine pour ce brigand et sa clique...  Ou peut-être que ça avait été le fruit du hasard ? Peut-être que cette attaque avait été consciencieusement organisée et qu'il s'était juste absenté au mauvais moment. C'était possible aussi.  Après tout, le vieux n'était pas du genre chanceux. Voila pourquoi ce cher Kaito avait ramené du monde : il avait dû s'attendre à de la résistance. Sur ce point, il avait dû être déçu.

Toujours est-il que son ami et employeur était mort. Sa femme, qui l'assistait dans son travail, devait l'être elle aussi. Shigemori ne montra rien de la rage glaçante empoigna soudain son cœur tandis qu'il faisait ce constat. Mais le vieil homme n'en montra rien et continua de regarder son interlocuteur. Celui-ci commençait à perdre patience.


"Je m'en fous de qui tu es."
"Et bien dans ce cas, c'est réciproque... Parfait !"
"Pardon ?!!!"
"Est-ce que tu sais comment faire un dragon avec tes mains ?"

Une question sortie de nulle part et tout à fait absorbe. Assez pour bloquer un instant l'esprit de l'armoire à glace, qui ne comprenait pas ce que lui voulait le vieux fou en lui montrant un signe qu'il venait de faire avec ses deux mains.

"Tu vois, lui dit Shigemori en lui montrant son premier mudra, ça c'est un dragon."

Puis il fit un nouveau signe.

"Et ça, c'est une chèvre."

Puis un autre.

"Celui-là, c'est un chien. Et le dernier..."

Plutôt que de commenter de nouveau, le vieil homme se contenta de garder la bouche ouverte en faisant son dernier mudra. Un pic osseux sortit tout droit du fond de sa gorge pour aller se planter droit dans la tête du type. Pendant un instant, son corps resta parfaitement immobile, son visage figé dans un mélange de douleur et d'incompréhension, les yeux rivés sur le pieu soudain planté à la base de son nez.

Puis il s'écroula. Shigemori enjamba négligemment son corps sans vie et entra dans la boutique. C'était un crève-cœur de voir par terre toutes les étagères et les étales que son ami lui avait si fièrement montré lorsqu'il lui avait fait visiter les lieux. Il était passé d'un coin à l'autre, décrivant avidement chacun de ses produits, comme s'il essayait de le convaincre d'acheter quelque chose. Et peut-être que ça avait été le cas, car il était ce genre d'homme qui ne manquait pas une occasion de faire des affaires. Un type joyeux et passionné qui aimait son travail du plus profond de son être...

Du moins, c'était ce qu'il avait été.


"C'est qui ce vieux ?"
"Tu t'es perdu papy ?"
"Pourquoi tu l'as laissé... Hé ! Il s'est passé quoi dehors ?!"


Shigemori ignora les hommes de Kaito, qui commençaient doucement a stresser face à cette situation inattendue. À la place, il se baissa vers le marchand et sa femme, tous deux couché au sol l'un à côté de l'autre. Lui avait été frappé de nombreuses fois au visage et portaient quelques blessures sanglantes ça et là qui devaient lui avoir été donné pendant qu'il s'était défendu. Sa femme avait la gorge tranché. C'était une mort horrible, probablement douloureuse et effrayante... mais pas aussi horrible que toutes les choses qui auraient pu lui avoir été faites s'ils avaient décidé de la laisser vivre.

C'était peut-être mieux qu'elle soit morte comme ça, se dit le vieillard en se relevant. Une pensée pleine de froideur, issu de l'esprit d'un vieil homme qui avait vu trop des siens mourir sous ses yeux. Cela ne voulait pas dire qu'il n'était pas en colère.


"KAITO !!! RAMENE TON CUL ICI QU'ON S'EXPLIQUE !!!"

Tous les bandits qui se trouvaient dans la boutiques se précipitèrent dans la pièce, attirés par le hurlement du vieux, qui devait avoir été entendu dans tout le quartier. Mais le vieil homme n'avait que faire de toute cette piétaille, qui n'osait pas l'attaquer pour l'instant.

Seul Kaito l’intéressait, plus particulièrement sa tête, qu'il se ferait une joie séparer de son cou. Et peu importe qui se mettrait sur son chemin.
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- Ah, donc quelqu’un veut se venger de toi ? Masako totalement détachée de la situation, après tout elle faisait ça pour celui qui se trouvait tout en haut de la chaîne du crime de Ame, bien qu’elle appréciait ces quelques moments avec ces criminels qui pouvaient aussi bien se montrer monstrueux que terriblement humains ; Kaito l’égorgeur avec qui elle avait pu partager quelques verres, échanger quelques rires et autres tandis que le monde entier le maudissait pour ses crimes plus infâmes les uns que les autres. - Il manipule le chakra de ce que j’ai entendu, il aurait quelques capacités spéciales. J’avais envoyé deux trois hommes régler le problème, mais ils sont tous morts. Ajouta donc le criminel en lorgnant du coin de l’œil en direction de Masako. C’était ce genre de regard qui voulait absolument tout dire ; ‘’j’ai besoin d’un coup de main sur ce coup-ci.’’

Masako leva légèrement la tête d’un air assez pensif, soufflant par ses narines, ennuyée que Kaito se soit mis dans une telle galère de la sorte. L’adulte sous ses traits d’enfants soupira, baignant dans cette crasse que composait le crime organisé du pays de la pluie. - Bon, t’as gagné je vais t’aider. Tu as des informations sur les dernières positions connues de ton croquemitaine ? En se redressant sur ses petites jambes, en raison de sa petite taille enfantine, Masako s’accorda même un bond ; qui si son futur adversaire l’aurait ne l’aurait pas prise au sérieux.

- Aucune mai… Un hurlement tonitruant fut audible à l’entrée de la boutique, coupant immédiatement l’ambiance festive qu’on pouvait y trouver quelques minutes auparavant. - Pas besoin de se fouler… il est là on dirait Masako… Souffla Kaito d’un air totalement paniqué, sachant pertinemment que la mort venait le chercher. Aussi étrange que cela puisse paraître, ces criminels respectaient la Noroi car ils connaissaient ses capacités et ce n’était pas la première fois qu’elle devait faire face à un vengeur talentueux qui remontait jusqu’à une haute tête.


Alors que tout le monde se jetait dehors pour tenter d’arrêter ce vieil homme qui semblait ignorer tout le monde, continuant d’avancer ; il rencontra un obstacle à ses yeux ridicules ; une gamine de 1M40 sur son passage, le visage néanmoins terriblement sérieux, des cornes et un regard d’ambre. - Ta quête de vengeance s’arrête là, si tu fais un pas de plus je t’arrache la tête.



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Kaguya Shigemori
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"KAITO !!!"

Shigemori avançait, ignorant les abrutis paniqués qui courraient dans tous les sens autour de lui. Le vieil homme avait l'impression d'avoir foutu un coup de pied dans une fourmilière. Une fourmilière particulièrement bruyante. Beaucoup suivaient Kaïto, mais aucun n'était prêt à perdre sa vie pour lui. Du moins, pas sans une récompense qui en vaudrait la peine. C'en était presque triste

Pourtant, le vieux n'était pas surpris. Kaito était un brigand comme un autre dans le coin. Une petite frappe pleine d'ambition qui se voyait déjà régner sur son propre pays, dont il serait le fondateur. Pour accomplir tout cela, il lui faudrait cette aura, ce je-ne-sait-quoi surnaturel qui accompagne les êtres promis à de grandes choses. Des qualités qu'il pensait posséder...

Rien d'autre que de l'arrogance. Shigemori avait grandit pendant que Nagarasa dominait son clan. Il savait reconnaître un grand chef quand il en voyait un. Kaito n'était qu'un pigeon qui se prenait pour un aigle. Un jour, il volerait un peu près du soleil et se brûlerait les ailes. Alors, il tomberait dans le caniveau qui l'avait vu naître pour y finir égorgé.

Une fin que le vieux comptait bien lui offrir aujourd'hui.


"RAMENE-TOI SI T'ES UN HOMME !!!"

Le vieillard se rendait compte qu'il ne se facilitait pas la tâche. Il avait bien compris qu'il poussait sa cible à fuir en hurlant comme un taré. Pourtant, il ne pouvait pas s'en empêcher. C'était plus fort que lui. La douleur était encore trop récente, la rage trop présente. De plus, il aimait beaucoup imaginer Kaito le fuir. Une satisfaction pleine de sadisme comme il n'en avait pas connu depuis un moment.

"Et bien, fit le vieux d'un air dubitatif, qu'avons-nous là ?"

De toutes les choses qu'il s'était attendu à croiser dans ce couloir, une petite fille était loin dans la liste. Toujours étrange de croiser des petites filles dans des couloirs, surtout en dehors des films d'horreur. Mais n'ayant jamais vu de film de ce genre, et ne sachant pas non plus ce qu'était un film, Shigemori se moquait de ces considérations d'un autre monde.

Par contre, il n'était pas assez stupide pour baisser sa garde face à cette enfant. Sa pose était pleine de certitude, son regard était froid, ses mots acérés. Il était évident qu'elle était sérieuse. Il est vrai que certains verraient une enfant là ou il voyait une tueuse, mais il avait assez d'expérience pour faire la différence...

Peut-être que les cornes jouaient sur son opinions. Toujours est-il que, ne sachant pas trop comment gérer la chose, il décida d'en jouer.


"Tu t'es perdu petite ? Dit-il en se baissant vers elle, perdant toute forme d'hostilité pour prendre le ton du vieillard bienveillant, et peut-être un peu sénile."

Est-ce que la gamine allait tomber dans le panneau ? Pas sûr. Après tout, lui n'était pas tombé dans son panneau à elle. Mais ça valait toujours le coup d'essayer.

"Allez, suis-moi ! Fit le vieux en se retournant, c'est dangereux dans le coin, je vais te conduire dehors !"

Puis il revint sur ses pas. Montrer son dos à un ennemi était une condamnation à mort sur le champ de bataille. Ça, la gamine le savait probablement. Mais que cela la fasse hésiter ou la pousse à agir, cela n'avait aucune importance, car Shigemori avait commencé à faire ses signes dés qu'il s'était retourné, pour les cacher aux yeux de la gamine.

"Amuse-toi bien, souffla-t-il en terminant ses mudras."

[1] Un clone d'os émergea de son dos. Les bras naquirent des bras, les jambes des jambes, et de même pour le reste, comme si un reflet monstrueux du vieillard prenait soudain vie à partir de lui. Cela devait être une vision étrange pour la gamine, se retrouver ainsi face à quelqu'un qui lui tournait toujours le dos. La différence, c'est que là où le vieux avait feint la bienveillance sénile, son imitation avait fait tomber le masque pour afficher un sourire carnassier.

[2] Comme le vieux avait décidé de son plan avant d'invoquer sa copie, celle-ci savait exactement quoi faire. À peine formée, elle couvrit sa main d'un pic osseux pour donner à son bras la forme d'une lance monstrueuse, et attaqua la gamine sans sourciller.

[3] De son côté, le vrai Shigemori avait commencé à courir dans le sens inverse. Pas question pour lui de se battre contre quelqu'un de plus petit et de plus agile dans un endroit aussi exiguë. Non, il préférait encore revenir sur ses pas et sortir, quitte à prendre un peu de retard sur sa cible.

Par contre, hors de question de faire le tour de la maison. Kaïto avait déjà pris bien assez d'avance et le vieux ne comptait pas le perdre. Heureusement pour Shigemori, le brigand n'avait pas trente-six manières de fuir. S'il avait pris ses jambes à son cou, il l'avait fait en passait par derrière.

[4] Shigemori entama une nouvelle série de signe tandis qu'il s'approchait de la sortie. Enjambant une nouvelle fois le corps de l'armoire à glace, il s'arrêta en terminant son dernier mudra. Des os émergèrent alors sous ses talons. Trop plat pour se planter et s’enfoncer dans le sol, il donnèrent une impulsion au vieux, qui fut projeté en hauteur, pour atterrir sur le toit de la maison. Cela s'accompagna d'un bruit de tuiles écrasés très loin d'être discret.

Maintenant, il ne lui restait plus qu'à aller de l'autre côté pour retrouver Kaîto dans la rue opposé. Le brigand était sans doute déjà dehors, mais il n'avait pas pu aller bien loin.


Résumé:
Noroi Masako
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Ignorant les phrases de ce vieillard, la dangereuse Masako s’avança d’un unique pas tandis que lui faisait l’erreur de lui montrer son dos. Un rire fut audible, celui d’un bandit rescapé un peu plus loin, du sang s’écoulait de son front, l’une de ses jambes ayant été transpercés par une lance osseuse.

- Hahaha idiot t’es mort ! Voici la plus dangereuse de notre équipe… ! Présentant ainsi Masako, qui dans ses pas, voyait petit à petit des tâches noires recouvrir peu à peu certaines parties de son corps, ces longs tatouages continuaient de se développer, passant dans une phase où ils brillaient d’une lueur orangée similaire aux flammes, de quoi sans doute trahir l’identité de cette gamine auprès du vieil homme lorsqu’il se retournera… mais visiblement, pas besoin puisqu’il préparait un clone. - Tu ne devrais pas me sous estimer…

L’approche du combat, cette sensation qui traversait son corps. Les yeux de la jeune fille étaient en train de se transformer, des iris jaunes et une sclérotique noire. Sa mâchoire se contractait brutalement, avant qu’elle ne souffle quelques mots - Tu es mort.

Et oui, durant cette époque comme tout Noroi Masako pouvait facilement se faire emporter par ses pulsions meurtrières surtout dans ce genre de bataille. Si la plupart des membres de son équipe étaient en train de l’acclamer, ils étaient également en train de fuir par toutes les sorties possibles, fenêtres et autres. Le clone qui était en train de se former au travers des os de l’individu, première fois qu’elle voyait ce combat, mais la distance était encore suffisante pour que Masako puisse former des signes, le clone armé d’une lance osseuse s’élança en direction de la Noroi qui elle, ouvrit lentement la gueule à la manière d’une bête, une lueur fut visible au fond de sa gorge avant qu’un immense rayon de chakra ne vienne engloutir la totalité du couloir, dont le clone chargeant en sa direction, ce grand rayon avait une forme de cône et partait sur 30° en face de Masako, rasant quelques corps que le Kaguya avait laissé derrière lui.

La bâtisse fut entièrement trouée par le tir de chakra, tandis que Masako se redressait juste derrière et aucun signe du Kaguya… Avait-il été désintégré par le tir ? Elle se dirigea vers la sortie à son tour, cherchant à la fois Kaito pour le mettre en sécurité, mais également son adversaire.





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