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Inuzuka Jotaro
Inuzuka Jotaro
Shinobi
Icône :
Fondateur de Tsubomi - Héros de Hametsu
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142
Expérience :
519
Mode de jeu :
PvP
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380 XP
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Kaminari
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Utsushi - MH Rise
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Dokueki's Fall

Âmes en peine
A la poursuite de la vérité, dans un premier temps.




Feu de camp allumé, le jeune homme offre son dos à la nuit qui se profile, tandis qu’il observe paisiblement le coucher de soleil flamboyant, à l’horizon. À l’ouest, il voit l’astre solaire entamer sa descente, l’un de ses bords commençant à disparaître pour laisser place aux ténèbres de la nuit. Lorsqu’on sait que le pays sombre se trouvait tout à l’ouest, on pouvait être en droit de se demander si ce n’était pas lui qui faisait disparaître le soleil à chaque fois… Mais une nouvelle journée finit toujours par arriver, l’Inuzuka se contentera de son petit feu pour ce soir. Même s’il sentait que la soirée allait être… animée.

« Tu penses que c’est une bonne idée ? Et si c’était un piège ? » la voix de Kaida échappe sa carapace, alors qu’il est couché derrière Jotaro. Un haussement d’épaule, le regard du garçon observant les braises danser sous ses yeux, avant qu’il ne sorte d’un rouleau un service de thé qu’il commençait à faire chauffer. « On ne le saura qu’au moment où il se présentera. Si ce qu’il a dit est vrai… » ; « Oui oui je sais, tu ne peux pas te permettre de détourner le regard. Ok, mais oublie pas que je surveille tes arrières. Personne ne s’attend à ce qu’une tortue soit capable de botter des fesses. » Léger sourire en coin de lèvres, Jotaro repense à ce message qu’il a reçu il y a quelques jours. Un animal fait d’encre qui marqua sa table de chevet, parlant d’une enquête sur l’actuel chef Dokueki.

Des expérimentations sur des êtres vivants… Jotaro n’était pas stupide, il savait très bien quel genre d’activités obscures certains groupuscules pouvaient s’adonner pour donner corps à leur ambition, aussi juste que dépravée. L’Inuzuka ne s’est jamais confronté aux empoisonneurs, en partie parce que ses projets ne l’ont jamais amené à croiser leur chemin, mais l’idée de devoir faire face un jour à leur poison n’était pas à prendre à la légère. Dans un monde où les soins sont rares, on ne pouvait pas se permettre de commettre la moindre erreur. Alors Jotaro attend, patiemment. Le soleil couché, la lune reprenant sa place dans la voûte céleste, le Kraken allait finir par se présenter au duo.

Du coin de l’oeil il voit la silhouette de l’homme se démarquer des ténèbres, s’approchant du feu de camp. Jotaro, reconnaissant plus ou moins l’homme face à lui à travers le regard qu’il s’échangeait à cet instant, l’inviter à s’installer en face de lui, et de partager une bonne tasse de thé pour se réchauffer dans ce décor lugubre, au milieu d’une plaine froide. Le printemps n’allait pas tarder à montrer le bout de son nez, mais en attendant le vent restait une caresse glaciale.

« Inuzuka Jotaro, enchanté ! Même si tu dois déjà me connaître un minimum pour avoir décidé de m’envoyer un tel message. Alors me voilà… mais avant de commencer, j’aimerais connaître la raison qui te pousse à t’engager sur cette voie. Je ne suis pas méfiant, le simple fait que des vies soient en jeu est un cas grave en soi. Je souhaite juste savoir qui j’aide exactement. »


Sans arrogance dans la voix, l’Inuzuka observait l’homme en face de lui. Beaucoup de choses semblaient avoir été dites sur lui, mais rien ne vaux la parole de l’homme en question avant toute chose. Les pupilles de la tortue reflétaient la lueur du feu de camp, alors que l’animal semblait davantage surveiller les faits et gestes de l’Usuzumi. La nature méfiante de l’animal s’éveillait au moment de rencontrer des inconnus dans des circonstances aussi… inhabituelles.

Zone à enquêter : le couloir nord de Hametsu qui mène jusqu'à Hakugaku.
Objectif : Trouver des traces du clan Dokueki à Hametsu - enquête.
Position sur la map :


Intrigue
Avec Usuzumi Kaito
Hametsu

Usuzumi Kaito
Usuzumi Kaito
Renkinjutsushi
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Âmes en peine ▬ Pv Kaito 100
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Enquête


Ames en peine - Jotaro !

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Dans un coin oublié de Hametsu, un humble bureau se tenait dans l'ombre, éclairé par la lueur vacillante d'une unique bougie.

L'homme en kimono, assis devant le bureau, était plongé dans la rédaction méticuleuse d'une lettre, son visage éclairé par la danse des flammes. Le bureau, bien que modestement aménagé, témoignait d'un ordre soigneusement préservé. Quelques papiers étaient éparpillés sur le bois usé, mais l'ensemble semblait avoir une place définie. Des tiroirs discrets renfermaient des secrets et des trésors modestes, tandis que des rouleaux de parchemins étaient rangés avec une précision presque rituelle. Kakashi avait laissé à son administré le lieu, il n'allait pas le salir... Pour autant, le quarantenaire ne savait pas si c'était un don, ou un prêt, dans le doute il faisait les choses biens.
La bougie, placée dans un porte-bougie artisanal, projetait des ombres dansantes sur les murs de papier de la pièce, créant une atmosphère à la fois chaleureuse et mélancolique. Des étagères discrètes, chargées de livres et de rouleaux, semblaient contenir la sagesse accumulée au fil des ans. Durant quelques semaines, il avait fait venir des écrits par ses hommes. Les Monstres d'encre allaient avoir un nouveau QG, même si c'était tout petit. En tout cas, cela serait un parfait point de replis pour l'écrivain révolutionnaire. Kaito, penché sur la lettre avec une plume délicate à la main, laissait glisser ses pensées sur le papier avec une concentration profonde. La fumée parfumée de l'encre flottait dans l'air, imprégnant la pièce d'un arôme subtil.

- Jotaro, Jotaro, Jotaro... Il finissait son écrit, après avoir signé de sa plume la chose. Le pays des ruines lui était inconnu, il fallait à l'enquêteur quelqu'un qui connaissait bien les lieux et se lier aux Yaban n'étaient jamais une bonne chose. Soupirant, il laissa un corbeau d'encre dessiné rapidement amener le pli à Tsubomi, le village de l'Inuzuka dont il avait entendu parler. Un bâtisseur, un homme solide qui avait le bien en tête et en coeur.

Un point de rendez-vous et le tour était joué... Restait à savoir si l'animal allait sortir de sa tanière, de toute façon la mission de Kaito allait être faites avec ou sans lui.

Adossé enfin sur l'appui de sa chaise, l'homme au kimono alluma sa pipe qu'il combla légèrement de tabac. Les Dokueki, leur chef Magobei et Hakugaku allaient tomber... C'était une promesse qu'il se faisait à lui-même. Profitant des prochains instants de calme, il écrivit quelques fables sur le vide, la ruine et la fumée. Lassé par les symboles négatifs qu'il mettait en exergue, l'écrivain chiffonna tout ça avant de sortir pour faire un tour. Dans quelques jours, il allait vers le nord de la région pour tâter un peu le terrain.

Le crépuscule enveloppait la plaine du pays des Ruines d'une palette de teintes chaleureuses. Le soleil, dans son adieu quotidien, peignait le ciel de nuances d'orange et de rose, contrastant avec les silhouettes des ruines qui se dressaient fièrement contre l'horizon déclinant. Au centre de la plaine, un petit feu crépitait, sa lueur dansante évoquant une intimité bienvenue dans ce paysage dévasté. Les flammes, jouant avec les ombres, semblaient raconter des histoires anciennes, capturant la mémoire du lieu. "Ce n'est pas le seul feu que Hametsu à connu." Pour passer de l'Herbe à la Ruine, il en fallait...
Le crépuscule laissait place à la montée de la lune, une sphère argentée qui éclairait la plaine d'une lueur douce. Kaito arriva près du feu, contempla la danse des flammes tout en laissant son regard vagabonder vers le ciel nocturne qui s'épanouissait au-dessus. L'homme assis face à l'incandescent symbole s'adresse à lui : Présentation et introduction sur le pourquoi du comment. Ce fut le moment choisis par l'Usuzumi pour se tourner vers son interlocuteur. Grand, solide, l'air d'avoir connu quelques batailles... Un ancien soldat ? "Hmm." La région avait connu son lot de couloir vers l'enfer, ce n'était pas étonnant. Chose étrange : Une tortue était proche de lui. Le clan animal choisissait des pactes plus... Agressif. Fauve, félin, peut-être même des oiseaux ? Mais l'Inuzuka face à lui avait mis son dévolu sur une tortue.

"Amusant."

- Usuzumi Kaito, un écrivain et... Beaucoup de choses. Merci d'être venu, je ne savais pas si vous alliez pouvoir, ou même vouloir, venir. J'avais besoin d'un guide, et de quelqu'un qui pouvait me prêter main forte. Votre "méfiance" vous honore : Nous travaillons pour le bien, chacun à notre manière. Je cherche à mieux connaitre l'action du clan Dokueki, et de Hakugaku à travers eux. J'ai eu quelques déboires avec cet état savant, je ne peux pas enquêter directement sur les lieux, alors je dois me rapprocher... Quoi de mieux que la frontière ? Hametsu est vue comme inoffensive, aux prises avec des troubles internes, surtout avec les Yaban. Soupirant, le révolutionnaire s'assit au coin du feu pour voir palpiter le combustible qui partait en fumée. Apparemment, les élans de science du pays de l'érudition ont pris quelques facettes peu appréciables. De simples rumeurs, rien de certain. Notre mission, si nous l'acceptons, et de recueillir des preuves. Attrapant un peu de poussière, au sol, l'écrivain laissa la chose couler entre ses doigts. Quels sont vos rapports avec l'école de guerre et la Kabbale ?

Dans un même temps, Kaito fit un clin d'œil à la tortue qui était assise et qui semblait aussi méfiante, voire plus, que son maitre... Ou son partenaire ? Laissant de côté la terre de la Ruine, Kaito ouvrit une poche de sa ceinture pour découvrir sa pipe et la bourrer encore une fois, la troisième peut-être de la journée ? Et fumer après avoir allumé le tout. Le temps passait lentement dans le bureau, il était devenu la matrice de son journal, mais n'en tirait rien de bon pour sa santé mentale.

Un peu d'aventure, cela ne faisait pas de mal.

Sphinx. Yukio 021

Inuzuka Jotaro
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Dokueki's Fall

Âmes en peine
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Depuis les ombres dansantes, l’homme au chapeau de paille se démarque avant de rejoindre l’Inuzuka devant son feu de fortune. Si la tortue était sur ses gardes, méfiante vis-à-vis de l’inconnu, Jotaro lui se contentait d’observer son interlocuteur, et de l’écouter. En silence, le jeune homme comprenait assez rapidement la problématique de l’écrivain, à savoir son passif avec l’Érudition beaucoup trop lourd pour lui permettre d’enquêter directement sur la source des rumeurs. L’idée d’aller donc chercher des indices dans un dépotoir comme Hametsu paraissait donc évidente, aux yeux de scientifiques fous. L’Inuzuka ne trouvait pas de faille dans la logique de l’Usuzumi, arrivant assez rapidement à la même conclusion de lui… si c’était vrai.

« … J’ai pour projet de collaborer avec l’École, pour installer un marché entre pays émergents. Quant à la Kabbale, je n’en sais rien : c’est une institution encore mystérieuse à mes yeux. » Jotaro et Kaida regardaient le Kraken avec sérieux, espérant que leur maigre connaissance de la gestion de l’Érudition ne pose pas de problème pour l’enquête. « Néanmoins, je connais des alchimistes qui sont prêts à m’aider à la reconstruction de Hametsu. Même si je ne pense pas qu’ils incarnent la volonté de la Kabbale, dans son ensemble. » Que Kaito décide de se méfier de l’Inuzuka importait peu finalement, puisque dans un sens le Kraken avait besoin de lui, pas l’inverse.

Terminant son thé, Jotaro se redressait pour passer sa main sur ses vêtements et se dépoussiérer. Il tourne la tête en direction du nord, où la silhouette d’une bourgade se démarque grâce au reflet de la lune. Le protecteur de Hametsu a souvent tenté de rallier, en vain, les quelques survivants qui pouvaient survivre par ici. Cette terre faisait partie des premières touchées par le monstre de lave… Un voile sombre et malsain semble habiter les lieux.

« Plus loin se trouve le Maigo no Machi (迷子の町, Bourgade des Enfants perdus), un territoire dangereux où la destruction est encore vivement incarnée dans les environs. Tous ceux qui vivent à Hametsu savent que c’est un endroit à éviter, du fait des disparitions et des rumeurs lugubres qui hantent ce lieu. Si quelqu’un, en provenance de Hakugaku, réalise de sombres desseins, il n’y a pas meilleur endroit. » ; « J’espère qu’on servira pas de baby-sitter, parce que là va falloir qu’on assure chacun de notre côté ! » Kaida grimpe naturellement sur le dos de son partenaire, s’accrochant à ses épaules alors que l’Inuzuka renforce sa détermination à explorer cet endroit une bonne pour toute.

« Si j’accepte de t’aider, c’est surtout pour garantir la sécurité de Hametsu. Je réserve mon jugement final pour ce qu’on trouvera au fur et à mesure de cette enquête. Sur ce… restes sur tes gardes, qui sait ce qu’on va trouver là-bas… »

Résultat du roll event : 4. Début de l’enquête autour du lac d’acide.

Le trio se déplaçait sous le couvert de la nuit, s’approchant de la périphérie de la bourgade visée. Même pour le pays en ruine, cet endroit était beaucoup trop calme… un véritable silence de mort régnait dans ce coin de la région. Sur ses gardes, Jotaro gardait un œil sur les alentours, avant de remarquer une silhouette parmi l’obscurité. Il fit un signe à Kaito, en silence, l’invitant à le suivre, alors que les deux hommes approchent de la fameuse forme inconnue. Une fois assez proche, Jotaro écarquille les yeux en voyant le corps d’une bête, couchée par terre. Approchant délicatement sa main, Kaida lui mordille le lobe de l’oreille pour le stopper dans son geste. « Pas touche ! Observe un peu mieux Jo’... ça sent pas bon. » Met en garde l’animal. L’Inuzuka retire son bras et décide de poser sa propre main contre sa poitrine, le symbole d’une tortue apparaissant contre sa poitrine alors que la structure de ses narines se modifiait, une nouvelle palette d’arômes se dévoilant à l’Inuzuka qui améliorait son odorat. [1]

Jotaro et l’animal observent attentivement la bête qui avait des convulsions sous leurs yeux, une odeur mélangeant putréfaction et soufre tapant leurs narines respectives. Jotaro tousse face à l’afflux d’une telle odeur, mais garde le regard rivé sur la créature. Sans la toucher, ils remarquent à quel point le contour de sa mâchoire était endommagée, le contour de sa gueule complètement violine et rongée. « Cette bête a été empoisonnée… mais je vois pas de blessure extérieure. Et je ne connais aucun serpent capable d’une telle létalité. » L’Inuzuka offre sa main à l’attention de l’Usuzumi, de sorte à ce que lui aussi, s’il le souhaite, il puisse pouvoir être capable de sentir les effluves du poison, et de comprendre Kaida dans un même temps. À travers un sceau qui se placera au creux de sa main. [2]

« J’entends un bruit d’un courant d’eau… plus loin. » Peut-être que le Kraken sera surpris de comprendre pour la première fois un animal, mais la tortue avait son regard rivé en direction de l’est. Avec une expression amer sur le visage, l’Inuzuka remarquait la même chose que son compagnon plus loin devant eux. « … Des dizaines d’animaux gisent dans les environs, empoisonnés. Quelque chose se trame dans la rivière plus loin. »

Mécanique RP :
Résumé Tour 1 :


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Ames en peine - Jotaro !

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- J'espère que nos découvertes ne vont pas trop gâcher vos plans. Malhonnête, Kaito désirait ardemment montrer à l'Hametsujin qu'il se trompait en s'accoquinant avec l'École de Guerre. pour autant, comment lui en vouloir ? Magobei et sa clique étaient vues comme des saints, faisant avancer la science pour l'humanité... Mais lui savait, comme Kakashi, comme quelques autres, que tout n'était que de la poudre aux yeux. Ils ne sont pas tous comme ça, effectivement, mais j'espère que la Kabbale ne sera jamais trop impliquée dans la reconstruction de la région... L'herbe brulée peut repousser, mais l'herbe empoisonnée...

Il en resta là : Il fallait avancer et faire les découvertes, parler n'allait rien avancer et si son seul allié était en proie à la main mise de Hakugaku, il n'était pas encore dans la nasse. Le guide des lieux proposa un coin "tranquille" où les individus pouvaient faire des choses affreuses en paix. La bourgade des enfants perdus, où destruction et disparitions allaient bon train... Les locaux évitaient cet endroit, sans doute à raison. "Un bon point de départ." Hochant la tête, confiant, l'Usuzumi amorça d'un bon pas à la suite de l'Inuzuka la petite trotte pour arriver jusqu'à là-bas... Jotaro réitéra sa prévention : Il faisait ça pour la sécurité de Hametsu, c'était tout.

- Pour l'instant, ça m'ira trés bien. Je ne demande pas plus. Ma bonne foi fera le reste. Il n'était pas Magobei, il ne jouait pas des gens pour arriver à ses fins... Il était sincère.

Les maisons de bois aux toits effondrés s'étiraient le long de ruelles étroites dans la bourgade visée par l'Inuzuka, créant un labyrinthe de vestiges imprégné de l'essence d'une époque révolue. Des lanternes éteintes pendaient au-dessus des portes en bois usé, autrefois symboles de vie et d'activité, maintenant réduites à des ombres figées dans le passé. Les ruelles pavées, envahies par la végétation, murmuraient des histoires oubliées alors que le vent nocturne s'engouffrait entre les interstices des maisons en décrépitude. Le claquement lointain d'une lanterne balançant au gré du vent résonnait comme un écho mélancolique à travers les rues désertes. Des ombres dansaient sur les murs décrépits, créant une ambiance fantomatique qui laissait entrevoir le souvenir d'une vie jadis animée. Sous la lueur argentée de la lune, la petite bourgade en ruine semblait figée dans le temps, capturée entre la splendeur passée et le silence du présent.

- On ne dirait pas qu'elle est le lieu d'expérimentation. Jotaro n'écoutait pas, attiré par autre chose dans son champ de vision.

Une bête, morte, mais aucune blessure... Le guide porta la main, avant d'être stoppée par sa tortue. Plus maligne, ou avec de meilleurs sens. Hochant la tête, Kaito prit note de la prévention de la créature et du fuinjutsu mobilisait par le local pour devenir un peu comme elle : instinctif. Il eut un mouvement de recul, avant de tendre la main à l'instigateur de l'enquête : Pourquoi ? L'écrivain ne le sut pas, en premier temps, mais accepta la poigne avant de ressentir un afflux dans ses narines. La technique clanique pouvait être partagée. Une forte odeur rance vint pénétrer son nez, le laissant un peu toussant, mais cherchant à être le plus silencieux possible... Au cas où la menace était encore en place. La main libre devant le visage, il essayait de masquer le plus possible sa gêne tout en bloquant l'afflux malodorant. Il connaissait cette odeur et Jotaro ne put que confirmer la réalité de la chose : Du poison.

Pas de blessure visible, mais Kaito savait.

- Les Dokueki maitrisent le poison et... C'est le leur, d'une façon ou d'une autre. Quel était l'objectif ? L'homme au chapeau n'en savait rien, mais le clan de Magobei avait des installations dans le coin. C'était certain. Une défense ? Une expérience ?

Un sceau dans la main, l'Usuzumi ne perdit pas son sens amélioré après avoir lâché son guide. Il entendit enfin la tortue qui parlait, uniquement pour Jotaro avant et maintenant pour lui, annonçant qu'il y avait un cours d'eau plus loin. Un coup d'œil vers l'Est et le trio put percevoir la même chose, verbalisée par le protecteur de Hametsu : D'autres bêtes, mortes.

- Veillez bien à vos pas, pour ne pas toucher une flaque... Je propose de ne pas non plus trop s'approcher de l'eau : Lac ou fleuve, les animaux ont cherché à boire et en sont mortes. Avec l'odeur, Kaito revint dans le passé... Un combat, durant sa jeunesse, contre le chef de la Kabbale, qui l'avait laissé avec du poison dans le corps. Aujourd'hui encore, il crachait du sang à quelques moments. Certaines choses ne partaient jamais. "Foutu Dokueki." Soit un clanique, ou plusieurs, utilisent leur technique en continu, soit ils utilisent un autre moyen pour maintenir leur emprise... Quelles étaient les applications ? Le révolutionnaire l'ignorait, mais son esprit marchait à cent à l'heure pour trouver la solution. Si l'air n'est pas le problème, c'est bien l'eau... Ils étaient peut-être déjà contaminés ? S'inquiétant, Kaito palpa son corps pour sentir douleur ou gêne. Prenant une grande respiration, malgré l'odeur, l'écrivain calma son cœur avant de perdre pied. Il fallait rester concentré et réfléchir.

Une odeur nauséabonde s'élevait de la surface du lac contaminé, rappelant l'absence de vie qui régnait désormais dans cette zone autrefois florissante. Les plantes aquatiques, maintenant flétries et noircies, semblaient témoigner du désespoir qui s'était abattu sur cet écosystème autrefois dynamique. Les rives du lac étaient désertes, dépourvues du gazouillement joyeux des animaux et du murmure apaisant de l'eau. Des empreintes d'animaux, auparavant présentes sur le sol, étaient désormais couvertes de cendres et de résidus toxiques. Le paysage, qui aurait dû vibrer de vie, était devenu le triste témoignage de la cruauté d'un empoisonnement insidieux.

- Fouillons les lieux, en faisant attention. On va bien finir par tomber sur la clef du problème, ou son instigateur. Tuer des Dokueki, ce n'était pas pour lui déplaire... Quelques pas, vers le cours d'eau repéré par l'Inuzuka et son familier, amenèrent le trio jusqu'à un affluent, tout petit pourtant, mais lourd de conséquence si on croyait la théorie d'un empoisonnement par l'afflux.

Une légère gêne vint effleurer l'organisme de l'Usuzumi... Il connaissait cette sensation. Le poison, il en approchait. Les eaux qui autrefois charriaient la vie étaient dorénavant chargées d'un poison mortel, transformant la rencontre des deux étendues d'eau en un acte funeste pour l'écosystème environnant. À mesure que le cours d'eau s'écoulait, des traces de couleur sombre et des reflets anormaux trahissaient la présence du poison. Les rives du ruisseau étaient désormais stériles, dépourvues de la verdure luxuriante qui jadis prospérait le long de ses berges. Les arbres et les plantes avoisinantes semblaient se flétrir sous l'effet de cette contamination sournoise. Claquant sa langue contre son palais, de frustration, Kaito se tourna vers son compère.

- Vous le sentez aussi ? On approche. Sur un rocher, au milieu de l'eau grisâtre à cet endroit, un sceau était perché comme une offense à la nature. L'écrivain resta un instant à contempler la technique, avant de soupirer. Ils avaient trouvé la solution, mais cela ne changeait pas grand-chose.

Le fuinjutsu était dans l'eau, qui était lourdement chargée de toxine... Se tournant vers son camarade, Kaito hocha les épaules d'un air entendu. Quelqu'un allait devoir s'y coller, et donc connaitre les effets du poison dans sa chair. L'Usuzumi l'avait déjà connu et si c'était pour prouver sa bonne foi à son guide du jour, il était prêt à plonger la main dedans.

- Vous faites du fuinjutsu, moi aussi... On peut tirer à la courte paille, mais ce serait enfantin. Je vais le faire.


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La mise en garde de l’Usuzumi ne tomba pas dans l’oreille d’un sourd, alors que l’Inuzuka réfléchissait longuement sur la question : pouvait-il faire confiance à Hakugaku ? La réponse n’était pas forcément toute blanche ou toute noire, la vérité se situait entre les deux. Même si les scientifiques étaient perfides et manipulateurs, Jotaro n’était pas dans une position où il pouvait ignorer l’éventuel soutien d’un pays de cet acabit, surtout à côté de Hametsu. S’il désirait reconstruire feu Kusa no Kuni, alors il ne pourra pas ignorer une collaboration avec l’Érudition, même si ces derniers ne possèdent pas les meilleures intentions à son égard. Du moment qu’il arrive à établir un accord fructueux pour les deux pays, tout en conservant une position avantageuse pour Tsubomi, le Protecteur savait qu’il pourrait se débrouiller avec ça. Mais c’était plus facile à dire qu’à faire.

Remonter la piste du fleuve était une expérience… fort désagréable. Même si Jotaro était habitué à parcourir les terres viciées de la Ruine, il avait rarement été témoin d’un territoire avec un terroir aussi mortel pour les êtres vivants. Est-ce que ça ressemblait à ça, il y a 30 ans, lorsque les cendres chaudes retombaient après les chutes de comètes de Daini ? L’Inuzuka n’osait imaginer le nombre de morts à cause d’une seule guerre. Son dégoût en était d’autant plus renforcé par l’étrange sensation dans son estomac, alors qu’il sentait quelque chose l’affectait petit à petit. Discret, mais dangereux. Malgré les précautions du Kraken, mettre le pied sur une terre empoisonnée était rarement sans risque, et le trio en faisait lentement les frais.

Se rapprocher du lac : +5% de Toxicité pour Jotaro ; Kaida ; Kaito

La mort visible sous différentes formes dans les alentours, l’Inuzuka jetait également un oeil dans les environs avec l’Usuzumi, relevant la plupart des détails que relevait l’oeil avisé de Kaito. « On ne sait pas encore si c’est l’oeuvre du clan Dokueki, ou d’un de leur apatride. Mais si le criminel a l’origine d’un tel acte est encore présent, je lui ferai regretter de détruire l’un des rares points d’eau de Hametsu. » La froide colère de Jotaro pouvait s’entendre derrière son col remonté, son regard semblant déjà visualiser le moment où il apréhendra le coupable.

Le trio sentait grâce à leur sens amélioré qu’ils se rapprochaient rapidement de la source, l’objet du crime se trouvant sous leurs yeux. Au fond de lui, l’Inuzuka aurait voulu croire en une expérimentation qui aurait mal tourné, et qui aurait été jetée dans le lac pour cacher les preuves. Mais devant eux se trouvait bel et bien un sceau, qui contaminait en continu l’eau. Qui sait combien de mois, voir d’années, il allait falloir pour rendre ce point d’eau sain ? Grinçant des dents, il contrôlait ses émotions avant de voir l’Usuzumi se proposer pour entrer en contact avec le lac et détruire l’ancre. La main de l’Inuzuka se posait sur l’épaule de Kaito, le stoppant dans son entrain, le regard préoccupé. « Attends, essayons de nous creuser les méninges une seconde pour trouver une solution plus sûre pour nous trois. »

Jotaro regardait le sceau imposé sur un rocher au fond du lac. Il n’avait pas vraiment de capacité lui permettant de frapper correctement à distance… mais il pouvait certainement assister l’Usuzumi via sa maîtrise des sceaux. « Tu es capable de faire des créations d’encres, n’est-ce pas ? Voilà mon idée : je vais renforcer la résistance de ta créature en lui appliquant un Juinjutsu. Couverte d’écailles, ça la protégera pendant assez de secondes pour qu’elle atteigne l’ancre et la détruise. » ; « Assez tergiverser messieurs, au boulot ! Je vais finir par cracher mes poumons à force de sentir l’odeur de l’acide. »

Le plan établi, Jotaro attendait que Kaito réalise sa créature d’encre, se synchronisant avec ce dernier avant de poser sa main contre la création noire et d'y apposer un sceau. Rapidement, des écailles noires se développent par-dessus la créature, la rendant plus lourde mais surtout plus résistante. [1]

« Vas-y Kaito, détruisons cette malédiction ! »

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Ames en peine - Jotaro !

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- J'admire votre attitude, mais je connais le poison Dokueki... J'ai dû le subir dans mon corps et aujourd'hui encore cela me donne quelques difficultés. Je sais que c'est eux. Amer, Kaito resta les yeux plantés sur la surface du lac acide et sur les cadavres qui avaient cherché un peu de vie dans cette source de mort.

Soupirant, il retourna à sa recherche de la cause réelle du problème et bientôt le trio trouva la chose : Un sceau, sur un rocher, au milieu du cours d'eau. Héroïque, l'écrivain décida d'y aller pour le détruire, mais le pragmatique Hametsujin avait une autre idée : Mobiliser ses capacités, hérités de son lien avec la tortue, pour donner à une créature d'encre Usuzumi la résistance pour atteindre le fuinjutsu. Hochant lentement la tête, l'homme recula du lit du fleuve pour mobiliser ses talents : Un grand rouleau fut ouvert pour permettre au maitre graphiste d'opérer en toute tranquillité. Jouant de son pinceau, il composa un ours de grande taille et d'une corpulence plus que respectable. Sortant le tout d'une technique rapide, utilisant le mudra simple du Rat et du Dragon pour animer l'encre et lui donner un peu de force, pour combattre le courant (1) , Kaito fut ravi de voir que les jours à écrire, assis sur sa chaise, n'avait pas changé grand chose à son talent. Le support pour le fuinjutsu prêt, Jotaro n'eut que le loisir d'appliquer sa propre patte sur le tout pour donner à l'ursidé des traits bien plus reptiliens, grâce aux écailles. Offrant encore plus de largeur à la formation, il ressemblait à un mur mouvant doté de griffes et de dents. Cet amalgame s'enfonça alors dans le courant doux, mais l'acidité du flux eut pour effet de faire fumer les défenses.

  • S'approcher de la source : +5% de Toxicité pour Jotaro ; Kaida ; Kaito


- Ils n'ont pas fait les choses à moitié... Mordant sa lèvre, le révolutionnaire vit son ours chanceler parfois, marchant sur une pierre mouvante, tout en continuant à se faire ronger par le mal Dokueki. Finalement, il arriva à destination et d'un coup de patte rageuse, sans doute à cause de la douleur factice qu'il ressentait, ou l'émanation des émotions ambivalentes de son producteur, il brisa la pierre où résidait le sceau avant de se tourner vers le trio, sur la rive, pour faire un "coucou" et disparaitre. Bien joué.

Son rôle avait été rempli.

Kaito resta un instant là, à voir le fleuve ne pas changer mais l'ambiance devenir plus saine... C'était psychologique ? Ou bien réellement ils avaient réglé la situation ? Sans le sceau, le lac allait redevenir potable... Ou bien cette dose de poison allait rester toujours au sein des eaux, empêchant toute consommation ? Le clan de Magobei était un vrai mal pour le Continent. Il le savait.

- Continuons... C'est une preuve, mais ce ne sera pas la seule. Si Hakugaku avait des vues sur cette zone, le sceau n'était qu'un avant-goût. Déja, il se sentait un peu plus vaseux... Et il n'aimait pas cette sensation.

Les pas amenèrent le groupe vers le Sud, où le paysage semblait moins nauséabond, mais pas plus rassurant : le monde en ruine s'étendait sous la lueur pâle du soleil levant, créant une atmosphère à la fois sinistre et mystérieuse. Les bâtiments délabrés se dressaient comme des sentinelles abandonnées, leurs murs écaillés et leurs fenêtres brisées témoignant des ravages du temps et de la négligence humaine. Une brume légère flottait entre les vestiges, ajoutant une aura fantomatique à l'ensemble. Les ombres des débris semblaient s'étirer et se tordre dans la lumière du matin, créant des formes étranges et déformées qui semblaient presque vivantes.
Des herbes folles et des arbustes sauvages poussaient à travers les fissures du béton et les crevasses des murs, ajoutant une touche de verdure à ce tableau de désolation. Les racines des arbres s'enfonçaient profondément dans les fondations instables des bâtiments, paraissant les étreindre de manière sinistre. Parmi les ruines, les bâtiments semblaient garder leurs secrets avec une présence menaçante. Des ombres se dissimulaient derrière chaque coin, des murmures indistincts paraissaient résonner à travers les couloirs vides. On avait l'impression que chaque pierre avait une histoire à raconter, mais aussi qu'elle pouvait cacher des dangers imprévisibles. Des bruits sporadiques résonnaient dans l'air, des craquements de bois pourri, des grattements sourds et des chuchotements inquiétants. Ces sons évoquaient l'idée que quelque chose d'inhumain pouvait se tapir dans l'ombre, attendant silencieusement sa proie. Le trio s'engagea, pour trouver une piste, mais ce qu'ils trouvèrent n'était pas ce qu'ils attendaient...

Une nuée sombre et menaçante émergeait à l'horizon.

Ce n'était pas une nuée d'oiseaux ordinaires. Ces créatures volantes étaient constituées d'une substance étrange, d'une encre noire dense et épaisse. Elles se déployaient dans le ciel telles des ombres en mouvement, obscurcissant la lumière du soleil naissant. "Hmm." Peu à peu, elles se rapprochaient, leurs mouvements synchronisés créant une aura de menace palpable. Le bruit assourdissant de leurs battements d'ailes résonnait dans l'air, amplifiant l'angoisse qui s'installait. À mesure qu'elles approchaient, les contours de ces oiseaux d'encre devenaient plus distincts. Leurs formes semblaient dépourvues de vie, mais leurs mouvements étaient agiles et délibérés. Leur vol était presque hypnotique, mais il évoquait également une sensation de danger imminent. Soudain, sans avertissement, la nuée se divisait en plusieurs groupes, chacun se dirigeant vers différents points de la ville en ruine. Leurs trajectoires étaient précises, comme si elles avaient un objectif bien défini.

- Ils veulent nous entourer. Les dents serrées, Kaito sorti son rouleau où reposait encore son ours pour l'invoquer d'un mudra du Rat, du Dragon et surtout de la Chèvre pour mieux le guider dans les opérations complexes qui allaient suivre. (2)

Des bâtiments, une onde douce, gazeuse, surgit pour s'approcher des pieds des combattants, occupaient à observer le ciel et ses dangers... Les deux clans traitres s'étaient acoquinés… pour l'occasion. Aidé par les nouveaux sens conférés par le fuinjutsu de Jotaro, Kaito put sentir le poison avant de le subir et baissa les yeux. La diversion était de taille, comme la menace.

- Des Usuzumi... Avec des Dokueki ! "Merde." Un flot d'oiseau vint percuter l'ours, qui tint bon en présentant ses griffes et son poids certains comme bouclier face aux volatiles. Certains explosèrent sous le choc, mais les dégâts étaient conséquents sur l'émanation du chakra de l'écrivain. Il faut bloquer le gaz, c'est le plus dangereux.

Soufflant amèrement, l'homme au chapeau se baissa sur son parchemin pour entourer sur le support son ours d'un grand cercle qu'il dota d'écaille esthétique et d'une gueule plus que terrifiante pour ensuite opérer quelques mudras : Rat ; Chèvre ; Cheval (3). L'idée était que le grand serpent entoure le trio pour bloquer l'arrivée du gaz mais aussi face un premier rempart pour les oiseaux...

- Si on survit, on aura des gens à interroger. J'espére que vous êtes prêt.

L'embuscade était là, il fallait maintenant se défendre.

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Sphinx. Yukio 021

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