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Higara
Higara
Seijika
Icône :
Hell's Kitchen ▬ Pv Dodoro Vdws
Messages :
8
Expérience :
44
Mode de jeu :
PvE
Prime :
N/A
Puissance :
B
Réputation :
B
Pays d'origine :
Chōwa
Feat :
Maki Zenin - JJK
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Hell's Kitchen



Foutue pluie. Profitant du peu d’abris offert par les gouttières, je rase les murs de la cité noire sans ralentir. Long manteau noir sur les épaules, je passe entre les passants qui, contrairement à moi, décident de rester immobiles et d’espérer que le mauvais temps passe. Malgré mes vêtements je sens un frisson dérangeant parcourir ma peau cicatrisée, cette désagréable sensation ne s’arrangeant pas avec l’humidité. Mais impossible de laisser paraître le moindre signe de faiblesse, pas en territoire ennemi où mes liens mystérieux avec l’Ombre de l’Harmonie restaient encore à découvrir par mes opposants. L’intimité d’un marchand au black, je n’en avais rien à faire. Par contre, j’étais persuadée que petit à petit, un craquement allait s’opérer dans leur carapace, leur filet allait se desserrer au fil du temps. Comme à Tsuchi.

Et c’est par cette ouverture que je m’infiltrerais.

En attendant, j’entends dire que ces derniers jours les rues sont agitées. Les rumeurs faisant une partie de mon commerce, je m’intéresse à l’ambiance générale de la ville. Le moral n’était pas au plus haut, alors que les petits frères décident de vouloir faire la loi dans les parages. Bien sûr, je n’étais pas directement concernée par tout ça… Mes pas m’amènent devant une bâtisse plutôt bien entretenue, située non loin du centre du Black Market. Un restaurant, tenu par le seul Soryo assez fou que je connaisse pour s’inventer une vie dans le pays de la pluie. On était bien loin du Ninshuu ou toute forme de paix de l’esprit par ici. La seule forme de paix se conclut en général par une bourse de ryos, souvent ensanglantée.

Une fois à l’intérieur, je retire mon manteau lourd, mouillé. Je passe ma main dans mes cheveux, les redressant alors que je vois le sourire habituel sur le visage de Soryo Hidan, s’essuyant les mains sur son tablier. « Aaaah ma petite ombre préférée, entre, entre ! Je t’ai gardé ton coin favori ! » Le propriétaire pointait du doigt le bout de comptoir, étrangement mal éclairé contrairement au reste. De marbre, je dépasse les quelques clients qui me dévisagent, leur regard glissant contre mes cicatrices visibles sur ma peau, reconnaissant très rapidement mes traits. Ce qui dénote dans le décor, c’est la présence de nouveaux employés, mais qui étrangement possèdent le même visage, le même corps…

« T’as engagé des triplets depuis la dernière fois ? Faut croire que t’as les moyens. » Le cul posé sur la chaise, je m’allume un cigare. Cadeau des Dokueki, pour m’aider à supporter la douleur des brûlures. La bouffée médicinale envahit mes poumons, mes muscles se détendent alors que je vois se poser devant moi un grand bol de ramen. « Pas des triplets, un Akimichi s’est endormi devant mon restau hier soir. En échange d’un toit et d’un peu de sous il s’occupe de la plonge et du nettoyage, si c’est pas beau ! » Baguettes en main, je mange à une vitesse rarement vue les nouilles en ne laissant aucune goutte transpirer à côté. Manger vite, mâcher vite, avoir un estomac solide pour de possibles longues heures sans avoir l’occasion de se nourrir. Premier bol fini, je pose mon cigare sur le cendrier du comptoir et tapote du doigt le bois avec mon doigt.

« Accouche Hidan, j’ai pas de temps à perdre. Qu’est-ce que ton patron veut ? » Le Soryo affiche un sourire simple, mais ses yeux en disaient tout autre. Aucune âme charitable ou aimable pouvait sainement survivre dans un tel environnement, pas même un ancien moine de Garan. Caressant sa moustache, il se contente de poser ses coudes sur le comptoir et de se pencher vers moi, parlant à voix basse. « Il y a des rats qui, même avec des miettes, arrivent à faire un peu trop de remous, si tu vois ce que je veux dire. Vois ça comme une petite opportunité, une occasion “supplémentaire” d’entrer dans les bonnes grâces héhé. » Sombre merde, ça amuse bien ce petit moine de mes deux de croire qu’il peut jouer sur mes nerfs en m’avançant une soi-disant opportunité. Clairement il cherche à pas se prendre la tête avec le sale boulot. « Secoue un peu le cocotier des p’tits, et tu seras bien payée. » ; « Je suis pas ton second couteau, Hidan. Si tu veux liquider des jeunes en échange de quelques billets pour bien te faire voir, je te laisse la place volontiers. »

Le couteau du Soryo frappe soudainement le comptoir, coupant le cigare qui était posé depuis le début de la conversation. Je contrôle mon faciès, ne montrant pas mon agacement, juste une apathie à toute épreuve. Le moine rit à gorge déployée, avant de prendre en main le bol de ramen vide. « Hahaha, voyons Higara, tu sais bien que je te demanderai jamais d’en arriver jusque-là ! On est entre gens civilisés ici à Ame ! Mais écoute, tu sais quoi, je veux bien te faire une faveur : je vais t’emprunter mon gars là, l’Akimichi. Ça te fera des gros bras à montrer au cas où ça dégénérerait. » Coude sur la table, je prends entre mes lèvres un cure-dent en voyant le Soryo passait en cuisine. Si en plus il veut me mettre un mouchard entre les pattes… J’évite de ronger le cure-dent, attendant de voir sortir le fameux protagoniste qui allait devoir travailler main dans la main avec moi pour corriger des têtes brûlées.

« C’est lui, le gros bras ? » Je me lève de mon siège, passant mon manteau par-dessus mon épaule alors que je tends la main vers le géant qui devait bien me dépasser d’au moins deux têtes. Largement. « Higara. »

Mécanique RP :


Mercenariat
Avec Akimichi W. Dodoro
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Akimichi W. Dodoro
Akimichi W. Dodoro
Renkinjutsushi
Icône :
Maître Ingénieur et Directeur du Laboratoire de Tsubomi
Messages :
157
Expérience :
474
Mode de jeu :
PvP
Prime :
(260) 130 XP
Puissance :
B
Réputation :
B
Pays d'origine :
Mizu
Feat :
Todo Aoi - Jujutsu Kaisen
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Mercenariat

Hell's Kitchen
国際連合憲章




Le Pays de la Pluie. Cette Cité-État portait clairement bien son nom. Depuis que j'avais passer la petite frontière, la pluie n'avait cesser de tomber. Comme à mon habitude, j'étais très légèrement vêtu, il fallait dire que je venais passer du soleil de plomb du Pays en Ruine à cette averse infinie en l'espace de quelques instants. Et comme l'organisation et la prévention n'était pas vraiment mon fort, je m'étais seulement vêtu d'un pantalon et d'un long manteau ébène.

Il y avait longtemps que je n'avais pas mis les pieds ici. la dernière fois j'y étais presque à l'article de la mort, la famine creusant mon estomac des suites de ma fuite du Pays du Riz. Entretemps il s'était passé tout un tas de choses plus farfelues les unes que les autres, allant de la descente dans un Donjon Calice à la bataille pour l'Humanité sur le rivage des mers septentrionales en passant par la traversée d'une mer de Bijuu dans une dimension parallèle. Si je devais me poser à une table pour raconter tout ce chemin parcouru, il était clair que j'allais finir mes jours considéré comme le fou du village. Mais bon. Après tout, mes véritables amis me faisaient confiance.

Je ne sais pas vraiment ce que j'était venu chercher ici, enfin du moins si je le savais mais j'avais du mal à mettre la main dessus. Je partais en quête du Marché Noir, pour acheter un rouleau d'une affinité primaire. Depuis mon voyage au centre de la Dimension Yang et mon ascension dans les rangs de la Kabbale, plusieurs projets s'étaient accrochés à moi sans vraiment l'avoir réellement voulu. Ma quête allait commencer par la découverte et le décadenassage de mon potentiel chakratique.

Enfin ça, c'était l'étape finale, qui avait prit du plomb dans l'aile quand la fin m'avait terrassé devant l'enseigne d'un restaurant un peu miteux. J'avais emmené toute une ribambelle de provisions pour le voyage, cependant, à la frontière elle m'avait toute été prise, pour ce qu'ils appelaient "payer le tribut de passage". C'était un joli mot pour dire qu'il m'avait clairement voler toutes mes ressources. Je me retrouvais donc sans la possibilité de manger et mes recherches tournant en rond, j'avais décidé de me mettre en quête d'un endroit où me sustenter. Avant que mon grotesque corps ne finisse par succomber devant la petite porte. Ce fut un vieil homme, visiblement peu regardant sur l'origine de chaque personne entrant dans son antre, qui en l'échange de services rendus me promettaient la chambre et le repas. Difficile de refuser, une nuit sous cette pluie battante avec la faim agrippant mon estomac et j'allais passer l'arme à gauche comme un vulgaire clébard.

Le lendemain je réalisais donc mes promesses, envoyant quelques clones s'occuper du ménage de la salle tandis que je m'occupais de la plonge à l'arrière de la cuisine. Pourquoi je le faisait moi-même ? Car je pouvais profiter des restes laisser par les clients pour m'en foutre plein la panse. Héhé. Malin comme un singe. Par précaution, j'avais laissé Banado à Tsubomi, l'endroit étant bien trop dangereux pour lui, si je voulais éviter qu'il finisse sur l'étalage du Marché Noir.

Visiblement l'affaire ne s'arrêtait pas là et monsieur Hidan avait d'autres perspectives pour que je puisse rembourser ma dette. Il m'expliqua quelque peu la mission, je n'avait qu'à être le garde du corps d'une de ses clientes, afin de jouer des muscles si le besoin s'en faisait ressentir. Le tout ne m'enchantait pas trop, j'avais pas prévu de me foutre dans le pétrin en venant ici, mais bon, je suis un homme d'honneur et je respecte toujours ma parole. Enlevant mon petit tablier rose qui m'allait particulièrement bien pour être honnête, je venais passer l'encadrure donnant sur le bar.

« Enchanté, Akimichi Watanabe Dodoro. »

Je répondais à sa poignée de main, accompagnant le tout de mon sourire caractéristique, bien que l'ambiance semblait être plus froide, voire glaciale. Bref. Les voyous et autre mercenaires en tout genre d'Ame no Kuni aimait bien se donner un air mystérieux et énigmatique, pour se fondre dans le paysage, ce n'était pas étonnant.

Plusieurs minutes s'écoulèrent tandis que je suivais la jeune femme dans ce périple. A en croire les petites informations que l'on m'avait fourni, il était cas d'une bataille économique entre plusieurs petits cartels causant quelques tords au cœur de la Cité. Ce fut après tout ce chemin sous la pluie que nous venions nous rendre dans une petite boutique de réparation. La ruelle était composée en grande majorité de forge, de vendeur d'armes et d'armures, et de maintenance sur des objets du quotidien. Toute cette fumée, ces bruits de marteaux et de forge brûlante me rappelait à mes bons souvenirs du Pays du Fer. Cool. C'était plutôt mes copains, voir mes alliés, si je pouvais les aider cela serait parfait.  J'attendais les ordres de l'énigmatique, ne voulant pas prendre les devants au risque d'un peu trop m'exposer.

Résumé:



ft. Higara

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