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Aburame Masaaki
Aburame Masaaki
Shinobi
Icône :
La Kabbale au fond du jardin [Feat Yumeko] FB U74u
Messages :
47
Expérience :
170
Mode de jeu :
PvE
Prime :
N/A
Puissance :
B
Réputation :
B
Pays d'origine :
Kaminari
Feat :
Dream - Minecraft
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   Image de fond
   La Kabbale au fond du jardin
   
   La Kabbale au fond du jardin
   Relationnel
   

   

   
Ce soir-là, Masaaki ne se sentait pas dans son assiette. Il y avait des jours, comme ça, où faire son travail était une épreuve, un fardeau.

La routine lui semblait morne et vide de sens. Il faisait les choses machinalement, sans vraiment réfléchir, ou bien écouter les complaintes des malheureux qu’il escortait loin de Seirei.

Le regard au loin, Masaaki abaissait la rame à un rythme régulier, brisant le faible courant dans cette partie qui marquait la sortie du territoire de Hi et l’avancée vers le grand Delta de Kome.

Le Dokueki contaminé par Seirei avait eu le temps de s’échapper rapidement des griffes du continent Sauvage. Seule sa jambe droite avait été touchée, et, loin de l’influence des Esprits-Gardiens, la propagation du mal de Seirei ralentissait fortement. Malgré tout, il ne restait que quelques jours à vivre au malheureux s’il ne faisait rien pour endiguer la contamination.

L’éminent scientifique, qui paradait à son arrivée au poste frontière avant Seirei, avait alors supplié le responsable qu’on l’escorte vers son laboratoire, moyennant une belle somme de ryos. Le capitaine de Minamoto Hideyoshi avait accepté le pot-de-vin avec plaisir avant de désigner Masaaki pour cette mission.

Ce n’était pas la première fois que le jeune homme devait raccompagner un être vivant, ou un cadavre, mais cette fois-ci, il n’en avait tout simplement pas envie.

Quand le soleil se leva sur l’horizon, le duo avait atteint le petit port de Hagaku.

La Kabbale au fond du jardin [Feat Yumeko] FB Rc1f

Si la mission de l’Aburame s’arrêtait là, Dokueki Minato ne l’entendait pas de la même oreille. Le vieil homme n’avait pas recherché les moyens de dompter le continent Sauvage toute sa vie pour finir à croupir dans son laboratoire secret.

Le maître des poisons attrapa une fine aiguille qu’il trempa rapidement dans une fiole ouvragée de belle allure. D’un geste vif, il la planta dans le cou du foyer des lumières pendant que celui-ci amarait la frêle embarcation.

Masaaki sentit tout son corps s’engourdir. Ses muscles se contractaient sans qu’il n’ait aucune emprise sur eux. En quelques secondes à peine, tout se relâcha et Masaaki chuta sur le bois détrempé de la barque. Prisonnier de son propre corps, l’Aburame ne put rien faire lorsque Minato demanda à un docker de le porter pour le placer dans une petite charrette tirée par un âne.

Le transfert se fit en silence, à l'abri des regards indiscrets. Les ryos faisaient toujours des merveilles.

Le profil contre les planches grossièrement clouées entre elles, Masaaki ressentait chaque soubresaut, chaque petit trou qui faisait bouger les roues. Si son esprit était clair, son corps, lui, semblait dans l’obscurité la plus totale.

A moitié recouvert par une bâche, le jeune homme tenta en vain de prévenir les passants qu’il croisait, sans succès.

Soudain, les deux trous illuminés de son masque croisèrent les yeux en amande d’une jeune femme. Sa chevelure qui aurait pu la faire passer pour une Uzumaki soulignait des traits fins et nobles. Sa stature et son port de tête accentuait encore l’aura particulière qui se dégageait d’elle.

Rassemblant toutes ses forces et sa volonté, Masaaki tenta de tendre le bras pour attirer son attention et montrer qu’il n”tait pas un cadavre de plus ramener par un énième chasseur de rime. Derrière ce masque illuminé, il était encore vivant, mais pour combien de temps encore ?

****

Au sein du foyer des lumières, personne ne comprend pourquoi il est soudain devenu impossible de sortir.

Malgré d'innombrables tentatives, les éclaireuses encore sur place et leurs antennes bien plus grandes que la moyenne ne parviennent pas à percevoir les phéromones des quelques lucioles qui étaient en patrouille dehors.

1123 se retrouve bloquée dans un couloir au niveau des trois sorties principales de la ruche, les yeux et la bouche.
Elle n’a aucunement l’intention de participer à l’enquête, ni à un éventuel combat. Elle est juste venue voir ce qui agite tout le nid. Bientôt, elle retournera à la pouponnière pour s’occuper des larves comme toutes les autres nourrices.

En poussant ses congénères, la petite luciole parvient devant l’envers du masque de Masaaki pour admirer la substance visqueuse qui bouche les entrées. Devant, des dizaines de lucioles dévoreuses tentent d’engloutir la barrière mais elle est trop souple et malléable, s’étirant sous les coups de mandibules des insectes sans jamais rompre.

Pour autant, les insectes sont habitués à combattre des forces bien supérieures et leur persévérance n’ est d'égale que leur patience. A force d’acharnement, un minuscule trou est finalement creusé, laissant la lumière du matin percer légèrement dans le temple des lanternes.

Une cheffe d’escouade envoie directement des phéromones pour que des éclaireuses se jettent au dehors mais les lucioles, pourtant presque deux fois plus petites que les soldates, sont encore trop grosses pour pouvoir passer.

Les dévoreuses continuent leur travail de sape, mais il faut faire vite. Les phéromones fusent, une petite luciole doit sortir, plus petite encore que les éclaireuses. Et une seule caste correspond à cette description, les nourrices. En quelques secondes, les milliers d' yeux ronds et noirs se tournent vers 1123. La nourrice est portée vers le trou et poussée jusqu'à ce qu’elle soit éjectée vers le réel.

Une fine piste de phéromone laissée par le nid la mène vers le parfum délicat d’une femme au cheuveux rouge. Clignotant de sa lumière verte vive, la petite luciole fait des cabrioles pour tenter d’attirer l’attention de la dame. Avec un peu de chance, elle pourra
même la suivre.

****

Le laboratoire de Minato était miteux et sale, tout le contraire de ce qu’imaginait Masaaki. Sur les étagères, des plantes mortes, des bouts de bois étranges, et d’autres fossiles d’animaux et de végétaux trônaient. Il faisait froid et sombre, et, à en juger à l’odeur de poisson et d’algues, ils étaient sans doute sous l’un des quais du port.

Non sans difficulté, le Dokueki plaça Masaaki sur une table de bois avant de l’attacher avec des sangles d’un cuir qui lui était inconnu.

Je vais me servir de toi pour me soigner mon brave ! Et puis, tu seras encore utile après ta mort. Avec tes os, je pourrai faire des outils. Avec ta choir, je pourrais nourrir mes plantes carnivores. Avec ta peau, je vais pouvoir remplacer ces sangles qui commencent à faiblir ! Dit-il d’un ton qui mêlait la joie hystérique et le soulagement. Mais d’abord, enlevons ce masque.

La lame du scalpel s’approchait lentement de son œil. A nu, le jeune sentait l’air caresser désagréablement son visage dénué de peau. Son salut ne tenait qu'à un petit insecte de quelques centimètres à peine. Priant pour que 1123 parvienne à convaincre et guider la jeune femme, Masaaki attendit patiemment sa mort.

   

   relationnel
   Avec Yumeko
   Kome

   

   
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