Au centre du Bourgeon d’Hametsu, la forge battait son plein. Les coups de marteau incessant chantaient le désir ardent des artisans de remettre sur pied leur pays, et de faire briller leur talent. Bien que l’atelier soit modeste, il permettait cependant de résoudre la plupart des problèmes que rencontrait la cité lors de la mise en place d’échafaudages ambitieux ou pour préparer les futurs projets de rénovation des routes.

C’était sous l’impulsion de l’ainé Ryoken que l’Inuzuka avait décidé de faire le tour des anciens habitant à Tsubomi. Si leur sagesse pouvait être remise en question après quelques verres, les informations utiles qu’ils disposaient de feu Kusa restaient elles une véritable mine d’or ! Alors Jotaro prenait de son temps, allant voir les vieux artisans un à un, carte en main et une série de questions préparées. Autrefois, ressasser le passé revenait à remuer le couteau dans la plaie, mais depuis l’installation de Tsubomi no Jinsei tout le monde arrivait de plus en plus à s’ouvrir au sujet, à aller outre la douleur.

Parce qu’ils savaient que l’Inuzuka n’avait pas de curiosité morbide, au contraire. Sa démarche était prudente, compatissante. Même s’il n’osait pas leur dire qu’il avait vécu la chute de Kusa à travers un cauchemar offert par le chakra obscur, lorsqu’il affronta l’île mouvante de Chōwa. La matinée fut riche en discussions, en rires et petites larmes, mais avec un sourire confiant sur l’avenir. L’Inuzuka invita alors le balafré à manger, devant un stand de nouilles. Entre eux deux, posée sur la table, se trouvait une carte de la région, avec différentes zones entourées de cercles distincts.

« sluuurp Alors, d’après ce que m’ont dit les anciens… Kusa était assez autonome en ce qui concerne les ressources que le pays utilisait pour se subvenir. Et ses excédents étaient utilisés pour l’export. Après la guerre, tout le terrain a été impacté, et certaines mines perdues. Cependant, en se creusant un peu toutes les méninges, ils ont réussi à me pointer quelques directions pour trouver ce qu’on cherche. »

Sluuurp. L’Inuzuka déployait rapidement ses baguettes avant de rapidement terminer son bol. Kaida, également, dévorait les nouilles à un rythme frénétique, l’animal ayant transformé ses pattes en mains humanoïdes pour pouvoir manipuler les baguettes et manger. Déposant les ryos sur la table après qu’ils aient finis de manger. « Ok ! C’est parti Argile-sama, où est-ce qu’on attaque en premier ? C’est la première fois que je vais déterrer des mines haha ! »

Exploration : Trouver les anciennes mines de Kusa no Kuni.
Mécanique RP : Il existe 6 zones suspectées d'avoir une ancienne mine. A chaque tour, 1D100 sera tiré pour déterminer quel type de matériaux sont susceptibles d'être trouvés. Le groupe lancera également 1D6 pour déterminer l'évènement en lien avec la découverte de la mine (rencontre avec des Yaban, Hametsujin etc...). Une fois que la situation est réglée dans une zone, le groupe se dirige vers la zone suivante.

Les jets de dés :

Ryoken écoutait attentivement Jotaro, son regard alternant entre la carte éparpillée de cercles et le visage enthousiaste de son compagnon. L'air chaud du midi enveloppait le stand de nouilles où ils s'étaient arrêtés pour déjeuner, et la vivacité de l'Inuzuka contrastait avec la quiétude ambiante du Bourgeon d’Hametsu. Ryoken, les yeux pétillants d'une lueur calculatrice, terminait son bol de nouilles avec une satisfaction mesurée, sa pensée déjà tournée vers les défis à venir.

« Jotaro, sluuuuurp, ton zèle est contagieux, » commença Ryoken, avalant ses nouilles avant d’esquisser un sourire espiègle, se dessinant sur ses lèvres. « Je pense que la zone au nord-est, marquée ici, » il pointait un doigt sur la carte, sur un cercle entourant une zone légèrement éloignée de leur position actuelle, « pourrait être un bon point de départ. D'après les récits, une mine y a été exploitée jadis. Idéalement, j’aimerai beaucoup sécuriser du fer sur nos terres, pour nous permettre de nous dispenser d’une dépendance directe de nos voisins sur le moyen terme. »

Se levant, Ryoken ajustait son équipement, son sac déjà préparé pour l'aventure.

« Ce ne sera pas seulement une question de déterrer des mines, Jotaro. Nous devons aussi être prêts à affronter tout ce qui pourrait se dresser sur notre chemin. Brigands, bêtes sauvages, ou même les vestiges instables laissés par la guerre. »

Son regard se durcit un instant, trahissant la gravité de sa pensée.

« Mais ensemble, je suis certain que nous pouvons faire face à ces défis. Après tout, Hametsu a besoin de cette résilience... de cette volonté de reconstruire et d'aller de l'avant. »

Ryoken tapota doucement l'épaule de Jotaro, un geste fraternel, avant de se tourner vers Kaida, qui finissait ses propres nouilles avec une voracité qui n'avait d'égal que celle de son maître.

« Et toi, la tortue, prête à dénicher des trésors enfouis avec nous ? »

Le balafré se pencha vers la carte, ses doigts traçant les routes et les sentiers qu'ils allaient emprunter. « Nous suivrons cette voie, en restant attentifs à notre environnement. La nature, malgré sa beauté, cache parfois des dangers imprévus. Mais, si nous restons soudés, rien ne pourra nous arrêter. »

Jetant un dernier regard déterminé à Jotaro, Ryoken conclut : « Allons-y, mon ami. L'aventure nous attend. Et qui sait ? Peut-être que ce que nous découvrirons dépassera toutes nos attentes. »

Sans attendre, le duo, accompagné de Kaida, se mettait en route vers la première zone. Leur périple vers les anciennes mines de feu Kusa no Kuni, ne faisait que commencer, porteur d'espoir et de promesses pour l'avenir d'Hametsu.


Le soleil, dans sa lente ascension vers l'horizon, peignait de longues ombres sur les terres désolées d'Hametsu. Ryoken et Jotaro, épaules contre le vent, avançaient à travers ce tableau mélancolique, leurs yeux scrutant le paysage pour tout signe des mines perdues de Kusa no Kuni. Leurs efforts, jusqu'ici, s'étaient révélés infructueux, la carte de Jotaro en main semblant n'être qu'une promesse lointaine d'aventures enfouies sous des couches d'histoire et de chakra obscur.

C'est alors qu'un bruissement inhabituel vint perturber le silence presque complet qui enveloppait la région. Au loin, une caravane de marchands itinérants émergeait, serpentant avec grâce entre les débris et les ruines, telle une oasis mobile au milieu d'un désert de désolation. Les bannières colorées flottant au vent et le cliquetis rythmique des roues sur le sol rocailleux annonçaient leur arrivée bien avant qu'ils ne soient à portée de voix.

Intrigué, Ryoken signala à Jotaro la présence des voyageurs. Ensemble, ils ralentirent leur marche, permettant à la caravane de les rejoindre. Les marchands, une troupe hétéroclite de visages et de tenues, offraient un spectacle vivant et coloré, contrastant vivement avec l'environnement austère. Au centre de cette procession se trouvait un homme au sourire engageant, qui s'avança pour les accueillir. Il se présenta sous le nom de Kazuo, le porte-parole du groupe, et invita les deux shinobis à partager un moment de repos et de conversation.

« Que faites-vous donc dans ces contrées oubliées par le temps et la guerre ? » demanda-t-il, sa curiosité piquée par l'apparence des deux compagnons et par le sérieux de leur quête.

Ryoken, avec la prudence qui le caractérisait, échangea un regard avec Jotaro, puis répondit avec mesure, expliquant leur mission de retrouver les anciennes mines de Kusa.
L'évocation de ce but sembla éveiller un intérêt particulier chez Kazuo et ses comparses, qui échangèrent des regards entendus.

Kazuo, après un moment de réflexion, hocha la tête. « Peut-être pourrions-nous vous être utiles, » commença-t-il, un sourire mystérieux ourlant ses lèvres.

« Nous voyageons depuis des années, et il se pourrait bien que nous ayons aperçu ce que vous cherchez. Mais, comme vous pouvez l'imaginer, chaque information a son prix. »

Ryoken sentit son cœur battre un peu plus fort. La proposition était alléchante, et la perspective de finalement mettre la main sur les mines tant recherchées était trop tentante pour être ignorée. Il savait cependant que toute négociation demanderait tact et discernement.

Kazuo sortit une pièce de sa poche et la montra aux deux explorateurs, avant de leur expliquer les règles de ce jeu improvisé :

« Selon votre carte, je peux affirmer avoir croisé trois des destinations que vous recherchez. Je vous propose donc trois lancers de pièce. Pour chaque pièce tombant sur pile, je m’engage à vous révéler ce que je sais sur votre première destination, et des indications pour les deux autres emplacements que nous avons croisé lors de notre voyage à Hametsu. Par contre, pour chaque pièce tombant sur face, je ne vous révélerai rien. Alors, êtes-vous joueurs messieurs ? »

L’instigateur de cette nouvelle épreuve porta son regard sur les deux hommes, puis sur la tortue, attendant leur décision.

La volonté de l’apatride était belle à voir, surtout lorsque cette dernière se rangeait du côté de la reconstruction de Hametsu. L’Inuzuka avait toujours respecté la discrétion entourant le passé du maître d’argile, ses liens avec l’un des clans notoires de Tsuchi no Kuni suffisant amplement pour justifier un tel voeu de silence. De ce respect découle une confiance absolue en Ryoken puisque plus d’une fois l’homme a su montrer sa dédication pour le bien des autres. Ses capacités auraient pu lui assurer une place de choix dans n’importe quel pays, et pourtant il continuait de travailler d’arrache-pied en innovant les cultures du Bourgeon.

Ses sages paroles entendues, le trio décidait donc de se mettre en route vers la zone choisie par le maître potier. Carte en mains, Jotaro profitait de sa connaissance des lieux pour se repérer, mais dénicher une mine était bien plus difficile qu’ils ne l’espéraient. Furtivement, l’Inuzuka se demandait à quel point cela aurait été plus simple si son compagnon animal était une taupe, mais le regard en biais que lui adressait sa tortue le décourageait de prolonger cette pensée, se recentrant sur le sujet du jour. Enfin, la rencontre avec d’illustres inconnus, des marchands en vadrouille dans les ruines, illuminait la traversée du désert figurative du trio.

« Enchanté Kasuo ! Je suis Jotaro, et voici mon ami Ryoken. » ; « Rah ouais, même plus tu me présente… elle est loin l’époque où j’étais ton seul ami… » ajoutait l’animal en donnant un coup de patte dans un caillou, l’intrigue prenant une tournure innattendue alors que le marchand sortait une pièce de sa poche. Jotaro reconnaissait là le comportement traditionnel des vieux bédouins originaires de l’ouest, le troque et le jeu suffisant souvent comme monnaie d’échange. Se sentant motivé, le jeune homme s’avança et prit la pièce entre ses doigts. « Laissez-moi faire ! »

Résultats : 1) 5 - échec 2) & 3) 6 - double échec
Pour les deux prochaines zones : La chance de ne rien trouver passe à 1-35 sur le D100. 1d6 supplémentaire doit être lancé aussi.

« Bhahahahaha ! “Laissez-moi faire” qu’il avait dit ! Oh mes pauvres écailles… » La tortue se roulait sur la carapace, morte de rire tandis que Jotaro était recroquevillé dans un coin, désirant en silence être enfoncé dans la terre et ne plus jamais être vu. Kazuo avec un léger rire amusé, sa voix sèche du fait de son âge avancé, alors qu’il récupérait la pièce. Les marchands s’apprétaient à partir, mais l’Inuzuka leur fit signe avant de leur pointer une direction précise : « Attendez Kazuo ! N’hésitez pas à aller faire un tour à Tsubomi, je suis sûr que vous trouverez quelque chose d’intéressant là-bas ! » L’homme étudie la question pendant un moment, le nom de Jotaro ayant une certaine résonance depuis ces derniers temps.

Les Bédouins acceptent la proposition et cèdent cette information en échange : la mine de cette zone a été détruite suite à un tremblement de terre. Ils disparaissent lentement dans l’horizon, tandis que le trio doivent se recentrer vers une nouvelle destination.

Résultat seconde tirage : 1d100 : 33 / 2d6 : 6 et 3

Le trio progressait davantage en direction du nord, mais clairement la fortune ne leur souriait pas. A part traverser les entrailles d’un village dévasté, le groupe ne trouvait pas la moindre trace de mine. Pas même les cabanes encore debout ne renfermaient d’outils allant dans ce sens. Jotaro ne se montrait pas impatient, se doutant que ce genre d’entreprise soit rempli d’obstacles, mais une tension s’installe dans le village ravagé alors que des silhouettes se dégagent des différentes bâtisses : des animaux sauvages venaient d’encercler le trio. Plusieurs dizaines de coyotes affamés observaient les voyageurs avec appétit, ce qui contrariait l’Inuzuka.

En observant la scène, Ryoken ne pouvait s'empêcher d'afficher un sourire amusé, mélange de complicité et d'ironie face à l'échec retentissant de Jotaro au jeu de pile ou face.

"Jotaro, l'Inuzuka qui a tenté de défier le destin avec une pièce de monnaie et... qui a finalement offert un spectacle mémorable, bahahahaha ! " commença Ryoken, sa voix empreinte d'un amusement palpable. "Peut-être qu'à l'avenir, tu devrais laisser les jeux de hasard aux professionnels... ou à Kaida," ajouta-t-il en jetant un regard complice vers la tortue toujours hilare.

Alors que les marchands s'éloignaient, Ryoken se pencha vers Jotaro, un sourcil haussé.

"Tu sais, pour quelqu'un qui espérait déterrer des mines, tu as un talent certain pour enterrer notre chance, hahahaha !" taquina-t-il légèrement.

Puis, reprenant un air plus sérieux, mais toujours avec cette lueur espiègle dans les yeux, il ajouta : "Mais ne t'inquiète pas, l'histoire se souviendra de nous comme de ceux qui ont cherché... et finalement trouvé, peu importe les obstacles. Et si cela signifie traverser quelques déserts figuratifs – ou littéraux – eh bien, considère cela comme une partie de notre grande aventure."

La désolation peinte dans les yeux de Jotaro, alors qu'il contemplait le village dévasté, trouvait un écho dans le cœur de Ryoken. Les ruines, témoins silencieux des tumultes passés, semblaient susurrer des histoires de désespoir et de résilience. Ryoken, habituellement peu enclin à laisser transparaître ses émotions, sentait une lueur d'espoir obstinée percer à travers le voile de détermination qui caractérisait son visage marqué par les épreuves. Il savait, tout comme Jotaro, que le chemin vers la renaissance de Hametsu serait semé d'embûches, mais il était prêt à les affronter, un pas après l'autre.

L'arrivée soudaine des coyotes, avec leurs yeux luisants d'une faim primitive, servait de rappel brutal que, dans ces terres oubliées par le temps, la loi de la survie prédominait. Ryoken, scrutant le cercle de coyotes affamés, esquissait un sourire amusé face à l'observation pointue de Jotaro sur la situation.

Alors que les animaux resserraient leur cercle, une lueur d'ingéniosité traversait les yeux de l'artisan de l'argile. "Quant à notre petite mésaventure avec la pièce... J'imagine que c'était notre façon de contribuer à l'économie locale, hein ?"

Son sourire s'élargissait, tentant de dissiper la tension palpable provoquée par les coyotes encerclant le groupe.

Il se tourna vers Jotaro, un sourire espiègle éclairant son visage, dissipant l'ombre de la gravité qui l'avait momentanément enveloppé.

« Mais tu as aussi raison sur un autre point, mon ami. Bientôt, tout changera. »

Avec ces mots, Ryoken puisa dans sa réserve de chakra, ses mains s'activant dans un mouvement presque imperceptible. De l'argile, matérialisée par la maîtrise de son art, commença à prendre forme entre ses doigts.

"Arcane secret de négociation pacifique"

Ryoken attira l’attention des bêtes féroces sur sa création d’argile et la lança en l’air avant de provoquer une explosion qui entraîna une onde de choc soulevant de la poussière sur une longue distance. Le nuage de poussière engendré redescendait, alors que, effrayés par ce qui venait de se produire, les animaux virent Ryoken former la même créature d’argile entre ses mains.

"Boum."

Il lança simplement l’animal d’argile au sol mais cette fois, la pacification était complète et le message parfaitement passé aux créatures qui n’obéissaient plus qu’à la loi du plus fort et à leur instinct de survie. Ils fuirent, sans laisser la moindre trace de leur passage. L’artiste du désastre se retourna vers son compagnon, un air grave dessiné sur son visage.

« Ecoute moi bien Jotaro. Croire à un pacifisme absolu qui rallierait tous les peuples et leur vécu respectif singulier est d’une idiotie sans nom et d’une naïveté qui te coûtera la vie, le moment venu si tu n’es pas prêt à prendre les armes pour atteindre tes objectifs, cette nation renaissante perdra son combat. Hametsu te considère, et tes actions te vaudront d’être mis sur le devant de la scène. Tu gagneras des alliés, mais aussi des ennemis. A ce moment-là, tu devras faire preuve de discernement et comprendre comment agir selon la personne qui se dressera face à toi. Si tu tombes, Hametsu tombera derrière toi. Deviens un pilier, Jotaro, sur lequel tout ceux qui rêvent d’une meilleure vie pourront se reposer. »

Ryoken se retourna, prêt à reprendre leur route, non sans ajouter quelques mots porteurs de détermination.

« J’ai confiance en toi, petit bonhomme ! Aujourd’hui, tu m’aides à rechercher les ressources qui me permettront de t’aider demain, à ma manière. »

Rolls effectués : 1d100 : 41 / 2d6 : 1 et 4

Alors que Ryoken et Jotaro poursuivaient leur exploration à travers les vestiges d'Hametsu, guidés par la carte de Jotaro et la volonté de redécouvrir des mines perdues, leur chemin croisa celui de marchands itinérants. Ces voyageurs, portant sur leurs épaules le poids de marchandises rares, semblaient épuisés mais déterminés à traverser les ruines pour rejoindre des contrées plus clémentes.

Soudain, l'air se chargea d'une tension palpable. Des cris déchirèrent le silence habituel du désert urbain, attirant l'attention de Ryoken et de son compagnon. Ils s'approchèrent discrètement, utilisant les décombres comme couverture, pour être témoins d'une scène des plus alarmantes. Deux figures imposantes, marquées par des tatouages distinctifs et arborant des expressions féroces, s'étaient dressées devant un groupe de marchands visiblement terrifiés. Il ne fallut qu'un instant à Ryoken pour reconnaître les agresseurs : des membres du clan Yaban, redoutés pour leur sauvagerie au combat et leur adhésion à la loi du plus fort.

Les Yaban, usant de leur réputation et de leur force brute, tentaient d'intimider les marchands pour s'emparer de leurs biens. L'un d'eux, un colosse aux veines saillantes, semblait prêt à se déchaîner sur une famille dont la calèche semblait abriter plus que des marchandises, des minerais, attisant l’intérêt du Bakusho. Leur arrogance était palpable, convaincus qu'aucun ne se dresserait contre eux dans ces terres abandonnées.

Ryoken échangea un regard avec Jotaro, avant de lui donner son plan d’action, simple mais efficace en considérant les capacités du clan Yaban.

« Je vais attirer leur attention pour qu’ils détournent le regard de leurs victimes, à ce moment précis, on aura l’avantage de la surprise et il faudra frapper un grand coup, je compte sur vous deux et votre maîtrise du corps à corps. Quant à moi, je vous soutiendrai en arrière. »

Prenant une profonde inspiration, Ryoken laissa une fraction de son chakra s'insinuer dans l'argile qu'il mastiqua à l’aide de l’une de ses bouches spéciales placées dans la paume de sa main. Avec une dextérité née de nombreuses années de pratique, il modela silencieusement une série de figurines, semblables à de petits animaux.

Sans attendre, il projeta discrètement les figurines d'argile vers une position stratégique, loin des marchands mais suffisamment proche des Yaban pour attirer leur attention. Au moment opportun, une explosion contrôlée, plus spectaculaire que dangereuse, détourna l'attention des brigands, offrant à Ryoken et Jotaro l'opportunité d'intervenir.

« Il est temps de montrer à ces Yaban que Hametsu n'est plus un terrain de chasse libre, » annonça Ryoken, son regard fixé sur les deux colosses surpris.