Un premier pied avait été posé sur l’île Yajiri, grâce à l’adhésion des Chinoike de l’Eau et du Gel, mais il restait encore fort à faire pour convaincre le reste de rejoindre ce projet maudit. Tandis que le Givrefroid continuait son expansion en voyageant de bouche à oreille, les fondateurs de l’organisation Kiri tentait d’être aussi contagieux, développant leur influence tentaculaire, jusqu’à toquer à la porte du cœur profond de l’île.

Le jeune Ato, en proie aux doutes et à l’échec, les premiers symptômes du Mal Blanc se manifestant petit à petit, eut alors une idée pour se libérer l’esprit : créer un avant-poste, plus loin du pont reliant Mizu à Shimo, au cas où les choses se compliqueraient. Il contacta aussitôt son allié et ami, Issei ; et l’entraîna dans cette entreprise amusante, voyageant léger, en compagnie de {Roll : 3} VILLAGEOIS. Dans ses poches, il compta {Roll : 24} RYOS sonnants et trébuchants, et se permit de transporter {Roll : 6} BOIS pour les premiers travaux.

— J’ai eu une idée de nom pour l’avant-poste : Kura.

Ils étaient arrivés à destination – au milieu de nulle part.

Autour d’eux, une forêt dense, quasi sauvage, où maints mystères étaient gardés épaissis, et les dangers, mis sous silence. Un certain charme émanait des lieux, et il fallait au moins le sang froid d’un Chinoike pour résister à cette ambiance étrange. C’était là le cœur de l’île Yajiri – le carrefour de nombreux chemins à venir pour rejoindre les quatre coins de ce territoire sous domination de Kiri.

— Posons nos tentes. Je vais observer les lieux.

Ato se promena dans les environs proches, et observa l’orée de la clairière réquisitionnée. Après deux dizaines de mètres, les arbres commençaient à reprendre le contrôle du décor, ne laissant que trop peu de place aux êtres humains. Si ces derniers voulaient continuer au-delà de la clairière, il leur faudrait commencer un lourd travail de bûcheronnage. Mais peut-être n’était-ce pas une si mauvaise idée…

Enfin, l’enfant de l’os revint sur ses pas, et retrouva le petit campement de fortune, qui semblait être les fondations du village de Kura (倉 ; litt. : grenier, entrepôt, grange, dépôt). L’Éveillé en avait profité pour récupérer quelques brindilles, afin d’allumer le tout premier feu de camp – leur foyer.

— Nous pourrions commencer par monter un camp de bûcherons, afin d’élaguer quelques arbres, et faire des réserves pour la suite. Aussi, j’ai repéré des filons de métal, au sud-est. Peut-être de l’argent. Ce pourrait être une bonne idée de sortir les pioches. Qu’en dites-vous ?

Résumé:

Aide-Contrat:

Les envoyés de Kiri prenaient doucement leurs aises. Seuls au milieu d’un inconfort champêtre, tout était à construire ; et de ce chaos pouvait naître le fruit de leur imagination. Tandis que le jeune Prince Rouge s’affaira à construire un camp de bûcherons, en compagnie des civils, à l’orée de la clairière, afin de cumuler de précieuses ressources, l’enfant de l’os s’enquit à faire de même de l’autre côté du camp. Son but était d’avoir de bonnes réserves avant de commencer les choses sérieuses – surtout qu’il était nécessaire de renforcer les tunnels souterrains avec du bois solide, s’il leur fallait exploiter le filon d'argent.

— C'est une bonne idée. Je vais mettre la main à la pâte.

Pendant de nombreuses heures, Ato utilisa sa force, du fait de son chakra, pour abattre de denses arbres, puis les fragmenter en moults bûches. Il s’enquit également à invoquer un double parfait de lui-même, moyennant concentration et consommation d’énergie neutre, afin de s’intéresser aux pierres brillantes qu’il avait aperçu lors de sa première promenade. En compagnie du dernier civil ayant rejoint l’expédition, le doppelgänger prit les armes – en l’état de deux pioches de fortune réquisitionnés à Kiri ; à deux, ils commencèrent à creuser la roche et la pierre pour dévoiler cette réserve naturelle d'argent, récoltant de premiers caillots, qu’ils accumulèrent non loin du site de fouilles. Comme une machine bien huilée, le proto-village de Kura investit le BOIS tout juste découpé pour installer des poutres épaisses de part et d’autre de l’entrée de la galerie, en plus de former un toit de planches. En quelques endroits, le clone du Kaguya se permit d’utiliser son arcane pour rendre le lieu encore plus sécurisé – mais il s’interdit toutefois de noyer le paysage sous l’argile calcique, afin que n’importe qui puisse considérer ce carrefour civilisationnel comme sien.

Dès lors, Ato – du moins, par le biais de son double – et le civil Noritoshi – devenu un mineur émérite – s’enquirent à travailler de concert dans les entrailles de la terre, formant un début d’amitié. Pendant la nuit, tous se reposèrent près du feu, et le Kaguya dissipa sa technique de clonage afin de regagner sa précieuse énergie. Mais, au petit matin, la version alternative du fondateur de Kiri réapparaissait pour évoluer sous terre.

— Je n’avais pas travaillé autant depuis des lustres. Je suis rincé. Mais je suis fier de notre petit village, qui ne paie pas de mine. D’ici quelques années, crois-moi : ce sera la capitale de Yajiri.

Résumé:

Aide-Contrat:

Une certaine routine s’installait dans le quotidien des pionniers de Kura. Tout le monde savait quoi faire : récolter un maximum de bois et d’argent afin de commencer de plus gros travaux. Et tout le monde mettait la main à la pâte – les Pourfendeurs des Mers inclus. Ce pêle-mêle de chakra et d’énergie mécanique, à l’unisson, semblait faire des merveilles, si bien qu’Ato était impressionné par la facilité avec laquelle l’entreprise progressait.

— Oh, Haru, Genji, j’ai une idée ! Ça vous dit, un petit concours de bûcheronnage ? Si vous arrivez à couper plus de bois que moi, d’ici le crépuscule, je vous paie ma tournée. J’ai gardé une bouteille du Continent, à ouvrir pour une grande occasion. Je voulais attendre le baptême de Kura, mais… ça me semble être le bon moment.

Les deux pionniers étaient fort réceptifs. Le corps abruti par l’adrénaline et la fatigue, du fait de leur travail acharné, les Kurajin semblaient être naturellement de bonne humeur, et conciliants. Pourtant, ce coup de fouet mental les aiguillonna. De son côté, Ato ressortit sa hache, et se mit à poursuivre son œuvre de déforestation, de l’autre côté du camp de bûcherons. La distance ne le dérangeait pas. Son énergie surhumaine lui octroyait quelques avantages.

Enfin, le village de Kura avait accumulé assez de bois pour passer à l’étape supérieure : accueillir davantage de pionniers. Le clone du Kaguya se permit de quitter la mine, remplacé par le Prince Rouge, pour débuter le chantier d’un bâtiment-refuge : une chaumière. Assez grande pour abriter quatre nouvelles têtes, faite d’une solide charpente bois-os, le nouveau bijou du village dépassait presque la cime des arbres alentour.

— Somptueux. C’est du beau travail ! Je m’occupe d’envoyer un message à Kiri, pour prévenir nos alliés de cette nouvelle opportunité.


Et, comme prévu, après quelques nuits, quatre nouvelles têtes apparurent dans la clairière de Kura, ayant suivi les directions d’Ato. Vêtus d’atours de voyage, et portant des bardas conséquents, ils apportaient avec eux motivation et rations de survie, afin de prolonger l’entreprise d’autonomie d’Issei et de son ami.

— Waow. Vous n’avez pas chômé, dites. Besoin d’un coup de main ?

L’enfant de l’os acquiesça. Rapidement, les nouveaux renforts purent s’installer sous le toit de la chaumière. En attendant leur affectation définitive, Ato demanda à trois d’entre-eux d’aider les deux apprentis bûcherons, en aiguisant leurs haches, transportant leurs rondins, et les remplaçant pendant les temps de pause ; tandis que le quatrième allait recevoir une formation éclair pour apprendre les arcanes du minage sécurisé.

— Déjà deux semaines. Je n’ose pas imaginer ce que sera Kura dans un mois…

Résumé:

Aide-Contrat:

— Bon, eh bien, les gars, il semblerait que j’ai dépassé tous les records… mais je suis d’humeur festive ; nous méritons bien de boire un coup tous ensemble.

En cette troisième semaine, les pionniers de Kura décidèrent d’améliorer leur piètre feu de camp. Il s’agissait d’un geste décisif ; un moment symbolique, définissant l’évolution de cet avant-poste éphémère au rang de village permanent. Une structure en pierre et en os vint consolider le feu, qui prit l’apparence d’un véritable foyer où tout le monde pouvait s’y réunir. Ato en profita également pour respecter ses engagements, et ouvrir la bouteille tant promise. Il servit non pas seulement les deux bûcherons, mais toutes les âmes aventurières ayant décidé de rejoindre le projet, malgré l’inconnu et le danger.

— Santé, les Kurajin !
— Kanpai !

Durant la soirée, l’enfant de l’os s’offrit un moment avec Issei, pour le remercier de sa compagnie sur cette entreprise. Avec le temps, la fatigue, l’effort, et les différentes épreuves dressées sur son chemin, le Kaguya s’était rendu compte à quel point il avait changé – et à quel point il était bien accompagné.

— Merci beaucoup de m’avoir fait confiance. Je me sens à l’aise, avec toi. Tu es une bonne personne, ne l’oublie jamais. Et chasse donc ces remords qui saignent ton âme. Tu n’es pas responsable du Givrefroid.


Après avoir fait l’usage de son chakra dans les bois de Kura, Ato décida de renflouer les caisses du village en rejoignant les mines, retrouvant son collègue Noritoshi – accompagné, la semaine passée, par Amago.

— Eh bien, ça a avancé par ici. Félicitations !
— Le filon est vraiment profond. On découvre encore des veines !

Par chance, au cours des jours qui suivirent, les trois mineurs trouvèrent une zone bien plus intéressante que la normale, avec des pierres d’argent de la taille d’un poing. Cette trouvaille leur permit d’accumuler un maximum de richesses pour les achats à venir.

Pendant ce temps, le Prince Rouge finissait la construction d’un Centre des opérations, afin de faciliter la prise de décision, mais aussi de permettre l’autonomie de Kura. Une fois les Pourfendeurs des Mers parti, il allait tout de même falloir une direction, une politique, une gouvernance – d’où l’idée de cet endroit-clé. Deux volontaires, d’archétype plus « sociaux » que ceux leurs compagnons, furent chargés d’utiliser leur cerveau, et leur bagou, afin de diriger leur entourage. Ainsi, Sama et Iekage, respectivement une femme et un homme, inaugurèrent la fonction dès leur arrivée, après avoir fait leurs preuves avec la hache, dans les bois.

Ils prirent la décision de prévenir la disette, et établirent la construction d’un Jardin. De même, lorsque le clone d’Ato utilisa les ressources du village pour créer de nouvelles habitations, les gestionnaires proposèrent l’idée de « fusionner » des bâtiments juxtaposés afin d’en faire un plus grand, plus spacieux, plus solide. Les premiers travaux de Kura furent ainsi déclarés, lorsque deux Tentes devinrent une Cahute, et que cette dernière rejoignit celle érigée par le clone pour former une Chaumière.

Davantage de pionniers arrivèrent à Kura, de manière naturelle et organique, fruit de la lettre envoyé par Ato, la semaine passée. Une fois le Jardin opérationnel, deux femmes, Yoso et Sani, prirent les devants pour investir les lieux, plantant leurs premières récoltes. Enfin, la dernière recrue, du nom de Run, fut envoyée couper du bois par le Centre des opérations.

Tout se déroulait sans accroc. Il ne restait plus qu’à produire plus de nourriture, et commencer à ériger des protections hors de terre, en cas d’attaques de bandits.

Résumé:

Aide-Contrat:

Tandis qu’il envoya son clone sur le chantier de la première Tour de garde, afin d’armer le village pour les batailles à venir, le Kaguya poursuivit son œuvre personnelle au sud-ouest, en solitaire, commençant à dégager un pan conséquent de terrain. Pris de fatigue, après tant de semaines d’effort consécutif, sa hache s’émoussait. Il ne récolta qu’une poignée de bûches et de planches, mais c’était déjà un bon début, pour les travaux à venir.

La Tour de garde ne payait pas de mine, mais dépassait tous les autres bâtiments de taille. C’était son but, après tout, de surveiller les environs – malgré l’omniprésence de la végétation. Dotée d’une palissade pour la protéger d’une attaque frontale, la structure reçut la visite de Run, occupée à aider les bûcherons en tant que soutien, afin de la former aux arcanes militaires. Il lui manquait encore un collègue, mais c’était déjà un début.

— J’ai bien réfléchi, et si nous voulons atteindre un statu quo pour Kura, voici les bâtiments qui doivent sortir de terre : 3 Chaumières, 1 Cahute à la place de cette Tente, trouver 1 Filon de fer, établir 1 Forge, investir dans 1 Champ, puis 1 Brasserie, et enfin, transformer notre Tour de garde en 1 Garnison. L’équilibre devrait être quasi parfait. Quant aux ressources, il nous faudra 50 pièces, et 85 planches. Autant dire que nous devons nous mettre au travail, et déboiser davantage la région afin de faire de la place.

Ni une, ni deux, l’enfant de l’os proposa le plan au Centre des opérations, avant de reprendre sa hache. À ses yeux, le plan était bien huilé : seul le temps et les ressources pouvaient les limiter.

Résumé:

Aide-Contrat:

De la place. Du bois. De l’argent. De l’énergie. De la volonté.

Le village de Kura rassemblait les composants fondamentaux pour tout projet d’ampleur, jour après jour, depuis maintenant plus d’un mois. Depuis l’arrivée d’Issei, Ato, et de leurs trois compagnons, jusqu’à la dernière vague de pionniers, une incessante évolution transformait le visage du village, mais aussi de ses représentants. Chacun se dépassait afin de poser sa pierre à l’édifice de Yajiri – et de ressentir tout simplement de la fierté. Il n’y avait pas de chef ; pas de hiérarchie. Malgré l’expérience des Pourfendeurs des Mers, et Fondateurs de la Brume, tous les ouvriers de Kura œuvraient de concert pour terraformer la forêt. Cette semaine-là, l’enfant de l’os se chargea de poursuivre son travail de déforestation, en attaquant l’Est, près de la Tour de garde récemment érigée, afin de lui donner plus de champ de vision. Simultanément, son clone s’enquit à passer le temps nécessaire pour transformer l’une des premières Tentes du village en une Cahute plus prestigieuse, améliorant le confort des Kurajin.

— Cette étape transformera définitivement Kura en ville.




Comme annoncé, Ato ne relâcha pas ses efforts, et brûla son chakra par les deux bouts pour continuer vers l’Est. Toujours plus d’arbres abattus ; toujours plus de troncs ; toujours plus d’argent investi dans du matériel efficace afin de faire beaucoup de place. Enchaînant entre l’exploration souterraine à la recherche de nouveaux filons d’argent et de fer, et le bûcheronnage qui risquait certainement de saboter l’équilibre de la flore locale, l’enfant de l’os n’avait pas une minute pour lui. Cette énergie excessive, canalisée par les épreuves perpétuelles tel Sisyphe, permettait à Ato d’échapper à la rage du Givrefroid. À défaut de commettre des éclats de violence, il massacrait l’écorce de ses cibles innocentes.

Résumé:

Aide-Contrat:

Une entreprise démesurée d’urbanisme avait été mis en place par les Fondateurs de la Brume, et l’élite nouvelle de Kura. De nombreuses rangées d’arbres tombaient pour faire de la place, et renflouer les réserves de bois du village, tandis que les mineurs se tuaient à la tâche pour faire grimper le capital, et acheter des ressources aux bourgades alentour.

Ces dernières semaines, dans ce sens, Issei avait disparu dans les galeries d’argent – et avait été suivi pendant la grosse partie de l’emploi du temps par son homologue Kaguya. Tout n’était que travaux, mais, une chose était sûre : Kura était sur sa dernière ligne droite. Tandis que les ressources nécessaires théoriques s’accumulaient, les patrons des bâtiments à venir passaient entre les mains des gestionnaires, afin d’établir les périmètres de construction. Des chaumières à l’ouest, qui devenait petit à petit le quartier résidentiel du village ; un champ, près de la serre, afin de nourrir toutes ces bouches qui ne cessaient de gagner en nombre ; l’extension de la tour de garde en une véritable garnison, juxtaposée à une toute nouvelle forge, rendue possible par la découverte de filons de fer au sud-ouest. Pour couronner le tout, quatre soldats étaient maintenant prêts à défendre ce hameau, équipés d’armes de qualité, et formés par les deux Kirijin.

Ce qui n’était qu’un rêve était dorénavant une réalité. Kura existait. Kura subsistait. Kura était autonome. Kura allait pouvoir devenir le carrefour de Yajiri.


Après deux mois de travaux, d’espoir et de sacrifices, une grande fête fut proclamée en l’hommage des pionniers de Kura. L’ex feu de camp, devenu foyer, était dorénavant transformé en un véritable kiosque autour duquel tout le monde pouvait se réunir. Un grand festin avait été préparé pour l’occasion, quasi entièrement constitué de légumes, fruits et céréales, bien que des bêtes avaient été chassées le jour même pour apporter davantage de réconfort aux hôtes. Enfin, l’alcool coulait à flots ; l’outil parfait pour réunir les âmes, quels que furent les temps.

— Mes amis ! J’aimerais faire un petit discours, avant de laisser la parole au Prince Rouge.

L’enfant de l’os avait levé son verre vers le ciel, afin d’attirer l’attention de son audience familière. Il avait travaillé avec tous ces gens. Il avait sué sang et eau. Plus que jamais, il considérait ces derniers comme ses amis, ses frères, ses sœurs, son peuple.

— Quand j’ai proposé cette idée à Issei, il y a maintenant plus de deux mois, je n’imaginais pas à quel point je me lierais d'affection avec vous. Mais je dois reconnaître que cette aventure était exceptionnelle. Nous n’avions que nos tentes, nos bras, notre motivation, et le zèle propre à l’archipel de l’Eau ; et voici tout ce que nous avons bâti en un temps record ! Chaque planche, chaque rondin, chaque minerai, chaque épée, chaque courgette, chaque épi de blé, nous a conduits un peu plus près de notre objectif. Je ne vois aucun héros ici. Je ne vois aucun personnage romantique pouvant accomplir des miracles en un claquement de doigts. Je vois des travailleurs acharnés, comprenant la puissance de la rigueur, du travail, et de la conviction personnelle. Je vois une équipe soudée, prête à transformer le monde pour l’aligner à ses idéaux. Je vois des Mizujin aux origines diverses, en proie à des maux sombres, et aux objectifs différents.

Kaguya Ato posa une main sur son poitrail, près de son cœur.

— Je vous vois.

L’enfant de l’os sourit – comme l’enfant qu’il était encore, au fond de lui.

— Je ne parle pas seulement au nom de Kiri, La Brume, mais au mien également. Vous êtes mon moteur, mon énergie, mon ambition. Je ferais de Yajiri la perle de Mizu. Son fer-de-lance. Son promontoire. La réputation de cette terre a été volée par le pont de Yuki Seki. Il est grand temps de scander au monde qui nous sommes.

Le Prédicateur porta son nectar à ses lèvres.

Résumé: