Aujourd’hui, Tsubomi n’a pas le coeur à rire. Un drame inexplicable a frappé nos rues, et des échos que j’ai eu le Bourgeon n’est pas le seul lieu frappé de cette frénésie incontrolable. Le regard lourd, je marche aux côtés d’émissaires qui m’ont fait premier état lieux, compilant les quelques miettes d’informations avant d’exécuter mes ordres et d’agir en conséquence. Aujourd’hui, aucun enfant à Tsubomi ne sort s’amuser dehors. Ceux qui n’ont pas encore été touché par la faim sont farouchement gardé par leurs parents, qui leur interdisent de sortir dehors au cas où ils subiraient le même sort que leur camarade de génération.

Non loin du centre du Bourgeon de Vie, un quartier tout entier a été isolé. J’ai moi-même érigé une barrière pour marquer les odeurs de ceux qui traversent les murs translucides. Je saurais qui entre et qui sort de cette zone de quarantaine, pour le bien de Tsubomi. Plusieurs hommes gardent précieusement l’entrée vers le quartier de l’orphelinat, et j’aperçois également les deux personnes qui ont fait part à la cité qu’ils étaient partant pour participer aux recherches, découvrir la source du problème. Je reconnais l’une des têtes, celle de Akane qui faisait partie d’une des équipes faisant face à Ido-Shima. Le visage de la seconde ne m’était pas familier, mais je connaissais son nom : Yaban Miyuki. Plusieurs fois son profil apparaissait dans les documents de la Shiroi Ehei (Garde Blanche), mais aujourd’hui n’était pas leur à contrôler le passé des gens. Surtout s’ils proposent de l’aide.

« Merci à vous deux de vous être proposées pour filer un coup de main. Si nous arrivons à trouver la source du problème, je n’oublierai pas cette dette. »

Kaida retire ses pattes de mes épaules et commence à observer les alentours, la méfiance clairement marquée sur son regard. Cette méfiance qui n’était pas dirigée contre Miyuki ou Akane, non l’animal était à la recherche de quelque chose… De cette « ombre » qui semble circuler sur les territoires. S’approchant de nous, une femme aux longs cheveux rouges se dévoile, venant directement de l’orphelinat. Quelques traces de sang étaient présents sur sa blouse blanche, mais je ne sous-estimais pas l’expérience de l’Uzumaki, d’où je savais que les apparences pouvaient être trompeuses. Aussi jeune paraissait-elle, elle avait certainement déjà atteint le triple de mon âge.

« Comment vont les enfants, Uzumaki-san ? » ; « Nous avons soigné ceux qui pouvaient l’être, mais nous avons dû restreindre leurs mouvements et les mettre sous sédatif afin qu’ils arrêtent d’essayer d’attaquer à vue. » Je me retiens de grincer des temps, alors que jamais je n’avais été confrondé à pareille situation. Mais je dois rester calme, tout le monde compte sur moi pour les protéger, et sauver ces âmes en peine. « Montrez nous le chemin et dîtes nous ce que vous savez. »

L’Uzumaki acquiesce poliment avant de tourner les talons et de nous guider à l’intérieur de la zone de quarantaine. Derrière nous, les gardes renforcent la sécurité, alors que des parents agités et incapables de supporter l’angoisse restent à genoux face à la zone où leur enfant touché par la frénésie a été emmené. « Nous avons mis en isolement une quarantaine d’enfants, vingt étaient légèrement blessés, treize avaient commencé à mordre leur propre chair et sept étaient dans un état critique. Par précaution nous avons également mis les adultes blessés par les enfants en quarantaine. A ce stade, nous ne savons pas si c’est une maladie qui se transmet. »

« Les rapports disent que les enfants se sont mis soudainement à attaquer tout ce qui se trouvait à côté d’eux. Leur priorité était de mordre. Beaucoup d’enfants ont commencé à s’entretuer… Quelle genre de maladie peut causer une telle chose ? » Le poing serré, nous passons les portes de l’orphelinat pour voir que le grand hall a été amenagé pour être une sorte d’hôpital, bien que loin d’être aussi efficace que celui de Chōwa. Plusieurs personnes se déplacent entre les lits, s’occupant des enfants qui pendant ce bref moment étaient au repos. Ils étaient couverts de bandages, et leurs poings et pieds étaient liés. J’aurais aimé pouvoir faire autrement…

« Je sais de source sûre que Tsubomi n’est pas le seul endroit visé. Il existe d’autres communautés, plus petites, dans Hametsu. Sans parler des Yaban qui peut-être ont vu leurs jeunes frapper par la même frénésie. »

Le temps compte, et pas question de gâcher de précieuses heures alors que les prochaines générations de Hametsu sont mis en danger.

Ce rp a pour but de découvrir l'origine de la folie cannibale qui frappe la jeunesse de Hametsu. Pour mener à bien l'enquête, nous diviserons la recherche en 3 étapes :
▬ Observer le phénomène à Tsubomi, une ville protégée et disposant des moyens de gérer ce genre d'épidémie
▬ Observer le phénomène sur les terres de Hametsu, voir à quel point le mal se propage sans réelle surveillance ou contre-mesure
▬ Observer le phénomène dans les territoires Yaban, voir s'ils ont tout autant touché que le reste.

Nous commencerons donc par Tsubomi, étant le plus logique pour réunir nos trois personnages. N'hésitez pas à laisser votre imagination explorer les possibilités, tout en gardant en tête que nous ne pouvons pas tirer nos propres conclusions. Si nous effectuons ces recherches, c'est pour ensuite présenter nos efforts à travers un arrangement qui nous précisera si nous faisons des découvertes ou non.

Nous ne sommes pas obligés de rester plus de 2 ou 3 tours dans une même zone, tout dépendra de vers quelle direction l'enquête nous mène !