Il avait vu le marché noir prendre racine dans le continent, et dans son pays d’origine, Tetsu, sans pouvoir rien y faire d’autre que le combattre durement. La pluie coulait le long de son manteau, et lui faisait comme des larmes sur le creux de ses joues, des larmes qu’il réservait à ceux qui souffraient de cette ingérence du mercantilisme, dans le  pays du fer surtout. Un patriotisme exacerbé, une volonté d’agir peu commune, et de solides connaissances du pays de la pluie lui assuraient de pouvoir combattre ce qu’il avait facilité. En effet, c’était son unité qui avait fait des recherches sur le marché « du dessous », et qui, sans avoir conscience de tout cela, avait scellé le destin du fer et de la pluie, ensemble.

SI vous saviez comme il s’en veut encore. Alors il avait enrôlé quelques hommes de confiance dans sa quête de rédemption. Alors il faisait des représailles, il attaquait les caches et les convois appartenant à Bô Takeshi, pour lui montrer que quelques ninjas restaient droits, et avait une conscience, eux.

Le cheval renâclait. Aujourd’hui il était seul. Faire de la reconnaissance, ne nécessitait pas qu’on soit plus ; Et il n’était pas sensé combattre aujourd’hui, simplement repéré ou en état la caravane qui ramenait monts et merveilles, depuis d’autre pays, depuis la sueur d’aventuriers surement laissés morts sur les bas côtés. Déloyal, injuste et perfide. La colère grondait en lui, comme les nuages se chargeaient de pluie et d’éclair au dessus de leur tête. Sa capuche rabattue, il observait les hommes et femmes avancer.
A la tête du convoi … Un homme connu. Sora no Yume connaissait cet homme. Sora no Yume savait que c’était maintenant, ou jamais, le temps d’en découdre. Le cheval prêt de lui, piaffa, presque aussi impatient que lui. Attends mon ami, nous allons nous venger, ne t’en fais pas … Cet homme, que l’on prénommait Zhan, si sa mémoire et les rapports étaient exact, dont le pouvoir lui était inconnu, était l’un des instigateurs du marché noir, au même titre que le Kraken. Seulement voilà, l’homme qui se tenait en face de lui, c’était … une aberration qui ne devrait déjà plus respirer.

Il scella son destin en montant sur son cheval noir comme la nuit. Son sang, chaud et bouillonnant, comme en fusion dans son corps, ne fit qu’un tour quand il vit la caravane s’arrêter à une centaine de mètres de lui. Nué éperonna  le flanc de son fidèle compagnon, et fonça sur les gens du milieu, son sabre passé dans son dos, dont seul la poignée blanche, signe d’appartenance aux « Guerriers blancs », dépassait de son dos. Ce sabre, forgé par ses soins, était fait pour découper infanterie comme chevalerie, et faire le plus de dégâts possible, la lame était aussi aiguisés que son esprit était embrasé. Elle coupait comme un fil d’acier porté à chaud, dans du beurre.

Les premiers gardes se détachèrent du groupe en le voyant arrivé, bride abattue, capuche sur la tête. Il lâche les rennes, tandis que ses mains formèrent des mudras, serpent, chien, coq, et des piques d’aciers sortirent du sol en pagaille, pour barrer la route des individus. Certains s’éventrèrent dessus, d’autre s’arrêtèrent à temps.

Il se trouva face au Fujimi, et descendit de cheval.

- Dis a tes homes qu’ils auront la vie sauve s’ils ne s’occupent que de leur propres problèmes … Lâcha-t-il comme une bombe Bakusho dans une réunion de politiciens … Qu’il rentrent auprès de leur famille, et ne fourrent leur nez  dans notre combat.

Il dégaina son sabre, et regarda son adversaire dans les yeux. Deux yeux bleus opalescents qui brulaient de haine, une capuche blanche, il ressemblait trait pour trait à quelqu'un de l'escouade qu'il dirigeait, et c'était illustrée plusieurs fois depuis le début de l'année.

Il était prêt.

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- Si tu perds, ils fuiront ....Il ne termina pas sa phrase, capuche blanche toujours couvrant son visage, Nué, qui semblait maintenant plus froid qu'un bloc de glace de Shimo, ne répondit rien à la rhétorique de son adversaire. A quoi cela aurait-il servit ? Il y'a des hommes sans honneurs, comme ses bandits, il y'a des hommes sans jugeote, comme ceux qui se plaçaient entre lui et son objectif : Ce convois ne l'intéressait guère, cela dit. Il en voulait plus à lsa tête et à son cœur, ceux de l'homme qui se trouvait en face de lui, connaissant certaines parties de son historique par des informateurs et des camarades tombés au champ d'honneur, ou simplement œuvrant pour l'abondance ...Zhan ferait un exemple parfait de ce que les Shiroi savaient faire. De ce que Nué, en tant que chef, savait faire. Une fois démembré, pas tué, mais simplement mis en pièce, ils pourraient parler avec les membres du consortium, s'asseoir à une table et parler d'égal à égal. Pour l'instant, il n'avait aucune légitimité, aucun poids en tant que personne, mais cela allait changer ... Maintenant.

La peur allait se déplacer dans les rangs de l'Oyabun.

Ils formèrent les signes incantatoires au même moment, sauf que leur but était différent. Nué créa deux clones de métal juste après la secousse, le sol se soulevant sous ses pieds, il tenta de garder son assiette. Un des clones, qui se trouvait en dehors de la zone, se pressa en direction de Zhan, tandis que le troisième le poussa de manière à l'empêcher de prendre le chakram en pleine poire, ce qui le fit exploser en une fumée, du zinc et du fer. Il découpa les fils de son arme. Ainsi tu es un fujimi ... Se réceptionnant sur ses deux pieds, Nué regarda son double engager le combat au corps à corps, tandis qu'il préparait sa prochaine offensive, attrapant le chakram par le bout qui nec coupait pas.


- C'est donc ça ta stratégie ? Il sourit aux éclats, malaxant son chakra, il créa trois projectiles en forme d'épieux de métal, qui filèrent vers l'homme de la pluie, que son clone prennent les dégâts ou non n'était pas important, après tout, s'ils explosaient, ils le faisaient en une explosion de métaux diverses, dont il pouvait se servir. Tel était prit qui croyait prendre,

Après tout on ne le considérait pas comme un génie pour rien.  A voir comment se démerderait l'utilisateur de fils. Il connaissait des histoires sur cet arcane de charognards, et dont l’inesthétique frôlait le pitoyable. Bon, être stylé c'est pas donné à tout le monde, et il devait reconnaître l'utilité de ces jutsus ;.. Mais Zhan était mal tombé.

Il était plus for,t il en état certains.

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