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Usuzumi Kaito
Usuzumi Kaito
Renkinjutsushi
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Entre le deuxiéme et le troisiéme cercle (PV Suzume)  100
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Entre le deuxième et le troisiéme cercle


La main dans le sac - Suzume

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Caché dans l'ombre des ruelles animées, se trouvait un endroit exquis qui servait de refuge à ceux en quête de divertissement et de détente après de longues journées de travail acharné.

L'établissement était dissimulé derrière une façade discrète, ses portes coulissantes en bois laissant entrevoir une lueur chaleureuse émanant des lanternes suspendues. Une certaine luxure, en fait... À l'intérieur, l'ambiance était feutrée et envoûtante. Des cloisons en papier de riz délimitaient des alcôves intimes où les clients pouvaient s'installer confortablement, échappant temporairement à l'effervescence de la ville industrielle. Des tapis épais recouvraient le sol, créant une atmosphère accueillante et confortable. Les hôtesses, vêtues de kimonos exquis, accueillaient les visiteurs avec des salutations respectueuses, leurs gestes empreints d'une grâce naturelle. Elles étaient expertes dans l'art de la conversation, capables de charmer les clients avec leur éloquence et leur compréhension subtile des besoins de chacun. Des plateaux décorés de mets délicats et de verres de saké étaient disposés sur de petites tables basses, créant un espace propice à la détente et à la convivialité. Quelques drogues pouvaient passer par là... Simple détail dans le paysage mêlant gourmandise et autres vices.

Les murs du bar étaient ornés de tissus richement colorés et de calligraphies élégantes, ajoutant une touche d'élégance à l'ensemble. Des lanternes en papier diffusaient une lueur tamisée, créant une ambiance douce et mystérieuse. Au fond de la salle, un musicien jouait d'un shamisen, ajoutant une mélodie envoûtante à l'atmosphère déjà chargée d'une certaine sensualité. Les esprits embrumés voyaient les vibrations comme ils respiraient les couleurs. Le bar à hôtesse était non seulement un lieu de divertissement, mais aussi un havre de raffinement où les clients pouvaient échapper aux rigueurs de la vie quotidienne. L'expérience offerte combinait l'art de la séduction, l'hospitalité raffinée et une évasion momentanée du tumulte de la ville industrielle. C'était un endroit où les rencontres étaient teintées de mystère et de charme, créant une parenthèse enchanteuse dans la vie trépidante de la cité industrielle.

Un peu d'Ame au sein de Tetsu.

Fumant, devant un verre de saké, Kaito avait refusé toutes les drogues récréatives offertes par les serveuses... Il n'avait jamais apprécié les jeux de l'esprit fournit par les substances. Il n'appréciait pas non plus le pouvoir qui était la source de celles-ci : Les Dokueki. Il avait affronté le chef de ce clan par deux fois et chacune des rencontres n'avaient pas été une partie de plaisir. La maitresse des lieux était une parente, proche ou éloigné ? Il ne le savait pas, mais l'Uzusumi savait, de façon certaine, qu'elle était liée au marché noir et à Bo, son camarade. Après son affaire au Calice, après son rafistolage manu militari, il avait pris le chemin du "Rakuen no kakoi" pour prendre contact avec le monde du crime, où il était né comme Kraken.

C'était peut-être sa dernière identité fiable, sur le Continent.

Une demi-heure qu'il était là, observant dans la salle publique les portes menant aux amphithéâtres privés... Notant les visages, les couleurs, les compagnies. Une serveuse arriva pour demander, encore, si le quarantenaire désirait quelque chose en particulier.

- Sur la mer, le Kraken a pas mal de choses à se mettre sous la dent... Mais rien de plus doux que le moineau. (スズメ. Suzume) Un sourire, soupesé par la fumée de l'expiration. Sa petite poésie lui plaisait, mais était-ce le cas de la propriétaire ? Une dame de goût, vu la décoration, mais voir un ennemi de son clan dans ses lieux...

Sans doute moins à son goût.

Sphinx. Yukio 021

Dokueki Suzume
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   Entre le deuxième et troisième cercle
   Sous le chant des moineaux
   

   

   


Depuis combien de temps était-il là ? Depuis combien de temps la Dokueki le savait-elle ? Il n'était pas impossible que quelques fleurs élégantes lui aient adressé le message de cette arrivée. Un client qui ne semblait rien prendre ? Un client qui refusait toute proposition ? Il en valait sans dire qu'il attendait quelque chose qui ne venait pas... ou plutôt, pas encore. Suzume savait se faire languir quand cela était nécessaire et être à l'heure quand il le fallait. Mais ici, il n'avait pas été question de rendez-vous planifiée, ni de réservation particulière. Elle avait un nom, anonyme pour les néophytes, plus parlant pour les gens de l'ombre. Dans chacun des cas, la jeune femme avait pris son temps pour laisser à celui que l'on appelait le Kraken s'imprégner de l'atmosphère de son établissement, qu'il en respira tous les parfums, tout le raffinement, pour ne mieux qu'apparaître sublimée par l'ambiance suave du Rakuen.

" Si le moineau vint à se poser sur votre épaule, il saurait mieux apprécier votre poésie que la rudesse de votre morsure. À vouloir si tôt le croquer, vous ne pourrez prendre plaisir à écouter son chant. "

La propriétaire était alors apparue là, sibylline et enfermée dans un kimono d'un rouge sanguin, couleur qu'elle abordait sur ses lèvres et le rebord de ses yeux. Ses longs cheveux noirs ruisselaient sur ses épaules sculpturales, contrastant avec la pâleur de son teint. Elle se tenait droite et fière, un léger sourire en coin et curieuse de cette venue fortuite.

" Lorsque l'on vient en ces lieux, c'est que l'on possède le désir de se défaire de la morosité qui nous habite. Pourtant, malgré les multiples propositions qui vous ont été faites, aucune ne semblait avoir le goût de vous apporter un peu de satisfaction. "

Suzume restait debout, toujours dans une attitude noble et altière.

" Me permettrez-vous d'avoir l'outrecuidance d'essayer de trouver ce qui pourrait vous convenir ? Je me sentirais bien mal de vous savoir totalement insatisfait de votre visite. Si vous le désirez, nous pouvons discuter dans un salon plus approprié. "

Ce fut alors que la Dokueki fit un signe de main pour l'inviter à la suivre. L'homme ne connaissait pas la chance qui lui était faite, car il était assez rare d'attirer l'attention de Suzume et bien plus encore pour qu'elle concédât de son temps, de son plein gré. Elle le guiderait alors, se faufilant félinement entre ses clients pour le mener à l'un des étages. Tous les salons privatifs se trouvaient en haut, coupé de l'ambiance plus festive du rez-de-chaussée pour ceux qui désiraient du calme. Un instant qui promettait d'être aussi intéressant qu'unique car personne ne pouvait imaginer ce qu'il ressortirait de la rencontre d'un Kraken et d'un Moineau.


   

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La main dans le sac - Suzume

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Ainsi, elle était là.

Hochant la tête, Kaito admira plus qu'il ne vit la dame-moineau qui vint à sa rencontre : Une noblesse dans le physique, couplée à la beauté inhérente. Âge ? Maquillage ? Chance dans la génétique ? Qu'importe, elle était magnifique et l'ambiance de l'établissement décorait son visage comme le plus beau des vêtements. La poésie, elle, put tirer du visage du quarantenaire un grand sourire.

- Pourtant, parfois la morsure peut être douce... Le léger sourire de la Dokueki fit le reste. Elle connaissait Kaito ? Elle s'attendait à sa venue ? Elle prévoyait un plan pour le tuer ? Un bref instant, le Kraken eut le sentiment que la rose avait des piquants et le clan du poison vint terriblement à sa mémoire. "Oui, les pétales sont empoisonnés."

Commentant le manque d'intérêt de l'écrivain pour les drogues récréatives de son lieu, le fumeur ne sut pas bien si c'était un compliment ou la preuve d'une certaine frustration à ce qu'on refuse ses cadeaux... Plissant les yeux, dans une recherche de réponse pour se justifier, il eut cependant la réponse à sa question ; C'était un défi pour elle. Suzume venait elle-même trouver la voie des plaisirs de l'homme qui lui semblait troublé, l'invitant même dans un salon privé.

Privé pour le tuer ?

Vilain défaut que la crainte, car cela poussa à la paranoïa. Si le clan Uzusumi n'avait pas pu en finir avec son membre troublant, ce n'était pas l'ennemi du poison qui allait le réussir. Hochant la tête, Kaito suivit, prêt cependant à tenir la lutte... Il n'était pas en position avantageuse. "Un salon plus approprié." Une belle formule qui amusa le poète. Passant entre les clients réguliers, déjà un peu embrumé, ou les nouveaux venus qui découvraient l'excitation des songes éveillés.

- Je n'ai jamais été partisan du plaisir liquide ou solide... Les joies de l'esprit m'arrangent plus. Une belle histoire, une bonne rime, parfois même une morale inattendue. Un pas, puis un autre, la chaleur montait comme l'escalier qui conduisait à l'étage. C'est ce genre de chose qui restent dans la mémoire, et c'est ce que je préfère. L'éphémère n'est pas mon fort, cela disperse l'attention de la Vérité. Des années qu'il courait après celle-ci... Ce n'était pas pour la perdre dans la drogue.

Débouchant sur un salon, Les portes en bois massif s'ouvraient pour révéler un espace intérieur éclairé par la lueur douce des lanternes en papier de riz. Les murs du salon étaient ornés de tissus aux motifs délicats et de calligraphies artistiques, créant une ambiance artistique et sophistiquée. Des cloisons en papier de riz séparaient subtilement les différentes zones, offrant une intimité tout en préservant une vue d'ensemble sur l'ensemble du salon. Le sol, recouvert de tatamis tissés avec soin, ajoutait une touche traditionnelle à l'ensemble. Au centre du salon, des tables basses en bois laqué étaient entourées de coussins moelleux, créant des espaces confortables pour les clients.

- Votre établissement est réellement trop bien conçu. Amusé, l'homme s'approcha de la table avant de se tourner vers la propriétaire des lieux. Si je suis là, c'est pour rencontrer l'amie du marché noir... Mais je ne peux ignorer le fait que votre clan et moi avions quelques... différents. Quelle est votre position sur ceci ?

Suzume n'était pas l'ennemi du Kraken, mais avec les événements de l'année passée, la donne avait pu changer.

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Dokueki Suzume
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Une esquisse, brève, mais bel et bien là au bord des lèvres lorsqu'il laissa échapper qu'il pouvait y avoir quelques élans agréables à sentir une morsure sur sa peau.

" Ainsi, vous êtes de ceux-là ? Mmm... "

Une petite remarque qui s'accompagnait d'un léger mouvement de tête, marquant l'amusement tout comme la possibilité qu'elle gardait cette information pour elle. Sur ces mots, elle s'en était retournée pour l'invité, l'emmenant dans une pièce qu'elle savait libre et où il serait plus plaisant de s'entretenir en tête-à-tête. D'un pas félin et dans une attitude que l'on devinait naturellement porté sur le charme - son corps de métier - elle montait les escaliers, suivie du Kraken qu'elle écoutait avec attention. Ce ne fut que devant les portes qu'elle se tourna vers lui.

" Le plaisir peut se vêtir de formes si multiples et ici, je ne me fais en rien juge de ces préférences. Mais, me permettrez-vous de vous contredire sur un point ?  "

Elle ouvrit alors les portes pour le laisser pénétrer dans le salon, et referma derrière elle tout en éclairant ses propos.

" Il y a du charme dans l'éphémère, car nous savons qu'il y a un début et une fin. Cela donne lieu à mieux apprécier le moment vécu. Cela peut lui offrir tant de valeur qu'elle demeure une expérience qui restera dans les mémoires. Vous seriez même surpris de découvrir que parfois, cela ne vous éloigne de la Vérité, mais vous la dévoile en chassant tout ce qui l'obscurcit et parasite sa vision.  "

La jeune femme se tourna en affichant un sourire malicieux, alors que Kaito la complimentait sur les lieux. Immédiatement, elle fit un salut de tête pour marquer sa gratitude et fit un signe pour lui indiquer qu'il était libre de s'assoir sans crainte mais... derrière les mots et les œillades, une méfiance naturelle s'était dessinée. Le contraire aurait été plus étonnant, mais elle en comprit vite l'origine. Feignant la surprise avec un air mutin, Suzume le marqua par un léger haussement d'épaules.

" Oh ? Vous parlez de Magobei ? "

La femme d'affaires fit quelques pas en direction de Kaito et ne s'arrêta qu'à quelques centimètres de lui. D'une voix mielleuse et amusée, elle n'hésita en rien à faire preuve d'un peu de provocation.

" Est-ce que cela vous inquiète ? Que craignez-vous ? "

Passant alors à côté de lui, l'effleurant volontairement avant de lui indiquer d'un geste où prendre place, elle s'écarta de la table pour s'approcher de la porte par laquelle ils étaient entrés. Là, près du porche, il y avait différentes cordelettes et cette dernière en tira une, rouge, qui fit tinter une cloche.

" Le Rakuen est comme son nom l'indique. Un lieu de repos. Je ne juge aucun des conflits qui tourmentent ceux qui viennent ici. De la même façon, je ne peux prendre partie dans des affaires qui ne me concernent pas et dont je ne connais aucunement l'origine. En entrant ici, nous abandonnons temporairement nos lourds bagages. Et puis, il me tient à cœur de satisfaire mes clients, non de leur causer du tort. "

Sur la fin de ce dialogue, quelqu'un vint frapper à la porte et un serveur apparut. Là, dans un murmure, Suzume semblait passer commande, avant que le jeune homme ne disparut aussitôt.

" Avant que vous veniez à me poser la question, les cordelettes servent à appeler les serveurs de l'établissement. La rouge désigne le besoin de passer une commande comme des boissons ou quelques choses à déguster, la jaune concerne plutôt ce qui est récréatif comme faire appel à des danseurs, musiciens ou bien d'autres besoins. La corde brune signifie tout simplement que vous avez fini et permettra à nos employés de nettoyer le salon. "

Dans une même volonté d'explication, elle désigna d'un autre geste une table où il y avait quatre sabliers, chacun différent et surtout aussi petit que grand.

" Nos salons sont généralement privatisés temporellement. Une demi-heure, une heure, deux heures... ou trois. Ils permettent au client de se rendre compte du temps qui lui reste. Oh, bien entendu, il s'agit là de données que nous avons nous-même, il serait bien inutile d'essayer de nous tromper en les retournant pour gagner de précieuses minutes. Il peut arriver qu'exceptionnellement, nous accordions quelques écarts, mais je dirais que cela ne concerne que les clients de longue date. "

Suzume avait effectué quelques pas dans la pièce, le temps de fournir ses explications, avant de rejoindre KaIto. Et plutôt qu'à essayer de prendre place en face de lui, elle l'aurait rejoint à ses côtés.

" Comme nos amis du Marché Noir. "

Un léger sourire se profila sur son visage, alors que ses yeux cuivrés se posèrent sur le quarantenaire avec curiosité et peut-être un peu d'audace.

" Alors dites-moi... comment pourrais-je vous satisfaire ? "


   

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De marbre face à la correction, Kaito continua à sourire alors que la propriétaire expliquait que l'éphémère avait de la valeur, tout de même.

Il ne pouvait le contredire : La drogue n'avait jamais été un objectif pour lui, ainsi il n'en avait jamais touché... Comme quoi, a quarante-deux ans on pouvait encore rater des choses, apparemment. Qu'importe, car si la Vérité était atteignable par un peu de fumée ou des substances chimiques, cela ne pouvait être la Vérité. En tout cas, l'Uzusumi ne le croyait pas. Il replaça donc la conversation sur l'établissement et sur un sujet qui lui donnait bien plus de sueurs froides... Les Dokueki, et le lien de la dame avec son clan. Elle capta tout de suite la référence en donnant le nom du chef actuel des empoisonneurs. Elle le connaissait personnellement ? Certains claniques avaient le nom, mais jamais la silhouette de celui qui menait la barre. Pour sa part, Kaito n'avait jamais eu l'occasion de connaitre celui qui dirigeait les Uzusumi, pourtant, c'était son petit cousin... "Le monde est si grand pour s'intéresser aux liens familiaux." Pour autant, il fallait répondre à ce que craignait l'homme au chapeau :

- Est-ce que cela m'inquiète ? Si peu, l'option que vous soyez une ennemie maintenant que je suis une cible particulièrement alléchante m'a traversé l'esprit. J'ai connu la morsure du poison dans ma chair, je peux donc reconnaitre l'efficacité des techniques de votre clan : Craindre est un grand mot, par contre. S'il pouvait marquer sa petite tension, jamais il ne pouvait dire clairement qu'il redoutait le fait d'être dans une pièce fermée avec la dame. Le Kraken était si fragile, en fait... Un moineau et il tremblait ? Avec le passage à côté de lui, il avait opéré des œillades pour se préparer à un choc.

Pour autant, elle n'était pas une vengeresse : Simplement une marchande qui respectait le contrat de base.

Clignant des yeux, le fumeur s'accorda à la pensée qu'elle était hors de cause. Son argumentaire était juste : Il fallait qu'elle soit neutre pour que ses affaires marchent. Mais en dehors ? Non, selon ce qu'elle disait elle ne savait rien de l'affaire qui séparait Kaito et Hakugaku. C'était étonnant, vu la largeur de l'affaire : Attaquer une cité, ainsi, avait des retentissements et une femme dont le travail était d'écouter et de conserver les informations ne pouvait pas ignorer ceci... Ou bien le révolutionnaire n'avait pas fait assez de bruit ? "Dur pour l'égo." Il se mit donc d'accord avec lui-même pour apaiser ses craintes, au sujet d'une future mise à mort.

- Il est bon de se savoir en sécurité, alors. Nous pouvons passer notre marché, alors ! Plus joyeux, ainsi, le quarantenaire écouta avec application Suzume qui expliquait les objets et les services de sa maison : cordelette, sablier, temps donné ou repris... Même la triche était expliquée, pour désamorcer toutes les tentatives. Il y avait beaucoup de clients qui prenaient l'établissement pour des idiots ? L'œil intéressé devant l'amuse-gueule, Kaito vint bien vite arriver le vrai sujet.

Que faisait-il là, à part trembler devant une représentante du clan du poison ?

- Comme j'ai dis, je ne viens pas pour l'éphémère... J'ai eu dernièrement affaire à un projet qui voulait interrompre soudainement mon existence. Hakugaku avec ses alchimistes d'états, aidé par mon propre clan. Une attaque, comme une embuscade, qui m'a été évité par l'action d'un anonyme bienfaiteur. Il sortit la lettre, sans toutefois la déplier. Je serais satisfait si j'apprends qui est ce bienfaiteur, j'ai donc amené mes pas vers la femme au centre d'un réseau important. Jaugeant du regard le visage de la dame du poison, Kaito continua. Il a signé "Kakashi", mais personne ne s'appelle ainsi... C'est un pseudonyme, le même que j'ai utilisé durant mes jeunes années. Je n'ai pas le monopole de l'épouvantail, mais la coïncidence est bien heureuse. Ouvrant finalement le pli, il présenta l'écriture fine et le sceau élégant. Nulle drogue, donc, mais une information. Je peux payer.

Un service simple, et moins salissant... Pas besoin de tirer la cordelette pour faire le ménage, ici.

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Dokueki Suzume
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Le profil du Kraken se dessinait peu à peu. Suzume comprit bien rapidement que ce dernier était un homme, certes prudent, mais aussi capable de jouer avec les mots et son auditoire. Un homme de lettre, de poésie, comme il avait dit lui-même. Il était donc une personne dont le plaisir était à chercher dans ses attraits particuliers. Mais elle n'était pas certaine qu'il serait si facile pour elle à l'amener à se détendre, surtout en sa compagnie. Il avait connu un grand Dokueki, il connaissait leur capacité. Comment pourrait-elle lui en vouloir de ne pas céder à la décontraction au terme de ses aveux ?

Cherchant à le rassurer sur ses intentions, l'hôtesse préférait offrir alors des explications sur le fonctionnement des lieux. Elle n'avait aucun intérêt à s'en prendre à ses clients, ouvertement ou non. Si elle devait causer quelques maux, cela serait en dehors des "affaires" et certainement sous une forme plus... discrète. Et puis, elle n'avait aucun contingent direct avec Kaito, et elle ne partageait pas forcément celui des siens. À ses yeux, faire partie d'un clan ne devait pas forcément rimer avec une vision unique, ni forcément avec un ennemi commun. Si elle reconnaissait bien volontiers que cela pouvait aider à renforcer les liens d'un groupe, cela lui paraissait quelque peu primal.

Une fois assis et prêt à discuter de choses plus éloignées des banalités courantes, le couple de l'Ombre s'écouta l'un et l'autre. Ce fut Suzume, la première, à pouvoir enfin connaître les raisons de cette surprenante visite. Si le Kraken ne se perdit pas dans les détails, il l'informa du sort que voulait lui réserver des Alchimistes d'Etat. Voilà bien une guerre dans laquelle la Dokueki aimerait éviter à entrer, mais au moins, cela l'éclairait un peu plus sur l'homme qui lui faisait face.

" Voilà une bien pénible expérience. Je comprends un peu mieux votre méfiance à mon égard. "

C'était alors qu'il glissa un papier sur la table, mais la jeune femme ne se permit pas de l'ouvrir avant qu'il ne le fit.

" Vos jeunes années, dites-vous ? Oh... vous me semblez bien sévère avec vous-même. Il y a dans votre regard une lueur qui trahit toute la fougue que vous possédez encore. Et à défaut, sachez que vous me semblez fringuant. "

Un sourire malicieux et des paroles aussi douces que flatteuses, alors que le regard cuivré de la belle se penchait déjà sur le texte et l'étude de l'écriture de la missive.

" Ainsi... votre ange gardien possède une belle plume. "

Une pensée à voix haute alors que la Belladone fouillait dans ses souvenirs.

" Si je vous écoute, il est en effet assez surprenant que votre protecteur eut pris un pseudonyme identique à celui que vous usiez autrefois. Il arrive ici que quelques clients en fassent de même mais, la probabilité est particulièrement fine. Je suppose qu'aucun nom de votre passé ne vous est venu à l'esprit ? "

Suzume n'attendait guère de réponse car elle se doutait que l'homme avait dû déjà réfléchir à cette possibilité. D'un geste élégant, elle finit par faire glisser la lettre à nouveau vers Kaito.

" Je suis dans le regret de vous dire que ce nom ne me dit rien. Il n'y a pas l'ombre d'un Kakashi qui ne se rappelle à moi. Toutefois, je peux essayer de me renseigner et de continuer cette recherche pour vous en parallèle des vôtres. "

Les lèvres carmin de l'hôtesse s'étirèrent finement. Elle pouvait en effet essayer d'utiliser son propre réseau, ou tout simplement de demander à ses petits moineaux de tendre l'oreille pour lui rapporter l'information convoitée. Mais combien de temps cela pouvait-il prendre ? Impossible à dire. Si un homme des renseignements comme le Kraken ne l'avait pas encore trouvé, pourrait-elle véritablement y parvenir ? s'interrogeant intérieurement sur le sujet, quelqu'un vint à toquer à la porte : c'était la commande de Suzume.

Cette dernière se leva noblement, avant de se diriger vers la porte pour récupérer un plateau. Là, quelques gâteaux fins et des fruits découpés étaient présentés, ainsi qu'une bouteille que l'on devinait être du saké. Elle déposa le tout sur la table afin de reprendre sa place aux côtés de Kaito.

" Pour amoindrir votre déception, sachez que nous n'offrons pas uniquement des drogues en gage de distraction. Nos services peuvent aussi être plus... banals. Un plat délicat ou de la compagnie, parfois cela suffit aussi à soulager le poids que l'on porte sur ses épaules. Désirez-vous que je vous serve un verre ?  "

Il y avait bien entendu deux coupelles sur le plateau, ce qui permettrait à Suzume d'accompagner son invité. Pour le défaire de ses craintes, elle se permettrait même à goûter la liqueur en premier si nécessaire.

" Nous pourrions profiter de ce moment pour que vous me parliez un peu plus de vous ? Vous avez dit qu'autrefois, vous aussi vous faisiez appeler "Kakashi". Me serait-il permis d'en connaître l'histoire ?  "

Une curiosité sincère pour continuer à cerner l'Homme, mais peut-être aussi une volonté manifeste d'en savoir plus sur le mystère qui habillait le Kraken.


   

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Elle trouvait le Kraken encore fringuant ?

Un léger sourire et il laissa passer : C'était son métier ? Ou son avis propre ? Il n'en savait rien, mais cela faisait plaisir là où ça passait... L'écrivain était un homme de flagornerie prêt à donner maintenant qu'on l'avait caressé dans le sens du poil ? Certes, peut-être un peu. Balloté par les événements, il appréciait la valeur qu'on lui donnait, même pour quelque chose aussi secondaire que le physique. La fougue dans son regard, comme elle disait, il la cultivait... Éteindre c'était mourir. Vint alors la réflexion de Suzume : Elle aussi elle trouvait ça louche, cette probabilité si fine. Une petite moue sur le coin des lèvres, l'homme au chapeau ne pouvait pas étayer le propos, mais elle trouva un chemin, une question qu'il s'était posé mille fois durant son errance à Harmonie.

- J'ai connu des hommes retors, influent, vengeur... Parfois assez compétents pour s'infiltrer, mais quelqu'un au parfum des affaires de Hakugaku, de la politique interne des Uzusumi et de l'emplacement d'un ennemi comme moi. Non. Cela faisait de la peine à Kaito de le dire, mais il n'était peut-être pas le seul céphalopode à tendre des tentacules. Si on rajoute l'intérêt que je peux avoir pour lui, la brume s'épaissit.

Qui pouvait se dresser face au pays de l'érudition pour sauver quelqu'un comme l'écrivain ? Un soutien ? Pourquoi ne s'être pas présenté plus tôt ? Les questions disparurent avec la réponse de la propriétaire : Elle n'en savait rien, mais elle pouvait se renseigner. Prenant une inspiration, Kaito fut déçu de faire chou blanc, mais c'était ainsi.

- Il cache bien ses affaires si deux maitres de l'information comme nous ne sommes pas capables de voir le bout de son identité... Un gros poisson, assurément. Pendant sa réflexion, Suzume se leva pour récupérer une commande, de quoi sustenter le client qui n'en était pas vraiment un, mais elle voulait qu'il le devienne. Tendant son verre, l'homme se fit servir. Passant même la première sécurité de laisser la dame gouter le breuvage. Il n'était pas si effrayé. Voilà qui me parle bien plus que la drogue : Je suis friand d'une boisson riche et de bons tabac. Plus que la quantité, c'était la qualité dont il raffolait. Il se détendait un peu, si justement la dame n'était pas une ennemie.

Ce n'était toutefois pas une alliée.

- Combien devrais-je débourser pour le service ? Pragmatique, Kaito bu une gorgée ensuite. Autant le temps passé içi que le renseignement prévu par le Moineau, tout avait un prix. Il l'avait appris à ses dépens, autant à Ame que maintenant avec la trahison des siens.

Pour autant, elle voulait autre chose : Une question, sur le passé de l'homme face à elle. Que faisait-il dans sa prime jeunesse ? Pourquoi utilisait-il un pseudonyme ? Hochant la tête, l'Uzusumi réfléchit plus à comment présenter le récit qu'à l'intérêt d'en parler. Il ouvrit enfin la bouche, tout en posant le verre et préparant une pipe. Les doigts experts cultivaient tabac et réservoir pour récolter un peu plus tard la fumée.

- Les Uzusumi récoltent les informations : Une par an et par membre, dans un voyage qui se veut initiatique. Enfin, c'est ce qui est dit. Le plus souvent c'est une recette de cuisine, ou une observation sur la couleur d'une fleur. C'est peu intéressant. Quand j'avais seize ans, j'ai franchis les zones gelées de l'isthme pour aller à Kaminari et mieux connaitre cette partie du Continent. J'ai appris qu'il existait là-bas une caste supérieure, des albinos, qui écrasaient les autres populations sur un critère physique. Ce n'était pas à mon goût. Attendant un peu avant d'allumer son outil de plaisir, Kaito hochait la tête encore, nostalgique de ce moment autant que vengeur de la situation. J'ai essayé de monter un groupe pour s'opposer à ce mode d'organisation de l'état, pour montrer aux petites gens leurs droits et qu'ils ne devaient pas souffrir du poids des puissants... Évidemment, la population était bien plus passive, comme assommée par le dictat. Soupirant, il connaissait la frustration de celui qui échouait. Peut-être trop en avance ? J'ai agi sous le nom de Kakashi, un infect pseudonyme qui ne se cache même pas. "Épouvantail", cela va sans dire. J'ai écrit aussi un livre, de la philosophie sur une caverne, de la lumière, et un homme coincé au fond qui n'avait qu'un éclat pour connaitre le monde, alors qu'il n'avait qu'à se retourner pour contempler.

Une belle métaphore ?

Il alluma ensuite sa pipe, prenant une bouffée avant d'observer les réactions de la dame face à lui : Elle était belle, mais il n'oubliait pas qu'elle pouvait être vénéneuse.

- Quel est l'histoire de cet établissement ? Tetsu est proche de Hakugaku, et pourtant... La population ouvrière est-elle friande des plaisirs ? Kaito connaissait la propension des travailleurs à l'alcool, mais moins pour la drogue.

Sphinx. Yukio 021

Dokueki Suzume
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   Image de fond
   
   Entre le deuxième et troisième cercle
   Sous le chant des moineaux
   

   

   


Suzume avait passé de nombreuses années à apprendre à être de bonnes compagnies, et qu'il y avait une chose dans laquelle elle excellait : l'écoute. La jeune femme ne faisait jamais semblant, elle ne posait jamais de question qui n'éveillait son intérêt. Alors, lorsqu'elle tendait l'oreille au Kraken, elle lui témoignait sincèrement de son temps et de sa curiosité.

" Je suis sincèrement navrée de ne pouvoir vous éclairer. Mais si l'homme - ou la femme - qui se cache derrière ce sobriquet vous a sauvé la vie, il y a lieu de penser qu'à défaut que vous ne le trouviez, il ou elle viendra à vous tôt ou tard.  "

Pourquoi sauver la vie d'un homme si l'on n'attendait pas quelque chose de lui ? C'était du moins ce que pensait la jeune femme. Il y avait sans nul doute un sens à ce sauvetage inespéré. Peut-être même que ce mystérieux personnage désirerait un service en échange, telle une dette de vie ? Quel serait le choix de Kaito dans ce cas précis ?

Puisqu'aucun des deux informateurs n'était en mesure de résoudre l'énigme de Kakashi, Suzume préféra s'occuper de son invité, comme elle l'aurait fait pour n'importe quelle tête importante. Elle le servit naturellement, alors qu'il dévoila aimer les bonnes boissons et le bon tabac. La fleur empoisonnée ne put s'empêcher de sourire un peu.

"  J'espère que vous aimerez ce saké. Mais sachez que si vous le désirez, il m'est aussi possible de vous faire parvenir du tabac ou toutes autres feuilles à fumer. Nous avons vraiment... de tout. "

Bien que cela n'était pas ce que ces clients réclamaient le plus, Suzume était une femme qui anticipait et elle possédait de nombreux mélanges de tabac, âcres ou parfumés, en fonction des goûts et des affinités. Il fallait dire que certains individus préféraient "respirer" certaines substances, plutôt que de les ingérer sous la forme vulgaire de gélule. Les narguilés pouvaient donc faire partie du décor de certains salons privés.

"  Le prix... Mmm... il dépendra du temps que vous passerez en ma compagnie... mais si vous êtes un ami du Maître du marché noir, je pourrais aisément vous faire un tarif privilégié. Que cela soit pour l'instant présent ou bien le prochain. "

Le regard cuivré de la jeune femme se fit plus provocateur, alors que son sourire était habité par l'amusement et un jeu de séduction.  Ne donnant alors aucun montant pour le moment, elle se contenta de porter son verre de saké à ses lèvres pour en boire une gorgée avec nonchalance. Quant aux minutes qui suivirent, Suzume se montrait captive de l'histoire du Kraken. L'admirait-elle ? Peut-être. Il fallait dire qu'ils avaient un point commun insoupçonné, ou tout du moins, ce fut ce que révéla son comte de prime jeunesse.

"  Un défenseur, un écrivain, un philosophe... tant de visage pour un seul homme. Vous êtes définitivement quelqu'un d'intéressant. J'espère qu'il est possible de trouver votre ouvrage, je serais bien curieuse de pouvoir le lire. "

Apprendre. Comprendre. Découvrir. Au-delà de ses ambitions commerciales et ce qui en avait un attrait, Suzume était une femme éclairée. Elle se refusait à s'abandonner à la médiocrité, et avait toujours tout fait pour s'élever le mieux qu'elle pouvait. Et puis, l'hôtesse aimait lire et ne s'imposait aucune limite ou préjugé dans ce domaine. Cependant, elle pensait aussi que cela pouvait en dire beaucoup sur l'auteur de l'ouvrage.

"  L'histoire de cet établissement ? Oh... il ne s'agit là que celui d'un rêve. "

L'esquisse des lèvres carmin de la Dokueki se fit malicieuse, avant que son regard se tinta d'une forme de nostalgie. Cela la ramenait naturellement à son passé, un passé de bien peu de gloire et de servitude. Mais sans lui, aurait-elle nourri autant d'inspiration ? Difficile à savoir.

"  J'ai vécu de nombreuses années enchaînées aux ambitions de ma... Mère. Nous étions nombreuses, mais pas égales. Je n'étais pas satisfaite de cette vie sur laquelle je n'avais aucune emprise. Cependant, j'espérais qu'un jour viendrait où je pourrais m'en libérer et j'ai rêvé du Rakuen no kakoi. Un lieu où nous ne serions pas obligées de faire un travail qui ne nous gratifiait en rien, où nous serions libre et que nous participerions indirectement à offrir cette même liberté à ceux qui le désireraient. "

La Dokueki s'approcha alors de Kaito, toujours le sourire aux lèvres.

"  Sans nul doute, vous demandez-vous, quelle liberté pourrait-il y avoir dans des substances aussi frivoles que les drogues et autres mets artificiels ? "

Alors que sa voix se fit mielleuse, elle remplit à nouveau le verre de son invité, ainsi que le sien.

"  Je vous surprendrais peut-être en vous confiant que je crée moi-même ce que je vends à mes consommateurs, mais je n'aurais aucun mérite à les rendre malades ou dépendants.  C'est pour cette raison que je ne fabrique que des pilules aux effets temporaires qui ne génèrent aucune addiction, contrairement à ce qui est courant. Je souhaite que mes clients reviennent, et non à les rendre fou. Quant aux raisons qui font que ma clientèle est nombreuse... "

Suzume pencha alors la tête de façon un peu ingénu, faisant mine de réfléchir alors que ses longs cheveux ruisselaient sur ses épaules au rythme de ses mouvements de tête.

"  ... Mmmm... et bien, je dirais que je suis à leur écoute et que je ne juge en rien leur besoin. Nombreux sont les hommes et les femmes qui ressentent quelques culpabilités à s'écouter eux-mêmes, ou à avouer qu'ils ont besoin d'une chose ou d'une autre. Ici, je leur offre la possibilité de s'abandonner un peu, sans le poids du regard. Certains ressentent simplement le besoin de lâcher prise, d'autres de banalement trouver un sommeil qu'ils n'ont plus l'habitude de trouver. Parfois, certains ne veulent que se couper de la solitude qui les accablent. Les drogues ne sont ici qu'un outil qui les aident un peu, et sans leur faire de mal. J'ai l'outrecuidance de penser qu'il est préférable qu'ils viennent ici et soient en sécurité, plutôt que dans les abords d'une rue sans être certains de ce qu'ils achètent. "

Bien entendu, Suzume ne se déclarait en rien comme une personnalité altruiste, elle n'en avait pas le désir. Peut-être s'imaginait-elle offrir une sorte de service public en somme, un peu comme autrefois, à la différence qu'elle ne vendait plus son corps, bien que si on y mettait le prix et qu'elle en avait le souhait...

"  Et dans un registre plus noble, cela m'a aussi permis d'offrir un travail décent à mes sœurs. Une chose qui faisait partie intégrante de mon rêve. D'ailleurs, qu'en pensez-vous ? "

D'un geste de la main, Suzume désigna la salle dans laquelle ils se trouvaient tous deux.


   

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La main dans le sac - Suzume

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La lumière au bout de la caverne.

- J'ai croisé récemment un jeune Nara qui avait lu l'ouvrage... Mais il était le fils d'un ambassadeur, bien assez riche pour mener des recherches longues et coûteuses pour trouver celui-ci. J'ai copié parfois mes pages, ou fais retranscrire avec plus ou moins de justesse. La mine pensive, Kaito chercha dans sa mémoire quelques informations sur le devenir de son œuvre à Kaminari. S'il existe encore des tomes en circulation, cela serait un plaisir de vous en rapporter un. C'est une sincère reconnaissance que je porte à l'intérêt que vous avez sur mes écrit adolescent.

L'écriture était faite pour partager : Idées, récits, ... Une fraction de la vie disciplinée sur du parchemin. Si l'Uzusumi n'avait plus d'intérêt pour relire ses écrits de jeunesse, il pouvait donner ceci à quelqu'un qui méconnaissait ceux-ci. Un instant, il s'imagina relire toutes ces pages griffonnées à l'arrière d'une boutique, rapidement, avec une idée peu subtile en tête : Remettre en cause le pouvoir. L'écrivain pouvait éprouver de la honte pour ses précédentes créations ? Il n'avait pas relu ses œuvres... Préférant les laisser faire leur chemin dans le monde. De plus, on avançait mieux quand on ne se retournait pas sur le passé. Revenant dans le présent, en s'éclaircissant la gorge, l'homme au kimono fleuri demanda alors l'histoire du lieu où ils se trouvaient. Un établissement cher au cœur du moineau qui se mit alors à parler vrai...

Un rêve.

Si Suzume était une femme de goût, noble par la posture, elle expliqua içi qu'avant ce n'était pas le cas... Une mère, sans doute par la sienne biologiquement parlant, qui l'avait exploité comme un asservissement. Ouvrant grand les yeux, Kaito écouta sans rien dire le récit. Le rêve était la propension des gens qui ne pouvaient pas encore agir, elle s'était libérée des chaînes.

- Comment êtes-vous passé de ce statut inégalitaire à tenancière de ce lieu d'exception ? Une question légitime. L'esclavage se stoppait par une action extérieure ou bien la révolte interne. La demande resta un suspens alors qu'elle s'approchait pour mener sa propre intervention. Quel était l'intérêt pour la drogue dans cette situation aérienne ? Quel lien avec la liberté ?

Elle faisait les substances : Elle contrôlait l'offre, pour contrôler la demande. Elle induisait ce qu'elle voulait dans ses consommations. Clignant des yeux, Kaito se fit plus scrupuleux. Si elle se défendait d'incorporer des éléments qui amenaient à la soumission, qui pouvait l'en défendre ? Cela pouvait expliquer la foule dans les salons en bas, ou a l'étage, mais pour Suzume la vérité était dans le bien qu'elle pouvait faire à ces bonnes âmes qui se libéraient avec ces pilules, l'espace d'un instant. "Et ils parlent..." Pour l'Uzusumi c'était clair, maintenant. Dans Tetsu où le consortium faisait loi, avoir un terreau de rumeurs et de nouvelles tapi dans la ville ne pouvait qu'aider au contrôle. Sous ses airs ingénus, le Moineau était une prédatrice et l'écrivain se mit à l'admirer, un peu. Si ses moyens d'informations étaient classiques, il reconnaissait l'originalité et l'efficacité de la voie de la Dokueki. Elle utilisait ses talents dans un aspect bien subtil. Pour autant, il valait mieux un cadre contrôlé pour les plaisirs plutôt que la rue... Pour le coup, Kaito concordait avec la diligente dame.

Elle avait offert un meilleur travail à ses sœurs.

Le dernier aspect lui plut également : Elle avait un cœur, même si avec les années à Ame une partie du criminel lui avait soufflé à ce moment-là qu'il n'y avait pas plus fidèle que quelqu'un qui nous "devait" quelque chose. Une dette de cœur, d'argent, d'âme. Puis, Suzume demanda ce que pensait l'invité... Ou le client, selon les points de vue, de la salle et de l'établissement, maintenant que le projet était présenté.

- C'est un endroit très chic. Vous avez mis du cœur à l'ouvrage pour mettre en place votre rêve, cela se voit et cela se ressent. Le service est amplement à la hauteur. Des basses considérations alors que Kaito buvait une gorgée. Pour autant, nous savons que c'est une activité parmi d'autres... Notre amitié avec le maitre du marché noir ne peut qu'être enrichi de notre fond de commerce, à vous et à moi. L'information. Un petit sourire, sans doute innocent, si ce n'était pas sur le visage d'un quarantenaire qui était devenu un voleur parmi d'autres. Je paierai en argent les services, j'ai ce qu'il faut... Si cela demande quelques pièces. Pour les paiements autres, comme les informations, il pourrait y avoir de quoi faire dans ma besace. Tapotant la table où reposait le plateau de mets, il regarda un instant l'amoncellement des richesses et des plaisirs dans la pièce. Une belle couverture. Bien des femmes et des hommes doivent s'égarer et actionner leur langue un peu trop, je me trompe ? Un terreau fertile qui rendait la Dokueki une grande pourvoyeuse, pour d'autres ou pour l'écrivain devant elle. Oserais-je parler d'une association ? Les tentacules peuvent se croiser, se lier... Encore un sourire, bien plus commerçant. Vous aimez la liberté, j'apprécie aussi cette idée. Peut-être que certains objectifs peuvent concorder.

Un Kraken et un Moineau, ensemble ?

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Suzume s'intéressait toujours avec sincérité à chacun de ses clients, parce que c'était ce qu'elle avait appris à faire, et ce qui avait été appris finit par devenir une seconde nature. Sa Mère avait été très attachée à l'éducation de ses Fleurs qui devait être capable de séduire n'importe lequel de ses clients, que cela fût par leurs attraits physiques que par leur sens de la conversation. S'il y avait bien une chose pour laquelle elle était emplie de gratitude, c'était peut-être bien cette partie de sa vie.

Je suis une femme curieuse par nature, et je dois dire que j'ai toujours aimé les livres, sans nul doute parce que ces derniers étaient rares dans l'environnement dans lequel j'ai grandi... ou plutôt limités à certains sujets. J'espère sincèrement avoir le loisir de pouvoir étudier la psyché de l'adolescent que vous étiez.


Alors que l'hôtesse expliqua d'où était née l'idée du Rakuen, elle s'amusa de l'intérêt que lui porta le Kraken. Cela flattait naturellement son égo, et probablement aurait-elle pu jouer sur son intention de lui énoncer son passé, mais il ne s'agissait que d'un secret de polichinelle. Le Jardin était connu autrefois, et encore aujourd'hui, quelques anciens clients venaient encore en ces lieux, comme fidèles à celle qui les avait charmés autrefois avec ses attentions.

J'ai acquis ma liberté de la plus naturelle des façons : à la mort de ma Mère. Je n'avais aucune intention de reprendre son office, car il était le symbole de toutes nos soumissions. Mais j'ai toujours été une femme prévenante, cela faisait déjà quelques années que j'économisais par le biais de mon "travail". Je pourrais dire que j'avais la "chance" de plaire mais...


Il était inutile de finir la phrase pour ne pas comprendre que le terme de "chance" n'était pas le plus approprié, peut-être était-il même sordide... Mais Suzume avait en un sens trouver une façon de tourner les choses à son avantage, question de survie tout simplement.
Récupérant son verre pour en boire élégamment une gorgée, elle laissa échapper une nouvelle esquisse sur le coin de sa bouche quand le Kraken énonça leur point commun. Si tout n'était qu'apparence, pour l'un comme pour l'autre, Suzume avait fini par exploiter les deux facettes de son travail avec autant d'intérêt pour l'un et l'autre. L'argent et l'information faisaient tourner le monde après tout. Encore fallait-il savoir se servir des deux de manière intelligente.

Oh Kaito-san... je ne mettrais aucun doute sur la qualité des informations que vous possédez, mais je ne suis que peu certaine que vous possédiez celle qui m'intéresse. Je me contenterais alors de monnaie pour cette fois-ci.


Il fallait dire qu'elle-même était en possession d'une bombe à retardement, elle ne pouvait d'ailleurs se permettre d'en ébruiter les contours sous peine de potentiellement risquer sa propre vie. Pour le moment, elle réfléchissait encore à quoi en faire et comment utiliser ce qu'elle savait.
Posant son verre, elle se tourna alors vers l'Usuzumi quand il proposa une association. Elle savait qu'il était un ami de Bō Takeshi, de son propre aveu, et il lui serait si facile de faire confiance au maître du marché noir, car il faudrait être fou pour essayer de le tromper.

Il est vrai qu'un esprit détendu est souvent bien plus bavard. Certaines personnes imaginent avoir créé des barrières qui se révèlent généralement... factices.


À ces mots, le bras de la belle vint s'enrouler autour de l'informateur, amusée alors qu'elle se resserra contre lui.

Je me demande si un jour je parviendrai à faire tomber les vôtres... cela serait un défi intéressant...


Suzume laissa échapper un léger gloussement avant de se retirer, ne désirant en rien mettre mal à l'aise son invité.

En tout cas, en étendant vos bras et moi mes ailes, je suis certaine que nous pourrions nous entraider de façon efficace.


@mm




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La main dans le sac - Suzume

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La mort de l'une avait ouvert les portes de la liberté aux autres.

Hochant la tête, Kaito écoutait le récit rapide du moineau face à elle. À la mort de sa maitresse, dit "mère" dans un maternalisme un peu rude, les "filles" avaient pris leur envol... Certaines avaient suivi la plus charismatique, belle ou ambitieuse. Le rêve était devenu réalité avec les économies lentement composée par Suzume. D'un regard nouveau, l'Usuzumi embrassa les lieux avec ces nouvelles informations. Une petite moue vint accueillir la chose.

- C'est l'affaire d'une vie alors. le rêve de la Dokueki devenait réalité, mais c'était surtout son côté prévenante qui sautait aux yeux. Elle savait attendre, comme un chat sauvage qui se terrait dans les buissons. Si Kaito était un impulsif, qui courrait à la chasse du temps et des actions, elle était plutôt une froide statue qui supportait vent et grêle pour atteindre son objectif. C'est une histoire inspirante, je saurais en tirer des leçons pour mes projets futurs... J'ai parfois été un peu trop rapide sur mes gestes.

Le jeune Renpeï avait aussi pointé ce grand défaut de l'écrivain : Il ne savait pas composer ses forces, attendre le bon moment, il sautait d'affaires et affaires pour ne connaitre que des déconvenues. Un nouveau rictus, comme pour accuser le coup. Les deux interlocuteurs avaient toutefois des points communs et ce fut sur le marché des informations que l'Usuzumi mit le pied. Pour autant, Suzume ne voulait pas d'informations... Enfin si, mais elle avançait que le Kraken n'avait pas celles qui l'intéressaient. Fronçant les sourcils, un peu vexé par la chose, il attendit un moment avant de relever.

- Si l'on ne demande pas, on ne sait pas. J'imagine. Que cherchez-vous comme information ? Je pourrais vous étonner. Je ne suis pas qu'un écrivain impulsif, j'ai quelques soupçons de miracles à la ceinture. Une petite gorgée pour éclaircir sa gorge, avant d'accepter toutefois le payement en pièce. L'argent était la plus basse des ressources dans ce monde. On pouvait l'accaparer avec beaucoup de soins et pourtant ne jamais s'en retrouver rassasié.

Chose qui n'arrivait pas avec les rumeurs et autres sources sûres.

Le vivier offert à la Dokueki était grandiose : Délasser les femmes et les hommes pour récupérer, parfois, quelques brillantes paroles. Non pas de la sagesse, mais des informations... Suzume ne s'en cachait guère. mais avec une voix cajoleuse et un geste plus qu'amicale elle put soutenir que faire tomber les barrières de Kaito pouvait se révéler un défi sympathique. "Un challenge ?" Amusé, l'homme au kimono resta de marbre devant le geste, en tout cas sur sa gestuelle. Son visage se couvrit assez rapidement d'un sourire avant qu'elle ne se retire, une fois sa petite blague faites.

- Si vous voulez passer mes barrières, lisez mes livres. Je pense me livrer bien plus sur le parchemin que par la voix. Il n'était pas un chanteur, loin de là. Avec la récente trahison de son clan, il éprouvait au sein de son cœur une vive angoisse face à la page... Comme si l'encre était devenue elle-même son ennemi. Évidemment, c'était faux. L'encre était une arme, employée pour sauver comme pour condamner. "Il y a-t-il eu une lettre de répudiation ?" Son nom, dans les registres du clan, avait-il était effacé ? Enfin, je ne pense pas être un livre véritablement fermé. Ce serait un comble. Ce que je veux, Suzume, c'est la paix et la bonne éducation de tous. Un air plus sérieux, sans doute car le sujet de l'association venait sur la table. Le moineau paraissait d'accord, en tout cas favorable à tout ceci. Imaginez toutes les filles dont la mère est encore en vie, qui doivent composer avec un quotidien loin d'être féérique. Je m'active pour elles, les paysans qui travaillent dans les champs sous le joug de quelques autocrates et pour les mendiants dans la rue qui ne sont pas nées dans la bonne famille, ou avec les bonnes cartes en main. Une bouffée de tabac, histoire de prendre du courage bien peu solide, avant de clôturer. Si ce n'est que quelques opérations, autant que ce soit les meilleures possibles pour eux. Durant mes voyages, j'ai vu pas mal de misère et je pense que vous aussi, de votre côté, vous avez assisté aux moins belles facettes de l'existence. L'éducation peut résoudre certaines tares, du moins les résorber. Pour cela, il faut donner le terreau favorable, quitte à attaquer directement les états qui bloquent.

L'œuvre d'une vie, la sienne en l'occurrence.

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Les mots de l'Usuzumi amusaient l'hôtesse du Rakuen. Il fallait dire qu'il avait le sens de la formule et la manière dont il résuma le projet que représentait son établissement était on ne peut plus vrai.

L'affaire d'une vie... oui... nous pourrions résumer les choses ainsi. La patience est une vertu... du moins, c'est ce que l'on dit.


Mais l'idée qu'elle put inspirer d'une quelconque façon l'écrivain paraissait la faire sourire bien plus encore, notamment parce qu'il révélait un peu plus de sa personnalité sans véritablement le désirer. Reconnaître le défaut qui était le sien et posséder l'humilité nécessaire pour savoir qu'il serait bon de le corriger n'était pas donné à tout le monde.

À vous voir pour la première fois, je n'aurais jamais imaginé de vous, être en proie à l'impulsivité d'une décision. Mais je suis assez bien placée pour savoir que l'on ne juge pas un livre à sa couverture... et quelque chose me dit que vous ne me contredirez pas sur le sujet.


Alors que ses lèvres s'étiraient, laissant clairement apercevoir l'amusement de la Dokueki vis-à-vis de la situation, elle nota avec la même expression, le froncement de sourcil du Kraken face à son affirmation concernant une information qu'il ne pouvait détenir. Il était vrai que cela pouvait paraître étonnant ou possiblement provocateur de se savoir si sûr de soi devant un maître des mots et de la connaissance. Toutefois, il ne fallait pas s'y tromper. Nul désir pour elle de causer la moindre vexation chez son invité, raison pour laquelle, subitement, une délicate mélancolie habilla les traits délicats de son visage. Son sourire disparut, mais tout passait par la profondeur de son regard cuivré où l'on pouvait y voir poindre l'étincelle de l'inquiétude.

Ne prenez pas mal mes certitudes, Kaïto-san... nu désir de ma part de remettre en question vos talents et votre réseau, mais...


Ce fut alors que la main chaleureuse de la Belladone vint se poser sur la joue du Kraken, le toucher d'une plume qui s'évapora dès qu'elle quitta la figure fatiguée du quadragénaire.

... si vous saviez ce que je sais, le danger que vous encourrez serait grand... et vous ne seriez sans nul doute pas ici... Je ne voudrais pas mettre votre vie en jeu, la mienne est bien suffisante. 


Bien entendu, Suzume était tout à fait consciente que cette réponse ne pouvait qu'attiser un peu plus la curiosité de son homologue. Que pouvait-elle savoir de si dangereux ? Une information qu'elle ne pouvait décemment donner à n'importe qui, bien que le Kraken ne l'était pas. Elle se contentait alors d'être prisonnière de son savoir, tout en sachant qu'elle ne pourrait pas l'être éternellement.

Préférant s'en retourner vers une conversation plus légère, Suzume se concentrait sur son camarade plutôt que ses propres ennuis avec lesquels elle n'avait aucune envie de l'accabler. Et, il fallait l'avouer, la jeune femme trouvait que Kaïto gagnait en intérêt à chaque minute, bien qu'elle s'étonnât de noter qu'un homme ayant de telles aspirations de paix eut choisi comme camarade et ami un homme tel que Bo Takeshi.

Et bien dans ce cas, je me mettrais à étudier vos ouvrages pour vous comprendre… mais j'espère aussi pouvoir profiter de votre compagnie afin de pouvoir longuement discuter avec vous autour de bonnes coupelles de saké. 


La Dokueki avait tout intérêt à garder un homme tel que l'Usuzumi dans son entourage, que cela fut pour des raisons aussi personnelles que professionnelles, et le fait qu'elle laissa entendre qu'elle serait favorable à une association avec ce dernier concrétisait ce désir. Toutefois, Suzume devait reconnaître qu'ils ne se battaient pas sur le même terrain, ni avec tout à fait les mêmes armes. Si la jeune femme maniait ses charmes, l'argent et les informations sur une voie plus lente et insidieuse, Kaïto semblait être un homme plus direct, plus frontal. Cette disparité pouvait cependant jouer en leur faveur.

Et tandis que le manipulateur d'encre décrivit ses aspirations, le vœu sincère de délivrer les âmes injustement mis de côté par la faute d'être mal né, la Belladone laissa échapper un soupir, non pas de lassitude, mais qui soutenait le fait qu'elle ne comprenait que trop la description que donnait son homologue. Enfant, elle avait connu la faim et la maladie. Adolescente, elle avait connu le poids de la douleur et des chaînes d'un destin sur lequel elle n'avait pas la main mise. Adulte, elle connaissait parfaitement toute l'étendue de la perversion de l'âme humaine.

Un homme de plume et un homme d'action... Vous êtes une personne définitivement intéressante.


Sur ces mots, la jeune femme se permit de remplir une nouvelle fois le verre de son invité, ainsi que le sien à sa suite. Dans cet enchainement, elle trempa ses lèvres dans son breuvage, avant de finir par se tourner vers le Kraken avec un air bien plus sérieux qu'au début de leur conversation.

Je ne suis pas une femme faite pour la scène publique, ou tout du moins, pas s'en porter un masque. Mais je ne me suis jamais cachée d'aimer les justes causes. Je sais également que Bo Takeshi ne serait pas assez fou pour accorder sa confiance à n'importe qui, KaIto-san alors... sachez que si vous veniez à avoir besoin de mon aide, tant que vous caresserez le rêve d'offrir une chance à ceux qui n'en ont aucune, alors mes ailes seront les vôtres.



@mm




Usuzumi Kaito
Usuzumi Kaito
Renkinjutsushi
Icône :
Entre le deuxiéme et le troisiéme cercle (PV Suzume)  100
Messages :
77
Expérience :
188
Mode de jeu :
PvP
Prime :
(150) 75 XP
Puissance :
B
Réputation :
B
Pays d'origine :
Garan

Entre le deuxième et le troisiéme cercle


La main dans le sac - Suzume

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Une information qui pourrait mettre la vie de la Dame en jeu ?

Le visage opaque, Kaito se mit à réfléchir à toutes allures : Qu'est-ce qui pourrait ainsi faire peur à cette femme qui avait réussi à naviguer entre les supplices ? Le monde était constellé de secret et chaque état avec un squelette, voire plusieurs, dans leurs placards... Si Hakugaku était la cible de l'écrivain, la terre de Tetsu devait aussi avoir ses vices, ainsi que tout le reste. Plus profondément, nous pouvions aussi chercher du côté des clans : Usuzumi, Dokueki... C'était par rapport à Magobei ? "Trop simple." Ce qui était le plus probable n'était pas forcément la bonne chose. Hochant lentement la tête, observant toujours les traits de la belladone, il garda le silence un court instant avant de répondre, finalement :

- Bien. Le révolutionnaire était déçu, mais il ne pouvait pas forcer les choses, alors il reprit une gorgée de saké. Je resterai en vie alors, sans cette connaissance. Quelle grâce ! Malheureusement, je serais bien ennuyée de vous savoir en danger...

Laissant de côté la chose, ils allèrent sur un sujet moins abrupt : La connaissance de Usuzumi Kaito. Ce n'était pas dangereux, loin de là, mais il fallait avouer que le brave homme était gêné de cette attention. Il préférait parler de sa cause, de ses aspirations, plutôt que ses goûts et autres détails bien plus secondaires. Le léger flirt qui s'insinuait lui plaisait cependant : La vie de fugitif était dure, un peu de douceurs n'était pas mal. Loin de là. Alors il parla de son rêve, son grand projet pour le monde, quitte à exposer les failles directes de tout ceci : Les autres, ceux qui voulaient conserver le pouvoir, car cela les arrangeait. Suzume sembla intéressé, mais tous ses clients devaient dire la même chose...

- L'action est la conséquence de ma plume. Longtemps, j'ai voulu changer les choses en écrivant, mais ceux qui lisent non pas vraiment envie de me comprendre... Ou bien cela les arrange bien. Alors il faut un moyen qui touche tout le monde, même ceux qui ne me lisent pas, même ceux qui ne veulent pas m'écouter. "Quitte à me mettre en danger." Des années entières à frapper un mur, en espérant qu'il tombe. Seul, avec les siens... Rien n'y faisait. Le secret était peut-être l'endurance ? Le Moineau fut plus qu'intéressée. Bien que peu adepte de la publicité négative que pouvait entraîner le chaos de Kaito, elle embrassait la cause. "Je l'ai bien vendu." Hochant la tête, un léger sourire sur le visage, il se rapprocha de la belle pour cueillir le fruit qu'il avait, d'une manière ou d'une autre, planté. C'est une grande faveur qui vous me donnez... Je pourrais en avoir besoin dès maintenant. Je pense que le clan Dokueki n'est pas si clair dans ses actes, et je ne suis pas le seul, que savez-vous sur Magobei et ses affaires ?

Kakashi avait donné une mission à l'écrivain et celui-ci comptait bien la menée à bien, surtout qu'il se faisait un malin plaisir à cerner son vieil ennemi pour le pousser à la faute, pour mettre en lumière toute sa noirceur. "La grande aide du Continent, mon œil." Tout ce qui avait trait avec le pays de l'Érudition n'était qu'apparence, pour cacher le fléau qui naissait en son sein.

- Un danger sur le Continent et ses habitants guette, et je pense que Magobei pourrait en être la cause.

Sphinx. Yukio 021

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