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Fujimi Shiro
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PV Bô Aya & Imono Kimiko



Ame no Kuni n’était qu’une étape dans les projets de l’immortelle. Si elle voulait progresser, elle devait avancer durable et faire dans un ordre bien précis qu’elle s’était imposé de longue date. Si certains d’entre eux étaient encore trop flou, sa présence à Ame permettait à Shiro d’entrevoir le bénéfice de certains projets attendus. Pour patienter elle prit le parti d’affairer directement avec le marché noir et ses demandes toutes particulières. Outre les bénéfices que cela pouvait lui apporter, c’était également le moyen de tester celles qui pourraient être de futures alliées dans son entreprise macabre.

Sous couverts de marchandages divers et varié, le petit groupe se fraya un chemin jusqu’à Tetsu et son empire commercial. La discrétion étant de rigueur, ces accoutrements et ces attitudes inconfortables aux yeux de la demoiselle d’albâtre étaient une torture. Fort heureusement, il y avait fort à parier que cela ne durerait guère et qu’il faudrait agir de manière plus conséquente lorsque le moment propice pointerait son nez.

En attendant, le petit groupe déambulait dans les rues, Shiro, le visage caché sous une sombre capuche, le groupe suivait la marche, la charrette tirée par un sombre poney suivant lui aussi le rythme. C’est dans un immense quartier commercial que la première étape de leur voyage allait se passer. Prendre contact avec le commanditaire, récupérer quelques informations supplémentaires, s’enquérir de demandes particulières le cas échéant, le tout avant de se mettre en route. Relisant un petit bout de parchemin usé et froissé, la Fujimi avait les yeux levés sur les bâtiments. Dans le quartier, tous les entrepôts se ressemblaient. Seule la numérotation des lieux permettait de retrouver sa propriété sans mal. Si l’immortelle pouvait craindre pour leur arrivée, qu’elle ne laisse pas certaines personnes indifférentes, il semblait qu’elle eut une vision trop prudente des choses. Le tumulte des activités local était tel que chacun cherchait à s’occuper de ses affaires en priorité avant de se reporter sur celles des autres. C’est en œuvrant pour sa propre entreprise que l’on s’en sortait, nullement en combattant celles des autres. Ceci, Shiro l’avait entendu plusieurs fois. Mais ici, à Tetsu, tout comme à Ame, cela était faux, leur présence en étant une preuve concrète.

Le groupe de jeunes femmes étaient attendu et une fois sur place, c’est dans une grande remise qu’elles furent introduites au près d’un ponte local par les larbins de ce dernier. La Chasseresse Sombre le dévisagea de long en large tout en révélant son propre visage, rabattant sa capuche derrière la tête.

« Le représentant du clan Dokueki je suppose ? J’imagine mal une personne lambda représenter les intérêts de leur Clan. Je ne serais-donc pas étonnée que vous soyez-vous-même du clan Dokueki et vu l’importance de la mission, un membre éminent de ce sang. N’est-ce pas ? Mais ne perdons pas de temps en supputations, nous avons fort à faire. Et avant de commencer, ne négligeons nulle politesse. Avec moi sont présentes Bô Aya ainsi que Imono Kimiko. Pour ma part, je me présente, Fujimi Shiro. »

Observant autour d’elle, auscultant les lieux pour y dénoter la moindre zone d’échappatoire, Shiro agissait avec un réflexe quasi permanent, une habitude prise de longue date. Il valait mieux être vigilante et perdre cinq minutes que de foncer tête baissée en faisant fi des risques encourus.

« Si nous commencions ? » fini-t-elle par dire au supposé Dokueki.



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PV Bo Aya & Imono Kimiko
Tetsu no Kuni



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Tetsu no Kuni, c'était ma maison, la garde carmin de mon sabre était une marque connue de peu. Mon ancien clan, les Imono pouvaient m'en vouloir de ma lâcheté ou plutôt de mon point de vue ma mensuétude etkb sacrifice. J'étais toujours une fervente défenseur de la caste dont je me revendiquais. Me voilà de retour dans le pays qui m'a vu naître. J'avais déjà procédé à divers opérations clandestine et pour le coup, c'était une première. Il fallait bien manger.

J'avançais en compagnie de deux autres femmes que je connaissais peu, mais ce n'était pas important. J'avançais sans me cacher outre mesure dans mon armure, une main sur la garde carmin de mon katana. J'observais la réaction des personnes présentes dans un lieu reculé. Alors que Shiro la présentait, je m'inclinais avec politesse, un geste mainte fois répétés, presque mécanique. Ma main n'avait certainement pas quitté mon sabre, je n'avais pas une grande confiance en des personnes prêtes à détruire ainsi. J'en faisais bien parti moi-même, certes, mais ma prudence est mère de sûreté.

Je ferais office pour le moment comme garde du corps, afin que tout se passe bien. Il était fort possible que Tetsu no Kuni n'apprécie guère officiellement nos agissements, mais en sous main, cela les arrangerait sûrement. Je n'allais pas beaucoup m'impliquer dans la discussion pour le moment, j'étais reconnaissable avec mon accoutrement, pire, j'étais fière de mes origines.
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Les circonstances m'ont conduit ici, sur les terres de fer, où la neige cède sa place aux richesses minérales. Sur le territoire de Tetsu, le commerce et l'industrialisation ont supplanté la tradition. Shiro était à mes côtés, accompagnée d'une personne que je connaissais peu mais dont j'avais saisi l'enthousiasme pour la mission qui nous avait été confiée. Peut-être était-elle originaire de Tetsu ? Son katana laissait penser que c'était le cas.

En tout cas, répondre à l'appel de la famille Dokueki serait bénéfique pour mon clan si tout se passait comme prévu. Depuis longtemps, j'aspirais à établir des liens avec le pays du Fer et ses commerçants, en vain. Pourtant, cette étape était cruciale pour gagner en influence parmi les clans de la cité noire. Chaque grande maison avait son fournisseur auprès de ce pays commerçant, et il était même indispensable d'en avoir un pour s'élever dans la hiérarchie d’Ame no Kuni.

En pénétrant dans la demeure de Kumon Dokueki, je fus fasciné par le raffinement architectural dont il avait imprégné son domaine. Mêlant habilement tradition et modernité, la demeure du bourgeois abritait des bâtiments anciens rehaussés de touches technologiques contemporaines. Entre chaque pilier, plusieurs flambeaux illuminaient la pièce, vraisemblablement alimentés par une source d'énergie rare. Symbole de sa réussite industrielle, l'homme avait métamorphosé son domaine en un véritable château traditionnel.

À l’intérieur de l'édifice, je laissai à Shiro le soin de nous présenter, elle qui avait constitué cette équipe et pris contact avec notre client. « Seigneur Dokueki, n’hésitez pas à nous fournir le plus de détails possibles sur cette affaire qui vous préoccupe, en complément des informations de votre ordre de mission. Plus nous aurons d'éléments au départ, plus rapidement nous pourrons régler cette question d'ingérence dans votre domaine de prédilection. N’hésitez pas non plus à nous indiquer vos directives quant à la marche à suivre. La discrétion est déjà de rigueur, mais si vous souhaitez davantage de notre part, sachez que tout a un prix, même la neutralisation d'un concurrent gênant. » indiquais-je de façon détourné pour parler significativement d'un simple et pur acte d'assassinat.

Observant attentivement mon environnement, j'analysai chaque détail pour déceler des indices sur la personnalité de notre interlocuteur. La décoration d'un lieu était souvent révélatrice de la personne qui l'habitait, et le raffinement de cette demeure me laissait deviner l'importance de cette affaire pour Kumon.

« En effet, nous ne devrions pas perdre davantage de temps », conclus-je, mettant fin à la présentation.

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Au cœur de ce berceau industriel, une illusion prospère. Silencieuse et indolore, elle séduit les âmes et leur fait miroiter un avenir glorieux. Chacun se croit alors capable de s’élever, de briller, de parvenir au sommet. Pourtant, malgré la diversité des possibles, la hiérarchie perdure. Ceux ayant grandi avec pour seule ambition, la méritocratie, s’écrase contre le plafond de l’inertie. Ils ont beau s’armer d’idées, ils ne parviennent jamais à le percer. Car ici, tout comme dans l’Abondance, l’influence est reine. Chaque succès lui est dû, et chaque chute en est le fruit. L’histoire de cet homme n’est pas exceptionnelle, bien que représentant un coup de force, elle demeure une simple ondulation sur le lac des changements. Toutefois, cette onde menace l’ordre établi. Vous en serez donc les bourreaux. Du moins, c’est ainsi que le perçoit le commanditaire de votre mission.

Lorsque votre orgueil vous mène à son domicile, une véritable cohue se mobilise autour de vous. Les gardes vous jettent des regards durs et méprisants. Les quelques serviteurs que vous croisez, semblent pris de panique. Néanmoins, vous n’en êtes pas les instigateurs, pas directement. Les plus avisés d’entre vous comprennent que vous n’êtes pas désiré ici et que votre intrusion dans cette maison, inquiète. Comment allait-il réagir à une pareille idiotie ? Du coin de l’œil, vous apercevez un senseur qui mémorise votre signature énergétique. Ennemie ou alliée ? Personne ne le sait encore, il faut donc prendre quelques précautions.

Dans un silence glaçant, le personnel vous guide jusqu’au grand salon. Là, un homme au charme certain attend. Profitant du confort offert par son assise, il vous dévisage. Ses yeux vous transpercent, sondent vos intentions et pèsent vos âmes. Chaque mot et chaque émotion que vos corps laissent échapper, il les analyse et les évalue tout en demeurant impassible. Il est différent des autres. Sa patience et son pragmatisme le rendent plus noble, plus important. Toutefois, contrairement à vos propos, il n’est personne ici. Ce n’est qu’un employé parmi d’autres. Après avoir une nouvelle fois observé la tenue de l’Imono, le vieillard soupire de tout son être.

Suivez-moi.


Pas après pas, vous faites la découverte de la bâtisse, de son esthétique épurée et élégante. Cet homme pour seule escorte, vous progressez lentement et parvenez finalement à une cave au charme passé. Ici, l’architecture rappelle les codes du Shogunat déchu, vestige d’un temps oublié. C’est là que se trouve le maître des lieux, installé sur son fauteuil favori. Sa colère est palpable, et ce n’est pas son visage crispé qui vous le fait comprendre. En effet, les bris laissés par un verre explosé et le sang épongé par de maigres bandages, sont des indices bien plus parlant. Quant à ses pupilles enragées, elles vous jugent et vous condamnent dans le même temps. Dans vos esprits, vous vous préparez à un esclandre, à des cris, à des râles, mais rien ne vient. À la place, Dokueki Kumon se tourne vers son associé et enchaîne des signes étranges, bien loin du zodiaque qu’utilise les shinobis. L’homme du salon lui répond avec le même dialecte, et quelques révérences pleines d’humilité. À travers leurs mains, vous ressentez toute l’intensité de la discussion, aussi violente que brève.

Sachez que nous sommes très déçus. Nous en attendions plus de vous. Cette remarque, vous cible d’autant plus, Imono Kimiko. Il était fait mention d’une discrétion particulière, et vous décidez de taper à la porte d’un des hommes les plus influents de la ville, sans aucune prudence ? Nos concurrents doivent déjà savoir que nous nous sommes octroyé les services de trois mercenaires. Vous venez de toutes nous faire perdre un avantage tactique. Il faudrait peut-être revoir le partenariat avec le Marché Noir à l’avenir, tant d’amateurisme n’est pas digne de notre organisation.


Tandis qu’il allait continuer la liste de ses reproches, l’homme d’affaires frappe délicatement la table devant lui. Ses doigts effleurent le bois, et pourtant même dans cette douceur, son ire est une évidence. Le message est clair : il faut avancer. Plus le temps passe, plus la mission est en danger.

Je vais faire simple. Votre enquête concerne Oonishi Kazuhito. C’est un parvenu. Tout ce que nous savons sur lui, c’est que ses parents étaient de misérables artisans. Il n’a jamais connu des individus influents, et il est toujours resté dans l’ombre de cette ville. Jusqu’il y a six mois. Date à laquelle il a acheté un petit laboratoire pharmaceutique. Depuis, le succès ne l’a jamais quitté. Osant tous les paris, il n’a eu de cesse de faire grandir son entreprise, quitte à racheter d’autres sociétés. Toutes nos recherches, le concernant, se heurtent malheureusement à un mur : impossible de connaître l’origine de sa fortune. Les rumeurs parlent d’un procédé de fabrication défiant toute concurrence. Il serait parvenu à baisser les coûts de production à un tel point, que nous ne pouvons pas le suivre. Si cela continue, tout le secteur risque d’imploser. Vous devez donc trouver pourquoi il parvient à un tel résultat, nous nous chargerons de la suite. Récoltez des informations et nous vous payerons en conséquence. Des questions ?


Durant vos interventions, le porte-parole récupère une courte liste de noms. Sur ce petit papier, se trouvent toutes les informations recueillies sur les quatre derniers achats de Kazuhito. N’étant pas encore totalement intégrées à son empire commercial, ses succursales peuvent représenter un début de piste, un départ bienvenu.

Prenez ceci. À nos yeux, il s’agit des failles potentielles. Choisissez votre approche. Interroger les dirigeants, la main-d’œuvre, ou fouillez leurs bureaux, cela nous est égale. Mais agissez avec discrétion, c’est notre seule exigence.


Dokueki Kumon:

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PV Bô Aya & Imono Kimiko



Une certaine tension était palpable. Les lieux étaient loin d’être propices à une rencontre amicale et le petit groupe sentait bien que l’affaire qui les menait ici revêtait une importance et une envergure certaine. Cependant, si le premier contact s’était fait dans cet entrepôt miteux, rapidement ils furent menés dans une demeure qui correspondait bien plus au standing attendu pour ce genre de commanditaire. Seul bémol à cette visite prévue mais surement guère désirée, le premier accueil qui était offert. Les regards offerts oscillés entre crainte, mépris, peur et dégout.

Enfin devant ce Dokueki Kumon, Shiro et les autres assistaient alors à un échange étrange entre ce dernier et leur guide. S’il était difficile de comprendre les gesticulations, le discours qui en suivi lui était totalement catégorique. La Fujimi était habituée à ce genre de discussion. C’était toujours avec le même genre de personnes d’ailleurs. Dès qu’une personne avait un tant soit peu de pouvoir elle pensait qu’elle pouvait tout se permettre, seulement, si c’était le cas, elle ne ferait pas appel à des aides extérieures. Silencieux, Shiro écouta longuement, un petit sourire en coin avant de répondre avec politesse.

« Merci pour cette remontrance « gamin ». Qui vous dit qu’il y a imprudence ? Vous l’avez dit vous-même, l’entreprise de ce Kazuhito est tout ce qu’il y a de plus légal. Si nous avions agi dans l’ombre alors nos adversaires aussi. Les choses étant ce qu’elles sont, si nous devions être attaqué, pour nous ce ne serait qu’une histoire de légitime défense. De plus, légalement, rien ne vous relie à nous. Vous avez passé affaire au près d’Ame et Ame l’a fait au prêt de nous. Aujourd’hui, nous ne sommes qu’un groupe d’amis venus prendre le thé. D’ailleurs, j’en prendrais bien une tasse merci. » termina par dire l’albâtre en cherchant du regard un serviteur.

« Dites-vous que nous n’avons fait que damer le pions à ceux qui auraient voulu nuire dans l’ombre. Vos ennemis n’ont pas pu faire le ménage et ne pourrons pas le faire dans un laps de temps si court désormais. Une chose est certaine, si vous savez pour vos ennemis, vos ennemis savent pour vous et savent que vous aviez passé un contrat. Une chose est certaine, de tous les noms que vous avez, ceux qui tenteront de fuir sont ceux qui seront les plus impliqués. Les traquer ne sera pas difficile et les interroger encore moins. »

Shiro récupéra la liste des achats et mémorisa les informations avant de la tendre à Aya.

« Des questions, oui. Il y a une chose que je ne comprends pas. Comment quelqu’un peut devenir aussi riche sans que personne ne sache comment ? Et surtout, comment peut-il le faire sans que vous ne sachiez ce qu’il vend exactement ? Ne pouvez-vous pas analyser son produit ? Du coup, pour notre enquête, afin de ne pas nous faire flouer sur les réponses que l’on nous donnerait, pourriez-vous nous dire dans les grandes lignes ce qui fait de vous ce que vous êtes. Nous n’attendons nullement vos secrets mais au moins de quoi comprendre ce qu’il en est.»

Une fois réponse obtenue, le petit groupe quitta les lieux et c’est seulement à l’extérieur que l’immortel prit à nouveau la parole.

« Je vous propose que l’on se rende à la boutique qui au vu des informations données à un rapport quantité prix le plus élevé. Cela voudrait dire que le composant acheté est d’une certaine qualité et donc a plus de chance d’être essentiel au produit final. Dans l’absolu, vue la situation, Aya et moi, continuons à porter nos pèlerines. Kimiko, dans la mesure où tu es déjà découverte, reste donc ainsi je pense. Aya, vu ton domaine d’expertise, tu seras surement plus à même d’interroger nos cibles. Si c’est moi qui le fais, je gage que du sang risque de couler. »



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Si j'avais tiré une leçon en côtoyant Shiro, c'était que le temps n'avait pas terni son acuité. Alors que la centenaire juvénile pointait du doigt les incohérences de notre hôte, j'étais frappé par la façon dont le pouvoir pouvait faire oublier les principes élémentaires. Réclamer la discrétion tout en déposant un contrat international sur mon marché noir revenait à clamer ses intentions à tous vents. « Si un jour vous aspirez autant à la discrétion auprès la Cité Noire, évitez de lancer des contrats visibles et accessibles à tous. Il serait plus avisé de venir directement rencontrer un clan. »

En salissant ainsi ma chère ville, notre hôte frôlait l'ingérence de ma part. L'envie de rencontrer directement ce Oonishi Kazuhito me démangeait. « Mais passons outre vos propos... », dis-je en prenant le parchemin que me tendait Shiro.

À l'extérieur du bâtiment qui nous avait accueillis, j'acquiesçai aux paroles de ma compagne. « La discrétion n'est pas de mise pour le moment. Allons simplement visiter le commerce de ce dénommé Kazuhito. S'il cherche vraiment à acquérir le plus de parts de marché, comme le suppose Kumon, il serait certainement très ouvert à recevoir la visite d'une Imono ou même d'une Amejin. » J'indiquai également à Kimiko qu'elle pourrait être très utile dans cette visite.

Marchant dans les ruelles de la ville, de nombreuses boutiques en tout genre s'étalaient sur les trottoirs. Contrairement à Ame, la cité regorgeait d'affaires à saisir, mais finalement, tout comme la Cité Noire, l'argent et l'influence étaient les maîtres mots.

« Kimiko... N'hésitez pas à demander une petite visite des locaux à ce Kazuhito ou à quiconque qui nous recevra. Si nous pouvons obtenir des informations sur les entrepôts, les livraisons ou même les lieux de fabrication, cela nous donnera un point de départ. » Shiro et moi pourrions facilement nous faire passer pour ses gestionnaires si la grande Imono Kimiko maintenait simplement son rôle.

« Quant aux interrogatoires, je doute que les vendeurs nous seront utiles. Nous attendrons de trouver quelqu'un qui en sait un peu plus que le simple prix de vente du produit avant de passer à l'action. »

Sur ces mots, nous arrivâmes devant le commerce Oonishi. La devanture de la boutique ne laissait aucun doute sur les ambitions de cette personne à conquérir le marché pharmaceutique. Haut de gamme, l'intérieur du bâtiment abritait de nombreux produits, chacun réservé à un usage spécifique. On pouvait y trouver aussi bien des baumes de premier secours que des ouvrages enseignant des techniques avancées de chirurgie.

« Bonjour, madame, Imono Kimiko souhaiterait s'entretenir avec une personne capable de représenter votre entreprise. Serait-il possible de nous accueillir dans un espace plus privé pour discuter affaires ? » adressai-je à l'une des employées du lieu.




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Le fait que l'on parle d'un "honnête" citoyen de Tetsu no Kuni était gênant. C'était mon pays, mon idéal, je m'étais battue pour lui et je le ferais sans doute encore. La réussite du pays du fer me tenait à cœur bien évidemment, d'autant qu'il m'avait fait confiance en retour. Je ne comprenais pas ce qu'il se passait, alors que nous croyions nous être présenter dans un endroit discret dans un hangar, nous voilà en plein milieu du domaine devant tout le monde. Bref ... Je croisais les regards des gardes droits dans les yeux aussi durs fussent-ils sans aucune hésitation. Je n'étais pas hostile, j'avais des moyens de me défendre, mais il n'y avait pas de ruse en moi. Je ne pipais mot me contenant de suivre l'homme. Je restais debout du coup, je n'allais pas m'installer si jamais on était reçu d'une manière si hostile. Je prenais naturellement une posture martiale, on ne se refaisait pas après tout. J'avais bien surpris le regard du vieil homme sur ma tenue. Il s'attendait à quoi de la part d'une samouraï, que je vienne en souillonne ?

J'admirais avec une certaine délectation l'esthétique de la cave, un temps que je n'avais pas connu, mais vénéré par des personnes comme moi. Je ne réagis pas une seule seconde à voir le verre et le sang par terre. Ce n'était sûrement pas digne de quelqu'un se voulant être de la haute société. Quel manque de dignité et de retenue.

« Tout ce que vos concurrents savent, c'est sur vous avez reçu trois personnes combattantes dont une personne qui a lutté contre le pays de la Roche au nom des intérêts de notre pays. Je doute qu'ils puissent deviner vos intentions si aisément d'autant que nous nous sommes présentées dans un lieu discret, mais on nous a conduit ici de cette manière. Maintenant que c’est fait, avançons plutôt, ce sera plus constructif. »

Répondis-je sur le ton d'une voix neutre, poli et posé maîtrisant mes sentiments. La faute était clairement dû aux personnels suffisamment idiots de passer d'un lieu discret à devenir tout le monde. J'étais bien d'accord avec le certainement responsable qui fit un geste d’avancer. J’écoutais ce qu’il avait à dire, et la grande nouvelle fortune d’un homme aussi pauvre était plus qu’étrange pour le coup. Comment avait-il trouvé de tels fonds ? Et cette formule qui semblait sortir de nulle part ? Cela semblait être bien trop gros pour être vrai. Je hochais la tête en direction de Shiro, parfaitement d’accord avec le plan. J’étais de toute façon bien trop connue pour être discrète dans ce pays.

« Seulement des informations ? Vous êtes certains que si l’on découvre quelque chose de grave, vous ne désirez pas que l’on s’en débarrasse ? »

Demandais-je alors au client, car même si on trouve des preuves, une machination, qu’est-ce qui pourrait arrêter son entreprise ? Rien du tout, la production continuerait, sauf si bien entendu on récupérait la formule pour qu’il l’a copie.

« On ne remontera pas jusqu’à vous. »

Peu après la réponse à ma question, surement négative, je rejoignis alors mes compagnes de tribulations dans les rues de la ville. Mon rôle était celui du leurre, je jouerais mon rôle parfaitement. Je pénétrais alors dans la boutique de ce Kazuhito afin de me présenter.

« Je voudrais parler au patron, nous sommes impressionnés par la réussite d’un de vos commanditaires qui a une réussite incroyable. Cependant, il n’a pas très bonne réputation, nous désirons alors avant de passer une grande commande de la solidité de son entreprise et aussi de ses fournisseurs. J’aimerais être reçu rapidement je vous prie. Nous désirons nous assurer de sa bonne santé, qu’il vous paye bien, le rythme des produits, ce genre de choses. Pourriez-vous tenir les délais pour une augmentation significative. »

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Vos échanges se suivent et se ressemblent. Difficilement impassible, l’anonyme écoute et mémorise. Par moments, son corps le trahit, dévoilant une colère sourde et retenue. Celle-ci est d’abord tournée vers l’aînée de la pièce. Sa condescendance agace le quinquagénaire. Ici, il n’est pas question d’orgueil, seulement de loyauté. En effet, il n’accepte pas que pareils propos soient tenus devant son employeur. Toutefois, il interprète rapidement ce mépris comme de l’ignorance. Il s’agit d’une étrangère, elle ne doit pas comprendre l’importance de son hôte. Comme pour s’assurer de son silence, le guide lance un regard interrogateur à son supérieur. Ce dernier, lui fait comprendre qu’il vaut mieux fermer les yeux, cette fois-ci. La prudence est de mise avec les mercenaires.

Quant aux questions concernant la subite richesse du parvenu, l’homme au monocle laisse ses lèvres dessiner un maigre sourire. Il éprouvait une certaine joie à révéler les connaissances durement acquises. Pour de simples marchands, ils avaient fait un travail conséquent. Ainsi, il prit la parole le cœur plein de fierté.

Il nous est impossible de tracer l’origine de sa fortune. Nous savons cependant qu’elle est apparue, il y a maintenant six mois. Ce vendeur, alors précaire, est parvenu à récolter suffisamment de fond pour acheter une échoppe. À l’époque, ce n’était qu’une simple officine, un relais de vente comme bien d’autres. Personne ne sait comment il a amassé une telle masse d’argent. La piste de la Banque Shugyoku a été explorée, et l’institution nous a assuré qu’elle n’en était pas l’émettrice. Nous préférons croire en sa bonne foi. Et si nous écartons cette hypothèse, il ne nous reste plus que le Marché Noir. À notre connaissance, il est le seul à pouvoir offrir un tel soutien, dans un temps si succinct.


Pour leur produit phare, tout ce que nous savons, c’est qu’il s’agit d’un anti-douleur aux propriétés exceptionnelles. Grâce à elles, Oonishi Kazuhito, a pu écarter la concurrence et obtenir une fortune en un temps record. Cette gloire inespérée l’a aidé à bâtir un véritable empire, rachetant petit à petit tous nos intermédiaires. Malheureusement, nous avons la certitude que la situation actuelle ne fera que s’aggraver. Et sachez que la loi de brevets à Tetsu est extrêmement bien encadrée. Leur formule est protégée de toute copie, et si nous étions assez fous pour vouloir l’identifier de nous-même, nous pourrions perdre notre licence de vente. C’est pour cela que nous externalisons cette mission. Nous voulons interrompre cette ascension, sans jamais enfreindre les lois de notre Pays.


Tout ce que vous devez savoir sur nous, c’est que nous sommes les dignes héritiers de Dokueki Orinosuke. Nous travaillons depuis des décennies pour le bien commun, obéissant encore et toujours aux valeurs de notre clan. Nous influons sur le marché pharmacologique afin d’apporter de l’humanité à ce commerce qui peut se montrer si déshumanisant. C’est cette volonté qui nous anime aujourd’hui.


Choisissez toujours l’ombre, et ne causez pas de tort à notre corporation. Le meurtre ne fait pas partie de votre mission et vous seriez les seules responsables si cela devait arriver. Mais ayez en tête qu’ici, à Tetsu, tous les commerçants connaissent l’hostilité entre Dokueki Kumon et Oonishi Kazuhito. S’il devait arriver malheur à l’un ou l’autre, forcément le survivant serait accusé, même sans preuve. C’est ainsi que fonctionne l’opinion publique. Ayez bien cela en tête, tout le monde observe la situation et le moindre changement aura des conséquences.


Lorsque la sœur de Takeshi révèle la possibilité d’une fuite d’informations, tous les hommes de la pièce se figent. Est-ce vraiment possible ? Ils avaient fait confiance au Marché Noir pour diffuser la nouvelle, et il se serait retourné contre eux ? C’est impensable, cela doit être un malentendu. Ainsi, si tout au long de l’entretien les hommes d’affaires ne laissent rien paraître, dès que les dames sont parties, la pièce s’anime. Guidé par la peur, le chef des lieux rédige une note courtoise, mais sévère à l’Abondance. Il lui demande des garanties, et reporte les propos d’Aya. Sans jamais dévoiler la menace, le lobbyiste se jure de ne pas tomber seul. Si trahison il y a, il la dévoilera au monde entier. Comme pour se protéger de toutes retombées, il continue son œuvre et prépare de nombreux courriers à destination du Consortium, du Shogun, et de quelques partenaires commerciaux. Certains papiers parlent de la trahison de trois mercenaires, d’autres mettent en lumière leur trop grande prise d’initiative et enfin, une autre partie, avance l’idée que le nouveau riche s’est retourné contre Kumon. Tout devait être prêt, « au cas où ».

Pendant ce temps-là, le groupe se dirige vers la boutique principale du parvenu. Les origines modestes de l’officine sont encore visibles, mais discrètes. Ces reliquats se dévoilent sous les dorures et les parures. Les étages et les balcons ont eu beau se multiplier, les fondations restent les mêmes, toujours aussi pittoresques. Il se dégage de l’ensemble, une harmonie complexe et rassurante. Le commerce appelle ses visiteurs, les charmes et leur apporte un semblant de félicité. Cette maison-mère a su multiplier ses produits, ses tâches et ses fonctions. À la fois distributrice, productrice et chercheuse, cette demeure défie le marché pharmaceutique, la tête haute.

Alors que les trois femmes s’en approchent et organisent leur enquête, des yeux invisibles les scrutent. Sans dons de sensorialités, les touristes ne peuvent en avoir conscience. Pourtant, la ville les accueille avec doute, les scrute et juge leurs allées et venues. Imono Kimiko se lance alors dans la bataille, exigeant une écoute et des conseils. La pauvre vendeuse se pétrifie devant une telle figure, et tente tant bien que mal de contacter le gérant des lieux. Durant tout le temps d’attente, vous la voyez s’excuser, détourner son regard et rapetisser derrière le comptoir. Il est certain qu’elle se rappellera de ce jour encore longtemps. Puis, vient un responsable, l’hypocrisie comme visage.

Veuillez me suivre mes dames, nous avons un salon destiné aux invités de marque.


Ce fameux boudoir est doté d’un charme propre aux nouveaux riches. Clinquant, criard et à la décoration hors de prix. Vous vous installez autour d’une table, où bientôt sera servi un thé d’exception. Les lieux eux-mêmes semblent vouloir vous amadouer.

Je vous écoute.


Le sourire figé, l’homme élégant écoute avec attention les propos de l’illustre épéiste.

Un commanditaire peu recommandable ? Je suis navré de l’apprendre, nous faisons attention à choisir nos clients et nos fournisseurs avec le plus grand soin. Pourriez-vous m’éclairer sur son identité ? Nous vous assurons de mettre en place une vérification rapide et efficace. Il nous est très pénible d’entendre que notre humble commerce est à subir un pareil discrédit.


Si je comprends bien votre demande, vous voulez faire procéder à un achat massif ? Puis-je en savoir plus ? Vous avez sûrement des recommandations, des licences de ventes, un nom de société ou bien un devis ? Ce genre d’information me serait utile pour vous conseiller au mieux. Vous imaginez bien qu’une vente ne se base pas seulement sur la seule réputation d’un serviteur du pays du Fer.


D’ailleurs, je ne vous pensais pas dans le commerce Dame Imono. Je suis heureux de l’apprendre. Et si vous vous inquiétez pour nos employés, nous sommes avant tout une famille. Je peux vous l’assurer, ici, tout le monde est heureux.


Avez-vous d’autres questions ? Je dois dire que je suis quelque surpris, normalement un pareil entretien se prépare. Et je me sens un peu dépourvu par votre initiative, je manque cruellement d’information. Mais je peux vous offrir ceci. Sur ce parchemin, vous trouverez l’historique de notre boutique, les différentes branches, nos biens et nos services, ainsi que nos valeurs et objectifs. C’est le document que nous offrons à tous nos futurs partenaires commerciaux.



Imono Kimiko
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Ceux qui avaient commandité la mission ne désirait surtout pas enfreindre des lois et encore moins assassiner un homme. C'était à se demander pourquoi être passé par le marché noir, si cela pouvait être une enquête tout ce qu'il y a d'officiel dans le pays. Lancer des contrôles serait tout aussi efficace, mais peu importe. J'en n'avais cure. Ce n'était pas moi qui irait prendre mes devants à tuer quelqu'un gratuitement. Si jamais leur enquête découvrait une personne ou une influence extérieure dans l'affaire, cela ne changerait pas leur situation.

Je me contentais de faire un signe de la main à l'invitation de l'homme qui nous invitait dans un salon privé sans aucun commentaire. Je remarquais bien entendu la richesse plus que montrer à qui voulait la voir. Je trouvais cela vulgaire et très nouveaux riches. Il n'était pas là question d'une quelconque noblesse ou classe de sang bleu.

« Vous choisissez vos clients ? C'est original comme méthode. Je suis curieuse de vous entendre là-dessus. Pour ce qui est de vos fournisseurs, nous avons reçu des informations disparatre, mais certains les accusent de malversations, d'utiliser des produits dangereux. Je ne peux guère vous en dire davantage, je vous en ais dis déjà largement trop déjà. Je vous fais confiance là dessus, mais il va nous falloir taire ces rumeurs. Humble commerce ? »

Je regardais toutes ces dorures, et le thé de très bonne qualité, perplexe. Je dodelinais légèrement de la tête avant de reprendre.

« Je représente les intérêts du clan Imono et j'ai des oreilles attentives au niveau du gouvernement de Tetsu no Kuni. Je ne fais pas dans le commerce, si ce n'est de reprendre nos libertés que Tsuchi no Kuni nous a honteusement dérobées. Nous sommes intéressés principalement par votre anti douleur apparemment d'exception. Moins onéreux que vos concurrents principaux où nous nous fournissons pour le moment. Vous êtes un nouveau venu dans ce domaine et comme il est question de vie et de remporter des batailles, nous avons besoins avant de prendre commande chez vous pour des livraisons régulières sur le long terme de garantie. Nous nous réservons le choix du fournisseur selon le résultat de cette prospection.

Donc pour commencer, nous avons besoin de savoir à quel point vous êtes capable d'augmenter vos capacités de production, la solidité de votre entreprise et votre nouvelle réputation à constuire. Comme dans n'importe quelle affaire, il vous sera nécessaire de rassurer et de démontrer vos capacités. Après tout, il n'y a pas si longtemps, ici ce n'était qu'une simple officine.
»

Je regardais un peu encore le décor ainsi mise à disposition d'un regard assez neutre, avant de revenir sur lui.

« Pourrait-on visiter des lieux de production , rencontrer quelques uns de vos fournisseurs ? Ce genre d'éléments pourrait aider à apaiser les craintes de mes supérieurs. Ils sont assez traditionalistes, un changement aussi radical est étonnant. Préparer ? Allons, je suis certaine que vous serez capable de répondre à ces simples questions, à quoi bon se donner du temps ? Le temps c'est de l'argent dit-on non ? Ici, nous parlons même de vies de nos frères et sœurs qui se battent pour notre liberté. En tant que habitant de notre fier et pays, je suis certaine que vous saurez mêler les affaires à du patriotisme, ce qui sera bon pour votre réputation. »

Je pris alors le parchemin en hochant la tête doucement tandis que je me parcourais.

Fujimi Shiro
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PV Bô Aya & Imono Kimiko



Quelle vaine discussion que voilà. Il était certain que le commanditaire ne disait pas tout ce qu’il savait à leur petit groupe, c’est ce que pensait Shiro. Pourquoi le savait-elle ? Car c’est ce qu’elle ferait dans le cas présent, car c’est ce qu’elle a déjà eu l’occasion de faire par le passé. La connaissance est une source de pouvoir, elle est bien placée pour le savoir, elle détentrice de savoirs qui pourraient faire basculer le monde. Mais dans le cas présent, garder quelques informations sous le coude permettrait à leur commanditaire de s’assurer quelques arrières. Pour autant, consciente de cet état de faire, la Fujimi garda le silence et n’en parla qu’une fois à l’extérieur, perdue dans la foule, loin des oreilles indiscrètes. Mais au moment de quitter les lieux, voilée sous sa longue pèlerine, la petite fille activa un sceau sur son corps qui activa quelques fils au plus profond de son être, modifiant quelque peu sa structure physique, la faisant grandir légèrement et lui offrant un visage un peu plus adulte 1. Ce n’était là qu’une technique digne d’une métamorphose, mais pour la suite, ce serait d’une utilité certaine

« Soyons prudente, le savoir est une arme et la nôtre est émoussée. Notre commanditaire en sait surement bien plus qu’il ne veut l’avouer. Ne rien savoir de notre homme ou de son ascension fulgurante par exemple. Pour cela, il y a des moyens pour avoir ces informations. Je vois deux possibilités. Le Marché Noir pourrait surement obtenir ces informations ou les as déjà moyennant paiement. Je vais les contacter en ce sens. Après, je ne vois qu’une seule entité en mesure d’apporter un soutien aussi puissant pouvant faire basculer l’ordre des choses … la Kabbale. Aya, tu y as encore tes entrées contrairement à moi, renseigne-toi donc au près d’eux, voire s’ils peuvent nous aider. C’est une possibilité à ne pas exclure et non une certitude. Magobei est un Dokueki plus qu’ambitieux et cela ne me surprendrait guère qu’il lutte contre son clan si cela devait lui apporter bien plus derrière. »

Un petit détour était donc nécessaire. Shiro était déjà venu à Tetsu et dans sa capitale par le passé. Comme partout ailleurs, il y avait ces zones plus ou moins sombre où le commerce y était moins légal et chacun savait que le Marché Noir avait des oreilles partout. Il suffisait donc de glisser les bonnes paroles aux bonnes personnes pour que l’information circule et que l’on soit contacter. Mais ce qui intéressait la Fujimi, au-delà de la réponse qu’elle se demandait c’était aussi de savoir le prix d’une telle information. Si prix il y avait c’est qu’une réponse existait, si le prix était outrageusement élevé c’est que l’information était capitale et à l’inverse, un prix dérisoire sous entendait une information banale. Mais le plus intéressant serait l’absence d’un tarif, cela voudrait dire que le Marché Noir refuse de s’impliquer ou qu’il n’ait aucune information à ce sujet. Ayant accepté la proposition commerciale des Dokueki, le premier cas était à exclure. Ainsi, la Chasseuse Sombre se demandait ce qu’elle pourrait obtenir de ce détour.

Une fois chose faite, la suite se passa à la boutique, dont une conversation menée avec brio par l’Imono. Elle qui était là pour jouer les gros bras s’avéra être une diplomate efficace. Agréable surprise au demeurant, lui permettant alors de se focaliser sur le reste, les environs, le décorum et tout ce qui pourrait paraitre suspect à ses yeux d’Alchimiste de longue date. Elle qui faisait partie du Conclave Noir, elle qui avait rejoint la Kabbale et son évolution avait une expérience certaine et cette dernière pourrait peut-être lui apporter un élément de réponse en observant les lieux.



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Kimiko était indéniablement la mieux placée pour entreprendre une négociation. Avec son statut éminent dans le pays, sa seule présence imposait le respect, et sa capacité à mener des pourparlers était bien connue. Ainsi, je décidai de la laisser avec Shiro dans cette salle empreinte de luxe et de courtoisie, pendant que je retournais explorer les coulisses de la boutique.

Traversant les différents couloirs, j'observais attentivement chaque détail de l'environnement. Chaque interaction entre vendeurs et clients était orchestrée avec une précision remarquable, et je me fondais discrètement dans l'ombre, captivé par le dynamisme de l'activité commerciale.

Mon regard scrutait les moindres détails, cherchant à saisir le fonctionnement interne de la boutique. Un groupe d'ouvriers déchargeait méticuleusement des caisses en bois, leur contenu composé de produits de soin et de pilules, suscitant ma curiosité quant à leur utilité. Les inscriptions sur ces caisses captivèrent particulièrement mon attention, avec leurs séries de lettres et de numéros. Chaque caisse semblait avoir sa propre identité, certains détails variant tandis que d'autres restaient constants. Je supposai alors que ces marquages devaient contenir des informations sur le contenu, la destination et peut-être même l'origine des produits.

Sans plus tarder, je décidai d'aborder l'un des employés affairés, désireux d'en apprendre davantage. « Bonjour, vous semblez bien occupé aujourd'hui. Si vous le permettez, j'aimerais vous poser une question concernant votre travail. Vous devez être passionné par ce que vous faites, et je suis curieux de savoir ce que représentent ces numéros et lettres sur vos caisses de stock. Le début de chaque inscription varie tandis que la fin reste identique. S'agit-il d'une indication de lieu ou de contenu ? »

En somme, l'interrogation directe d'un employé pourrait s'avérer précieuse pour obtenir des informations sur l'origine des anti-inflammatoires recherchés. Si Kimiko et Shiro ne parvenaient pas à obtenir la visite souhaitée, une approche plus subtile pourrait s'avérer nécessaire, en tentant de persuader cet employé de divulguer des informations sur le lieu de fabrication des contenants des caisses.


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Loin des artères principales de la ville, la prudente Fujimi chuchote aux oreilles des invisibles. Ses murmures se perdent dans l’immensité et peinent à trouver un écho. Le temps passe, et son errance commence à devenir fade, sans saveur. Feindre la courtoisie et l’enthousiasme peut devenir rapidement lassant, surtout lorsqu’on attend une information. Et tandis que la frustration se change en colère, une ombre surgit du néant. Posté aux côtés de l’étrangère, le sans visage se fond dans le décor.

Sa voix, fluette et perfide, la surprend. Le prix est élevé, mais pas autant que le mériterait une information capitale. Non, il s’agit là d’un test, d’une tentative à peine voilée d’extorsion. Mais peut-on lui reprocher ? Arnaquer une jeune femme, fait partie du métier. L’entretien se poursuit sur la même lancée. L’homme désire se jouer de l’inconnue, et au fil des échanges, il délivre plusieurs indices. Bien sûr, il ne confirme ses dires qu’une fois l’argent versé. Si Shiro est douée en négoce, cela ne devrait pas valoir une fortune, si tel n’est pas le cas, alors…

Le malhonnête délivre donc ses connaissances avec une joie non dissimulée. Partager pareilles rumeurs emplit son cœur d’un bonheur indicible. En vérité, le Marché Noir ne possède pas plus de données. Ceci est interprété comme le résultat d’un vol ou d’une falsification de documents. La fortune du parvenu demeure un mystère. Bien sûr, l’encapuchonné insiste sur la faible demande, seuls des hauts pontes de Tetsu ont questionné les origines de ce patrimoine. Payer, offrira les noms des grands industriels et lobbyiste du secteur pharmaceutique, dont Kumon. Puis, comme pour légitimer un pourboire, le voûté se permet un commentaire solitaire.

Seule une organisation puissante ou un pays peut mettre en échec le Marché Noir. Qui sait, peut-être que le Fer en a eu assez du monopole Dokueki. On dit que ce n’est pas bon pour les affaires. Et si vous, vous vous montrez généreuses, je pourrais bien explorer cette piste à l’avenir…

-----

Souriant avec prestance, votre hôte sait se montrer cordial. Vendeur inné, il vous accueille avec chaleur et bienséance. Plus que du thé, ils vous offrent des mets dignes des meilleurs salons. Toutefois, il n’est pas dupe et dans son regard se dissimule le doute. Votre venue si soudaine, la disparition de l’Amejin et la présence de la célèbre Kimiko l’inquiètent. Piégé par son propre protocole, il fait le choix de la patience. Son expérience sera sa guide et il parviendra à défaire vos mensonges.

Pardonnez-moi, mais où est votre amie ? Vous étiez trois à mon arrivée et vous voilà plus que deux. J’imagine qu’elle est restée à l’accueil, je devrais peut-être aller la chercher, non ? Il serait dommage qu’elle se perde.


Durant un bref instant, il se mit en marche, avant de se raviser. Vous laissez seules n'est pas une bonne idée. Ses collègues sauront se charger de l'étrangère. Durant tous vos échanges, ses mots ne sont pas virulents, et pourtant, le responsable des lieux n’en pense pas moins. À ses yeux, tout ceci relève de l’espionnage industriel. Chose interdite à Tetsu, surtout lorsqu’il existe des brevets. Néanmoins, il ne possède pas assez de preuve. Il faut encore attendre et laisser les Dames se trahirent d'elles-mêmes. Peut-être que les faire parler est la solution ?

Nous sommes fiers de pouvoir offrir le meilleur à nos clients. C’est pourquoi, nous choisissons avec soin nos fournisseurs et nos matières premières. Privilégier la qualité à la quantité est la première loi de notre commerce. C’est ainsi que notre fondateur a forgé sa réussite. Bien entendu, cela résonne avec nos valeurs familiales et notre désir ardent d’agir pour le bien de tous. Mais pour cela, nous devons cultiver une image irréprochable, pure de toute malveillance. Et comme vous vous en doutez, les ténèbres sont légion quand il est question d’argent.


Je ne vais pas vous l’apprendre, mais notre arrivée sur le marché ne plaît pas à tout le monde. Beaucoup cherchent à nous nuire, et pour cela sont prêts à propager les pires rumeurs. Bien sûr, nous les ignorons pour la plupart. Mais lorsque que cela porte atteinte à nos clients ou nos fournisseurs, nous sommes obligés d’agir. Et c’est là que vous intervenez, n’est-ce pas ? Cela doit être grave pour que le Consortium vous fasse venir en personne, tout en dissimulant les fautifs présumés. C’est très inquiétant…


Mais nous comprenons. Nous n'hésiterons pas à saluer vos efforts et à les prévenir de l’évolution de nos échanges. Un rapport positif est toujours bon à prendre dans une carrière dédiée à son peuple.


En silence, l’homme se jure de contacter les autorités. Tout ceci est louche et la réputation du commerce est en jeu.

Oh ! Une double mission ? C’est bien rare, dites-moi !


Toujours fidèle à son rôle d’employé modèle, il feint la surprise et garde pour lui ses doutes. Salir un commerçant pour ensuite passer une commande historique, voilà une stratégie bien étrange. La méfiance est de mise.

Un accord avec le célèbre clan Imono ? C’est, c’est incroyable ! Je vous pensais en exclusivité avec les représentants Dokueki ! Notre médicament surpasse la concurrence, c’est une certitude. Nous en sommes très fiers, vous savez. C’est pour cela que nous investissons chaque jour pour accroître nos capacités de stockage et de production. Rien que dans le dernier trimestre, nous avons racheté quatre entrepôts et deux laboratoires au cœur même de la Capitale. Donc croyez moi, nous sommes prêts à satisfaire vos besoins. Il en va même de notre honneur.


Le ton pressé, et les demandes précises de Kimiko brusque le responsable. Il sent la conversation lui échapper. De plus, l’appel patriotique semble glisser sur lui, comme s'il n'était pas sensible à ce genre d'argument. Pire, il commence à se braquer et son corps témoigne de plus en plus son hostilité, contrairement à son sourire éclatant. Alors, pour éviter de briser son masque, il se réfugie derrière la loi. C’est la seule arme à sa disposition, et la seule chose qui compte à ses yeux.

Le problème est que nous sommes limités par le droit. Le brevet entourant nos produits rend impossible toute visite inopinée et non justifiée. Seuls les espaces de stockages peuvent être ouverts au public, mais leur intérêt est très limité. Même les employés ne peuvent pas explorer le site à leur guise. C'est ainsi qu'est fait le règlement de toute organisation.


Quant aux fournisseurs... Comme je vous l’ai précisé ultérieurement, dans le parchemin que je vous ai fourni, vous trouverez tout l’historique de notre entreprise. D’un seul regard, vous pourrez apercevoir les pôles de stockage, fabrication et revente que nous possédons. Toutefois, je peux vous diriger vers des partenaires fiables qui seront heureux de vous recevoir, si cela peut vous rassurer.


L’impasse se fait de plus en plus sentir. Le vendeur vous a transmis toutes les informations qu’il pouvait fournir. Grâce au parchemin, vous comprenez même qu’il vous oriente vers des boutiques anciennes, bien intégrées et spécialisées dans la vente. En comparaison, les données de Dokueki Kumon sont plus variées et plus récentes. Quant à l’accès à un laboratoire, en suivant la voie légale, vous êtes certaines d’atteindre plusieurs jours avant d’avoir une quelconque réponse.
______

Alors que l’illustre sœur Bo s’aventure dans le bâtiment, la jeune fille de l’accueil tente en vain de la dissuader. De sa faible voix, elle essaie de la dissuader, mais renonce bien vite devant son cuisant échec. Sa timidité a eu raison de sa volonté. Cependant, elle n’en reste pas moins une professionnelle et alerte ses collègues de cette visite inhabituelle.

Malgré ses précautions de langage, Aya se confronte à un mur. L’ancien la dévisage et ne tarde pas à lui rappeler le règlement. Ne faisant pas partie des employés, sa présence n’était pas justifiée. Et au vu du ton et de l’assurance du vieil homme, il faut davantage que quelques mots bien choisis pour lui extirper la moindre information. Néanmoins, durant l’intervention de l’ouvrier, quelque peu bavard, l’envoyée de l’abondance a le temps de mémoriser quelques séries de chiffres et de lettres.

Allez, partez maintenant avant que je n'appelle la sécurité. Je ferme les yeux pour aujourd’hui, mais sachez que certains ont fini au bagne pour moins que ça ! On ne rigole pas avec la loi, ici. Hey, oh ! Je vous parle ! Arrêtez de regarder ses lots ! Toute façon, sans le livre de compte, vous ne comprendrez rien, donc faites demi-tour !


Imono Kimiko
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« Les dialogues de ce genre ne doit pas être sa spécialité. Tout ce luxe si flamboyant a dû la mettre mal à l'aise. Veuillez la pardonner, je suis certaine qu'elle n'avait pas l'outrecuidance de vous peindre à ce point. Je doute qu'elle ne se perde dans une boutique, sans compter votre sécurité qui ne semble pas être des amateurs à n'en point douter. »



Répliquais-je parfaitement détendue et le laissant faire ou décider sans aucun avis sur la question. Je remarquais tout de même que cet homme en était particulièrement préoccupé de cet état de fait. Il en venait même à se lever avant de changer d'avis. Une telle instabilité manifeste prouvait à mes yeux un certain amateurisme et un manque de confiance en soi. En tant que tetsujin, j'étais habituée à ces beaux sourires, mais chacun savait à quoi s'en tenir. Ce n'était que de la politesse extrême, un savoir vivre.



« J'en suis même certaine que vous savez choisir, mais peut-être vous a-t-on trompé ou abusé de votre confiance. Vous êtes une structure naissance et je doute que tout le monde soit aussi honnête que vous. Vous devez connaître la dureté du commerce bien mieux que moi. Je me contenterais des champs de batailles pour ma part. »



Je me contentais d’hocher la tête doucement à la réflexion à propos de la qualité.



« Je suis bien d’accord avec cela, c’est dans ce sens que je me trouve ici, afin de prouver vos dires par des actes et des faits. Malheureusement, même si je vous crois bien volontiers, il me faudra aussi convaincre les autres. La famille est importante, cela aussi, c’est très important pour nous, même peut être fondateur si je puis dire. Ho ça oui, dès que l’on parle argent, les personnes de bonnes vertus deviennent si rares, excepté pour ceux qui ont une cause à défendre. »



Je validais de nouveau ses dires d’un mouvement de main me remettant dans mon siège.



« Oui, certes, vous vous installez en bousculant l’équilibre établi, certes, mais les affaires sont les affaires. Comme dans la nature, seuls les plus forts survivent, cependant, si jamais nous devons changer nos habitudes, nous devons être certains de plusieurs critères, il en va la survie et la sainteté d’un nom important que ce soit pour Tetsu no Kuni comme dans le monde. J’ai préféré venir ici justement afin d’être sure et certains, il vaut mieux parler aux kamis directement plutôt que des intermédiaires vous ne croyez pas ? Je ne dissimule pas mes intentions, je ne veux que le bien du pays et des nôtres. Cependant, vous vous trompez, je suis ici uniquement en représentation des miens et pas d’autres clans ou intérêts. Seulement, j’ai accès personnellement à des personnes hauts placés à Tetsu no Kuni. S’il faut le formuler autrement, je pourrais vous aider si vous m’avez à votre tour. Un échange de bonne volonté, il n’y a aucun drame, ne vous inquiétez pas, sinon ce ne serait pas moi que vous aurez vu débarquer dans votre charmante demeure. »



Lançais-je alors non sans appuyer mes mots d’un doigt le long d’une dorure quelconque, que je n’appréciais pas vraiment.



« C’est ce que l’on dit, que votre nouveau produit est miraculeux, révolutionnaire. Cela a piqué notre intérêt, vous pouvez le comprendre. Cependant, les Imono sont plongés dans les traditions et des accords. Si quelque chose doit évoluer, il nous faut des certitudes, vous devez le comprendre. Nous ne pouvons pas miser sur vous, si vous ne mettez à défaut, c’est pour cela qu’il nous faut des assurances, des preuves concrètes. Je suis certaine qu’il y a moyen de faire quelques visites de laboratoire et de vos nouveaux entrepôts. »



Je paraissais toujours aussi détendue, souriante et posée pendant la discussion. Je remarquais le changement d’attitude, ce qui prouvait à mes yeux un certain amateurisme. Ce n’était pas le genre du pays du fer de s’emporter ainsi. De plus, en tant que tetsujin, bien entendu que je défendais mon pays. J’avais voué ma vie entière à la cause des samouraïs, et j’en mourrais surement un jour avec une grande fierté. C’était également le cas de n’importe quel Imono qui se respectait. Sa réaction presque antipatriotique me surprenait, était-ce un indice ?



« Votre brevet protège votre produit, oui, mais je vous rassure, mes seules compétences sont le combat et la stratégie de guerre afin de protéger notre pays. Je serais bien incapable de savoir comment vous faites et je n’en ait cure. Tout ce que nous désirons est de se rassurer sur vos moyens, quant au produit, nous aurons surement de quoi le tester avant une commande sérieuse n’est-ce pas ? Vos employés travaillent sur site, ils savent comment se fabriquent votre produit, pour de grands clients, je suis certaine que vous saurez faire ce qu’il faut. »



J’hochais la tête tranquillement.



« Je comptais bien faire la visite de vos principaux fournisseurs également, selon la qualité de mon rapport, les miens prendront une décision. Je peux comprendre votre méfiance, mais vous devrez comprendre la nôtre également. Je ne suis pas ici pour vous forcer la main. Je vous laisse réfléchir à tout cela, voyons donc avec vos fournisseurs, ce sera toujours ça. »



Je me levais alors toute souriante et détendue en m’inclinant avec politesse dans une inclinaison mainte fois répétée.



« Je vous remercie pour votre temps précieux monsieur, se fut un grand plaisir que de vous rencontrer et découvrir votre boutique. »

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Dans les artères de la ville, le monde n’était plus tout à fait le même. Le commerce y était toujours de mise, mais la légalité n’était plus vraiment présente. Trafics, recels et autres magouilles en tout genres se tenaient là sous l’œil absent des autorités, ou du moins sous l’œil détourné de ceux qui fermaient les yeux, récupérant quelques enveloppes garnies chaque semaine.

Une forme avait surgi des ombres. Un homme encapuchonné, le visage dissimulé. Seul le relent fétide d’un mélange d’alcool et d’haleine de charogne laissait à comprendre que la personne était belle et bien là. Ainsi, voilà que le discours se lance entre les deux protagonistes, chacun arguant pour sa pour sa paroisse. Les négociations vont bon train, sont parfois difficiles, mais nécessaires pour la Fujimi qui attend un résultat concret et nullement des racontars.

« Je ne suis pas là pour jouer et encore moins pour perdre mon temps. J’attends des résultats et je les attends rapidement … et même encore plus vite que cela. »

Tendant sa main de jeune femme, Shiro voulait concrétiser ce pacte intangible entre deux personnes de l’ombre qui savaient comment les choses se passaient. Seulement, les siècles de vie lui avaient appris à connaitre la fourberie humaine et son interlocuteur étaient de ceux dont la fierté s’affichait dans le ton employé. Seulement, elle n’était pas de celle que l’on dupait. C’était l’inverse. Ainsi, la dextre tendue, Shiro attendait l’empoignade pour entériner leur accord.

« Si tu me donnes ce que je cherche, je saurais te payer ce qui t’es dû. »

Seulement voilà, lorsque l’homme prendrait la main de l’albâtre, cette dernière activerait le sceau de la Kabbale laissant alors émerger le pouvoir obscur de la destruction, pouvoir qui laisserait quelques stigmates purulents sur le corps de la victime « innocente ». Ainsi, si son coup venait à fonctionner, la Chasseuse Sombre aurait quelques autres mots à offrir à sa cible.

« Maintenant, je suis certaine que tu sauras coopérer pleinement. Tu es infecté, marqué par la peste et seule la mort se trouve au bout de ce chemin. Si tu te joues de moi, tu mourras en te vidant de ton sang par tous les orifices. Si les informations que tu me donneras ne seront pas à la hauteur, ce sera la même chose. Apporte-moi quelque chose d’utile et tu vivras, je ferais disparaitre cette peste dévorante. Suis-je claire ? Et dis-toi qu’il est inutile de chercher un remède ailleurs, tu as été marqué par ce qui se fait de pire ! »

Les choses étaient dites.

-----

Plus loin dans le temps, Kimiko menait une discussion avec brio face à l’homme quelque peu pris au dépourvu par al situation. L’homme bien trop bavard continuait à déblatérer ses paroles rodées qu’il devait servir à chacun de ses visiteurs. Difficile d’en tirer quoi que ce soit dans ces conditions. Mais il y avait surement d’autres options à entrevoir le temps que le pestiféré ne revienne vers la Fujimi avec des informations de haut rang.

« Au-delà des brevets et autres secrets de fabrication, il y a une chose que j’aimerai pouvoir faire avant que nous partions. Pourriez-vous nous fournir quelques échantillons ? Je souhaiterai tester moi-même l’efficacité du remède en jouant les cobayes. Je ne saurais attester de l’efficacité de quoi que ce soit, que ce soit vos produits ou ceux d’autres sans les mettre à l’épreuve de manière conséquente. »

En attendant une réponse positive, Shiro suivi l’Imono, restant derrière elle comme depuis le début, jouant ce rôle de pseudo servante, pseudo scientifique qui n’était pas forcément clairement défini. Après cela, il ne restera plus qu’à retrouver la Bô et envisager d’autres options d’actions.



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Reculant de quelques pas, j'observais à travers les yeux du vieil homme qui me faisait face. Son visage ridé portait les marques du temps, témoignage de son expérience et de sa sagesse accumulées au fil des années. Contrairement à l'employée que j'interrogeais, qui semblait encore jeune et inexpérimentée, lui semblait bien plus imprégné des subtilités de la vie locale. Sa voix, empreinte de gravité, trahissait la profondeur de son vécu. « Veuillez m'excuser », répondis-je d'une voix douce, cherchant à apaiser toute tension. « Je ne suis pas originaire de ce pays et je ne connaissais pas cette loi. » Une légère courbette accompagnait mes paroles, signe de respect envers celui qui avait fait preuve de fermeté dans ses paroles. Après m'être incliné devant la jeune femme que j'avais interrompue, je retournai m'installer près de la porte où se trouvait Kimiko. De toute façon, je n'avais plus rien à faire dans les autres locaux du bâtiment, et le charme austère de cette vieille bâtisse semblait me rappeler l'importance de la prudence dans ce pays.

Le soir tombait doucement, et dans les ruelles de la cité forestière, les flambeaux s'allumaient progressivement, dispersant des reflets dorés sur les façades des maisons de bois. Le crépuscule teintait le ciel d'une palette de couleurs chaudes, créant une atmosphère paisible et réconfortante. Quelques heures s'étaient écoulées depuis notre rencontre dans la boutique du Kazuhito, et il était temps de regrouper nos informations dans un endroit plus propice à la réflexion et à la planification.

Dans la petite demeure que nous avions louée pour l'occasion, une modeste maison en bois aux volets bleu pâle, je me servis une tasse de thé fumant et m'installai près du feu de bois qui crépitait dans l'âtre. L'odeur boisée et chaleureuse envahissait la pièce, créant une ambiance accueillante et réconfortante. Les rayons du soleil déclinant filtraient à travers les rideaux de lin, baignant la pièce d'une lumière tamisée et dorée. "Pour une première journée, mesdames... Ce n'est pas terrible", commençai-je, mes yeux se perdant dans la danse des flammes. « Pendant que tu étais en pleine discussion, Kimiko, je suis allé fouiner dans la boutique et j'ai pu observer leurs cargaisons. Chaque caisse comporte une série de numéros et de lettres. D'ailleurs, un vieil homme m'a gentiment expliqué comment déchiffrer ces inscriptions », révélai-je entre deux gorgées de thé, savourant la chaleur réconfortante qui se diffusait en moi.

« Il semblerait qu'il y ait un livre de comptes dans le bâtiment que nous avons visité. Celui-ci nous permettrait de retracer tout le cheminement des caisses et donc, de connaître le lieu où sont fabriqués ces fameux médicaments. »

« Malheureusement, la discrétion n'est pas notre spécialité, si j'ai bien compris, et s'introduire sans éveiller les soupçons serait risqué. »


Je fis une pause, laissant à Shiro l'opportunité de nous faire part des informations qu'elle avait obtenues auprès de ses contacts. Ses renseignements pourraient se compléter avec les miens, il était donc prudent de les entendre avant que je continue à parler.

« En tout cas, nous pourrions essayer d'aller jeter un coup d'œil au livre cette nuit. J'ai encore en tête les séries de nombres des caisses qui nous intéressent... Et même si cela ne sera pas facile, nos compétences respectives pourraient nous permettre une infiltration improvisée. »


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Les ombres vacillent, tandis que la nuit s’installe. De la lente agonie des bougies solitaires, naît une danse macabre et silencieuse. Les silhouettes se forment et se déforment, colorant les murs et les sols d’épaisses ténèbres. Le spectacle fascine, tout autant qu’il distrait le maître des lieux. Ses pupilles parcourent la pièce, savourent les nuances et les accueillent avec douceur. Cette solitude l’appelle, le charme et pourtant, il ne doit jamais y céder. L’embrasser serait synonyme de mort, or le vieil homme a encore tant à faire.

Alors pour chasser ce ballet sans musique, Dokueki Kumon noircit le papier de sa plume agile. Peu à peu, les fibres se déchirent et hurlent leur douleur. Insensible, la main marquée par les âges, continue son œuvre et rédige de nombreuses fictions. Toutes sont le fruit vicié de la méfiance. Dans l’esprit de l’homme d’affaires, les mercenaires engagées ne sont pas fiables. Impertinentes et ignorantes, elles représentent un risque non-négligeable. C’est pourquoi, l’heure est à la prudence. Toutefois, une question le hante : comment agir ?

Ainsi, bercées par les lueurs nocturnes, les lettres muettes patientent. Lovées dans leurs douces enveloppes, elles attendent le sceau final. L’hésitation de leur auteur est palpable. Chacune sait que son existence n’est qu’éphémère. Les flammes les guettent au loin et aspirent à les dévorer toutes. Une seule, ou peut-être deux, quitteront ses lieux feutrés et atteindront leur destinataire. Voilà l’avenir de ses simples écrits. Qu’ils soient annonciateurs de conflit, porteurs de bonnes nouvelles ou interrogations légitimes, tous ont conscience de leur fragile destin.

L’homme grisonnant, lui, parcourt de ses yeux usés ses créations. Que doit-il faire ? Les risques sont grands et ses connaissances si maigres. Si son instinct lui dicte la défiance, le somme de trahir ces insolentes mercenaires, sa raison, elle, privilège la retenue. Et comme pour se raccrocher à cette dernière, Kumon caresse lentement son sceau familial. C’est à cet instant, au croisement des rayons crépusculaires, que le serviteur rejoint son maître. Genoux à terre, tête baissée, il est malheureusement le héraut de biens des malheurs.

Sans jamais croiser leurs regards, les deux compagnons confrontent alors leur vision. Et tandis qu’un silence pesant s’installe, leurs ombres se percutent et se confondent. Mues par le mouvement de leurs mains, les formes se multiplient et se vouent à un combat sans pitié. Chaque argument écrase le précédent, puis se fait surprendre par la souplesse d’un nouveau. La lutte est cordiale, mais elle n’en demeure pas violente. Chacun cherche à convaincre l’autre, à le pousser à l’abandon. L’aîné vante l’inaction, cherchant la preuve plutôt que son anticipation. Le cadet, lui, met en avant la lenteur des organisations. Répondre trop tardivement, serait une pure condamnation.

Au terme de cette joute gestuelle, une seule missive est scellée. Son destinataire est un allié de longue date, le Marché Noir. En son sein, se trouve une question, aussi simple qu’assassine. Y avait-il traîtrise ? Comme pour appuyer les mots choisis, les propos de Bo Aya ont été fidèlement retranscrits. Les actes, et les insolences, aussi. Sans jamais émettre le moindre jugement, Dokueki Kumon partage ses inquiétudes avec son vieil ami. Ainsi, s’il devait tomber, le Marché Noir serait lui aussi impacté. Car comment réagirait le monde, s’il était connu qu’une telle Institution se permettait de trahir ses clients ?

-----

Loin de ce refuge obscur, les derniers rayons du jour scintillent dans l’imposante boutique. Dorures et gemmes reflètent leurs éclats, les divisent et libèrent des teintes oubliées. Les jeunes halos décorent ces lieux avec tendresse et subliment les choix passés. Les lieux, pourtant vide, semblent être désormais plein de vie. Les bras ouverts, l’échoppe devient une ode à la beauté et se dévoile avec impudeur. Malheureusement, personne n’est là pour l’admirer.

Un homme, l’unique témoin, œuvre encore et toujours et ignore ce spectacle. Ses pas l’amènent à traverser les pièces, à y trouver du sens et à écrire des courriers dans l’urgence. Son sourire n’est plus, son visage témoigne seulement d’une grande angoisse. La venue des trois guerrières résonne encore en lui, il y perçoit un danger insidieux. Comme le conseille le Protocole institué par Oonishi Kazuhito, l’émissaire déploie ses dons pour avertir ses pairs.

La première missive qui quitte l’enceinte dorée, se dirige vers l’élite de la Capitale. Doutant de la sincérité de l’Imono, le gérant désire s’assurer de la véracité de ses propos. Pour cela, il suffit d’interroger son clan, et par la même occasion, Imono Y. Tetsumaru. Trois points sont mis en avant, l’attaque concernant les choix de l’entreprise, la nouvelle négociation des ressources médicales et enfin, le chantage au patriotisme. Venir dans un humble commerce et faire ainsi pression sur lui, n’est pas digne des honorables descendants des samouraïs.

Le reste des envois est destiné aux autres branches de l’entreprise. La disparition et la réapparition de la jeune brune, étaient aussi inquiétantes que révélatrice. Ses femmes cherchent des informations sur la Graine, et leur intérêt pour les lots anonymisés n’en est que plus terrifiant. Vouloir percer des secrets, quittent à défier la loi, est pour le responsable un acte impardonnable et révélateur d’une noirceur infinie. Pour éviter tout vol, ou tout espionnage économique, la sécurité de toutes les firmes ont été revus à la hausse. Les intentions du trio demeurent floues, mais il fallait prévoir le pire. Toutefois, une question reste en suspens, qui est derrière cette grossière tentative ? Qui est l’ennemi dissimulé dans les ténèbres ?

Pour lui, il n’existe qu’une seule entité capable d’une telle félonie. Ame doit vouloir nuire à l’ascension soudaine de Kazuhito. Mais pourquoi ? Connaissant la vile Abondance, tout n’est qu’une question d’argent. Un concurrent doit sûrement être le commanditaire. L’hypothèse Dokueki Kumon ne tarde pas à être énoncée, comme celle de tous les autres acteurs majeurs du secteur. Sans preuve, il vaut mieux garder cela sous silence, sans jamais l’oublier. Prudence, est mère de sûreté.

-----

Les mains tremblantes, il découvre le contenu de la lettre. La peur se saisit de lui. Il n’avait pas choisi cette mission. Le devoir l’avait seulement appelé. Et alors qu’il doute, et que sa seule espérance réside dans la fuite, trois hommes pénètrent son bureau et se présentent comme ses nouveaux gardiens. Jusqu’à quand devra-t-il assumer ce rôle d’homme de paille ?

-----

Profitant d’une certaine intimité, vous vous retrouvez autour d’un thé parfumé. Le calme apparent est propice aux échanges et vous dressez sans peine le bilan de cette journée compliquée. Et si vos premiers mots accusent les Tetsujin que vous avez croisés, les derniers ne tardent pas à assumer vos erreurs. Était-il nécessaire de se rendre à trois, dans une même boutique, et ensuite osez une expédition solitaire ? Changer de discours, d’arguments et enchaîner les contradictions au cœur d’une négociation tenace, n’était peut-être pas avisée. L’éloquence a ses limites. D’ailleurs, cet entretien s’était fini sur une note amère, comme si votre hôte, vous poussez dehors. C’est sûrement pour cela qu’il évoqua une liste d’attente, lorsque Shiro demanda quelques échantillons. Bien sûr, son sourire cachait bien des secrets, mais une confrontation directe n’était sûrement pas la meilleure décision. Vous ignorez encore les conséquences de vos choix, et vous tentez de vous rassurer. Elles ne doivent pas être terribles au vu de la sérénité ambiante. Pourtant, la Forge du Monde avance ses pions et votre échec se fait de plus en pressant.

C’est là, au cœur de la nuit, qu’un violent coup vous surprend. Quelque chose a heurté la porte. Prudente, vous vous organisez pour révéler ce qui sommeille derrière le battant en chêne. Quand vos lumières éclairent les lieux, aucune présence ne se dévoile. Rien, le vide, mais alors d’où provenait ce son si caractéristique ? Les pensées fusent et votre curiosité s’affole. Ce n’est qu’au détour d’un regard, au coin d’une pupille, qu’apparaît un linge rougit par le sens. En son sein, se trouve une main. Shiro la reconnaît, elle appartient au voyou anonyme. Dissimulé entre ses doigts inertes, un papier vous attend. Il y est écrit ceci : ils savent.


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Le groupe était quelque peu dans une impasse. Le choix initial qui avait été pris n’était au final surement pas le bon. Vouloir interroger la cible était perdu d’avance, du moins, dans cette configuration. Aucune d’elles n’était armée pour les interrogatoires, leur groupe étant plus affrété pour les actions d’envergure où le sang coulait avec plus ou moins d’honneur.

Le soir tombait enfin et à la lueur d’une petite bougie posée sur le recoin d’un bureau, dans la chambrée de moindre qualité qui les accueillait, elles étaient toutes trois en train de capitaliser leurs informations afin d’envisager la suite des opérations à venir. Si chacune d’elles avaient surement les moyens de s’offrir un gite un peu plus luxueux, il fallait faire preuve de discrétion et ce genre de bouge était parfait dans ce cas.

Pour autant, la surprise était totale lorsque le porte fut cognée. Le plus étrange n’était pas ce dérangement soudain mais le message qui était délivré. Une main, une simple main tranchée, encore sanguinolente, mais surtout et avant tout purulente. Shiro reconnaissait bien là cette pestilence car elle était de son fait. Bien mal leur en avait pris, elle avait pris soin d’inoculer une peste dévorante et contagieuse. Maintenant que celui ou ceux qui avaient fait ça avaient interagis avec le corps et cette dextre, ils étaient eux aussi contaminés par la virulence de la contagion. De fil en aiguille, ils rentreraient à leur base et contamineraient à leur tour leurs alliés, ainsi de suite. Finalement, cette main coupée était une aubaine qui leur permettrait de remonter la piste du commanditaire le moment venu

Après avoir expliqué tout cela aux deux autres jeunes femmes, Shiro reprit le fil de la discussion, se penchant sur le papier récupéré au près du Dokueki

« Bon, nous sommes surveillées, nous le savions, mais maintenant, c’est clair. Qui ? Nous pouvons l’imaginer. Maintenant, je vous propose que l’on reprenne demain matin. Si quelqu’un avait voulu nous attaquer, ils n’auraient pas laissé cette main en guise de message. Je vous propose donc que demain on face le point avec deux sociétés. La première Hoshi no Kaiun, une société de transport qui travaillait à la base avec Dokueki. Soit ils sont payés bien plus chers, soit il y a un chantage sur eux désormais. Il faudra creuser et surtout déterminer les routes empruntées, je pense notamment au laboratoire principal et aux entrepôts majeurs. Ensuite, il y a Yoru no Kobo, une société d’escorte qui vient d’être lancée. Pareil, il faudrait déterminer les routes et les fréquences de déplacement comme pour l’autres, ça nous permettra de corroborer les informations. Si l’entreprise est jeune, nous pourrions leur faire miroiter un contrat plus important au nom d’un commanditaire d’envergure, sans pour autant donner le nom au cas où ils transmettraient l’information à quelqu’un que l’on ne veut pas. »

Brulant le petit bout de papier où il était noté « ils savent » à la flamme de la bougie, une fois chose faite, la Fujimi se retourna.

« Kimiko, ton discours d’aujourd’hui était bien ficelé, tu devrais mener la discussion avec la société de transport. Aya quant à toi, nous devrions te laisser parler avec la société d’escorte, c’est surement plus ton domaine. Quoi qu’il en soit, ne nous séparons pas. Allons en premier lieux vers le transport et une fois chose faite, vers ceux qui assurent l’escorte. Nous pourrons aviser de la suite en conséquence. »

Après quelques discussions et une nuit relativement courte, le jour se levait à nouveau et la vie reprenait son court normal. Il était temps de se mettre en marche et d’affiner nos projets.




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Takahashi Kaori • « Voilà qui est intéressant cette histoire de caisse et de livre de compte. On ne s'y connait pas en commerce, en livre de compte, mais nos commanditaires si. Cela serait indéniablement une preuve solide. Que l'on soit discrètes ou non, il va bien falloir s'en occuper à un moment donné. Marque à l'écrit tout ça, inutile de prendre le risque d'oublier entre temps. »

Conseillais je alors à ma camarade, hochant la tête d'un remerciement dans sa direction. Sans doute que l'homme, avec lequel j'avais parlé, avait mal compris, mais il n'y avait eu aucune confusion ou changement de discours chez la samouraï. J'etais toujours restée droite et clair dans mes questionnements. Bien entendu, tout reposait sur du vent, cela ne teindrait pas longtemps, cependant, cela n'avait aucune importance. On avait appris largement ce que l'on voulait ici dans cette boutique. Je n'étais guère dupe, habituée aux sourires et à la bonne ambiance apparence, tout n'était que fumée afin de la bienséance. Sur mes gardes, au bruit, je me relevais en posant une main sur ma garde, cependant, je ne savais pas trop de quoi il retournait. Nous decouvrime une main emmitouflée avec un mot. Je me gardais bien de toucher cette main corrompue, jamais un samouraï ne touche à des morts.

Takahashi Kaori • « Ils savent ? De quoi parle-t-on exactement ? Si un groupe nous surveille et nous aide, c'est forcément nos patrons.

Pour ce qui est de la suite, sûrement que cela serait plus subtile que d'aller rencontrer ceux qui escortent, par contre, cela va nous coûter de l'argent afin d'avoir les réponses. On peut toujours suivre les mouvements à partir d'un point connu. Long, fastidieux, mais cela pourrait bien s'avèrer efficace. Il faudrait faire parler et graisser la pâte de ceux qui travaillent, avec quelques menus monnaies, ils parleront.
»


Concluais je alors durant notre échange nocturne. Nous étions sous surveillance que cela soit une bonne ou une mauvaise chose, je ne pouvais pas dormir sur mes deux oreilles. J'en avais une certaine habitude lors de mes compagnes en pays de la Roche. Je décidais alors le lendemain d'appliquer mes propres conseils. Je ne pensais pas qu'un patron ou un responsable quelconque parlerait à une inconnue, même en arme. Je prenais alors mon temps à errer dans les rues autour de cette société jusqu'à tomber sur une discussion qui m'intéressait entre deux personnes qui semblaient travailler pour l'entreprise de transport au bas de l'échelle. Il était temps de voir à quel point ils étaient fidèles. Ils ne semblaient guère être ravis de leur situation.

Takahashi Kaori • « Bien le bonjour messieurs. Je suis peinée d'entendre votre échange, votre société semble vraiment vous traiter mal. De nos jours, mes bonnes valeurs se perdent, ceux qui triment toute la journée devrait recueillir le fruit de leur travail. Vous ne trouvez pas ?

Vous vous demandez qui je suis ? Le bon samaritain, votre gentille marraine la fée. Êtes vous intéressés par une source non négligeables de revenus supplémentaires ?
»


Je démontrais alors mes dires et la tentation que je pouvais offrir ce dont je promettais. Je tapotais ma bourse, suffisamment remplie pour appâter quelqu'un de décidé. Moi-même je n'accepterais pas un accord ainsi, mais je n'étais pas un travailleur plutôt une samouraï. Je n'avais encore rien proposé sur la méthode. Je me contentais de leur sourire aux deux, libre à eux d'accepter ou de refuser. Je guettais bien le regard des deux afin de pouvoir lire ne serait-ce qu'une hésitation.
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Alors que les lueurs vacillaient, des révélations étaient faites. Il était évident que nos employeurs n'avaient pas saisi nos propos, et nous devions composer avec cette méprise. Quand Shiro exprima ses doutes, je ne fus guère surprise. J'espérais simplement qu'ils ne compromettraient pas notre plan. Certes, celui-ci n'était pas optimal, loin d'être parfait, mais il avait le mérite d'exister. Nous avions décidé de suivre les transporteurs de marchandises en sens inverse.

La nuit passa sans événement particulier, et à l'aurore, nous nous retrouvâmes tous les trois non loin de la boutique de notre cible. Notre objectif était de retrouver les transporteurs ayant livré la marchandise d'Oonishi Kazuhito. Cela ne devait être qu'une formalité, car nous avions des informations précises sur la forme, la taille et surtout la manière dont cette entreprise étiquetait ses cargaisons.

Quelques minutes nous suffirent à repérer notre proie. Alors que le groupe accompagnant la charrette avançait dans le sens contraire, Kimiko s'approcha d'eux de manière à ne pas passer inaperçue.

Shiro et moi n'étions pas avec elle ; la samouraï nous servait de leurre, attirant l'attention tout au long du trajet. Nous, cachés dans des ruelles opposées, avions pour mission de les suivre jusqu'à l'usine produisant ces pilules magiques. Pour ne pas éveiller les soupçons, nous avions opté pour cette stratégie. Une personne en vue, Kimiko et les deux autres cachés et avançant séparément, car il était évident que jamais nous ne nous serions fait accepter en tant que groupe de trois.

Pour une raison propre à Kimiko, celle-ci réussit à convaincre les transporteurs de l'accompagner. Ses talents de samouraï devaient leur être utiles pour le retour de cette cargaison si convoitée.

Shiro les suivait un peu plus loin en arrière, changeant de forme à chaque ruelle pour éviter d'attirer l'attention.

Quant à moi, la tâche était un peu plus compliquée. Utilisant mes capacités pour prendre possession du ciel, je n'avais d'autre choix que de me dissimuler parmi les nuages bas de la matinée, à quelques dizaines de mètres au-dessus du sol.

À la fin du trajet, alors que Kimiko était remerciée avant la fin du trajet, Shiro et moi-même repérâmes le bâtiment où le groupe de transporteurs rentrait pour préparer la cargaison de l'après-midi.

Ce bâtiment, semblable aux autres industries alentour, serait notre prochaine étape. Nous disposions désormais de l'information sur le lieu de création de ces fameux anti-inflammatoires qui mettaient en rage notre commanditaire. Il ne nous restait plus qu'à achever la mission, en espérant que Dokueki n'avait pas semé la discorde entre nous. Après tout, ma réputation de Bô était en jeu, et je ne pouvais me permettre de perdre la face devant mon frère, même si cela impliquait de faire couler le sang.

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Tandis que la lune délivrait ses derniers rayons, les trois jeunes femmes profitaient de l’étreinte de la nuit. Calme et sereine en apparence, cette dernière était trompeuse et laissait croire aux héroïnes que la ville sommeillait paisiblement. Pourtant, dans les ombres, leurs ennemis s’organisaient et préparaient la lutte. Chaque lieu était désormais témoin d’une animation rare, semblable à une fourmilière en péril. Les ouvrières et les soldates dansaient avec frénésie et donnaient vie à un sinistre ballet. Le risque d’être découvert les terrifiait et rendait leur réaction disproportionnée. Malheureusement, leur expérience ne suffisait pas à chasser la peur.

Puis, vint un nouveau jour. Les souvenirs, quelque peu amers de la veille, poussèrent les mercenaires à l’action. Suivant un plan proposé par l’ancêtre du groupe, le trio se mit en quête du siège de Hoshi no Kaiun. Piliers d’un secteur prisé de tous, l’entreprise s’est forgé une réputation à toute épreuve. Sureté, rapidité et confidentialité sont ses maîtres-mots et les garants d’une promesse jamais trahie. Même lorsqu’il fut question de changer de partenaire, tout se passa avec une transparence exemplaire. C’était la loi du marché, et Oonishi Kazuhito proposait des conditions inespérées. Prise en compte de la parole des employés, mise à disposition de nourritures et de temps de repos, rémunérations défiant toute concurrence, refuser une telle offre n’était clairement pas possible. La raison l’emportait sur le reste.

Après avoir fait preuve de patience, les yeux des éveillées repérèrent un convoi plus que chargé. À ses côtés, plusieurs hommes assuraient sa sécurité et son transport. L’ambiance était détendue et tous riaient de bon cœur. À pas lents, ils se faufilaient entre les ruelles et cherchaient le meilleur itinéraire. Ses professionnels connaissaient la Forge du Monde mieux que personne, et savaient s’y repérer avec une aisance déconcertante. C’était aussi ça, la force de Hoshi no Kaiun, une expertise inégalée. D’autant plus louable, lorsqu’on savait que l’entreprise n’existait que depuis à peine deux ans.

Kimiko se sépara de ses deux acolytes, les laissant se dissimuler dans la foule. Son rôle était de capter la lumière, d’attirer les regards et les curieux. Son visage, connu de tous, inspirait autant de crainte que de respect. Les Tetsujin connaissaient son combat et l’admiraient pour cela. Ainsi, lorsqu’elle s’approcha des deux employés bedonnants, elle brisa malgré elle le peu de joie qu’ils exprimaient. Intimidés, malgré le ton chaleureux de l’épéiste, le duo balbutia quelques mots avant de se reprendre. Comme pour faire bonne impression, tout deux se redressèrent et prirent un ton solennel. Bien évidemment, ils étaient un peu gauches et peinaient à s’exprimer librement. Les quelques critiques qu’ils avaient énoncées ne méritaient pas une telle écoute et il regrettait même de les avoir prononcés. Entre remords et honte, ils essayèrent de se justifier et de défendre leur employeur. Toutefois, tout était confus, parasité par des angoisses malvenues et par la présence imposante de l’Imono. Et au fil de l’échange, les deux compères s’abandonnèrent et firent preuve d’une plus grande franchise. Les premières questions autour de l’argent fusèrent. Pourquoi un tel intérêt ? Pourquoi vouloir payer des honnêtes travailleurs ? Que cherchait vraiment cette « Marraine la bonne fée » ?

Plus la corruption envoûtait leur esprit et charmait leurs vils instincts, plus leurs voix se changeaient en murmures et leurs pupilles scrutaient l’horizon avec inquiétude. Et alors qu’ils caressaient l’idée d’accepter l’offre peu scrupuleuse, une silhouette inconnue traversa une ruelle voisine. À sa vision, les deux hommes se figèrent et précipitèrent la fin de la conversation. Leur marche tranquille se mua en pas précipités, et la peur suait à grosse goutte sur leur visage boursouflé.

Pendant ce temps, la Fujimi se pensait invisible. Son art ne lui permettait pas de changer d’identité, mais elle connaissait les ténèbres. Y séjourner n’était pas un problème et se fondre dans le décor était comme une seconde nature. Son avancée était prudente et le gage de sa longue expérience. Cependant, sa collègue avait choisi une voie plus… atypique. S’envoler en pleine capitale, sans avoir la capacité de se rendre invisible ou de dissimuler sa présence, était un choix audacieux. Toutefois, les sentinelles ne manquèrent pas de le signaler.

En silence, les observateurs suivirent les téméraires. Chacune est scrutée, analysée et aucune de leur action n’échappaient à leur poursuivant. Pourtant, malgré cela, rien n’était fait pour les ralentir ou les arrêter. Si bien qu’elles arrivèrent à destination sans le moindre heurt. À distance, elles firent face à une société bien connue, Shinpi Nōgyō, le premier laboratoire acheté par la nouvelle firme pharmaceutique. Cette officine vieillissante était étonnamment bien gardée et elle accueillit le convoi avec de nombreuses fouilles, vérifications administratives et interrogatoires sommaires. Nécessairement, l’approche de la samouraï fut déformée et la loyauté des employés amplifiée. Il fallait sauver les apparences.

Désormais, une certitude vous assaille. En ce lieu, se cachent les secrets de Oonishi Kazuhito. Un tel regroupement de moyens, ne peut être anodin. Ses mesures, exceptionnelles ou non, traduise une peur latente, un désir d’étouffer toute trahison, et surtout une envie de protéger la Graine, et ses mystères à tout prix. Confrontées à cette forteresse urbaine, vos choix s’amenuisent. Et dans un cruel contraste, le temps vous presse à prendre une décision. Car vous le sentez, au creux des brises du Nord, une tension palpable s’installe et vous menace. Sans réellement saisir la gravité du moment, vous parvenez à une conclusion étrange : vous êtes cernés, presque en état de siège.

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Pas si loin de là, l’information circule. Les trois curieuses de la veille s’intéressent à un convoi de matières premières. Même si elles n’ont commis aucun crime, leur présence suffit à alerter le Responsable. Anticipant le pire, il prit une décision radicale. Il valait mieux mettre un terme à la mission plutôt que d’être exposé au grand jour. La mine grave et la voix voilée, il convoqua ses subordonnés et leur donna un dernier ordre.

Il semblerait que nos adversaires nous traquent. Restez ici, deviens de plus en plus dangereux. Nous devons donc déclencher le Protocole Dix. Ce fut un honneur de travailler avec vous, et je ne manquerai pas de faire votre éloge à nos supérieurs.


Après cela, le mot d’ordre se diffusa dans toute la ville. L’horloge initia son dernier tour, emportant avec elle, documents, preuves et formules. Bientôt, il ne restera rien.

Résumé:

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