Rise of Shinobi :: Pays neutres :: Pays de l'Harmonie

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Aléa

Kaijū : Coeur Violine
脅威怪獣




Les ondes de Chakra obscur - invisibles à l'œil nu et au troisième œil des senseurs - se heurtent à la Dimension. Le fossile panthéonisé ne reconnaît plus son Continent : ses frères et sœurs n'existent plus. Il ne reste plus qu’une poignée de Mégastructures, les restes d’un Empire disparu... Une réminiscence subjugue ses pensées : il se souvient de cet être enchaîné. Les traits sauriens se déforment, l’ire du gardien chthonien ne peut plus être contenue.

La présence anormale d’une telle créature de Chakra bouleverse la nature : la trame bleue du ciel est envahie par une infinité de nuages noirs, l’eau de l’embouchure devient verte et dénuée de vie, la friction entre Chakra naturel et obscur libère de nombreux éclairs rouges. Çà et là, maelström, typhons et tornades stigmatisent l’horizon. La nature tente de se rebeller, de se déchaîner pour faire ployer Idō-shima, en vain. Le Dernier de son espèce ressent le chakra atrophié des Anciens Architectes dans la kyrielle de mercenaires. Venus des quatre coins du Continent, ces épées-louées ne souhaitent qu’une chose : briller et inscrire leur nom dans l’Histoire.

Le Kaijū ouvre sa gueule et inspire sa première bouffée d’oxygène. La puissance cataclysmique du lézard dépasse toutes les frontières connues. À l’image d’un trou noir, la gueule de la créature aspire tout sur son passage : des trombes d’eau se détachent de la mer ; des montagnes et des lopins de terre sont arrachés ; des quartiers entiers de civils, provenant de Garan, Tetsu et Chowa, sont cueillis. Rien ne lui résiste.

L’aspiration infernale scelle le sort de nombreux civils. Ils s'écrasent contre les écailles millénaires, voire contre le territoire des États septentrionaux. D’autres s'envolent dans les cieux et perdent la vie au contact de la masse aqueuse devenue béton. Certains percutent les montagnes et autres bâtiments tractés, s’éclatant comme un moustique sur du verre. Tel ne fut pas le cas de @Akimichi W. Dodoro, @Nara Renpei, @Uzumaki Mai, @Monzaemon Yumeko, @Shugyoku Seijaku et @Senju Mahogani. Les six thanatonautes chutent dans l'œsophage où, pour la première fois de leur vie, ils se sentent grain de poussière.

Noyés par le Chakra obscur, les pires maux embrasent leur personnalité. Leurs vices les plus profonds s'éveillent et attaquent tout ce qui fait d’eux des humains empathiques. Là, dans cette mer de chair, leur regard est attiré par d’imposantes rainures violines turgescentes, et leur ouïe est sous le joug d’un écho de myocarde. Contrairement aux Calices qui affaiblissent la constitution de leurs explorateurs, cet Antre du désespoir fortifie virtuellement les parasites. Chaque aventurier se baigne dans un sentiment de toute-puissance. Hélas, ils savent que ce trop-plein d’énergie risque de les tuer d’une minute à l’autre.

Les six âmes en peine se retrouvent toutes sur une plateforme composée de chair humaine, de débris architecturaux et de pans de terre. À défaut d’être réunis sur une même nacelle, les six Renkinjutsushi sont à portée de vue. La collision avec les parois de l'estomac ne génère aucune difficulté immédiate. La cavité concave contraste avec le précédent conduit vertigineux. La chair n’est plus émaillée par une constellation de stries obscures : des visages, des bras, des troncs, des cris, des larmes composent l’organe.

L’image qui s’offre aux Alchimistes est un pandémonium. Il n’existe pas de mot plus propice pour décrire cette horreur indicible. La chair d’Idō-shima est l’agrégat de toutes les âmes qu’il a dévorées. Les prisonniers qui ont fusionné avec le Bijū multiplient les supplications. Le palais mental le plus solide ne pourrait résister face à une telle scène. Un liquide visqueux, noir, éructant de gaz préhistoriques, coule depuis les yeux, le nez, la bouche et les pores épidermiques du composé charnel. Les enzymes de l’estomac se multiplient et grignotent à une vitesse folle les apports du monde extérieur. Bientôt, les Alchimistes seraient immergés à leur tour et cesseraient d’exister pour rejoindre les autres damnés…

Tour 1:

Vous vous trouvez dans l'estomac. Vous êtes libres de choisir votre prochaine destination !
Uzumaki Mai
Uzumaki Mai
Mort
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Kaiju : Cœur violin

Alea
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Tout ceci avait fait grand bruit au point qu’il serait étonnant que quelqu’un ignore ce qui se passait en ces terres. Le monstre était là et même si nous étions encore loin, nous pouvions ressentir sa présence et ses effets. Nous avions voyagé rapidement, autant que possible, délaissant une monture sur la route, la pauvre bête morte de fatigue. Chacun de nous avez ses propres projets tout autant que chacun de nous œuvrait pour un projet plus grand encore.

Nous nous étions séparés. Face à la démesure de la bête, il valait mieux éviter de mettre tous nos œufs dans le même panier. Je ne savais rien de ce qui se tramait pour les autres, mais pour moi, observant alors la situation depuis un piédestal rocheux surplombant une vallée, le happement d’air eu raison de ma stature et telle une brindille, je virevoltais dans les airs, ballotée comme un fétu de paille. Ninja accomplie, je parvenais après quelques efforts à stabiliser mon voyage vers le monstre, rebondissant ici et là sur les objets en mouvement pour me retrouver fatalement à un endroit que je n’aurais jamais imaginé.

Face à cette gueule béante, je croyais mon destin scellé, mais le monstre ne macha que brièvement ce qu’il venait d’ingurgiter et j’étais un morceau suffisamment petit pour passer au travers de ses dents. Glissant à travers l’œsophage, ma chute se termina brutalement sur ce qui ressemblait à un pan de mur. Me relevant, englué de salive et autres glaires, je ne pouvais qu’être témoin impuissante du chaos ambiant. Observant avec attention les « alentours » je ne pouvais refreiner un haut le cœur devant les agrégats humains qui s’étaient formés. J’avais beau avoir voyagé des décennies durant, soignées toutes sortes de maladies et de blessures, jamais je n’avais été témoin d’une telle chose. Observant plus en détail, il semblait que nous n’étions que six à pouvoir encore espérer faire quelque chose.

« Renpei ? »

Non loin de moi, un visage familier. Le seul … J’avais un objectif et étrangement, j’étais plus proche que je ne l’aurais espéré. Était-ce une bonne nouvelle ? Je n’en étais pas certaine … Pour autant, il était nécessaire de combiner nos talents pour espérer sortir de cette situation.

« A ceux qui peuvent encore bouger, restez sur les éléments flottants, ne touchez pas les sucs gastriques … ni ce liquide noir a priori. Je ne sais pas ce que c’est mais cela ne sonne pas bon. »

Pourquoi je les aidais ? Ils pouvaient m’apporter leur soutien dans cette recherche et dans cette fuite ? Oui ? Non ? Uzumaki je l’étais, mais si mon clan apportait son soutien infaillible à ceux dans le besoin, j’étais loin de faire preuve d’autant d’abnégation. Et puis … M’aideraient-ils ? J’en doutais. Après tout, dans cette situation n’était-ce pas « chacun pour soi ? »

Kabbaliste, j’avais étudié un minimum ce que l’on savait sur les bijuu, les Calices et autres étrangetés et avec un doute plus que modérait, il semblait relativement évident que nous étions confrontés à du chakra obscur. Cela me laissait une opportunité intéressante.

« Sortir ne sera pas aisé. C’est une créature de chakra, autant dire que quoi qu’on lui fasse, ce sera relativement minime à moins de trouver un point faible particulier. Il faudrait l’affaiblir pour cela. »

Observant mes partenaires d’infortune, il m’était pour l’heure difficile de savoir quoi faire pour m’en sortir. Mais une chose étaient certaine, je ne voulais pas d’eux dans mes pattes même si certaines têtes se rappelaient vaguement à mon souvenir.

« La voie la plus simple, c’est de passer par les sphincters. Il y aurait surement quelques sucs à éviter ainsi que des contractions musculaires mais c’est tout. »

Oui, partez donc par-là, la voie des lâches et des inutiles. Vous ne servez à rien de toute manière !

« La deuxième est de ressortir par le haut … »

Oui … faites donc. Je sais où et comment sortir … et vous ?

« Une dernière solution serait de sortir à partir d’ici. Il faudrait trancher l’estomac et répandre ses sucs gastriques dans son corps. Un homme mourrait de septicémie, ce monstre je ne sais pas, mais l’acide, lui, causerait des dégâts considérables. Ne resterait plus qu’à percer la paroi abdominale. »

Mon radeau de fortune s’approchait lentement d’une paroi stomachale qui m’intéressait et d’un geste précis, munis de scalpels de chakra, j’entaillais la paroi musculeuse avec la précision chirurgicale adéquate. Parfait. Si nous étions passés par la gueule du monstre, suivi de l’œsophage et finir notre course dans son estomac, alors c’est que le monstre était globalement constitué comme n’importe quel être vivant.

Ainsi, derrière cette paroi tranchée, se trouvait le plexus cœliaque. C’était un nœud de nerfs reliés à au système nerveux global de la bête. Kenja no Ishi. Le chakra naturel et le chakra obscur ne faisant pas bon ménage, je déployais mon énergie à produire une création végétale alchimique toute particulière semblable de prêt ou de loin à ce qui pouvait être fait au sein du Seirei.

Apposant mes mains sur ce que je pensais être le réseau nerveux, je déployais une expansion fongique sur ces supposés nerfs. Mais ce n’étaient pas n’importes quels champignons, j’optais pour des cordyceps qui pouvaient prendre le contrôle d’un hôte infecté. Que se passerait-t-il dans un conflit entre nature et obscur ? Profitant de la situation, je prélevais sang et chair en retirant mes mains de la plaie.

« Pour nous aider à évacuer par le haut, il faut remonter l’œsophage et idéalement provoquer un réflexe de compression aérienne. Une toux en somme. Si quelqu’un est en mesure de provoquer ça, ce serait le bienvenu. »

Faites donc … mouillez-vous, allez au charbon, soyez utiles.

« Ah ! Renpei, je te connais, tu dois surement avoir de quoi faire quelques prélèvements. Fais-en dont un sur ces veines violines turgescentes. »

Oui fait donc, j’étudierai cela après si tu ne meurs pas. Et puis, s’il y avait un risque à prélever ça, au moins tu le prenais. Après tout, ce ne serait pas la première fois que tu agirais de cette manière. Une fois encore, j’aurais à soigner ton petit corps malingre et plein d’ingratitude.

En attendant, faute de mieux, si personne n’avait une meilleure alternative pour remonter la piste, je chargeais mon chakra dans mes pieds, usant d’une force certaine pour me propulser en hauteur et m’accrocher aux parois au-dessus de moi et commencer à progresser la remontée, utilisant quelques kunai comme piolet pour sécuriser mes prises dans la chair du monstre tout en faisant attention à la chute éventuelle de quelques objets …



Aléa
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Chowa no Kuni




Spoiler:
Akimichi W. Dodoro
Akimichi W. Dodoro
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Aléa : Kaijuu

Cœur Violin
国際連合憲章




Et bah. Tu parles d'une bestiole toi. Banado, t'aurais pas pu être aussi gros que lui toi aussi ? Non il a fallu que je tombe sur un champignon sans compétence martiale mais qui as juste une grande gueule. D'ailleurs tu le connais le dinosaure là ? En tout cas, il a pas l'air commode. Bon, je vais pas vous mentir, moi je me suis déjà fait mettre en charpie par une vulgaire fourmi à peine plus grande que moi, je vais clairement pas allez jouer les héros à me frapper contre un dieu.

Mais non je déconne ! Putaiiiiiiin, trop bien, c'est quoi cette créature de fou ! Je suis trop conteeeeent, j'ai envie de m'y frotter, de lui parler, de tester sa résistance, j'ai envie qu'on devienne ami, qu'on aille sur la lune ensemble, qu'elle m'emmène au pays des dieux pour revoir la déesse des rizières ! Ohlalalalala. Qu'est ce que je suis content. Et visiblement, on dirais que l'amour est réciproque, c'est bizarre que mes pieds ne touchent plus le sol non ? On dirais presque que je m'envole.

Tel un trou noir béant dans la gueule du cataclysme, un syphon venait happer l'entièreté du décor, nos corps virevoltants et heurtant les pans de murs et de terre qui c'était, littéralement, décrochés du plancher terrestre. Quelle puissance, dans une seule bouffée d'oxygène. Si chaque respiration entrainait ce lot de dégât, alors de quoi était capable un de ses coups. Mais bon, moi, je serais clairement plus là pour le voir. Car là je suis en direction de sa bouche, je vais mourir dévorer. C'est cool, j'aurais eu une bonne vie quand même, bon la fin est un peu merdique mais c'est pas si mal déjà sur ce Continent. Je fermais les yeux un instant, croyant ma dernière heure sonnée, bizarrement, une sensation agréable envahie alors mon esprit tandis que je sentais mon corps entamer une chute.

« Banado ? Banado t'es là ? »

Visiblement mon acolyte champignonnesque avait dû être propulsé à un autre endroit, où il avait réussi à s'enfouir sous terre pour éviter l'incident. Tant mieux. J'entamais alors une longue chute, frappant les parois intérieure de la bête avant d'atterrir sur une espèce de masse informe mélangeant corps et débris du décor qu'il venait d'aspirer. Fiou. Une sacré vision d'horreur s'offrait à moi dans ce pandémonium gastrique. Pourtant, la caresse chaude du chakra obscur et les différents flux du corps de la bête m'offrait une sensation étrange. Mes pouvoirs semblaient avoir été décuplé et bizarrement tout ça ne semblait qu'un rêve farfelu.  

« Bon et bien ça doit être ça la vie après la mort. Oh tiens. Hey Renpeiiiiiii ! T'es là toi aussi, incroyable. Je vois qu'on est toujours dans les même galères toi et moi ! »

L'éphèbe était là, ce visage connu qui m'avait accompagné en Calice, qui m'avait aider pour des expérimentations, un partenaire de route devenu ami grâce aux difficultés de la vie. J'étais un peu triste de voir que lui aussi était donc décédé. Ou alors.

« Ah j'ai compris ! T'es peut-être pas vraiment mort mais t'es genre une apparition de mes amis et mes proches dans le tunnel vers la mort ! Je vais pas te mentir, j'aurais préféré voir mon frère ou n'importe quel autre Akimichi d'ailleurs, mais heureux que tu sois là quand même. Bon, le but c'est quoi alors ? Trouver la sortie du tunnel pour avancer vers la mort et ma réincarnation ? Ou alors je suis genre dans le coma et je dois trouver la sortie pour reprendre connaissance ? »

Fiou. Pas facile les énigmes des dieux. Mais bon, une autre silhouette commençait à prendre la parole d'un ton sérieux et de manière à donner des explications scientifiques sur ce qui se passait. Euh. Moi et la médecine hein, du moment que ça parle pas en engrange et en écrou, moi je comprends pas grand chose.

« Désolé l'amie, je comprends absolument rien à ce que tu racontes ! Mais en fait on est dans mon esprit là, je suis entre la vie et la mort. Bref. J'ai pas trop le temps de vous expliquer à tous, mais vu qu'on est dans une sorte de rêve, la meilleure sortie possible, c'est d'aller... tout droit. »

Technique B — Ninjutsu Akimichi — Clone unique

L'Akimichi effectue une série de signes afin de faire apparaitre une copie conforme de lui-même, résistante et capable d'utiliser sa capacité clanique.


Même si tout ça ne paraissait être la réalité à mes yeux, un léger tressaillement parcourant ma colonne vertébrale m'intimait ce sentiment de ne pas toucher ces parois humanoïdes de mes propres mains, et encore mois le liquide corrosif et noirâtre qui sortait par les orifices. Un double de moi, parfaite copie conforme venait se positionner face à la paroi.

« Vous êtes qui vous, vous êtes tous les gens à qui j'ai fait du mal dans ma vie ? Bizarre, je pensais pas que vous seriez autant. »

Ma copie s'adressait directement aux visages suppliant leur mise à mort sur le pan de l'estomac. La copie venait grossir à vu d'oeil, tel un ballon gigantesque, la nuque se faisant avaler par la masse graisseuse former par l'estomac et les joues. Une technique grossière du clan Akimichi que je n'aimais pas vraiment utiliser tellement ça déformait mon visage. Vaincre, oui, mais avec style c'était toujours mieux. Tant pis, c'était un rêve après tout, personne le verrait.

Technique B — Taijutsu Akimichi — Offensive

Rotation ventripotente, le nom de cette technique, lançant l'Akimichi gonflé tel un boulet de canon en ligne droite, tournant rapidement sur lui même afin de percer les défenses adverses.


Viser les troncs et les membres fusionnant à la paroie, évitant les visages d'où se dégageait la principale source de liquide corrosif. J'allais créer une brèche dans ce monde onirique et retrouver mon corps plonger dans le coma quelque part. J'étais comme une âme errante qui recherchais à regagner son hôte. Quelle aventure.

« Hey Ren, si t'as autre chose à proposer je suis à ta disposition mon pote, on dirais bien que c'est reparti pour un tour héhé. »

Résumé:



ft. Kaiju & Renkinjutsuchi

Senju Mahogani
Senju Mahogani
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Kaiju : Cœur violin

Alea
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Au pied de guerre devant le spectacle mythique qui se jouait, la Senju, impeccablement parfumée, affublée d’habits dont la sobriété ne masquait pas la bonne facture, broyait du bout des doigts les fruits gras de son horticulture la plus aboutie; remède de fond servant à traiter ce mal si profond qui la menaçait toujours depuis bientôt trente ans. La scène et les circonstances de sa venue invoquèrent en elle l’impératif de recourir à son vieil état d’esprit militaire qui se traduit en deux simples mots.

-Votre rapport. Dans une intonation ferme dénuée de tout interêt pour son interlocuteur.

Et son interlocuteur parlons-en. Un des grands intendants d’une des plus remarquables institutions du pays qui avait relayé l’appel à l’aide du pays jusque dans les contrées où elle résidait, un homme de culture qui possédait la rare faculté de s’étaler en détails et précisions dans un parler parfait sans qu’on l’y invite pour autant. Ses deux premières phrases suffirent à fournir un rapport suffisant tandis que le reste du discours, qui représentait la grande majorité, ne fut qu’une douce musique sans pertinence aux oreilles de la Dame qui profita de ce torrent de bienséance pour allumer la pipe qu’elle venait de fournir.

D’épaisses volutes de fumée odorante vinrent harmoniser l’odeur ambiante. Elle toussota un peu, un petit sourire aux lèvres. Une bombe, comme d’habitude. A l’effet radical, elle l’espérait.

-Je vois. Fit-elle en enjoignant sa vieille connaissance de retrouver les couloirs de ses archives d’un pouce levé.

Toujours le regard rivé sur le loin, contemplant les premiers effets de sa médication, elle plissa vite les yeux comme pour affiner sa vision. Etrange, voilà que le Magohamoth devenait Godzilla.

-Oh waw… lâcha-t-elle pour souligner la majesté de ce retournement de situation et, faisant ainsi d’une pierre deux coups, pour féliciter la puissance de son élixir.

***

« Oh waw », c’est ce qu’on aurait effectivement pu se dire une fois emporté par la manne quasi-divine qui vint arracher aux plus grands cyclones leur orgueil le plus intime. La puissante montée d’adrénaline couplée à la puissante montée chimique, ne permirent pas à la Senju d’opérer la moindre observation concluante. La réalité semblait s’effondrer autour d’elle, aspirée par un maelström inconnu. Aucun détail précis ne pouvait s’ancrer dans sa mémoire les premiers instants; lointains réflexes et circonstances obscures lui permirent d’arriver sur la sacro-sainte case au point d’interrogation, suite à quoi elle tira cette simple carte « Allez en enfer, ne passez pas par la case départ, ne touchez pas 10.000 FR. ». Au moins le voyage fut, par chance, assuré.

***

La situation se clarifia à l’approche de l’orifice monstrueux où convergeaient les formes dénaturées de restes de civilisation et d’humanité qui voyageaient dans un marasme inédit. Le constat évident que cette étrangeté la happait depuis la terre ferme n’ajouta pas à sa sérénité. Il était temps de redevenir acteur de son existence de se… son regard croisa d’étranges similitudes entre les veines qui ornaient le paysage interne de la bête et l’artefact Seireijin qu’on lui avait confié il y a peu. Un deuxième constat bien plus évident frappa son esprit. *Meerde… !*

Elle se rappela les météores de Kusa comme si elle y était de nouveau en une puissante vision qui vint ébranler jusqu’aux fondements de sa toute logique. Elle continua à dégringoler, toujours emportée par l’aspiration titanesque du monstre, dans un dédale psychique si ténébreux que les qualificatifs les plus péjoratifs devinrent de doux euphémismes. Un demi-siècle de démons jusque-lors terrés ou enfermés dans le labyrinthe de la vertu vinrent défier, piller et violer jusqu’au dernier bastion de sa terre intérieure, laissant le corps de la Senju inerte dans sa chute, le regard aveugle.

Cécité, qui, rassurez-vous, se dispersa juste à temps pour ne pas promettre une chute fatale à la Dame qui parvint à heurter, dans un mélange de mauvais atterrissage et de maitrise innée de la voltige, un amas de matière solide au bout duquel elle termina de glisser, tombant nez à nez avec le spectacle -macabre serait aussi un euphémisme- innommable offert par les entrailles de la bête. Ces nombreux ballotements, le manque certain d’exercice de haute intensité de ces vingts dernières années et l’absorption effrénée de cette lourde médicamentation qui la maintenait en vie depuis plusieurs décennies mandèrent à son corps un rejet acide et fourni qui vint, pour ajouter à sa terreur, se dissoudre dans le liquide qui la menaçait quelques centimètres en dessous.
Elle était belle l’ancienne de la formidable élite militaire du Pays du Feu.

Ce chakra obscur, elle semblait l’avoir compris entièrement l’espace d’un instant mais son souvenir s’envolait de sa mémoire, inatteignable. Elle tendit un bras vers le « ciel » pour en garder un fragment. Mais tout ce dont elle se souvint de cette formidable absorption d’une quantité trop inouïe d’informations, ce fut la peur. La vraie. Celle qui vous souffle l’air glacial de la mort dans le dos. Celle qui vient forcer les portes de votre esprit et griffer l’autel de la raison.

Se relevant le corps mais forte d’un esprit toujours mieux entretenu, elle renoua vite avec ses facultés cognitives. Ils étaient une demi-douzaine de furieux survivants, nécessairement des gens capables, donc. Bien que dantesque, l’anatomie du monstre semblait suivre un schéma standard, ou, tout du moins, proche du connu.

La prise d’initiative de la petite femme confirma qu’elle n’était pas seule à penser comme elle pensait. Beaucoup de tempérament et de réflexion pour une « petite femme » d’ailleurs… affaire à suivre. Elle semblait connaître un autre survivant, un « Renpei ». Renpei de Nara Renpei ? Prose dystopique ? Affaire à suivre… mais pas tout de suite. *Je reconnecte, ça va.* Et vite car il y avait plus urgent.

-Attention ! *Fis-je à l’égard de ce Renpei avant de le rejoindre non sans mal* Vous le sentez ? J’ai bien peur que le chakra qui s’y trouve ne soit dangereux, allons-y avec prudence. *Nouer un lien de confiance et tirer un profit sans mesquinerie d’une opération menée à deux, ça me semblait important* Le vent glacial ? Un Bijuu. Un… Un… La griffe sur l’autel de la raison ? C’est une saloperie de Bijuu ! Ouais ! Et… et… je sais, je sais, parce que, écoute, je sais que les arcanes qui servent à… bref, écoute-moi ! Quelqu’un a invoqué ce truc et nous a amené ici. Et il est forcément là… Mais faisons comme si nous ne savions rien pour l'instant.*Je devais mener l'enquête, après tout c'était peut-être lui*

Le besoin frénétique de sécurité, une défense de tous les instants, bienvenue dans le cercle parmi les plus noirs de la peur: la paranoïa.

***

Elle lâcha un un petit hochement de tête en signe de complicité à son homologue Nara et s'empressa de se diriger au « centre de l’arène » au travers d’une course d’obstacles bien plus maîtrisée que ce qu’elle avait montré jusqu’à maintenant. Arrivée sur une plateforme juxtaposant celle qui l’avait accueillie un peu avant, elle effectua quelques mudras. Puis, posant un pied ferme sur le sol elle déclara, bras écartés, regard rivé sur le délicat verni de ses orteils pour éviter l’horreur qui se mouvait tout autour d’elle.

-Ecoutez-moi ! Clama-t-elle avec une éloquence étudiée. Ce… le plus bout-en-train du groupe venait de passer à l’action. *Soit ce n’était définitivement pas lui, soit il nous engageait dans un piège. A surveiller.* Ce n’est qu’une question de temps avant… *Oh et puis je n’allais pas donner plus d’informations à mon ennemi.*

Elle plaqua ses deux mains sur la plateforme. S’ensuivit un grondement sourd. De larges racines commencèrent à transpercer et investir les quelques mètres alentours, s’ancrant dans les matières les moins résistantes, créant ainsi un réseau circulaire et compacte dont seule la nature avait le secret. Emergea bien vite, soutenu par ce réseau incroyable, une véritable force de la nature, une espèce nouvelle façonnée pour les besoins immédiats. Sa spécialité. Petit hic, cependant.

-Cette solution reste éphémère, je ne pourrai pas le maintenir très longtemps… ! Elle sentait que sa création souffrait au fur et à mesure que les branche de sa majesté poussaient, offrant un parcours multiple et aisé. Les racines, rongées par le bouillon du diable, demandaient énormément d’énergie pour continuer à croître.

Son plan: observer. Elle ne suivrait personne et attendait quelques informations supplémentaires avant d’elle même débuter l’ascension. Que tout le monde parle avant de découvrir les cartes.

Résumé:



Aléa
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Chowa no Kuni


Shugyoku Seijaku
Shugyoku Seijaku
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Un petit creux

Kaijū
coeur violin




Montagne éphémère
Maelström vers l'au-delà
Nature enragée


Des spectateurs incrédules devant le déchaînement des éléments, aux victimes de Son premier soupir depuis Sa renaissance, notre chute vers le ciel nous a fait perdre conscience.  Notre esprit s'agite alors de songes sinistres, vilaines migraines qui prennent d'assaut nos derniers remparts de sanité.  Atterri dans le gouffre infernal, nous en ressentons Sa chair moelleuse comme si elle tente de nous engloutir.  Notre nouveau ciel pulse de vie sinistre et les échos de l'énorme pompe résonne douloureusement en nous. Derrière notre masque , fissuré mais miraculeusement uniforme, un mouvement digestive qui nous dérobe de nos appuis ravive ces violentes migraines.
Des éclairs semblables à ceux qui annoncèrent Sa venue nous lacèrent de visions éblouissantes.

Devant lui se dressait un magnifique miroir à la surface émeraude, l'accès à la cage de sa soeur.  D'avant son engloutissement, il n'avait jamais ressenti pareille confiance : bientôt, il atteindrait son but.

Shugyoku Seijaku se réveilla et l'insidieuse aura de ses migraines lui fit prendre sa tête d'une main écorchée.  L'odeur putride étiolait le vacarme de ses pensées bouleversées : il reprenait ses appuis dans la réalité.  S'il tendait l'oreille, malgré les supplications de ce nouvel environnement, Seijaku pouvait toujours percevoir les battements réguliers du titan obscur.  Le décor dantesque l'affectait moins qu'il ne l'aurait crut, puis il n'était pas le seul survivant.  Pourtant, quelque chose avait changé.  
Il se sentait... unique ?  Mais à la fois si... si...

Au loin, les cinq âmes échouées se redressaient.  Un instinct nouveau s'embrasa en l'illusionniste et de ses doigts naquirent des stries d'émeraude, que le Shugyoku enfila autour de son masque.  Le chakra transforma les traits doux de l'oiran de porcelaine et se figèrent en quelque chose de beaucoup plus horrible : le masque d'une Hannya !

Lorsque l'Uzumaki appela ses homologues survivants à la rejoindre dans leur fuite, la silhouette de Seijaku s'agrémenta de reflets verdoyants.  Sur ses mains et ses pieds, une fine couche de cristaux en recouvraient les extrémités, devenues des griffes acérées afin d'agripper plus facilement les surfaces.  Comme plusieurs, il avait également reconnu Renpei, mais contrairement aux autres, tout de la posture de l'oiran qu'avait examiné le Nara s'était métamorphosé ; de la grâce et les mouvements doux, ce nouveau personnage n'avait gardé que ses membres fins.  Renpei pourrait reconnaître son kimono fleuri et son long foulard en soie, que la créature vengeresse, cette hannya, avait noué nonchalamment autour de sa svelte taille, son obi traditionnel perdu lors de sa chute.   D'ailleurs, lâchement noué, qui faisait admirer aux visages suppléants des damnés digestifs les premières esquisses de son dos torturé.  Contrairement au verbe tranchant de l'oiran, seul un bruit guttural s'échappa du masque de l'hannya, qui avait rassemblée ses doigts en cercle pour signifier son assentiment hai !

Seijaku se sentait si... si... secret ?

Rapidement, une autre âme s'élevait, baragouinant quelques monologues vers le mur de chair.  Le personnage de théâtre Nō se rapprochait du petit groupe qui se formait autour de la connaissance commune, tandis que la rouquine entamait son attaque sur le système nerveux de leur hôte.  L'hannya n'était pas aussi agile qu'aurait put le prétendre son déguisement, elle s'accrochait d'avantage au décor désespérément, ses griffes de cristal lui sauvant la mise à plus d'une reprise.  Seijaku arrive tout juste lorsque la Senju émet ses avertissements, son langage entrecoupé de ce que perçoit l'hannya comme de la... peur ?

Ce monde intimait-il de nouvelles émotions à ses visiteurs ?  Illusionniste, depuis son arrivée dans ce monde, Seijaku ressentait une aura — qu'il avait d'abord cru émise par les réminiscences de ses migraines — comme si on tentait de suggérer à son esprit...
Le sol gronda !
L'hannya recula d'un bond et pris une pose bestiale.  Sous ses yeux aux reflets émeraudes et émerveillés, un arbre poussa des chairs immondes du titan de chakra.  Dans un coin de son esprit, Seijaku ressentait le besoin d'évoluer son pouvoir à des proportions identiques !  Tous ceux qui avaient agis présentaient des facultés incroyables !  Comment l'hannya pouvait-elle se joindre au bal ?
Depuis son perchoir, elle apercevait le clone de l'Akimichi grossir a vue d'oeil pour s'élancer dans la technique signature du clan des mastodontes.  Soudain les griffes de l'hannya cliquetèrent dans une série de mudras et un nuage de poussière de cristal explosa vers le mur.  Si cette bête absorbait les âmes pour se façonner, son corps était-il devenu perméable aux illusions ?  L'esprit vengeur le découvrirait.

Son nuage de genjutsu atteignit le mur après l'impact du boulet.  Seijaku expérimentait, découvrant les nouvelles règles de cet environnement.  S'il aidait le gros balourd a passé outre et endommagé leur hôte, cela pourrait leur être profitable.  Viendrait ensuite leur montée, un périple pour le corps faible de l'oiran.  C'était presque si elle en venait à remercier le ciel de lui avoir permis de revoir Mizaru une dernière fois, car la vie des Jumeaux dépendraient des prochains moments.
Lorsque le nuage atteignit les corps fragmentés, une couche éphémère se cristallisa, à l'instar d'un miroir qui se brise.  Puis, pour le mur de damnés, espérait l'illusionniste, la pression qu'exerçait la confrontation des chairs s'évaporerait, comme si le boulet humain n'était qu'une autre part de l'estomac gigantesque, et qu'il réabsorbait par son attaque, le nid des condamnations...

Spoiler:


Aléa
#006633
Estomac

Monzaemon Yumeko
Monzaemon Yumeko
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Cœur Violin
Survie dans le Kaiju





La preuve irréfutable qu’il peut exister une frontière très fine entre le rêve et le cauchemar s’était matérialisée durant cette journée. La possibilité d’étudier d’extrêmement près une créature de chakra et surtout utilisatrice du chakra obscur était une opportunité en or pour n’importe quel esprit scientifique intéressé par apprendre et étendre les connaissances sur l’Energie Ultime sous toutes ses formes. Mais la manière dont cette possibilité venait de s’offrir à la membre du clan Monzaemon basculait de l’autre coté de la ligne.

La créature avait simplement respiré, c’est tout, une inspiration, gueule grande ouverte, happant normalement l’air autour de soi. Ici, la taille et la puissance du Bijuu lui avait permis d’inhaler des milliers de tonnes de matière, des pans entiers de la terre, des étendues d’eau, des constructions humaines et aussi et surtout, de la vie. Animaux et humains furent aspirés comme le reste en direction de ce gouffre hérissé de dents. Et Yumeko était une de ces vies. Mais contrairement à un nombre faramineux de ces êtres vivants aspirés, elle eut la vie sauve, du début de l’aspiration jusqu’à la chute à l’intérieur de ce qui semblait être un estomac fait en chakra obscur, alimenté par les humains consumés par le Kaiju. Durant cette épopée totalement hors de son contrôle, la jeune femme vit des dizaines d’autres humains périr, en s’écrasant contre les dents du monstre dans un affreux bruit mouillé et cassant, en se brisant contre les parois du système digestif supérieur dans lequel ils se retrouvèrent projetés, avec le fracas de l’atterrissage dans l’estomac car certains malchanceux  ne disposant pas de capacités physiques supérieures octroyées par la maitrise du chakra dans leur corps avaient vu leur vie s’arrêter simplement en arrivant au bout de cette épopée à travers le thorax d’un monstre inimaginable alors même qu’ils avaient eu la chance de survivre au voyage.

Elle n’avait pas pu le voir de ses propres yeux donc Yumeko ne pouvait que le supposer, mais une partie de son esprit lui susurrait que certains des humains et animaux qui composaient les morceaux de viande qui se mêlaient au débris à l’intérieur de l’estomac du monstre étaient aussi morts de simplement cette sensation de chakra s’infiltrant tout autour d’eux et même en eux, de ces sons et ces odeurs qui composaient le Bijuu et qui s’étaient imprimés dans les cerveaux de ceux s’étant retrouvés à l’intérieur de cette créature. La 1ere chose que Yumeko fit d’ailleurs, en retrouvant ses esprits et se relevant au milieu de la plateforme faite d’amalgamations, fût de relever une partie du tissu recouvrant son corps pour observer le morceau de bois remplaçant une partie de son abdomen, passant ses doigts sur le fil ligneux à la recherche d’une sensation différente ou de traces violacées. La conductivité chakratique des prothèses n’avait jamais été, à sa connaissance du moins, testée à travers de telles quantités de chakra sombre saturant totalement l’environnement, et la peur que cette énergie affreuse puisse s’insinuer dans la création de bois qui composait une partie de son corps l’avait poussée à devoir impérativement être sûre que ça ne serait pas le cas avant tout autre chose. Y compris même d’écouter les survivants autour d’elle.

Une fois très légèrement rassurée que le chakra sombre ne semblait pas totalement parasiter la partie de son corps plus sensible au chakra que le reste, ou du moins pas visiblement et immédiatement, elle se permit de faire plus attention autour d’elle. Aux humains fusionnés avec la chair monstrueuse et semblant continuer d’y souffrir et de chercher à s’y enfuir sans évidemment y arriver. Au liquide vil et terrifiant dégoulinant des parois et surtout, des 5 autres. 6 survivants, en tout cas visibles aux alentours, comparé aux centaines voir milliers d’aspirés. Alors que la guerre n’avait quasiment pas horrifié Yumeko, se protégeant par la conviction qu’elle affrontait l’ennemi, de tuer ou d’être tuer, la perspective de toutes ces vies fauchées et la vision de ces êtres gémissants à l’intérieur des tissus de la Bête faisaient courir d’affreux frissons le long de son dos et elle plaqua sa main contre sa bouche, sentant son propre estomac commencer à protester contre ce qu’il se passait dans celui du Kaijuu.

Elle laissa un rire nerveux d’échapper de ses lévres quand elle entendit les proposions de l’autre rousse avant de tenter de participer à la conversation, simplement pour recommencer à se sentir comme capable d’agir sur la situation, peu importe comment, de ressaisir un minimum de contrôle entre ses propres mains

– C’est une créature de chakra, il en est entièrement COMPOSE, les bijuus ont étés assez étudiés pour qu’on sache qu’ils ne puissent pas d’autodétruire comme ça, il est fait de la même énergie qui prends juste des formes différentes, cet acide ne lui fera rien, je ne pense même pas qu’il puisse tousser

Aucune étude n’avait évidemment conclu de tels faits, en tout cas pas qu’elle le sache, Yumeko n’avait pas connaissance de recherches sur quelqu’un ayant ne serais-ce que vaguement étudié le chakra obscur avait un spécimen vivant. Mais même en pure invention, le simple fait de parler, de décider, de faire fonctionner sa matière grise, fût-il pour imaginer une information totalement fausse semblait lui redonner un peu de force, physique comme mental. Après si on arrive mentir c’est qu’on est encore suffisamment en bonne santé pour se le permettre non ?

Percer et monter, deux plans, deux personnes différentes voulant s’y diriger et le choix de Yumeko fut de ne pas en faire un, mais de participer aux deux : elle attrapa tout d’abord un de ses rouleaux, l’ouvrant pour libérer sa marionnette d’acier et en prenant le contrôle avec ses deux mains, la gauche concentrée sur les mouvements généraux du pantin, et la droite sur les hanches de sa création. Le Danseur prit de l’élan et bondit dans les airs, se positionnant de manière à faire face de tout son corps au haut de l’estomac, vers la paroi opposée à celle sur laquelle Mai tentait de grimper et une fois aligné, les grappins fixés à l’automate furent propulsés à toute vitesse, reliés par le même type de câble de chakra qui connectaient Yumeko à sa Marionnette.

Technique B — Bukijutsu Kugutsu — Piège Grappin

Filant sur la hauteur de l’estomac, ils finirent par se planter en hauteur, et les fils de chakra se résorbèrent. Les harpons étant bien accrochés dans la chair, c’est le Danseur qui se retrouva tracté par la diminution de la taille du lien, et avec lui Yumeko toujours connectée. La marionnette arrivée jusqu’à la paroi, y augmenta sa capacité d’accroche, en utilisant les pinces articulées qui lui servaient de pieds et les lames sur ses bras, orientées pour que le tranchant soit vers le haut et ne découpe pas la chair avec la gravité. Yumeko avait rétracté les fils de chakra entre son pantin et ses harpons mais pas du tout entre elle et le dit pantin, se retrouvait suspendue dans les airs par ses fils, tandis que sa marionnette était accrochée en hauteur. Ainsi située elle s’éloignait des sucs, pouvait décider de se concentrer sur l’ascension, ou de se balancer vers un autre endroit si le besoin s’en faisait ressentir. Maintenant la deuxième partie du plan.

N’ayant plus besoin de produit ses fils depuis sa marionnette, elle coupa la connexion de sa main droite, se laissant suspendue que par la gauche et utilisa cette main nouvellement libre pour reformer des câbles chakratiques, connectés cette fois à 4 des sphères de bois à sa ceinture, les lançant de toutes ses forces en direction du clone attaque la paroi. Les marionnettes volantes se déployèrent durant leur trajet et sous les directions digitales de l’utilisatrice du Kugutsu, adoptèrent une formation d’attaque

Technique B — Bukijutsu Kugutsu — Kashimushis || Découpe de l’essaim

deux de chaque cotés, ils fondèrent sur la zone attaquée par l’Akimichi, découpant de leurs ailes tranchantes, deux sillions de chaque coté du boulet humain, descendant autour de la sphère roulante formée par le clone de Dodoro fragilisant la partie de chair attaquée par ce camarade d’infortune délirant en la séparant au maximum du mur de chair entier, empêchant les dégâts de se répartir ou d’être absorbés par la surface stomacale tendue, le boulet humain perçant uniquement la surface qu’il touchait. Yumeko s’attendait à y perdre une partie de ses Kashimushis, voir tous, mais au moins elle avait la sensation d’essayer de survive à cet enfer crée par un Bijuu surpuissant et de se retrouver dans une position lui permettant de partir de n’importe quel coté si le besoin s’en faisait sentir, un avantage qu’elle ne retrouvait pas chez les autres survivants autour d’elle, ce qui dans une pensée égoïste motivée par l’instinct de survie, lui laissait rêver d’avoir plus de chances de s’en sortir que certains, en espérant que cette fois ça n’était pas une invention de son esprit pour tenter de se rassurer.

résumé:



Feat l’équipe Corps "
#1
#9932CC
Nara Renpei
Nara Renpei
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Aléa : Kaijuu

Cœur Violin
国際連合憲章




À mesure que la Bête s’éveillait, les ténèbres faisaient de l’Harmonie leur territoire. L’ombre des nuages noirs annonçait la fin de toute chose, le tonnerre sonnait le glas de l’Humanité elle-même, quant aux ouragans naissants, ils balayaient la moindre étincelle d’espoir. Devant un tel spectacle, hommes et femmes étaient égaux. Tous ressentaient une peur ancienne, pour ne pas dire antique. Leur chair et leur âme tremblaient, imploraient qui voulait bien l’entendre de les aider. Renpei n’échappait pas à ce constat. Répondant à son devoir, il s’était précipité vers la baie septentrionale. Aider ses compatriotes était devenu une nécessité, alors il s’y jeta à corps perdu. Durant plusieurs dizaines de minutes, il assista les troupes de la Garde blanche, rassurant les enfants et organisant une évacuation sommaire. Toutefois, le Destin fit une nouvelle fois parler de lui. Sans la moindre sommation, il condamna le savant à une aventure mortelle.

Soumis aux caprices de Dame fortune, le Nara fut arraché à la terre et réduit au rôle de simple feuille. Virevoltant de bourrasque en bourrasque, il n’était plus maître de ses actions. Autour de lui, la mort se mêlait aux ténèbres, détruisant toute création. Les cris et les larmes des malheureux étaient réduits au silence, le souffle emportant le moindre bruit dans sa tombe. Après l’envol, ce fut la chute. Incapable d’agir, l’éphèbe savoura l’ironie du sort. Cette descente infernale fit ressurgir certains souvenirs, ceux dédiés au Calice de Tetsu, si bien que sa plaie guérie lui rappela la douleur passée. Quelles horreurs l’attendaient ? Si son ego lui murmurait qu’il avait déjà connu les Enfers, sa raison lui criait d’être prudent. Ce monde était plein de danger et l’Humanité n’était rien comparé à eux.

S’écrasant sur un matelas spongieux, l’auteur à succès eut beaucoup de chance. Ravi de constater qu’il demeurait vivant malgré tout, il se concentra sur ses sens. La première énigme qui s’imposa à lui, concernait les veines violine situées dans l’œsophage de la Créature. Il regretta immédiatement de n’avoir pas pu y prélever des échantillons. Cependant, ne voulant pas rester sur un échec, il écouta son corps et perçu un changement étrange. À bien des égards, cela ressemblait aux assauts de Chakra pur des donjons, mais au lieu de l’affaiblir, cela faisait naître en lui, une sorte de frénésie. Était-ce la propriété des Bijuu ? Griser l’esprit des hommes et leur faire croire qu’ils sont aptes à combattre un tel cataclysme ?

Puis, vint les tambours. Même s’ils demeuraient présents depuis le début de cette exploration forcée, ce n’est qu’après avoir chassé de nombreuses pensées parasites que Renpei entendit leur chant mélodieux. Il comprit très vite l’origine de ce rythme guerrier. Toutefois, il ne pouvait l’admirer plus longtemps. Car autour de lui, le matelas sur lequel il était assis, sembla se déliter. Curieux, il examina avec naïveté la matière qui composait son assise. Quel ne fut pas son effroi quand il comprit qu’au-dessous de lui se trouvait un amas de chair humaine, d’os brisés et de fluides en tout genre. C’est à cet instant, lorsque son esprit fut le plus vulnérable que la corruption d’idō-shima brisa sa volonté. Esclave de sa terreur, l’homme se précipita loin des cadavres, se mit à suffoquer et tenta de retenir au mieux la bile qui souhaitait s’échapper de son estomac.

Les instants qui suivirent, l’écrivain fut soumis à un tel désespoir que ses jambes refusaient de le porter. Même sa conscience s’était fermé à son environnement, les appels de sa mentor, Uzumaki Mai, ne l’atteignirent que grâce à la soumission aveugle de l’adulescent. Par automatisme, ses mains prirent une fiole présente dans sa besace et récoltèrent les miasmes piégés dans ses cheveux et sur son corps. Perdu, il ne se concentrait que sur la fuite, la survie. Était-ce encore possible ? D’un œil désabusé, il jugea la tentative de la chercheuse et la commenta en silence. Bien sûr, un conflit entre deux natures de chakra était possible, mais au vu de la taille du Monstre, il faudrait bien plus qu’un simple champignon. Peut-être qu’un arbre ou une forêt serait plus adéquat… Caressant le rhizome qu’il avait obtenu, Renpei se mit à imaginer tout un scénario, avant de l’abandonner immédiatement. Construire des plans sur des hypothèses, cela ne pouvait que mal finir.

Soudain, une voix perça le voile qui assombrissait le cœur du fils de l’Ambassadeur : le Watanabe. Grâce à ses propos incohérents et à stupidité notoire, il arracha un sourire à son camarade. Durant quelques secondes, le Nara oublia ses soucis et se remémora combien cet allié était précieux. Il s’amusa même à se dire qu’avec un simple claquement de main, cet homme pouvait apporter de la joie et de l’espoir. Il incarnait un exemple. S’accrochant à cette admiration, Renpei regagna momentanément des forces. En souvenir du passé, il se prépara à assister son partenaire et usa de ses mains pour créer des signes incantatoires.

Technique B — Ninjutsu Kagemane — Paume du colosse

Fait émerger une paume géante de son ombre, cette dernière lance le Clone de Dodoro avec force et lui permet de commencer sa rotation en l’air.


Le duo renaissait de ses cendres, et cette réminiscence soulageait le savant quelque peu désespéré. Il fallait tout tenter, aider ses pairs au mieux. Ici, il n’était plus question de survie, en réalité, ils étaient déjà morts. L’important était d’aider les civils, les soldats, les innocents qui étaient dehors. C’était la seule solution, renoncer à sa propre vie pour dépasser ses peurs.

Par la suite, les actions s’enchaînèrent, tous essayaient d’agir selon leur conviction et leur capacité. L’arbre du Senju était bienvenu et pour l’alchimiste, ce pouvoir fit résonner en lui le potentiel endormi de son rhizome. Être capable de faire germer une part de Serei dans un bijuu, c’était une idée folle, suicidaire sûrement, mais cela pouvait peut-être sauver des vies. Parfois, des sacrifices sont nécessaires…

Malheureusement, la menace du liquide noirâtre demeurait intacte. Le groupe était trop dispersé, à la moindre réaction, ils risquaient d’être séparés. Or, agir seul était aussi utile qu’attendre la mort. Pour éviter cela, le Nara usa de nouveau de ses dons et après quelques mudras, il donna naissance à une dizaine de bras à l’aspect tentaculaire.

Technique B — Ninjutsu Kagemane — Incursion des Hécatonchires

Six de ses mains obscures s’enroulèrent autour des corps des éveillés, les quatre autres se divisèrent en deux groupes, prêtes à agir. Deux attendaient près du sphincter, deux surplombaient la zone d’attaque de l’Akimichi.


Dans la foulée, il continua à tenter d’assurer la survie de ses camarades. Incapable de percevoir une sortie idéale, il prépare ses ombres à saisir la première opportunité salvatrice. Une nouvelle salve de signes sont utilisées.

Technique B — Ninjutsu Kagemane — Ombres automates

Donne des ordres à ses ombres invoquées, si bien qu’elles agissent automatiquement.

1. Le premier duo de bras avait pour tâche d’entrouvrir le sphincter et permettre aux six bras porteurs d’y déposer les éveiller, à condition que demeurer dans l’estomac était trop dangereux.

2. Le second, était conditionné à maintenir la plaie ouverte par le Clone, et de faciliter l’arrivée des six bras porteurs, à condition que la voie soit sans danger.


Après cette ultime technique, Renpei se laissa emporter par la nostalgie. Regardant son camarade de recherche, il se résolut à l’idée que si sa propre mort était actée, peut-être pouvait-il lui donner un sens, et aider les autres inconscients à survivre.

Dodoro, je compte sur toi. Selon où nous allons, tu devrais utiliser de tes dons pour assurer notre sécurité. Je ne sais pas encore quelle forme, tu dois prendre, mais prépare-toi à tout. La polyvalence de tes pouvoirs est la clé de notre réussite. Je compte sur toi.

Résumé:


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Aléa

Kaijū : Coeur Violine
脅威怪獣




Le microcosme organique, composé de milliers - voire de millions ? - de bras, de visages, de supplications et de larmes, éructe son acide pétrolier. Cet estomac aux parois vivantes, noyées par le fluide qui s’extirpe de leurs orifices, est perçu comme un refuge éphémère pour les thanatonautes. Cet état de fait se cristallise dans le comportement des rescapés. Noyés sous les ondes invisibles du Chakra obscur, qui se nourrit de leur santé mentale, ils osent défier, de manière brute et directe, la cavité hurlante.

La Kabbaliste à la crinière grenat plonge sa dextre dans une âme damnée. Le scalpel scinde le faciès de cet homme lui implorant de mettre fin à sa vie. La fine incision continue son trajet : le corps est séparé en deux, puis un autre, et encore un autre, et ce de façon infinie. L’Uzumaki comprend qu’il n’est pas possible de passer outre la muraille régénérante. Hélas, sa concentration se focalise sur cette bataille courue d’avance, ce qui l’empêche de percevoir que ses atours s'imbibent de pétrole. Dans un élan d’espoir, elle tente de manifester un cordyceps. La Pierre Créatrice donne vie à une cosse : l’univers obscur fait barrage à toute hérésie naturelle.

Le reste de l’escouade - si tant est qu’il s’agit bien d’une escouade - se ligue derrière leur Colosse. L’Akimichi sénile génère un parfait double de lui. Sa lucidité en berne ne l’empêche pas de mettre le doigt sur une situation atypique : l’alter ego de Chakra neutre est affaibli, sa respiration est lente, ses pas sont lourds - signes de dégâts passifs. L’énergie obscure est perfide. Sous une apparence de toute-puissance se terre un mal qui corrompt les âmes et les rend serviles.

La technique combinée de l’Hannya, de la Kugutsushi, de l’Ephèbe et du Titan, se confronte à la façade humaine. L’illusion calme son activité et permet au roulé-boulé, couplé du poing ombrageux, ponctué de l’assaut aérien des Kashimushi, de générer une brèche dans l’organe. Pourtant, aucune réaction ne s’offre à eux : Ido-shima ne tressaille pas, le liquide vantablack ne s’écoule pas, et cette porte de sortie se referme tout aussi vite qu’elle ne s’est ouverte. Face à la montée des eaux, la Maîtresse du Bois incante un réseau de branches qui s'entrecroisent pour élever les Alchimistes - à l’exception de la Monzaemon, fixée au fungus grâce à son danseur.

L’élévation en direction de l'œsophage offre un moment de répit - qui ne dure qu’un court laps de temps. Les regards se fuient, se croisent et s’immobilisent. Une ombre voile l’horizon. Le tissu crépusculaire, irradié par les rainures violines, est un agrégat de débris, d’humains et de nature. La gorge du saurien continue à avaler quantité de matières, la suite logique de sa première inspiration, quelques secondes, voire minutes plus tôt. Pris en tenaille, entre l’arrivée d’une comète composée d’éléments hétéroclites et la montée de l’acide, les cordes vocales de l’Uzumaki libèrent un cri d’effroi.

Des veines onyx turgescent un mal enfoui, à l’instar d’un Physarum polycephalum, remplacent ses vaisseaux sanguins. Quelque chose s’approprie sa carcasse, une force invasive clame la cosse de Chakra neutre. De manière concomitante, les autres Renkinjutsushi décèlent l’arrivée du symbiote. Ils ont tous mêlé leur arcane, de près ou de loin, à l’univers chtonien : le scalpel de chakra, le roulé-boulé, le poing d’ombre, la structure boisée, le grappin, le nuage de cristal… Le sang rouge est remplacé par de l’acide noir qui détruit les explorateurs de l’intérieur. Toutefois, aucune douleur ne les assaille : anesthésiés… Ils meurent à petit feu… Une voix caverneuse… Un regard… Leurs paupières se ferment… Pour toujours.

Kaijū : Coeur Violin 37xw

« Ots-… Mourrez… »

* * *


La terre n’est qu’une collection de visages humains, titanesques, entreposés les uns sur les autres, pleurant des larmes de sang. Le ciel n’est qu’une bataille apocalyptique entre les flammes de la terreur originelle et les aquilons stygiens. Des tourbillons d’âmes humaines damnées à jamais poignent aux quatre coins de l’horizon. Le canevas de rouge et de noir est strié par l’apparition de flashs obscurs : les zébrures d’un feu céleste permanent. L’air, saturé de soufre et de métaux lourds, est un simulacre d’oxygène.

Kaijū : Coeur Violin Yfy6

Hors du temps et de l’espace, les six âmes damnées s’éveillent de leur torpeur éternelle. L’univers qui s’offre à eux n’a rien de similaire au microcosme organique du Kaijuu - si ce n’est qu’il le concurrence dans la terreur indicible. La fabrique de la réalité se brise sous les yeux des six morts : des milliers de pupilles apparaissent du néant et scrutent les nouveaux arrivants.

Les secondes défilent et, ce qui semblait être des paires d’yeux, commencent à gagner en substance. Bombardés par les ondes du Chakra le plus obscur, les six choses gagnent - ou perdent ? - en lucidité. Des vagues de créatures de Chakra s'amoncellent devant eux, à mesure que les sables du temps s’écoulent. Les visages humains gagnent des traits hideux, les larmes se transforment en sourires, les flux d’âmes tourbillonnent autour d’une structure centrale. Une main, géante, composée d’une constellation de billes blanches, s’arrache du sol et supporte un astre. Les battements du soleil violine rythment la vie de cette partie du Monde.

DIMENSION YANG
Frontière du Fossile.
... Ancien III du Panthéon sous l'ère ...


Kaijū : Coeur Violin Nc7t

Les Alchimistes se mirent pour la première fois : les traits humains sont chassés. Hideux, monstrueux, ils sont devenus des créatures de Chakra ; prisonniers - à jamais ? - des entrailles d’Ido-shima. Cette nouvelle constitution leur permet de résister aux affres de la dimension inhérente au Biju. L’ancienne Uzumaki reconnaît, dans l’infinité de faciès, le visage qu’elle a disséqué : les monstres ne sont que des humains. Un survivant aurait pu confirmer cette théorie. Par-delà ce voile, dans les entrailles de l’estomac, les six explorateurs avaient rejoint la supplication générale des âmes en peine.

Leur existence passée s’étiole comme une peau de chagrin. La Dimension Yang, pour forger ses prochaines légions ardentes, écrasera bientôt cette Humanité. Ce reliquat de vie, tel un phare spirituel, fait converger toutes les monstruosités de l’horizon vers eux. Tous souhaitent acquérir ce miel, ce substrat d’âme, pour gagner les berges du monde des mortels. Les bribes de supplication des corps prisonniers hèlent, à travers la DImension, leurs âmes de gagner le Cœur Violine. Les six proto-Bijū se ruent en direction de l'éclipse : ils doivent braver la Mer de Monstre.

Résumé T2:
Akimichi W. Dodoro
Akimichi W. Dodoro
Renkinjutsushi
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Todo Aoi - Jujutsu Kaisen
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Aléa : Kaijuu

Cœur Violin
国際連合憲章



L'effort commun. Malgré le fait qu'on se trouvait tous, tout bonnement, dans mon chemin infini vers la reconquête de mon corps et la sortie de ce coma profond, l'entièreté des âmes semblaient vouloir m'aider à atteindre cet objectif. Bizarrement, le seul visage que je connaissais ici était celui du Nara, alors pourquoi tous ces hommes et femmes se mettaient à m'aider, à me parler, à émettre des stratégies quant à la sortie de la créature de chakra ou du Bijuu ? Tiens, à la base j'avais été aspiré par l'énorme bouche béante de la bête. Mais je suis probablement mort, tout ça n'est qu'un rêve. Ou alors, est-ce que je suis avec toutes les âmes damnées par la bête et qui cherchent comme moi à franchir ce tunnel vers la vie ou la mort ?

« Renpei. T'es mort toi aussi du coup ? Je comprends plus rien. T'étais là quand la bête a avalé tout le monde ? »

Beaucoup d'interrogations frappaient mon esprit, comme si un voile ténébreux jouait avec mes sentiments, mes émotions, mes ressentis. Bordel. Qu'est-ce que je fous ici putain ? On est où ?

Tout le monde mit la main à la patte, aidant mon clone à frapper la paroi, tandis que certains préparaient déjà l'escapade vers le haut et l'œsophage si tant est que cette idée d'aller tout droit n'était pas la bonne. Les couches que nous détruisions se reformaient sans cesse, malgré nos efforts, nos coups, nos techniques. Rien n'y faisait, la chair n'était qu'un amoncellement de couches résistantes à la régénération instantanée. Puis vint la fin d'un ancien monde, mon sang remplacé par ce liquide corrosif, serpentant dans mes veines comme le chakra, arrivant jusqu'à mes poumons, puis mon cœur. Bientôt vint l'asphyxie, dans un dernier regard sanguinaire captant mon âme, je vis ses yeux m'ordonner de mourir. Alors finalement je n'étais pas encore mort ? M'étais-je trompé depuis le début ? Tout ça était-ce de ma faute ? Qui suis-je ? À quoi je sers ? Comment je m'appelle...


Mes pupilles s'ouvrirent, un regard nouveau sur le monde. Ma tête se baissa un instant, mes mains avaient changé, elles étaient gigantesques, tranchées par des veines magmatiques remplaçant le liquide carmin. Je n'étais plus Akimichi W. Dodoro, au plus profond de mon être, où brûlait de flammes vives et éternelles mes nouveaux organes, je le sentais : 火山の凶骨 Kazan no Kyōkotsu. Ma nouvelle identité, embrasant à même mon cœur.

Kaijū : Coeur Violin Ydyd

Mes yeux incandescents vinrent se lever sur l'horizon : l'Eclipse, elle m'appelait, une infime partie de mon ancienne vie, de mes anciens souvenirs, de mon Humanité s'accrochait encore à cette lueur d'espoir.

« Récupère-le... Mon corps... Mes souvenirs... Ma vie... »

Puis mon regard se figea sur mes alentours, à la vue des autres présences en vigueur, cherchant également à comprendre leur nouvelle identité. Instinctivement, je la ressentais, leur présence. Comme si l'écho de mon âme résonnait avec la leur, je vins m'approcher de l'un d'eux, aux multiples tentacules et visages. Une voix caverneuse, sortie de mes entrailles, laissant échapper à chaque parole un souffle chaud, préhistorique. Une langue que je ne connaissais pas... Ou alors l'avais-je toujours connue ?

« Nara... Renpei... C'est... Toi ? »

Entrecoupé de respirations semblables au murmure du Shéol Exhumé, je m'approchais de lui. Ce nom : Nara Renpei. Je ne le connaissais pas, pourtant, il semblait résonner avec fermeté dans cette petite lueur intestinale, la décuplant, brillant dans mon for intérieur. Mon visage se tourna alors vers le Cœur Violin, tandis que les regards monstrueux nous prirent en tenaille. Nous n'étions pas les bienvenus ? Pourquoi ? À cause de cette lueur au fond de moi... Était-ce, finalement, mon Humanité ?

« Nous devons rejoindre... Le Cœur. Nous allons y arriver... Ensemble. »

Ensemble ? Non, le mensonge gagnait mon esprit. Pourquoi eux ? Pourquoi pas seulement moi ? Ai-je vraiment envie de retrouver ce corps si frêle, si fragile, si anecdotique ? Ce corps, cette puissance qui s'échappait maintenant de tous les pores de ma peau. Et si, ce Cœur, me donnait finalement puissance et pouvoir, si j'étais le premier à m'en emparer ?

Mon gigantesque corps se mit en marche, chaque pas vers la mer de monstres soulevant des flammes et du magma en fusion. Mon torse se gonfla un instant, le trou béant, ardent d'une couleur vive vint cracher de la lave en fusion sur l'énorme façade face à nous. Se créer un passage, de concert, pour atteindre l'objet convoité. Un de mes six nouveaux bras fut sacrifié.

Technique A — Ninjutsu Kazan — Offensive + Entrave

La créature volcanique crache une énorme vague de lave face à elle, liquide, brûlant l'entièreté de la zone et capturant les damnés à l'intérieur de ses flots enflammés.


De lourds pas, en première ligne face à la vague tentant de ralentir notre progression, ma progression. Une lame géante, composée de magma en fusion, vint apparaître dans ma gigantesque paume de main. Mon corps entier se composait du même matériau, les tranchées magmatiques explosaient de toute part, la lave sortant de tous les pores de ma peau, dernier rempart de l'Humanité.

Technique B — Bukijutsu Kazan — Armement

La créature volcanique s'arme d'une épée de lave capable de brûler quiconque passe sous le fil de sa lame.

Technique B — Bukijutsu Kazan — Armure

La créature volcanique se recouvre d'une armure magmatique la protégeant des coups et brûlant quiconque entre en son contact.


Un pont solide, couvrant chacun de mes pas, empêchant mon divin être de succomber aux nouveaux appels des succubes. Avancer, droit, toujours s'enfoncer un peu plus pour y dérober le cœur. Suivez-moi partenaires, conquerront le nouveau monde, embrasons notre nouvelle identité en nous accaparant la puissance... Quoi ? Qu'est-ce que je racontes. Les volcans sur mon passage, était-ce ma propre création ? Cet œil qui venait de se fermer était-ce un sacrifice obligatoire ? Mon dieu, ma tête.

Technique A — Ninjutsu Kazan — Support

La créature volcanique créer une passerelle de magma solidifiée afin de ne pas toucher le sol. Les bords de cette passerelle font apparaître des volcans pouvant servir de support pour des attaques de lave de grandes envergures.  


Résumé:



ft. Kaiju & Renkinjutsuchi

Uzumaki Mai
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Kaiju : Cœur violin

Alea
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Le Cœur de la Peur, tel est le nom que nous aurions pu donner à cet antre gastrique maléfique. Mon chakra s’était formé autour de mes mains, s’était plié à ma volonté et s’était façonné tel des lames fines et aiguisées. Tel un chirurgien, je tranchais dans la masse, progressant petit à petit, presque sans fin. J’avais un objectif et hélas il n’avait pas porté ses fruits. Compressé par les corps pour certains inertes, pour d’autres encore animés, je jouais des épaules pour le faufiler et tenter de ressortir indemne. Face à l’échec de ma tentative une simple cosse était apparue. J’espérais une réussite mais il n’en était rien. Réellement rien ? D’une main ferme, je tenais de ma poigne ce fruit immature pendant que je retournais sur mon radeau flottant sur les sucs gastriques.

D’un geste précis, je scellais cette cosse pour la garder en sécurité. Il en était de même avec cet ichor noir qui me recouvrait partiellement. Je n’avais pour l’heure aucune idée de ce que cela pouvait être mais l’étudier m’apporterai une réponse, c’était certain.

2x Technique C — Fuinjutsu  — Iryo no Jutsu — Sceau de stockage

Mai scelle la cosse et l'ichor noir dans deux sceaux respectifs.


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Finalement, la suite me paraissait relativement floue. Je me souvenais avoir eu l’idée de grimper par notre point d’arrivée. J’avais de vagues souvenirs quant aux actions totalement stupides de mes comparses d’infortune, comme si un coup de poing des plus basique pouvait venir à bout de notre cible.

Et puis cette douleur …
Une douleur qui transpercer le corps …
Une douleur qui transcendait l’espace et le temps …


Mes pensées étaient brouillées, enveloppées par le néant, illuminées par l’obscurité. Quel était donc cette sensation inconnue qui s’insinuait en moi. Quelque chose de nouveau, quelque chose de sombre, quelque chose de plus Ancien. Je sentais mon corps n’être plus mien, ce corps se changer, évoluer, se perfectionner. Mais la douleur était là, puissante, insondable. A chaque changement, je hurlais, un hurlement de mutisme, un hurlement silencieux qui se perdait au fond de ma gorge.

Qui étais-je ? Qu’étais-je ? Et ce soleil noir au loin ? Libération ou abandon ?

Autour de moi, le désarroi, la crainte, l’abjuration. Autour de moi, des corps perdus, oubliés, des corps mutilés qui ne cherchaient qu’une chose, un nouveau compagnon d’infortune. Mais il n’en était rien. Les autres étaient là eux aussi. Je ne les reconnaissais pas mais je le savais. C’était de leur faute encore une fois. Ils n’avaient pas été capables de suivre mes recommandations et à cause d’eux, nous étions en train d’en payer le prix. Je n’étais plus moi, j’étais un tout autre moi. Était-ce là un bras ? Une jambe ? Pourquoi ce flottement. Je ressentais tellement plus, une lecture dodéca-tentaculaire de tous les instantes, un regard heptaculaire et nul moyen de communiquer. N’était-ce pas là la perfection ? Ne pas avoir à partager avec « eux », eux qui étaient la raison de cette défaillance organique. Mais pour l’heure, face aux masques de mort qui nous assaillaient, face à la multitude infinie contre qui luttait, je savais quoi faire. Je n’en étais nullement capable mais je savais ma réussite certaine.

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Tout n’était qu’une question de confiance. Je ne pouvais me fier à ces impies à qui je devais mon absence de salut. Il fallait que j’avance vers ce soleil noir, il fallait que je trace un chemin qui me mènerait jusqu’à mon but.

Dans cette course sans fin, je n’étais pas seul à agir de la sorte. Qu’importe, nous allions dans la même direction, ce n’était pas pour autant que je pouvais accorder ma confiance aussi facilement. Flottant au-dessus de cette allée magmatique, tout mon corps tremblota quelques secondes alors qu’un immense brasier s’éleva depuis mon côté gauche, d’arrière jusqu’à l’éclipse. La puissance des flammes violettes était telle qu’elles pouvaient consumer tout ce qui tenterai de les traverser. Je réitérai une nouvelle fois, à ma droite cette fois. Une voûte sainte illuminée du feu d’un panthéon oublié, voilà ce qui se passait. Une dernière fois, je maintenais l’ensemble dans une arche flamboyante et rayonnante.

2x Technique A — Ninjutsu  — Enton — Mur brasier

Mai conjure deux brasiers à droite et à gauche du groupe.


Kaijū : Coeur Violin SdkrwD

Technique A — Ninjutsu  — Enton — Voûte enflammée - Continue

Mai maintien la voûte enflammée jusqu'à arrivée au soleil noir.


Mais quel avait été le prix de tout cela ? De mes tentacules, deux d’entre elles pendaient mollement. Était le reliquat d’un bras ? D’une jambe ? Un de chaque ? Et puis … de cet œil fermé suintait cet ichor noir.

Il fallait que j’avance. Ma concentration me ralentissait. Il fallait que j’avance et j’avançais mais à quel prix ? Il ne fallait pas espérer compter sur ces lâches et ces incapables pour parfaire une quelconque réussite.



Aléa
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Spoiler:
Shugyoku Seijaku
Shugyoku Seijaku
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Un petit creux

Kaijū
coeur violin



L'hannya jubilait, ce nouveau monde comme elle l'avait estimé était perméable aux illusions, elle était dans l'antre des perturbateurs illusionnistes !  Elle observait désormais leur toit de chair, consciente que l'ascension serait des plus ardues mais poussa des grognements d'encouragement.

La vision l'atteignit.  Présence oppressante, une vive douleur au faciès propulsa tout son corps hors de l'arbre.  Le choc avec le sol se mua en éclat aqueux, plongée dans cette autre dimension afin de la punir de son audace.  Soudainement paniquée, le personnage de théâtre Nō se frottait frénétiquement son masque aux cornes de cristal, comme pour se débarrasser de l'affreuse sensation, qui ne faisait qu'empirer alors que les chairs d'Ido-shima se métamorphosaient à leur tour.

Un cri sinistre accompagne sa transformation.  Des craquements qui contortionne son corps, le damné se recouvre de sa nouvelle forme, l'esprit torturé par une nouvelle affliction.  Un nouveau craquement lui arrache un nouveau cri qui s'étouffe dans la chakra sombre que forme désormais son corps : ses omoplates déchirent ses chairs pour s'étirer en des ailes grotesques !   La silhouette humaine prend une forme équine, ses sabots puissants martèlent le sol, et une queue identique à celles des kitsune, soit trois pinceaux de fourrures, fouette l'air d'une ire renouvellée.  À l'instar des fantômes sans visage qui effacent leurs traits pour punir et effrayer leur victimes, un cou énorme pousse, au bout duquel une masse informe se dote d'un masque vierge.

À son éveil, la chimère pousse un hennissement terrible qui résonne de son long cou informe.  Une colère gronde en elle, en réponse au vide qui l'habite.  Qu'est-elle ?  Que cherche-t-elle ?  Son esprit ne lui appartient plus complètement, il cherche, il ressent.  Elle contorsionne son cou de Kirin, le retourne comme un hibou, pour observer le monstre de flammes et de roche rugir !  Derrière son apparence infernale, la chimère en capte des sentiments.  Elle retente l'expérience, son cou retourné à nouveau vers l'absurde et inquiétant calemare : cette fois, c'est un sensation de peur profonde qui l'atteint...  D'apparence aveugle, un troisième oeil la guide désormais !
Mais ces nouvelles perceptions agite soudainement son masque, simulant d'innombrables faciès en très peu de temps, comme si la créature cherchait un visage en particulier...  Son angoisse grandit à chacune des déceptions qui font de son faciès une mare troublée et  elle souhaite se venger, elle souhaite trahir les siens pour cette souffrance indescriptible, cette sensation d'imposteur qui compose tout son être.
Alors elle s'énerve et rue : tous connaîtront sa peine !

Son sabots retombent lourdement et ses queues s'agitent dans tous les sens : elle frappe le sol et un sceau énorme s'y inscrit, illuminant les autres monstres qui lui servent de partenaire d'infortune.  Tous ceux qui partagent son espace se voient alors affectée d'un dégoût profond, une aversion abyssale qui remonte de leurs plus enfouis méninges, pour ces corps que sont devenus les six renkinjutsushi.  Dans leurs esprits, l'équestre y reflète sa propre incompréhension et sa douleur de posséder un corps d'imposteur, ainsi que son désir ardent de s'en débarrasser et retrouver ce visage inconnu !

Puis le monstre sans visage se retourne à nouveau vers le crustacé qui enflamme de violet l'horizon.  D'un seul mouvement, le kirin obscur avale la distance qui les sépare et ses trois queues fouettent violemment la carapace du monstre lovecraftien.  Un nouveau sceau s'y inscrit, mais cette fois c'est pour y sceller la peur qui habite son congénère !  Puis dérangée par de nouveaux sentiments qui l'assaillent, elle saute telle une ombre vers l'ancienne Senju pour la priver à son tour de ses frayeurs irrationnelles !

Le bal du chaos a bel et bien commencé.  Évolution sans avantage pour le combat, la chimère n'est préoccupée que par son désir profond de transmettre son dégoût : elle galope sur l'autoroute plutonique et emboîte le pas au géant en fusion ; ceux qui chevauchent à ces côtés portent tous la marque du mal !
Recap:


Aléa
#006633
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Senju Mahogani
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Kaiju : Cœur violin

Alea
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Le chakra obscur agissait sur la belle comme le pollen sur abeille en début de printemps. Elle semblait même s’en délecter secrètement, elle goutait enfin à cet infini théorique, conceptuel qui l’intriguait et lui résistait depuis si longtemps et que bien trop, récemment. Cette alchimie qui lui envahissait le corps la présenta bien vite comme la plus altérée. Pour preuve, toujours convaincue de devoir débusquer le traitre, l’infâme sorcier qui la pourchassait elle et quatre autres de ses compagnons de fortune, elle attendit patiemment les derniers instants pour échapper à la mort qui les guettait soudainement. Car si le chakra obscur dévorait son esprit vivant, il n’avait pas encore atteint les fondements les plus inébranlables de ce dernier. Il y avait certes un ennemi quelque part, elle le sentait tout autour d’elle et il pouvait être n’importe où dans n’importe qui sauf elle. Sa logique et l’absence de schéma psychiatrique ancré de longue date ne la fit pas paniquer outre-mesure. Elle observait patiemment, mirant les griffes de cristal, considérant les marionnettes et le jeu des ombres. Cela la calmait bien-sûr mais la rendait un peu plus dangereuse à chaque observation. Toutes motivées par la folie.

***

*Je vais te briser.* C’est ce qu’elle avait lourdement pensé devant le regard implacable qui la nappait de terreur, le regard de ce Charon qui l’accueillait après la dernière machinerie de son ennemi juré à l’oreille duquel cette simple phrase se voulait résonner comme sa plus fatale expression de fureur.

Le Monstre, qui savait qu’une abeille butinerait jusqu’à son dernier battement d’aile, sembla sentir qu’il fallait plus à notre Dame, qu’elle voulait embrasser un peu plus encore l’infini qui écrasait désormais la communauté du Kaiju.

Ce fut ensuite la deuxième mort.

***


Cette peur, cette colère, cette haine, elles transperçaient la Senju, littéralement. Une infinité d’excroissances filandreuses, moitié vivantes, moitié mourantes se firent les extensions macabres de sa plus profonde anatomie, créant un amalgame sphérique aussi noir que l’esprit qui les tourmentait. Elle brûlait comme les âmes brûlent dans les flammes du Purgatoire, elle brûlait mais ne mourrait pas, les flammes de la tourmente l’entraînaient toujours un peu plus dans la folie la plus dangereuse, une folie d’autant plus nourrie qu’elle pouvait compter sur la surpuissance qui se diffusait dans son corps et au-delà.

Puis l’accalmie. L’oeil du cyclone, le siège paisible de la tempête. Pour la première fois depuis son arrivée, elle entendait une respiration calme: la sienne. Une partie du maléfice semblait avoir été chassée au profit d’une lucidité qu’on lui connaissait d’ordinaire. Cette force mentale caractéristique la poussa à ignorer l’espace d’un instant l’effet grisant de la situation et s’occupa de son analyse la plus pertinente. Il fallait synthétiser, agir, sortir de ce marasme, et vite. La compagnie était plongée dans les limbes de la dimension Yang, un royaume quasi-mythique qui nourrissait les fantasmes les plus secrets des aventuriers du savoir. Un royaume troublé habité par les pires calamités, obéissant à la logique la plus obscène. Ce royaume les corrompait, il les phagocytait, ce royaume, ce n’était pas le leur.

L’éclipse au loin semblait le meilleure voie, ses camarades l’avaient déjà compris, signe qu’elle avait fait les frais de sa démence et que l’intervention salvatrice du Kirin était le seul fil qui la raccrochait encore à la vie. Le Balrog et Yog Sothoth furent les premiers à agir ouvrant une voie vers leur objectif en déployant de prodigieux maléfices. En fin de compte, face à tant d’adversité, les égos devaient être mis de côté, il fallait à tout prix sortir et le prix des efforts combinés de six créatures de leur calibre serait une maigre somme à payer en comparaison des tourments qui les attendaient.

Forme :

Son nouveau corps -qui brisait l’ancien- l’enveloppait de cette énergie maléfique qui la plongeait en béatitude, elle semblait retrouver sa puissance d’antan. Peu de temps lui fut nécéssaire pour prendre possession de cette multitudes d’excroissances obscures qui soutenait sa lourde carcasse et du pouvoir qui résidait en elle. Mais le destin est un joueur malicieux, l’emprise de la dimension Yang revint vite à la charge. Une charge qui se heurta à un lever de bouclier si robuste et affirmé qu’elle se brisa partiellement, laissant place à une mêlée sanguinaire. Une grande partie de son esprit ressuscité s’affaira à lutter contre le mal tandis que le reste de ses ressources vint guider cette nouvelle enveloppe.

La multitude de pattes la propulsa vers l’avant atteignant une vélocité inégalable au début. La bête obscure puisa dans ces instincts les plus profonds pour déchaîner une quantité absurde de chakra à l’endroit des murs de flammes, les brasiers sombres devinrent des fournaises implacables au prix de trois des membres qui la soutenaient, arrachés par le surplus de puissance déployé. Mais elle continuait à avancer. Ils devaient avancer. Vite, encore plus vite. Son nouveau corps commençait à ployer sous les lourdes blessures qu’il venait de recevoir, c’en était pour autant pas encore fini. En un souffle, elle dégagea la voie en facilitant les conditions de résistance de l’air impie qui régnait, améliorant ainsi la vélocité au sein d’un couloir qui les devait mener à la sortie.

Quant à la suite, elle appartenait au pourvoyeur d’horreur qui les manipulait.


Résumé:



Aléa
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Monzaemon Yumeko
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Cœur Violin
Survie dans le Kaiju





Le monde avait changé, et ceux qui étaient encore humains il y a quelques instants aussi. Dans cet univers des ténèbres, peut être même un Au-delà dominé par le chakra sombre étant donné la façon dont les Renkinjutsushi étaient arrivés ici, noyés à l’intérieur du monstre, Yumeko était devenue une forme vaguement insectoïde issue des pires cauchemars hybrides d’un entomophobe et d’un arachnophobe, son centre de gravité s’était retrouvé changé, tout son corps était à l’horizontal, se reposant sur les trop nombreuses pattes griffues disposées tout le long de ses flancs. Des cornes avaient poussées non pas sur sa tête, mais dans le prolongement de ses épaules, pointées vers l’avant. Des ailes nervurées perçaient son dos recouvert d’un duvet de poils noirs, et la majeure partie de sa tête était occupée par deux énormes yeux globuleux et quatre tous petits yeux presque atrophiés au milieu du front, situés au dessus d’une fine bouche d’où dépassaient des chélicères aux reflets brillants.

Les sensations et les émotions conflictuelles se battaient à l’intérieur d’elle-même. L’éclipse pulsant de chakra était un appât clair, la porte vers la sortie, mais en même temps cet enivrement de puissance créant ses pensées simplifiées même presque instinctives, écorchaient sa raison, poussant vers la tentation de se laisser emporter à jamais par cette dimension et le chakra tout puissant de Ido-shima. Jusqu’à une deuxième influence s’immisçant dans sa psyché, une vague d’émotion agissant contre les griffes de la dimension Yang ancrées dans son esprit et tentant de la pousser à y rester pour l’éternité. La créature équine qui était à l’origine de cette manipulation supplémentaire avait permis de ré ancrer à l’intérieur de la Monzaemon le rappel de qui elle était, humaine, parcourue de chakra neutre et non sombre. Et surtout une enfant de Tōji, née dans la servitude et forgée dans la lutte armée pour y mettre fin. Et pourtant, c’était ce que cette dimension promettait même dans toutes ses tentations, d’en faire partie, à jamais, enchainé ici, esclaves du Bijuu…

Peut être que pour certains cette pensée aurait pu être trop complexe, étouffée par la puissance abrutissante que faisait peser l’environnement sur leur esprit. Mais la vie du Yumeko l’avait conduite à chercher sa liberté et rejeter la servitude presque jusque dans son cerveau reptilien. Et malgré tout sans l’aide du proto-bijuu Kirin elle n’aurait peut être pas réussie à se focaliser dessus, mais avec son assistance, elle savait maintenant qu’il fallait absolument sortir et que cette éclipse était la porte qui le permettait. Elle se mit à malaxer son chakra dans son corps, sachant instinctivement comment l’utiliser malgré le fait qu’elle ne l’avait jamais fait auparavant.


Technique B (Surcharge) — Ninjutsu Soryo —||Protection multicible

Ouvrant la bouche elle laissa son chakra s’en échapper dans un long soupir, avant de le voir se séparer et se déplacer, autour d’elle et de chacun de ses compagnons, formant une protection de chakra pur autour de leurs parties vitales, ou en tout cas ce qui semblait l’être à ses yeux, au minimum la tête et l’abdomen. Elle ne pouvait pas se permettre de les recouvrir entièrement de peur de les empêcher d’utiliser leur propre chakra, mais au moins tenter de les protéger un peu. Seule exception, le guerrier de lave, pour lequel le chakra de Yumeko avait compensé les failles de son armure déjà présente. Ensuite elle se remit à appeler son chakra en elle-même, mais cette fois ci à un tout autre niveau, et en réponse un de ses nombreux bras parcourant son corps se mit à se contorsionner et se tordre, jusqu’à se briser de part en part dans d’affreux craquements.

Loin d’appeler une réaction d’horreur ou un cri de souffrance, la réaction de l’auto-victime fut un râle de satisfaction et un frisson parcourant son échine, se délectant de la sensation parcourant ses nerfs. Au même moment elle pointa chacun de ses camarades avec un de ses bras encore intacts et de ses cinq membres, un manteau de chakra sombre se forma créant une extension de mains géantes chacune attrapant un aillé et le maintenant en place, utilisant le niveau avancé de la technique et son sacrifice pour un meilleur contrôle plutôt qu’une puissance déraisonné

Technique A (Surcharge) — Taijutsu Soryo —||Grab

Positionnée cote à cote avec Dodoro, son chakra parcouru une nouvelle fois son corps , privilégiant les membres encore au sol, et les deux cornes dans le prolongement de son dos. Cette fois ce furent les ailes de la créature de chakra qui se brisèrent, appelant encore un sifflement ravi et des cliquetis joyeux venant des crochets arachnoïdes sur sa bouche. Elle tenta de prévenir les autres, en toute malhonnêteté et mauvaise foi que la traversée se ferait sans encombre et dangers, mais elle se rendit compte que les mots n’arrivaient pas à sortir de sa nouvelle bouche monstrueuse, ne créant qu’une autre litanie de cliquetis étranges. Sans pouvoir se permettre d’hausser les épaules dans son nouveau corps, elle décida de ne pas perdre plus de temps et relâcha son chakra

Technique A (Surcharge) — Taijutsu Soryo —||Dash + offensif

Le manteau de chakra sur ses pattes encore au sol s’étendit instantanément avec une grande vitesse, propulsant l’ancienne humaine devenue insecte démoniaque (et sa charge de 5 autres proto bijuus) le long du pont volcanique, à travers les airs raréfiés permettant de filer à travers la dimension Yang avec une vitesse que normalement aucun d’entre eux n’aurait été capable d’atteindre. La deuxiéme partie du manteau de chakra formé autour de son dos et ses cornes, capable d’empaler et passer à travers un des attaquants décidant de se mettre en travers du chemin, pour le reste elle faisait confiance à son camarade en lave à ses cotés et les défenses de ceux dans son dos. Elle n’avait maintenant que les yeux rivés vers la sphère noire pulsant son énergie, filant à travers les airs pour récupérer sa liberté si essentielle à ses yeux.

résumé:




Feat l’équipe Corps "
#2
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Nara Renpei
Nara Renpei
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Aléa : Kaijuu

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国際連合憲章




Encore un échec, malgré toute sa bonne volonté, le savant enchaînait les erreurs. D’abord, la mort de son partenaire de classe, ensuite les sévères blessures de Kaito et de Dodoro, et enfin, la fusion de sa mentor avec la chair corrompue de la Bête. Rongé par la culpabilité, Renpei accepta sa fin avec soulagement. Sans se débattre, il laissa ses fluides se muer en ce marasme noirâtre. Sa conscience s’étiolait et il observait une dernière fois les corps de ses camarades. Bientôt, sa peine et son désespoir furent si lourds à porter, que ses jambes cédèrent sous leur poids. Abattu, il se résolut enfin à fondre et à ne faire qu’un avec Ido-shima. Ses paupières s’effondrèrent elles aussi, et avant que les ténèbres ne s’emparent de sa vision, des yeux étranges imprégnèrent sa mémoire.

Un vif sursaut brisa cette sérénité mensongère. Le fils de l’Ambassadeur, pris de panique, tenta de convoquer ses sens afin d’y voir plus clair. Toutefois, quelque chose clochait. Son regard était divisé, ou plutôt multiplié. Il percevait ce monde infernal à travers plus d’une centaine d’yeux alertes. Grâce à cette vision dépassant largement les limites humaines, l’auteur eut un rapide aperçu de l’horreur. Ce n’était pas seulement le sol aux mille visages qui le terrifiait, mais aussi les déformations de ses compagnons. Car même s’ils étaient méconnaissables, leur nombre et leur comportement coïncidait. Soudain, un frisson parcourra l’échine de l’écrivain, était-il lui-même devenu une monstruosité ? Poussé par cette curiosité, il commença à se toucher, à tâter son corps difforme, à déterminer ses nouvelles mesures. La vérité éclata alors : ses traits étaient ceux d’une bien étrange Créature de Chakra. Dix tentacules pour membres inférieurs, une centaine de bras aux formes similaires et un amas de plusieurs dizaines de têtes criardes, était-il devenu une incarnation de la Destruction ?

Forme:

Puis, revint le tambour. Écho d’un monde supposé disparu, l’astre pulsait avec vigueur et appelait les explorateurs. L’Hécatonchire ne pouvait y résister, cependant une part de lui doutait. Était-il digne de ce chant ? Lui qui avait entraîné ses pairs dans cette terrible dimension. Bien sûr que non, affirma le proto-bijuu. Néanmoins, ce n’était pas parce que son sort était scellé, qu’il doit condamner les siens. Lui seul devait payer le prix du sacrifice. Cette conviction profonde, cette haine de soi prenait racine dans les illusions provoquées par le chakra obscur. Sans espoir, le Nara offrait librement sa vie, la jugeant inutile et entachée par des années de fautes. Le suicidaire nourrissait aussi une colère disproportionnée, se considérant comme seul responsable. C’est sûrement pour cela que sa nouvelle enveloppe corporelle fit émerger un nouveau pouvoir, celui de l’explosion.

Sans se concerter, les abominations commencèrent leur danse, mue par le même désir de rejoindre l’astre violine. Dodoro, ou Kazan no Kyōkotsu, prit l’initiative et ouvrit la voie au groupe disparate. L’embrasement né de ses nouveaux talents n’avait aucun égal, si ce n’est l’âme flamboyante qui sommeillait dans cet être enflammé. Mai, encore vivante (?!), suivit son exemple et fit naître un brasier ardent, capable de consumer les chairs et les âmes en perdition. Ce dernier fut amplifié par la volonté de l’ancien Senju. Enfin, la Chimère, apportait son lot de réconfort, atténuant les maux qui assaillaient l’esprit des semi-humains. Si le Centimane accepta d’être tracté par l’insectoïde, il balaya sa protection, il n’en avait besoin. Ou du moins, il valait mieux qu’elle se concentre sur les autres. Il avait ses propres plans.

Déterminé à amener les Alchimistes jusqu’à l’astre, le Colosse aux cent bras joignit six de ses tentacules et commença à infuser son chakra. Ses membres se trouvant dans son dos, face à ses camarades d’infortune. La stratégie était simple et pourtant, elle dissimulait plusieurs intentions. Bien que confus par la situation, le géant se souvenait des pupilles écarlates. Le reste de sa conscience de savant, lui intimait de briser l’illusion. Tout ceci ne pouvait être que le fruit d’un vil genjutsu, une telle ignominie ne pouvait exister. Cela dépassait toutes les hypothèses connues, et l’ancien Nara ne pouvait l’accepter, il devait retrouver le contrôle. Alors il décida de souffrir, encore et encore. S’offrir en pâture, allait permettre d’éliminer des menaces, aveuglées par leur désir ardent de dévorer son humanité, tout en brisant la cage dans laquelle ils étaient tous enfermés.

Technique A (Surcharge) — Ninjutsu Bakuton — Cri de Banshee

Grâce à ses nouveaux dons, Renpei ordonne à ses têtes de générer des sphères explosives.


Animées par la même volonté, une vingtaine de têtes se mirent à vibrer, à se déformer, à grossir, perdant tous ses traits humains. Puis, lorsque le chakra fut suffisamment dense, il se fraya un chemin dans les orifices et se rua vers les êtres pourchassant le groupe. Ce tir de barrage répandit la désolation dans la Dimension Yang. Malheureusement, un tel usage possède une contrepartie. Derrière le suicidaire, deux têtes s’atrophièrent, lançant un regard plein de peine aux autres humanités. Leur lamentation était à la hauteur de celle entendue dans l’estomac d’ido-shima.

Technique A (Surcharge) — Taijutsu Bakuton — Lèpre explosive

Afin de parer toute éventualité, l’Hécatonchire couvre son corps de multiples micro-explosions. Ceci lui permet de se défendre tout en attaquant. De plus, grâce à ses multiples bras, il utilise son corps comme barrière afin de protéger ses camarades. Il prend garde à désactiver localement la technique lorsque feu Yumeko le saisit.


Tandis que ses pouvoirs se répandait sur son épiderme obscur, l’esprit malade prépara une nouvelle action. La souffrance engendrée n’était que délivrance. C’était ce qu’il se répétait à l’envie. De nouveau, deux têtes voisines des anciennes se meurent lentement, dégonflant misérablement.

Technique A (Surcharge) — Taijutsu Bakuton — Witness

Il s’arrache tentacules, dents, globes oculaires, têtes, et les lance dans la foule face à lui. Tout a le potentiel d’une bombe et n’attend qu’à piéger les ennemis.


Si ces choses désirent tant l’Humanité de Renpei, qu’ils se régalent. Voilà la philosophie du savant. Choisissant avec soin ses sacrifices, il optimisait au mieux ses nouvelles techniques. Tout n’était qu’une question de temps et d’endurance, alors il devait tenir autant que possible. Non pas pour lui, mais pour Dodoro et Mai. Deux autres têtes moururent dans l’instant.

Résumé:


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Kyūbi


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Aléa

Kaijū : Coeur Violine
脅威怪獣




Les tornades stygiennes agrégeant les âmes des damnées se figent. Mille millions de murmures embrasent la toile chtonienne. Les œillades cèdent leur place aux rires gutturaux, aux ruées infernales. La bulle dimensionnelle de Chakra Obscur vrombit sous le pas de ses légions ardentes. Les reliefs violines de l’astre se noient dans la vague chitineuse : le déferlement ne connaît aucune fin. Le Monde Yang éructe d’une multitude de sbires, tous générés ex nihilo.

Une infinité de crocs, de griffes, d’excroissances, de protubérances, de chitines, de fourrures, de tentacules, de bras et de cornes dévorent l’horizon. Les six scories cernées font face à plus d’anciens porteurs de l’Humanité que leurs yeux ne peuvent saisir. À l’instar de rares moments où la mer se lie aux cieux dans un vaste canevas céruléen, plongeant les pécheurs dans la confusion la plus totale, la présupposée illusion n’est plus qu’un océan de monstruosités. L’entreprise du Shugyoku, devenu Chimère, chasse les maux des afflictions et permet aux porteurs de Vie d’ancrer leur action dans une collaboration efficace.

Une vague de lave, haute comme la distance séparant le ciel de la terre, s’échappe des pores rocheux de l’Akimichi devenu Surt. La masse grouillante s’incinère de plein gré contre l’arcane Kazan. L’offensive visqueuse ébrèche le tableau pandémoniaque et offre un sentier vers la bille violette. Le corps du Sulfureux libère une onde magmatique, conjurant un pont fait de roches en fusion et de volcans prêts à érupter. Sous l’ombre portée d’une lame forgée dans les contreforts du Shéol Exhumé, embrasant toutes créatures qui daignent se dresser sur sa route, le Grillar Grillo offre une fuite éclair. L’araignée adepte de tauromachie libère un cataclysme de Chakra permettant aux six feus Renkinjutsushi de profiter de l’interstice ardente.

Les pouvoirs latents de la Méduse Cosmique et de la Boule Indicible s’unissent, puis cernent les flancs des thanatonautes. Un maelström de flammes se repaît du bombardement d’oxygène. Le déluge offre un cocon carbonisant la matière. La défense-épineuse est impénétrable : seules les cendres, résidus des déchus, parviennent à passer outre la toile de flammes dansantes. En réaction à cette boule hermétique qui fuse vers le noyau de la Dimension Yang, les entités composant Ido-shima fusionnent entre elles. Les crocs s’enfoncent dans la chair, les membres se lient, les corps s'emboîtent… Les globules blancs se phagocytent les uns les autres.

Kaijū : Coeur Violin K4db

Cette course à l’évolution ne poursuit qu’un seul objectif : rivaliser avec la toute-puissance de l’ambroisie. Depuis le sol, les monstruosités s’agglutinent et se dressent en piliers desquels se forment de nouvelles entités. L’Hécatonchire longiligne, fait de têtes et de tentacules, est le seul à voir, par-delà la barrière de Enton, la naissance d’une dizaine de Kaiju. Les créatures sauriennes déchirent l’horizon par leur taille gargantuesque : la tribulation qui frappe les côtes des États septentrionaux n’est qu’une petite dents rocheuses face à ces Everest culminant à plusieurs milliers de mètres. Un poing écailleux, large comme le territoire de Chowa, avale la distance qui le sépare du ponton rocheux.

La dextre est une formation similaire aux bancs d’ichtyens. Derrière la frappe, une masse indénombrable d’entités inférieures aspirent à déverser leur ire. L’ancien Nara brûle sa vie par les deux bouts pour gagner du temps : même les nervures violines qui parcourent son corps tressaillent à l’idée d’affronter cette Chose. La conjonction des billes explosives, des micro-explosions et du délestage charnel atomise le reliquat du III. L’onde de choc balaye la dimension, se heurte à l’avancée implacable des neufs autres, et propulse le Grillar Grillo contre la paume où trône le Cœur Violine. Le dixième s’arrache du giron du pyrocumulus en forme de champignon et reprend sa marche ; les nuées ardentes reconstituent le membre oblitéré, engendrant une légère diminution de sa taille.


Hu…ma…ni…té

Un murmure presque inaudible, agréable, pénètre l’esprit des six thanatonautes. La couche extérieure, ce manteau de Chakra Obscur qui les rendit proto-Bijū, se brise çà et là, laissant des portions de corps humains apparaître. Dodoro, Mai, Seijaku, Mahogani, Yumeko et Renpei ont atteint leur objectif : ils se trouvent dans les régions vallonnées… D’une main composée de Noroi ? L’autel charnel est une succession de corps nivéens, à la crinière albâtre et aux orbites vides. Face à eux, au centre de la paume, un corps mi-humain, mi-monstrueux est attaché par des chaînes qui s’enfoncent dans les cinq colonnes. Le Noroi cornu, à genoux, est plongé dans une léthargie millénaire.

Kaijū : Coeur Violin J8kn

Au-dessus d’eux, l’éclipse bat la chamade. Les contractions du myocarde obscur déploient les ondes vivifiant la Frontière du Fossile. Au plus proche de la source de tous les maux, les vagues de Chakra Obscur atteignent le spectre de la visibilité et submergent les Renkinjutsushi. Une vive douleur saisit leur cage thoracique. La Vie tente de lutter contre le Chaos. Le terrain sacré, ce tribut hérésiarque, charnier d’un peuple aux propriétés uniques, porte secours à l’Humanité. Il offre une bulle de protection devant la porte du Neuvième Cercle.

Les six morts-vivants plongent leurs iris dans les reflets violines du globe vantablack. Tour à tour, ils aperçoivent leur corps, prisonnier du tumulte des âmes, au sein de la cavité stomacale. Chacun perçoit son enveloppe charnelle reprendre vie et tenter de lutter, nonobstant la fusion contre-nature. Quid de leur âme ? Devrait-elle s’immerger dans l’abîme ou détruire la source du Mal…

Résumé Tour 3:
Akimichi W. Dodoro
Akimichi W. Dodoro
Renkinjutsushi
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347
Mode de jeu :
Death Mode
Prime :
(280) 140 XP
Puissance :
B
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B
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Mizu
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Todo Aoi - Jujutsu Kaisen
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Aléa : Kaijuu

Cœur Violin
国際連合憲章




Kaijū : Coeur Violin Ydyd

Le groupe damné entamait son avancée sur mes traces magmatiques. Nos nouvelles formes monstrueuses, nos esprits brouillés par les vagues de chakra obscur et la perte de repère immédiate sur nos identités passé et le monde que l’on connaissait. Allions-nous le revoir un jour ? Ou nous trouvions-nous dans le purgatoire, affrontant des vagues de démons à l’infini comme punition divine ? A part Renpei, je ne pouvais toujours pas desceller la véritable identité de mes camarades mais la nouvelle identité du Nara et sa présence en ces lieux m’indiquaient que tout n’était pas perdu. Moi qui croyais affronter la mort depuis mon âme, j’affrontais finalement un danger bien plus grand que le trépas lui-même : la servitude d’une entité démoniaque.

Pourtant, cet afflux de pouvoir dans mes veines magmatiques remplissait mon cœur d’une sensation étrange. C’était donc ça être puissant ? Ne redouter personne, pouvoir affronter des milliers de démons sans ne craindre de trépasser ou ressentir le désarroi dans mon esprit. Que se passerait-il si j’embrasais complètement l’identité de 火山の凶骨 Kazan no Kyōkotsu et que mes pas résonnaient au cœur du Continent ? Qui serait capable de me stopper désormais ? Pourrais-je récupérer mon frère, punir le Pays du Riz et faire rejoindre mon cadet dans les rangs des super puissants ? Avec tout cet afflux de pouvoir, je pouvais peut-être un jour espérer dépasser les Anciens Architectes, être au cœur de la création d’un nouveau monde…

Mon esprit s’embruma un instant, le touché apaisant du Noppera-bō me refit venir un instant à la réalité. Si tenté que tout ce qui se passait en ce lieu maudit était véritablement réel. Notre marche commune à travers la marée monstrueuse avait repris de plus belle, le Grillar Grillo transportant nos corps à une vitesse prodigieuse afin de rejoindre notre cible… Ma cible. Une explosion gargantuesque vint frapper le dos de notre effroyable formation, accélérant le rythme au point de ne plus gérer la vitesse et la zone d’impact imminente. Nos corps frappèrent le trône du globe vantablack. Cœur Violin, les battements frappant mon corps de tout un tas d’émotions contraire. La paume abrite une entité cornue, comme plongé dans un sommeil millénaire, un léger murmure caressant le creux de mes oreilles. Ma cage thoracique se met à vrombir, le chakra me dévore petit à petit tandis que je sens mon nouveau corps s’effriter. La moitié de mon visage reprend forme humaine, laissant mon œil s’enquérir du tableau qui se peignait face à moi.

Les régions vallonées et charnel de cette main à la couleur immaculée abrite l’essence d’un corps enchainé, tandis qu’au-dessus de lui les reflets violins font apparaitre nos différents corps, luttant dans une autre dimension afin de préserver leurs enveloppes charnelles.

« Je suis là... Et là-bas… Qui suis-je ? »

Mon humanité se fracasse contre l’hérésie du Kazan no Kyōkotsu, dans un affrontement intérieur mes émotions et mes souvenirs frappent ma nouvelle forme. Une lueur d’espoir, récupérer mon enveloppe, reprendre le court de ma vie. Sortir de ce charnier monstrueux n’est plus qu’une obsession. Mon corps se met à agir, tandis que certains de mes compagnons tentent de discuter avec l’entité endormi, nos arrières restent à découvert. Ouvrant la gueule béante source du brasier, une infinité de liquide semblable au cœur du Shéol Exhumé vinrent quitter mes lèvres, formant un mur gigantesque de magma solidifié où les corps s’embrasent à son contact, ralentissant chaque mouvement pour nous laisser une once de répit tandis qu’un de mes bras disparait de nouveau par sacrifice divin.

Technique A — Ninjutsu Kazan — Défense + Entrave

La créature volcanique créer un mur gigantesque de magma solidifié sortant de sa bouche. Le mur brûle et ralenti tout ce qui rentre à son contact.  


Mon épiderme rappelant les tranchées de Tsuchi no Kuni se recouvre d’une couche encore plus épaisse de lave, les quelques tranchées sont remplacées par des geysers de flammes dévorantes, éruptant des pores de ma peau, si une contre-attaque il devait y avoir, mon corps se préparait à la saisir de plein fouet. Je n’étais plus qu’un volcan protéiforme, maître du Pays de la Roche.

Technique A — Bukijutsu Kazan — Armure

La créature volcanique renforce son épiderme d'une énorme couche de magma solidifié, composée de mini-volcan en éruptions. 


Les défenses étaient en place, la précipitation malgré le contexte particulier était une erreur que notre groupe ne pouvait se permettre.

« Renpei, nos corps… Ils sont juste là… Je ne les laisserais pas nous échapper. »

Ma dextre volcanique serrait avec fermeté l’emprise de l’épée forgée au sein même du Shéol, le regard incandescent se tournant vers le globe. Un léger mouvement de jambe, mon gigantesque corps quittait le coeur de la paume d'une vitesse détonante. Une frappe dévastatrice entailla l’Eclipse, du haut vers le bas, l’essence volcanique se concentrant dans le cœur de l’arme pour exploser d’une centaine de micro-éruption volcanique frappant de toute part le Cœur Violin. Un cri fracassant le pan du décor, un nouveau bras s’attelant à la tâche, donnant ses dernières forces dans cette frappe libératrice. Mon corps est à moi.

Technique A — Bukijutsu Kazan — Charge + Offensive

La créature volcanique utilise sa rapidité pour bondir et frapper verticalement de son épée. Des centaines de micro-éruptions volcaniques au cœur de l'arme frappe la cible de toute part.  


Résumé:



ft. Kaiju & Renkinjutsuchi

Uzumaki Mai
Uzumaki Mai
Mort
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Chôwa no Kuni
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Kaiju : Cœur violin

Alea
Equipe Corps



Méduse cosmique, je sentais une douce emprise s’insinuer en moi, un sentiment qui n’était pas le mien mais qui prenait une place prépondérante à ma psyché, un sentiment partagé, un flot d’individualités communes recentrées sur l’essentiel. Ma tâche me tenait concentrée. Devant mes multiples yeux, le cœur sombre se faisait de plus en plus gros, de plus en plus présent. Une certaine ferveur de groupe semblait mouvoir nos engeances démoniaques.

Mais voilà que simples créatures soumises à la dimension Yang, notre évolution protéiforme muait une nouvelle fois sous l’influence salutaire de cette protection bienvenue. Des pas au sol, mes pieds ? Je sentais ce corps à nouveau mien sans pour autant en être totalement maitre. Ces protubérances sur mon crâne m’offraient de multiples regards avec ce gros œil fermé en son centre. Quelques touffes auburn s’échappaient ici et là alors que quelques tentacules s’agitaient avec une satisfaction certaine. Foulant à nouveau le sol, je prenais conscience de l’environnement autour de nous, dévisageant ces compagnons d’infortunes qui étaient à n’en pas douter la cause de mes maux actuels.

L’objectifs était pourtant simple. S’échapper en passant par l’endroit où nous étions arrivés. Mais non, il avait fallu que certains se trouve une vocation de héro ou de sauveur. Bourreau aurait été le mot juste, nous étions condamnés par leur faute à une longue agonie.

Seulement, cette douce torpeur envahissante cachait sans nul doute autre chose. L’environnement avait évolué. Le sol marbré de corps d’albâtres, cette prison en forme de dextre géante et surtout, ce captif enchainé qui nous offrait quelques mots. Qui était-il ? Que voulait-il ? Les informations fusaient dans mon esprit au point où cela embrasait mon cerveau qui n’offrait que douleur et encore plus de questions en retour. Cette main géante était-telle notre salut, un porté vers l’espoir ou une poigne prête à nous écraser et nous offrir en nouveaux serviteur du monstre dans lequel nous étions ?

Mais voilà que l’homme … le monstre … rappelant fortement la folie des Noroi se tenait là. Derrière lui ce cœur sombre qui nous appelait. Que faire ?

Parler.

Oui … parler.

Mais le temps n’était pas en notre faveur. Il nous fallait nous préserver des hordes à nos trousses. D’un geste tentaculaire, un clone constitué de flammes violettes, semblable à celle que j’étais de base fut créée à côté de moi et, se positionnant non loin, canalisa une colonne de flamme violette destinée à empêcher nos ennemis de passer pendant qu’un œil se fermait à nouveau dans des larmes noires.

Technique B — Ninjutsu — Enton – Clone de flammes pourpres

Mai crée un clone d’elle même fait de flammes violettes et qui n’est en mesure d’utiliser que l’Enton.


Technique A — Ninjutsu — Enton – Colonne de flamme – Surcharge - Continue

Mai sacrifie un œil pour créer une colonne de flamme en guise de protection autour du groupe. La colonne est en dehors de la zone de protection.


Pendant ce temps-là mes idées fusaient à grande vitesse. Allié ? Ennemi ? Qui était-il ? Gardien ou prisonnier ? Quel choix devions-nous faire ? Je ne pouvais me résoudre à une option sans comprendre. Si notre forme humaine était revenue partiellement, était-ce grâce à l’énergie naturelle de celui qui ressemblait à un utilisateur du Senninka.

Alors peut-être ?

Oui ? Je me devais d’essayer.

Avant que chacun ne se décide à commettre une action irréparable, je m’approchais du cornu enchainé, gardant quelques distances de sécurité et commençais à discourir dans une langue peu connue et maitrisée en plus de celle que nous utilisions tous. Mais avant cela, utilisant une nouvelle fois ma pierre philosophale, je tentais de déployer une énergie naturelle des plus basique autour de moi, quelque chose de simple, sans fioriture, de simples vagues d’énergie.

Henja no Ishi – Libération de l’énergie naturelle

Mai libère de l’énergie naturelle via sa pierre philosophale et commence à parler dans le langage des Esprits-Gardiens.


« Me comprends-tu ? Qui es-tu ? Es-tu un Esprit-Gardien ? Que fais-tu ici ? Que faut-il faire ? Si tu me comprends, répond-moi dans ce dialecte. »
« Me comprends-tu ? Qui es-tu ? Es-tu un Esprit-Gardien ? Que fais-tu ici ? Que faut-il faire ? »

Si mes premiers mots pouvaient sembler étranges, Renpei étant peut-être le seul en mesure de comprendre mes paroles, les secondes n’était que la traduction – presque – de ce que je tentais de communiquer.

Alerte, j’étais attentive à toute réaction, à la moindre réaction de mon interlocuteur qui aurait pu m’orienter vers une réponse.

Esprit-Gardien ? Architecte ? Bijuu ? Noroi ? Ancêtre millénaire ? Qui était-il et surtout qui commandait qui et qui était prisonnier de qui ? Agir prématurément pouvait faire plus de mal que de bien. Agir sans savoir ce qui se tramait pouvait peut-être nous sauver mais tout autant nous condamner. Je me refusais à faire quoi que ce soit sans savoir ce qu’il en était. Me tournant vers ces pairs informes et difformes, je les invectivais avec fougue. Ils ne comprenaient rien, leur expliquer était futile, mais l’espoir d’une lueur d’intelligence était toujours possible. Non pas que je leur fasse confiance, c’était tout le contraire, mais même dans la pire adversité, un bienfait pouvait apparaitre.

« N’agissez-pas dans la démesure. Nous ne savons rien de qui il est. Le libérer pourrait causer un plus grand mal encore comme cela pourrait s’avérer bénéficier d’un allié. Il pourrait être la source du pouvoir de notre monstre comme celui qui restreint ses capacités actuelles. »

L’enchainé allait-il parler lui qui susurrait le mot « humanité » ? Quelle réponse pouvait-il m’apporter ? Quel serait son salut ?



Aléa
Equipe Corps
Chowa no Kuni




Spoiler:
Monzaemon Yumeko
Monzaemon Yumeko
Renkinjutsushi
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Cœur Violin
Survie dans le Kaiju





L’objectif avait été atteint, le groupe faisait maintenant face à l’éclipse et à son autel formé de cadavres. Mais le danger était toujours omniprésent, en plus de l’orbe absorbant toute lumière et de l’enchainé au milieu de ce tableau macabre, les poursuivants étaient toujours là, encore plus terrifiants qu’avant même, mutés et fusionnés en monstres colossaux. Le dixiéme marchait vers le groupe profitant de ce répit du chakra obscur.

Les idées se faisaient plus nettes, des morceaux des corps de quasi bijuus s’étaient brisés laissant apparaitre les humains derrières, comme l’un des yeux énormes fixés sur la tête de Yumeko, ayant disparu et remplacé par l’original de la jeune femme détonnant avec son homologue de créature de chakra toujours présent et même des yeux beaucoup plus petits situés au milieu du front, touches d’humains qui au final ne faisait que rajouter à l’horreur de la vision, instillant une dose de rappel angoissant de ce qui était auparavant à la place du monstre insectoide manipulant son chakra.

En parlant de manipuler son chakra, Yumeko laissa l’énergie se concentrer à l’intérieur d’elle avant de la relâcher, formant plusieurs petites plateforme de chakra solides, flottant dans les airs, chacune plus haute que l’autre et atteignant jusqu’au sommet de l’auriculaire de cette main monumentale.

Technique B (Surcharge) — Ninjutsu Soryo —||Escalier

Elle sautilla de plateforme en plateforme jusqu’à atteindre cette dernière phalange, au début son plan était d’attaquer les chaines de l’être emprisonné, partant du principe que c’était le chakra naturel de son clan qui permettait de « protéger » cette zone et que tenter de le libérer permettrait peut être d’en faire un allié, voir même de le sortir avec eux, leur permettant de disposer d’un pouvoir néfaste contre le Kaijuu. Néanmoins la créature de tentacules déchainant les flammes et la cendre semblait vouloir éviter à tout prix d’interagir de manière définitive avec le prisonnier, cherchant à discuter avec lui. La situation actuelle était la suivante : d’être transformés en monstres, dans une dimension différente, avec leurs corps semblant être restés dans l’estomac de l’île mouvante et poursuivit par des monstruosités sauriennes formées d’amalgames de créatures internes au Kaijuu… Vouloir discuter et non pas agir semblait être une idée un peu trop ignorante de la réalité aux yeux de Yumeko, se préparant à frapper la chaine située sur le doigt où elle avait prit position…

…Cependant, avoir agit de concert était ce qui leur avait permis de survivre à l’avalanche de monstres et d’arriver devant l’éclipse, alors que de ne pas le faire et agir plus ou moins chacun de leur propre coté les avait amenés dans la dimension Yang de prime abord. Malgré tout son esprit lui hurlant d’attaquer les entraves rituelles, elle accorda le bénéfice du doute à Mai. Et puis, rester ici plus longtemps pourrait aussi impliquer de puiser encore plus dans ses retranchements et continuer le combat, elle avait goûté aux effets de la surcharge chakratique plus tôt et la perspective de recommencer l’enchantait. Cette motivation qui la conduite d’ailleurs à continuer de concentrer son chakra dans ses membres même en ayant décidé de ne pas viser les chaines. Le manteau de chakra se mit à recouvrir tous ses bras gauches, avant de continuer de s’épaissir, jusqu’à fusionner formant un membre en chakra unique recouvrant toute la partie gauche de son corps. Dans un flash de douleur et un râle de plaisir, les 4 yeux surnuméraires sur le front de la combattante se couvraient d’un voile blanc laiteux, perdant leur fonctionnalités, certes temporairement mais compte tenu du temps pour que les fonctions reviennent après une surcharge, soit les yeux aurons disparus, soit Yumeko sera morte.

Technique A (Surcharge) — Taijutsu Soryo —||Attaque perforante

Le chakra prit lentement forme, se modelant jusqu’à ce que la main géante fusionna ses doigts, devenant une pointe acérée, dans un grand mouvement de préparation, le grillon arachnide fit pivoter ses hanches, ramenant ses bras vers l’arrière, avant de frapper de tous ses membres gauches dans l’air, en direction du Dixiéme. Le manteau effilé fonça dans un bruit détonnant vers la mini kaijuu, visant sa jambe droite. Dans le même temps, une seconde masse de chakra se formait sur le flanc droit, alors même qu’un des bras droit se brisait, sacrifié pour contribuer à l’influx dépassant les limites. Encore une fois le manteau entourant tous les membres fusionna dans une masse unique, mais cette fois une forme beaucoup plus dessinée apparut, une sphère géante, hérissée de pics, mais dont l’apparence et les dessins formés dans l’énergie sombre rappelaient peut être pour les autres, les petites marionnettes d’essaim utilisées par la Monzaemon avant d’être submergés par le contenu vil de l’estomac d’Ido-shima, la forme du Kashimushi, sans ailes, était presque plus facile à imaginer pour celle qui les avait façonnés encore et encore des dizaines de dizaines de fois. Aidé par cette représentation mentale, le second coup de chakra partit attaquer le monstre se dirigeant vers eux, cette fois visant le haut de son corps, au niveau de sa gorge reptilienne.

Technique A (Surcharge) — Taijutsu Soryo —||Kashimushi contondant

L’espoir était que le coup perçant puisse endommager sa jambe tandis que le contondant le déstabilise, priant pour réussir à le ralentir, ne serais-ce qu’une seconde, ce qui permettrait à sa camarade diplomate d’interagir avec l’enchainé et à Dodoro et sa lave de percer les défenses du Cœur Violin.



résumé:




Feat l’équipe Corps "
#3
#9932CC
Senju Mahogani
Senju Mahogani
Renkinjutsushi
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Kaiju : Cœur violin

Alea
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Le corps de consistance absurde fut écrasé sur l’une des aspérités de la paume salvatrice pour se retrouver un peu plus en bas, malmené par un de hybride de chute molle et de glissade nonchalante. Sans cette enveloppe obscure, elle se serait brisée.


*Humanité…* Ses yeux se rouvrirent dans un calme bercé par la poésie du silence. Encore une fois sur le dos, elle se trouvait encore une fois à observer le « ciel ». Et comme la première fois, elle tenta d’attraper cet elle-ne-sait-quoi de visiblement trop fugace pour qu’on le saisisse totalement. Sa main. Sa main ?

Non, elle était là, face à cette scène mythique, face à cet avatar sacrificiel enchainé, semblant condamné à une éternité d’humiliation, à jamais entravé par ces liens, privé de mort et de vie. Cette parcelle d’enfer respirait quelque chose de beau, de purement complexe. La Beauté, celle qui trompe mais aussi celle qui transcende, l’argument souverain du coeur qui la déverse en l’âme subjuguée qui se devient éclairée par-delà bien et mal.
L’énergie invasive qui l’enveloppait directement semblait avoir perdu en intensité, laissant à son esprit apparaître un nouveau fragment d’humanité retrouvée. Mais elle se sentait bien trop affaiblie pour ne pas comprendre que leur projection dans ce monde était encore trop faible pour y séjourner en toute aise. L’ambivalence de leur condition apparaissait sans équivoque.

Ce qu’il n’y avait pas d’ambivalent néanmoins, c’était que leurs esprits, bien qu’altérés, guidaient encore leur comportement dans une expression si spontanée qu’on ne pouvait nier que la profonde humanité qui les définissait n’en n’avait pas fini d’exister. Cette image du Balrog qui bravait les épreuves directes avec une volonté indéfectible, de cette méduse tentaculaire qui luttait sur tous les fronts, cela lui rappela de nombreux souvenirs de jeux enfantins. Et quoi de plus humain qu’une mémoire teintée de sentiments ? Elle revint à elle dans un élan de lucidité, peut-être feinte, après tout.
Il y aurait à l’orée du neuvième cercle un endroit réservé aux prêteurs de vérité surnaturelle, châtiés pour la laideur de l’illogique qui animait les propos qui les firent ainsi être punis. Ce que ne mentionne pas le texte, c’est la beauté d’un autel on de son quelconque sacrifice. La laideur, elle ne régnait pas ici, elle régnait plus bas. Cet avatar enchainé ne semblait pas pouvoir s’ancrer durablement dans un Panthéon aussi morbide.

« Il y aurait à l’orée du neuvième cercle », reprenons. Il y aurait donc, plus profond dans les ténèbres, le siège d’une laideur si grande qu’on ne saurait ni ne voudrait un jour rentrer en son sillon. Il fallait donc partir, et vite. Encore une fois, la Senju bien que jusque lors séduite par la puissance de l’endroit, ne se savait instinctivement pas capable d’affronter les chants terrifiants du neuvième cercle.

***

L’enveloppe de la Senju s’engouffra un peu plus dans la scène pour approcher son homologue le sagace -la Méduse-. En ancienne femme d’action, Mahogani savait que la délicatesse de la situation et celle apparente de l’opération menée par la Méduse Cosmique et son sbire ne permettait pas qu’on l’interrompît par impertinence. Et puis jusque-là tout va bien, l’important ce n’est pas la chute…

Cet avatar d’humanité, ou peut-être ce chevalier de la tromperie, qu’importe, méritait qu’on le délivre, ne serait-ce pour qu’on lui fasse procès - ignorant qu’une telle sentence en avait sans doute déjà engager un autre bien plus dantesque encore que celui de six malheureux aventuriers égarés.

Les entraves du saint déchu semblaient prendre ancrage dans les cinq colonnes qui prolongent la paume qui les tenait ainsi au détour des frontières. Bien consciente de sa condition, Mahogani utilisa toute sa concentration, comme libérée du joug impie qui lui tourmentait l’esprit jusque-là. Elle entrait dans son enveloppe, en scrutant la nature sans la saisir, à la recherche de ce souffle quasi divin qui se trouvait là, quelque part. Pendant ce simulacre d’osmose, les yeux de son enveloppe mirèrent bien l’objectif: les sources de l’entrave.

Elle s’ordonna, toujours en épousant son enveloppe affaiblie, de lever trois des excroissances qui la soutenaient et les guida en trois directions sous des angles qui se voulaient précis. La puissance de cette enveloppe fit naître en son sein comme trois foyer rugissant d’énergie où elle s’accumulait de manière infernale, quasi insoutenable pour l’enveloppe bientôt brisée qui ployait déjà, commençant à s’écraser sous le poids de cette libération exponentielle de puissance. Trois couloirs étroits de chakra prirent forme et s’en allèrent épouser trois des colonnes au loin.

Après un dernier long instant de concentration, Mahogani, incapable d’apporter plus de ressources dans le vacarme vrombissant d’énergie et de tourmente, souffla intérieurement comme on souffle une bougie, d’un tendre coup sec et affirmé.

Les trois minces couloirs de chakra se raidirent en un instant, et, après une détonation qui défiait tout ce qu’un ignorant du son pouvait imaginer se firent les vecteurs solides d’une compression si intense de l’air qu’on ne la décrirait qu’en symboles mathématiques. L’effet des trois « blasts » se fit entendre à l’endroit de leurs cibles en trois explosions aux retentissements divers s’en alla au gré des aspérités absurdes qui régnaient ici.

La puissance des trois tirs de pression avaient propulsée la carcasse disgracieuse qui enveloppait la Dame dans un angle si mauvais qu’elle senti le sol constitué d’âmes mortes arracher violemment un peu plus de matière à son enveloppe de fortune. Elle constata les lambeaux de ses excroissances qui jonchaient la scène ci et là. Elle lança d’un ton désabusé teinté d’un brin d’humour.

-C’est peut-être ce profond sentiment de curiosité qui t’a mené là… Moi il me pousse à te libérer.

Après tout, Humanité rimait et résonnait avec curiosité.

Résumé:



Aléa
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Chowa no Kuni


Nara Renpei
Nara Renpei
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Aléa : Kaijuu

Cœur Violin
国際連合憲章




Peu importait les sacrifices, il fallait les sauver. Obsédé par cette idée, l’Hécatonchire brisa son humanité, la morcela, la dispersa et se mit à sombrer. Tandis que sa chair noircie provoquait des explosions en série, le sans espoir endurait en silence mille souffrances. Stoïque face à la douleur, il acceptait son destin, ou plutôt son tribut. Coupable d’exister, Renpei devait payer ses fautes. Ainsi, lorsque le Dixième voulut faire des Humains ses proies, le Chōwajin d’adoption embrasa son âme. Il devait absolument devenir le phare guidant l’ennemi à sa tombe. Le choc qui suivit la rencontre, propulsa le groupe entier dans une geôle aux teintes épurées.

Il ne saurait l’expliquer, mais il l’a senti. Cette frontière indicible, ce voile invisible, cette chose échappant à toute perception, demeurait autour de la paume d’albâtre. Ses contours étaient flous, mais ses effets certains. L’enveloppe occulte s’était fissurée, des pans entiers se fractionnaient et se muaient en poussière. La barrière semblait repousser les influences obscures. Le doute s’immisça alors dans l’esprit du Nara, était-ce une bonne chose ? Cette force les avait sauvés d’une mort affreuse. S’en débarrasser, lui paraissait bien présomptueux. Rien n’indiquait que cette main aux proportions dantesque, leur apporterait une protection sans faille. D’ailleurs, pourquoi le ferait-elle ? Comment expliquer la présence d’un lieu aux allures si « sacrées », ici en enfer ?

Soudain, des paroles pleines de miel vinrent caresser son âme. Pris d’un sursaut, il chercha son origine et fut frappé par le décor immaculé qui s’entendait dans son dos. Le sol n’en était pas un, il s’agissait plutôt d’un étrange cimetière. Des millions, si ce n’est plus, d’Hommes et de Femmes aux traits proches des Divins de Kaminari semblaient attendre. Leur intention était hors d’attente, toutefois le fils de l’ambassadeur ne pouvait pas renoncer à les comprendre. Connaissant les propriétés du Clan Noroi, et ayant assisté à la domination totale du chakra obscur en ces lieux, le savant fit le pari que la barrière était liée à tous ses sacrifiés. Peuple exilé dans une dimension lointaine, son désir était-il de protéger le Cornu ou de le maintenir enfermé ?

Incapable de trancher, le Cent-bras se concentra sur le Cœur Violine. L’astre l’implorait de le rejoindre, et ceci depuis son arrivée. Tout semblait diriger les détenteurs de l’humanité vers ce point. Pourtant, plus ses échos chargés de chakra obscur frappaient l’écrivain, plus ce dernier doutait. La tentation était forte, et les images des corps esclaves n’appelaient qu’à l’action. Sans la présence de l’autel et de son prisonnier, le Nara se serait jeté sur la sphère. Pourquoi lui résister ? Tout portait à croire qu’elle offrait la liberté, la rédemption. L’un de ses tentacules, aveuglé par son instinct, amorça une simple caresse, mais le Colosse l’en empêcha avec vigueur, déchirant la chair et jetant la traîtresse dans un précipice. Ce n’était pas le moment de céder à l’affect, il devait se souvenir de son rôle, de ses erreurs. Sa mission était d’amener ses camarades vers leur corps respectif, d’anéantir le désir de destruction du géant originel. Pour ne pas perdre cet objectif de vue, l’Hécatonchire accueillit la douleur qui pourfendait son buste, elle sera sa guide et son moteur. Si lui souffre en son cœur, alors peut-être qu’il pouvait infliger pareils maux à Ido-shima.

Certes, cette introspection ne dura que quelques secondes, mais ce fut suffisant pour enterrer toute coordination. Chaque Hybride se laissait emporter par ses passions. Le plus gros du groupe s’était laissé séduire par la Bête endormie, il se dirigeait vers lui écrasant les sans-yeux, poussé par une curiosité morbide. Seul, le partenaire de toujours, le Watanabe se détournait de ce leurre. Un seul regard suffit, et les deux hommes se comprirent : il était temps de briser le Cœur vicié. Après un saut étonnamment leste, la Créature imparfaite déclencha des dizaines d’explosions successives, contrôlées et circonscrites. Sous ses membres faisant office de pieds, celles-ci s’enchaînaient dans un ballet gracieux, comme pour donner de la substance à sa charge, à son envol.

Technique A (Surcharge) — Taijutsu Bakuton — Charge + Vol

Le monstre provoque de multiples explosions. Ces dernières se concentrent sous ses pieds, le propulsent et lui permettent d’acquérir une certaine stabilité dans les airs.


Cette ruée lui permet de faire face à l’astre violine, d’un côté, et au Dixième, de l’autre. Le temps lui manquait, il fallait à tout prix poursuivre son œuvre. Sans chercher à interrompre la folie de ses alliés, ceux cherchant à libérer l’enchaîné, Renpei déploya toutes ses forces. S’il échouait, il accepterait son sort avec humilité. Certains d’agir avec raison, il se débarrassa de sa peur, de ses doutes, de sa culpabilité et les placèrent dans ses bombes. Avant même de commencer sa nouvelle technique, deux têtes sur ses flancs gémirent, prises dans une détresse sans commune mesure, et s’atrophièrent dans un sifflement misérable.

Technique A (Surcharge) — Taijutsu Bakuton — Lèpre explosive

L’Hécatonchire couvre de nouveau son corps de multiples micro-explosions. Cet épiderme recouvre à la fois ses parties humaines et monstrueuses. Pour l’Hybride, faire preuve de mesure n’est plus possible. Les enjeux sont trop grands. Deux nouvelles têtes se meurent.


Conscient du tournant que représentait l’instant, il engagea toutes ses forces dans son armure offensive. La violence et le nombre des déflagrations augmentaient sans cesse, comme si elles répondaient aux battements du myocarde obscur. Et au fil de leur croissance, le Centimane dirigea ses membres avec délicatesse. Peu à peu, ils se mirent à lover le Cœur, à l’étreindre à distance, préparant une caresse mortelle et opportune. Une fois son corps en position, le Monstre se mit à observer la voûte qui les surplombait. Sa main humaine se noua avec son appendice occulte pour générer une technique qui sera sûrement la dernière.

Technique A (Surcharge) — Ninjutsu Bakuton — Le Fardeau d’Atlas

Toutes les têtes se tournent vers les cieux factices, hurlent dans un souffle commun, formant une sphère noirâtre aux proportions inédites. Puis, elles la dirigent vers l’unique cible, la faisant s’écraser depuis les hauteurs. Deux nouvelles têtes se meurent.


La lame magmatique approchait, le duo se devait d’être précis. Surpassant les limites de l’Humanité, sublimant leur volonté, les deux êtres destructeurs fondirent sur leur proie. Ainsi, la lame désirait s’enfoncer dans l’astre, le corps devenu explosion permanente l’enlaçait et lui imposait un toucher destructeur et enfin, la sphère mortelle s’écrasait pour accroître la percée de la lame. Comme pour prévenir son allié, Renpei poussa un dernier cri, tout en s'assurant de ne jamais toucher le myocarde.

Mon ami, lâche ton arme à la moindre menace. Ne te laisse pas emporter par ces noirceurs.

Immobile, Renpei le sait, il ne sortira pas indemne d’un tel assaut. Était-ce stupide de rester aussi proche de ses propres attaques ? Sûrement. Toutefois, dans son esprit, il fallait maximiser ses chances. Ce cœur leur était inconnu, sa résistance et sa volonté aussi. Alors pourquoi restreindre ses assauts ? Il valait mieux échouer en ayant la satisfaction d’avoir tout essayé, plutôt que d’avoir sauvé sa vie au nom d’un orgueil mal placé. Il n’était personne, alors autant mourir en tentant de devenir quelqu’un.

Résumé:


Shugyoku Seijaku
Shugyoku Seijaku
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Un petit creux

Kaijū
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Au sein des vallons mortuaires, la Chimère arrive au trot.  Le soupir inaudible guide la créature rebelle, qui nargue la dimension de ses émotions traîtres, vers le millénaire agenouillé, seul cornu parmi tous ses frères et soeurs qui jonchent et forment la grande main.  La dernière phalange de l'humanité a atteint son objectif !
La Chimère fait quelques pas et tourne, comme le ferait le cheval qui tente d’exprimer son désir de liberté au sein de son enclos.  Les reflets de l’astre obscur animent son pelage d'essence idem, avant que le bruit assourdissant de l’organe astral ne résonne violemment en son propre coeur.  La douleur de la Vie, réelle cette fois, fait pousser un hennissement sauvage au kirin-tsune-bō !  

La créature avait pensé souffrir lors de sa transformation, mais elle se rendait compte maintenant que la douleur qui avait transis ses chairs n'avait été qu'illusion, maintenant qu'un mal indescriptible attaquait sa poitrine.  À cela s'ajoutait une réflexion : les six renkinjutsushi n'étaient pas les bienvenues dans ce monde, l'astre noir avait tenté de les phagocyter !

La Chimère s'agite et son cou se tord, change de taille, au même rythme que son masque de noppera-bō, d'abord canevas vide, ne tremble a nouveau pour prendre de nouveaux traits dans des ondes rappelant la surface de l'eau troublée par une pierre.
La fêlure qui avait ternit l’uniformité du masque de l’oiran, lors de sa chute au fond de l’estomac, réapparait désormais sur les traits simulés.  Puis ce corps absurde cesse de se tordre de douleur : son faciès a retrouvé le visage que recherchait la Chimère à sa naissance... Celui de Tatsumaki, la jumelle identique de Seijaku.  Son menton est toutefois plus fin et ses yeux plus saillants que ceux de l'illusionniste.

Les vagues de chakra obscur assènent désormais de façon visible les corps des six alchimistes. Leurs corps se fragmentent, dévoilant l'humanité appelée par le soupir de l'enchaîné.  Les déguisements déchirés, la fêlure qui parcoure le masque de la Chimère s'accentue, mais le masque tient bon !   À l'instar de ses camarades d'infortune, se sont plutôt les reliquats d’aile de la bête qui tressaillent lorsque la robe obscure entre eux se craquèle, dévoilant un dos humain marqué des cicatrices de l’oiran.  Et comme si le corps de la chimère n'était pas assez grotesque, les pattes avant de l'animal se fondent en deux bras humains, bien que ses poignets restent lestés des sabots de la bête de cauchemar.  Cette nouvelle forme n'est plus aussi agile, étrangement douloureuse et plus effrayante que jamais !  Son long cou mobile s'écrase également, ses replis formant un genre de foulard sur lequel repose la tête informe, cette masse sombre.  Seuls les traits de Tatsumaki semblent apaiser la vision d'horreur !
La Chimère, à son tour, plonge son regard dans l’astre noir et y voit son corps combattre.  Comme lui, ses camarades partagent sa vision, mais avec leurs corps respectifs.  Soudain, une hypothèse se forme dans son esprit déjà torturé, comme une évidence après avoir observé son corps d'un point de vue extérieur : Seijaku était-il passé de l'autre côté du miroir ?

Le renkin sage-femme ne possède pas les connaissances pour expliquer ce monde qu'il croit être ce pays tant recherché, celui des morts.  Ses recherches en Hakugaku ne lui ont donnés que de vagues pistes à explorer, et aucune des notes maternelles n’exprime pareil phénomène.  Avec de la chance, les six thanatonautes étaient les premiers à fouler l'au-delà !  Enfin, les premiers après cet être enchaîné...
Une voix dédoublée résonne du cou rapetissé de la Chimère, premiers mots que pousse son âme depuis sa venue enfer. « Ainsi, nous te retrouvons, chère soeur... Peut-être devrions-nous tenter de comm… souhaite suggérer la Chimère, mais Mai prend les devants en utilisant un dialecte étrange. »  Mais que raconte la méduse infernale ?

Pendant que l’ancienne Uzumaki communique, Seijaku, fort de ses nouveaux pouvoirs, tend a nouveau le cou vers le cornu agenouillé, ouvrant une nouvelle fois son esprit aux émotions.  Il tente de capter chez l'in-cornu des émotions que pourraient réveiller Mai.  L'Oiran-kunshu connait les légendes du Pays de la Foudre, certains de ses clients d'autrefois les lui ont partagé.  Pourtant, l'apparition d'un Kaiju n'est citée nulle part, et par simple déduction, la Chimère parvient à se convaincre qu'Ido-shima appartient à une époque mystérieuse, rattachée à celle de l'Empereur-Roi.  Cet être suprême n'était-il pas à la tête du premier empire conjugué de monstres et d'humains ?  Nul ne se rattache à une nation si son dirigeant ne les représente pas, il apparait donc logique à la Chimère que cet être puisse avoir des attributs monstrueux...

Soudain, une idée frappe Seijaku et ses trois queues de renard s’agitent dans tous les sens !  Il regarde à nouveau son corps lutter pour sa vie, au-travers de l’astre vanta black, et se questionne : ce monde qui s'étend a perte de vue, est-ce une prison pour le roi des rois ?  La même prison partagée par sa soeur ?  Car si ce monde est le Pays des Morts, alors l'âme de sa soeur n'a pas encore été absorbée, puisque chaque fois qu'il l'observe elle semble lui demander son aide, l'appeler...  Est-elle aussi enchaînée à un domaine qu'elle ne peut quitter ?

Au même moment, la Méduse exprime ses craintes, tirant la Chimère de ses rêveries.  L'Araignée se ravise aussitôt, projetant des assauts bien au-delà des limites de la main.  Mais la Chimère ne quitte pas du regard l'être enchaîné, encore hypnotisée par ses conclusions sur l'identité de cette étrange découverte.

Le masque de Tatsumaki a un sourire narquois et ses épaules absurdes sur ce corps équin frissonnent.  La Chimère non plus n'a pas envie d'écouter la Méduse et emboitant le pas l'Informe, ses queues tracent trois cercles concentriques sur ce sol de Noroi énucléés,
et la jument cauchemardesque, d'un trot difficile avec ses membres transformés, dessine ses sceaux pour n'inclure qu'elle et l'enchaîné.  Dans le ciel, le bombardement de l'astre noire a commencé, et les flammes violettes se font plus intenses que jamais, en tourbillon protecteur.
Le premier cercle, le plus éloigné des trois concentriques, consiste à sceller la paresse de l'être millénaire afin de l'aider à s'éveiller.  Les sigles le composant brillent, avant que le cercle du milieu ne reprenne le même jeu de lumière.  Avec son second sceau, la Chimère tente de lui transmettre tout ce qu'elle sait de l'histoire de l'humanité, en bouffées d'informations brutes, qui s'inspire des voyages de l'ancien Shugyoku : des souvenirs qui sont près du peuple, qui racontent la résilience de l'humanité.  Finalement, le dernier cercle reste pour le moment endormi, contre-mesure à toute mauvaise surprise, qui tenterait de replonger le cornu dans sa torpeur !
La voix de la Chimère est douce, presque familière, et s'adresse au millénaire du même soupir qu'il a poussé pour les inviter.

Il est temps désormais....  Il est temps de vous réveiller...

Votre Majesté...

Recap:


Aléa
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Aléa

Kaijū : Coeur Violine
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Les six thanatonautes se confrontent à un dilemme de taille : pénétrer le Cœur Violine, détruire le Foyer du Mal, communiquer avec le Roi-Noroi ou briser ses chaînes. La découverte historique embrase l’âme des Renkinjutsushi, qui ne trouvent pas de terrain d’entente. Les dix figures de III rallient les flancs de la Main-Charnier. Contrairement à ce qu’ont pu penser les explorateurs de la Dimension Yang, les fragments sauriens n’outrepassent pas la barrière spirituelle du Trône-Noroi. Dénuées d’Humanité, les monstruosités seraient dissoutes en un trait de temps ; or la vie, même en qualité de créature de chakra, est préférable aux Limbes du Baron.

Le tribut hérésiarque continue de jouer à plein. L’apparence charnelle des six Proto-Bijū est corrodée par cette force invisible. De nouveaux morceaux choient au sol : les six morts-vivants deviennent de parfaits hybrides mi-Bijū, mi-humains. Dans la tourmente, pris en tenaille par la volonté millénaire de leurs ancêtres et la corruption omniprésente, leurs exactions connaissent un sort moins glorieux. Aucune technique ne dure plus d’une seconde. L’énergie invasive est happée, dissipée, annihilée, oblitérée sous l’empire du Trône millénaire. Les plus sagaces comprennent que les Noroi énucléés, qu’ils foulent depuis plusieurs secondes désormais, sont là pour empêcher le territoire sacré d’être assailli, ou sont la preuve que d’autres aventuriers, il y a des siècles en arrière, ont tenté de se lier avec l'occulte.

Le prisonnier aux allures d’Empereur-Roi phagocyte l’attention des voyageurs transdimensionnels. La Chimère déploie son troisième œil pour sonder les émotions du captif. Une peine indicible dévore l’esprit du simili-Yamanaka, aussitôt chassé des frontières psychiques du prisonnier. Seijaku obtient une information capitale, bien qu’évidente : contrairement aux autres Noroi, il n’est pas mort. Hélas, la paranoïa de la Méduse Cosmique pousse celle-ci à s’acharner sur sa thèse du Chakra naturel. Elle tente de déployer les pouvoirs enfermés dans sa Pierre Philosophale, mais rien n’y fait. La Dimension Yang ne permet pas à l’énergie antagoniste de voir le jour. L’affliction brouille l’esprit de l’Uzumaki : elle méprend la vraie nature de cet avatar en estimant qu’il puisse être un Esprit-Gardien. Or, l’humanoïde n’est point une entité agrégeant faune et flore.

L’absence de réaction pousse la Boule Indicible à braver l’interdit de sa consœur. Trois rayons, porteurs de tempêtes, brisent trois des cinq chaînes qui lient le Déchu à la Frontière du Fossile. Un spasme parcourt la région inviolable, puis les dix facettes d’Ido-shima tentent d’écraser la paume sous leurs poings. Le champ de force spirituel ne fait plus effet : un lien inextricable lie les chaînes coercitives à la sacralité du lieu. Le Grillar Grillo, partagée entre rompre les derniers fers et repousser l’offensive perfide, décide de sacrifier sa curiosité au profit de la sécurité. Un poing de chakra neutre, titanesque, est incanté pour entrer en collision avec les dix frappes sauriennes. Face au déluge de puissance, elle ne tiendra qu’une poignée de secondes.

Ces quelques secondes, couplées à l’effort de la Chimère, du Balrog et de l’Hécatonchire suffisent. Les deux frères d’armes se lancent dans une ultime rixe. Les pourfendeurs du Calice de Tetsu parient sur la destruction de l’astre vantablack, plutôt que de s’y immerger. En cela, ils ne se laissent pas corrompre par la porte du Neuvième Cercle. La vision offerte par le myocarde n'était qu'une ruse, un moyen de les appâter pour se perdre à jamais dans la constellation de galaxie composant la Dimension Yang. La centaine de micro-volcans fracturent en deux l’éclipse éternelle. Le Monde tremble sous l’action de Kazan no Kyōkotsu. Le déluge explosif atomise littéralement le Cœur Violine.

Kaijū : Coeur Violin M1iz

Une déflagration de chakra obscur s’échappe de la pompe éthérée, et pourchasse les intrus. Le Shugyoku a tout juste le temps de finaliser ses deux premiers cercles. Il est le seul à remarquer l'apparition d'une lueur ocrée dans les orbites vides de l'Enchaîné. Le Souffle de la Vie anime le Vaisseau. La dextre du Jinchuriki saisit la main de la Chimère et bientôt… Bientôt tout fut noir...

* * *

Les paupières s’ouvrent avec difficulté, les poumons s’embrasent suite aux premières bouffées d’air et les corps s’arrachent de la paroi stomacale. Les six Renkinjutsushi, en détruisant le Foyer du Mal, permettent à leur âme de regagner leur corps humain quasi-intact. La surexploitation de leur Chakra frappe de plein fouet cette enveloppe : les sacrifices s'incrustent au plus profond de leur chair.

Face à eux, un homme en tunique blanche leur tourne le dos. Il ne dégage pas de Chakra. Deux protubérances albâtres transpercent sa chevelure ivoirine. Sa senestre s’ouvre, une épée se forme depuis le néant. Un simple moulinet de poignet suffit à éventrer, depuis l’intérieur, l’estomac d’Ido-shima. Depuis l’extérieur, le thorax du fossile s’ouvre en deux, bombardant de lumière ses entrailles, en plus de libérer un déluge d’hémoglobine dans le paysage. L’assaut du présupposé Noroi ne s’arrête pas là ; les blessures ne se limitent pas au seul thorax béant. Le bras du Kaiju est emporté dans la foulée, sectionné sans mal, au niveau de l’épaule droite.

Le Roi-Noroi se retourne vers ses sauveurs. L’œil sur son front et ses cercles concentriques, ayant pour centre la pupille, les interpelle. Jamais ils n'ont vu pareil bijou ornemental. Les paupières scellées de l'homme ne lui empêchent pas de voir ses versions atrophiées.

Kaijū : Coeur Violin Ra8g

Détruisez le chakra… Le Ma-...

Le simili-Noroi n’a pas le temps de conclure sa phrase qu’il se dissout dans l’air. Le Shiki Fūjin (屍鬼封尽, le Rituel d’Emprisonnement des Morts) ne fut pas totalement rompu. L'échec n'a pas le temps d'être digéré. La chaleur irradiante du soleil, le vrai, caresse la peau de ces Hommes et de ces Femmes ayant survécu au Monde Bijū. Ce n'est plus qu’une question de temps avant que la brèche devant eux ne se referme.

Résumé T4:
Uzumaki Mai
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Je ne saurais sire où se situait la mince frontière entre inconscience, stupidité volontaire, et idiotie congénitale. Je ne saurais dire où était cette frontière, mais je savais une chose, c’est qu’elle venait d’être franchi non pas par une, mais par plusieurs personnes. Tout est histoire de confiance ? Quelle confiance ? Mes mots étaient pourtant limpides, clairs, distincts. Mes mots étaient simples. Laisser le temps de la discussion et surtout … surtout … ne pas agir dans la démesure.

Mais qu’est-ce que la démesure ? Converser avec un prisonnier dont on ne sait rien ? Un prisonnier qui pourrait certes être notre sauveur comme notre bourreau … ou … est-ce que la démesure c’est foncer droit devant, ne pas chercher à percer les secrets occultes du monde qui s’offrent à nous et attaquer à tout va ? Non ! Non ? Je le sais ? Je le sais ! La démesure n’est-ce pas plutôt libérer cet enchainé inconnu et déverser sur le monde quelque chose dont ont ignore tout. Mais fort heureusement, bien heureux les ignorants. Païens de la culture et de la science. Bénis soient les idiots, dans leur peine, une chance leur a été offerte.

Le décérébré a ainsi donc de par ses actes été notre sauveur. Mais je ne pouvais dire la même chose du briseur de chaîne … Les yeux sombres et mordorés nous regardent d’une puissance qui m’incite à plier le visage comme si le charisme de l’enchainé me forçait à abdiquer, tel un poids posé sur mes épaules. Et puis, un noir profond et brutal. Pas un mot, rien, le néant.

Le néant et dans l’instant qui suit une nouvelle aube. Nous sommes à nouveau dans l’estomac du monstre, tous à mon grand désarroi. Le inutiles toujours actifs pourront encore une fois briller dans leur médiocrité. Mais pour l’heure, j’observais le cornu alors que la douleur irradiait mon corps d’une puissance sourde et profonde. J’avais le souffle court, comme si un poumon m’avait été arraché ainsi qu’une profonde quinte de toux laissant quelques gerbes de sang noirâtre dans ma main. A moitié couchée au sol, j’observais notre être d’albâtre œuvrer. Nul Gardien-Esprit, nul ennemi ici-bas, seul notre sauveur qui ouvrit le monstre en deux sans mal là où j’ai eu peine à découper la chair qui se referma de suite. C’était là le témoignage visuel d’une puissance insondable. Mais qui était-il ? Noroi tout puissant ou … peut-être … il fallait l’envisager … l’Empereur Millénaire ?

L’acte salvateur passé, voilà que notre sauveur disparaissait. Quelques mots. Détruire le chakra ? Le Ma ? Un mot perdu dans le néant. Le Mal ? Le Mal arrive et seule la destruction du chakra évitera son apogée ? Une possibilité comme tout autre chose. Si seulement cette bande d’imbéciles n’avait pas agit avec tant de promptitude et d’ignorance. Renpei, sombre idiot, toi aussi ? Et ta soif de connaissance dans tout cela ? La connaissance au service du peuple ? Félicitations, désormais tu vise l’ignorance pour tous ! Mais pourquoi ce départ précipité ? Créature scellée … partiellement libérée de ses chaines ? Un sceau d’une complexité certaine et je ne pouvais qu’émettre l’hypothèse que notre sauveur s’en était retourné dans sa dimension carcérale, encore attaché à ce monde obscur.

Me tenant le ventre, une douleur m’arrachant quelques mots, comme si on me plantait des poignards dans l’estomac. Un rapide examen confirmait une forte hémorragie qu’il me faudrait soigner sans trop tarder. Mais alors que je me relevais, une fois encore mes mots étaient juges de mes maux. Ce n’était donc pas de simples tentacules inertes que j’avais dans mon souvenir, mais des jambes brisées dont la douleur aurait pu faire hurler un mort. Malaxant quelques peut mes jambes, j’atténuais la douleur d’une certaine manière. De cette manière, je pouvais marcher. Enfin, marcher était un grand mot. Je me trainais debout comme la dernière des grands-mères qui ne tenait plus sur ses jambes, portées par l’espoir d’un dernier jour. Quant à moi, mon phare était cette lumière du jour, cette entaille stomachale. Le vent extérieur se faisait sentir, une légère brise et un sifflement cristallin. L’odeur de mort n’était plus et accoudé au bord de la plaie, je sentais l’air iodé de la mer. Un vent de liberté. Mais avant de partir, je voulais une dernière chose, prélever de ces chaires agglutinées, ces êtres fusionnés qui n’étaient plus et qui pourraient sembler encore être quelque chose. Un projet de plus, une potentialité d’étude, une découverte probable. Quoi qu’il en soit, je me tenais là, droite, fière, à la sortie de ce bijuu. J’avais survécu à cette monstruosité et je me tenais là observant cet extérieur bienheureux …


Technique C — Fuinjutsu  — Iryo no Jutsu — Sceau de stockage

Mai scelle une partie des corps fusionnés qu’elle prélève.


Technique de rang D – Taijutsu – Iryô no Jutsu – Anesthésie locale

Mai atténue un peu la douleur dans ses jambes sans pour autant les soigner afin de pouvoir se maintenir debout avec un peu de peine et de volonté.


Enfin, Après quelques mudra, pour le sang ce n’était pas un souci, voilà que je faisais appel à mon récent partenaire, Qoorsabil qui fit son apparition, un albatros de bonne taille.

Kaijū : Coeur Violin D48z8wd-1af1102d-9214-43bd-89b0-501e49fa8ebb.jpg?token=eyJ0eXAiOiJKV1QiLCJhbGciOiJIUzI1NiJ9.eyJzdWIiOiJ1cm46YXBwOjdlMGQxODg5ODIyNjQzNzNhNWYwZDQxNWVhMGQyNmUwIiwiaXNzIjoidXJuOmFwcDo3ZTBkMTg4OTgyMjY0MzczYTVmMGQ0MTVlYTBkMjZlMCIsIm9iaiI6W1t7InBhdGgiOiJcL2ZcL2I5ZDRmOTgyLTE4M2YtNGRiMi1iZDA1LWY4MjFhMDgyZmZlMlwvZDQ4ejh3ZC0xYWYxMTAyZC05MjE0LTQzYmQtODliMC01MDFlNDlmYThlYmIuanBnIn1dXSwiYXVkIjpbInVybjpzZXJ2aWNlOmZpbGUuZG93bmxvYWQiXX0

« Mal en point ? »
« Pragmatique à ce que je vois … Je vais avoir besoin de toi pour redescendre saine et sauve. Que tu me déposes à un endroit relativement sûr. »
« Eux ? » demanda l’albatros en pointant de son aile le reste du groupe
« Des traîtres, des lâches et des incapables. Qu’ils continuent dans leur médiocrité ...» lui dis-je à voix basse.

C’est ainsi que, sans que je ne jette un regard en arrière, me tenant aux pattes de l’oiseau, ce dernier s’envola, profitant de mes dons pour accroitre la force de battement de ses ailes et ainsi supporter mon poids. S’il avait été plus grand, j’aurais surement pu transporter d’autres personnes, mais en avais-je réellement envie ? Non. L’aurais-je fait ? Non plus. Vous en avez fait à votre tête jusqu’à présent, vous m’avez ignoré, mis des bâtons dans les roues, montrez-moi comment vous comptez vous en sortir désormais. Ou alors, restez et mourrez, ce ne serait pas une perte pour l’humanité.

En vol plané, Qoorsabil maintenait son allure de croisière, avantage de sa race à pouvoir voler ainsi jusqu’à me déposer à un endroit qui ne soit pas trop éloigné de tout ce qui se passait sans pour autant entrer dans une nouvelle zone de conflit que je pouvais aisément voir au loin, barricades et agitation civile.

Technique de rang C – Taijutsu – Iryô no Jutsu – Vol renforcé

Qoorsabil utilise la superforce pour voler en pouvant supporter le poids de Mai et la dépose dans une zone sécurisée pas trop éloignée des zones de conflits.


Et maintenant ? Le bijuu était encore là. Qui aurait la force d’achever le monstre ?



Aléa
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Spoiler:
Akimichi W. Dodoro
Akimichi W. Dodoro
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Aléa : Kaijuu

Cœur Violin
国際連合憲章




Kaijū : Coeur Violin R90c

Et puis il ne restait plus rien. L'ancien corps magmatiques et son esprit vengeur disparurent en l'espace d'un battement de cil. Tout avait disparu, les souvenirs, le pouvoir, et même la lumière. La chaleur caressait ma peau, mon épiderme stimulé par les rayons de ce soleil que je ne voyais plus et l'air entrant dans mes poumons me ramenait à la réalité. Qu'avions-nous fait exactement ? Tout ça n'était-il qu'un rêve ou alors étions nous revenu dans une dimension ensoleillée.

Une voix, amical, rassurante venait me sortir de ma torpeur tandis que je sentais les premiers contrecoup de la dimension divine, mon corps jonchant le sol sans l'impossibilité de me mouvoir correctement, ni voir, ni parler. Elle était la voix de celui qui, malgré nos différences, avait toujours été là pour conquérir les confins du monde : Nara Renpei. L'autrefois simple scientifique à mes yeux, était devenu un ami, un allié, une âme vive sur laquelle je pouvais compter. Le Donjon Calice de Tetsu et maintenant cette aventure m'en était témoin. Alions-nous survivre ? Probablement pas, mais mourir à ses côtés était un honneur. J'aurais aimé revoir mon frère une dernière fois, pour le serrer dans mes bras.

« Détruisez le chakra… Le Ma-... »

Une voix vint supplanter celle du Nara, un ton plus mystique, plus froid, presque dénue d'Humanité. Que voulait-il réellement ? Je ne savais guère et mon esprit était bien trop embrumé pour y comprendre un quelconque sens. La voix du manieur d'ombre repris les devants, il ne comptait pas abandonner, du moins pas maintenant. M'accrochant sur ses paroles, je vint faire une petite roulade sur le côté, sentant sa main contre la mienne. L'intelligence en guise de dernière lueur d'espoir, nous allions composer les signes à deux. Entamant le processus, sa main se calquant sur mes mouvements en tant qu'expert du ninjutsu. De nouvelles excroissances fait d'os et de chair venait pousser à côté de mes jambes inutilisables, une nouvelle paire motrice pour me relever. [1] Je restais toujours au contact de la main de Renpei et dans la même chorégraphie, ce fut un nouveau bras qui vint se placer au niveau de mon pectoral droit. Je retrouvais alors toute ma mobilité, toujours plongé dans le noir complet. [2]

Ce fut alors au Nara de quémander mes services, enchainant les mûdra avec sa main en guise de gouvernail, je venais l'aider à créer une technique, que je ne pouvais voir pour le moment [2²]. Mes deux vinrent se joindre, pas de temps à perdre, il fallait que je retrouve la vue, comprendre où nous situons et comment agir. Des nouveaux signes et ce fut une copie de moi qui vint apparaitre à mes côtés, ressentant sa présence. [3]

« Et bah mon pote, on dirait que t'as pris cher. T'en fais pas Dodoro Junior prend la suite des opérations ! Bon, il semblerait que le thorax de la bête est ouverte en deux, on voit le rivage, le ciel, le soleil et le grand vide face à nous. D'ailleurs, on dirait bien qu'il s'est passé tout un tas de truc à l'extérieur, ça bombarde et il y a du sang partout. La mer était pas bleue à l'époque ici ? Bref. Le Nara s'est entouré d'une ombre, vous êtes tous aux abois ici, je prends le commandement avec l'autre androgyne encore debout ! Mais avant, je sais que ça va pouvoir intéresser du monde ça, et au pire ça devra nous rapporter un peu de sous. »

La chair sanguinolente fut arracher de la paroi ainsi qu'un morceau d'ossement de l'éventré qu'il plaça dans ma poche. Qui avais-pu être assez fort pour découper entièrement le corps du démon ainsi. Il devait visiblement s'être passé des choses bien au-delà de notre conception en dehors. Mais en même temps, qui pourrais également croire ce que nous avions vécu ici, si tenté que tout ça était réel.

Me relevant sur mes deux nouvelles jambes, je suivais les ordres de ma copie. Visiblement, l'ambiance générale et l'idée globale de notre petit groupe ayant traversé les ténèbres étaient à la survie et au grand saut.

« Oh putain un oiseau, il vient nous cherch... Ah non, elle s'est barré. Bon. Et bien on dirait qu'on as plus qu'à sauter. Tous le monde est prêt ? La chute va être longue mais pas impossible ! Ok on dirait une mauvaise blague de tenter un saut avec tous les estropiés ici, mais je crois qu'on as pas le choix. Tous le monde est bien accroché à la paroi, on se revoit en bas ! »

Le clone me nommait les différentes actions, visiblement, un cocon boisé venait de nous recouvrir, il allait être le moteur pour nous pousser et accompagner notre chute jusqu'au bout.

« C'est partiiiiiiiiiiiiii ! »

D'un coup de paume, la bulle fut propulsée dans le vide, nos corps agrippé de tout côté à chaque rempart et chaque branche qui voulait bien nous êtres offerte. La sensation de chute était rude, je suivais les différentes instructions de mes collègues, mon esprit apaisé par une sorte de chaleur dans ma tête ainsi qu'un touché apaisant. Nous allions survivre. Je ne savais pas réellement comment, mes mon clone serait mes yeux, tandis que mon esprit semblait piloté par une autre entité.

L'impact était pour bientôt à en croire les dires de chacun, le clone accroché à la paroi extérieur de l'habitacle vint se positionner sur le dessous, premier rempart du choc. Grossissant son corps de manière spectaculaire, il venait porter la bulle comme s'il portait le monde. Son gargantuesque corps vint encaisser une partie de l'atterrissage [4], tandis qu'il disparu dans un nuage de fumée, la violence l'ayant totalement emporté. De nouveaux mûdra vinrent naitre au creux de mes mains tandis qu'un nouveau clone apparaissait pour remplacer l'ancien. [5]

« Renpei, avec moi ! On pouuuuuuuuuusse ! »

D'un gigantesque coup de paume vers l'arrière par l'espace fourni par les petits trous dans l'habitacle, sa dextre vint frapper le mur écailleux. On ne pouvais ramer, mais la propulsion était donné, il fallait qu'elle soit puissante afin de nous faire rejoindre le rivage en un éclair. Resté dans l'eau semblant terriblement agitée n'était pas une bonne idée.[6]

Résumé:



ft. Kaiju & Renkinjutsuchi

Nara Renpei
Nara Renpei
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Aléa : Kaijuu

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Porté par ses instincts destructeurs, l’Hécatonchire était prêt à sacrifier corps et âme. Ainsi, sa peau pouvait brûler, ses vaisseaux exploser, ses orbites fondre, rien ne l’empêcherait de les sauver. La douleur était devenue une promesse, ses compagnons allaient pouvoir échapper à cette dimension maudite. Renforçant ses pouvoirs en déclin, l’Hybride écrasa le myocarde aux reflets violine. Cet ennemi, il allait le briser, l’annihiler, effacer son existence. À ses yeux, il s’agissait de l’unique solution, la seule qui permettrait à tous de retrouver leur véritable enveloppe charnelle. Bien sûr, quelques paires d’yeux jugèrent les initiatives de ses confrères. Toutefois, détenait-il vraiment le monopole de la sagesse ? Il avait fait un choix en espérant être lucide, c’était sûrement aussi leur cas. Alors, comme pour les honorer, il se jeta dans l’action et pria que tous reviendraient des enfers.

Une ultime secousse bouleversa les Humanités, les traversant de part en part et en leur offrant une dernière seconde d’ivresse. Le chakra ténébreux venait de les maudire, une dernière fois, consumant les vices et ne laissant place qu’au néant. De retour à la réalité, les thanatonautes ne pouvait qu’expérimenter le vide. Le contraste entre leur rêve éveillé et leur retour plus que brutal, était d’une violence inimaginable. C’était comme si on avait surstimulé leur chair et leur esprit, pour ensuite les priver de toute sensation. Quelle effroyable sérénité.

Cependant, ce sentiment ne fut qu’éphémère, bientôt la terreur lui succéda. Les pupilles alertes, Renpei renouait peu à peu au monde qui l’avait vu naître. Malheureusement, il se sentait prisonnier dans son propre corps. Ce dernier était comme paralysé, souffrant d’un mal inconnu. Jambes fantômes, bras trop lourd pour se mouvoir, creux dans le thorax et respiration difficile… Que s’était-il passé ? Qu’avait fait ce mur désincarné à sa chair ? Ou bien, était-ce autre chose ? Les conséquences de son aventure infernale ? En silence, il espérait que la deuxième option était vraie. Malgré ses tendances suicidaires passées, il aimait la vie.

En parlant de volonté d’exister, un être à l’allure triomphante se tenait devant le groupe en peine. Son port royal semblait transcender les âges, sa couronne lui assurer une gouvernance sur la réalité elle-même. Plus qu’un Noroi, sa silhouette se rapprochait du divin, du moins de l’image que l’on s’en faisait sur le Continent. Quant à ses actes, à sa puissance, elle priva le savant de son souffle. Un tel individu avait déjà existé dans ce monde ? Était-ce ça, la puissance des leurs ancêtres, des Grands Architectes ? Cela pouvait expliquer leurs fabuleuses créations, mais cela soulevait aussi quelques questions. Qu’était donc advenu de cette espèce aux compétences si dévastatrices ? Partagé entre l’admiration et l’inquiétude, le fils de l’ambassadeur fut soulagé de voir cet individu s’évanouir dans le néant. S’il foulait pleinement le sol du Continent, le libre-arbitre n’existerait plus, tout comme l’espoir d’un monde dirigé par le savoir. Jamais, il ne pourra oublier cette pupille frontale, source de tant d’hypothèses.

Ne laissant place à aucun doute, ni hésitation, le Nara tendis son bras et appela son partenaire de toujours. Peu importait les épreuves, il pouvait compter sur ce véritable Colosse de muscle. Le passé l’avant prouvé, tout comme le présent. Alors, il fallait se perdre dans cette confiance et abandonner tout ego.

Où est mon Akimichi Watanabe Dodoro ! Le génie défiant les montagnes, dont la faim n’a de limites que sa force. Celui qui domine les Calices, écrase sa malchance et donne les lettres de noblesse à la science ! Je ne l’entends pas. Viens à moi ! Faisons de nos mains les premières pierres d’un futur dantesque ! Arrachons nos corps meurtris de cette terre maudite et assurons-nous que demain, notre revanche sera terrible.

Guidé par ce discours, le Mastodonte noua ses doigts à ceux du savant. Chacun à leur tour, ils profitèrent de cette aide bienvenue et donnèrent naissance à des créations uniques. Ainsi, tandis que l’ingénieur se forgeait des membres supplémentaires, le kabbaliste animait son ombre. Cette dernière prit des traits difformes, semblables à une réplique miniature de ce qu’était Renpei dans la dimension Yang. L’être fait de ténèbres se mit alors à fouiller le barda de son maître, et trouva des ustensiles divers et variés. Sans dire mot, le petit monstre récupéra les fluides qui coulaient le long du corps de l’infime, fit de même avec la bile trouvable dans l’estomac, puis incisa la chair de l’estomac et des anciens humains, non sans dégoût. Enfin, comme pour geler le temps, l’incarné préleva sang, cheveux, salive de son invocateur. Peut-être que cette expérience l’avait changé ? Quand tous ses prélèvements simultanés furent finis, l’ombre les stocka dans les fioles et tubes à essai de son propriétaire.

Technique B — Ninjutsu Kagemane — Hécate

L’ombre munit de plusieurs tentacules, se lève et récupère un maximum d’échantillon. Multitâche, tout va très vite.


Conscient de ses limites, l’auteur à succès emprunta une deuxième fois la main de son ami et enchaîna des mudras plutôt simple. Désormais, la créature se mit à fusionner avec le blessé, le portant en son sein, et utilisant ses formes tentaculaires pour se mouvoir. De plus, Dodoro était son guide et elle le suivrait les yeux fermés.

Technique B — Ninjutsu Kagemane — Automate

L’ombre fusionne avec Renpei, elle garde sa forme monstrueuse et lui permet de se mouvoir. Par défaut, elle obéit à Dodoro.


Dodoro, Hécate te suivra quoi qu’il arrive. Elle devrait pouvoir me porter et m’amener en lui sûr. Si tu as le moindre désir, donne-lui un ordre, elle le suivra.

La suite des événements fut plutôt parcellaire pour Renpei. Épuisé et souffrant, il lui fut difficile de maintenir ses paupières ouvertes. Se fiant uniquement aux mouvements que subissait son corps, il eut deux grands moments de conscience après son invocation. Le premier suivait l’amorce de la chute des explorateurs. Revivant son Calice, l’homme semi-conscient eut un sursaut et attrapa le bras de l’Akimichi et lui imposa quelques signes incantatoires. L’ombre qui le recouvrait alors, se mit à accrocher sa base à la coque de bois et se divisa en plusieurs bras afin d’attraper solidement des écailles d’Ido-shima. Il devait s’assurer que l’amerrissage se fasse le plus tranquillement possible. Un freinage d’urgence s’imposait et c’était la seule fonction de ses membres noir de jais.

Technique B — Ninjutsu Kagemane — Sursaut d’humanité

L’ombre se change en main, s’étend autour de la coque et se divise pour s’accrocher à des écailles de la Bête. L’idée est de freiner la chute.


Le second éveil suivit le cri de Dodoro, ou plutôt son coup de coude. Sans trop comprendre ce qu’il se passait, le manieur d’ombre enchaîna des mudras et suivit l’exemple de son partenaire. Il donna un grand coup dans les écailles et aida à propulser l’embarcadère loin de ce lieu de perdition. Cet ultime acte aspira les dernières forces de l’éphèbe, il se laissa entraîner par l’appel du repos et ferma ses yeux.

Technique B — Ninjutsu Kagemane — Paume

Renpei modifie son ombre une nouvelle fois, elle devient alors une unique paume géante qui vient se fracasser contre Ido-shima. Le but est de se propulser au loin.


Résumé:


Shugyoku Seijaku
Shugyoku Seijaku
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Nouveau prophète

Kaijū
coeur violin



La Chimère s'agenouille sous l'implosion de la barrière sacrée, transis d'une terreur naturelle qui chasse pour un moment la mémoire de cette peine perçue, au-travers des premières couches de conscience de l'être millénaire.  À l'instar de ceux qui prient devant l'avatar de Noroi Mikoto, la soumission de l'équestre au maelström explosif généré par ses congénères semble ranimée l’iris de l’Inconscient de ce souffle nouveau.  Le masque du Shugyoku — perverti par l'excès de chakra obscur — se fend alors d’incrédulité alors qu’il fixe l'Éveil de l'être millénaire.  Le Roi-Noroi fane d’un geste banal de la main l'un des sabots de la créature cauchemardesque, et de son mouvement en chasse les ombres qui le compose.

Il attrape notre main renouvelée, nous libérant d'avantage des ténèbres qui obstruent nos pensées.  Nos yeux fixent cette iris mordorée qui nous apparaît aussi vivante que le cri poussé du nouveau-né.  Dans nos derniers instants de perversion, nous tentons une dernière fois de projeter notre esprit vers ce personnage de légende…  Sa peine nous revient en une vague de compassion, alors que le décor se cristallise et s’étiole…

Noir.  
Seul l'écho de la psychopompe résonne encore comme souvenir de cette constellation extra-dimensionnelle.

Ce souffle de la Vie, qui enflamme nos sens de la même violence que cette sensation qui nous a étreinte à notre passage de la limite sacrée, nous procure la force nécessaire pour nous extirper des chairs succubes… le bras tendu devant nous, au souvenir du contact avec l’entité millénaire !

Le fantôme du Roi-Noroi, une vision fantasque qui nous empêche de formuler la moindre pensée, brandit son glaive éthéré et abat son Courroux : l’éclat du jour engouffre l’estomac et auréole le jinchuriki, nous tétanisant d’admiration.  Ce Dieu vivant se retourne et à la vue de sa couronne extraterrestre, le souvenir de Sa peine indicible produit une larme.  Le temps qu’elle ne roule sur notre joue et déjà, le Roi des rois est rappelé dans l’autre dimension et s’évapore.
Avions-nous échoué ?

Nous restons un moment pantois alors que le chaos extérieur pénètre la cavité exposée par notre Sauveur.  L’Uzumaki, une fois de plus, se relève la première ; l’ombre indicible de la Méduse paranoïaque la talonne, dernier lien avec la dimension Yang.  Sous notre regard incrédule, elle s’approche de la plaie béante et sans même accorder un dernier au revoir, s’enfuit de l’organe à dos d’albatros ! « Revenez !  Nous devons encore… » tentons-nous de notre voix la plus autoritaire, sans que cela n’aille le moindre effet sur sa décision !
Notre langue claque de mécontentement : elle n’aurait pu choisir moins bon moment pour s’affirmer dans son isolationnisme !  Nous examinons les autres survivants…  Nos traits s’étirent de perplexité !

Entrecoupée de flash du charnier d’énucléés, la vision de nos compagnons d’infortune masque l’inspiration divine procurée par notre bref contact avec l’avatar.  À notre côté, Dame Senju, occupée à se vider l’estomac, n’a rien de la majestueuse utilisatrice de Mokuton que l’Hannya avait rencontrée au tout début de nos périples ; plus loin, les vieux frères d’armes se cherchent et se lamentent ; la marionnette de la Monzaemon pendouille lamentablement, son artisane blessée elle aussi…
Sommes-nous les seuls à n’éprouver aucun malaise – si ce n’est le désespoir de se retrouver ainsi seuls à la tête de ce groupe d’éclopés ?

La kimono toujours lâchement noué par le foulard de soi, le masque de l’oiran-kunshu s’est fendue à leurs réveils.  Pourtant, ce voyage dans les entrailles de la bête de chakra a renforcé la confiance de l’illusionniste quant à ses capacités.  Ainsi que sa rencontre avec le Roi des rois…
L’homme (en apparence) se doit d’agir vite.  D’une main, il repousse la mèche rubis qui lui barre l’oeil, de l’autre il défait le foulard de soi et le passe, dansant, derrière la kunoichi de la Flamme à ses pieds.  La sage-femme s’agenouille au côté de la malade et lui prend un bras pour la passer sur son épaule et ainsi la porter sur son dos.  Des stalagmites verdoyants jaillissent des cuisses de Seijaku, alors que son chakra inonde ses quadriceps pour soulever le corps sans force de la Dame.  Il noue rapidement le foulard pour aider au support et de nouveaux cristaux fusent de ses pieds nus pour stabiliser sa position.
« Vous êtes la clef de notre salut, n’abandonnez pas… lui souffle la sage-femme, ignorante de la surdité de sa passagère.

Alors qu’un mastodonte fait de corps et d’ombres se relève à son tour, chargés de l’ex-militaire, nous atteignons en deuxième les bordures de la plaie.  Devant nous se dresse un spectacle tout aussi époustouflant que la mer de damnés  : l’Humanité s'était assemblée pour repousser notre bourreau !
Dans l’air régnait un chaotique mélange de poudre, de fer, d’iode, qui agressaient nos nasaux !  L’air, toujours chargé en électricité, faisait s’hérisser nos poils !  Nous étions aveuglés par la hauteur vertigineuse à laquelle nous nous trouvions ; au loin, la Judas nous narguait à coup d’ailes !
Comble du désespoir, nous comprenons enfin que Mahogani ne pouvait entendre nos cris désespérés.  Le désir de tout abandonner se fait soudainement grand, et encore plus celui de tous les trahir à notre tour…  Notre plan ficelé à la va-vite, basé sur notre seule observation des pouvoirs de la Dame, ne suffit plus…  Une nacelle de survie, vraiment ?  Et ces chairs qui gigotent sous nos pieds, et cette seule voie de sortie qui se referme…

Seijaku plonge frénétiquement la main dans sa sacoche, à la recherche d’un quelconque objet pouvant lui sauver la mise.  Ses doigts glissent sur la surface cristalline de son précieux miroir, une caresse à sa défunte soeur…
Volte-face.


Comment pouvions-nous oser, Oiran-kunshu, s’imaginer abandonner ?  Derrière, nos compagnons d’infortune se relevaient et avançaient avec le même espoir de survie que nous, et de Mai avant nous.  Comment pouvions-nous abandonner alors que nous revenions du premier voyage en terra incognita ?  Si notre théorie était juste, alors nous devons préparer notre prochain voyage, La sauver de ce monde… de Son monde…
Du chaos ambiant, nous percevons Son message…
Le piaillement des canons de l’Humanité ne répondent-ils pas à Son appel ?

Nous récupérons notre miroir et y infusons notre chakra Shugyoku !  À l’intention des autres survivants de la dimension Yang, nous appelons, coeur vaillant ! « Renkinjutsushi, si vous voulez survivre, rassemblez-vous autour d’elle !  Fuir ce monstre est la seule option viable !  D’une façon ou d’une autre, nous devons descendre ! »

Afin de palier à sa surdité, nous présentons à Mahogani notre miroir, couplé de gestes clairs pour indiquer les différents éléments de notre plan.  Une illusion agite la surface de la tablette et la kunoichi peut remarquer notre reflet altéré : faciès repris par la Chimère de l’autre côté du miroir, celui de Tatsumaki.  Cependant, un élément s’est ajouté au reflet, une couronne d’émeraude sertie d’un joyau façonné en plusieurs cercles concentriques, faits de cristaux différents…

Kami no Shisha 神の使者 Messagère divine



Le faciès couronné de Tatsumaki sourit aimablement, puis disparaît pour devenir un arbre semblable à celui produit par la Senju, au début de notre exploration.  Pourtant, son tronc est déformé d’une nacelle noueuse, dont la coupe transversale expose cinq silhouettes assises en cercle.  Nul le temps de tergiverser, une fois le plan présenté, nous déposons la Dame au bord de plaie et échangeons d’objet : le boulier de père Usuzumi !  De l’autre paume, nous battons un rythme qui devient endiablé ; un nuage de poussière cristalline naît alentour et pulse chaque fois que les billes se frappent.
Ce n’était pas notre salut qui se devait d’être assuré, mais le Sien !  Nous étions ses six premiers apôtres, nous nous devions d’annoncer Sa venue !

Kaminoikari 神の怒り Courroux divin



Nous étions certain que les chairs d’Ido-shima étaient perméables à nos illusions, comme nous l’avait montré notre assaut combiné contre la paroi de son estomac.  Inspiré par Son apparition, à notre tour nous reproduisons son moulinet de poignet : un dernier claquement de billes se mue en vibration hérétique, afin de rappeler aux chairs leur éviscération royale !  L’onde d’un reflet fragmenté traverse le bord sur lequel nous nous trouvons.
Si nous parvenons à en ralentir un temps soit peu la régénération des chairs vivantes, peut-être que notre groupe d’infortune parviendrait à s’extirper pour de bon du marasme turgescent !

Le trio difforme et Yumeko nous rejoignent. Le mastodonte invoqué commente l’improbabilité de notre survie, ce qui nous arrache un sourire. « Vous ne pensiez pas notre périple terminé, si ?  Notre petite traversée du Royaume d’Emon n’était que l’entracte…  Pour ceux qui s’y connaissent en haute voltige, voici l’acte final !  Pour Sa Majesté, à trois… sautez ! répondions-nous, une main sur l’épaule de Mahogani pour la coordonner avec le groupe. »

Après l’horizon infini constellé des visages de damnés, voilà que nous en explorons un tout nouveau : celui des États septentrionaux en proie à une catastrophe à la hauteur de la naissance d’Hametsu !
Notre rôle comblé, nous prions pour que nos partenaires nous naviguent au-travers des tempêtes que promettait notre chute.  Enfermé dans la coque en bois, des griffes de cristal aux quatre membres pour nous ancrer à la nacelle, l’apesanteur fait balloter notre kimono et notre coeur bat si fort que nous jurons pouvoir le recracher au premier choc !


Recap:


Aléa
#006633
Estomac

Monzaemon Yumeko
Monzaemon Yumeko
Renkinjutsushi
Messages :
34
Expérience :
163
Mode de jeu :
PvP
Prime :
(150) 75 XP
Puissance :
B
Réputation :
B
Pays d'origine :
Tōji
Feat :
Makima - Chainsaw Man
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Image de fond

Cœur Violin
Survie dans le Kaiju




Le Cœur obscur fut réduit en miettes, et dans un déluge total de chakra, la dimension Yang disparut. Le groupe d’aventuriers retourna à l’intérieur de l’estomac dans lequel ils avaient été suffisamment malchanceux pour y atterrir, et suffisament chanceux pour y survivre.

La douleur fut probablement la première chose qui traversa les sens et les pensées de Yumeko, découpant le soulagement d’être revenue dans son corps ou de la disparition de la corruption du chakra obscur. La souffrance qui lui vrillait la tête et surtout les jambes, incapable de les bouger ou de tenir debout, payant les excès de chakra effectués dans la dimension des bijuus. Dans un réflexe de survie paniqué, son regard fila vers le sommet de la paroi stomacale, là où elle avait envoyée sa marionnette s’agripper avant d’être transportée dans un autre monde et métamorphosée en semi créature de chakra. Les reflets de la construction d’acier lui permirent de réparer son pantin aisément et elle pointa ses deux mains dans sa direction, générant les fils de chakra du bout de ses doigts, traversant l’air jusqu’à se connecter à la marionnette ancrée dans la chair du Kaijuu. Le point d’ancrage que lui offrait son Danseur lui permettait de rester suspendue par les bras, sans devoir marcher, et d’observer bouche béé, le super humain devant ses yeux. Celui ayant instantanément ouvert Ido-shima de l’intérieur en un simple mouvement. Yumeko pouvait se targuer d’avoir vu à l’œuvre quelques humains surpuissants, le plus fort des Gekimetsu en tête, mais la majesté qui lui faisait face semblait dépasser toutes les catégories que la jeune Monzaemon avait pu admirer.

Même en fixant son regard sur la pupille au milieu du front de ce parangon de Noroi elle avait pu apercevoir le mouvement de ses mâchoires, lui faisant réaliser qu’elle n’avait pas simplement oublié de l’écouter à cause du choc ou que la voix de l’être d’albâtre devant elle était restée enchainée d’où ils venaient mais tout simplement que plus aucun son ne lui parvenait. Ni la voix des autres, ni la sienne qu’elle tenta d’appeler sans l’entendre, ni aucun autre. Tout comme ses jambes, ses oreilles avaient payées de prix du voyage en terre Yang. Malheureusement le Noroi disparu, ramenant Yumeko à la réalité, à la douleur et à une sensation qu’elle avait connue une fois et aurait bien voulu ne plus jamais ressentir. Elle résorba ses fils pour se tracter jusqu’à sa marionnette, et l’ayant atteinte la manipula pour se faire porter par sa propre création, qu’elle détacha du plafond de chair, arrachant les grappins enfoncés et débloquant les pinces accrochées. Le Danseur regagna le « sol » de l’estomac, sa contrôleuse lovée contre son bras et son torse. Yumeko gardait les bras croisés autour d’elle-même pour pouvoir pointer ses mains dans son dos et garder le contrôle de son pantin. Se faisant elle malaxait son chakra dans son corps, confirmant ses craintes. Sa prothèse ne laissait plus circuler son chakra, ne permettant donc plus de remplacer les fonctions de son corps, c’était bien ça qu’elle ressentait, cette même impression qu’après avoir été arrachée d’une partie d’elle-même par la poussière d’or sur le territoire de Kaze. Les sueurs froides commençaient à couler sur son dos et sa respiration s’accélérait sous l’absence des fonctions de son flanc droit. Sa marionnette s’activa pour se regrouper avec les autres, tentant tous tant bien que mal de s’épauler pour se sortir de là, à part Mai qui s’était enfuit seule entre les serres d’un oiseau sans vraiment plus qu’un regard en direction des autres…

Voyant la Senju commencer à créer un cocon de bois, Yumeko tenta d’ouvrir la bouche et espéra que sa voix porterait même sans pouvoir l’entendre elle-même.

 - « Laissez suffisament d’espace pour que je puisse faire passer mes fils de chakra, je peux laisser mes marionnettes à l’extérieur pour nous assister durant la chute »

Se faisant déposer contre la coque, Yumeko garda son Danseur à l’extérieur d’une main, et libéra sa seconde marionnette humanoide, Onryo, de son autre bras déroulant le stockage de fuinjutsu dans lequel il reposait. Le Danseur s’agrippait au haut de l’extérieur de la coque avec ses pinces tandis que Onryō séparait ses jambes de son corps, reliées par les fils de chakra générés depuis les séparations, pour les enrouler autour du cocon de bois, permettant de se tenir également à l’extérieur (Technique B — Bukijutsu Kugutsu —|| « Nœud » autour du cocon gràce au Double piège Onryō (Conductivité et Bara-Bara)).

Au moment du lancer de leur esquisse de bois en direction de l’eau. Yumeko décida de joindre Renpei dans son entreprise de ralentir leur chute. Tout d’abord avec Onryō, qui dans un grand mouvement ample de bras, détacha ses mains griffues, les lançant contre les écailles du monstre, reliés au corps par les fils qu’il pouvait généré (Technique B — Bukijutsu Kugutsu —|| Grappin formé à parti de l’arme serres et du Double piège Onryō (Conductivité et Bara-Bara)), utilisant pleinement sa construction pour tenter de contribuer à la perte de vitesse nécessaire pour ne pas s’écraser contre l’eau, qui à cette hauteur et vitesse de chute avait plutôt tendance à s’apparenter à du béton. Ensuite avec son Danseur, propulsant une seconde fois ses harpons en direction à la chair du Kaiju, mais cette fois à l’extérieur et surtout de maniére à non pas se tracter vers sa cible mais simplement d’essayer d’atténuer la vitesse de chute (Technique B — Bukijutsu Kugutsu —|| Piège Grappin du Danseur).


Malheureusement contrairement aux autres, Yumeko restait reliée à toute cette affaire par ses propres mains, ajoutant une dimension physique à cette épreuve et pas simplement un concours de chakra, la traction sur son corps, s’ajoutait à l’état déjà déplorable de sa condition physique. Le monde tournait autour d’elle, elle sentait les vibrations de ses cordes vocales dues à sa voix extériorisant sa douleur sans qu’elle ne puisse l’entendre. Le sang remontait à sa bouche qu’elle toussa difficilement, l’absence de fonction de sa prothèse se faisant sentir de plus en plus. Son seul réflexe au moment de l’impact fut de contrôler son Danseur pour qu’il perce Onryō à l’aide d’une des lames sur son bras, le bloquant ainsi contre lui, alors que la manieuse elle, tournait de l’œil et perdait conscience à l’intérieur de l’esquisse de bois, tout son chakra se dissipant, les grappins du Danseur et les mains et jambes d’Onryō toujours séparés mais ne disposant plus de fils de chakra pour les connecter à leur corps furent perdus dans les flots, ou restés plantés dans les écailles de l’île mouvante.




résumé:




Feat l’équipe Corps "
#4
#9932CC
Senju Mahogani
Senju Mahogani
Renkinjutsushi
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Expérience :
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Mode de jeu :
PvE
Prime :
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B
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Kaiju : Cœur violin

Alea
Equipe Corps




Cette puissante cavalcade l’avait amenée à formuler sa phrase non loin -à l’endroit, surtout, de sa consoeur. Nous ne parlerons ni des yeux éteints de Yog Sothoth qui voit tout en tout temps ni de la haine qui brûle et consume Nago dans la souffrance la plus atroce mais à cet instant, l’Histoire retiendra que ces deux dieux qui se rencontrèrent dans leur expression charnelle la plus véritable s’observèrent telles deux femmes dégoulinant de cette obscure énergie; incarnant cette dualité exquise du formidable esprit humain. L’une, apôtre sombre des confins lumineux, et l’autre, brillant émissaire dans les terres obscures. Le dernier regard de la Senju fut pour cet apôtre et le monde qui s’écroula bien vite, aussi vite que tout se passait depuis le début de cette inexorable chute qui, à jamais, les lierait.

***

On ne saurait décrire la sensation de se réveiller à vif, du poids des limites les plus extrêmes du cerveau. C’est la colonne broyée par la puissance d’un premier foyer libérateur, l’un de ceux qui vrombissaient plus tôt et s’étaient faits les avatars de la curiosité humaine, les tympans déchirés par la fabuleuse explosion d’énergie que la Dame observa celui qu’on affublait de nombreux noms dévoiler par-delà la lointaine dimension Yang un pouvoir si gigantesque qu’il en éventra un monstre plus ancien encore que les fantasmes de la mémoire de l’Homme. Cette écorchure divine rappela très vite à son enveloppe trop humaine qu’elle était en proie à des blessures bien plus dangereuses encore que les tourments de la dimension obscure.

L’estomac ne s’ouvrait pas à elle, il se tournait, se retournait se fondait dons son esprit comme un miasme infecte, un trop-plein de tout qui poussa son corps à, dans une contraction d’ultime défense, rejeter le fond ensanglanté de ses entrailles. Le vrombissement assourdissant l’abrutissait, ses mains s’accrochaient à un on-ne-sait-quoi qui l’emportait toujours un peu plus dans cette farandole infernale qui conduisait ses fluides à s’extirper abondamment. Elle n’était cliniquement pas morte, elle n’était qu’un être violé gisant ici à observer la fin.

C’aurait été sans compter sur notre héroïne, cette Dame, cette Senju, cette Mahogani, celle-là même qui tutoyait le meurtrier de Kagae, celle qui se fit le bouclier de la Volonté du Feu contre le plus ignoble des fléaux, la princesse de steppes Kusajines, la digne héritière de la lignée de Sakurabito, la descendante du grand esprit de Takamagahara. Celle-là encore qui vint puiser dans le puissant esprit Senju le délicat nectar de l’espoir, de cette volonté inébranlable qui, à jamais se voudrait la guider.

***

C’est sans honte qu’elle accepta que son corps mutilé fut enlevé par l’âme masquée qui l’avait ainsi sauvée par deux fois. Pour dire vrai, l’état de la Senju ne lui permettait pas d’interagir ni même de réellement comprendre ce qui se tramait autour d’elle. Son regard portait au vague, sans capacité de fixer ni même d’assimiler la moindre information, ainsi les couleurs, les textures, tout cela n’était que purement conceptuel; elle devait se cantonner à apprécier la présence de son sauveur et profita de cette épaule salvatrice pour à son tour plonger sa main et ressortir brièvement la relique qui dévorait sa curiosité depuis quelques semaines.

Un passage dans le miroir l’instant d’une poésie.

Ses faibles bras, à la lutte contre la réticence de muscles si puissants qu’ils faisaient l’humain se tenir debout, enjoignirent ses mains à effectuer une série complexe et étonnamment longue de mudras inventée par les très profonds réflexes d’une guerrière encore détestée jusque dans les plus lointains contreforts de l’empire Tsuchijin. Elle, qui était immobile, aveugle de douleur, sourde, telle qu’on l’aurait jetée au Styx après s’être battue au nom des dieux, joignit ses deux paumes dans un dernier son si clair qu’il éclairait enfin les ténèbres de mort pour y faire naitre l’art le plus beau, celui de la vie.

Et l’esprit impétueux de celle qui soigna les esclaves, qui à jamais lèvera le poing de la Révolution, fit, en utilisant jusqu’aux dernières pointes de sa chevelure mi-centenaire, naitre dans un fracas inaudible l’Arche de l’impétueuse confrérie du Kaiju.
Une charpente si brave et solide qu’elle rappelait le père du Fils qui porterait un jour sur croix de bois le fardeau de ses aimés. Une courbure si généreusement pensée qu’elle se voulait le sein nourricier de l’espérance.

-Tatsumaki. Avait-elle murmuré pour baptiser la dernière tornade qui les mènerait au bout de la tempête.


Résumé:


Aléa
Equipe Corps
Chowa no Kuni


Narrateur
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Feat :
Kyūbi


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Aléa

Kaijū : Coeur Violine
脅威怪獣




Le Chakra obscur dévoile les péchés les plus noirs que couve l’âme de tout individu. D’aucuns estiment que son doux murmure corrompt la matière, que cette force invasive, inhérente aux Créatures de Chakra, incarne le Mal. Un constat que Dokueki Magobei ne partage pas. Pour lui, cette énergie est la source de la vie, sous son plus bel apparat. Le Chakra obscur n’est pas néfaste. Il supprime les barrières éthiques, morales et génétiques restreignant l’essence de l’Humanité. Aucun masque ne peut résister au foyer de la Terre Yang.

La Kabbaliste Uzumaki Mai illustre l’hypothèse du Léviathan. Les barrières mentales se brisent sous l’effet de la source enivrante, si bien qu'elle devient ce qu’elle a toujours été : le péché de l’Orgueil. Face à l’océan constellé de typhons, de tornades et de lames de fond, elle s’estime capable de s’en sortir seule et ne participe pas à l’effort de guerre. Le Chakra obscur n’est pas responsable de cette turpitude. Le terme obscur n’a jamais fait référence à la corruption, mais aux ténèbres qu’il dévoile. Il révèle la face la plus sombre de l’Homme, qui est, dans le cas présent, l’ingratitude de l’Uzumaki.

Loin des rivages du bon sens, portée par sa propre faiblesse, elle plonge, sans hésité, aux côtés de Qoorsabil. Le bombardement du pays-corporation et l'avancée d'Ido-shima généraient pourtant un déchaînement cataclysmique. Une seconde après son envolée, la thanatonaute disparaît de leur vision, happée par la puissance des éléments. Le ciel n’est qu’une nuée d’artifices où les tornades poignent çà et là. Faute d’être dotée d’un esprit raisonnable, de continuer à forger cette cohésion transdimensionnelle, son corps portera les stigmates de son impotence. Le Kuchiyose peine à échapper au déluge de fer et d’explosifs.

Alors que le volatile parvient, in-extremis, à esquiver les boulets, une tornade apparaît sur ses flancs. L’Uzumaki, cramponnée, assiste aux tribulations de son âme-liée. Une aile est dévorée par les flots venteux, une patte est arrachée par le souffle de Boréas. La suite n’est qu’une triste chute libre en direction des mers déchaînées. Mai tombe de Charybde en Scylla. Une vague scélérate avale le binôme diminué et noie leurs poumons d’eau écarlate. Tourmentée par les éléments, les os de son corps se brisent les uns après les autres. Son zèle est payé comptant. La masse aqueuse recrache son trophée contre le rivage : un demi-Kuchiyose, diminué d’une aile, d’une patte et d'une dizaine d’os, ainsi que sa maîtresse, diminuée de ses deux bras.

Le Fleuron de l’Humanité ne suivra pas cette voie, les cinq voyageurs transdimensionnels se le sont jurés après le départ de la Méduse. Le porteur du Sceau, seul Alchimiste n’ayant pas sombré aux sirènes de l’Ambroisie, dicte la conduite à ses camarades. Il empile illusion sur illusion de sorte à ce que les impotents sur lesquels il veille puissent articuler un plan : une coque de bois, qui résisterait au fléau météorologique. Hélas, sa tentative de geler la régénération ne porte pas ses fruits : la douleur qui tiraille III est bien trop conséquente.

L’arche est propulsée dans les airs. Cette sphère absolue, faite de bois, est pensée pour empêcher - autant que faire se peut - les courants d’Éole de les dominer. Quelques interstices se dressent ça et là, afin que l’unité puisse ralentir la chute. La boule percute avec violence la carapace dentelée du Kaiju, permettant à Renpei et Yumeko de briller. Ils déploient leurs facultés, réduisant la chute quasi-mortelle. Le gigantesque Atlas porte sur ses épaules le poids de la survie : son sacrifice ne sera pas vain. Il encaisse la majeure partie du choc contre l’océan belliqueux. La demi-sphère supérieure se brise, libérant cinq marins - en réalité trois et demi : la marionnettiste venait de sombrer, le fils de l’ambassadeur était partiellement éveillé.

De façon concomitante, les deux frères d’armes déploient le reste de leur force et propulsent, contre vents et marées, leur proto-navire. Cette double impulsion élève la bulle dans les airs, portée à moitié par les zéphyrs, et s’écrase, des dizaines de mètres plus loin, contre le rouleau naissant d’une vague. La boule est immergée par l’eau rubiconde, mais profite des capacités de la détentrice d’une relique devenue mordorée pour remonter à la surface. D’aucuns appelleront plus tard ce phénomène la Poussée de Mahogani… Telle une bille entre les mains d’un jeune bambin, la barque est malmenée par les conséquences de l’existence d’un Biju de quatre cents mètres de haut. Ce jouet, entre les mains de la Destinée, s’élève par intermittence dans les cieux, pour s’écraser avec force contre l’eau.

Au péril de leur vie, et au prix d’un atterrissage rocambolesque, les thanatonautes s’écrasent contre le rivage, gagné par une multitude d’âmes guerrières s’étant illustrées au combat. La coquille explose en une kyrielle d’éclats qui s’enfoncent dans leur chair. Une énième blessure s'ajoute à leur collection, mais qu’était-ce face aux joies de retrouver la civilisation en vie?

Résumé T4:
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