- En l’an 148, Gotaro, élève d’Hikaru Sarutobi depuis ses dix ans, était convoqué de toute urgences dans les appartements de son maître. Il vivait dans la maison du chef de clan car il avait voué sa vie à son sensei qui le voyait comme un fils et que lui voyait comme son père. Les entraînements et diverses missions diplomatiques qui lui étaient données faisaient de Gotaro une pièce maîtresse dans le bon fonctionnement des différents rouages du clan Sarutobi.

L’atmosphère était lourde en cette année-là car son chef fomentait un coup d’état contre Soryo Kobayashi afin de prendre la direction du pays des Monastères. La cause était noble : Son sensei avait un respect de la dignité humaine et refusait catégoriquement l’utilisation chakra à des fin belliqueuses et impérialistes.

Mais malheureusement, l’échec de ce coup d’état était synonyme de punition immédiate par la partie gagnante de ce conflit. C’était pour cette raison que Gotaro était convoqué dans la chambre d’Hikaru Sarutobi. Ce dernier lui avait indiqué qu’il avait reçu une missive de la part de ses éclaireurs lui indiquant que le coup d’état avait échoué et que Soryo faisait chemin vers sa demeure. « Chaque Homme a son heure fixée par le destin » lui disait son sensei. Acceptant son sort avec une élégance dont n’en revenait pas Gotaro, il était désarçonné lorsqu’il avait appris la dernière demande que son sensei lui faisait.

En tant que sensei, et père de substitution, Hikari lui demandait d’être la lame qui allait être la cause de son décès. Lui, ne voulant pas mourir des mains de celui qu’il considérait comme un abjecte personnage, sans honneur, ne pouvait se résoudre de mourir de la sorte. « Mais je souhaite jouer ce dernier tour au Destin. Sois cette lame, c’est un ordre de ton sensei ! ». Gotaro luttait contre cette idée tant bien que mal, indiquant à son sensei qu’il était prêt à se battre et à mourir même à ses côtés s’il le fallait. Mais la force de persuasion de cet homme sage venait à bout de chacune de ses contradictions. La chose était actée. Hikari avait cependant donné une mission pour Gotaro : Celle de rétablir l’ordre des choses. Cette phrase de quelques mots était suffisante pour remplir le cœur de Gotaro d’une volonté sans précédent. Il savait que l’avenir de son clan se jouait sur cette volonté et qu’il devait être la pierre angulaire qui allait faire prendre un virage aux Sarutobi.

Une fois l’arrivée de Kobayashi à la demeure d’Hikari, la cérémonie qui précédait l’exécution avait démarrée et suivait son cours dans un silence de circonstance et atmosphère très tendue. La cérémonie était composée de divers ambassadeurs venus être témoins de l’évènement. Certains membres du clan Sarutobi étaient assis au premier rang, y compris Gotaro pour montrer à chacun ce qu’il allait se passer si quiconque remettait en cause l’autorité du Primat. Les derniers moments d’Hikari approchaient de minutes en minutes jusqu’au moment ou Soryo Kobayashi prit la parole à son tour, shinken en main. Le bourreau se vantait d’avoir mater un coup d’état et surtout d’avoir la très grande chance de pouvoir se faire justice lui-même. C’est durant ce discours qu’Hikari regardait droit dans les yeux de Gotaro et lui disait à voix basse « maintenant », qui était le signal pour Gotaro qui se levait d’un bond pour courir vers son sensei et, larmes aux yeux, lui enfoncer une dague au niveau du cœur. La mort était immédiate et aussitôt que Gotaro avait commis l’acte, il s’était mit en fuite en collaboration avec certains membres Sarutobi présent sur les lieux avec lesquels il avait mit ce stratagème en place pour qu’il s’en aller sans risquer de mourir. Il semblerait que la totalité de ceux qui l’avaient aidé ce jour-là ont également été tués durant le chaos ayant suivi la mort d’Hikari. Soryo étant pris de court sur cette action de Gotaro, se précipitait pour couper la tête d’Hikari. Une propagande avait aussitôt mit en place auprès de tout les témoins de la scène pour confirmer que c’était bien Soryo qui avait tué Hikari mais les rumeurs s’étaient propagés comme une trainée de poudre : Sarutobi Hikari avait reçu le coup fatal de la part de son propre élève.