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安泰

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Œuvrer pour le Bien commun

An 147.

— Alors… ce fémur, si je le place à la verticale… de…

Uhen tirait la langue. Concentré au possible, il s’imaginait déjà la sacro-sainte beauté de sa réalisation d’art plastique. Mais encore fallait-il ignorer la mare de sang à ses pieds, ses avant-bras – jusqu’aux coudes – couverts de la même teinte horrible et sèche, et les divers os arrachés au corps de sa victime, rangés les uns à côté des autres, sur le parterre feuillu, par taille et forme.

— Il va me falloir une jointure ici.

Le balafré malaxa son chakra, et investit son ostéogénèse dans le projet (Rang D — Ninjutsu + Shikotsumyaku). Sa propre matière osseuse servit de point de soudure entre les os alien qu’il avait cultivé sur un Hijin mort. Alors, le Mizujin s’écarta un instant ; il plaça ses mains de manière à former une sorte de cadre, d’un angle de 90° imposé à ses pouces et index. Ces œillères lui permettaient de se concentrer sur sa sculpture morbide, sans parasiter sa vision du décor bucolique alentour. Un professionnel ayant maîtrisé son art.

— Par-fait. On ressent bien son envie de liberté, et surtout sa candeur.

Le résultat : un épouvantail humanoïde, véritable assemblage d’os en tout genre, qui reprenait des traits émotionnels surprenamment authentiques. Uhen avait toujours eu le don d’analyser les gens autour de lui, et ce depuis tout petit. Malgré son côté unique, sur le prisme autistique, il disposait d’une empathie avérée.

— Et de quatre…

L’enfant de l’os sépara ses « mains-œillères » l’une de l’autre. Le cadre retiré, quatre cadavres dépouillés, déchiquetés, avec une centaine d’os chacun retirés, se présentaient à nouveau devant les yeux de l’adolescent. Il afficha une moue béate, entre le mal-être et le contentement, tandis qu’il passa une dextre pleine de sang sur l’arrière de ses cheveux. Soudain, une idée lui vint en tête, lui greffant envie et curiosité...

— Je pourrais faire en sorte qu’ils jouent à la balle, en récupérant un cinquième crâne…

#1
@Yotsuki Mizaru
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Uhen et Mizaru

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Voyons voir...

Pour disparaître certaines personnes sont prêtes à tout, mener une nouvelle vie bien loin des paillettes et des lumières d’une belle cour, cela en faisait partie. Il était courant de voir des sujets d’une noblesse quelconque disparaître dans un pays pour jouer les paysans quelques mois le temps de se refaire une nouvelle vie et une nouvelle richesse, généralement ils arrivaient tant bien que mal à se fondre dans la population et disparaître, bénéficiant d’un soutien quelconque ; des mercenaires locaux, des membres de la famille, des individus payés très onéreusement.

Mais pour les ennemis de Kaminari, tous savaient que même fuir à l’autre bout du monde ne pourrait les sauver de Yotsuki Mizaru ; la cheffe de Raimei no Tōitsu. Une escouade d’élite, secrète ; meurtre, vol, manipulation, guérilla ; ils étaient pour beaucoup la dernière visite avant la mort. Un bruit de fond au pays de la foudre, un véritable croque-mitaine qui sévissait les ennemis de la seigneurie impitoyablement.

La cible traquée comme un animal se précipita au travers du pays du feu, les déplacements de l’unité invisible à Hi no kuni ; le concerné engageait n’importe qui pour s’entourer et renforcer sa sécurité, vivant dans une paranoïa totalement absolue, craignant l’idée de voir les yeux ambres des membres du clan Yotsuki au travers des ombres.

C’est finalement dans une énième crise de paranoïa qu’il déplaça ses hommes et lui même mais malheureusement fit une mauvaise rencontre. Alors que le Kaguya était en train de s’amuser avec les ossements de ses victimes, tout doucement une silhouette fut visible au loin ; le reste des troupes bien plus éloignées. Mizaru semblait avoir pris cette initiative seule tandis que ses hommes attendaient au loin. Comme d’habitude lors de ces opérations, ils ressemblaient à n’importe quel genre de bandit, des vêtements en haillon propre à la région, aucun signe d’appartenance visible, si ce n’est cette peau et ces yeux ambres.

Se rapprochant du garçon et des corps morts, elle tente d’identifier sa cible au sol, difficile vu les dégâts. Le vrai but de cette rencontre était surtout de savoir qui était celui-ci, un autre espion ? Que pouvait-il bien savoir surtout…

- Sacré carnage. S’annonçant ainsi, approchant pour toiser les autres corps au sol à moins qu’elle ne soit le cinquième crane qu’il attendait.

Flashback
Avec Uhen
Pays du feu

安泰

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An 147.

Sacré carnage.

L’enfant de l’os se retourna, l’air pantois. Devant lui, l’archétype d’un bandit venait de lui adresser la parole, vêtue de haillons comme atours – qui n’arrivaient pas à dissimuler sa peau halée, ni ces yeux d’ambre extraordinaires. Aussitôt, ceux d’Uhen s’écarquillèrent, et ses pupilles se dilatèrent, comme si un puits concentré de lumière avait assailli ses iris. L’adolescent de treize ans lâcha maladroitement l’os qu’il tenait dans sa main, l’esprit focalisé sur autre chose que son art morbide.

— M-merci… !

Ses joues s’empourprèrent ; il fuit la femme du regard, par à-coups, pour ne pas dévoiler ses soubresauts hormonales liés à sa puberté. Tout guerrier accompli qu’il était, il n’en restait pas moins un jeune homme à l’aube de l’âge adulte. Selon toute vraisemblance, les charmes de la kunoichi ne le laissaient pas de marbre.

— Tu aimes bien ? Ma préférée, c’est celle-ci.

Il désigna le troisième épouvantail – dont le corps dépouillé traînait non loin. Corps qui semblait intéresser l’inconnue, au vu de sa tentative d’identification fortuite. Au vu de ses blessures, l'on pouvait deviner qu'un trou au niveau de la poitrine – gorgé de sang – l'avait conduit dans un état de mort précoce. Les autres plaies étaient bien moins sous le signe de l'hémoglobine, du fait de l'opération post-mortem.

— Il était marrant ! Il a essayé de fuir pendant que ses amis s’agitaient comme des fourmis. Et puis, ma sœur est arrivée derrière lui et l’a empalé, hahaha. Splosh. Ils n’ont pas compris quand des os ont commencé à les attaquer depuis le sol… C’est que c’est très dangereux, les racines. On s’y prend les pieds.

Uhen posa sa main devant sa bouche, par politesse, et pouffa de rire.

— Moi, c’est Uhen ! Je suis un grand Kaguya ! … même si j’ai déserté parce que je voulais partir à l’aventure… Mais j’adore mon pays ! Et toi, tu viens d'où ? Tu ne connais pas ces hommes, j'espère ? Je ne veux pas te-... enfin-...

Le Mizujin détourna à nouveau le regard pour contempler ses créations.

#2
@Yotsuki Mizaru
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Uhen et Mizaru

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Voyons voir...

La bandit en apparence fit glisser ses yeux ambres sur le gamin, peu surpris que ce soit un enfant le responsable de tout cela pour être honnête… Elle même enfant réalisait des prouesses qui faisait pâlir certains adultes ; elle était plutôt surprise d’en croiser un ici et d’autant plus est un membre du clan Kaguya vu ses propos. Un sourire amusé marqua les lèvres de la Yotsuki, remarquant très bien le regard de l’adolescent et ses expressions faciales.

Néanmoins, elle n’allait pas jouer de ses charmes aujourd’hui : aucun intérêt. Ses yeux cherchaient toujours la cible afin de confirmer son élimination, écoutant les propos du mystérieux adolescent qui évoqua enfin la cible, puis sa sœur. La Yotsuki resta muette l’espace d’un instant, fléchissant les genoux pour inspecter également le corps, hors de question de mentionner la missive importante qu’il transportait pour le moment, cet enfant n’avait pas l’air d’être un meurtrier mandaté par un autre pays pour mettre la main sur la proie, néanmoins, qui sait ?

- Pour être honnête, je n’aime pas du tout. J’apprécie cependant que tu fasses ce qui te plaise, si ça t’amuse, alors continue. Toujours sur ses gardes, confirmation qu’il s’agissait bel et bien d’un Kaguya. - Dis moi, celui-là… le gros fuyard, celui qui s’est caché derrière ses hommes… Tu l’as fouillé ? Une bandit pilleuse de corps ? C’était assez courant de nos jours, peut-être qu’il ne se douterait de rien. Les yeux ambres de la Yotsuki attendaient donc les réactions de l’enfant afin de voir comment allait évoluer la situation. Parallèlement à cela, elle continuait de discrètement arpenter avec ses yeux le corps du défunt afin de tenter d’identifier quoi que ce soit sur lui, une lettre, ou autre… - Qu’est-ce que tu fais ici par ailleurs, tu chassais les bandits toi aussi ?

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Avec Uhen
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安泰

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An 147.

— Tout est encore là-bas !

Le garçon de l’os pointa du doigt le tas d’affaires non loin, posé près d’un arbre. De toute évidence, les atours des malheureux étaient souillés, et déchiquetés de toute part. Les esprits de la forêt leur étaient tombés dessus. Ainsi, les cinq dépouilles aux os retirés étaient parfaitement nus – dépossédés de tout, jusqu’à la moelle.

— Des bandits ?

Uhen ne comprenait pas la question. Étaient-ce des bandits ?

— Elle te demande si tu pensais tuer des innocents.

Le Mizujin comprit aussitôt ; et cela se vit dans son regard émerveillé. À ses côtés était apparu son ami imaginaire, Le Vestige, figure invisible à l’origine officieuse, qui inspectait alors en silence les créations de son Hôte. Depuis leur arrivée au Pays du Feu, le Prédicateur avait remarqué ce changement de fonctionnement en Uhen. Lui qui était, jusqu'alors, si réservé, serviable et en retrait, s'autorisait de plus en plus d'écarts pour se faire plaisir. D'un certain côté, cela lui réchauffait le cœur. Mais de l'autre, le Roi des Spectres de la Nécropole Stygienne ne pouvait que pleurer le manque d'humanité de son compagnon.

— Tu aimes ? Dis, tu aimes ?
— ...

Visiblement, Uhen ne parlait pas à la femme, mais au vide absolu.

— C’est… joli. Dans un style un peu… spécial.
— Tu as vu celui-là ? J’ai essayé de recopier sa grimace quand on l’a attaqué ! Là, derrière ses sourcils, il y a des os qui poussent vers le bas. Et pareil pour son sourire inversé, tout triste !
— Tu inquiètes l’étrangère. Récupère son attention.

Le balafré lorgna l’étrangère aux yeux d’ambre.

— Oui, je chassais les bandits ! Ils se sont montrés très menaçants, alors c'étaient des bandits !
— Tu en fais trop.
— Je les traque depuis l'archipel de Mizu... contre vents et marées... pendant des lunes... !

Le ton enjoué du comédien ne pouvait pas tromper le professionnalisme de l'espionne. Il y avait là un gouffre abyssal de niveau d'actorat – digne de Yami no Kuni. Mais cela n'était pas le but de l'enfant de l'os. Il assumait, d'une manière détournée, ce sacré carnage. Car, après tout ce temps, il avait enfin trouvé son but existentiel.

— Est-ce que tu veux être mon amie ?

#3
@Yotsuki Mizaru
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Uhen et Mizaru

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Voyons voir...

Oui ce garçon n’en savait absolument rien, voilà un fou furieux. Néanmoins, en inspectant la scène d’un habile geste de la tête, les traces de sang, la disposition des affaires et des corps. Facile pour la jeune Yotsuki de former un tableau dans son esprit, les bandits sont sans doute tombé pile sous le passage du jeune Kaguya et auraient sans doute pu le provoquer un peu ne lui demander de dégager et autres, donnant naissance à ce carnage. Sans ajouter rien de plus, écoutant les paroles du garçon, bien que sa tentative de se justifier arracha un doux ricanement à l’espionne.

- Je vois, je vois. Tu es donc ce genre de personne, c’est bien.

Drôle de remarque de la part de Yotsuki qui s’approcha du tas d’affaires en morceau, la sauvagerie du carnage se lisait même sur ces objets qui portaient les affres de la bataille, du moins si on pouvait nommer ça une bataille. Ils étaient encore plus abîmés que les corps, mais elle arriva à tirer quelque chose ; une lettre parfaitement pliée et marquée du sceau de la cible, c’était sans doute une missive secrète qu’il espérait transmettre. Le papier était marqué des assauts du Kaguya et donc taché de sang. Mizaru brisa le sceau, commençant à le lire ; codé.

- Évidemment.

Aucune clé pour le comprendre sur le corps, cette lettre était destinée à un véritable allié avec qui il échangeait depuis un long moment. Il fallait à tout prix le trouver et l’interroger. - Bien j’ai eu ce que je voulais, je… mhhh… Un sourire marqua son visage, ce gamin, elle comprenait peu à peu le tableau. - Tu vas venir avec moi, j’ai d’autres amis à te présenter ; ils sont amusants tu vas voir.

Cela faisait déjà plusieurs mois que le pays du feu s’enflammait à cause de plusieurs attentats commis par des jumeaux, Mizaru et son unité se tenaient aux nouvelles et en mettant bout à bout ces nombreuses informations la Yotsuki commence à comprendre l’identité de ces deux-là, deux déserteurs, le nom Uhen ne lui était plus du tout inconnu désormais. - Tu peux m’appeler Raiga, alors tu acceptes de venir ?

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Avec Uhen
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安泰

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An 147.

Le balafré se plongeait dans un guêpier dont il avait hérité de la responsabilité, sans le vouloir, en massacrant le propriétaire de cette lettre codée. Malgré lui – certainement à son insu – il allait devoir aider l’espionne à retrouver le contact de la victime afin d’extraire la clé de décryptage. Mais, pour l’instant, ce n’était qu’une mignonne petite balade champêtre aux côtés d’une nouvelle rencontre.

— Ce pourrait être un piège. Pose les pours et les contres.

Uhen sourit, et dodelina doucement de la tête, les yeux légèrement plissés.

— Te suivre ? Bien sûr, avec plaisir ! Enchanté Raiga !

L’enfant de l’os ouvrit son troisième oeil sensoriel, et captura la signature chakratique de la femme, tel qu’il avait l’habitude de faire. Un moyen de mettre une image sur un nom ; une couleur sur un visage. La première impression qu’avait dégagé la femme était la sérénité, le calme et l’amitié, alors le Mizujin apposa un ressenti positif à cette signature, avant de ranger – inconsciemment – cette dernière dans la catégorie des « alliés ».

— Tu cherchais cette personne ? Qu’est-ce qu’elle avait fait de mal ? Moi, quand quelqu’un m’énerve, je peux faire d’horribles choses. Mais mon ami me dit parfois d’arrêter, et de me calmer, car je peux vite m’emporter sous le coup des émotions. Tu fais quoi, toi, pour te calmer, quand tu vas mal ?

Uhen commença à suivre la kunoichi vers son « groupe d’amis » sans se rendre compte de l’ampleur du projet. Par chance, à cette époque, il n’avait pas encore attenté à l’intégrité du Pays de la Foudre. Il n’était encore qu’une petite frappe, au nom fustigé d'une petite prime, offerte par l'élite lasse de Hi.

— J'espère que ce ne sera pas trop long, ma sœur risquerait de s'inquiéter sinon !

#4
@Yotsuki Mizaru
Discussion

Uhen et Mizaru

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Le petit garçon suivant Mizaru se retrouve assez vite entouré par quatre gaillards bien épais, bien musclés, bien guet-apens, bien tu vas passer un sale moment. D’un habile geste de la tête, Mizaru fait signe à ses camarades de ne pas agir ; chose qu’ils font aussitôt, laissant l’enfant tranquille. Ils interrogent d’un geste de la tête la jeune adulte sur ses plans, mais cette dernière garde un air assez tranquille et neutre ; elle savait visiblement ce qu’elle faisait. - Voici mes camarades, Hatake, Bomi, Mamochi et Hakari.

D’un doux signe de la main, elle incite Sahen à venir jusqu’à elle alors qu’elle était en compagnie de Bomi ; bien évidemment un faux nom. Il s’agissait là de l’expert en communication de l’équipe disposant de plusieurs techniques sensorielles mais également d’une maîtrise des codes qui dépassaient l’entendement, son esprit vif était utile pour la mission à suivre puisque Mizaru vint lui remettre le message codé précédemment, avant de reprendre la discussion avec le petit Uhen. - Je fais la même chose que toi, je trouve quelqu’un pour me défouler, mon activité de bandit me le permet bien.

Bomi fit un signe de la tête. - Ne t’inquiète pas pour ta sœur, j’ai vu tes talents et je voulais seulement t’inviter à un petit jeu toi et moi. Je reviens et je t’explique, d’accord ? Avec un petit sourire formé sur son visage. La jeune femme s’en alla rejoindre le membre de son équipe afin d’acquérir des nouvelles informations sur le contact du fugitif ; Bomi avait pu extraire quelques informations utiles ; l’une d’elle servant à identifier le contact, un marchand influent du pays du feu qui était actuellement en déplacement ; Yamato Kakuri, qui faisait affaire officiellement en important des ressources d’autres pays et sous la table via plusieurs magouilles.

Pour l’équipe de Mizaru il était important de l’intercepter, s’assurer qu’il ne savait rien et l’éliminer afin de ne prendre aucun risque ; communiquant avec les autres autres membres de son équipe, Mamochi et Hakari, ils se déplacèrent aux indications de la lettre afin d’essayer d’intercepter la cible.

Bomi resterait pour assurer la communication entre le quatuor via une technique dont seul lui avait le secret ; il était lui aussi une anomalie disposant d’un dérivé de Raiton lui permettant d’agir sur certaines ondes et autres.

Désormais seule avec Uhen, Mizaru riva son regard ambre vers lui. - Je vais te proposer quelque chose, quelqu’un vient de me mettre en colère et comme nous sommes désormais amis, je te propose de te défouler avec moi, cela t’enchante ?

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An 147.

Il n’en fallait pas plus pour convaincre le jeune enfant de l’os : se défouler. Véritable pile électrique, son envie débordante d’action (et d’exactions) ne voyait aucun mauvais exutoire. Si on lui offrait de l’argile à modeler, Uhen était heureux. Et, ce jour-là, il l’était.

— Bien sûr ! Comme on dit : l’ennemi de mon ami est mon ennemi.

Le Mizujin fit un grand sourire, d’une oreille à l’autre. Sa sincérité, ou peut-être son innocence, rendait la scène touchante. Il était difficile de penser qu’une telle bouille de joie et de naïveté pouvait commettre des assauts terroristes.

Ainsi, le binôme attendit sa proie au détour d’une énième rangée d’arbres. Doué de sensorialité, mais surtout de malice, le Kaguya se permit de composer un signe incantatoire pour dissimuler le chakra dans une zone très restreinte incluant « Raiga » et lui-même. Aucun espion ne pouvait ainsi démasquer le pot aux roses.

⬩⬩⬩

Les deux Éveillés attendirent pendant de longues minutes. L’enfant de l’os occupait son temps libre en déblatérant à tout va, mentionnant divers sujets de discussion hétéroclites, du climat saisonnier à l’expression artistique, en passant par un béguin pour le totalitarisme, et l’existence d’un ami imaginaire appelé « Le Vestige ». Véritable moulin à paroles sans filtre – sauf si cela concernait les secrets d’état de Mizu, des enfants-soldats et du Despote –, cette séance privée, intime, était l’occasion rêvée pour apprendre à connaître Uhen.

Soudain, « Bomi » envoya un signal vers le binôme. Et pour cause, au loin, une délégation aux couleurs du Feu s’avançait droit dans le piège…

— Oooooh ! C’est eux !

La pile électrique, perchée sur sa branche, jubilait. Il suivait éperdument ses cibles du regard, s’empêchant de sauter là, trop tôt, sur le chemin ; mais profita plutôt de ce « calme avant la tempête » pour inventer un assaut fatal, qu’il allait sublimer.

Les mètres s’enchaînèrent, et enfin, les quatre gibiers de potence arrivèrent dans la zone rouge du piège improvisé. Une sentinelle, avec un peu d’avance, lorgnait dans les parages, de gauche à droite, pour traquer le moindre danger – humain ou animal. Hélas, celle-ci ne regarda pas au-dessus d’elle au bon moment. Et, en dépit de son troisième œil ouvert, peut-être que celui-ci lui donna une confiance mal placée, en l’absence de toute signature chakratique.

La soudaine explosion de chakra venue d’Uhen l’alerta, certes – mais c’était déjà trop tard.

— ATTENT-

Une faux osseuse venait de lui ôter la tête d’un claquement de doigts.

— Et voici la cinquième tête ! Mes amis pourront jouer au ballon !

Les trois survivants dégaînèrent leurs armes et leurs affinités, en panique. Suivant l’origine du projectile d’ivoire, ils purent deviner sans problème la localisation du Kaguya, dont le sourire enfantin provoquait une sensation d’effroi. « Raiga », elle, avait déjà quitté son perchoir pour foncer vers les malheureuses proies déjà condamnées…

#5
@Yotsuki Mizaru
Discussion

Uhen et Mizaru

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Voyons voir...

En littéralement un éclair, le jeune Kaguya fonda sur sa prochaine : un éclaireur qui avait eu la malchance d’être là au mauvais endroit au mauvais moment. Sa tête voltigea plusieurs mètres plus loin, suivi d’un silence profond entre les autres membres de la garde. - Quoi… ?

Le temps de retrouver leur esprit, l’un d’eux se fit exploser le nez par un violent kick foudroyant de Mizaru, rejoignant leur position d’un habile bond aérien ; dévoilant ainsi son style de combat au jeune Kaguya, aérien, rapide, habile et basé sur une pluie de coup de pieds dévastateurs. - Jolie coup. Souffle Mizaru en balançant son corps en arrière pour éviter un coup de sabre de l’un des gardes ; deux survivants, un mort et un ko suite à la violence du choc.

Tandis qu’à l’intérieur du convoi la cible véritable du groupe attendait… En parallèle à cela, Bomi assurait la communication et remarqua très rapidement un problème, les deux autres membres de l’unité ne répondaient absolument pas et fit remonter l’information à Uhen et Mizaru.

« Raiga » Soupira longuement, levant la tête vers le ciel comme si elle recherchait quelque chose, avant de recentrer son regard plus bas sur les deux derniers gardes du corps qui s’avançaient avec assez de confiance. - Renzo-san avait raison, on va devoir tenir jusqu’à son retour.

Qui était ce Renzo-san ? Un autre membre de la garde absent, était-il responsable de la disparition des deux autres membres de l’unité ? - Uhen, assure toi que notre cible est présente dans le convoi. Je vais t’ouvrir un passage. Des nouvelles étincelles viennent danser le long du corps de Mizaru, crépitantes assez fort pour répandre leur son aux oreilles du groupe tout entier. La foudroyante se propulse d’une course rapide vers l’un des gardes, fauchant sa tempe d’un dangereux kick qui claqua sèchement.

Le second lui fut contraint d’abandonner son camarade à son sort, assurant ainsi sa mission première ; la survie de son employeur qui resta étrangement muet, inquiétant ainsi Mizaru qui compris peu à peu ce qui se passait là.

- On dirait que c’est un piège. Uhen, attention !

Au loin une silhouette fut visible, une autre plus petite également ; la plus grande joigna ses deux mains et exerça à une vitesse littéralement folle une suite de signe – Futon SHINKÛGYAKU. Il souffla littéralement plusieurs projectiles fait d’air comprimé ; des véritables obus pulvérisant qui par ailleurs fauchèrent avec une puissante immense le convoi qui se brisa… s’avérant ainsi vide. Voici Renzo et son mystérieux allié se rapprochant des deux assassins.

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Avec Uhen
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An 147.

C’est un piège !

Sortant des fourrés denses de Hi, deux silhouettes malignes se rajoutèrent à l’équation pour tenter de renverser la tendance. Il s’agissait de « Renzo-san » et de son allié, qui, dès leur arrivée, manipulaient déjà le chakra pour venir à bout des pillards.

1. En situation d’urgence, Uhen composa à nouveau des signes incantatoires pour déployer un épais mur d’os en face de lui. Grâce à la longue distance le séparant de son assaillant, il pouvait réagir en temps et en heure. La salve de balles d’air comprimé s'écrasa avec violence dans la structure d’ivoire, la pulvérisant en de nombreux fragments d’os. Par chance, le Mizujin fut épargné par cette technique de Fûton.

2. Aussitôt, le Kaguya déploya son chakra par tous les pores de sa peau. Il annihila le reste des vestiges de sa protection calcique, et ordonna à tous les fragments d’os alors au sol – les siens – de foncer sans relâche vers l’origine de l’attaque. Les projectiles de la sulfateuse improvisée sifflèrent inlassablement, donnant la sensation aux Éveillés des parages de se trouver dans une guerre moderne anachronique.

— HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !

A. La silhouette mystérieuse révéla sa véritable identité : celle d’un écureuil plus grand que la normale. Le compagnon animal répliqua les gestes de son « maître » pour commander à la roche ; un épais mur tellurique sortit de la forêt, devant Renzo, pour les protéger tous deux de l’avalanche osseuse.

Renzo (Éveillé de rang B) dispose des compétences Fûton, Ninjutsu, et ???.
« San » (Kuchiyose de rang B) dispose des compétences Doton, Ninjutsu, et Kanchijutsu.

Pour le moment, aucune trace de Yamato Kakuri – le fameux marchand traqué par la bande de la Foudre. Ce convoi n’était-il qu’un leurre depuis le début ? Tout portait à croire que « Renzo-san » était un chasseur de primes missionné pour abattre la troupe de « Raiga ». Lui et son compagnon animal étaient préparés pour l’occasion. Et rien n’interdisait, non plus, l’arrivée de renforts. Après tout, les alliés de la bandit ne donnaient plus de signe de vie. Combien de temps restait-il à Uhen et son amie pour vaincre – ou fuir ?

B. L'écureuil senseur ne donnait plus aucune nouvelle. Juste après l'érection de son mur tellurique, il s'était enfoui sous terre pour tenter une embuscade ultérieure. Pour le moment, Renzo était donc seul.

Règles de jeu (Aide-Contrat) :

État et Résumé :

#6
@Yotsuki Mizaru
Combat

Uhen et Mizaru

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Un bruit assourdissant détonna d’un seul coup, alors que plusieurs projectiles de vent étaient en train de raser la zone avec une intensité incroyable. - C’est quoi ce… Coupée en pleine parole par l’un des projectiles qui se heurta à la puissante barrière de Uhen. Mizaru s’y glissa derrière le jeune garçon afin de se protéger. - Bien évidemment, il fallait qu’il soit un maître en futon. Pesta la Yotsuki, avant de tout doucement se redresser, propulsée en arrière par les ondes de choc tirées avec force par son nouvel adversaire. Cela confirmait néanmoins l’une des théories du groupe du pays de la foudre, le contact avait pu établir quelques liens et si tout le monde ne perdait pas la vie mystérieusement ici les relations diplomatiques allaient en pâtir.

Le regard ambre de la Yotsuki se déposa tout doucement sur Uhen plus loin, un rire terrifiant émanait du jeune garçon qui était totalement pris et entraîné dans l’affrontement, levant une série d’attaque contre le shinobi au loin. Renzo resta totalement implacable, son regard se posant sur ses deux cibles avant de signer une suite de mudra en réponse aux projectiles de Uhen qui venaient à toute vitesse.

Ses deux mains joignèrent sa bouche, soufflant une imposante tornade qui devenait de plus en plus massive en son centre afin de repousser les projectiles et les envoyer de manière hasardeuse un peu partout sur le terrain, donc Uhen et Mizaru également après le passage du mur. [1] Puis, il répéta l’opération, fauchant l’air avec sa main droite après une nouvelle suite de signe, générant une bourrasque horizontale vers Uhen avec férocité, rasant le sol et s’approcher à grande vitesse. [2]

Mizaru de son coté frappe ses mains l'une contre l'autre libérant une onde électrique [1] pour bloquer les projectiles… Prête à réagir aux prochaines attaques.

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Avec Uhen
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An 147.

Résultat : 4 — Y+1.

— Attention, le petit écureuil n’est jours pas réapparu !

1. La tornade de Renzo n'a pas vocation à se défendre d'un assaut. La technique d'Uhen frappe l'Éveillé de plein fouet, le criblant en de nombreux endroits de fragments calciques – phalanges et bris d'os.

2. Suite à l'assaut de l’Éveillé embusqué, le Mizujin n’eut d’autre choix que d’essayer d’échapper à ce fauchage tranchant. Composant des signes incantatoires, il créa une structure calcique sous lui, le hissant en hauteur. Le croissant de vent se brisa contre les rhizomes d’ivoire, fragilisant l'échafaudage.

A. Pendant ce temps, le compagnon animal de Renzo restait parfaitement dissimulé sous terre. Il laissait son partenaire de combat voler la vedette, tandis qu’il déroulait petit à petit son plan…

B. Soudain, l’écureuil transforma le décor en sa faveur. La terre, sous les pieds de l’envoyée de la Foudre, se mit à fondre. Ce qui était un sol dur devint une flaque boueuse, à l’image de sables mouvants, risquant d’avaler la femme jusqu’aux genoux. Une esquive était impossible. Il lui fallait redoubler d'ingéniosité.

3. Uhen profita de la hauteur pour ouvrir son troisième œil. Se concentrant sur le sol – dans une courte fenêtre d’immunité martiale – l’enfant de l’os ressentit le squelette de l’animal, caché entre deux vraies racines telluriques. Il prévint aussitôt « Raiga », en hurlant, pour lui donner de quoi réagir contre ces arcanes fourbes.

4. Alors, le Mizujin composa une série de signes incantatoires, pour enfin envoyer une longue lance osseuse en direction de Renzo, depuis sa hauteur relative. Le projectile, partant de son bras, né de la fusion de son cubitus et de son radius, avait vocation d’empaler la cible, à un angle de 30°. À nouveau, le Fûton seul n'allait pas pouvoir le protéger d'une attaque aussi directe. Il fallait se montrer ingénieux.

C. L’écureuil n’avait pas dit son dernier mot. Alors que Mizaru devait se dépêtrer de l’entrave, il ordonna à la terre de se lever. De nombreux pieux de roche sortirent ainsi des alentours, visant les « sables mouvants » et leur hôte, pour l’empaler de toute part. Cette technique pouvait être sujette à un Contre-Rp.

D. (Conditionnel) L’invocation déroula son jeu, et fragmenta les pieux modélisés en une myriade de fragments de roche coupante. L’attaque de zone voulait toucher toutes les cibles alentours – autrement dit, Uhen et Raiga. Renzo, lui, était encore trop loin, à plusieurs rangées d’arbre – à une longue distance de portée.

Règles de jeu (Aide-Contrat) :

État et Résumé :

#7
@Yotsuki Mizaru
Combat

Yotsuki Mizaru a écrit:

Uhen et Mizaru

Maintenir la paix
Voyons voir...

Ce n’est pas réellement un hurlement qui précède le bruit des lames osseuses se plantant dans la chaire, mais d’un râle rapide de douleur, poussé comme pour faire sauter le plus rapidement possible cette terrible sensation. Inutile de réfléchir plus longtemps, cet homme était clairement un shinobi entrainé au point de faire abstraction de la douleur quelques secondes après un choc aussi violent. - Espèce de petit… Avec un léger filet de sang qui perlait le long de sa lèvre.

Une nouvelle attaque venait à lui, plutôt massive et difficilement esquivable. Sa main droite vient saisir le manche d’une lame se trouvant dans son dos, cette même lame émane rapidement un puissant flux étrange, donnant l’impression qu’elle vibrait, ses deux pieds s’écartaient légèrement sur le sol, prenant une posture particulière ; avant de frapper d’un seul coup en dégainant le projectile pour le scinder en deux ou le dévier avec précision. 1

Aussitôt l’attaque déviée, il planta sa lame sur la droite quelques secondes pour joindre ses deux mains dans une rapide série de signe. Son croissant précédent avait rasé la zone devant, mais ce petit insolent de Uhen n’avait visiblement pas dit son dernier mot, protégé dans une structure géante, la lame de vent venait de fragiliser cette dernière. Aussitôt, une suite de signe s’exerça, tandis qu’il gonfla anormalement sa cage thoracique après avoir amassé énormément d’air. - Futon… ! Hurla t-il dans un premier temps, avant d’annoncer le nom de sa technique. - SHINKÛGYAKU… ! Plusieurs projectiles assez massives d’airs comprimées partaient droit vers la position de Uhen en bombardant sa zone, au total trois projectiles. 2

- T’sss, je comprendrais jamais cette habitude ! Souffla la jeune femme alors qu’au même moment les hurlements du jeune garçon viennent l’alerter d’un possible danger, le partenaire animal de l’adversaire du duo était dissimulé sous terre et venait de réaliser une action terriblement fourbe. Le sol se déroba sous les pieds de Mizaru, qu’il commença à couler dans ce qui semblait être un marais boueux agissant comme du sable mouvant. - Espèce de… La colère montait, la meurtrière de la foudre n’allait clairement pas se laisser avoir comme ça. La partie inférieure de son corps était peut-être bloquée, mais pas la supérieure. Aussitôt, Mizaru contracta la totalité de ses muscles et écarta les bras, générant autour d’elle une déflagration électrique pour déstructurer le sol légèrement autour d’elle et se dégager. 1

Répliquant aussitôt, plusieurs pieux de terre s’élevèrent pour tenter de venir l’empaler de chaque coté, elle prolongea simplement sa précédente décharge d’un violent mouvement de bras, avant de frapper le sol avec son poing droit, générant une nouvelle impulsion électrique autour d’elle pour les neutraliser. 2

Avant de lever son pied gauche au dessus de sa tête, puis frapper d’un lourd coup de talon foudroyant le sol pour propager une violente décharge électrique vers la position probable de l’invocation, position indiquée par son partenaire. 3

Flashback
Avec Uhen
Pays du feu

INFORMATIONS:

安泰

MAINTENIR LA PAIX
Œuvrer pour le Bien commun

An 147.

Le combat était trépidant. Tant de rebondissements ; tant d’échanges de passes d’armes, de techniques maîtrisées, de combinaisons répétées. De part et d’autre du champ de bataille, les Éveillés puisaient dans leur registre personnel pour impressionner et surprendre l’ennemi, à coup de déferlement de chakra. Chasseur de prime et écureuil contre deux bandits tombés sur un poisson trop gros ; voilà le résumé de cet écueil qui dura de trop longues minutes, dans les bois denses du Pays du Feu.

Et quand ils pensèrent que tout est fini, ça n’était qu’un stratagème du destin. Après Renzo et son alter ego naturel, les renforts. Une armada, au service de la proie de « Raiga », débarqua sur la ligne de front pour faire pencher la balance du côté des autres. Au total : six nouvelles signatures spirituelles se rajoutèrent sur l’équation, dont trois Éveillés de Rang C, et trois de Rang D. Et, pendant ce temps-là, les alliés de l’agent de la Foudre ne répondait plus. Ce qui était, jusqu’alors, un deux contre deux, devenait un huit contre deux.

Autrement dit : les dés étaient dorénavant pipés.

⬩ ⬩ ⬩

Désolé, j’ai plus du tout envie de combattre. :dead: C’est trop prise de tête d'essayer d'être raccord au sysco, je vais bloquer pour rien, ce que je ne souhaite pas. J’ai pris l’initiative d’accélérer les échanges pour arriver à la conclusion !

⬩ ⬩ ⬩

Uhen se réveilla au milieu de cadavres. Ses derniers souvenirs étaient confus : que s'était-il passé ? Il se souvenait simplement de la vague massive de renforts leur arrivant de toute part, afin de les acculer dos aux arbres. Et puis, le sourire de ce chasseur de prime, pensant avoir gagné ce combat. Et enfin...

Et enfin, quoi ?

L'enfant de l'os se tint le bras gauche, et rendit compte qu'il n'était plus utilisable. Une surcharge. Les morceaux se recollaient peu à peu ; et, à mesure qu'il promena son regard aux environs, il devina les dégâts qu'avaient causé les rhizomes calciques çà et là. De mêmes, les pans calcinés des environs, du fait de quelques gerbes foudroyantes, laissaient entrevoir l'action salvatrice de l'affine au chakra Raiton. La combinaison du potentiel des deux gibiers pris au piège avait été dantesque. Leurs ennemis avaient sous-estimé leur puissance et, malgré leur nombre, avaient dû ployer l'échine, et choir sous la pression.

Renzo, blessé quasi mortellement, amputé d'un bras, essayait de ramper lentement, mais sûrement, le plus loin possible du binôme meurtri. L'escargot humanoïde perdait une large trace de sang dans son sillage, si bien que personne ne pouvait parier de bonne foi sur ses chances de survie. Pourtant, lui y croyait dur comme fer.

À quelques mètres de là, le cadavre de son écureuil intelligent, San, violemment projeté contre un arbre, servait d'avertissement pour d'éventuels animaux de la forêt belliqueux.

Le Mizujin se releva sur ses deux jambes. Il sortit soudain un radius pointu de son avant-bras, et le prit en main droite. Une absence totale de sourire dénaturait son visage – signe que quelqu'un d'autre tirait les ficelles de son corps. Et ce quelqu'un d'autre n'avait qu'une chose en tête : arrêter la fuite pitoyable du chasseur de primes.

L'os-arme d'Uhen fusionna l'épaule de Renzo avec le décor dans un énième de douleur.

— JE VAIS VOUS TRUCIDER, BANDE DE CHIENS D'IMPÉRIAUX !
— Il est à toi. Arrache-lui les informations que tu désires.

Le Vestige zieuta l'envoyée de la Foudre.

— Aussi, je suis désolé pour ton escouade. J'espère que ce n'est pas trop tard. Sinon, que leurs âmes connaîtront le repos éternel. Je ne souhaite pas à personne une éternité d'errance.

Le bras toujours ballant, le balafré tourna son dos à l'agent de l'ombre.

— Ma sœur ne va pas tarder à venir, vu notre coup d'éclat. Ainsi que des sentinelles de Hi, alertées par le déferlement. Bravo, d'ailleurs. C'était impressionnant. Maintenant : tu devrais fuir au plus vite... Raiga.

Un rictus – bien moins pur et innocent que celui de tantôt – apparut sur les lèvres du garçon.

#7
@Yotsuki Mizaru
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