Technologie

Le Continent prend ses racines dans l'époque Sengoku. La poudre à canon n'existe pas et est remplacée par les parchemins explosifs. L'arsenal à disposition des personnages est identique à l'œuvre originale : kunai, shuriken, senbon, fumigènes, etc. L'usage du poison est limité au clan Dokueki et les bombes flash sont prohibées. Si l’électricité n'existe pas, il est bon de noter que le pays du Fer et la cité mouvante du pays du Riz possèdent une avance notable sur leur époque.  

Foi

Socle commun

Pour comprendre la place de la foi dans le cœur des peuples du Continent, il convient de s’intéresser au mythe fondateur du Premier des Empereurs. Figure d’un millénaire oublié, cet être inspire chaque habitant du Continent. Que son existence soit avérée ou non, il incarne un modèle, un phare perçant les ténèbres de la Guerre. Si certains lui prêtent des traits exaltés, d’autres insistent sur son Humanité. En somme, il serait le meilleur d’entre tous, l’Idéal parmi les Idéals. Guerrier, Sage et Dévot, il était tout à la fois. Les vestiges de son âge sont alors perçus comme des indices menant à une lointaine félicité. Ainsi, l’aura de cet homme exceptionnel plane sur le Continent, guidant chaque âme vers une utopie rêvée : le Ninshū.

Spécificités

L’ombre du Premier des Empereurs s’est dissipée il y a plusieurs siècles de cela. En son absence, le Continent ne connut que la division et le chaos. De ce fait, les cultures autrefois uniformes se sont lentement éloignées. La foi s’est déchirée en une myriade de causes, brisant toute unité. En étudiant l’Histoire, l’on peut déceler les origines de ses différences, chaque peuple s’étant réuni autour d’une nouvelle croyance. Les nouveaux Etats en sont alors les étendards les plus marquants.

Hi voue un culte à l’Humain. La « Volonté du Feu » est une doctrine qui recentre le destin entre les mains de l’individu. En ce sens, l’humain ne doit plus craindre la destinée, la fatalité, la nature ou les Bijū, mais doit se libérer des dogmes religieux pour redevenir le maître de son microcosme, devenir le maître de lui-même.

Tsuchi voue un culte aux Bijū. Depuis toujours, les peuples du pays de la Roche cohabitent avec l’entité sommeillant au cœur du stratovolcan. Cette proximité unique avec le Monstre-Gardien imprègne leurs relations de spiritualité, rappelant l’animisme.

Kaminari voue un culte à l'Empereur-Roi. En tant que figure emblématique de l’Histoire, les quelques vestiges préhistoriques suggèrent que le pays de la Foudre fut autrefois la capitale de son Empire. Du fait de son influence durable sur leurs terres, les peuples du pays de la Foudre se sont rapidement perçus comme supérieurs aux autres régions du Continent.

Mizu voue un culte à la Force. Les peuples de l'archipel se démarquent par leur puissance et leur capacité à l'imposer aux autres. Ils furent les premiers à s'être éveillés au chakra et à dominer le Monde Shinobi. Cette suprématie dans le domaine martial s'explique par leur mode de vie austère, leur isolement du Continent, et la violence inhérente aux îles.

Kaze voue un culte à l'Arbre-Monde. Ce vestige d'une immense forêt occupe une place prédominante dans les rites et les coutumes des peuples du désert. Sa sève nourrit tous les nomades de la région, et l'intérieur de son tronc accueille la seule ville habitable du biome désertique. Considéré comme un protecteur qui les a préservés des ardeurs du soleil, ses habitants perpétuent chaque année le rite sacrificiel originel, qui s'est déroulé à son sommet.

Tōji voue un culte à l’Art. Faute d'avoir une histoire commune, l'art, sous toutes ses formes, y compris les arts martiaux, a toujours été un refuge pour les anciens esclaves. Pour eux, l'art est considéré comme l'aboutissement d'une activité humaine portée à son apogée, une manifestation d'un talent ou d'une habileté technique qui dépasse la simple expression d'un idéal de beauté.

Garan voue un culte au Chakra. Transmis par l'Empereur-Roi à ses apôtres, puis de ces apôtres aux clans, le Chakra s'accompagne d'une doctrine particulière : le Ninshū. Cette idéologie vise à promouvoir l'utilisation du Chakra comme un pont vers la paix.

Hakugaku voue un culte aux Sciences. Cette appellation englobe à la fois le savoir profane et le savoir ésotérique. Ils ressentent un besoin insatiable d'acquérir des connaissances, de comprendre le Continent et de percer ses mystères.

Kome voue un culte aux Anciens Architectes. Pour eux, les seize Calices qui parsèment le Continent sont de véritables trésors, les mystères d'un temps révolu renfermant une puissance cachée. Ce culte s'étend également aux aînés, les anciens sont mis en avant, respectés, et les atteintes à leur moralité sont considérées comme des crimes odieux.

Ame voue un culte à la Liberté. Pour eux, aucune frontière ne les limite, aucune moralité ne les contraint. Ils sont à l’image de leur cité, capable de tout, du pire vice à la plus noble grandeur d’âme.

Tetsu voue un culte à l’Argent. Jadis pays enneigé marqué par sa défaite face à Tsuchi, l’essor des raffineries et des usines l’a élevé au rang d'acteur clé dans les échanges entre les États, illustrant ainsi que l'argent, et plus précisément l'influence, peut-être une arme plus tranchante que celle des anciens samouraïs.

Kusa voue une haine aux Étrangers. Dépourvu d’un régime politique stable, ce no man’s land, coupé du reste du monde, glisse vers une forme d’anomie sociale, qui ne reconnaît plus que la loi du plus fort.  

Chōwa voue un culte à la Loi. Pour eux, tant l’individu que la société doivent être gouvernés par une loi supérieure, émanant du peuple par le biais de l’élection d’un dirigeant sage. Ils considèrent la coexistence pacifique, l'éradication des privilèges et la protection des plus vulnérables comme des idéaux à préserver et des causes à défendre.

Shimo voue un culte à la Mort. Divisé entre tribus barbares et chefs de guerre, le pays ne peut plus être qualifié d'État et est complètement immergé dans le tribalisme antique. La mort est pour eux une composante intégrale de leur culture, jouant un rôle central dans de nombreux rites, tel que la consommation de cadavres pour s'approprier leur force.