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Nara Renpei
Nara Renpei
Renkinjutsushi
Icône :
Jeune Entrepreneur Renpei-test-2
Messages :
194
Expérience :
419
Mode de jeu :
PvP
Prime :
310
Puissance :
A
Réputation :
A
Pays d'origine :
Hakugaku
Feat :
Rohan Kishibe (Jojo’s Bizarre Adventure)
https://riseofshinobi.forumactif.com/t147-nara-renpei-terminehttps://riseofshinobi.forumactif.com/t193-nara-renpei-carnet#350https://riseofshinobi.forumactif.com/t182-nara-renpei


Image de fond
嘴細烏

Jeune Entrepreneur



Esclave de la corruption obscure, l’innocent se perd. Malgré sa lutte incessante, sa conscience s’étiole et l’incarnée gagne du terrain. Bientôt, il le sait, Hécate dominera chacun de ses gestes. Alors pour fuir ce terrible cauchemar, Renpei se lança à corps perdu dans ses recherches. Après les Ambassades de l’Harmonie, le voilà parcourant les terres septentrionales en quête de financement. La Forge du Monde se dévoila alors à lui, animée d’une flamme éternelle : celle de l’innovation.

Par ennui, ou par désespoir, le fils de l’Ambassadeur s’aventura donc dans le décor avant-gardiste. Ses pas l’amenèrent à explorer maintes ruelles et échoppes, à admirer l’architecture unique de cette usine à ciel ouvert. Durant son errance, plusieurs commerçants le prirent pour un touriste et tentèrent d’abuser de sa sympathie. Par chance, un seul regard suffisait à calmer leurs ardeurs. Et tandis qu’il parcourait le sol froid du Pays du Fer, l’écrivain s’interrogeait sur la marche à suivre. Comment arriver à ses fins ? Comment séduire sans jamais perdre le contrôle ? Peut-être, suffisait-il de trouver le bon levier, le bon argument ?

À travers les vapeurs et les fumées, le jeune homme cartographia son périple et trouva son courage dans une dernière tasse de café. L’amertume en bouche, il se mit à avancer en direction des producteurs de papier. Cette matière première était essentielle dans son projet et il avait besoin des industriels. Seul, il ne pouvait pas révolutionner le monde, c’était la dure leçon que lui avait inculquée la venue d’Ido-Shima. Deux entreprises, leadeuses du marché, avaient attirer son attention. La première utilisait du lin et du chanvre, la seconde du bois.

Plutôt discrète, l’enseigne tisseuse de papier ressemblait aux vieux modèles familiaux, ceux qu’on pouvait retrouver dans toutes les Nations. L’histoire, commune et extraordinaire à la fois, d’un héritage et d’une génération ayant tout sacrifié pour bâtir un meilleur avenir. La pression transmise aux successeurs changeait souvent la fierté en fardeau, une chance pour le chowajin d’adoption. Capitaliser sur ce sentiment était peut-être la clé.

Se présentant comme un investisseur, le Nara usa de son verbe pour séduire le gérant et obtenir une visite guidée du gigantesque bâtiment. On lui raconta alors le process de fabrication, les étapes successives transformant les chiffons végétaux, en pâte informe, et puis, après séchage et traitement, en véritable papier de basse qualité. Tout semblait accessible, ne nécessitant pas une main d’œuvre qualifiée. Même les infrastructures paraissaient archaïques, sommaires. C’était comme si tout ici existait depuis des décennies et n’avaient pas nécessité de transformation. Toutefois, devant un tel spectacle, le savant ne put songer qu’à un défaut majeur. User de telles quantités de lin, de chanvre et d’eau exigeait une véritable organisation. Hametsu ne pouvait pas produire un tel papier sans connaître de profonds aménagements. Sauf si… Réutiliser le papier usé, abandonné, et lui donner une seconde vie, voilà peut-être l’angle d’attaque.

Promettant un retour d’ici peu, l’éphèbe se rua vers le concurrent direct de l’entreprise. Ici, la tradition avait laissé la place à la modernité. Dignes de l’imaginaire d’un enfant, les lieux mettaient en avant des cylindres métalliques, des fioles aux substances colorées et des meules titanesques. Usant de la même ruse que précédemment, le kabbaliste découvrit une fabrication plus chimique, bien moins accessible. Les propriétaires gardèrent leur secret et vantèrent leur compétence inégalée. Cependant, pareil discours laissait Renpei de marbre. Cette industrie était certes impressionnante, mais elle était hors de portée pour Tsubomi. Il valait donc mieux l’ignorer.

Fort de cette expérience plutôt positive, l’auteur à succès pratiqua la même approche avec le secteur de l’encre. Il dissocia deux types d’usines. L’une favorisait les avancées technologiques, et l’autre paraissait plus artisanale. Dans le premier cas, les ouvriers utilisaient des sulfates ferreux et des solvants étranges. Si bien qu’ils devaient tous être protégés et formés. L’encre produite permettait l’usage des plumes classiques, mais à quel prix ? Renpei ne voulait pas apporter un tel usage à Hametsu et se retrouver dans un scandale sanitaire. Il était hors de question de nuire à son image, du fait de son imprudence. Le second cas était plus commun. En effet, il utilisait les résidus de bois pour les métamorphoser en pigment. Et en y ajoutant de l’alcool, les travailleurs donnaient vie à une encre peu chère. Cependant, l’usage de pareil liquide entraînait souvent des incendies.

Comme pour clôturer son tour de la ville, le Nara contacta les clients potentiels de toutes ses sociétés. Bien évidemment, leur nombre était réduit, l’usage du papier n’étant pas très rependu. Ses scribes étaient entassés dans de petites boutiques, entourés de parchemins et éclairés à la faible lueur d’une bougie. Le dos voûté par l’ouvrage, ils paraissaient usés par leur emploi. Malgré ce travail haut qualifié qu’ils pratiquaient, tous semblaient souffrir de la situation. Une nouvelle piste de travail donc.

Et tandis qu’il allait quitter la cité industrielle, il croisa une ébénisterie au charme certain. Peut-être fallait-il penser à la construction de ses futurs outils de travail ? Confiant, il engagea la discussion et réinventa le monde avec le passionné. Les contraintes autour de telles machines étaient nombreuses. Les construire à Tetsu et les acheminer vers Tsubomi seraient trop coûteux. Les construire sur place paraissait plus accessible, mais la maintenance demeurait un problème. C’est là que Renpei songea à un partenariat atypique avec l’artisan. L’employer à temps plein, lui fournir les ressources nécessaires à sa création et le rémunérer pour toutes les maintenances à venir. De plus, il lui promit de faire partie de l’Histoire avec un grand H, car cette presse n’était qu’une étape, il fallait voir plus loin, imaginer l’impossible. L’automatisation, le perfectionnement, le travail du bois et du fer, tant de domaines à développer. Devant l’emphase du savant, l’ébéniste ne put que partager son avis. Une poignée de main scella leur accord, suivit d’un contrat bien entendu.

Résumé:

Nara Renpei
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A
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嘴細烏

Jeune Entrepreneur



Voilà deux mois que le Nara avait quitté Tetsu. Travaillant d’arrache-pied pour rendre son projet possible, il revenait fier de ses avancées. Jours et nuits s’étaient enchaînés à une vitesse folle, mais son travail payait enfin. Les bâtiments étaient construits, les employés sélectionnés et les autorités mises au courant. Toutefois, malgré toutes ses précautions, Renpei éprouvait une certaine angoisse. Après tout, il n’était pas connu pour son sens des affaires. Homme de sciences certes, mais peu de chiffres.

Durant tout le trajet de retour, le savant délimita la route idéale pour les itinérances commerciales. Le plus dur étant de traverser les plaines hostiles de la Ruine. Les dangers y étaient nombreux, bandits, mercenaires et faunes étranges y sévissaient souvent. Pour palier à ce risque, une escorte allait être nécessaire, du moins temporairement. Jotaro était sûrement au courant de la situation, et devait déjà prévoir le réaménagement du territoire. Et s’il l’oubliait, Renpei lui fera part de quelques-unes de ses idées.

Se souvenant de son ancien séjour dans la Forge du Monde, l’Émissaire reprit sa liste de noms et commença son nouveau périple. Comme pour articuler chaque visite et chaque négociation, il rédigea un plan précis. Organisé et concis, ce dernier mettait en avant une nouvelle organisation des flux de ressources, ainsi que des tableaux signalant les bénéfices à venir à la suite d’une potentielle collaboration.

Pour faire simple, l’apprenti économiste axa ses idées autour des différentes industries. Après tout, les commerçants n’avaient que peu de temps à consacrer à un tel projet, il fallait être efficace et le plus clair possible. C’est pourquoi, limiter les explications aux secteurs d’activité était sûrement le meilleur choix. Comme il l’avait fait jadis, il se dirigea vers les usines et points de vente qui lui semblait intéressants. L’entreprise tisseuse de papier était une nouvelle fois, sa première cible.

Là-bas, il présenta une carte détaillée des futures circulations, des devis préétablis et des tableaux d’amortissement plutôt favorable à la société tetsujin. Ainsi, le Pays du Fer serait responsable de l’export des chiffes usées, des chutes inutilisées, et de tout chiffon abandonné. Ces tissus, confiés à Tsubomi, seraient alors transformés en papier. Toute la charge de travail reposera sur cette population, et avec leur faible condition de vie, les rémunérations seront divisées par trois. Et grâce à cette sous-traitance, le travail des « héritiers » sera moindre, tout en faisant exploser les bénéfices. Quoi de mieux que d’accéder à du temps libre, tout en devenant encore plus riche ?

L’autre grand accord devait être signé avec les ateliers produisant de l’encre. Pour mener à bien cette négociation, l’éphèbe insista sur les risques d’incendies et les coûts de maintenance. Séduire l’industriel était difficile, mais la délocalisation brisa toutes ses restrictions/limitations. En effet, en se contentant de vendre les restes de bois, ceux impropres à toute utilisation industrielle, l’entreprise pouvait réaliser des économies colossales. Les risques, la main d’œuvre, les transports, tout serait à la charge de l’étranger et ils n’auraient qu’à empocher le trésor. C’était une affaire en or. Surtout qu’à mesure que le temps passait, Tetsu exigeait de plus en plus de choses. Soit disant au nom du bien-être de la population. Permettre à la Ruine de transformer les copeaux de bois, les restes du processus de chauffe, en pigment artisanal pour l’encre était une aubaine à n’en pas douter.

Bien entendu, Renpei ne se contenta pas de ses deux seules entreprises. Il alla rendre visite à de nombreuses instances, des sociétés plus petites, des intermédiaires indispensables au bon fonctionnement du projet. Et partout où il passait, il mettait en avant les gains potentiels, l’avantage d’externaliser les coûts et les risques. À Tetsu, tout tournait autour de l’argent, alors parler de délocalisation, de sous-traitance paraissait comme la marche du progrès (économique). Pollution, maladie, blessures et morts étaient désormais le problème de Tsubomi no Jinsei et le Fer n’en sortira que plus riche. Quelle idée brillante…

Cependant, dans l’esprit de l’écrivain, s’insinuait une pensée peu honnête. Si pour le moment Tsubomi n’était qu’une usine à ciel ouvert, grâce à la presse et au laboratoire de la kabbale, elle avait le potentiel d’éclipser tous ses vieux Etats. Il suffisait d’être prudent, et d’avancer ses pions avec malice. Pour le moment, ses accords ne concernaient que quelques lieux de production. Bientôt, il sera temps de parler au Consortium, d’égal à égal.

Leur signature en poche, le chowajin d’adoption envoya une lettre à ses partenaires coincés à Hametsu. Il les prévient alors des calendriers futurs, des commandes et des ventes négociés. Pour faciliter le tout, le Nara s’était porté garant du transport et allait servir d’escorte. Les risques étaient mineurs, mais sa présence rassurait les investisseurs. Ainsi, le premier convoi était composé de tissus, de restes de bois, et même de quelque stock de solvants.

Quant aux scribes, le savant leur fit une offre qu’ils ne pouvaient pas refuser. Logés, nourris, protégés, ils allaient pouvoir travailler en tant que « journaliste ». Mot quelque peu galvaudé, il séduit quand même les curieux. Pour eux, il était annonciateur d’un nouveau temps. Au lieu de copier des livres à la force de leur main, ils allaient pouvoir déployer leur ingéniosité et leur créativité. Loin de leur boutique vieillissante, un monde nouveau leur ouvrait les bras. Sous la direction de Renpei, ils allaient pouvoir partager au monde leur connaissance, leur savoir et leur curiosité naturelle. Ils firent partie du premier convoi, en tant qu’invité d’honneur.

Résumé:

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