Rise of Shinobi :: Pays émergents :: Pays de la Céramique :: Cœur de la Liberté
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

Fujimi Nakago
Fujimi Nakago
Renkinjutsushi
Icône :
Game of Shadows — Senju Kai Sans_titre-3
Messages :
9
Expérience :
73
Mode de jeu :
PvE
Prime :
N/A
Puissance :
B
Réputation :
B
Pays d'origine :
Tōji
Feat :
Miss Crane, Fate Grand Order
https://riseofshinobi.forumactif.com/t173-red-head-rampage-nakaghttps://riseofshinobi.forumactif.com/t181-fujimi-nakago




Game of Shadows

its better to shoot and miss, then to let time run out and wonder what if





Elle avance. Difficilement cachée par sa tenue opalescente et sa crinière de feu, Nakago progresse dans la foule, faisant fit des quelques têtes qui se retourne pour l’épier fugacementLoin de se formaliser, la jeune vieille continue sa route, la reliure de sa Bible médicale serrée contre sa poitrine. L’attention des badauds disparait bien vite, lorsqu’elle s’engage dans une ruelle adjacente, seulement encore perceptible par le son mat d’une fiole, montée en collier, qui tapote sur la page de garde en bois d’un livre au titre indéchiffrable.

Pourquoi ?

Avançant dans les rues comme un fantôme écarlate, la scientifique tourne et retourne la nouvelle énigme de sa vie dans son esprit, au mépris des singes qui orne son chemin. L’objet de son obsession continue de heurter délicatement l’ouvrage médical, rappelant sans cesse la cause de ses insomnies à la fausse rousse. Pour qui la Kabbale la prenait donc ? Pire encore, comment diable sa toute jeune réputation leur était déjà parvenue ? Ces sept ans de réclusion n’avaient-ils pas suffit à essouffler l’engouement autour de son nom ?

Toujours était-il que, perclus par les questions, son esprit tournait dans un ralenti interrogatif désagréable, dont la réponse inlassable la contrariait au plus haut point. Le déguisement était imparfait, elle le savait. Pourtant, elle ne pouvait s’empêcher d’y associer un mécontentement grandissant quant à son incompétence démontrée. Elle devait faire mieux, et vite, sous peine d’être prochainement traquée et châtiée. Et, là où son talent aurait certainement dû la plonger dans l’insomnie au service de ce seul but, elle ne pouvait s’empêcher de penser au mystérieux échantillon de sang qu’on lui avait remis.

Damnés soit les Kabbalistes et leurs stupides charades.

Une main délicate se referme autour du petit récipient en verre. Il hantait ses pensées, jours et nuits, et pourtant elle n’avait pas l’ombre d’une piste. Echantillon après échantillon, elle avait comparé ses reliquats d’expérience avec ce sang inconnu, poussant le vice jusqu’à y tremper le bout des lèvres pour s’assurer qu’il s’agissait bien là de ce que ça prétendait être. Métallique, froid, désagréable, la sensation tournait, associant un début de réponse qui se voulait évident. Du sang. C’était bien du sang, pour en avoir goûter comme n’importe quel individu aurait pu le faire avec du bon thé. Mais à qui appartenait-il donc ? La question demeurait sans réponse et l’étrange collier, lui, venait de disparaitre à l’abri des regards dans le col du kimono laiteux de la jeune femme.

Quittant le centre de la bourgade où elle officie temporairement, Nakago rejoint les quartiers moins riches, bien décidée à faire preuve de bonté envers les rats, malade et sans chakra, qui peuplent les rues, quand un éclat de voix l’interrompt. Si les échauffourées lui importent peu, c’est davantage les mots qui la tirent de sa torpeur concentrée. Eichiiro. Soudain, l’énigme du sang qui ballotte contre sa poitrine prend congé. Dans un rare moment de clarté, la Fujimi se rappelle du brun, un peu mignon, qu’elle aurait adoré croquer si elle avait eu dix ans de moins à cette époque. Instinctivement alors, son pas ralentit et, avant même qu’elle ne puisse s’en empêcher, elle se retrouve devant l’embouchure de la rue où elle aperçoit deux corps à la proximité presque intime, toujours en pleine discussion. Si l’un était tout à fait quelconque, le second ressemblait davantage à l’un des nombreux martialistes, vivant ou mort, qu’avait pu fréquenter la scientifique.

— Jashin-O me pardonne, se murmure-t-elle avant de s’engager, sans doute tête baissée, dans une conversation qui ne lui appartenait pas. Mais elle ne pouvait pas s’en empêcher, pas après avoir entendu le nom, doux et charmant, d’une étincelle d’un passé qu’elle s’était interdit de rouvrir. C’est bientôt la silhouette d’une femme menue, vêtue de cet étrange kimono blanc et impeccable, dont les cheveux rouge sang dégouline de son chapeau, qui s’immisce dans la ruelle, à la poursuite d’une identité familière, attirée par une flamme à laquelle elle pourrait bien se brûler.

— L’Epouvanteur d’argile ferait-il encore des émules dans notre beau pays ?

Deux billes violettes, presque surnaturelle, croise le regard des mystérieux interlocuteurs, ne cachant que difficilement une curiosité malvenue.


Présent - 750
Avec "Senju" Kai
Quelque part au Coeur de la Liberté, Toji


Senju Kaï
Senju Kaï
Shinobi
Icône :
Game of Shadows — Senju Kai Jujutsu-Kaisen-Saison-2-Comment-Toji-Fushiguro-est-revenu
Messages :
28
Expérience :
60
Titre :
La Plume Folle
Mode de jeu :
Recherché
Prime :
120 XP
Puissance :
B
Réputation :
B
Pays d'origine :
Hi




Game of Shadows

Phrase en anglais qui veut dire quelque chose pour faire stylé comme Nakago





« Tu parles quelle langue toi ? »

Dis-tu d’un air complétement surpris. C’était vrai, tu ne savais pas ce que cette femme racontait. Un épouvantail d’argile ? Où ? En plus, il devait émuler quelque chose cet épouvantail … Bordel, que c’était bizarre. En plus, elle venait de te couper la parole. Tu tentais désespérément de prendre des informations sur celui qu’on appelait Eiichiro Monzaemon. Et puis d’un coup, rien. Elle était apparue comme par magie, empêchant le mec en face de toi de dire un mot de plus, par peur de sa hiérarchie. En effet, c’était un membre de la révolution lambda, un garde qui n’avait pas sa langue dans sa poche. Tu avais eu son contact via ton réseau d’informateur que tu avais tissé au fil des années lorsque tu effectuais des missions pour Takeshi Bo. Il fallait bien que celui qui se salissait les mains gagne quelque chose après tout non ?

En plus d’avoir une terre pour les tiens à âme, tu avais eu ce réseau d’informateur. Pas mal. Enfin bref, tu regardais la dame dans les yeux. Elle avait des pupilles violette, presque surnaturelle. Un dojutsu ? Non, tu ne connaissais que deux pupilles dans ce monde, les blanches, celle des Hyuuga et les rouges écarlates, celle des Uchiha. Aucune pupille violette ne te venait à l’esprit.  Bizarre te disais-tu avant de la regarder de haut en bas pour bien lui montrer qu’elle dérangeait et surtout, pour lui faire comprendre que tu la jugeais fort. Mais même comme ça, elle ne bougeait pas.

« Tu vois pas que tu déranges ? Je veux dire, on est en plein milieu d’une discuss.. »

Dis-tu avant de te faire couper par le garde, pris de remord et aillant peur pour sa vie.

« Non, non, mais on avait fini … Je dois prendre mon tour de garde de toute façon. Bonne journée à vous deux et profitez bien de votre séjour ici »

Dit-il tremblotant encore. Le regard noir, tu le dévisageais lui aussi. Comment un homme qui disait se battre pour la liberté pouvait craindre autant de se faire attraper ? Il manquait plus qu’il se pisse dessus vu comment il avait eu peur depuis son arrivé. Une fois le garde parti, ton regard se tourna vers la demoiselle en face de toi. Oui, celle qui parlait une langue ancienne et inconnue … Ou parlait simplement trop bien pour ton petit cerveau. Enfin passons. Tu te retournais vers elle avant de prendre la parole, les mains dans les poches.

« Putain, mais t’es qui toi ? Tu veux quoi ? »

Dis-tu d’un air complétement subjugué par ce que tu venais de vivre. Il faisait chaud, le soleil tapait et même si tu étais à l’ombre, ce qui venait de se passer chauffait encore deux fois plus ton crane.



Présent - 750
Avec Fujimi Nakago
Quelque part au Coeur de la Liberté, Toji


Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum