Rise of Shinobi :: Personnages :: Présentations :: Validées
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal

Senju Mahogani
Senju Mahogani
Renkinjutsushi
Icône :
Senju Mahogani - Un genre d'ermite qui vous veut du bien. Jjh1
Messages :
32
Expérience :
217
Mode de jeu :
PvE
Prime :
N/A
Puissance :
B
Réputation :
B
Pays d'origine :
Hi
https://riseofshinobi.forumactif.com/t425-senju-mahogani-un-genr

Image de fond
Senju
Mahogani





      Sacré chaos.


Comment votre personnage est-il devenu Apatride ?

Mahogani a quitté la vie militaire et sociale de Hi en s'installant officiellement à Hakugaku bien avant la scission des Senju.
Elle possède toujours des biens et terres à Hi, néanmoins.

Votre personnage est-il recherché ? Le cas échéant, expliquez pourquoi.

Oui et non. La double-identité de Mahogani n'est encore connue que de très peu de monde, empêchant de faire un lien direct entre les agissements de l'un ou les torts de l'autre. La « Dame » serait effectivement recherchée par Kaze pour son soutien à la Révolution en 134. Mais personne ne sait vraiment qui elle est ni ne l'a jamais vue.

Note HRP: J'ai beaucoup hésité à ce sujet. Je commencerai Errant mais reste ouvert à des changements via le RP.

Comment les peuples du Continent perçoivent-ils votre personnage ?

Le clan Senju: L’investissement considérable de Mahogani dans les recherches liées au règne végétal et l’étroite relation qu’il entretient avec le chakra en font un membre reconnu du clan. Ces diverses activités dans d’autres disciplines viennent également ajouter à son prestige. Pour les moins férus de culture, on lui accorde toujours le respect et la crédibilité que l’on doit aux vétérans de sa dimension. La scission récente et son absence de prise claire de position n’entache pas réellement sa réputation compte tenu de son état de santé.

Hametsu no Kuni: Son ancrage historique et l’accord passé avec Yagan Riku font d’Hametsu une aire géographique de choix, une grande partie de ses agissements souterrains y prennent racine.

Hakugaku no Kuni: Ses engagements dans la recherche sur le chakra et la très solide réputation acquise par ses études ces trois dernières décennies en on fait une amie du pays, ce qui facilita son implantation commerciale légale dans le pays.

Chowa no Kuni: On connait les prises de position doctrinales de Senju Mahogani comme une influence étrangère bien volontiers observée. Elle y entretient une correspondance fournie.

Ame no Kuni: La « Dame aux senteurs » y est devenue une véritable légende urbaine. Son monopole sur certains produits de très haute voltige, son désintéressement total quant à la conquête du pouvoir du monde souterrain et son savoir-être en font un invité de choix à tous les échelons de la société et population Amejin où sa réputation est sans appel. Ses produits, élevés par leurs consommateurs à la catégorie d’art véritable, permettent à Ame de rayonner. Les tables de négociations les plus sérieuses lui sont en tout temps ouvertes.
Le Marché Noir la tient en très haute estime car très intéressée par tout un pans onéreux de son établis tentaculaire. Elle y fait éditer et diffuser des écrits censurés ou passible de censure confiés par ses nombreux pairs moins actifs dans le monde physique. Ce fut également une porte d'entrée historique dans le monde obscur.

Toji no Kuni: Comme s’oublieraient-elles, elle et la Révolution ? Son aide médicale de 134, bien que brève, laissa un profondément d’amitié de la population envers cette « Dame ». L’héritage de cet épisode légendaire se retrouve chez les plus experts des cultivateurs de la Kusa no Zassou arrivée pendant la guerre pour apaiser les maux des esclaves. On voue un quasi-culte à l’oeuvre de la « Dame » avec la secrète envie d’un jour égaler son art et l’on fredonne encore cet air que l’on apprend aux enfants: « Venue de la plaine noire, il y a la jolie Dame… ».

Kome no Kuni: La « Dame » est la coqueluche des plus grands marchands du pays, quant à Senju Mahogani, on la connait comme une sympathisante nuancée.

Mizu et Shimo no Kuni: Tout marin de goût -et de moyens- sait qu’on peut retrouver les flasques et herbes les plus raffinées au détour des lointaines terminaisons du Marché Noir. La réputation de « La Dame » s’est exportée avec ses produits jusque dans les plus tumultueux épisodes de haute-mer.

Tsuchi no Kuni: Senju Mahogani est connue pour ses nombreux faits martiaux et les exactions qu’on lui impute. Et car il n’y pas de prescription dans le droit de la haine, aucune amitié ne règne.

Kaze no Kuni: « La Dame » est considérée comme un allié de Toji. Que dire de plus.

Hi no Kuni: Bien que possédant des terres, un rang et une belle réputation, Mahogani a dupé le puissant pays du feu pendant presque vingt ans sous couvert d’une mission presque triviale. Son retrait définitif de la vie militaire et son désintérêt totale pour la vie de son pays n’en font pas une ennemie, loin de là, mais on pourrait tout de même s’intéresser à elle.

La Guilde des Aventuriers: Alors que certains de ses membres voient d’un mauvais oeil qu’on écoule le fruit de leur labeur sur le Marché Noir, la Guilde des Aventuriers reconnait en la « Dame » une férue comme une autre mais connait très bien Senju Mahogani, très intéressée et réellement impliquée, bien que lointainement, dans leur brave épopée.

La Banque Shugyoku: Mahogani s’est liée à cette banque dès sa réimplantation. Elle y possède quelque coffres dont un, le plus petit, payé pour un siècle et bénéficiant de toutes les garanties de la Banque. S’y trouve le rapport complet et détaillé de ses agissements de 128 à 142.
Tout, absolument tout l’argent, propre ou non, est confié aux mains expertes des plus habiles cols blancs. Parmi les secrets les mieux gardés de la banque, il se dit que la « Dame » et Senju Mahogani rentrent comme une même personne dans la Banque Shugyoku.

Quels sont les objectifs de votre personnage à court, moyen et long terme ?

Court terme: Plonger dans un Calice, intégrer la Kabbale et redéfinir les objectifs de sa double-identité.

Moyen terme: Devenir Alchimiste d'Etat, pourquoi pas influer sur les affaires mondiales dans l'ombre.

Long terme: Obtenir une connaissance et une reconnaissance qu'on attribue aux érudits les plus fantastiques.

Intemporel terme: Non pas jouer mas gagner une partie de Poker d'As - Trouver la bibliothèque vivante - Toujours continuer à toujours plus sublimer ses produits.





Départ avancé
Hi
Errant


100
Occultiste
OC




Quels sont les hauts-faits de votre personnage ?


An 100: Senju Mahogani est élue « plus bel enfant né au printemps du nouveau siècle » par la guilde des commérages du clan. Elle-même, issue d’un couple amoureux mêlant les enseignements les plus nobles et sages de Tagamahara et l’excellence de Ryukyu, sera considérée comme « La plus belle enfant du nouveau siècle »  par la guilde sus-mentionnée, ce qui fait en à peine plus de sept mois…; deux hauts-faits, vous en conviendrez.

An 115: Brillante, la fille de cette alliance impliquée au sein du clan, proche des proches, s’en fut très vite intégrée dans l’éducation militaire du clan de par ses affiliations et aisances martiales, mais resta tout de même astreinte à une certaine éducation, dispensée par les meilleurs précepteurs toujours de par ses affiliations et aisances: intellectuelles cette fois-ci. Un profil si prodigieux qu’on ne l’aurait pouvoir vu être terni.
Pour le haut-fait, disons qu’en période de tensions la jeune fut vite introduite de par son assiduité et son affiliation aux groupes et précepteurs, encore une fois, les meilleurs, militaires toutefois.

Ans 121 à 125:
Kusa no kuni.

Ils avaient posé le corps sur un semblant de table à moitié scellée par la boue. Tout soldat baptisé du feu sait que la guerre est créative quand elle tourmente les âmes et les corps. La jeune Senju, mordue par un dose supplémentaire d’adrénaline, invectiva ses deux acolytes alors qu’elle commençait à pilonner un mélange suspect d’herbes et de feuilles. Ainsi, Jiko préparait les langes et Matsuhida mettait en place l’équipement rudimentaire rassemblé çà et là tout en gardant un oeil alerte sur le corps en souffrance. « La douleur sera trop forte, je vais devoir le choquer …! » elle tendit un gobelet de bois à Matsuhida qui en versa non sans peine le contenu dans la glotte du mourrant. Bien que connu pour sa minutie quasi maladive, Matsuhida ne pu s’empêcher de laisser perler une goutte sur le front lorsque l’un de leurs cousins fit irruption en un fracas commun en période de guerre. « Mahogani ! Vous-deux ! Avec moi dehors ! Quant à toi… » fit-il en pointant son homologue féminin du doigt. Les deux subordonnés de la Senju continuèrent leur ouvrage sans broncher et pour cause, cette dernière s’empara du poignet de ce qui semblait être son supérieur et lâcha de toute la menace d’un soldat les nerfs compressés par la situation sous haute tension qui le tourmentait. « Rends-toi à l’évidence, la retraite est sonnée ! C’est fini ! Ôte-toi de mon chemin ou je planterai deux arbres de plus cette nuit. » Les deux regards, d’un sombre sans pareil s’affrontèrent en une seconde qui parut une longue minute. La guerrière qui se trouvait dans la tente n’était pas seulement proche de la politique, elle empilait les faits d’armes, montre d’une puissance certaine. Hélas la force et le courage ne sont pas les meilleurs conseillers quand s’évanouit le voile de l’espérance. En bon officier, le soldat autoritaire avait laissé place au bon père soucieux de son devoir et du poids qu’il lui pesait. Il s’en alla sans un mot.

Jiko était un garçon extrêmement discipliné et jovial, conditionné de longues années par le commerce familial où il opérait comme commis, il faisait preuve d’endurance et de réactivité en toute circonstance, toujours là à aider ou obtempérer dans la seconde. Matsuhida, plus mâture, était le parfait sous-officier supérieur. Il savait, voyait et comprenait tout, il avait la rare faculté de se conditionner à la meilleure solution à tout moment ce qui en faisait un homme de terrain précieux, bien que très mauvais meneur. Cela faisait trois ans qu’ils opéraient ensemble sur divers types de missions, déstabilisation politique, protection… et cela faisait trois ans qu’ils étaient les seules phares qui les menaient mutuellement à bon port quand la tempête de la guerre qui affaiblissait les corps et déchirait les esprits menaçait de les engloutir. On ne part sans personne, c’était la règle.

Mahogani ouvrit une pleine bourse d’un pollen si gras et volatile qu’on ne pouvait que remarquer la savante trace de l’homme dans son obtention et la plaça à hauteur du visage de l’homme allongé. Elle laissa son chakra infuser le pollen et ce dernier se diffuser à travers les orifices respiratoires de leur camarade. Matsuhida observa patiemment la scène pendant un moment. Lui qui n’avait jamais discuté ou désobéit sentit l’espace d’un instant comme un sentiment nouveau étonnement poussé par une logique qualifiable d’instinctive. Il se tût néanmoins. Mahogani donna le départ de longues secondes plus tard.

Les langes de Jiko avaient parfaitement permis aux deux chirurgiens improvisés de panser et désinfecter les plaies. Matsuhida avait parfaitement recousues les plaies les plus délicates. Après une bonne heure d’intervention, l’état général du patient semblait stable. Jiko s’empressa de ranger les onguents et autres éléments de soin dans la vue d’un départ soudain. Tout soldat aguerri sait garder une notion du temps, même dans les situations les plus exceptionnelles et notre jeune Jiko savait que cela faisait déjà un moment qu’ils avaient tiré et gagné de nombreuses fois à pile ou face. Les Yagan seraient là d’un moment à l’autre. Mais ses deux aînés semblaient ne plus pouvoir décrocher leur regard du corps, les poings vissés sur la table.

Les plaies avaient été lavées à la perfection, les coutures aussi étaient parfaites. Tous les éléments étaient réunis. Seulement voilà, Mahogani, voilà… De crainte qu’il ne se réveille ou ne souffre trop, tu lui avait à juste titre administré une dose anesthésiante puissante. C’était ton domaine, tu maitrisais cette discipline à la perfection, c’est ce que tu te disais, tout du moins. Mais depuis combien de temps étiez-vous acteurs de ce théâtre fou ? Le régiment d’entailles sur la petite plaque boisée te rappelle chacun des arbres qui devront être plantés à ton retour. Quand ? Il y a déjà une heure. Il y a une heure encore tu n’avais pas fait d’erreur, il y a une heure encore, le petit dernier de la bande d’Ieyasu qui aimait te faire de l’oeil et se rendre intéressant pouvait encore vivre. C’est la fatigue qui l’a emporté, Mahogani.

***

Le trio fut entendu par un ersatz de cour martiale. Les détails seraient trop nombreux à énumérer mais on estima que la désobéissance de la jeune officier avait entrainé la mort de son équipier qui aurait pu être soigné un peu plus à l’arrière dans de bonnes conditions. Balivernes, pour Mahogani, évidemment. La riposte Yagan avait pris le front de court et, de manière générale, la défaite était totale, tout le monde tentait de tirer son épingle du jeu. Tous furent réintégrés.

Cette courte période fut un grand bouleversement pour la Senju. Son état général se dégradait, ses facultés physiques chutaient, elle semblait profondément malade. Un vent de mieux la poussera à suivre son clan jusqu’à la quasi-extermination des Uchiha.

Amoindrie par la maladie et marquée par la dureté de la guerre, elle déposa galons et autres privilèges contre l’obtention d’un petit domaine à la jonction d’Hametsu et d’Hakugaku d’où elle pourrait tenir le pouvoir au courant de l’évolution de la situation d’Hametsu. Toujours depuis Hi.


An 125: L’architecture et l’exploitation du domaine en font un véritable lieu de recherche. De nombreuses plantes et arbres y sont plantés, à diverses fins. La jeune Senju se remet aux affaires intellectuelles. Bien loin d’une envie quelconque de reconnaissance ou de bienséance stratégique, c’est tout naturellement qu’elle cherchera l’échange avec les esprits les plus lumineux de son temps. Elle saluera par exemple le brillant juriste qu’était Nara Hideki non sans se permettre quelques réserves quant à l’applicabilité de son industrieux travail au travers d’une correspondance fournie en esprit et arguments. Bien loin d’être belliqueuse, elle encouragera la création et l’adoption des Ambassades cinq ans plus tard.

An 128: Après trois ans de travail finement planifié et de recherches brillamment menées, elle mit au point son élixir de jouvence sous forme de traitements divers et variés, plus ou moins orthodoxes. Elle semblera ne plus jamais vieillir après cela. Sa puissance d’antan appartient cependant bel et bien au passé. Son domaine est axé sur la production de plantes diverses et variées, allant du comestible au psychotrope en passant par la vigne.

Toujours active sur le plan des idées, elle décide de ne plus rester cantonnée à de simples rapports n’ayant pour seul mérite d’avoir été émis et entreprend d’expérimenter une approche différente de la situation d’Hametsu, pays auquel elle se sent profondément liée. Le pays était une ruine. Sociétale, surtout. Fini le temps où le brasseur enrichissait son pays de renommée grâce aux meilleures pousses du meilleur cultivateur. Plus rien ne poussait et le brasseur avait disparu il y a bien longtemps. Brasser de la mauvaise bière ce n’est pas si difficile…

Il n’y avait donc rien, plus aucun savoir-faire conventionnel à exploiter, ou alors si peu… Elle décela cependant un faille dans le système pyramidale quasi-tribal qu’elle observait non loin de son domaine depuis quelques années. La tête, évidemment; un dur à la tête de durs qui vivotait en privant ses congénères d’une partie du fruit de leur labeur, qui les rançonnait en sacs de riz. Un agglutinement de cafards à peine organisé qu’on aurait écrasé bien aisément. Mais Mahogani avait bien compris qu’ici, il ne suffisait pas d’être plus dure que le dur, qu’un coup de blaster dans la tête du chef des bandits de l’espace n’aurait rien amené de constructif, aussi elle décida de le soumettre. Chose aisée pour qui portât la guerre avec tant de facilité des années durant. A partir de ce moment tous ses agissements seront consignés en un immense rapport, tout devait être et serait justifié.

An 129: Forte de son emprise sur sa bande de dégénérés, Mahogani commença à inculquer quelques notions utiles pour le futur à ses sbires qui menaient dès lors double-emploi car également cantonnés aux taches communes de la communauté qu’elle venait de facto de prendre sous son aile. Elle n’était connue de sa nouvelle bande uniquement et cette dernière savait manier l’argot du peuple pour la décrire, construisant peu à peu son image de légende sylvestre, d’apparence jeune et douce et pourtant si déterminée, implacable.

Elle se rend plus au sud du pays, où on dit que la pègre profite d'une frontière hautement stratégique pour y couvrir et grossir ses activités, dès les premiers jours de l’année afin d’y dégotter le profil qui collerait à ses ambitions. Ce qu’elle trouva: un jeune loup moitié loubard, moitié débrouillard, doublement fêtard qui, en deux jours se laissa séduire par l’arsenal haut-de-gamme qu’il venait de découvrir. Une bombe. Un accord fut trouvé. Mahogani ne garantirait que des arrivages ponctuels mais qualitatifs, elle s’assurerait de la logistique et prendrait le quart de la somme en avance et ses pourvoyeurs percevraient les trois quarts restants une fois la marchandise remise à la frontière d’Hametsu.
Nous étions bien loin de ses recherches, personne ne pouvait copier son ouvrage, personne n’avait proposé quelque chose d’aussi abouti en dehors de quelques artistes Hijins.

Elle revint en son domaine avec quelques ouvrages inédits trouvés ici ou là dans les galeries humides de la capitale du crime redécouvrant ainsi ces fameux Anciens Architectes et la littérature qui s’y rattachait. Aspirant à l’érudition, elle y accorda dorénavant de longs passages de ces journées, apprenant, expérimentant… théorisant le Poker d’As…

An 130: La toute-puissance de l’armée qu’elle servit jadis menait bataille loin des frontières qu’elle habitait, l’oeil scrutait à l’opposé de son domaine.
Les premières retombées de l’argent de ses productions savantes et expérimentales se faisaient sentir, un semblant de prospérité tentait visiblement de semer quelques graines aux lueurs d’un tout jeune espoir. Chapeautée par une force supérieure, la joyeuse bande de contrebandiers apporta ces quelques fragments de richesse à ses proches vivants. Ce n’était pas tant l’argent qu’elle avait apporté mais cette mince note de vie qu’elle avait fait résonner dans les esprits de cette communauté archaïque qui comptait vraiment. Certes, l’argent en bon langage universel permit à ces quelques malheureux d’échanger services et maigres ressources à quelques-uns de leur lointains voisins de plaine, mais c’était bien de leurs coeurs éclairés par ce même jeune espoir qu’émanait cette volonté de ne plus jamais désapprendre à vivre. La Volonté du Feu. A méditer.

Ans 130 à 134: La maladie s’aggrave et il faut sans cesse adapter le traitement. Le succès est toujours de mise, fort d’une importante littérature expérimentale fournie en partie certaine par les recherches claniques auxquelles elle était profondément liée. Ce fut dès lors le principal des rares  -quoiqu’important- liens qui l’unissaient aux Senju. Jiko et Matsuhida ne revinrent que très rarement la visiter depuis. Les rares excursions physiques au sein du clan se faisaient surtout en présence de ténors des sujets qui l’intéressaient et sa proche famille.

Ls sud du pays, proche de Kaze et Kome est un véritable poste avancé intellectuel et culturel pour Mahogani. Informations, marchandises, savoirs, découvertes, tout, absolument tout transite par cette terre affranchie de toute nationalité, de tout droit, de toute entrave. Celle que l’on surnomma presque poétiquement « La Dame aux senteurs » de par l’impeccable finesse des parfums qui accompagnaient ses traits et la lourde mais envoûtante odeur qui émanait de sa pipe s’y fit réputation.


On scrutait l’arrivée de ses quelques passages aléatoires avec interêt. Quelques marchands de Kome allongeaient leur séjour pour procurer à certaines de leurs femmes les meilleures fragrances avec l’espoir presque affiché de pouvoir un jour les reproduire et les commercialiser à leur tour. D’autres contrebandiers, plus engagés, s’efforçaient de siphonner quelques lingots résineux destinés à l’oisiveté de l’élite pour accompagner les esprits des membres de la Révolution. A moindre prix, bien-sûr. On lui acheta quelques pépins de ces arbres fruitiers si bons qu’ils fournissaient des fruits parfaits à distiller - sans même songer à l’attention toute particulière que l’on devait porter à un abricotier planté en hommage à un puissant guerrier Uchiha. Certains anciens marins parlent même de ce fameux malt qui accompagna les nuits houleuses d’un Amiral de l’archipel de Mizu et qu’il fut pour toujours son préféré.

Cette renommée humblement vécue ne reposait cependant que sur une base, une seule: Celle de rester sous la protection de Hi. Si elle n’avait jamais suivi la moindre logique politique, Mahogani se savait exposée au danger. Bien qu’elle diligentait de nombreux rapports sur les bienfaits de son opération d’observation et que rien ne semblait l’inquiéter, elle qui passait la grande majorité des mois à cultiver ses recherches -dont certaines adoptées ou relayées au sein du clan- et publier ses pensées… L’année 134 sera celle de l’électrochoc.

An 134: Le milieu obscur offre de nombreux pouvoirs, l’influence en fait partie. Séduire la fête, parfumer les plus grandes dames de tous les conforts, enivrer les plus grands amiraux, cela ne suffit plus. Les esclaves se sont déchainés, on excave toujours plus de merveilles des Calices. Le monde enseigne et il faut être le mécène de la découverte de cet enseignement, mais il souffre également.
Ce ne furent non pas des caravanes de vivres ou de précieux poisons qui furent acheminés mais bien des plantes et leurs dérivés médicamenteux, onguents, mélanges, extraits et huiles de toutes sortes et de toutes forces qui alimentaient les nouveaux couloirs de contrebande menant à Toji. Sa joyeuse bande de dégénérés téméraires contrebandiers de la première qualité se firent bientôt les fiers étiqueteurs -et à la main- de cette nouvelle logistique militaire révolutionnaire. Une variété de plante communément nommée Kusa no Zassou, utilisée de manière courante et discrète dans les préparations envoyées à la Révolution et parfois renommée « Amie de l’esclave » gardera un certain impact dans la culture Tojijin et dans le monde.

Voilà, Mahogani. Et tout ceci, tu ne peux plus le plaquer dans ton corpus. Se justifier d’une mission d’observation pour abriter un commerce à de nombreux points douteux, les limites étaient déjà dépassées mais de là à soutenir une force militaire étrangère… par conviction… Là c’est vraiment dangereux, cocotte.

Une fois les dernières graines et instructions parties, notre belle amie adressa sa plus belle plume aux autorités claniques Senju et de Hi pour dessiner en une lettre subtile que la maladie pesant trop, elle devait alléger la mission qui lui était confiée jusque-lors.

Ans 135 à 142: Sur décision unilatérale, la production du domaine revint aux bases de sa création, se centrant sur une culture plus créatrice et expérimentale, impactant le volume de production.  
Du côté de Hi, on avait pris bonne note du retrait de la Senju sans autre lourdeur.
Quant à sa communauté de protégés, l’aide indirecte de l’argent généré par les activités de la bande de Mahogani avait contribué à un essor certain de la qualité de vie durant les grandes années, la diminution forcée du traffic avait néanmoins freiné cette envolée de confort pour laisser subsister une situation modeste et non plus miséreuse et non plus assujettie à la pauvreté et la brutalité d’une bande de joyeux larrons toujours grandissante mais trop affairée à entretenir un réseau logistique national de pot-de-vins et de chemins détournés.

Le domaine devint un lieu de rendez-vous pour divers personnages et ermites discrets, voyageurs isolés ou chercheurs d’aventure. On y discute, échange, fête, travaille à la mise au point d’ouvrages plus ou moins complexes. Sept années d’accalmie consacrées au voyage et la recherche.

An 142: Du grabuge à Hametsu. Très mauvais pour les affaires et donc pour la sérénité intellectuelle. Depuis longtemps plus guerrière mais toujours bien au courant des règles du jeu d’ombres, elle s’en alla rencontrer le nouveau patron auto-proclamé du pays dès le premier jour. Sans se présenter sous sa réelle identité, toujours inconnue de tous, elle négocia un accord tout particulier, en faisant la première action de lobbyisme du pays. Les termes étaient simples: La marchandise continuerait à transiter et à se diffuser, l’argent servant à la sécurité des routes, aux laisser-passer et autres défis continuerait à être distribué selon les logiques et accords passés localement. En échange, Mahogani continuerait simplement de produire à rythme discrétionnaire. Yagan Riku était peut-être le plus durs de tous les durs mais il était assez intelligent pour laisser ce petit commerce et son dirigeant, peu intéressé par l’argent, pas du tout par le pouvoir, continuer à alimenter ses comptoirs.

Désormais acoquinée à un semblant d’état étranger, elle signifia à sa patrie qu’une fois de plus, la maladie l’emportait sur son désir ardent de service. Toujours dans une approche par la manière douce, elle se retira donc officiellement de la vie militaire. La traçabilité de son travail assidu marquait un élément largement suffisant à l’époque. Elle compila un rapport officiel qu’elle fit parvenir aux autorités. Le rapport complet et détaillé où figuraient tous les noms et méfaits, techniquement officiel lui aussi, fit rapatrié dans le plus sûr des coffres de la Banque Shugyoku.


Elle entreprit, pour mimer la bonne foi, de doter Hakugaku, pays avec lequel les accointances dues à ses recherches les avaient amenés à bien s’entendre, d’une jolie exploitation similaire à son domaine Hijin en termes de diversité et de qualité mais bien plus vaste et à but purement alimentaire. Cet investissement et ce commerce -rendu possible par la malicieuse Banque Shugyoku-, ô combien plus alourdis par les difficultés d’un monde régi par le droit, lui permirent de s’acheter, au prix de grandes attentions et de nombreuses semaines, mois, de travail résolument acharné, une identité et une réputation convenables bien plus crédible au regard du grand oeil de Hi.

An 150: Cette période est le prolongement de la précédente, sujette aux nombreux petits caprices d’une vie de chercheur-maraîcher-contrebandier, à l’exception près que la pression clanique vint vite broyer cette bulle fragilement maintenue depuis bientôt trente ans. La scission d’une partie du clan Senju semblait inévitable, l’inverse aurait sonné le glas d’une tradition centenaire de la paix et du progrès. Cette méthode n’était cependant pas celle de notre dame. Elle avait bien-sûr publié de nombreux papiers critiquant ci et là les diverses décisions politiques et institutionnelles de son pays, jamais comme dissidente pour autant.
Elle qu’on ne voyait plus ni même n’écoutait dans la vie de la nation préféra préserver le statu quo et continuer son chemin en toute plénitude.




Industrieuse
Sensible
Joviale
Géniale


Toxicomane
Ambitieuse
Redoutable
Trafiquante


Pas de parrain
Je ne connais...
...pas ces forums.


Nara Renpei
Nara Renpei
Renkinjutsushi
Icône :
Senju Mahogani - Un genre d'ermite qui vous veut du bien. Renpei-test-2
Messages :
194
Expérience :
419
Mode de jeu :
PvP
Prime :
310
Puissance :
A
Réputation :
A
Pays d'origine :
Hakugaku
Feat :
Rohan Kishibe (Jojo’s Bizarre Adventure)
https://riseofshinobi.forumactif.com/t147-nara-renpei-terminehttps://riseofshinobi.forumactif.com/t193-nara-renpei-carnet#350https://riseofshinobi.forumactif.com/t182-nara-renpei
Yo, @Senju Mahogani ! Bravo pour ce personnage très intéressant !

Avant de pouvoir valider ta présentation, on aimerait que tu modifies un détail. Ame est un jeune pays, il n'existe que depuis l'an 149. Tu peux parler de la pègre locale à la place, ou parler de la zone précédant l'établissement du Pays de la Pluie. Car avant 149, il n'y avait pas d'Etat réellement constitué.
Senju Mahogani
Senju Mahogani
Renkinjutsushi
Icône :
Senju Mahogani - Un genre d'ermite qui vous veut du bien. Jjh1
Messages :
32
Expérience :
217
Mode de jeu :
PvE
Prime :
N/A
Puissance :
B
Réputation :
B
Pays d'origine :
Hi
https://riseofshinobi.forumactif.com/t425-senju-mahogani-un-genr
Bonsoir ! Ame a bel et bien disparu pour être remplacé par une région "au sud proche, de Kaze et Kome" où se trouverait donc le Pays de la Pluie actuel.

Je n'ai pas modifié l'alignement.

Merci d'avance !
Nara Renpei
Nara Renpei
Renkinjutsushi
Icône :
Senju Mahogani - Un genre d'ermite qui vous veut du bien. Renpei-test-2
Messages :
194
Expérience :
419
Mode de jeu :
PvP
Prime :
310
Puissance :
A
Réputation :
A
Pays d'origine :
Hakugaku
Feat :
Rohan Kishibe (Jojo’s Bizarre Adventure)
https://riseofshinobi.forumactif.com/t147-nara-renpei-terminehttps://riseofshinobi.forumactif.com/t193-nara-renpei-carnet#350https://riseofshinobi.forumactif.com/t182-nara-renpei


Image de fond
Présentation

Validée
英雄の誕生


Bienvenue à toi ! Enfin une Dame altruiste et passionnée par les mystères de ce monde. J'ai hâte de voir son évolution et ses choix futurs, arrivera-t-elle à préserver ses valeurs morales dans ce Continent agité ? Si tu le souhaites, tu peux rejoindre le Discord pour accéder à la communauté et à quelques informations supplémentaires. Tu peux aussi t'inscrire pour l'événement à venir : Inscription.

Ta Renkinjutsushi est validée avec un rang B de réputation et un rang B de puissance !

Le Continent ressent ta présence :  

Hakugaku est Bienveillant (C+) avec toi.
Hametsu te considère comme son Alliée (B+).
Hi est Bienveillant (C+) avec toi.
Kome est Amicale (D+) avec toi.
Toji te considère comme son Alliée (B+).
Tsuchi te considère comme sa Némésis (S-).
⬩ Le Clan Senju est Hostile (C-) avec toi.
⬩ Le Clan Bakushō te considère comme sa Némésis (S-).
⬩ Le Clan Kazan te considère comme sa Némésis (S-).
⬩ Le Clan Yaban te considère comme son Alliée (B+).
La Kabbale est Amicale (D+) avec toi.
⬩ Les autres institutions continentales ont un avis neutre à ton sujet.  

Pour te mettre un pied à l'étrier et guider le début de ton aventure, voici une Intrigue que nous te proposons :


Au fil des ans, tes travaux ont attiré de nombreux curieux. Toutefois, contrairement à ce que tu pouvais imaginer, les Nations ne furent pas les seules à poser leur regard sur toi. La Kabbale, véritable héraut du progrès, se montra particulièrement intéressée par tes dons. Si bien qu’elle ne tarda pas à te faire un présent : un fragment étrange et aux lueurs nouvelles. Percer ses secrets était la clé pour franchir les portes prestigieuses de l'Institution.

Originaire de Serei no Kuni, ce reliquat possède des fines lignes violettes qui fissurent toute son écorce. Un tel marbrage te fait immédiatement penser à un système sanguin. À force de travail, tu fais une découverte autour de cette caractéristique si atypique. Les Gardiens-Esprits ne sont pas des Bijūs : le réseau violet est la marque du chakra obscur qui tente de corrompre le chakra naturel. Néanmoins, tu le pressens, sous cette écorce se dissimule bien d'autres secrets. Il te faut trouver d'autres échantillons pour développer tes recherches.

Maintenant, pour bien commencer ton périple au sein de ce Continent gorgé de mystère, un petit tour sur le Guide du Vagabond est de mise. Ton Traqueur va également être ouvert, où tu pourras y notifier ta localisation ainsi que tes compétences. Nous te laissons ouvrir ton Carnet, élément indispensable pour que l'on puisse suivre ton évolution. Pour trouver des partenaires rp, nous t'invitons à passer sur le salon #recherche-rp du Discord.


Bienvenue sur Rise of Shinobi !

Contenu sponsorisé
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum