Aujourd'hui était un jour crucial pour l'Oracle de la Céramique du continent. Pourquoi ? Tout simplement car ce dernier avait décidé de se rendre en personne à l'ambassade de Toji no Kuni, après avoir attendu quelques semaines, un retour à son courrier autrefois envoyé directement au siège social ambassadeur de Chowa no Kuni. Pour ses ambitions personnelles, mais aussi collectives, le fils du désert semblait résigné à tracer sa voie, se jurant de réussir là où ses ancêtres avaient échoué. Asakura S. Yuubae, fils de Sarutobi Mikihisa et Sarutobi Keiko, se tenait là, devant le bâtiment de l'ambassade du Pays, au "Cœur de la Liberté", fameuse capitale de Toji.

Yuubae avait toujours été fasciné par la culture et la diplomatie de Toji no Kuni. En tant qu'Oracle de la Céramique, son rôle était de préserver et de transmettre les anciennes traditions céramiques qui avaient façonné son continent. Mais il aspirait à plus que cela. Il voulait établir des liens solides avec d'autres nations, partager ses connaissances et apprendre des leurs. Depuis des générations, les Sarutobi avaient été des gardiens du savoir, transmettant de père en fils les enseignements ancestraux. Mais Yuubae ressentait un appel plus fort, un désir de transcender les frontières établies et d'explorer de nouveaux horizons.

En franchissant les portes de l'ambassade, Yuubae se sentit submergé par un mélange d'excitation et d'appréhension. Il était déterminé à présenter ses respects aux représentants et à exprimer son désir de collaboration. À l'intérieur, il fut accueilli par une atmosphère empreinte de calme et de respect. Les murs étaient ornés de magnifiques œuvres d'art et de céramiques, témoignant du talent et de la créativité du peuple de Toji.

— «Bonjour, merci d'être venu. Nous sommes ravis de discuter avec vous de votre proposition de collaboration. Pour commencer, qui êtes-vous ? et pourriez-vous nous parler un peu de votre expérience et de vos motivations pour cette initiative ?»

Après avoir été introduit auprès des dignitaires de l'ambassade, Yuubae exposa avec passion son projet de coopération. Il parla de la richesse culturelle de son continent et de l'importance de préserver les traditions ancestrales. Il partagea ses idées sur la création d'un programme de création d'une école élémentaire, où les éveillés pourraient partager leurs techniques et enseignements avec les civils de Toji no Kuni.

— « Bonjour, je vous remercie de me recevoir. Je m'appelle Sarutobi Yuubae. En tant que natif de la Céramique, j'ai été formé dès mon plus jeune âge par mes ancêtres, les Sarutobi, à préserver et à transmettre nos traditions. J'ai passé des années à perfectionner mes compétences et à explorer les techniques d'enseignements de différentes cultures. Mon désir de collaboration avec Toji no Kuni découle de ma conviction profonde que le partage des connaissances et des techniques peut enrichir notre artisanat et renforcer les liens entre nos peuples.»

Les représentants de l'ambassade écoutèrent attentivement, impressionnés par la détermination et la vision de Yuubae.

— «Je crois en l'éducation comme clé de la prospérité. Cette école offrira une éducation de qualité aux enfants de Toji, mais aussi aux jeunes des régions avoisinantes. De plus, nous pourrions intégrer des enseignements sur le chakra, incitant les civils à passer par Toji pour s'éveiller à cette pratique.»

Valoriser Toji sur la carte du continent serait un atout majeur pour convaincre l'assemblée générale du pays.

— «En tant que natif de la Céramique, je jure de consacrer ma vie à la préservation et à la promotion de nos traditions, ainsi qu'à la construction de ponts entre nos nations. Je jure fidélité à Toji no Kuni, et m'engage à servir notre nation avec honneur et dévouement.»

Lorsque Yuubae prêta serment à l'ambassade, sa sincérité transparaissait dans chaque mot prononcé et dans la noblesse de sa posture. Son engagement était palpable, et son ambition évidente. Sa détermination à servir sa nation et à promouvoir la coopération entre les peuples grandissait devant tous ceux présents.

De retour du désert, Yuubae ne perdit pas un instant avant de se rendre à l'ambassade de Toji pour rendre compte de sa découverte. Arpentant les rues animées de la capitale, il sentait le poids de la responsabilité peser sur ses épaules. Son esprit était concentré sur la tâche qui l'attendait : expliquer la véritable nature de ce qu'il avait trouvé.

Arrivé à l'ambassade, Yuubae fut accueilli par les regards curieux des fonctionnaires. Sans attendre, il remit son rapport détaillé, exposant avec clarté les événements qui s'étaient déroulés dans le désert. Il expliqua que ce qu'ils avaient pris pour un trafic d'êtres humains était en réalité un refuge pour des orphelins de guerre, des enfants qui avaient été séparés de leur famille et qui cherchaient désespérément un endroit sûr où reconstruire leur vie.

Les fonctionnaires écoutèrent attentivement, absorbant chaque mot avec une expression sérieuse. Yuubae pouvait sentir leur surprise et leur consternation face à cette révélation inattendue. Mais il savait qu'il devait aller plus loin. Il présenta ensuite sa demande à l'ambassade : la permission de construire une académie sur les terres de Toji, qui servirait également de foyer pour ces enfants démunis.

— « Nous avons la responsabilité morale de venir en aide à ces enfants.»

Déclara-t-il d'une voix ferme mais empreinte de compassion.

— « Ils ont déjà enduré tant de souffrances, et il est de notre devoir de leur offrir un refuge sûr où ils pourront grandir et s'épanouir. L'académie que je propose servira non seulement de lieu d'apprentissage, mais aussi de foyer, où ces enfants pourront trouver l'amour, le soutien et les ressources dont ils ont besoin pour surmonter leur passé douloureux.»

Les fonctionnaires échangèrent des regards, semblant délibérer sur la demande de Yuubae. Après un moment de silence, le chef de l'ambassade prit enfin la parole.