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Nara Renpei
Nara Renpei
Renkinjutsushi
Icône :
L'envol de la Corneille Renpei-test-2
Messages :
194
Expérience :
419
Mode de jeu :
PvP
Prime :
310
Puissance :
A
Réputation :
A
Pays d'origine :
Hakugaku
Feat :
Rohan Kishibe (Jojo’s Bizarre Adventure)
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Image de fond
嘴細烏

L'envol de la Corneille



Loin du tumulte du Nord, l’Émissaire découvrait la nouvelle Cité. Cette splendeur inattendue était digne de toutes les attentes. À la fois belle, innovante et particulièrement humaine, Tsubomi brillait tel un flambeau. Elle représentait, un peu malgré elle, toutes les aspirations de Chowa et de ses Ambassades. Le Nara était heureux de fouler ses terres en tant que serviteur de l’Harmonie. Tout ici le charmait et cultivait sa curiosité. Bien qu’il dépende officiellement de l’Érudition, il avait tout fait pour se faire affecter comme soutien au Bourgeon de vie. Là-bas, il allait pouvoir épauler ses camarades et les éclairer de sa longue expérience. Et puis, être le témoin de la construction d’un véritable laboratoire de la Kabbale, était un bonheur aussi absolu qu’inattendu.

Tout en apportant son aide à son ami, Dodoro, Renpei observait la ville, son peuple et ses coutumes. Discret, il se baladait souvent dans les ruelles, discutait avec la population locale et partageait nourriture et savoir. Il avait à cœur de paraître attentionné et respectueux. C’était pour lui, en tant qu’étranger, la seule manière de marquer les esprits de ces individus usés par les aléas de la vie. L’orphelinat fut à la fois une source de joie et de tristesse. Son existence était importante, cruciale, mais le destin de ses pupilles de l’état était si indécis. A force de voir ses visages innocents, une certitude s’ancra dans le cœur de l’auteur. Il fallait apporter une vraie prospérité à ses lieux appauvris par la guerre. Tsubomi devait incarner le meilleur de l’Humanité, une fierté digne des plus grands rêves.

Malgré les efforts de l’Ambassadeur Jotaro, la précarité alimentaire et le difficile approvisionnement en eau perduraient. Bien sûr, avec un peu de temps, ses problèmes se résolveraient d’eux même, mais l’attente est difficile. L’éphèbe plaçait tous ses espoirs dans le commerce. Grâce à lui, et aux échanges internationaux, la misère allait mourir dans un avenir proche. En patientant, l’aide de Chowa était vitale. C’est pourquoi, le chowajin d’adoption signala ses problèmes à ses supérieurs. Jotaro ne pourra pas transformer cette humble ville en capitale de la Ruine sans aide humanitaire. Et si la charité était mal perçue, une dette est toujours contractable.

Au fil de ses pérégrinations, Renpei récolta de nombreux témoignages concernant la destruction de Kusa no Kuni. Les années avaient beau s’enchaîner, le poids de ces sanglantes batailles hantait toujours les esprits. Heureusement, l’Inuzuka apportait un peu de joie et de lumière à ces sinistrés. Son parcours, ses exploits, sa bonté résonnaient partout et la fidélité de la population ne faisait pas de doute. Ainsi, peu importait les conditions difficiles, il apportait l’espoir d’un lendemain plus facile. Et ceci représentait la réelle richesse de Tsubomi no Jinsei.

Au fil des échanges, le Nara évoqua son projet. Des industries nouvelles, rémunératrices, des protections sociales, des garanties, tout était fait pour séduire les innocents. L’emphase de Renpei était telle, qu'elle se propagea à une vitesse surprenante. La presse devint un symbole, celui de l’indépendance. Les habitants pourraient à travers elle s’extirpait de la misère et parler au monde entier d’une voix nouvelle. Pouvoir attirer les regards de chacun sur leur terre meurtrie, était une source de fierté. Une manière de se venger de l’affront que les grandes puissances leur avaient fait. Et comme pour rassurer les plus sceptiques, l’éphèbe jura qu’il allait mettre en œuvre des corporations. Des groupes décisionnaires à la portée de chacun, où les travailleurs pourraient parler de leur travail, de leur condition et de défendre leurs intérêts. Car pour le savant, seule l’entière collaboration de ce peuple pouvait leur assurer un avenir pérenne. Surtout lorsque l’entièreté des changements récents dépendait d’étrangers, d’inconnus et de lointaine nation. Il était absolu de leur apporter du pouvoir, une voix entendue et respectée par tous. D’ailleurs, c’est en échangeant avec eux, que Renpei eut l’idée de mettre en place une gazette. Cette dernière serait seulement destinée à Tsubomi, écrit par et pour la population locale. Un outil pour les fédérer, les apaiser et leur offrir une force irrépressible.

Par la suite, il utilisa toutes ses ressources personnelles pour bâtir son idéal. Epuisant ses économies, il distribua son argent à des ouvriers improvisés, des semi-architectes et des propriétaires cupides. Billet après billet, il investit à perte. Un tier de sa fortune partit dans l’examens des terrains, le rachat de certaines terres incultivables, toutes situés loin des habitations. Il fallait des lieux où personne n’allait être des victimes collatérales. La sécurité de tous était une priorité. Penser aux risques liés aux industries, aux pollutions était le majeur travail de Renpei durant cette étape.

Le deuxième tiers se changea en bâtiment immense, bâti selon les formes et les usages de la Ruine. Des normes strictes encadraient aussi ce travail, avec à cœur d’ériger de grands espaces, conviviaux et pouvant servir de lieu de vie. L’industrie ne devait pas s’imposer à la vie locale, elle devait s’y mêler. Le confort offert par ses usines dépassait toutes les espérances, l’ébène, les plantes et le fer s’entrelaçaient pour devenir un refuge inespéré pour les anciens rescapés.

Au sein des usines nouvellement crées, plusieurs pôles cohabitaient et se complétaient dans une harmonie vertueuse. Usant du bois abandonné, d’immenses fours donnaient vie à des brasiers rougeoyants. La chaleur produite servait à chauffer les lieux, l’eau et les sièges destinés au repos des travailleurs. À terme, tout ceci devrait alimenter des machines à vapeur, mais pour le moment les infrastructures étaient insuffisantes. Alors pour ne rien perdre de cette énergie, elle était mobilisée pour sécher plus efficacement la pâte à papier. Non loin de là, des silos accueillaient la chiffe sale, les restes de chanvre et de lin. Grâce à la force de l’eau, ces fibres devinrent peu à peu une pâte informe, mais très utile. Toutefois, le liquide n’était pas totalement absorbé par la matière. C’est pourquoi, via de tuyaux de cuivre, il était envoyé dans des cuves où sommeillait un type de papier particulier, celui composé de bois et de cellulose. Grâce à l’ajout de quelques produits chimiques, le recyclage se faisait sans peine et naissait alors un papier journal parfait pour l’usage d’une presse internationale.

Ainsi, Tsubomi produisait désormais de l’encre de basse qualité, ayant pour base la suie récoltée dans les hauts fourneaux. Grâce à la réutilisation du chanvre et de lin, elle pouvait aussi vendre un papier grisâtre. Renpei avait à cœur de s’en servir pour rédiger une Gazette locale. Le papier journal, basé sur le recyclage du bois, allait être mobilisé pour créer un journal à destination continentale. Évidemment, tout ceci reposait sur le travail d’un ébéniste de talent. Durant plus d’un mois, il mit sur pied deux presses raffinées. Leur nombre n’était peut-être pas impressionnant, mais la révolution qu’ils allaient provoquer compensait ce défaut. Cette orfèvrerie industrielle faisait la fierté du Nara et de ses collaborateurs.

Une fois tout ceci fait, l’éphèbe fit un nouveau tour dans la ville et diffusa une offre de travail atypique : le Bourgeon avait besoin de coursiers, autant pour la ville que pour le monde. Bien entendu, voyager à travers monts et forêts ne captiva pas grand monde, mais le savant était persuadé que cela allait changer, il suffisait d’être patient.

Fier de son œuvre, et du travail des Hametsujin, l’Émissaire envoya un courrier à son ami Jotaro, pour le prévenir de ses avancées. Les usines n’attendaient plus que les matières premières et pour cela, il allait devoir se rendre à Tetsu. Son travail préliminaire allait enfin payer. Néanmoins, avec tact, Renpei notifia le manque de vivres et d’eau à son camarade. Il en profita aussi pour évoquer la construction de routes, d’aménagements urbains et de possible escortes pour les convois commerciaux. C’était un peu sa manière à lui de remplir son rôle d’observateur chowajin et de soutien indéfectible de Tsubomi no Jinsei.

Résumé:

Nara Renpei
Nara Renpei
Renkinjutsushi
Icône :
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Messages :
194
Expérience :
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Mode de jeu :
PvP
Prime :
310
Puissance :
A
Réputation :
A
Pays d'origine :
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Feat :
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嘴細烏

L'envol de la Corneille



La voilà enfin. Après tant de travail, d’investissement et de rencontres, elle était enfin là : Hashiboso Garasu (嘴細烏, la Corneille). Avec humilité, elle se découvrait à son créateur. Sa texture, ses écrits et ses feuillets n’attendaient qu’à être examiné avec la plus grande rigueur. L’ébauche n’était pas parfaite, mais son existence marquait d’ores et déjà l’Histoire de ce monde. Destinée au plus grand nombre, et produite avec rapidité, elle s’offrait aux curieux et ne demandait aucune contrepartie. Sa gratuité n’était pas un choix de cœur, mais de raison. Après tout, il était difficile de demander une rémunération à travers le Continent. Pour cela, il faudra atteindre une nouvelle innovation, ou des coursiers aux compétences étendues. Sur le papier, il n’existait aucune trace du soutien des Ambassades ou du Clan Usuzumi. La prudence était de rigueur, le Nara avait préféré privilégier la discrétion. Et si cette décision venait à être remise en question, une note sera ajoutée au prochain numéro.

L’ensemble était composé de quatre parties, comme annoncé aux manieurs d’encre. Chacune était sobrement illustrée et mettant en avant des articles soigneusement écrit par Renpei. Bien entendu, ces derniers étaient plutôt consensuels et n’apportaient aucun conflit. Le but n’était pas de choquer, d'interloquer, mais seulement d’informer. Usant avec brio de cette pseudo-neutralité, l’écrivain cherchait à diffuser ses idées et ses ambitions. C’est d’ailleurs pour cela qu’il consacra toute une partie de ce mensuel à la ville de Tsubomi et de ses récents changements. Il avait à cœur d’en faire un symbole, une flamme qu’aucun peuple ne voudra éteindre. Ce n'est qu’ainsi que ce territoire échappera à la prédation des puissants, du moins c’était la conviction profonde du savant.

Pour séduire les lecteurs, le Conflit entre l’Eau et le Feu fut placé en première page de couverture. Il y était fait mention de plusieurs conflits, de bagarres sans envergures, et qui pourtant inquiétaient la population locale. Cette hausse des tensions n’était peut-être qu’une crispation temporaire, cependant beaucoup anticipait le pire. L’heure, était-elle à l’affrontement des deux Légendes ? Entre crainte et admiration, une telle bataille hantait tous les esprits. Chacun voulait y assister, tout en redoutant les conséquences d’un pareil combat. C’est sur ce sentiment complexe que s’axait ce premier texte.

La suite était dédiée à l’invention de Nara Renpei. Le nouvel industriel profita de cette publicité gratuite pour faire la promotion de ses constructions. Corporations, syndicats, conditions de travail exemplaires, tout était décrit comme idyllique et porteur d’un vent nouveau. Bien que la « presse » et son fonctionnement soient gardés secrets, il en vanta la fiabilité, la rapidité et sa simplicité d’usage. Bien sûr, tout ceci manquait de finesse, mais il fallait marquer les esprits. C’était l’espoir de cet homme.

Puis, vint l’art et la culture. Domaines un peu trop souvent ignorés, ils étaient toutefois essentiels à l’Humanité. Ce fut sûrement l’article le moins inspiré. Il y était présenté les cérémonies et les événements à venir au sein de la Ruine. La fin d’année approchant, l’auteur mit à l’honneur le concours de claque du clan Yaban. Grâce à une prose élégante, il fit l’éloge de cet événement, soulignant la force et la ténacité de ces valeureux guerriers. Les envolées lyriques étaient nombreuses et les faits étaient bien souvent embellis.

Enfin, pour clore ce journal, une page du Bingo Book fut publiée. Cette dernière lui avait été confié par le clan Usuzumi. Bien sûr, une part de lui souffrait à l’idée d’envoyer ce « collègue » en pâture. Toutefois, les affaires étaient les affaires et après chasser ses quelques remords, Renpei diffusa le visage de @Usuzumi Kaito, ainsi que sa prime.

Résumé:

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