Rise of Shinobi :: Pays neutres :: Pays du Fer :: Forge du Monde
-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

Dokueki Suzume
Dokueki Suzume
Renkinjutsushi
Icône :
Grande conversation [PV Nurahiyon Nihon] K1dp
Messages :
17
Expérience :
93
Mode de jeu :
PvE
Prime :
N/A
Puissance :
B
Réputation :
B
Pays d'origine :
Ame no Kuni
Feat :
OC/IA - Pinterest
https://riseofshinobi.forumactif.com/t350-dokueki-suzume-terminehttps://riseofshinobi.forumactif.com/t382-dokueki-suzume-cahier-des-compteshttps://riseofshinobi.forumactif.com/t378-dokueki-suzume

   

   Image de fond
   Grande conversation
   
   Grande conversation
   Le pouvoir des mots
   

   

   
L'activité du Rakuen no kakoi battait son plein en cette fin d'après-midi et les employés s'affairaient de toutes parts, surtout au rez-de-chaussée. Si un élégant salon permettait de faire patienter quelques clients qui avait réservé des salles privées ou ceux qui espéraient y avoir un accès grâce à une libération chanceuse, la partie arrière du bâtiment accueillait un bar et des petites tables de jeux où l'on pouvait déjà entendre quelques rires gras et victorieux, voire quelques râles concernant les perdants... mais aucune dispute. Tous savaient qu'ils seraient très mal avisés de causer la moindre esclandre ridicule, car la maîtresse de maison ne le laisserait rien passer. Les clos du paradis se voulaient être un lieu de calme, d'amusement, de récréation. Ceux qui perturbaient cet état n'étaient pas les bienvenues. Tout était fait pour la paix de l'esprit.

Dès que l'on passait le pas de la porte, on échangeait l'air lourd et métallique de la rue pour se laisser surprendre par des parfums d'encens entêtant. Qu'importait la personne qui arrivait, il était accueilli de manière égale aux autres, de l'artisan au marchand, par un employé vêtu de façon raffinée, au verbe et à l'attitude polie. Généralement, ce dernier tenait un registre des arrivées, notaient les noms, vérifiait les réservations, proposaient des services sur mesure en fonction des besoins de " l'invité ". L'accès au bar et aux jeux du rez-de-chaussée était en accès libre. Les salons privés se payaient à l'heure et il en existait de toute sorte en fonction de l'envie. Il y avait une grande salle pour des réunions, des plus petites pour de l'intimité. Il était possible d'y aller seul ou accompagné d'un hôte ou hôtesse qui, contrairement à ce que l'on imaginait, n'était présent que pour discuter ou servir. Certains pouvaient même jouer de la musique ou bien danser. Pour ceux qui désiraient plus, les honoraires étaient... différents et la récréation bien plus surveillée. Les règles y étaient plus strictes, principalement car Suzume veillait aussi bien au bien-être de ses salariés que ceux qui avaient choisi son établissement. Le client n'était pas roi, elle y était la reine, et en tant que tel, elle veillait au grain.  

Cet après-midi-là, la jeune femme avait quitté ses appartements privés, ceux qui se trouvaient au dernier étage et dont un personnel très restreint avait un accès. Elle n'y emmenait que de rares personnes pour discuter affaires dans son bureau, et quand elle disait "rare", il fallait entendre "exceptionnel" avec toutes les connotations que l'on pouvait imaginer. La Dokueki était donc descendue, habillée d'un kimono noir aux motifs de fleurs rouges. Un Obi de couleur doré relevait le tout avec élégance, contrastant avec la simplicité de sa chevelure détachée et la légèreté de son maquillage. Ni trop ni pas assez.

" Kei-san... pourrais-tu rajouter ces quelques noms pour des réservations. "
" Bien sûr, Suzume-sama. "
" Je te remercie. "

La Belladone glissa alors quelques papiers à l'agent d'accueil sur lesquels étaient notés quelques noms - des faux noms même - ainsi que des dates de visite. Il n'était pas si étrange que certaines personnes préférèrent être enregistrées anonymement pour des raisons qui ne tenaient qu'à elles. Suzume ne jugeait pas, elle était professionnelle et respectait cette volonté. Cependant, les demandes lui étaient généralement personnellement adressées, ce qui l'obligeait à effectuer des mises à jour de ses registres elle-même. Si elle se faisait plus rare depuis le succès fulgurant de son "royaume", la jeune femme essayait tout de même de prendre le temps de faire le tour des lieux, de vérifier que tout se passait bien. Elle saluait même les habitués qui comprenaient qu'elle ne venait plus, non pas par dédain, mais tout simplement parce qu'elle croulait sous ses devoirs administratifs et... scientifiques.

" Tout se passe bien ? "
" Oui, madame. Nous n'avons à déplorer qu'un seul désistement de dernière minute, mais nous avons pu offrir le créneau libéré à un autre client. "
" Oh ? Est-ce un client que je connais ? "
" Je ne pense pas madame. Il s'agissait d'ailleurs d'une femme mais...on m'a informé qu'elle aurait eu un accident. "
" Je vois..."

Le regard de la Dokueki s'assombrit un peu, mais de peine, car elle se doutait de la réalité qui se cachait derrière ce terme. Une pauvre fleur qui avait été piétinée ou arrachée par un mari qui ne comprenait pas le besoin d'évasion de son épouse. Elle en voyait tant... mais le malheur des uns trouvait toujours le moyen de faire le bonheur des autres, et bien souvent, injustement.


   

   Relationnel
   Avec Nurarihyon Nihon
   Localisation : Tetsu

   

   
Nihon
Nihon
Mort
Icône :
Grande conversation [PV Nurahiyon Nihon] Tumblr_p4y6w1R8KA1v06qw8o1_640
Messages :
80
Expérience :
20
Mode de jeu :
Death Mode
Prime :
(50) 25 XP
Puissance :
B
Réputation :
B
Pays d'origine :
Hakugaku
Feat :
Ghostblade (Ghost Blade)
https://riseofshinobi.forumactif.com/t346-u-chttps://riseofshinobi.forumactif.com/t361-proces-verbal-nihon-godo-kaishahttps://riseofshinobi.forumactif.com/t358-nurarihyon-nihon


Image de fond

Grande conservation
La porte vers le succès


Les iris céruléens fixaient l'image reflétée par les billes onyx. L’artisan-marionnettiste répétait depuis plusieurs jours ses tirades, afin de gagner en confiance et de chasser tout bégaiement. La senestre du dramaturge caressait la boîte crânienne de l'automate. Frappée par un silence caractéristique, l’invention inanimée veillait sur le Nurarihyon.

Aujourd’hui, Nihon Godo Kaisha connaîtrait un bouleversement. Le commerçant le savait fort bien. Les pans de tissus couleur camel ceignaient la silhouette de l’ébéniste. Une tenue des grands soirs qu’il mettait pour la première fois. Quelle ironie. Nihon assumait son extranéité : point de wafuku ou de yōfuku, mais un costume tiré à quatre épingles. L’esprit juvénile se laissa happer par le sourire carnassier du juriste.

Le Rakuen no Kakoi, dirigé par Dame Suzume, incarnait le stade intermédiaire de son propre projet, qui le mènera à terme vers la constitution d’une Société Anonyme (Kabushiki Kaisha). Pour accéder à de nouveaux marchés, et donc pour plonger avec les requins, l’entrepreneur savait ce qu’il devait faire. Hélas, son statut d’étranger en terre du Fer, couplé à sa renommée ridicule, jouaient en sa défaveur. Ainsi, le premier jalon de son empire commercial consistait à se lier à d’autres directeurs commerciaux. Pourtant, un abîme séparait la Dokueki du faux Monzaemon. Il comptait sur la verve de sa rhétorique et ses connaissances pointues.

* * *

L’échoppe de l’artiste faisait pâle figure devant le clos. Les pontes de l’économie continentale se donnaient rendez-vous au sein de ce bar à l’ambiance si caractéristique - qui jurait à bien des égards avec la pollution enivrante de Tetsu. Se rapprocher des magnats de la finance serait, sans doute, une entreprise plus lucrative pour le vendeur de farces et attrapes ; il avait les yeux plus gros que le ventre.

Les aspirations qui dévoraient le petit patron l’empêchaient de se lier avec ce qu’ils estimaient être la plèbe financière. D’ici peu, il occuperait un siège au Consortium - il ne pouvait donc pas brader sa future renommée, sous prétexte qu’il n’était personne. Ainsi, seule la Reine du royaume - qu’il n’avait ni rencontrée, ni même entrevue - lui importait.

Nurarihyon Nihon. Je souhaite parler avec la tenancière, Dame Dokueki Suzume.

L’agent d’accueil s’arrêta sur le nouveau venu, sur sa dextre monstrueuse, puis sur la liste des invités.

Inutile de vous donner cette peine. Je ne suis pas encore connu. Je souhaite faire affaire avec elle. Auriez-vous l’amabilité de me conduire à elle ? Ne prenez pas cela comme un signe de dédain ou de supériorité, mais je ne pense pas que vous soyez en mesure de maîtriser les rouages de la constitution d’une société nationale comme transfrontalière.

Le futur juge consulaire souhaitait s’épargner du temps : la main faite dans un alliage nivéen se leva pour tenter de mettre fin à d'éventuelles questions. Il était inutile pour une interface d’interférer dans des discussions à mille lieues de son champ de compétences.


#1
ft. @Dokueki Suzume
#906A33

Dokueki Suzume
Dokueki Suzume
Renkinjutsushi
Icône :
Grande conversation [PV Nurahiyon Nihon] K1dp
Messages :
17
Expérience :
93
Mode de jeu :
PvE
Prime :
N/A
Puissance :
B
Réputation :
B
Pays d'origine :
Ame no Kuni
Feat :
OC/IA - Pinterest
https://riseofshinobi.forumactif.com/t350-dokueki-suzume-terminehttps://riseofshinobi.forumactif.com/t382-dokueki-suzume-cahier-des-compteshttps://riseofshinobi.forumactif.com/t378-dokueki-suzume

   

   Image de fond
   Grande conversation
   
   Grande conversation
   Le pouvoir des mots
   

   

   
Alors que la Dokueki s'apprêtait à s'en retourner à son bureau, une petite voix derrière elle vint attirer son attention. S'il n'était pas rare que quelques âmes vinrent à réclamer son attention pour diverses raisons, celle-ci vint chatouiller sa curiosité par des propos qui lui parurent finement choisis. Pas encore connu ? Serait-ce là le témoignage d'une ambition à peine dissimulée ? Suzume s'était alors arrêtée, tandis que son jeune agent d'accueil n'eut pas le temps de renvoyer l'inopportun. Ne fallait-il pas avoir du culot pour venir et réclamer, sans en donner un peu de raison ? À moins que l'affaire ne se devait pas d'être connu de toutes les oreilles...

" Madame ? "

La fleur empoisonnée venait de faire le choix de revenir sur ses pas, avant de porter ses yeux d'une couleur cuivrée sur celui qu'elle ne connaissait pas encore, mais dont elle avait entendu la présentation.

" La chance semble être de votre côté, Nurarihyon Nihon, car la Dame que vous désirez faire quérir se tient en ce moment-même devant vous. Je suis Dame Dokueki Suzume. Enchantée. "

L'élégante fit alors une noble révérence pour accueillir ce prétendant à la bonne fortune, avant de faire un geste à son salarié pour lui indiquer qu'elle s'occupait de cet invité.

" Rares sont ceux qui souhaitent me rencontrer sans en avoir fait la demande par papier. Vous m'excuserez donc de ne pas vous accueillir comme je l'aurais fait si j'en avais été averti. Mais... vous devez aussi comprendre que je suis une femme très occupée donc... "

Le regard de la jeune femme se fit un peu plus dur et mordant, démontrant que si elle pouvait faire preuve d'ouverture et de concilience, il n'en demeurait pas moins intransigeante sur certaines manières de faire. Pourtant, nulle raison pour elle de causer la moindre esclandre, ni de rejeter l'inconnu avec rudesse. Ce qui importait, c'était de savoir quel genre d'homme il était, voire de savoir jusqu'où il était prêt à aller. Serait-il d'un esprit joueur, menteur, manipulateur ? Un honnête et un idéaliste ? Un homme aux dents longues ?

" ... Pourquoi devrais-je accepter de vous rencontrer ici et maintenant ? "

Suzume n'ignorait pas que le monde dans lequel elle baignait était entouré de requins. Elle ne le connaissait que trop et déjà bien jeune, elle avait pu découvrir la noirceur des âmes ambitieuses. N'avait-elle pas été l'objet de l'une d'entre elles ? N'avait-elle pas été utilisée pour servir des rêves qui ne la concernaient en rien ? Mais elle avait appris, elle avait grandi et elle demeurait imminemment patiente, une façon pour elle d'étudier les intentions des uns et des autres, une façon de savoir où elle voulait se tenir et à quelle place. Elle savait ce que cela signifiait de partir de très bas...alors il serait question de connaître la route que désirait emprunter ce Nihon.


   

   Relationnel
   Avec Nurarihyon Nihon
   Localisation : Tetsu

   

   
Nihon
Nihon
Mort
Icône :
Grande conversation [PV Nurahiyon Nihon] Tumblr_p4y6w1R8KA1v06qw8o1_640
Messages :
80
Expérience :
20
Mode de jeu :
Death Mode
Prime :
(50) 25 XP
Puissance :
B
Réputation :
B
Pays d'origine :
Hakugaku
Feat :
Ghostblade (Ghost Blade)
https://riseofshinobi.forumactif.com/t346-u-chttps://riseofshinobi.forumactif.com/t361-proces-verbal-nihon-godo-kaishahttps://riseofshinobi.forumactif.com/t358-nurarihyon-nihon


Image de fond

Grande conservation
La porte vers le succès


L’impératrice du Rakuen no Kakoi se dévoila, ou plutôt se révéla : il s’agissait de la femme aux côtés de l’hôte d’accueil. Le Nurarihyon posa pour la première fois ses pupilles céruléennes sur la régente des lieux : il ne laissa pas son regard se déporter de son objectif. Une plante vénéneuse dont la beauté égalait sa capacité à piéger les imprudents.

Permettez-moi de vous contredire, Dame Suzume. Je ne crois pas en la chance, mais à la Destinée. Voilà pourquoi nous nous trouvons là, l’un face à l’autre.

Il répliqua la légère révérence de son hôte.

Je vous remercie pour cette possibilité que vous m’offrez. En tant que commerçant, je sais moi-même la difficulté qu’implique le bousculement de son agenda.

L’artisan-marionnettiste jetait des œillades, çà et là, captant le flux d’informations que libérait l’établissement. Il ne pouvait s’empêcher de comparer leurs deux fonds de commerce. La Dokueki était évidemment avantagée…

Je suis là pour vous offrir la fonction de daimyo, une fois mon Bakuhan Taisei édifié. Vous figurez parmi les premières âmes au fait de cette aspiration. Le Continent sera unifié sous mon Bakufu.

Le réfugié de Chowa ponctua sa tirade d’un silence.

Les premières pierres de mon Empire me poussent à livrer des conquêtes commerciales. Ma maîtrise du droit des affaires, et à fortiori, des arcanes du commerce ferait de moi un conseiller de choix pour l’expansion internationale du Rakuen no Kakoi.

Un rictus carnassier barra le faciès de l’ambitieux.

Voyez ceci comme un échange de bons procédés. Vous m’offrez le marché de votre choix, de quoi initier l’étincelle de mes ambitions et… Je vous offrirai un pays. Celui de votre choix.

À l’image d’un squale, les iris de Nihon ne quittèrent point ceux de la Belladone.


#2
ft. @Dokueki Suzume
#906A33
Dokueki Suzume
Dokueki Suzume
Renkinjutsushi
Icône :
Grande conversation [PV Nurahiyon Nihon] K1dp
Messages :
17
Expérience :
93
Mode de jeu :
PvE
Prime :
N/A
Puissance :
B
Réputation :
B
Pays d'origine :
Ame no Kuni
Feat :
OC/IA - Pinterest
https://riseofshinobi.forumactif.com/t350-dokueki-suzume-terminehttps://riseofshinobi.forumactif.com/t382-dokueki-suzume-cahier-des-compteshttps://riseofshinobi.forumactif.com/t378-dokueki-suzume

   

   Image de fond
   Grande conversation
   
   Grande conversation
   Le pouvoir des mots
   

   

   
Les mots de Nihon firent sourire la propriétaire des lieux. La "destinée". Elle ne saurait dire si elle devait interpréter la chose avec ironie ou bien y voir une forme de poésie. Croyait-elle en ce genre de chose ? Difficile à dire ou à savoir. Y croire lui donnerait l'impression d'amoindrir tous ses efforts et la résilience dont elle eut fait preuve tout au long de sa vie. Signifier que tout était écrit, c'était rentre tout inéluctable. Que deviendrait alors le libre-arbitre ? Une illusion ? Mais en un sens, imaginer que sa survie et son ascension faisaient partie d'une destinée qui lui échappait, l'effrayait. Il était plus simple de ne pas y croire, qu'importe la lâcheté que cela pouvait représenter. Seulement, si cet homme voulait y croire, elle n'était pas disposée à le contredire, ou tout du moins, pas immédiatement. Cela pouvait tout aussi bien tenir à un discours digne d'un commercial aventureux. Il ne serait pas le premier à user de ce langage pour essayer d'attirer quelques faveurs.

" La Destinée... il y aurait tant à dire sur le sujet, mais je me doute que cette bonne fortune ne vous a pas conduit ici pour philosopher en ma compagnie. Un autre jour, peut-être.  "

Ses lèvres carmin s'étirèrent délicieusement sur son visage de poupée, avant de laisser son invité lui expliquer les grandes lignes de ses intentions. Et qu'elles furent-elles ! On ne pouvait pas dire que celui qu'elle ne connaissait pas encore n'avait pas de grands rêves. Même elle, toute Dokueki ambitieuse, n'avait pas poussé ce vice dans une proposition si grande. Est-ce que cela était séduisant ?

" BIen de nobles personnes voulurent m'offrir de grande chose, mais je dois dire que vous êtes le premier à me promettre un pays tout entier.  "

Aussi étonnant que cela pouvait paraître, Suzume ne s'était jamais vue en dirigeante, que cela fut d'un clan ou même d'un pays. L'ombre avait toujours été son domaine et elle eut toujours préféré soutenir ceux qui aimaient la lumière, que véritablement en faire partie. Oh, bien évidemment, elle se doutait qu'il était impossible d'avoir sans donner, sans se brûler un peu. Ne le faisait-elle pas déjà avec le choix de vie qui était le sien ?

" Nurarihyon Nihon... vous êtes incontestablement un homme... curieux, mais, vous savez parler. En cela, il n'y a rien à redire. Je dirais même que vous savez tenir des propos séduisants. "

Le sourire de la Belladone s'allongea, visiblement amusée.

" Je suis tout de même étonnée de voir avec quelle aisance pour affirmer vos projets sans vous soucier des oreilles indiscrètes. Il serait dommage que vos vœux viennent à s'étouffer dans l'œuf, faute de prudence. Accepteriez-vous que nous en discussion dans un lieu plus approprié ? "

Finalement, la curiosité de Suzume fut assez titillée pour accepter d'accorder plus sérieusement de son temps, reconnaissant volontiers l'habilité de son interlocuteur pour "provoquer" son destin. Elle lui fit alors un signe afin de l'inviter à la suivre, lui faisant ainsi prendre les escaliers pour monter aux étages supérieurs. Relevant légèrement les pans de son kimono pour marcher avec une certaine assurance au sein des escaliers, elle ne semblait nullement inquiète de tourner le dos à Nihon. Marquait-elle ainsi le début d'une marque de confiance ? Possiblement. Dans tous les cas, elle le conduisit à son bureau, lieu où elle effectuait ses comptes, ses contrôles et toutes tâches d'administration en relation avec le Rakuen. La décoration était aussi raffinée que ce que l'on pouvait imaginer, mais le jeu de couleur et d'ambiance plus léger que son "commerce".

Grande conversation [PV Nurahiyon Nihon] Fnjb

Naturellement, Suzume l'invita à prendre place sur un sofa sur lequel elle le rejoignit après avoir préparé du thé.

" Ainsi donc... vous êtes habité par des rêves de grandeurs, Monsieur Nurarihyon. Ériger un Empire sera un travail de longue haleine et je suis étonnée que vous ayez pensé à moi pour vous soutenir. J'en suis flattée, sachez-le. Mais j'aimerais en connaître un peu plus sur vous... sur l'homme. "

Dans des gestes maîtrisées, la jeune femme lui servit un thé chaud.


   

   Relationnel
   Avec Nurarihyon Nihon
   Localisation : Tetsu

   

   
Nihon
Nihon
Mort
Icône :
Grande conversation [PV Nurahiyon Nihon] Tumblr_p4y6w1R8KA1v06qw8o1_640
Messages :
80
Expérience :
20
Mode de jeu :
Death Mode
Prime :
(50) 25 XP
Puissance :
B
Réputation :
B
Pays d'origine :
Hakugaku
Feat :
Ghostblade (Ghost Blade)
https://riseofshinobi.forumactif.com/t346-u-chttps://riseofshinobi.forumactif.com/t361-proces-verbal-nihon-godo-kaishahttps://riseofshinobi.forumactif.com/t358-nurarihyon-nihon


Image de fond

Grande conservation
La porte vers le succès


Nihon réussit à emporter la curiosité et l’intérêt de l’Impératrice du clos. Une première victoire qu’il ne pouvait fêter, pas en de pareils lieux, pas avant d’avoir vaincu cette Destinée limitant femmes et hommes à de simples et petites vies. Sourd aux sirènes de l’assassinat, le Nurarihyon gagna le bureau de la puissance - et célèbre - femme d’affaires. A l’instar des étages inférieurs, la pièce, centralisant toutes les données financières, comptables, juridiques et administratives du Rakuen no Kakoi, vibrait au gré des détails minutieux qu’elle dévoilait.

La Dokueki, cette fleur empoisonnée, était une femme de goût. Par respect, le commercial, maîtrisant le décorum, attendit que son hôte lui offrit la perspective de laisser son séant s’immerger dans le sofa luxueux. En attendant la cérémonie du thé, les iris céruléens de la crinière fauve glanèrent de nombreuses informations. L’encens, les lanternes de papier, la vue sur Sekaitan, tout inspirait la richesse… En somme, le raffinement.

Je vous remercie pour ce thé.

Les narines de l’artisan-marionnettiste humèrent la douce effluve qui se dégageait du liquide ocre miel.

Votre palais est à l’image de votre palace, si vous me permettez ce petit jeu de mots.

Une lampée de thé chaud se déversa dans l'œsophage du mercantiliste.

Il n’est pas rare que l’on s’attarde sur l’esprit derrière un projet. Toutefois, rares sont les exceptions où l’homme est à l’image de ses aspirations. Je n’aurais pas l’audace de vous dépeindre une personne que je ne suis pas. Je n’ai pas la carrure d’un Han Musashi ou la personnalité d’un Bo Takeshi.

Une seconde gorgée succéda ses propos.

Je ne suis qu’un simple personnage… Un adepte du Kugutsu, sans pour autant être un Monzaemon. Un adepte de la Loi, sans pour autant être un ressortissant du Seireitei. Un avide marchand, sans pour autant être originaire de Sekaitan. Pour beaucoup, en réalité, un simple inconnu.

La tasse, morceau de porcelaine aussi clair et parfait que l’épiderme de la Dame, fut vidée et reposée.

Vous l’aurez compris, j’ai de nombreuses facettes. Si je prends la peine de vous intégrer dans la boucle, ce n’est pas par empathie, ni pour votre beauté onirique. Je ne recherche qu’une association ambitieuse derrière cet échange. La position de votre établissement est un parfait entre-deux. Votre lieu de tendresse se situe au sommet des petits commerces, et aux portes des puissantes institutions économiques. De plus, l’objet social qui caractérise le Rakuen no Kakoi offre un nid douillet pour les âmes provenant de ces deux mondes. Vos services lient deux communautés, qui se mélangent rarement.

Le squale reprit sa danse, les yeux céruléens se noyaient dans ceux de la Dame. Par ce premier échange, il espérait poser un premier jalon dans leur entente : l’artisan-marionnettiste démontrait à la membre du Consortium qu’il avait étudié le dossier.

Toutefois, ce n’est pas par charité que je me retrouve devant vous. Vous appartenez au Consortium, moi non. Nous nous versons tout d’eux dans les arcanes sombres des affaires, donc nous connaissons l’évolution classique des boutiques devenant monopole. En vous proposant d’être ma mécène, et donc de figurer parmi les associés, je m’engage à vous fournir un pourcentage de mon chiffre d’affaires. Ce pourcentage s’additionnera aux dividendes perçues annuellement.

Cette pratique courante du monde des affaires était nommée capital-risque, capital-investissement, voire private-equity par les âmes les plus exotiques de ce microcosme fermé aux non-initiés.

Je ne dispose pas assez de fonds pour ouvrir ma première filiale. Elle aura pour siège social l’oasis des marchands. Je suis persuadé que faciliter l’import export entre les deux fiefs économiques du Continent, puis, à termes, tous les Etats, permettra d’opérer un contrôle sur les territoires dépendant… A l’instar de la Banque Shugyoku. De plus, les territoires où ces routes commerciales ne transiteront pas seront pénalisés. Elles permettront d’enclencher un boom économique, avec des migrations massives vers les chantiers… J’ai nommé ce projet la Route de la Soie.

Le squale dévoilait son plan, sans taire la moindre aspiration. Il jouait franc jeu dans ce microcosme où le mensonge était une vertu. Ce comportement était en contradiction totale avec les usages commerciaux viciés.

Si vous me permettez d’atteindre Toji, puis de participer à votre tour à ce projet dantesque, vous aurez le pays de votre choix. Une fois que les Etats seront tombés sous la coupe de cette corne d’abondance, il sera fort aisé de vous nommer Daimyo.

En apparence, le plan était simple. Il cachait une réalité où tous les efforts déployés échoueraient. Le Nurarihyon, n’ayant jamais été un agent du Fatalisme, se tut sur cette possibilité implicite.

Contrairement à Han Musashi et à Bo Takeshi… Je ne suis personne. J’apprécie cet anonymat. Elle me permettra d’agir plus facilement, sans qu’un État entier soit associé directement ou non à ce projet… Qu’en pensez-vous, Dokueki Suzume ?


#3
ft. @Dokueki Suzume
#906A33
Dokueki Suzume
Dokueki Suzume
Renkinjutsushi
Icône :
Grande conversation [PV Nurahiyon Nihon] K1dp
Messages :
17
Expérience :
93
Mode de jeu :
PvE
Prime :
N/A
Puissance :
B
Réputation :
B
Pays d'origine :
Ame no Kuni
Feat :
OC/IA - Pinterest
https://riseofshinobi.forumactif.com/t350-dokueki-suzume-terminehttps://riseofshinobi.forumactif.com/t382-dokueki-suzume-cahier-des-compteshttps://riseofshinobi.forumactif.com/t378-dokueki-suzume
Grande conversation
feat Nurarihyon Nihon


La jeune femme avait pris place aux côtés de son invité, et dans un geste calculé, saisit la coupelle de sa tasse et attendit que Nihon goûta en premier à sa boisson. Ses yeux cuivrés étaient posés sur lui, espérant qu'il appréciât le parfum des feuilles infusées. Quand elle fut rassurée sur son choix, elle se mit à boire à sa suite.

Je suis heureuse de pouvoir vous offrir satisfaction, que cela soit par ce thé que par l'environnement dans lequel je vous accueille.


À partir de cet instant, Suzume se fit observatrice, une oreille tendue, une attention retenue, espérant trouver quelques réponses à ses curiosités. Qui était l'homme ? Qui était le commerçant ? Qu'entendait-il réellement derrière les rêves qu'il lui dépeignait ? Essayait-il de la tromper pour en tirer quelques avantages ? Lorsqu'il cita deux grands noms avec qui elle faisait déjà affaire, elle ne put s'empêcher de sourire. Attirer l'attention de deux influences imminentes de Tetsu et de Ame n'étaient pas choses aisées, et elle se souvenait qu'elle aussi avait commencé bien bas.

Elle, elle était atteignable, et il était de notoriété qu'elle savait offrir quelques chances à qui se montraient honnête envers elle, voire reconnaissant si nécessaire. Nihon démontrait déjà par ce choix, au-delà de toutes ses explications rudement réfléchies, qu'il était un homme intelligent. Un simple personnage, avait-il dit ? Elle n'y croyait pas. Il était bien plus, c'était évident. Il y avait quelque chose dans le regard céruléen du jeune commerçant, une lueur, une envie, des ambitions. Cela se sentait. Suzume ne nierait non plus le charisme indéniable qui se dégageait de lui. Oh oui, il possédait quelque chose.

Je pense que vous êtes un homme fascinant, Nurarihyon Nihon... et je note que vous avez parfaitement peaufiné votre discours...


La Belladone venait de finir son thé à son tour, et posa sa tasse avec une telle délicatesse que l'on n'entendit guère l'entrechoc de la porcelaine sur la table.

... et vous me semblez bien sévère avec vous-même en prétendant n'être personne, surtout avec de telles ambitions. Mais je comprends votre désir d'anonymat. Je n'ai pas eu cette chance lorsque j'ai commencé.


Bien évidemment, la jeune femme savait pertinemment qu'il n'attendait pas d'elle de la flatterie, mais une réponse claire à sa demande. Il y avait quelques plaisirs coupables à jouer les Mécènes, celui de se mettre à croire en quelqu'un et d'espérer d'avoir parié juste.

Je note cependant que vous ne me nommez que les avantages. Êtes-vous si optimiste et sûr de vous ? Je le suppose bien, le contraire aurait été contre-productif dans ce métier. L'on ne se forge aucune richesse sans prendre quelques risques, n'est-ce pas ? Désirez-vous encore un peu de thé ?


En fonction de sa réponse, la dame empoisonnée aurait tôt fait de le resservir, avant de remplir sa propre tasse. Elle laissa ainsi le silence faire un peu son office, avant de prendre une chaleureuse gorgée de sa liqueur dorée.

Tout ceci m'amène à une question. Puisque vous désirez conserver l'anonymat et vous protéger de cette façon en cas de... mésaventures, quels noms seraient officiellement associés à votre première filiale et de combien de fonds était-il vraiment question ?


N'était-il pas aussi question de gros sous, après tout ? Il aurait été ridicule de ne pas parler chiffre et sans nul doute que Nihon n'avait abordé le sujet pour ne pas l'effrayer de trop. La charmer avec ce qu'il l'offrait, attiser sa "pseudo" cupidité en lui offrant un investissement de choix... tout cela était fort alléchant. Mais qui de mieux qu'une Dokueki pour savoir que les loups ne se cachaient jamais bien loin...

@mm




Nihon
Nihon
Mort
Icône :
Grande conversation [PV Nurahiyon Nihon] Tumblr_p4y6w1R8KA1v06qw8o1_640
Messages :
80
Expérience :
20
Mode de jeu :
Death Mode
Prime :
(50) 25 XP
Puissance :
B
Réputation :
B
Pays d'origine :
Hakugaku
Feat :
Ghostblade (Ghost Blade)
https://riseofshinobi.forumactif.com/t346-u-chttps://riseofshinobi.forumactif.com/t361-proces-verbal-nihon-godo-kaishahttps://riseofshinobi.forumactif.com/t358-nurarihyon-nihon


Image de fond

Grande conservation
La porte vers le succès


Les sirènes alléchantes de la flatterie n’auront pas eu raison du squale. Les deux gérants commençaient à se comprendre. La crinière fauve maîtrisait l’aspect théorique du microcosme juridique ; son principal souci se cristallisait dans son manque de fonds.

Volontiers.

Une nouvelle lampée de ce thé exquis déferla le long de son œsophage.

Cette entente commerciale, en prenant votre position comme prisme de lecture, n’offre que des avantages. Je ferai en sorte de diluer votre participation au travers de nombreuses sociétés écrans et de gérants de paille. Tôt ou tard, les langues se délieront et, de toute évidence, Musashi Kabushiki Kaisha et le Marché Noir de l’Abondance tenteront d’enterrer cette idée.

Le Nurarihyon jouait la carte de l'honnêteté commerciale. Il n’omettait aucun détail et informait la mécène des risques encourus, ainsi que des protections qu’il comptait mettre en place. En cela, Nihon n’offrait aucune place à l’amateurisme.

Lorsque ce moment sera venu, et je sais que ce moment viendra, le choix sera votre. Vous pourrez opter pour le rachat de vos parts sociales, ce qui nous conduira à rayer votre présence de l’actionnariat du Groupe Nihon… Mais vous pourrez aussi décider d’abandonner les mastodontes de l’économie pour vous lier définitivement à mon projet.

Un rictus barra son faciès albâtre.

Cette décision échappe à mon contrôle. Elle vous appartient et n’a, en réalité, que peu d’incidence à mes yeux.

La Belladone, qui était tout oreilles, posait les bonnes questions, en temps voulu. A la manière d’un charmeur de serpent, elle laissait son ophidien exposer son intrigue.

La filiale, Tōji Sekai Bōeki Chūshin, sera détenue par la Holding du Groupe Nihon. En prenant en considération le montage juridique, consistant à détenir la société indirectement, grâce au jeu des sociétés écrans et de leur gérant de paille, nos identités seront voilées. Vos comptes livreront une image mi-réelle, mi-fictive de la réalité. Réelle, car le clos détiendra des parts dans une multitude de petites sociétés disséminées aux quatre coins du pays, voire du Continent. Fictive, car ces actes de mécénat en cachent un autre, unique, bien plus important.

La maîtrise de l’homme au bras nivéen ne semblait pas connaître de limites : il démontrait une maîtrise de la chose juridique et comptable. De toute évidence, il figurait parmi les diamants bruts du mercantilisme. Un joyau vierge de toute ingérence étrangère, tentant de luire de mille feux par sa seule superbe.

25.000 ryos pour constituer la filiale. 25.000 pour protéger nos identités. Je peux descendre à 10.000 ryos pour la protection, mais celle-ci sera imparfaite. Les sociétés écrans seront toutes basées à Tetsu. La différence me permettra de constituer des sociétés, ailleurs dans le Continent. En outre, en plus de ce soutien financier, il me faudra passer par vos relations. Chaque société se rattache à un gérant de paille. Or, je n’ai pas les moyens humains pour une telle entreprise. En plus des 50.000 ryos, ou des 35.000, il me faudra une liste de personnes.

La monnaie était le nerf de la guerre. Pour un petit commerçant de quartier comme lui, cette somme était astronomique. Il n’aurait pu l’attendre qu’après plusieurs années à louer ses services de marionnettiste aux plébéiens de la banlieue de Sekaitan. Certes, ce montant était atteignable, tôt ou tard. La Dokueki incarnait un coup de pouce, un moyen d’hypothéquer le temps lui-même.

Cette liste doit agréger des personnalités lambda. Il ne faut pas de commerçants, de magnats de l’économie, des officiers ou des hommes d’Etat. Il me faut des citoyens respectables, inconnus des services étatiques. Nous disposons d’un avantage certain. Il n’existe pas d’autorité régulant le commerce continental, tout comme il n’existe pas de sanctions et de mécanismes de contrôle pour les sociétés. Profitons de cette faille, avant qu’elle ne soit colmatée.

Les conséquences d’une telle liste étaient tues, mais assez explicites. L’identité de ces péons sacrifiés sur l’autel de la richesse serait, tôt ou tard, connue et donneraient lieu, éventuellement, à une traque par les pontes de l’économie. Ces gens simples étaient des fusibles protégeant les bénéficiaires effectifs de cette cabale : eux-mêmes.

Que souhaitez-vous de plus, en contrepartie ?

Nihon savait que la seule mention d’un gain futur, hypothétique, tel que l’obtention d’un pays ne suffisait pas à sceller leur entente secrète. Il fallait à la mécène un retour sur investissement aussi important que l’avance qu’elle s’apprêtait à faire. Elle pouvait jouer sur la détention du groupe de société, sur la temporalité du remboursement ou sur une contrepartie en industrie. En toute vraisemblance, le tacticien du droit et ses compétences pouvaient profiter au Rakuen no Kakoi.


#4
ft. @Dokueki Suzume
#906A33
Contenu sponsorisé
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum