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Oiran-kunshu no Seijaku
Oiran-kunshu no Seijaku
Renkinjutsushi
Icône :
Aux clos du Paradis — Suzume St,small,845x845-pad,1000x1000,f8f8f8
Messages :
54
Expérience :
184
Mode de jeu :
PvE
Prime :
N/A
Puissance :
C
Réputation :
B
Pays d'origine :
Ame
Feat :
Kakoyin Noriaki
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Image de fond
Maison de Fumée

Au clos du Paradis
Souvenirs d'époque


Avant d'hériter de la Maison de Fumée, nous assistions l'ancienne Oiran dans ses tâches quotidiennes, sa santé ne lui permettant plus d'entreprendre celles demandant un effort physique.  Nous étions, en autre, chargés d'assurer la livraison des commandes de produits euphorisants.  Pratiquant la médecine traditionnelle comme sage-femme, depuis quelques mois, nous avions élargis notre clientèle de parturientes, des femmes qui profitaient de nos voyages vers nos fournisseurs pour s'offrir nos remèdes.  Clientes de quelques années pour certaines, l'une d'elles se trouvait en Tetsu, une amie plus âgée qui avait fuit les quartiers débauchés des bidonvilles de la Pluie pour s'installer avec sa flamme et y fonder sa famille.  Son lien avec notre univers restait indéniable, et par les réseaux que nous avions développés entre filles, nous pouvions garder contact.  Des correspondances cryptées à celles plus banales, nous étions régulièrement informés des changements au sein du Consortium, que nous avions demandés à notre amie de surveiller.
Aussi, l'établissement de Dokueki Suzume ne nous était pas inconnu.  Il se racontait que la jeune consort possédait quelques produits nouveaux genres, qui faisait fureur sur le Marché noir.  Les langues les plus pendues affirmaient même que le seigneur des ombres, le Maestro de la pègre, se payait régulièrement les services de la consort Dokueki.  Mais les rumeurs n'étaient que ça, des rumeurs : dans les dédales de la Pluie, les racontars exprimaient plutôt son désir de fonder une nouvelle nation.  Mais peu importait les raisons de la réputation du Rakuen no kakoi, car bien souvent les concurrents aimaient rabaisser les qualités de management d'une cheffe.

L'établissement moderne nous rappelait quelque peu le style d'une Maison, avec ses fioritures qui en arboraient les murs de couleurs rappelant des jardins fleuris, aux salles séparées de rideaux derrière lesquels des clients s'extasiaient.  Nous fûmes dirigés vers une salle à l'écart, pour les visiteurs de notre trempe, où nous y attendrions la maîtresse des lieux.  Rendez-vous respecté, nous nous présentions en tant que future Oiran de la Maison Kairaku no bēru (Voile de plaisir), qui était située dans les quartiers de débauche de la Citée Noire.  Un univers interlope, qui s'étendait bien plus loin que les frontières ravagées de la future Abondante.  Sans doute Suzume rencontrait-elle régulièrement des partenaires prostituées, qui venaient acheter elles aussi des produits pour amoindrir les violences de leur clientèle... « Nous sommes heureux de faire votre connaissance, Dokueki-sama.  Nous venons comme ambassadeurs du Kairaku no bēru.   Notre Oiran vous envoie ses attentions les plus sincères et s'excuse de sa santé qui ne lui a pas permis de faire le voyage. (Suite à quoi, Seijaku sort une petite bouteille de sa manche, un nectar très onéreux, vendu qu'aux particuliers, un liquide dont le secret repose entre des mains Senju.) Notre oiran vous envoie ce cadeau et espère que notre présence suffira.  Mais ne vous inquiétez point, nous possédons une bonne connaissance des livres de la Maison et avons la confiance de notre mère pour négocier un nouveau contrat.  Disons que nos priorités quant aux drogues fournies par notre maison ont changé et l'opium ne permet pas à nos client de profiter de nos représentations artistiques...  Nous cherchons un nouveau calmant qui endort le désir sexuel, mais éveille l'euphorie, sans pour autant endormir comme le fait la Fumée. »

Un masque nō d'oiran pour masquer notre identité, le kimono fleuri et le obi en noeud de tambour, seul le décolleté dorsal, changé pour un grand col en cône, ne figurait pas dans l'attirail de la geisha.  Autrement, notre silhouette androgyne se cachait dans l'ampleur de nos habits.  Notre voix douce et calme et nos mains posés sur nos genoux, nous possédions un parfait contrôle de notre apparence. « Ah !  Et nos félicitations pour votre place au Consortium !  Il se dit que votre établissement n'a même pas deux ans... »


F.B.
ft. @Dokueki Suzume
Tetsu - Rakuen no Kakoi

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