Les Fantômes du Désert (Présent)

Prince du désert

Les Fantômes du Désert
La Route de l'Angoisse

Dans ce désert aride, où les vagues de chaleur faisaient vaciller l'horizon, un groupe de bandits s'était installé sur promontoire rocheux, attendant patiemment le passage lointain, d'un convoi de marchands pour mettre en œuvre leur plan machiavélique.

Le chef des bandits, n'était autre que Soju, au regard perçant vers l'immensité de l'océan de sable. Il avait rassemblé une bande hétéroclite de hors-la-loi assoiffés de richesses. Leur repaire était constitué de tentes rudimentaires dissimulées parmi les dunes, à l'ombre des rochers, couvert par le sable de celui qui les dirigés. Là, ils affûtaient leurs armes, partageaient des histoires de pillages passés et planifiaient leurs attaques futures.

Au delà de bien des rumeurs, il était quasiment certain qu'un convoi marchand circulait dans la zone environnantes, qui attirait bien rapidement l'attention du groupe de bandits. Les marchands transportaient des biens précieux, des épices rares, des bijoux, et d'autres richesses, attirant ainsi la convoitise des criminels du désert.

Les bandits avaient patiemment observé les habitudes des convois, étudiant leurs itinéraires et les moment propices pour attaquer. Chaque membre du groupe avait un rôle assigné dans le plan minutieusement élaboré. Certains se cachaient parmi les dunes, prêts à déclencher une embuscade, tandis que d'autres montaient la garde pour signaler l'approche imminente des marchands ou de tout autres choses, plus menaçantes.

Le jour J, que dire, l'heure H arriva, le soleil brûlant le sable du désert. Les bandits attendaient nerveusement, scrutant l'horizon. Soudain, une silhouette floue apparut à l'horizon, annonçant l'approche d'un possible convoi. Le chef des bandits attendit d'être certain de la chose, avant de lancer quelconque signal.

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Gekimetsu Soju a écrit:

Prince du désert

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La Route de l'Angoisse

Maitre du Jeu a écrit:Un simple convoi ? Bientôt la troupe de Soju fait face à l'évidence : il s'agissait d'une embuscade.
Les troupes du Khaganat quittent les roulottes désertiques, trois Gekimetsu dirigent l'escouade punitive.
L'un deux maîtrise le sable, les deux autres la limaille de fer. Vous êtes en infériorité numérique.

HRP : Attention, Kaze et son clan majeur le considèrent comme un Némésis (S-), il serait raisonnable de quitter le désert.

Le soleil brûlait le sable à perte de vue alors que le bandit, tapi derrière son roché, observait le convoi de marchands qui avançait lentement à travers le désert aride. La chaleur suffocante faisait onduler l'air au-dessus du sable, créant des illusions d'optique dans le lointain. Le bandit ajusta son foulard pour se protéger du soleil et continua à épier le convoi.

Au début, tout semblait normal. Les marchands avançaient sans méfiance, transportant leurs marchandises sur des caravanes de chameaux. Soju, en chef expérimenté, s'attendait à une prise facile. Cependant, quelque chose commença à le mettre mal à l'aise. Il remarqua des signes subtils de coordination parmi les marchands, une vigilance inhabituelle qui dépassait celle d'une caravane ordinaire.

Intrigué, il vit en contrebas l'un de ses bandits décider de s'approcher pour obtenir un meilleur aperçu de la situation, espérant ainsi surprendre le convoi de plus prêt. Alors que cet homme se glissait furtivement d'une dune à l'autre, Soju commença à percevoir des regards échangés entre les marchands, puis des gestes significatif. Il réalisa soudain que quelque chose clochait.

Se frayant un chemin à travers les dunes, le bandit atteignit un point d'observation plus proche du convoi. C'est là qu'il aperçut le mouvement étrange du sable sous ses pieds, remontant alors la dune à défaut de s'écouler sous ses pas. Le bandit se figea, puis tourna son regard vers l'immense roché, pensant alors qu'il s'agissait là de l'implication de son chef. Réalisant que celui-ci ne bougeait guère, il comprit alors qu'il était tombé dans une embuscade bien plus grande que ce à quoi il s'attendait, chose que Soju pensa lui aussi du haut de son perchoir.

Les marchands, en apparence inoffensifs, étaient en réalité des soldats bien entraînés, prêts à défendre leur convoi contre toute menace. Le bandit comprit qu'il était trop tard, comme son chef qui vit alors le sable s'élever sous son partenaire et le pourfendre en un éclaire. Les marchands dévoilant leur véritable nature, le sable s'anima dans les mains d'un deux, alors que deux autres vinrent à élever au dessus de leur tête des formes géométrique rutilant à la lumière du soleil.

Dans un murmure urgent, Soju expliqua la situation à ses camarades les plus proches. La tension monta rapidement alors qu'ils prenaient conscience du piège qui se refermait possiblement sur eux. Les soldats en embuscade n'étaient pas là pour protéger des marchands sans défense, mais pour éradiquer les bandits qui semaient le chaos dans la région depuis trop longtemps.

Soju comprit qu'ils devaient réévaluer leur plan et devait plus qu'envisager fuir face à cette force armée inattendue. La chasse aux marchands s'était transformée en une lutte pour la survie et il ordonna à ses hommes la dispersion, mais plus encore, le silence absolue s'ils venaient à tomber sous leur joug.

Laissant l'un des siens sonner le clairon, signe clair à ceux éparpiller de fuir, il rassembla ses pouvoirs pour soulever une Tempête de Sable, voulant troubler au mieux la vue de leur poursuivant, quand bien même l'un deux pouvait sans doute contrecarrer son plan plus facilement que les deux autres.

Le sable s'élevant autour du monticule rocheux, il prit quelques instant pour intensifier son œuvre, donnant une petite avance à ses hommes, sachant qu'il pourrait rapidement les rattraper avec son art. La tempête prenant forme, s'avançant vers le convoi, si le trio semblaient plutôt confiant, les autres et leur montures l'étaient beaucoup moins. Les bêtes s'affolèrent et engendraient un petit mouvement de panique. La chaîne de commandement battant légèrement de l'aile, les quelques instants de recadrement donnèrent à Soju et les siens une petite avance, s'éparpillant de tout côté au travers du désert.

HRP:

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Le soleil était un disque brûlant suspendu dans un ciel d'un bleu éclatant, écrasant la terre aride de sa chaleur impitoyable. Le sable chaud et fin s'étendait à perte de vue, créant des dunes sculptées par le vent qui semblaient se déplacer comme des vagues figées dans le temps.

Soju marchait d'un pas déterminé, son visage protégé par un voile contre le sable et le soleil. Sa silhouette se découpait solitaire contre le paysage désertique, chaque pas soulevant une fine poussière qui se mêlait au vent aride. Il portait sur son dos un sac chargé de peu d'eau, son bien le plus précieux dans cette étendue désolée, bien plus que sa jarre de sable, vidé pour l'occasion, ayant bien assez l'entourant.

Au fil des heures, le désert se révéla être un adversaire implacable. Le jour était étouffant, avec des températures atteignant des niveaux presque insupportables. La nuit apportait un soulagement temporaire, mais même alors, le froid mordant contrastait avec la chaleur du jour. Les étoiles, éparpillées dans le ciel noir comme des joyaux scintillants, accompagnaient l'homme solitaire dans sa traversée nocturne.

Ayant perdu de vu les siens, laissés à leur sort, au désert et aux forces armées qui leur courraient au train, Soju avait prit de sacré devant en utilisant son sable pour creuser l'écart les premières minutes de sa fuite. Décidant de faire un pose dans la nuit, montant un camps dans une dune, usant de son pouvoir pour cela, il prit le temps de se reposer.

Profitant encore de la fraiche pour quitter son camp de fortune, le lever de soleil offrait une palette de couleurs incroyables. Des teintes rouges et oranges qui peignaient le désert dans des tons chauds et vibrants. Mais cette beauté masquait la réalité impitoyable du désert, où la soif menaçait à chaque instant. Fort heureusement, Soju rationnait soigneusement son eau, se forçant à économiser chaque goutte pour survivre, fort d'une expérience accumulé avec les années.

Après une second journée, les dunes qui semblaient avant se multiplier, vinrent à donner l'impression de décroitre, apportant à l'horizon une consistance bien au delà de la possible illusion qui font loi dans cette environnement. Les frontières du pays étaient à porté de main et celles du Pays du Riz semblaient pour l'heure une porte à un avenir moins risqué que dans ses sables infernaux.

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