123 : naissance de Furutaka Bakusho, branche d’argile du clan éponyme. Deuxième d’une fratrie de quatre enfants, elle se révèle être une gamine pleine de talent et avec une forte appétence pour les arts ninjas.

134 : la nomination de Bakusho Hana, qui suscite la scission d’une partie du clan qui s’exil vers l’étrangers, ne reçoit pas de suite de la part de la famille de Furutaka. Ses parents sont des loyalistes qui restent fidèle au clan.


139 : Furutaka rejoint l’armée du pays de la Terre. C’est le début d’une joyeuse carrière pour une sapeuse qui se distingue rapidement.

140 : Haut-fait n°1 : l’affaire Kin.
Si plusieurs manipulateurs d’argiles ont suivi Kin vers Toji, ce n’est pas le cas de Furutaka et sa famille. Faisant partie des quelques artificiers qui sont restés loyaux, leur aide est sollicitée pour appréhender et neutraliser les dissidents au clan. La participation des rebelles de Kin à la libération de Toji rend délicat d’appréhender les rebelles avec l’accord du pays de la céramique.
En conséquence, on opte pour l’assassinat des dissidents. L’affaire est confiée à Furutaka comme démonstration de sa compétence.
Une semaine plus tard, avec l’aide de plusieurs claniques, c’est une bombe de 2 tonnes qui explose dans les égouts de Toji, dans le quartier dissident. La détonation provoque un éboulement et ensevelit toute la zone. Selon les témoins de l’époque, l’explosion a retenti jusque ciel-noir, capitale du pays de la roche. Aucun rescapé, tous les dissidents sont morts. Hana est ailleurs, à s’occuper personnellement de Kin.
Subtilité et talent artistique : 0/100
Efficacité : 100/100.
Performance acceptable, quoique peu imaginative. Le commando qui a participé à la dite mission parle fort depuis ce jour, des bouchons d’oreille ont été fournis pour les prochaines missions en la compagnie de Furutaka.

140-141 : Haut-fait n°2 : « taxi Hana au pays du riz »
Oiseau d’argile oblige, le clan Bakusho dispose de moyens très spécifiques pour se déplacer rapidement sur tout le continent, déplacer du matériel et pour des occasions bien spécifiques, éliminer un type d’un parpaing ailé.
Furutaka est sollicitée pour être la coursière personnelle d’Hana Bakusho, la cheffe de clan, lors de sa traque de Kiichi au pays du riz et des derniers sympathisants à sa cause. La position éloignée du riz par rapport au pays de la roche, et le fait qu’il soit coincé entre deux ennemis, impose d’avoir un moyen rapide et fiable de fuir en cas de pépin.
Hana opère seule, mais la présence d’une coursière s’avère utile pour les imprévus.

146 : Haut-fait n°3 : l’incident de la carrière.
L’incident de la carrière fait référence à suite de duels entre membre du clan Bakusho, anciens renégats ou non, dans une ancienne carrière servant de terrain d’entraînement aux sapeurs. Furutaka est personnellement impliquée en tant que témoin et protagoniste dans plusieurs duels.
L’affaire prend une tournure sanglante lorsque, de retour de mission, le frère de Furutaka fait l’objet d’une injure. S’ensuit un triple duels qui occasionne trois morts, un blessé grave, une Furutaka éborgnée de l’œil droit, son frère qui en sort indemne.
L’affaire est portée en justice, les états de service exemplaires du frère et de la sœur leur permettent d’obtenir une peine d’exil.

146-149 : Haut-fait n°4 : tourisme criminel.
Les trois premières années d’exil permettent à Furutaka de parcourir le monde en tant que mercenaire et sapeuse. Trois années passées avec un tempo de combat extrêmement haut : démolition contrôlée pour ouvrir des cols impraticables, sabotage de masse, destruction d’ouvrages défensifs et assassinat de cibles importantes.
Furutaka se fait un nom dans le milieu, elle accumule les expériences, elle travaille pour les pays émergeants, se tient éloigner des grandes puissances.
En particulier, la sapeuse travaille pour Tetsu et Ame, des pays qui ont peu de conflits ouverts, mais qui ont toujours besoin de coursiers dans leur collaboration. En particulier quand les messagers sont capables de se défendre et à l’occasion, de faire exploser un pâté de maisons.

134-149 : Haut-fait n°5 : la longue, longue quête de l’argile.
Le problème de faire partie de la minorité argileuse du clan Bakusho, tient à toutes les pertes qui ont été occasionnées par l’affaire Kin. Toutes les techniques oubliées, emportées dans la tombe par leur propriétaire. Une vie à servir en tant que ninja, à être une arme de destruction, n’aide en rien à perpétuer certains savoirs.
Furutaka de par son tempérament studieux et son absence de but dans la vie, si ce n’est d’être une bonne soldate, une bonne fille, une bonne frangine et une bonne clanique, a toujours dédiée son existence à l’argile. Une vie à expérimenter de nouvelles techniques, à s’entraîner et lorsque les forces lui manquaient pour obtenir une nouvelle déflagration, à lire sur tout et rien, dans l’espoir de trouver l’inspiration.
Depuis ses jeunes années, Furutaka a refusé nombre d’offres juteuses, d’invitation à danser ou à boire, pour se consacrer à la voie du ninja. Le conditionnement physique et mental qui en résulte est à la hauteur des efforts : la course en montagne, les entraînements à la carrière, la méditation au temple, tout cela paie.
Malgré l’exil, Furutaka envoie régulièrement des missives à son clan pour les tenir informés des dernières expérimentations, que les jeunes n’aient pas à recommencer son chemin.

149 : Haut-fait n°6 : IIIIIIIIIII
IIIIIIIIIII, l’acouphène revient à la charge et Furutaka se frappe l’oreille dans une vague tentative de faire passer le sifflement désagréable. Mais rien ne vient, comme d’habitude en somme. Alors, dans un réflexe coutumier, elle regarde autour d’elle : journée normale dans les rizières près de la frontière. Comme d’habitude en approchant de Tetsu, on perd petit à petit les campagnes pour les intenses exploitations arboricoles, le charbon de bois est important.
Pas comme d’habitude : le type derrière elle qui la suit depuis trois bornes, quand bien même elle s’est efforcée de tourner en rond en suivant des chemins qui vont en sens inverse de sa destination. Pas de doute, elle est suivie. Sous le kimono de son poursuivant, il y a l’empreinte désagréable d’une ceinture de shurikens, sans compter le détail évident : le sabre à sa ceinture.
Discrètement, elle sème sous ses pieds quelques mines d’argiles qui s’enfoncent dans le sol et elle compte les pas.
Il est à un terrain de kemari de distance, donc… Une vingtaine de foulées ?
1, 2, 3… 20. Explosion.
Elle se retourne pour découvrir le type allongé par terre, sans ses jambes.
Voilà ce qui arrive aux limiers à ses trousses.
En fouillant les poches du défunt, elle retrouve un ordre à son nom.
La voilà officiellement au bingo book !

149 : Haut-fait n°7 : la banque gagne toujours.
De temps à autre, la banque continentale a besoin de recouvrer des dettes massives. Le genre que d’immenses sociétés bourgeoises, des banques de moindre importance ou encore que la pègre ne veut pas payer. Bien sûr, la plupart des gens sont raisonnables et remboursent leurs dettes.
Pour les autres, il y a Furutaka.
Certains signent leurs actes après la commission du délit. Furutaka annonce, puis elle accomplit. Les exploits les plus notables sont :
La destruction du Yagura, du Terumi, du Kisame et du Zabuza les quatre gros navires de commerce du pays de l’eau. Torpillés à quai alors qu’ils étaient sous bonne garde. Motif : délit d’initié à la bourse de la banque continentale. L’attaque se transformera en une massive campagne de sabotage à l’égard du pays de l'eau, en ciblant principalement ses navires, ses installations portuaires et occasionnant la mort de plusieurs dizaines de ninjas qui essaieront d’endiguer ces attaques.
Un trou de 15 mètres de diamètre dans le rempart du pays du riz fraichement construit, au motif d’un retard de paiement.
Le pays de l’érudition a perdu plusieurs importants documents de comptes, volés à la suite d’une série d’explosions dans le pays. Motif officiel : retard de paiement. On soupçonne derrière cette justification, une demande conjointe d’Ame, de la banque continentale et de diverses bandes de mercenaires qui voient d’un mauvais œil la création d’une école militaire étatisée. Si les pertes humaines ont été très faibles, toutes les attaques ont ciblé des bibliothèques et nombre de savoirs ont été perdus.
« Le parpaing ailé » (un oiseau d’argile inerte pesant littéralement quatre cent kilos) qui s’est écrasé sur un représentant du pays de la céramique. Motif : refus de paiement des créances.
Un nombre industriel de gens du pays du feu et de l’eau tués par diverses explosions, tous en majorité des financiers qui voulaient s’affranchir de la mainmise de la banque continentale.