ANNÉE 151
Mort
Icône :
Messages :
80
Expérience :
20
Mode de jeu :
Death Mode
Prime :
(50) 25 XP
Puissance :
B
Réputation :
B
Pays d'origine :
Hakugaku
Feat :
Ghostblade (Ghost Blade)
Shiryōjutsushi
Conte de la Liche et de la Lune
L’astre lunaire nimbait l’échoppe de ses reflets argentés. Les jours passaient et les pupilles céruléennes de l’artisan-marionnettiste ne goûtaient qu’au manteau crépusculaire. Le dramaturge se noyait dans sa propre création : Shisha to Tsuki no Monogatari (死者と月の物語, le Conte de la Liche et de la Lune). Cette pièce de théâtre, mêlant papiers et marionnettes, mettait en scène un nécromant souhaitant conquérir sa bien-aimée, la lune.
Un songe lui dicta le squelette de sa prochaine œuvre. Séduit, il se plongea dans la création d’un artefact digne d'incarner la grandeur - et la monstruosité - de son protagoniste à la frontière entre la vie et la mort. Les cernes qui barraient son faciès illustraient l’abnégation sans pareil de l’artisan-marionnettiste. Il était de ceux qui se plongeaient corps et âme dans leurs tâches, quitte à s’oublier au passage.
Pour la première fois dans sa carrière d’auteur et d'interprète de Bunraku, il se laissa porter par l’association. La capitale économique du Continent, la Forge du Monde, était connue pour ses flux incessants de voyageurs. Le Nurarihyon estimait qu’un amateur d’art tomberait sur cette annonce - dans une partie fréquentée de la cité qui ne dormait jamais - et qu’il se lierait à lui, le temps d’une histoire horrifique.
Au sol, dans les entrailles de sa Chose, éclairé par une simple bougie, Nihon terminait les derniers ajustements. L’automate, sculpté dans le bois d’ébène, mesurait une demi-douzaine de mètres. La tête squelettique, les six membres supérieurs et le bois travaillé de sorte à ce qu’il mimait la chair d’un être humain, cristallisait une terreur indicible.
— Prends vie… Kagerē !
Les fils de chakra iridescent de son créateur se fixèrent aux différentes articulations de la créature. Après un cliquetis caractéristique, le pantin s’éveilla de son éternelle torpeur. Le contraste entre l’apparente monstruosité et les reflets ivoirins de la Lune rassura l’amateur de théâtre : la pièce devait se jouer de nuit !
Un songe lui dicta le squelette de sa prochaine œuvre. Séduit, il se plongea dans la création d’un artefact digne d'incarner la grandeur - et la monstruosité - de son protagoniste à la frontière entre la vie et la mort. Les cernes qui barraient son faciès illustraient l’abnégation sans pareil de l’artisan-marionnettiste. Il était de ceux qui se plongeaient corps et âme dans leurs tâches, quitte à s’oublier au passage.
Pour la première fois dans sa carrière d’auteur et d'interprète de Bunraku, il se laissa porter par l’association. La capitale économique du Continent, la Forge du Monde, était connue pour ses flux incessants de voyageurs. Le Nurarihyon estimait qu’un amateur d’art tomberait sur cette annonce - dans une partie fréquentée de la cité qui ne dormait jamais - et qu’il se lierait à lui, le temps d’une histoire horrifique.
Au sol, dans les entrailles de sa Chose, éclairé par une simple bougie, Nihon terminait les derniers ajustements. L’automate, sculpté dans le bois d’ébène, mesurait une demi-douzaine de mètres. La tête squelettique, les six membres supérieurs et le bois travaillé de sorte à ce qu’il mimait la chair d’un être humain, cristallisait une terreur indicible.
— Prends vie… Kagerē !
Les fils de chakra iridescent de son créateur se fixèrent aux différentes articulations de la créature. Après un cliquetis caractéristique, le pantin s’éveilla de son éternelle torpeur. Le contraste entre l’apparente monstruosité et les reflets ivoirins de la Lune rassura l’amateur de théâtre : la pièce devait se jouer de nuit !
Renkinjutsushi
Icône :
Messages :
54
Expérience :
184
Mode de jeu :
PvE
Prime :
N/A
Puissance :
C
Réputation :
B
Pays d'origine :
Ame
Feat :
Kakoyin Noriaki
Shiryōjutsushi
Conte de la Liche et de la Lune
La nuit brille claire
Un masque noh sous la lune
La yōkai à la porte
Un masque noh sous la lune
La yōkai à la porte
En Tetsu nous étions revenus.
Chemin sans surprises depuis Hakugaku, nous nous étions mêlés aux inconnus en quête de succès au sein des différentes entreprises, vers ce pays qui avait un jour été nôtre. Pourtant, l'oiran-kunshu, la sage femme au masque noh, était née en Ame, et bien qu'elle partageât les souvenirs des Jumeaux, aucune fibre de son corps abîmé ne résonna à notre arrivée.
Suite à notre départ forcé, le rival de notre père, aidé de ses alliés au consulat, avait discrédité toutes traces de notre famille des archives de la capitale économique qu'était la forge du monde. Nous y foulions donc à nouveau les pieds, mais en inconnus, cette fois.
Nos souvenirs nous guidèrent vers les quartiers habités, où les offres se présentaient régulièrement. Nos talents ne nous permettant rien de trop dangereux, nous avions gardés l'oeil ouvert pour toutes offres qui pourraient contribuer à nos recherches sur le monde des morts. Les notes de mère n'étaient que des pistes, de son vivant elle avait dû s'intéresser à bien des phénomènes, car elle avait parfois gribouillé les pages de son carnet de mots uniques... Un terme revenait souvent, celui des monstres de la nuit et des contes : yōkais. Dans les passages qui relataient son sacrifice pour nous maintenir en stase au creux de ses viscères, elle se comparait parfois à eux. Nous, Oiran-kunshu, étions Ses enfants.
Ainsi, nous nous présentâmes à l'adresse convenue, toquâmes et pénétrâmes l'Antre, caché derrière notre alter-ego.
Le masque noh s'arrête à quelques marches craquantes de la cave, l'atelier du marionnettiste. Les lampes du technicien ne sont pas suffisantes pour chasser les ombres des interstices de sa Créature, et se présente alors une horreur en plein repas. Devant le visage noh se place une main frémissante, démasquant la peur de Ceux qui sont l'oiran. Mais rapidement, la courtisane aux cheveux crépus cachés dans son col en cône, reprend de sa stature et ses mains se lient à nouveau dans les grands pans de ses manches. Comment peut-elle ainsi trahir ses Maîtres... « Ce n'est pas tous les jours que nous avons la chance de rencontrer un interprète des légendes de nos parents, encore moins un spécialiste du Bunraku, entonne d'une voix claire et sans trahison, cette fois, l'oiran-kunshu. Nous espérons avoir les talents recherchés pour accompagner votre oeuvre, sensei. »
Nos espérances n'étaient pas aussi fades, mais comme à notre habitude, nous nous préparâmes à en dévoiler ses différents visages aux moments opportuns. « Vous êtes un artiste aguerri. Notre frousse à notre arrivée était bien réelle ! (Un rire doux s'ensuivit. Les yeux de l'oiran s'étaient adaptés à la pénombre et les formes intimidantes s'enchaînaient dans toute leur périphérie.) Puis il y bien longtemps que nous n'avions point vu d'interprétation du Shisha to Tsuki no Monogatari, en espérant que votre interprétation soit encore plus grandiose que celle de Père à la nuit du Nouvel An. Sensei! comment pouvons-nous être à votre service? »
Pour la monarque-courtisane, se faire apprécier est l'art qu'Ils maîtrisent. Une fois les dernières marches franchises et le Royaume rejoint, son faciès figé dans la courtoisie se penche respectueusement devant le maître de la scène, en attendant son ordre.
Mort
Icône :
Messages :
80
Expérience :
20
Mode de jeu :
Death Mode
Prime :
(50) 25 XP
Puissance :
B
Réputation :
B
Pays d'origine :
Hakugaku
Feat :
Ghostblade (Ghost Blade)
Shiryōjutsushi
Conte de la Liche et de la Lune
L’apparition soudaine de l’énigmatique Oiran-Kunshu ne fit pas sursauter l’artisan-marionnettiste. En d'autres occasions, le jeune commerçant aurait bondi au plafond ; les cernes étaient des fers qui le maintenaient au sol. Le Nurarihyon laissa son menton s’apposer contre son épaule pour cueillir d’un coup d'œil la vision du nouveau-venu.
— O-oh… Vous avez lu l’annonce, je présume ? Entrez donc et n’ayez pas peur : il n’a pas de conscience propre.
D’un simple geste de la main, le commerçant invita son auditeur à le rejoindre. De façon machinale, il reprit les dernières expérimentations sur son Kagerē : la Liche se mit debout et parcourut quelques mètres. Aucun rouage ne grippait la machine et tous ses membres semblaient fonctionnels.
— Inutile de m’appeler sensei ! Je ne suis qu’un petit auteur. Nurarihyon Nihon, enchanté.
Le dramaturge tendit sa main droite : un membre monstrueux à la couleur nivéenne. Les phalanges acérées comme des dagues attendaient la poignée de main de Seijaku. La fatigue désinhibait la crinière fauve qui s’émancipait du décorum habituel. Jamais il n’aurait toléré de se comporter ainsi face à un prospect.
— Vous semblez bien érudit… Peu de personnes connaissent Shisha to Tsuki no Monogatari ! Votre Père l’a joué, dites-vous ? Quel dommage... Je n’ai ouvert mon local que depuis quelques semaines. Je me perds encore souvent dans les artères grouillantes de vies, d’articles et de commerces de Sekaitan.
L'interruption parenthétique devait prendre fin : il ne restait que cette nuit et la journée prochaine avant la grande représentation nocturne. Le protagoniste, l’humanoïde aux six bras et au crâne apparent, ne posait plus de problème. Encore fallait-il commencer et terminer la lune, puis s’attaquer au cadre de la scène et - de manière concomitante - s’atteler à rédiger les tirades de nos héros.
— Je pense pouvoir fabriquer une lune hors-norme, ainsi qu’une scène effrayante ! Je serai à court de temps cela dit pour finaliser le script et… J’ai bien peur que la fatigue m’ait subtilisé les derniers grammes de lucidité que j’avais en stock. Peut-être pourriez-vous commencer par là ? Si l’on combine nos efforts, nous irons plus vite ! Considérez-moi comme vos petites mains : soumettez-moi toutes vos idées et je tâcherai de leur donner vie.
Nihon offrait sa pleine et entière confiance au Masque No. En tout état de cause, le réfugié de l’Harmonie n’eut pas le luxe de se plaindre ou de commander un autre partenaire de théâtre. Il fallait agir avec célérité et sagacité. Un sourire amical barra le visage translucide du mort-vivant ; la parole revenait à l’individu masqué.
— O-oh… Vous avez lu l’annonce, je présume ? Entrez donc et n’ayez pas peur : il n’a pas de conscience propre.
D’un simple geste de la main, le commerçant invita son auditeur à le rejoindre. De façon machinale, il reprit les dernières expérimentations sur son Kagerē : la Liche se mit debout et parcourut quelques mètres. Aucun rouage ne grippait la machine et tous ses membres semblaient fonctionnels.
— Inutile de m’appeler sensei ! Je ne suis qu’un petit auteur. Nurarihyon Nihon, enchanté.
Le dramaturge tendit sa main droite : un membre monstrueux à la couleur nivéenne. Les phalanges acérées comme des dagues attendaient la poignée de main de Seijaku. La fatigue désinhibait la crinière fauve qui s’émancipait du décorum habituel. Jamais il n’aurait toléré de se comporter ainsi face à un prospect.
— Vous semblez bien érudit… Peu de personnes connaissent Shisha to Tsuki no Monogatari ! Votre Père l’a joué, dites-vous ? Quel dommage... Je n’ai ouvert mon local que depuis quelques semaines. Je me perds encore souvent dans les artères grouillantes de vies, d’articles et de commerces de Sekaitan.
L'interruption parenthétique devait prendre fin : il ne restait que cette nuit et la journée prochaine avant la grande représentation nocturne. Le protagoniste, l’humanoïde aux six bras et au crâne apparent, ne posait plus de problème. Encore fallait-il commencer et terminer la lune, puis s’attaquer au cadre de la scène et - de manière concomitante - s’atteler à rédiger les tirades de nos héros.
— Je pense pouvoir fabriquer une lune hors-norme, ainsi qu’une scène effrayante ! Je serai à court de temps cela dit pour finaliser le script et… J’ai bien peur que la fatigue m’ait subtilisé les derniers grammes de lucidité que j’avais en stock. Peut-être pourriez-vous commencer par là ? Si l’on combine nos efforts, nous irons plus vite ! Considérez-moi comme vos petites mains : soumettez-moi toutes vos idées et je tâcherai de leur donner vie.
Nihon offrait sa pleine et entière confiance au Masque No. En tout état de cause, le réfugié de l’Harmonie n’eut pas le luxe de se plaindre ou de commander un autre partenaire de théâtre. Il fallait agir avec célérité et sagacité. Un sourire amical barra le visage translucide du mort-vivant ; la parole revenait à l’individu masqué.
Renkinjutsushi
Icône :
Messages :
54
Expérience :
184
Mode de jeu :
PvE
Prime :
N/A
Puissance :
C
Réputation :
B
Pays d'origine :
Ame
Feat :
Kakoyin Noriaki
Shugyoku Seijaku a écrit:
Shiryōjutsushi
Conte de la Liche et de la Lune
Nous étions ravis de notre rencontre et nous redressions aux commentaires de l'humble maître de Bunraku. À sa surprise d'apprendre que le conte choisi faisait parti de notre répertoire, peut-être avions-nous exagéré un peu nos propos... « Ha! avoir eu l'opportunité, nous sommes certains que Père aurait passé la porte des artistes... Il aimait nous partager ces histoires et légendes, mais la seule scène à l'avoir à ce jour accueilli aura été notre chapiteau formé de nos draps ! Il est vrai que nous n'avons encore jamais expérimenté l'adaptation d'un conte pour le théâtre Bunraku... »
Et encore moins la rédaction d'un texte. Les détails du conte nous échappaient, notre petit jeu de séduction avait des failles, mais nous avions assez de mémoire pour en connaître les grandes lignes. Des histoires d'amour concernant des amantes mystiques, l'oiran-kunshu en connaissait des dizaines, particulièrement appréciés des esseulés qui venaient enfumer leurs coeurs en peine. La lune était un personnage souvent réutilisé, amante idéale pour les anti-héros comme Kagerē. Et à en voir par le style horrifique du marionnettiste, nous estimions que Nurahiyon-sensei souhaitait pousser le côté obscur du conte. Le côté technique de la pièce semblait bien imaginé par l'artiste, mais son faciès émacié par la fatigue ne garantissait en rien qu'il puisse nous être utile, du moins cette nuit, dans nos recherches. Comme il l'avait demandé, nous l'accompagnerions dans la réalisation de son projet... Une nuit blanche, nous n'en avions plus tenue depuis notre départ de l'Abondante. « Quel honneur Nurahiyon-sensei! (L'oiran s'obstinait dans sa nomination, il était après tout un maître comparé à elle, et c'était d'usage pour le monarque d'utiliser les titres appropriés.) Alors soit, nous ferons de notre mieux pour rendre hommage à votre talent ! »
Au travers du débarras, nous tassions outils et pièces pour nous trouver plume et papier, afin d'y coucher les premières lignes du conte. La plume restait en suspend, l'inspiration ne venant pas. « Dîtes, chacun des contes que nous connaissons commence souvent par une chanson, pour illustrer le passé du héros. La transformation de la Liche n'arrive d'ailleurs qu'au second acte... Mais une idée folle nous vient... Et si nous commencions par la fin ? Capter l'attention des spectateurs dès le premier dialogue... Commençons par la Grande bataille du firmament ! Nous adorions ce passage :« ...afin de protéger l'innocence de leur Princesse, les armées du Jour et de la Nuit descendirent des Cieux en une pluie d'étoiles filantes... »
Par contre, loin de nous l'idée de représenter Kagerē en monstre... Son histoire est triste et puissante, son amour est véritable ! Père nous l'avait décrit comme un être répugnant, indigne, pervers... Mais comment pouvons-nous juger un homme qui se sacrifie par amour ? D'ailleurs, votre création pourra-t-elle enlacer de ses bras cette lune énorme ? A moins que vous ne souhaitiez représenter leur union différemment... »
Une fois lancé, notre esprit entrait en ébullition. Au milieu de la nuit, nous créions, soudainement suspendus dans cet espace-temps emmuré d'inspirations sinistres. Déjà, sous notre masque, nous tentions de fredonner un air pour annoncer les différents actes. Le shamisen serait sans doute le plus indiqué, à moins que Nurahiyon-sensei n'eut prévue quelques artifices sonores ?
Avec la grâce Usuzumi, nous enchaînions les caractères sur notre bout de papier, griffonnages plutôt qu'idées bien construites. « Et pour La Transformation, si nous l'illustrons comme acte final... Peut-être parviendrons-nous à faire vivre sa douleur, une fois les raisons et les conséquences de ses actes expliqués ? Mais la lune... la lune... Oui! elle devra le bercer d'une lumière sanguine ! Commencer dans le sang, finir dans le sang... Mort et à la fois si vivant, la couleur de la vie... »
Le masque noh se retourne vers Nihon et malgré son expression placide, de par son corps, Oiran-kunshu questionne : alors, vous êtes inspirés ?
Mort
Icône :
Messages :
80
Expérience :
20
Mode de jeu :
Death Mode
Prime :
(50) 25 XP
Puissance :
B
Réputation :
B
Pays d'origine :
Hakugaku
Feat :
Ghostblade (Ghost Blade)
Shiryōjutsushi
Conte de la Liche et de la Lune
Une lampée de thé brûlant se déversa dans l'œsophage de l’artisan-marionnettiste. Les bidouillages du pantin cessèrent, lui permettant de se tourner vers son collaborateur nocturne.
— Votre façon de vous exprimer et… Très théâtral. Pourquoi le Nous ?
L’obstination de l’Oiran-kunshu, avec sa manie du décorum, se confronta au réalisme du dramaturge. Certes, il était un auteur, réalisateur et interprète de Bunraku. Il ne figurait pourtant pas au sommet du sixième art.
— J’insiste sur le senseï. Je ne suis qu’un petit artisan qui exprime sa passion à l’aune du Bunraku. D’ailleurs, j’utilise plutôt le terme de Hyakki yakō. Je trouve cela plus… Parlant ?
La Grande Bataille du Firmament stimulait les idées du mort-vivant. Les armées du Jour et de la Nuit, descendant des Cieux telle une pluie d’étoiles filantes… Quelle tirade incroyable ! Il ne se souvenait pas d’un tel phrasé dans le conte originel, ce qui certifiait les compétences étendues du Masque Nô.
— En plus d’être une idée ingénieuse, votre plume est un délice. Cessez donc de douter de vos capacités ! Le chapiteau de vos draps est un excellent centre de formation, si vous voulez mon avis. J’aime énormément les histoires qui commencent par la fin… Je trouve cela plus poétique, allez savoir pourquoi !
Il aurait pu conter une infinité d'œuvres qui surent s’ancrer dans la mémoire de son public. Toutefois, ce n'était ni le lieu, ni l’heure, pour se lancer dans une bataille de références artistiques.
— Je pensais ne pas représenter la lune ! La pièce sera jouée sous le manteau crépusculaire. Nous aurons la belle et véritable Tsukuyomi pour nous nimber de ses rayons argentés. Je pense que cela permettrait de prendre le contrepied des autres représentations.
L’innovation pouvait être légitimement perçue comme aberrante : d’aucuns se seraient arrachés les cheveux à l’entente de l’oblitération du rôle capital de la lune. Pourtant… Le Nurarihyon trouvait cela ingénieux. Il fallait surprendre son public au point de le marquer dans sa chair. Alors, quoi de mieux qu'une première historique ?
— D’ailleurs, en parlant de contre-pied, que pensez-vous de présenter la Liche comme une âme tortueuse ; la Lune se joue de lui, et lui court derrière elle, en vain. À l’instar d’un fossoyeur en quête de la mort. Cela peut être intéressant de dépeindre le mal-être que peuvent ressentir les hommes. Qu’en pensez-vo-… Comment vous appelez-vous déjà ?
L’âme damnée se transformait en âme esseulée. Le répugnant, indigne et pervers nécromant devenait un parangon de vertu, dont l’amour unilatéral corrompait peu à peu son âme. Son paradigme, la parade nocturne des cent démons, lui imposait de voir les yokai comme des créatures vertueuses, malgré leur apparence horrifique.
— Comment imaginez-vous la scénographie ? La pièce sera jouée dans les artères de Sekaitan. Kagerē est fonctionnel, mais il peut être perfectionné : je pensais à vous enchâsser à l’intérieur de son corps. Le public pourrait ainsi penser que ce yokai est bien réel ! Je vous contrôlerai avec mes fils de chakra...
— Votre façon de vous exprimer et… Très théâtral. Pourquoi le Nous ?
L’obstination de l’Oiran-kunshu, avec sa manie du décorum, se confronta au réalisme du dramaturge. Certes, il était un auteur, réalisateur et interprète de Bunraku. Il ne figurait pourtant pas au sommet du sixième art.
— J’insiste sur le senseï. Je ne suis qu’un petit artisan qui exprime sa passion à l’aune du Bunraku. D’ailleurs, j’utilise plutôt le terme de Hyakki yakō. Je trouve cela plus… Parlant ?
La Grande Bataille du Firmament stimulait les idées du mort-vivant. Les armées du Jour et de la Nuit, descendant des Cieux telle une pluie d’étoiles filantes… Quelle tirade incroyable ! Il ne se souvenait pas d’un tel phrasé dans le conte originel, ce qui certifiait les compétences étendues du Masque Nô.
— En plus d’être une idée ingénieuse, votre plume est un délice. Cessez donc de douter de vos capacités ! Le chapiteau de vos draps est un excellent centre de formation, si vous voulez mon avis. J’aime énormément les histoires qui commencent par la fin… Je trouve cela plus poétique, allez savoir pourquoi !
Il aurait pu conter une infinité d'œuvres qui surent s’ancrer dans la mémoire de son public. Toutefois, ce n'était ni le lieu, ni l’heure, pour se lancer dans une bataille de références artistiques.
— Je pensais ne pas représenter la lune ! La pièce sera jouée sous le manteau crépusculaire. Nous aurons la belle et véritable Tsukuyomi pour nous nimber de ses rayons argentés. Je pense que cela permettrait de prendre le contrepied des autres représentations.
L’innovation pouvait être légitimement perçue comme aberrante : d’aucuns se seraient arrachés les cheveux à l’entente de l’oblitération du rôle capital de la lune. Pourtant… Le Nurarihyon trouvait cela ingénieux. Il fallait surprendre son public au point de le marquer dans sa chair. Alors, quoi de mieux qu'une première historique ?
— D’ailleurs, en parlant de contre-pied, que pensez-vous de présenter la Liche comme une âme tortueuse ; la Lune se joue de lui, et lui court derrière elle, en vain. À l’instar d’un fossoyeur en quête de la mort. Cela peut être intéressant de dépeindre le mal-être que peuvent ressentir les hommes. Qu’en pensez-vo-… Comment vous appelez-vous déjà ?
L’âme damnée se transformait en âme esseulée. Le répugnant, indigne et pervers nécromant devenait un parangon de vertu, dont l’amour unilatéral corrompait peu à peu son âme. Son paradigme, la parade nocturne des cent démons, lui imposait de voir les yokai comme des créatures vertueuses, malgré leur apparence horrifique.
— Comment imaginez-vous la scénographie ? La pièce sera jouée dans les artères de Sekaitan. Kagerē est fonctionnel, mais il peut être perfectionné : je pensais à vous enchâsser à l’intérieur de son corps. Le public pourrait ainsi penser que ce yokai est bien réel ! Je vous contrôlerai avec mes fils de chakra...
Renkinjutsushi
Icône :
Messages :
54
Expérience :
184
Mode de jeu :
PvE
Prime :
N/A
Puissance :
C
Réputation :
B
Pays d'origine :
Ame
Feat :
Kakoyin Noriaki
Shiryōjutsushi
Conte de la Liche et de la Lune
Oiran-kunshu recoit les compliments sans broncher, un sourire masqué derrière son visage nō.
L'art de l'éloquence était notre préféré, de tous ceux que nous avions eu l'audace de pratiquer. Par la voix, l'individu pouvait menacer comme récompenser, et même se sauver la peau grâce à des tournures bien phrasés ! Pourtant, notre persona erratique avait parfois du mal à être confrontée aux commentaires sur son unicité, comme pour le commentaire de l'amateur sur notre tic de langage. Savoir jouer un rôle était un atout d'oiran, peut-être devrions-nous envisager d'utiliser d'autres pronoms en présence d'autrui ? Car venait maintenant l'explication... « Nous sommes Oiran-kunshu no Seijaku lancèrent d'une voix unique et neutre les Jumeaux. Notre histoire se rapproche d'ailleurs étrangement de celle de Kagerē... »
Il fallait forcément un grain pour se nommer monarque, mais ce titre était nôtre. Nous avions rarement l'occasion de nommer les événements qui avait vu naître l'oiran, mais était-ce dû au couvert de la nuit, sous lequel la flamme créatrice que cette rencontre attisait, nous nous laissâmes porter dans une nouvelle tirade dont nous avions le secret. Tout en partageant notre histoire, nous tentions de coucher avec la plume les différents actes que pourrait comporter notre pièce. Immanquablement, nous mélangeâmes notre récit à celui du conte.
« ... ainsi nous sommes devenus Oiran-kunshu, celle-qui-voit. Nous avons menés nos recherches en Hakugaku, mais espérions que votre talent se basait sur... des sources fiables... » Nous avions pris soin d'ignorer tout élément nous rattachant au clan Shugyoku. Une révélation qui ne saurait tarder, car Nurarihyon en demandait d'avantage de nos talents dramatiques. « Nous pensions vous avoir entendu mentionné la fabrication d'une lune géante, pourtant... La fatigue nous a dans son étreinte peut-être ! Mais si tel est votre souhait que la pièce soit sous l'oeil de Tsukiyomi, alors soit ! Mais n'empêche, pour la grande bataille du firmament... Il est dit que le clan Bakushō est particulièrement réputé pour illuminer une scène, auriez-vous par hasard quelques contacts pouvant se joindre à l'oeuvre ? »
Malgré toute la volonté du continent, le défi restait de taille. De par ses cernes creusées, nous devenions chez sensei une tendance aux nuits blanches pour accomplir ses désirs ; nous n'étions que novice, bientôt le manque de sommeil entremêlerait nos idées. Nous en avions pas terminé encore avec notre première tâche que nous étions titré scénographe ! « Il nous faudrait évidemment aller sur les lieux de la future scène, pour y voir les ancrages possibles pour les décors... Mais imaginons des possibilités infinies et... mmmh... Oui... Un décor complètement épuré, c'est le champ de bataille du début. Puis au fil de l'histoire... Le décor se dresse en monuments funéraires, selon la transformation de la Liche. Un décor qui monte vers la lune, pour l'y emprisonner. Par contraste, un début très aérien et vide, pour terminer sur un environnement suffocant... proposait l'oiran, un regard pétillant derrière ses yeux-interstices. Si vous nous promettez que c'est sans danger, nous sommes prêt à interpréter Kagerē... D'ailleurs...
Nos mains se rejoignirent au dessus de notre masque et d'un mouvement frénétique, se mirent à en frotter vigoureusement la surface. Soudain, les traits sculptés s'effacèrent, nous donnant l'apparence d'un noppera-bō, un fantôme qui efface son visage pour effrayer les mauvaises gens. C'était son cadeau, pour avoir gardé éveillée une dame ! « Peut-être pourrions-nous agrémenter le tout d'illusions ? »
Mort
Icône :
Messages :
80
Expérience :
20
Mode de jeu :
Death Mode
Prime :
(50) 25 XP
Puissance :
B
Réputation :
B
Pays d'origine :
Hakugaku
Feat :
Ghostblade (Ghost Blade)
Shiryōjutsushi
Conte de la Liche et de la Lune
A moitié immergé dans le Léthé, la révélation de l’histoire derrière le Nous de L’Oiran Kunsho no Seijaku se cachait donc une histoire si… Particulière ? Derrière chaque artiste se cachait une arme torturée, et le roux n’échappaît pas à cette règle.
— Une fois que nous aurons terminé cette pièce, tu pourras compter sur moi dans ta quête. On réussira à sortir ta sœur du miroir, Kagerē-bis haha.
Venait-il de rire, alors que son camarade avait annoncé une histoire si triste ? Il ne fallait pas en tenir rigueur ; l’artisan était vraisemblablement abandonné par Morphée, enfermé dans le monde des mortels. De manière polie, son partenaire de scène révéla au dramaturge avoir parlé de créer une Lune. Les deux propositions du Nurarihyon se confrontaient, face à l’incompréhension de son collaborateur, qui accusait, à juste titre, le manque de sommeil.
— J’ai… J’ai dis ça ? Hahahah. Je pensais tenir plus efficacement les nuits blanches. Oublions ça… Je pense vraiment qu’avoir la vraie sélène nous permettra de tirer notre épingle du jeu. Et puis… Après tout… Dans l’histoire originelle, la lune n’est qu’une amante muette.
Quelle piètre justification qu’il offrait à son auditeur, qui répliqua d’emblée sur la bataille lunaire et la présence d’artifices. Certes, le clan Bakushō était connu pour ses explosions haute en couleur… Hélas, faire venir un membre d’un clan détesté par l'État mercantiliste, et avec une fenêtre temporelle si réduite relevait plus du miracle.
— Hélas Seijaku… Je ne pense pas que nous avions le luxe de compter sur les Bakusho. Il s’agit d’un clan très lié à Tsuchi, l’ennemi naturel de Tetsu… D’autant plus que nous ne disposons plus que de cette nuit et la journée prochaine pour prévoir nos décors… Cela dit ! Héhéhé. Je suis un maître du Kugutsu… Donc, j’ai quelques artifices et mécanismes que tu trouveras dans cette mer d’étagère, du petit pétard au parchemin explosif.
L’adepte du Kugutsu se tut quelques instants. Il visualisait les quartiers en périphérie. Le choix avait son importance : il fallait une place, assez grande, assez proche de la boutique, assez éloignée de cette bretelle perdue… Bingo !
— Quelle merveilleuse idée ! Allons sur la scène dès à présent, je pensais à cette place quasi-vide, à quelques dizaines de mètres de la boutique. Elle est suffisamment grande pour accueillir des civils, et assez proche des bâtisses pour rattacher les morceaux de notre décor avec mes fils de Chakra. Cela sera plus parlant pour toi aussi. Plus facile d’imaginer un décor qui s’emboite dans Sekaitan.
Les phalanges de Nihon percutèrent à quelques reprises la carapace de bois de sa création. Un petit sourire poignait sur ses lèvres. Il estimait démontrer la résistance de son automate avec ce simple constat.
— Kagerē est certifié sans danger. Je ne l’ai pas testé moi-même, mais si l’on se rend sur place dans l’immédiat, tu pourras t’y installer. Cela me permettra de voir les modifications qu’il est nécessaire de faire : plus de place, une meilleure vision, etc.
Les yeux vitreux de la crinière fauve suivirent les mains du Masque Nô et leur ballet hypnotique. L’apparition du cristal, après le frottement, fut aussitôt chassée par l’immixtion du fantôme sans visage. Cette illusion le prit par surprise. A défaut d’être effrayé, le maître des yokai ria avec force - tous les artistes avaient un grain…
— Oh ! Du cris… OH ! HAHAHA ! Mais c’est génial, pourquoi n’as-tu pas commencé par là ? Les illusions, ça peut vraiment donner du cachet à la pièce, tu sais ? On pourrait outrepasser le côté personnel des illusions en passant par une série de petites illusions que tu répètes et annules à plusieurs reprises. Qu’en penses-tu, ça pourrait être dans tes cordes ?
L’index et le pouce monstrueux du marchand saisirent son menton. Il réfléchissait.
— Mmmh… Qu’ai-je oublié ? Ah ! Oui. Notre public cible c’est les commerçants, et éventuellement leurs familles. Vu que la pièce sera nocturne, la plupart auront peu de temps à nous consacrer, surtout si nous faisons ça en pleine ville et non dans un théâtre. Ces hommes et femmes d’affaires ne nous offriront que peu de temps, on doit les faire vibrer rapidement ! Alors… Je pense qu’il est nécessaire de rapiécer l'œuvre, de l’adapter complètement à cet univers qui prône le capitalisme. Et puis… Si ça plaît, on pourra faire une vraie représentation, plus tard, avec plus de temps, plus de gens, dans un vrai théâtre.
Il ne fallait pas perdre de vue les avantages d’une telle pièce : se faire un nom auprès des âmes de la Forge du Monde. Pour ce faire, il était nécessaire de jouer avec leurs règles du jeu. Le monde des affaires n’offrait que peu de temps à ses acteurs. Les sortir de leur couche ou les retarder à la pénétrer ne devait pas se faire en nonobstant le point le plus important : le public.
— Une fois que nous aurons terminé cette pièce, tu pourras compter sur moi dans ta quête. On réussira à sortir ta sœur du miroir, Kagerē-bis haha.
Venait-il de rire, alors que son camarade avait annoncé une histoire si triste ? Il ne fallait pas en tenir rigueur ; l’artisan était vraisemblablement abandonné par Morphée, enfermé dans le monde des mortels. De manière polie, son partenaire de scène révéla au dramaturge avoir parlé de créer une Lune. Les deux propositions du Nurarihyon se confrontaient, face à l’incompréhension de son collaborateur, qui accusait, à juste titre, le manque de sommeil.
— J’ai… J’ai dis ça ? Hahahah. Je pensais tenir plus efficacement les nuits blanches. Oublions ça… Je pense vraiment qu’avoir la vraie sélène nous permettra de tirer notre épingle du jeu. Et puis… Après tout… Dans l’histoire originelle, la lune n’est qu’une amante muette.
Quelle piètre justification qu’il offrait à son auditeur, qui répliqua d’emblée sur la bataille lunaire et la présence d’artifices. Certes, le clan Bakushō était connu pour ses explosions haute en couleur… Hélas, faire venir un membre d’un clan détesté par l'État mercantiliste, et avec une fenêtre temporelle si réduite relevait plus du miracle.
— Hélas Seijaku… Je ne pense pas que nous avions le luxe de compter sur les Bakusho. Il s’agit d’un clan très lié à Tsuchi, l’ennemi naturel de Tetsu… D’autant plus que nous ne disposons plus que de cette nuit et la journée prochaine pour prévoir nos décors… Cela dit ! Héhéhé. Je suis un maître du Kugutsu… Donc, j’ai quelques artifices et mécanismes que tu trouveras dans cette mer d’étagère, du petit pétard au parchemin explosif.
L’adepte du Kugutsu se tut quelques instants. Il visualisait les quartiers en périphérie. Le choix avait son importance : il fallait une place, assez grande, assez proche de la boutique, assez éloignée de cette bretelle perdue… Bingo !
— Quelle merveilleuse idée ! Allons sur la scène dès à présent, je pensais à cette place quasi-vide, à quelques dizaines de mètres de la boutique. Elle est suffisamment grande pour accueillir des civils, et assez proche des bâtisses pour rattacher les morceaux de notre décor avec mes fils de Chakra. Cela sera plus parlant pour toi aussi. Plus facile d’imaginer un décor qui s’emboite dans Sekaitan.
Les phalanges de Nihon percutèrent à quelques reprises la carapace de bois de sa création. Un petit sourire poignait sur ses lèvres. Il estimait démontrer la résistance de son automate avec ce simple constat.
— Kagerē est certifié sans danger. Je ne l’ai pas testé moi-même, mais si l’on se rend sur place dans l’immédiat, tu pourras t’y installer. Cela me permettra de voir les modifications qu’il est nécessaire de faire : plus de place, une meilleure vision, etc.
Les yeux vitreux de la crinière fauve suivirent les mains du Masque Nô et leur ballet hypnotique. L’apparition du cristal, après le frottement, fut aussitôt chassée par l’immixtion du fantôme sans visage. Cette illusion le prit par surprise. A défaut d’être effrayé, le maître des yokai ria avec force - tous les artistes avaient un grain…
— Oh ! Du cris… OH ! HAHAHA ! Mais c’est génial, pourquoi n’as-tu pas commencé par là ? Les illusions, ça peut vraiment donner du cachet à la pièce, tu sais ? On pourrait outrepasser le côté personnel des illusions en passant par une série de petites illusions que tu répètes et annules à plusieurs reprises. Qu’en penses-tu, ça pourrait être dans tes cordes ?
L’index et le pouce monstrueux du marchand saisirent son menton. Il réfléchissait.
— Mmmh… Qu’ai-je oublié ? Ah ! Oui. Notre public cible c’est les commerçants, et éventuellement leurs familles. Vu que la pièce sera nocturne, la plupart auront peu de temps à nous consacrer, surtout si nous faisons ça en pleine ville et non dans un théâtre. Ces hommes et femmes d’affaires ne nous offriront que peu de temps, on doit les faire vibrer rapidement ! Alors… Je pense qu’il est nécessaire de rapiécer l'œuvre, de l’adapter complètement à cet univers qui prône le capitalisme. Et puis… Si ça plaît, on pourra faire une vraie représentation, plus tard, avec plus de temps, plus de gens, dans un vrai théâtre.
Il ne fallait pas perdre de vue les avantages d’une telle pièce : se faire un nom auprès des âmes de la Forge du Monde. Pour ce faire, il était nécessaire de jouer avec leurs règles du jeu. Le monde des affaires n’offrait que peu de temps à ses acteurs. Les sortir de leur couche ou les retarder à la pénétrer ne devait pas se faire en nonobstant le point le plus important : le public.
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|
|
