Rise of Shinobi :: Pays neutres :: Pays du Fer :: Forge du Monde
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Oiran-kunshu no Seijaku
Oiran-kunshu no Seijaku
Renkinjutsushi
Icône :
Les retrouvailles — Mizaru St,small,845x845-pad,1000x1000,f8f8f8
Messages :
54
Expérience :
184
Mode de jeu :
PvE
Prime :
N/A
Puissance :
C
Réputation :
B
Pays d'origine :
Ame
Feat :
Kakoyin Noriaki
https://riseofshinobi.forumactif.com/t313-oiran-kunshu-no-seijakhttps://riseofshinobi.forumactif.com/t322-shugyoku-seijakuhttps://riseofshinobi.forumactif.com/t316-shugyoku-seijaku


Image de fond

Les retrouvailles
Vieilles connaissances qui correspondent



Un éclair se cache
Sous le grand chêne pluvieux
Obi en tambour


L'assassin en cavale s'était autrefois cachée derrière nos rideaux de soie, afin de lécher les blessures laissées par son passé. Une source de revenues profitable à notre maison de fumée et à notre combat pour se libérer de l'influence de la pègre. Nos filles souffraient comme Seijaku avait pu souffrir autrefois, alors nous, Oiran-kunshu, avions mis un terme à notre relation avec les triades. Le passé de Mizaru lui appartenait et du temps de notre aparté, jamais nous n'avions cherché à en apprendre d'avantage qu'elle s'était permise de partager. Notre combat ne lui avait point été inconnu — elle avait eu son importance, pour peu que sa personnalité inspirante eut ravivé notre courage de mener à bien notre quête — depuis nous avions gardés contacts via de brèves correspondances. Elle était une kunoichi traquée et sa localisation valait de l'or. Illustrant bien ces ombres qui avaient sans doute façonnées ses talents, nous pouvions espérer la croiser par hasard mais il serait plus simple d'aménager un rendez-vous, dans une place publique mais écartée des grands chemins.

Sans doute même qu'elle ne se présenterait pas. Après tout, notre lien n'avait été que professionnel, d'une certaine façon : Mizaru nous avait payés pour son silence et nous l'avions confondue parmi nos courtisanes. Si elle était intelligente, jamais elle ne viendrait à notre rencontre, trop dangereux... Mais peut-être que la réfugiée avait autrefois perçu chez Seijaku et son rôle de matronne une bienveillance ingénue, et peut-être que leur confiance d'avant ne s'était pas effritée. Car Oiran-kunshu aimait toutes ses filles équitablement.

Assis sur un banc au milieu d'une salle d'une taverne de troisième zone, les badauds s'entremêlaient de joyeux apostrophes, partageant rires et ennuis sur le labeur accompli dans les différentes usines du pays. Nous ne portions point nos habits traditionnels que connaissaient Mizaru, seul notre léger foulard de soie reposait sur notre tête. Le visage couvert d'un masque noh, différent de celui de l'oiran — celui-ci ne possédait aucune crinière crépue — les traits étaient les mêmes toutefois. Un faciès figé dans la bienveillance...
Immobile sur notre banc, nous patientions jusqu'à ce que le mouvement de patrons ne nous oblige à quitter notre siège. Nous laissions à Mizaru le soin de nous reconnaître et de prendre contact, elle possédait plus d'expérience dans ce domaine après tout...


Présent relatif
ft. @Yotsuki Mizaru
#006633
Yotsuki Mizaru
Yotsuki Mizaru
Shinobi
Icône :
雷姫 - RAIHIME |流れ星 NAGAREBOSHI
Messages :
63
Expérience :
199
Mode de jeu :
PvP
Prime :
(175) 90 XP
Puissance :
B
Réputation :
B
Pays d'origine :
Kaminari no Kuni
Feat :
Shihouin Yoruichi
https://riseofshinobi.forumactif.com/t375-yotsuki-mizaru-raihimehttps://riseofshinobi.forumactif.com/t380-yotsuki-mizaru


Image de fond
Seijaku et Mizaru

Les retrouvailles
Douce compagnie rassurante



Poursuivie et blessée, Mizaru avait jadis pu trouver refuge en ces lieux auprès d’une étrange femme à l’allure difficilement oubliable, Mizaru ne savait pas vraiment comment la considérer, mais femme serait sans doute le mieux pour le moment, logée, nourrie, soignée. Un traitement agréable qu’on ne lui offrît qu’une seule et unique fois durant toute sa vie de kunoichi. Cette douceur qui caractérisait cet évènement, Mizaru s’en souviendra toute sa vie ; elle qui menait une existence au gré du sang, des meurtres et des tromperies, cette petite douceur venait apporter sur son cœur meurtrier et étranger à cela un moment de calme et d’apaisement.

Par le biais de plusieurs correspondances dissimulées et secrètes les deux femmes avaient pu entretenir le contact, échangeant quelques brèves paroles et autres messages. La Yotsuki comptait bel et bien garder cette dernière comme alliée, une bonne intuition puisque maintenant sans patrie, vagabondant en évitant les traqueurs de son pays d’origine et les quelques mercenaires qui cherchaient à s’enrichir sur son dos ; Mizaru avait besoin d’allié de taille afin de se dissimuler.

Un rendez-vous, dans un lieu public mais discret, le genre d’endroit où il était difficile de porter l’attention sur les visages qu’on pourrait croiser ; une taverne. L’endroit n’était pas spécialement populaire, légèrement à l’abandon et son propriétaire battait de l’aile pour joindre les deux bouts. Ces endroits, bien qu’on pourrait penser le contraire présentait souvent un risque ; le propriétaire, qui se coucherait bien facilement devant n’importe quel somme vu ses faibles revenus, ceux-là étaient désormais des sentinelles qui scrutaient avec attention chaque visage et tendaient l’oreille à chaque conversation un peu juteuse pour avoir de quoi échanger contre quelques bourses.

Mizaru fit son entrée, portant une longue cape noire à capuche qui masquait une partie de son visage ; cependant, ce genre de tenue était assez courante dans ce pays et populaire auprès des femmes, surtout en temps de pluie. Pile à ce moment là, elle pu voir au loin la silhouette qu’elle recherchait, un discret sourire marqua son visage et invita Seijaku à venir d’un discret signe de tête ; ils allaient marcher un peu.


- Contente de te revoir. Annonça Mizaru, un sourire discret aux lèvres, son regard félin suivant cette chevelure rousse qui dépassait que très légèrement. - ça fait un moment déjà, je ne m’attendais pas à ce que tu acceptes pour être honnête. Allez, marchons, j’ai besoin de parler en plus. Avec une petite moue triste un peu exagérée, Mizaru était souvent très traquine, un peu joueuse. Puis, d'un geste de la tête l’invitant donc à suivre, Mizaru s’engloba petit à petit dans la foule qui traversait ces coupes-gorges, difficile désormais de suivre les traces de ce duo.



Présent relatif
Shugyo Seijaku
Pays du fer


Oiran-kunshu no Seijaku
Oiran-kunshu no Seijaku
Renkinjutsushi
Icône :
Les retrouvailles — Mizaru St,small,845x845-pad,1000x1000,f8f8f8
Messages :
54
Expérience :
184
Mode de jeu :
PvE
Prime :
N/A
Puissance :
C
Réputation :
B
Pays d'origine :
Ame
Feat :
Kakoyin Noriaki
https://riseofshinobi.forumactif.com/t313-oiran-kunshu-no-seijakhttps://riseofshinobi.forumactif.com/t322-shugyoku-seijakuhttps://riseofshinobi.forumactif.com/t316-shugyoku-seijaku
Shugyoku Seijaku a écrit:


Image de fond

Les retrouvailles
Vieilles connaissances qui correspondent



Nous n'aurions pas entendu longtemps, car au-travers des petites gens, Mizaru n'a aucun mal à nous repérer. De mystères vêtue, elle nous intime de la suivre et nous quittons le lieu de rencontre pour nous fondre à la masse. Comme nous, l'assassin en cavale était aussi surprise que la rencontre eusse lieu, comme quoi le destin se fichait bien qu'elle soit recherchée. Suivant son pas (elle fendait la vague de badauds comme une proue solide d'un navire qui n'était plus à sa première tempête), nous restions discrets, le foulard bien ajusté sur notre tête et le masque nō retenu d'une main pour éviter qu'il ne tombe, nous attendîmes de pouvoir revenir à sa hauteur afin d'entamer les salutations protocolaires. Nous respections toujours le décorum, rôle d'Oiran-kunshu oblige.
Une fois une rue discrète atteinte, nous prîmes soin de replier avec grâce notre foulard sur notre cou, retirant le masque pour le ranger dans le sac en bandoulière qui pendait à notre cou. D'une main, nous repoussâmes la mèche flamboyante collée à notre front et adressâmes un sourire des plus francs à l'éclair sombre. La revoir faisait remonter les mêmes émotions qu'à l'époque, et ce fut un regard gorgé d'amour qui rencontra le sien, à l'instar de celui de la mère qui accueillait son enfant revenu de voyage. Combien d'années ? Nous avions l'étrange impression que les mois s'étaient cristallisés, que notre rencontre avec la rescapée ne remontait qu'à une semaine. Du moins, nos émotions à son égard n'avaient point flétris. « Comme il est doux de vous revoir, Mizaru-san. Entre nos recherches et nos voyages, nous en avions presque oublié le bonheur de retrouver ceux qu'on aime ! (Le regard de l'oiran pétille, elle a joint les mains d'impatience ; tout son corps tremble, elle souhaiterait l'embrasser mais une mère se doit de rester impassible !) Nous n'aurions jamais pensé vous retrouver en Tetsu non plus, vous semblez bien vous porter. »
Comprendre ici qu'aucun poursuivants ne semblaient traquer Mizaru, pour le moment. « Vous savez ce qu'on dit ? "Tous les chemins mènent à Hi," nous étions destinés à nous retrouver ! Toutefois, si ce que vous cherchez est un endroit pour vous cacher, j'ai bien peur de ne plus avoir les ressources pour vous épauler dans votre périple... »

Dormait-elle bien ? Mangeait-elle à satiété ? Son coeur était-il trop lourd ? Tant de questions jaillissaient en nous, mais nous tenterions d'en canaliser le flot pour ne pas noyer Yotsuki de notre amour de persona étrange. Mais nous avions souhaité des retrouvailles pour d'autres raisons que celles déjà évoquées ; nos voyages nous avait fait réaliser que le continent était dangereux et que seulement armés de nos illusions, nos vies ne tiendraient qu'à un fil. Mais l'art du combat n'avait plus de secrets pour l'assassin en fuite, aussi nous espérions qu'elle aurait un peu de temps pour nous en enseigner les bases. « Nous avions nous-même une requête à vous partager : apprenez-nous à nous battre ! »
En écho à nos dires, un élancement terrible naquit de la plaie à notre épaule, qui mettait du temps à guérir malgré les semaines passées depuis notre rencontre avec ce garnement de Hanzō !

trop
Présent relatif
ft. @Yotsuki Mizaru
#006633
Yotsuki Mizaru
Yotsuki Mizaru
Shinobi
Icône :
雷姫 - RAIHIME |流れ星 NAGAREBOSHI
Messages :
63
Expérience :
199
Mode de jeu :
PvP
Prime :
(175) 90 XP
Puissance :
B
Réputation :
B
Pays d'origine :
Kaminari no Kuni
Feat :
Shihouin Yoruichi
https://riseofshinobi.forumactif.com/t375-yotsuki-mizaru-raihimehttps://riseofshinobi.forumactif.com/t380-yotsuki-mizaru


Image de fond
Seijaku et Mizaru

Les retrouvailles
Douce compagnie rassurante



Ce regard doux et pétillant de L’oiran fait sourire la Yotsuki, cette dernière s’avance donc à ses cotés avec calme, écoutant ses paroles. Sa présence douce et rassurante semblait légèrement apaiser Mizaru, continuant de progresser à ses cotés sans se soucier du lendemain. Si Seijaku retirait son masque et repliait son foulard, Mizaru gardait sa cape sur la tête, une longue cape noire qui couvrait le reste de son corps et tombait légèrement sur le sol.

- Ne t’en fais pas, je suis plus là pour abuser de ton hospitalité cette fois. Je voulais simplement parler à quelqu’un, reprendre des nouvelles… Je suis également juste contente de savoir que tout va bien.


Croisant ses deux bras sous sa poitrine, Mizaru lorgne rapidement sur la chevelure rousse de son amie, appréciant cette teinte ce qui lui fait marquer un nouveau sourire amical. Puis, vint la requête de cette dernière, Mizaru leva un sourcil, un peu intrigué. - Tu veux apprendre à te battre… ? Je vois, j’imagine qu’il faut bien en ces temps troubles. D’accord, je vais t’entraîner. Tu as de la chance, je suis une guerrière d’élite donc la formation que tu vas recevoir sera extra. Toujours avec cette petite touche particulière dans la voix, une teinte amusée, un peu taquine… mais avec la maladresse, comme le prouve cette main qui claque amicale sur son épaule douloureuse sans savoir. - On va pouvoir échanger, tu connais un lieu où on pourra séjourner quelques temps ? J’ai des affaires à Tetsu de toute manière. - Pourquoi souhaites-tu subitement apprendre à combattre par ailleurs, quelqu’un t’a menacé ? Une mauvaise rencontre ? Lorgnant sur son regard, attendant sa réaction. De toute manière, peu importe la réponse Mizaru comptait bien lui apprendre.



Présent relatif
Shugyo Seijaku
Pays du fer


Oiran-kunshu no Seijaku
Oiran-kunshu no Seijaku
Renkinjutsushi
Icône :
Les retrouvailles — Mizaru St,small,845x845-pad,1000x1000,f8f8f8
Messages :
54
Expérience :
184
Mode de jeu :
PvE
Prime :
N/A
Puissance :
C
Réputation :
B
Pays d'origine :
Ame
Feat :
Kakoyin Noriaki
https://riseofshinobi.forumactif.com/t313-oiran-kunshu-no-seijakhttps://riseofshinobi.forumactif.com/t322-shugyoku-seijakuhttps://riseofshinobi.forumactif.com/t316-shugyoku-seijaku


Image de fond

Les retrouvailles
Vieilles connaissances qui correspondent



L'amicalité dont faisait preuve Mizaru, ajouté à son caractère de bonne-vivante, nous plaisait et nous lui rendîmes un sourire en coin, malgré les douleurs aiguës qu'elle nous procurait de son geste fraternel. Elle acquiesça à notre demande sans hésiter, bien que sa curiosité à découvrir nos motifs décrocha l'un de nos petits rires intrigués. Malgré les années, malgré les rôles, Mizaru avait conservé cette grande force, ce caractère de protectrice qui pourrait bien parfois lui attirer des ennuis... Une amie sincère, avec qui partager l'espoir et les rêves, au sein de ce grand monde impardonnable. Sa première supposition était la plus évidente : apprendre à se battre était une nécessité que cette ère de conquêtes obligeait ! Mais moins évidents étaient nos souvenirs précieux, ceux du temps où nos Corps étaient Nôtres ; Tatsumaki n'avait jamais hésité à asséner de violents crochets aux visages des rustres qui s'en prenaient à son grand frère... Si seulement nous pouvions manifester une part de sa témérité, Nous, les Jumeaux, en serions sans doute plus harmonieux, et Seijaku pourrait un jour briser le miroir !
D'un nouveau sourire, nous secouons légèrement la tête pour en chasser tout ce charabia psychotique. Main sur le coeur pour répondre à Mizaru : « Se protéger des voyous serait sans doute une réponse suffisante, mais nous connaissons trop bien votre curiosité féline pour ne pas vous répondre — ah ! Vous n'êtes pas sans savoir nos intérêts pour l'étude occulte, certes nous pratiquons la médecine comme sage-femme, mais nous tentons également d'élucider les mystères de notre sang... parlait à voix basse l'oiran, discrète de par les circonstances de leurs déplacements. Notre don, nous ne pouvons le manifester en grande quantité... Mais nous pensons que vous pourriez nous aider à l'exprimer via la pratique des arts martiaux. »

Certes, nous lui faisions pleinement confiance, mais notre passé nous intimait de rester secret par rapport à son exacte interprétation. Trop avait payé pour l'avarice des Usuriers ! « Pour un endroit où séjourner... Nous pourrions demander à l'une de mes clientes de nous héberger, en revanche il faut savoir supporter les cris de la marmaille à la bonne heure ! Son mari nous aie redevable et il possède un petit entrepôt en bordure du village, il devrait convenir parfaitement pour vos enseignements... sensei, termine l'oiran, d'un clin d'oeil. »

Selon la réponse de notre nouvelle professeur, si bien qu'elle accepte nos motivations, nous la dirigerions vers le-dit entrepôt. « Pouvons-nous vous renvoyer la question ? Avez-vous quelconque projet auquel nous pourrions vous être utiles ? »


P.R.
ft. @Yotsuki Mizaru
#006633
[/quote]
[/quote]
Yotsuki Mizaru
Yotsuki Mizaru
Shinobi
Icône :
雷姫 - RAIHIME |流れ星 NAGAREBOSHI
Messages :
63
Expérience :
199
Mode de jeu :
PvP
Prime :
(175) 90 XP
Puissance :
B
Réputation :
B
Pays d'origine :
Kaminari no Kuni
Feat :
Shihouin Yoruichi
https://riseofshinobi.forumactif.com/t375-yotsuki-mizaru-raihimehttps://riseofshinobi.forumactif.com/t380-yotsuki-mizaru


Image de fond
Seijaku et Mizaru

Les retrouvailles
Douce compagnie rassurante



- Mhhh, j’imagine que c’est une bonne réponse. Répliqua Mizaru tandis qu’elle écouta les propos un peu mystérieux de la rouquine ? Elle aussi était donc spéciale, le regard ambre de la Yotsuki ne cessait d’inspecter chaque parcelle du visage de l’Oïran. N’abusons pas de sa gentillesse, Mizaru se décida ainsi à ne pas poser plus de question, comprenant néanmoins les sous-entendu de cette dernière. Certains ici héritaient souvent d’un pouvoir spécial, réellement spécial, pas comme la maîtrise des éclairs du clan Yotsuki. Par ailleurs, bien que commune, cette dernière s’avérait assez innée et apparaissait chez les enfants dès leur plus jeune âge. Mizaru ne se souvient pas avoir du s’entraîner durement pour acquérir cette aptitude, plutôt d’avoir dû s’entraîner durement pour dompter l’orage qu’elle pouvait générer. - Je vois ne t’inquiète pas. Passant une main sur son épaule en lui accordant un agréable sourire.

Le duo continuait de progresser dans ses nombreux coupes-gorges, la foule de Tetsu y passait également, elles se fondaient parfaitement dans le décor, impossible pour on ne sait qui de les pister ou autre. - Un entrepôt, ça me va, pour rester quelques temps et trouver comment te faire comprendre mon art. Je suis assez surprise par cette demande, hahaha… Mais ne m’appelle plus sensei. Pesta un peu la Yotsuki, pas habituée à ce genre de nom… plutôt, un peu trop déconcertée. Sensei renvoyait un peu trop à son ancienne vie de Taicho et elle entendait encore les hurlements de ses membres de son unité, ceux qu’elle promettait de ramener vivants à chaque missions ; ils demandaient de l’aide, ne comprenant pas pourquoi ils étaient la cible du pays de la foudre.

Elle balaya cette pensée d’une habile secousse de la tête, visiblement leur prochain lieu de résidence allait être un endroit bruyant. - Le bruit ne me dérange pas, tant qu’ils ne posent pas trop de question. Cela allait tout de même être difficile de justifier la présence de Mizaru par un ‘’membre de la famille éloigné’’ mais elle pourrait toujours se faire passer pour une amie.  - Merci pour la proposition, mais pour le moment… La seule chose que tu peux faire pour m’aider est de faire ce que tu as toujours fait, être au courant d’un paquet d’informations utiles et faire attention à toi surtout. Je vais faire quelques contrats de mercenariat en attendant afin de me reconstituer un bon fond, je trouverais le temps entre deux têtes à prendre pour t’enseigner les arts-martiaux et comment utiliser ton pouvoirs au travers.

Le duo continuait sans doute de discuter, traversant ces coupe-gorges jusqu’à la fameuse maison de l’ami de l’Oiran.



Présent relatif
Shugyo Seijaku
Pays du fer


Oiran-kunshu no Seijaku
Oiran-kunshu no Seijaku
Renkinjutsushi
Icône :
Les retrouvailles — Mizaru St,small,845x845-pad,1000x1000,f8f8f8
Messages :
54
Expérience :
184
Mode de jeu :
PvE
Prime :
N/A
Puissance :
C
Réputation :
B
Pays d'origine :
Ame
Feat :
Kakoyin Noriaki
https://riseofshinobi.forumactif.com/t313-oiran-kunshu-no-seijakhttps://riseofshinobi.forumactif.com/t322-shugyoku-seijakuhttps://riseofshinobi.forumactif.com/t316-shugyoku-seijaku


Image de fond

Les retrouvailles
Vieilles connaissances qui cohabitent



Notre éveil — celui de Seijaku — remontait déjà à plus d’une dizaine d’années : notre soeur à nos côtés, et Père qui nous encourageait à en produire toujours plus pour alimenter l’entreprise familiale…  Mère, lorsqu’elle l’avait apprise sur son lit de mort, nous avait immédiatement scellée les doigts d’un ruban en lin, nous faisant tenir une promesse de ne jamais recourir à notre don…  Quelques heures plus tard, Mère trépassait.
Nous comprîmes ses avertissements que des années plus tard, une fois son carnet obtenu.  Nos dons s’exprimaient d’avantage par l’illusionnisme, mais depuis notre renaissance, ce désir profond grandissait, celui de rendre hommage à Tatsumaki…

Malgré ses premiers cris chaotiques, notre petite soeur avait toujours eu un corps fragile sujet aux crises d’asthmes.  Après le trépas de notre mère, la condition de Tatsumaki s’empira jusqu’à l’entraîner à son tour au Royaume d’Ehmon…  De son corps endormi dans l’un des cocons de cristaux du Clan, bien des étapes nous en séparaient, et combien d’avantage devrions-nousr franchir afin d’atteindre notre but final : libérer l’âme de notre soeur, la ramener à la vie ?
Malgré son frêle gabarit, la téméraire Tatsumaki n’avait jamais de son vivant, reculée devant l’adversité.  Nos premières fois à rôder dans les rues de la future Abondante, Nous ne connaissions pas les ruelles à éviter… Seijaku s’était interposé contre le dernier gaillard, une fois que les poumons de sa petite soeur l’eussent trahie, mais Tatsumaki avait tout de même mis au tapis les trois autres larrons !  Loin d’être brute, toutefois, comme l’aurait supposé son matronyme, l’art de la cadette virevoltait avec grâce, mais force !  Intelligente, elle maniait les positions pour déstabiliser le poids de son adversaire, ridiculisant facilement la différence de gabarit.  Pas même Seijaku ne savait d’où lui venait ces talents ; de ses rêves, lui avait-elle avoué, ces rêves qu’Ils ne partageaient plus.

Nous continuons notre route, Mizaru à nos côtés.  À son tour, elle refusait le titre honorifique, que tous bons shinobi se devaient de connaître ; à croire que dans cette ville, l’humilité était loi !  Une ombre passa sur son faciès, durcissant ses traits d’ex-taicho ; en tant qu’oiran, nous avions été entraînés à lire les inquiétudes des rides de nos clients, afin de jauger le niveau d’amusement à leur conseiller.  Puis comme une mère, nous reconnaissions chez nos filles les malaises qui les incombaient.  Mais là n’était pas le moment de questionner Mizaru.
Nous quittons bientôt les rues pavées de l’Industrieuse, retrouvant les anciens chemins de terre battue des hameaux en bordure de la Forge du Monde.  Une maisonnette à dos de colline, collée a un chemin en amont des quartiers usiniers en contrebas, vue imprenable sur les mers septentrionales.  Ce serait ici, dans quelques jours, que serait aspiré l’Oiran-kunshu vers une autre dimension.

Un jardin juxtaposé au seul mur en pierre, qui abritait la cheminée pour réchauffer la grande pièce commune du rez-de-chaussée, un escalier extérieur menait aux chambres construites par l’ancien propriétaire, une annexe qui aurait grand besoin d’un peu de rénovation !
À notre arrivée, deux gamins (des têtes que nous avions nous-même accueillies) nous pointèrent du doigt et se ruèrent dans la maisonnette pour aller y tirer leur mère.  Pour cette famille, cliente de longue date pour nos services de sage-femme, nous étions en quelque sorte une grande tante qui ne visitait que pour célébrer la venue d’une nouvelle vie.  La matriarche était cependant loin d’être parturiente, aussi nous adressa-t-elle un regard interrogé, lorsque ses enfants la guidèrent par les bras.  Dans le silence le plus absolu, nous lui rendîmes de nouvelles expressions — l’étonnement, la fatigue — et nos yeux roulaient, et notre bouche changeait.  L’un des gamins s’approcha de Mizaru et une main sur le côté de sa joue, comme pour lui partager un secret, lui chuchota : « C’est le langage des oiran » tandis que son petit frère, toujours au côté de leur mère, tentait d’imiter les dames en faisant tressauter ses sourcils.

Une fois leur conversation secrète terminée, l’hôte-mère invita ses enfants a la rejoindre, tandis que nous retournâmes vers notre invitée. « Elle accepte que nous empruntions l’ancienne usine de son mari, mais nous logerons derrière, dans le salon de coiffure.  Elle n’attend aucun client avant la fin de semaine…  Et ne vous inquiétez pas pour sa discrétion, ni celle de ses marmots, entre femmes il faut s’entraider. »
Nous fîmes traverser à la kunoichi la demeure, bien modeste, dont l’antre abritait deux autres têtes : le mari et l’ainé, qui s’apprêtait à installer la table. « Nous sommes invités à partager le repas, après avoir déposé nos choses bien sûr.  Puis plus tard, nous vous montrerons l’autre lieu. »

Nous dirigeâmes ensuite Mizaru vers le salon, une autre pièce rajoutée à la demeure principale.  Autrefois destiné à n’être qu’établi, sa propriétaire avait garnis les murs de fleurs et rubans.  Un grand miroir devant une marre de coussins, le tatami était large.  Nous indiquâmes les matelas roulés dans un coin, avant de sortir des draps d’une des commodes.  Cette pièce servait décidément régulièrement à accueillir des réfugiés…
Nous déposâmes notre sac au sol, seul attirail que nous portions. « Peut-être profiteriez-vous d’un brin de toilette avant le dîner ?  Et maintenant que nous sommes isolé du reste du monde…  Des informations utiles ?  Mizaru-san, tu as mentionné être ici pour affaires…  Sont-elles dangereuses ? »


F.B.
ft. @Yotsuki Mizaru
#006633
Yotsuki Mizaru
Yotsuki Mizaru
Shinobi
Icône :
雷姫 - RAIHIME |流れ星 NAGAREBOSHI
Messages :
63
Expérience :
199
Mode de jeu :
PvP
Prime :
(175) 90 XP
Puissance :
B
Réputation :
B
Pays d'origine :
Kaminari no Kuni
Feat :
Shihouin Yoruichi
https://riseofshinobi.forumactif.com/t375-yotsuki-mizaru-raihimehttps://riseofshinobi.forumactif.com/t380-yotsuki-mizaru


Image de fond
Seijaku et Mizaru

Les retrouvailles
Douce compagnie rassurante



Ancienne espionne, ancienne meurtrière, épée de l’ombre du pays de la foudre… Chaque humain occupant ce genre de poste pouvait remettre une chose en question, peu importe son origine, sa moralité et cette chose était la confiance. Aujourd’hui, Yotsuki Mizaru pouvait-elle avoir confiance en Shugyoku Seijaku ? Après tout, toute sa vie la Yotsuki avait pu tromper les autres, mentir, abuser de la confiance d’autrui pour mieux planter sa lame dans le dos de ses victimes après s’être jouée d’eux parfaitement. Qu’est-ce qui empecherait autrui de faire la même chose ? Malgré l’amitié qu’elle voulait fonder avec l’oiran, Mizaru doutait, un doute très léger qui venait pincer son esprit tel une mise en garde, pointant la Yotsuki de sa lame.

Elle leva la tête, soufflant, installée dans cette chambre de fortune aux cotés de sa camarade. Devait-elle filer en douce après quelques jours sans aucune explication ? Certainement. C’était sûr même et le meilleur choix à faire pour éviter de s’attirer des problèmes mais également d’en mettre sur le dos de son amie mais également de la femme qui cachait ces deux-là. Son regard ambre vint trouver celui de la rousse, faire confiance ? C’était difficile, pour être honnête Mizaru n’a jamais eu confiance en qui que ce soit, hors… son défunt père il y a encore quelques mois. L’Ogre Yotsuki, Kizaru.

Une brève pensée traversa l’ancienne ombre de la foudre, puis elle pivota en direction de l’Oiran. - Disons que je cherche du monde, celui que je recherche est quelqu’un de dangereux et lui même recherché par des forces dangereuses. Vague, indiquant néanmoins ses objectifs et avec très peu de mensonge. Elle ne souhaitait pas du tout perdre une alliée comme Seijaku. Un discret sourire vint par ailleurs se poser sur le visage de Mizaru, sourire discret, amical, mais surtout coupable, légèrement honteuse d’instaurer cette distance à la fois pour la protéger elle, mais se protéger soi. La personne recherchée, Sarutobi Shin afin d'entrer en alliance avec ce dernire.

- Pour être honnête, je n’ai pas faim. Merci à notre hôte de faire tout ça, j’imagine qu’elle te doit beaucoup. Pas dans le sens monétaire bien évidemment, puis même si le refus de Mizaru était impoli, la Yotsuki avait ses propres raisons, elle ne souhaitait pas donner l’occasion à l’aîné et au mari de mieux mémoriser ses traits, même si quelques traits marquants de Mizaru n’avait pas besoin d’être mémorisés pour être ressorti dans des descriptions. - Mais en tout cas tu as raison… J’espère qu’ils ont l’eau chaude ici… J’ai envie de me couler un boooooooooon bain… ! Prête à se mettre à l’aise.



Présent relatif
Shugyo Seijaku
Pays du fer


Contenu sponsorisé
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum