Kaijū : Attaque du Titan

Aléa

Kaijū : Attaque du Titan
脅威怪獣

La bouche béante de la Calamité ne tarde pas à emporter les premiers face à vous. Les barricades, formées par les débris arrachés du sol, vous permettent de vous maintenir en position, bien que vous compreniez maintenant la puissance démentielle qui vous fait face. La Shiroi Ehei (白い衛兵, la Garde Blanche) ne tarde pas à réagir de son côté : les plus valeureux encore présents viennent s’équiper.

@Inuzuka Jotaro, @Imono Kimiko, @Yotsuki Mizaru, @Fujimi Zaraki et @Kaguya Kossetsu se voient attribuer un grappin, harnaché autour de leur taille, qui sera leur meilleur allié pour affronter la Calamité. Certes, ses pas sont lourds et destructeurs, lents aux premiers abords. Toutefois, son envergure irréelle lui permet de pallier cette problématique. Le pays de l'Harmonie, son peuple, et vous-mêmes, êtes aux premières loges de l'Histoire.

Vous comprenez que l’impact avec les parois costales ne saurait tarder. Si dans l’eau vous aviez encore une chance de réduire les dégâts occasionnés, sur la terre ferme, des populations entières se verraient rasées par un simple pas. Un léger temps vous est accordé pour comprendre les mécanismes de votre attirail. Les formateurs de l’Égide Harmonique, en panique, vous expliquent les différentes caractéristiques et la position à adopter en vol. Vous n'aurez pas le temps de poser des questions. Le souffle et la marée montante vous rappellent à l'ordre.

Un bouton pour avancer sur le câble, un autre pour reprendre du lest sur la partie droite. Sur celle de gauche, deux boutons, un pour décrocher le grappin, un autre pour l'accrocher. Les artistes martiaux sont informés : le grappin peut être utilisé à mains nues. Cette utilisation détournée du Rittai kidō sōchi (立体機動装置, Manœuvre Tridimensionnelle) sacrifie la sécurité du voltigeur pour gagner en rapidité d'exécution. Par chance, l'infinité d'écailles et de débris présents sur le corps du monstre vous offre une accroche parfaite.

Les formateurs se mettent en position, couplant une affinité de vent et de sceaux, ils vous propulsent sans plus attendre dans les airs, prêts, ou non. Malgré son impressionnante carrure, vous faisant passer pour de vulgaires moucherons en comparaison, vous ressentez son regard froid, terrifiant, venu du tréfonds des âges. Vous avez capté son attention, et c’était précisément le rôle qui vous était attribué pour sauver l’Humanité.

L'excroissance épineuse vous prend en chasse. La queue du fossile provoque de nouveaux typhons. L'appel d'air entraîne la naissance de petites tornades et autres courants ascendants et descendants autour de l'ancien panthéonisé. Le ciel s'embrase d'éclairs grenats, signe d'une confrontation entre le Chakra naturel et obscur. Il n'existe aucun monde où vos compétences vous permettent d'encaisser ne serait-ce qu'une seule blessure : vous jouez avec votre vie, tentant d'échapper aux offensives mortelles.

GROUPE B - TOUR 1:

Pourquoi le vieillard se trouvait ici ? Il avait l’habitude des champs de bataille, mais là cela n’avait presque rien à voir. Sa mémoire lui faisait défaut mais qu’importe. S’il fut un acteur de premier ordre sur la scène, aujourd’hui il n’est plus qu’un figurant qui se trouve être comme le pilier de bar que l’on retrouve dans chaque taverne, avec peut-être l’alcool en moins.

Mais le devoir d’être témoin de chaque histoire de Zaraki lui impose se trouver ici. Loin des enjeux habituels, il doit à présent s’en aller affronter une terrible créature.

Terrible, ça oui qu’elle l’est. Et loin de lui l’idée de voir son corps être absorbé par la bête après une semaine de digestion. Non, il ne veut pas finir comme la première ligne. Celle qui se devait de former le premier rempart à l’aide d’une défense élastique. Mais l’élastique assez peu large n’avait su contenir la terrible gueule du démon. Et devant toute cette horreur, il y avait un frisson de plaisir qui caresser le visage du vieil homme. Celui de se voir revenir sur la scène avec de tout un tas de jeunes acteurs et avec semblerait-il un nouveau costume.

Ce costume en l’occurrence se présent sous une forme assez spécifique. Mais qui n’est pas sans attiser la curiosité de Zaraki. Observant cet équipement tri-dimensionnel. On lui explique les rudiments, mais difficile pour lui de saisir complètement ce qu’on peut lui dire et encore plus que de le maitriser. Un petit essai, un deuxième, cela s’avère simple bien que cela ne le soit pas. Reste encore à comprendre le tout et à le mémoriser en un temps record au vu de la menace qui se présente.

Pour Zaraki il ne suffit pas de sauver les côtes et les gens qui vivent, ce n’est là qu’une partie de l’objectif. Car le véritable objectif est de maintenir fort ce petit pays émergent pour éviter qu’il ne chute et que ces deux voisins les plus puissants ne se lance dans une guerre de conquête qui pourrait venir causer bien trop de mal en ce monde. Bien qu’en un sens cela pourrait servir à rebattre les cartes, car si des pays majeurs se lancent dans une guerre, on peut être certains que les autres majeurs du continent viendront eux aussi à prendre les armes.

Et vient ainsi le moment du grand saut. Propulser en l’air en direction des ténèbres. Le ciel gronde Zaraki et es camarades. Alors qu’ils entrent dans la gueule de la tempête, se forment autour un nouveau décor horrifique. Les éclairs semblaient vouloir les chasser des airs, tandis que les tornades se formaient aléatoirement par-ci par-là projetant de l’eau dans tous les sens. Zaraki ne pouvait pas savoir si les nuages se libéraient de toutes leurs eaux, car il pleuvait dans tous les sens, la pluie s’en allant vers le bas, vers le haut et de gauche à droite. Plus rien n’avait de sens dans cette entreprise de folie.

Et tandis qu’il venait à commencer à chuter après avoir été projeter en l’air en direction du monstre, voici que le vieil homme passait non loin de sa tête, tout du moins on aurait pu croire cela. Croisant le terrible regard de la bête, il avait senti toute sa rage et sa colère. Une envie de destruction et de désolation qui n’avait rien à envier aux autres démons.

Dès lors vient l’instant fatidique ou le vieillard se doit de se remémorer les instructions concernant l’équipement. Il tente une première de faire fonctionner l’engin, mais en vain. Rien ne part, il prend de plus en plus de vitesse, un deuxième essai et toujours rien.

La troisième fois est la bonne. Et voici que Zaraki s’élance peut-être en premier ou non vers la bête. Il ne peut pas trop savoir après tout avec sa chute il se retrouve au niveau de ce qui pourrait s’apparenter aux hanches de la bête. Sans attendre, il décide de se déplacer vers la droite. Cherchant à prendre de l’élan, il tente avant tout un mouvement circulaire au niveau de la taille. Son objectif trancher l’entrejambe. Car d’expérience, Zaraki sait que sur un harnois il y a forcément une faille au niveau de cette zone pour permettre aux jambes de se mouvoir. Tentant de frapper au plus proche de l’eau et avec grande vitesse, il étend son bras emplit de chakra pour frapper la bête. Ne cherchant pas à voir si cela fonctionne il continue dans son élan à tournoyer.

Résumé tour 1:

J’étais venue avec des compagnons, mais malheureusement, l’un d’eux se fit littéralement avalé par le monstre. Je n’étais pas en première ligne, enfin maintenant si, le cataclysme face à moi et ceux réunis ici était monumental. Serait-il indomptable ? Je revêtais mon armure des grands jours, habituée aux batailles rangées et désespérées, j’avais affronté tant et plus les forces de Tsuchi no Kuni. Bien entendu je craignais la puissance de ce monstre d’écailles, mais la mort était une douce compagne à qui il ne fallait pas faire entièrement confiance. Une main sur mon katana à la garde carmin, je souriais légèrement face au défi. Je ne reculerais pas, bien au contraire. Nous étions avec la garde blanche, des personnes courageuses. J’avais déjà mené des batailles en tant que commandant, bien évidemment pas de cette importance. Que voudrait dire un échec ici ? Non, il ne fallait pas penser à perdre, seulement les voies de victoire. Nous étions harnachés d’un grappin avec un baudrier, de quoi peut-être rivaliser avec ce monstre.

Je regardais derrière moi, tous ces combattants. J’imaginais la population de ce pays et des autres. Je ne pouvais pas rester sans rien faire, impossible. Après avoir demandé à plusieurs reprises à l’égide harmonique le bon fonctionnement de cette machine que j’avais accroché à moi. Pas question en plein milieu de la bataille de me tromper de sangle ou de bouton. J’avançais alors légèrement sur un débris afin de me tourner vers mes compagnons et nos alliés, je ne pouvais pas me lancer dans la bataille sans tenter de motiver tous ces braves gens. On ne pouvait pas partir les tripes serrées et le cœur gros.

« Nous sommes ici afin d’affronter la destruction absolue ! Nous ne sommes pas ici venant tous d’une même nation, nous sommes ici afin de défendre la vie ! En position fils et filles du continent ! Un jour peut venir où le courage des Hommes faillera. Nous abandonnerons nos amis et couperons tout lien, mais ce jour n’est pas arrivé ! Ce sera le jour des loups et des boucliers fracassés lorsque notre âge s’effondrera ! Ce jour n’est pas arrivé ! Aujourd’hui nous combattrons pour tout ce qui vous est cher sur cette bonne terre ! Nous devons tenir ! Pour nos terres ! »

Je me tournais alors face au danger prête à utiliser ce fameux grappin. L’eau était dangereuse, impraticable pour le moment, nous devions ralentir voir stopper la bête sur la plage. Le chakra pouvait se voir à l’œil nu tant il était puissant. Je souriais largement face au défi face à moi. Assurément, il serait un adversaire plus qu’honorable ! On se retrouva alors propulser dans les airs, c’était le moment ! J’utilisais alors cet étrange attirail afin de lancer le grappin, le manipulant grâce au don héréditaire afin de parfaitement l’accroché à la tête afin de se hisser. Dans le mouvement, je tire mon katana le tenant à deux mains dans l’objectif de renforcer la lame, de l’allonger et l’épaissir autant que nécessaire afin de frapper au plein milieu de l’iris de son œil gauche. J’espérais bien lui faire le plus mal possible, de le diminuer et le forcer à s’arrêter. Je désirais le rendre aveugle d’un œil au moins, petit ou non, nous devions voir grand.

« Technique du clan Imono … Men ! »

Que l’attaque soit une réussite ou non, je ne comptais pas faire la même erreur que ceux de la première ligne dévorée. Je poursuivais les mouvements de grappins afin de toujours être en mouvement. Je tâchais de me protéger de la foudre dans le ciel ou les tornades grâce à la bête elle-même.

Spoiler:

Un monstre titanesque se dresse devant toi. Son but ? Vous ne le savez pas. Mais il ne compte pas s’arrêter et s’approche dangereusement des civils. En vrai, tu t’en fiches. Ce qui t’importe à l’heure actuelle, c’est simplement d’acquérir de plus en plus de puissance et d’expérience pour te venger. La vengeance mène parfois à des chemins bien parsemés d’embûches. Et là, c’est un obstacle de taille qui apportera une réelle plus-value sur ton CV.

La ligne de front tente avec hargne d’arrêter la Calamité qui avance sans se soucier des moustiques qui tournent autour d’elle. D’un mouvement lent mais terriblement puissant, elle réussit à éliminer toute la ligne qui n’a rien su faire. Ce déferlement de puissance te fait sourire. Un sourire rapidement stoppé par une personne qui arrive à ta rencontre pour te donner du matériel. Un harnais avec lequel tu pourras te projeter dans les airs et te diriger comme bon te semble. Ils ont appelé cela : le grappin omnidirectionnel pour des manœuvres tridimensionnelles. Un nom bien compliqué pour finalement dire que tu peux manoeuvrer en plein vol.

Les explications sont bancales. Mais ils n’ont pas le temps d’être précis. Tu essaies de comprendre quelque chose que tu ne connais pas. Mais tu te rends à l’évidence que tu apprendras à t’en servir sur le terrain. Tu as toujours fait comme ça lorsque tu réfléchis.

Un coup de queue de la Bête provoque un déferlement de puissance au moment où une équipe te propulse dans les airs. Si tu ne fais rien, tu te prends une vague monstrueuse en pleine face. Tu vises vaguement le monstre, et tu appuies sur un des boutons [1/5]. Bingo. Le grappin se plante sur l’ennemi et tu te retrouves attiré par elle. Tu tires d’un côté, puis de l’autre pour te diriger tant bien que mal. Un appui sur un autre bouton rappelle ton grappin. La rapidité à laquelle revient ce dernier te surprend un peu et te voilà en train de chuter. Un autre appuie, renvoie le projectile au niveau du torse de la Bête et d’une manière circulaire, tu arrives dans son dos [2/5].

Tu commences rapidement à te familiariser avec l’outil et tu apprécies même l’utilisation. Dans le dos de l’animal, tu relâches le grappin et te voilà dans les airs encore en suspens tant la vitesse est élevée. Mais tu ne dois pas traîner. Rapidement, ton radius et cubitus arrache ton épiderme pour former une sorte d’énorme bélier à la tête pointue. Tu vises entre les gouttes de pluie et le vent provoqués par les mouvements puissants de la Calamité et tu charges le projectile de chakra que tu propulse avec le plus de force possible [Rang B].

Cependant, si tu ne fais rien, tu vas tomber sur sa queue et tu risques de mourir sans profiter des éventuels dégâts de ta technique. Du coup, pas le temps de regarder, tu vises le bas du dos du titan, et tu te laisses tomber jusqu’à finalement passer sous elle pour te propulser à nouveau dans les airs [3/5]. Malgré le risque encouru, tu t'amuses… Et tu t’amuses même beaucoup. La vitesse à laquelle tu allais te positionne au-dessus de la Bête et tu contemples avec le peu de temps qu’il te reste à passer dans les cieux, tes équipiers attaqué de part et d'autre…

Résumé:

Aléa

Kaijū : Attaque du Titan
脅威怪獣

« … Putain, ce monde n’a aucun sens. » la remarque de l’animal est accompagné d’un coup de tonnerre tonitruant, alors que le jeune Inuzuka conclut une série de mudras pour canaliser son chakra et permettre à son compagnon de se transformer partiellement pour développer des bras et des jambes humanoïdes*. L’air grave, Jotaro se tient à côté de Kaida pour observer la masse immense qui se déplaçait dans la mer. Même le niveau de l’eau n’arrivait à avaler que ses jambes, ils n’osaient imaginer la figure de la bête une fois la patte à terre. Alors pas de temps à perdre, le duo se laisse équiper par les membres de la Garde Blanche, écoutant attentivement les instructions, le coeur palpitant à l’idée funeste de devoir faire face à un ennemi aux abords imbattables.

Une tape dans l’épaule de l’Inuzuka, de la part d’un homme de la Shiroi Ehei, supportant le regard lourd du jeune homme lui donnait un petit regain de confiance, à la fois en lui, en son partenaire, aux suicidaires qui sont avec lui dans cette opération, et en la vision de Chōwa. Finalement ce n’est pas la guerre qui vient frapper la première à la porte de l’Harmonie, mais bien un reliquat d’un passé enterré, oublié. Un fantôme qui regorge d’énergie obscure, celle-là même qui met mal à l’aise Jotaro et Kaida, ainsi que la nature environnante. Mer déchainée, ciel scarifié par les éclairs, tout porte à croire au début de la fin. Cependant, Jotaro ne l’acceptera pas sans se battre. L’équipement prêt à être installé, Jotaro inspire profondément avant de dire à voix haute ce que beaucoup espéraient à peine tout bas : « Ce soir, on montre à ce Bijuu de quel bois l’humanité se chauffe ! ON Y VA A FOND ! »

Contractant ses muscles, la peau de l’Inuzuka et de son double change à vue d’oeil, passant d’une épiderme bronzée à des écailles émeraudes, une carapace tortue soulevant la veste du garçon pour la faire tomber à ses pieds**. Sa nouvelle forme complète, Jotaro et Kaida sont désormais équipés avec l’attirail qui leur permettra de risquer leur cou. Et alors que la bête approche, au loin, c’est tout le groupe de Jotaro qui se voit projeter, vers l’inconnu.

La sensation du vent et des gouttes d’eau griffant son visage, se laissant porté par la propulsion initiale du coup d’envoi alors qu’il voyait proche de lui Kaida qui l’accompagnait. L’oeil avisé de la tortue remarquait en premier l’amorçage d’une attaque dévastatrice de la part du Bijuu : « JO’ ! Il veut nous éclater au vol !!... MAIS IL FAIT QUOI LUI ?!! » hurle-t-elle, attirant le regard du garçon qui voit le vieil homme (Zaraki F.) entamer une chute. Les dents serrées, le coeur battant à cent à l’heure, Jotaro gueule malgré le chaos climatique : « PARS EN AVANT, JE TE RATTRAPE !! » Jotaro fait tourner le grappin dans sa main avant de l’envoyer se planter contre un arbre déraciné, qui faisait partie des débris composant la tempête autour de la créature de chakra, et tirait fortement sur sa prise pour se propulser à toute vitesse en direction de Zaraki.[1 ↓]

De son côté, la tortue utilise son propre grappin pour s’accrocher à un grand morceau de barricade, et profiter de l’élan pour se balancer et se projeter loin vers le ciel, hors de portée du coup de queue meurtrier.[1² ↑] Jotaro, arrivant au niveau du vieil homme aux longs cheveux, l’attrape fermement par la ceinture dans son dos pour bien le tenir*** et utiliser son autre main pour balancer le grappin qui s’accroche à un énorme rocher volant. L’élan de la chute des deux guerriers permet à Jotaro de prendre une grande vitesse, avant de remonter en flèche en croissant de lune vers le ciel, alors que l’équivalent d’un immeuble couvert décailles noires menace de les atomiser.[2 ↑] Le duo doit faire fi des petits débris sifflant à leurs oreilles, alors qu’ils montent à grande vitesse pour passer in extremis au-dessus de la queue du titan. L’appel d’air secoue violemment le grappin de l’Inuzuka, qui perd son accroche au niveau du rocher, et le garçon décide de balancer avec force Zaraki pour lui redonner un peu de momentum**** : « VISE LA TÊTE ! ON DOIT TOUS FRAPPER AU MÊME ENDROIT ! » cri-t-il avant de ramener à lui un de ses grappins, faisant tourner son second pour l’envoyer contre le torse de la bête et forcer sur ses bras pour reprendre son ascension.

Il voit Kaida, son compagnon animal, remontant le torse du colosse, avant que Jotaro ne le rejoingne et débutent une montée éclair vers le sommet de la bête. [3-4 ; 2-3² ↑↑] « On y va ensemble, KAIDA ! » ; « C’EST PARTI, JOTARO ! » un véritable cri de concert s’opère entre l’homme et l’animal, qui terminaient leur ascension en fonçant comme des flèches vers le menton de l’obscure créature. Quelle image terrifiante d’avoir l’impression qu’une chape de plomb immense se trouve au-dessus de soi, couvrant quasi totalement la vue du ciel pour le duo qui arrivait devant leur cible et réalisaient deux grandes frappes physiques au même point, de sorte à ce que chaque coup compte ! Même si cela permet de gagner une minute de plus !*****

« CONTOURNE ! » cri Jotaro alors qu’il balance son grappin au niveau du cou du Bijuu, et qu’il se recule du menton pour tenter de contourner la gorge de la bête par le flanc gauche. Kaida, en voyant Jotaro déja anticiper la suite, réalise le même mouvement et suit de près son partenaire Inuzuka. [5 ; 4² ←]

« POURQUOI TU ATTAQUES L’HUMANITÉ ?! QU’EST-CE QUE TU CHERCHES BON SANG ?! » le hurlement de Jotaro traverse la tempête, dans l’espoir d’atteindre la créature. Il n’aime pas la violence, il essaye toujours de privilégier le dialogue. En tant qu’Inuzuka, il se devait de tenter de communiquer avec la créature, ne serait-ce pour attirer son attention. Son chef de clan n’a-t-il pas réussi à soumettre une telle créature pour Kaminari ? La tension était à son comble…

RESUMÉ TOUR 1:

Aléa

Kaijū : Attaque du Titan
脅威怪獣

Prête ? Mizaru secoua tout doucement la tête encore peu sûre à ce qu’elle foutait ici. Elle n’arrêtait pas de se remettre en question, elle qui cherchait à tout prix à survivre et surtout éviter de se faire remarquer venait d’accepter sans doute le pire boulot pour cela. Un faible soupir s’échappa de ses lèvres alors qu’elle leva les yeux au ciel vers la tempête apocalyptique qui se formait à l’horizon ainsi que sur l’immense masse qui approchait. Des instructeurs et autres ingénieurs venaient lui expliquer à vitesse grand v comment l’équipement fonctionnait ; pas mal ce genre de chose. Adepte d’un style de combat plutôt aérien cela n’allait pas réellement la gêner au fond.

Elle cru reconnaître au loin Jotaro, un petit sourire amusé marqua de nouveau ses lèvre mais surtout qu’est-ce qu’il foutait ici ? Elle le salua d’un geste de la main, échangeant sans doute quelques banalités. Le temps manquait beaucoup trop et il fallait décoller : Ce qu’ils firent aussitôt. Mizaru de son coté jouait de ses grappins sur les débris qui voltigeaient absolument partout.

Aussitôt l’équipe envoyée que l’animal balaya l’air de sa puissante queue en direction du groupe, Mizaru vu son corps crépiter une nouvelle fois, bénéficiant d’un faible boost de vitesse* tandis qu’elle s’expulsa en haut très rapidement*, marquant ainsi la distance avec le membre du monstre. Tout le monde entamait ses propres mouvements, Jotaro fidèle à lui même sauva quelqu’un tandis qu’une autre membre de l’équipe se dirigea vers la tête. Mizaru continue son ascension également vers la tête, mais restant à bonne distance pour pouvoir manœuvrer en cas de problème.*

Son grappin ne cessait de s’accrocher sur les débris en plein vol, gagnant ainsi assez de hauteur après le passage de l’Imono. - Attention les yeux ! Tournez la tête ! Prévenant son équipe, puis adoptant donc une meilleure posture alors qu'elle tape une rotation dans les airs, dans le champ de vision du titan.

- Par ici sale monstre ! Hurla Mizaru alors que son corps commença à briller de mille feu, libérant un véritable flashbang en un mouvement* vers les yeux de la créature, éclairant le ciel comme si un éclair puissant venait de s’éclater proche d’eux. Une telle vague de lumière vive devrait facilement attirer son attention, non ? En plus de sans doute le ralentir ne serait-ce que quelques courtes secondes. L'action est executée pile lorsque le groupe se tient à bonne distance afin de ne pas les aveugler, sauf si par malchance ils regardaient vers Mizaru.

Peu de temps après, Mizaru voltige sur la droite* s’éloignant peu à peu de la face du monstre elle qui était dos au rivage… Elle cherchait à l’attirer ailleurs, le détournant sur la droite, loin de la terre qu’ils devaient défendre ! Elle se maintient toujours à distance suffisante, descendant légèrement pour éviter de trop s'exposer à ces éclairs non naturels, attendant donc les actions des autres pour se coordonner.

Spoiler:

Aléa

Kaijū : Attaque du Titan
脅威怪獣

La Shiroi Ehei (白い衛兵, la Garde Blanche) vous offrent ce savoir inestimable, qu’elle place entre les mains d’inconnu tant la menace est d’une envergure telle que les sacrifices doivent être fait. Sans poser plus de questions, vous êtes propulsés dans les airs, bravant vents et marées, affrontant le cataclysme dans son cœur pour attirer le regard de la bête. Bien que votre mission eût été désigné comme celle devant capter l’attention et ralentir Idō-shima, vos cœurs vaillants semblent en décider tout autrement. La panique, l’excitation, le courage, l’inadvertance, sous un tas d’émotions dissonantes qui gagnent vos esprits.

Malgré son expérience de bicentenaire @Fujimi Zaraki ne prends en compte l’attaque latérale défigurant le paysage maritime pour foncer vers l’entrejambe de la bête, usant de ses pouvoirs afin d’asséner le premier assaut contre le Dieu. Son poing aidé de ses fils ébènes s’heurte à la peau rocailleuse, comme s’il venait de frapper la terre elle-même en tentant d’y laisser un trou béant. Aucune trace, aucune marque, seulement les phalanges de ses doigts craquant quelque peu sous l’impact. Le vent l’emporte, les éclairs commencent à frapper autour de lui, les débris sifflant au-dessus de sa tête. Il est pris par la violence et le déchaînement des éléments autour de lui. L’excroissance épineuse se rapproche, couvrant tout le décor à ses côtés, l’impact est imminent, ses yeux s’ouvrent grand face à la compréhension de son erreur, son corps ayant survécu à travers les âges, redeviendrait poussière face à l’immensité. Un bruit métallique fusa à côté de son oreille, tandis qu’une main salvatrice vint l’attraper en plein vol.

@Inuzuka Jotaro, grimé sous sa nouvelle apparence de simili-homme tortue vint agripper avec force le col de l’ancêtre, maniant son nouvel outil tridimensionnel à la perfection, il vint esquiver de peau la queue du fossile, les vents ascendants et les différentes marées frappant les hanches de la bête fit perdre l’équilibre au duo, avant que l’Inuzuka ne lance son compatriote dans les airs, conscient de ne pouvoir soutenir plus longtemps le poids de deux corps. Sa conquête des airs continue alors de son côté, à la recherche de son double animal. Les éléments se mettent en colère, les débris fusent de toute part, des pans entiers de décor heurtant les hanches et le torse d’Idō-shima. Une vrille est effectuée, s’agrippant à un tronc d’arbre pour reprendre de l’inertie dans sa course. Une statue Chowajin le prend en chasse, son équipement lâche l’épiderme pour prendre du recul, avant d’effectuer un déplacement latéral. Il reprend son ascension, son corps torpillant entre deux pans de mur, lui frôlant le visage et le dos. Il gagne en vitesse, en force de pénétration, son équipement n’est qu’une extension de son propre corps, transperçant la tempête de sa maitrise innée. Une arme volatile, fracassant les cieux, l’inertie est à son maximum lorsqu’il rejoint Kaida. Une double vrille, véritable combo martial d’une très grande finesse vint frapper le menton de la bête de la plante de leurs pieds. Les deux talons s’écrasent sur l’armature colossale, un léger frémissement d’une fraction de seconde gagne la déité. Aucun impact visible, tu reconnais la puissance que tu viens de frapper, mais tu en es conscient, seul, tes efforts seront vains.

Fuir l’impact de la queue du fossile, tel était le mot d’ordre que chacun d’entre vous avait compris, la reste n’était qu’une suite d’idées créatives à mettre en place pour attirer l’attention d’Idō-shima, morts, vous ne serviriez plus à rien. @Kaguya Kossetsu le comprends rapidement, se servant de son tout nouvel équipement pour gravir la Calamité, grimpant d’abord vers le torse avant d’effectuer une vrille latérale contournant l’intégralité de l’immesnité afin de se retrouver dans son dos. Face à lui un véritable décor montagneux, des cratères et des microclimats orchestrés par la présence des excroissances épineuses bien plus grandes que sur le reste de son corps, presque semblable au Croc Prométhéen de Kaminari. Il ne recule pas devant l’obstacle, son bras droit se déformant sous son pouvoir clanique afin d’y extraire ses os prenant la forme d’un bélier cherchant à frapper le dos. Adepte des arts martiaux et ne possédant aucune faculté pour le Ninjutsu de prime abord, il doit se rapprocher pour y placer sa frappe, malheureusement, celle-ci sera réduite à néant par l’immensité de l’armure épidermique, brisant instantanément sa création osseuse avant même que celle-ci ne puisse toucher sa cible. Sa course effrénée repris instantanément, conscient que rester statique dans cette configuration lui serait fatale. Se plaçant au-dessus du crâne d’Idō-shima par un dernier déplacement habile, il avait la vue sur l’ensemble de la destruction massive.

@Imono Kimiko, guerrière au cœur vaillant tentait de motiver les troupes malgré l’horreur du désastre. Se plaçant en tant que véritable Parangon de l’Humanité affrontant le cœur de la tempête pour montrer la voie. Son courage ne s’estompe pas, un seul objectif, rejoindre la tête d’Idō-shima, en ligne droite, virevoltant à travers les débris, son corps dansant dans les airs en communion avec les vents ascendants avec en vue son unique objectif. Visage serré, mâchoire marquant sa bravoure, elle se hisse dans les cieux, arme à la main grossissant sous son arcane clanique. L’œil gigantesque était la cible, son courroux allait s’abattre.

Les deux pupilles se croisent, celle des dieux contre celle de l’Humanité. Un terrible vent froid caressa l’entièreté de l’échine de l’Imono, l’obscurité semblait engloutir tout le décor, son corps en apesanteur comme si le temps avait stoppé sa course. Un long couloir ténébreux avec tout au fond l’œil vert d’Idō-shima transperçant son cœur. Son esprit est marqué par cette vision, les visages des damnés surgissent des ténèbres, la supplie de leur venir en aide, elle est submergée par les corps en décomposition.

« Aides-nous, viens nous en aide, nous te supplions. »

L’effroi, puis vent le vent glacial avant que l’œil ne se rapproche encore plus de son frêle corps en proie à de nombreux doutes. Puis la pupille se tourna vers l’horizon, en direction du rivage. Toute l’obscurité venait de quitter l’esprit de Kimiko, son corps pétrifier par la vision d’horreur qui lui avait été infligée. Son corps chuta sans avoir même pu porter son coup.

Croisant la chute de l’Imono, @Yotsuki Mizaru arrive à son tour au niveau de la tête. Son corps vibre, ses muscles se tendent, une légère lumière scintillante gagne son épiderme et dans un cri la lumière jaillie de tous les pores de sa peau, véritable étoile naissante au cœur de la tourmente. La lumière scintillante capte le regard du dieu le temps d’un instant, tout comme celle de @Kaguya Kossetsu juste au-dessus, ses yeux bien moins résistants vinrent se faire happer par l’obscurité. Malgré tout, sa course ne ralentie pas, bien qu’il comprenne maintenant que cette poussière face à lui ne pouvait demeurer ainsi. Seule, elle ne l’inquiétait pas, mais il fallait sans occuper. Les écailles sur le haut de sa tête se mirent à prendre la forme de copies parfaites à son effigie munie d’ailes. Les quatre démons prirent leurs envols, deux foncèrent maintenant en direction du rivage, la troisième prit Mizaru en chasse. A une vitesse prodigieuse elle rejoignait la position l’étoile scintillante, enchainant les frappes de ses griffes acérées en sa direction, sa gueule béante laissant entrevoir les prémices d’un rayon de chakra obscur. La quatrième création avait repéré la présence du Kaguya, battant des ailes en sa direction afin de le trancher de toute part de ses serres démoniaques.

@Imono Kimiko, dans sa chute rejoignit le niveau du torse de la bête, passant proche du Fujimi et de l’Inuzuka, ici l’aura de la bête semblait se déchaîner de nouveau, les vents ascendants furent balayés par les tempêtes. Les éclairs frappants de toute part, naissant sur tout le tour d’Idō-shima. Maitre du climat et destructeur du monde, les éclairs allaient frapper le trio se trouvant au niveau de son torse.

GROUPE B - TOUR 2:

N’ayant pas le temps de réfléchir à quoi que ce soit si ce n’est de voir sa vie défiler devant ses yeux. Le vieillard à la chance d’avoir reçu l’aide d’un inconnu. Non loin de lui l’idée de s’en plaindre. Mais le combat n’étant pas terminé, il a mieux à faire que de remercier l’autre. Et avec toute cette tempête difficile de s’imaginer qu’il puisse communiquer les uns avec les uns, se dit le vieux Zaraki. Observant la situation depuis sa nouvelle hauteur. Il comprend déjà avant toute chose que le corps du monstre s’avère quelque peu trop solide pour sa personne.

Mais alors que l’on a pu lui sauver la vie, Zaraki remarque que la chute d’un autre soldat dans cette infortunée entreprise qui chute tout autant que lui au départ. Sans attendre il se décroche de l’autre pour se laisser chuter à son tour en s’aidant d’un grapin qui se fixe sur le corps du monstre pour plonger plus vite et rattraper l’autre personne.

En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, voici que le vieux se retrouve porche de l’autre personne. Ne reste plus qu’à la saisir et remonter. La douleur s’en fait ressentir. Après tout, subir le poids de tout un corps aussi léger soit-il sur les bras n’est pas complications. Ne sachant guère trop la raison de cette perte de conscience, il use d’un peu de son chakra qu’il infuse en la personne pour la réveiller. C’était du moins son intention bien que toucher cette dernière semble suffire à la faire émerger de son état de choc ou de son état quel qui soit.

Remontant avec la personne comme il le peut. La tempête ne semble guère clémente et il faut pendant l’ascension tenter de repousser les assauts des vents et éclairs environnants qui n’ont rien de naturel. C’est à se demander si le démon ne voit pas ces derniers comme une sorte de massage pour peu qu’il en génère autant que cela, se dit Zaraki.

Mais si le vieillard peu apprécier le moindre champ de bataille, il n’y a rien de cela ici. Ce n’est que de la survie sans qu’aucun ne semble vouloir être renvoyé. Et tandis qu’il est dans ses pensées, un éclair passe non loin de lui et à l’aide de ses fils et de son attirail, il parvient à esquiver de justesse l’assaut électrique en question.

En remontant, le vieillard remarque alors un autre camarade qui semble avoir besoin d’aide. Désorienté ou confus ou même peut-être aveuglé, mais aveuglé par quoi ? Le personnage semble subir un nouvel assaut et lui faut une aide urgente. S’empressant de s’en aller l’aider à esquiver voici donc que le coup suivant s’amène droit vers eux et Zaraki tente comme il le peut d’aider le combattant et à présent sa propre personne maintenant qu’il se trouve sur place aussi à esquiver la fulgurante attaque dans l’aura n’annonce que la mort de quiconque se trouvera sur la trajectoire de cette dernière.

Résumé tour 2:

Aléa

Kaijū : Attaque du Titan
脅威怪獣

Déchainement des éléments, et pourtant Jotaro ne pouvait que continuer. Il se rend une nouvelle fois compte de l’immensité de la créature, donnant l’impression d’affronter une montagne de Kaminari elle-même, alors qu’il sent le vent devenir de plus en plus violent, les craquements de tonnerre se faisant entendre et voir dans cette nouvelle zone de danger imminent. Mais alors qu’il se préparait à organiser son escapade vers les cieux, le corps de cette femme (Imono Kimiko), de son alliée, passait non loin de lui. En chute libre. « LAISSE LA AU VIEUX, JO’ ! FAUT AIDER MIZARU ! » rappelle à l’ordre la tortue, qui déjà balançait son grappin pour s’arrocher au menton de la bête et entamer son ascension [1² ↑].

Les dents serrées, Jotaro faisait tourner son propre grappin pour l’envoyer proche de celui de Kaida, et ainsi la suivre de près dans une montée dangereuse et semée d’embûches [1 ↑]. Le duo homme-animal glissait le long des écailles torsales du Bijuu tout en supportant le vent ravageur. Une pluie de foudre apparaissait soudainement pour leur barrer la route, et le duo décidait de bondir chacun de leur côté pour sauter entre deux arcs électriques. Dans leur saut, ils posaient leurs pieds sur des débris en chemin pour grimper quelques mètres supplémentaires*, chacune de leur plateforme se faisant détruire par un éclair une demi-seconde après leur passage, avant de renvoyer un grappin sur la mâchoire de leur ennemi et tirer sur les câbles pour se propulser à toute vitesse en hauteur et sortir enfin de la zone tempétueuse [2 ; 2² ↑]

Traversant l’air tempetueux pour retrouver un horizon d’obscurité, l’Inuzuka et Kaida s’envolaient dans le ciel, dos à la bête, alors qu’ils voyaient la guerrière électrique se confronter à une version réduite du Bijuu. « J’Y VAIS, KAIDA ! » ; « JE TE SUIS ! » il n’y avait pas besoin de plus amples explications, alors que chacun faisait tourner leur grappin avec une idée similaire, et de les envoyer s’accrocher à la petite créature de chakra. L’objectif était de les planter au niveau de ses épaules, pour que le duo se tire avec force dans sa direction [3 ; 3² ←] et réalisent en tandem deux coups de pieds violents chargés de chakra dans le dos de la bête.**

« VAS-Y MIZARU, FRAPPE SA TÊTE J’ARRIVE ! » hurle-t-il dans cet instant de tension ultime, alors que la tortue et lui déployaient leur second grappin en direction du visage du Bijuu et commençait à tirer, prenant soin avec leur autre main de retirer le grappin sur l’épaule du mini Bijuu*** pour pouvoir se propulser en arrière et foncer en direction de la tête du Bijuu [4 ; 4² →].

Survolant les cieux alors qu’il décroche son grappin pour passer à travers une fenêtre brisée d’un morceau de bâtiment, il survole la tête du Bijuu et projette son grappin sur ce dernier, entamant avec Kaida une descente brutale [5 ; 5² ↓] pour prendre un élan puissant et réaliser, une nouvelle fois, une puissante attaque en duo à base de coup de poing sur un point précis : le sommet d’entre ses deux yeux.****

RESUMÉ TOUR 2 :

Aléa

Kaijū : Attaque du Titan
脅威怪獣

Enchaînant les pirouettes aériennes, Mizaru continue de se mouvoir au niveau de la tête de la créature, désormais sur son flanc droit ; d’un habile geste de la tête son regard ne cesse de balayer la zone afin de chercher le long de l’immense colosse imposant ses alliés du regard. Difficilement trouvable, elle remarque pas vraiment la situation au niveau du torse mais voit subitement l’Imono tomber. - Bon sang ! Quelqu’un est en train de chuter ! Hurle Mizaru pour alerter ses camarades plus bas, quand soudainement elle remarque au loin quelqu’un dans son sillage ayant sans doute été pris dans son aveuglement ; Kossetsu. - Bon sang.. ! Elle n’a pas été assez prudente visiblement, bien qu’elle s’en ficherait en tant normal de la mort d’un parfait inconnu, face à cette chose il fallait maximiser absolument toutes les chances et ne laisser personne derrière, heureusement ceux plus bas s’occupent de l’aider.

Au moment où elle allait réagir, un bruit attire son attention ; le bruit de la chaire qui s’anime lentement. Les écailles de la créature s’écartent pour laisser sortir plusieurs monstres de taille humanoïde et dotés d’ailes. - Quoi… ? Souffle Mizaru alors qu’elle remarque l’une des créatures se diriger vers elle d’un habile battement d’ailes, sa bouche se gorgeant d’un chakra obscur.

Elle pivote en plein air, tandis que les grappins s’accrochent à plusieurs débris flottant autour de la tête pour qu’elle puisse éviter d’une charge sur la droite la première attaque tranchante.* [1/5]
La créature acharnée prend en chasse Mizaru qui tente de marquer la distance comme elle peut, une rotation en plein air tandis que les grappins s’accrochent de nouveau sur d’autres débris permettant à la Yotsuki de taper un virage en plein air pour éviter la seconde offensive* [2/5], cependant la troisième semble la surprendre : elle va devoir contrer.

Des arcs électriques se forment rapidement le long du corps de Mizaru, qui fauche l’air d’un violent coup de pied vers la créature, laissant ses arcs électriques se propager sur la très courte distance entre elle et le monstre pour arrêter son attaque avec la sienne ; jouant sur sa capacité à repousser l’adversaire pour donc repousser son offensive au corps à corps lorsqu’il s’approche trop pour tenter de porter sa dernière attaque.*

- Je dois l’éliminer, il va tirer quelque chose.. ! Elle prend appuie avec son grappin* [3/5] sur des débris présents afin de contourner sur le flanc gauche le monstre et se rapproche de lui de cette manière, arrivant sur un angle qu’elle juge difficilement cibable lorsque Jotaro arrive lui prêter main forte - Hahahaha, je savais bien que tu allais me coller toi ! Je t'ai fait forte impression depuis ta défaite on dirait. Puis pulvérise avec force le sommet de son crane d’un dangereux coup de talon – Yaaaah… ! Déchargeant une violente impulsion électrique qui traverse la totalité du corps du monstre, visant clairement à l’envoyer pourrir dans l’eau, de toute manière le choc électrique devrait peut-être le paralyser de quoi l’empêcher de reprendre son envol ou tirer.*

En plein air, essayant de se stabiliser à cause des courants violents déployés, la Yotsuki dépose ses pieds contre un morceau de peu importe ayant été arraché et qui voltigeait par là ; Une nouvelle illumination recouvre son corps, bien moins importante que la précédente, tandis que l’énergie propre au ranton se diffuse tout autour d’elle, le chakra qu’elle manifestait ne crépitait pas contrairement aux précédents éclairs mais semblait presque liquide, l’entourant et illuminant son corps comme si elle était bénie par l’orage lui même.*

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Son pied gauche s’écrase dans ce sol instable qui se détruit sous son appui, propulsée vers la créature à haute vitesse*[4/5], utilisant suite à ce bond rapide et puissant ses grappins pour naviguer jusqu’au crane de la bête, le corps de Mizaru semblait être un faisceau lumineux naviguant dans le ciel à ce niveau ; fauchant avec force juste derrière le coup de Jotaro le front du monstre d’un violent coup de pied également, libérant plusieurs faisceaux éléctriques.*

- K'shh... !

Un soupir d'effort, déployant toute sa puissance de frappe sous cette offensive, écrasant bien son pied contre le centre de son crane avec une férocité propre aux Yotsuki, une fois son attaque faites, Mizaru contourne de nouveau pour se tenir vers l'arrière, prenant soin aux nuages orageux au dessus d'eux bien évidemment. [5/5]*

Spoiler:

Pour distraire la bête, j’avais eu l’insigne honneur d’accaparer l’espace d’un instant toute son attention. D’un simple regard, je venais d’être défait, je n’avais pas été des plus prudentes. J’affrontais tout de même un mal ancien, mais toujours présent malgré les années. Je me retrouvais alors l’espace d’un battement de cils dans une sorte de long couloir où je ne pouvais voir qu’un énorme œil vert de mon adversaire me toiser. Tout ceci paraissait irréel, mais même si je pouvais en avoir confiance, y être confronter était tout autre. Je n’avais jamais subi un genjutsu de cette puissance. Ma route pour la justice d’un ordre révolu allait s’arrêter déjà pour un simple regard ? Je me laissais alors porter dans cette marrée de corps purifiés qui cherchaient à m’ensevelir. La créature d’un autre temps avait dû en prendre des vies humaines, assurément. Je ne pouvais pas sauver des morts, les venger peut-être, mais les aider surement pas, pas vraiment. L’espace d’un instant, mon esprit était emporté par la logique et les sensations. J’avais envie de les aider ces voix, ces cris. Cependant, qu’est-ce que je pouvais bien y faire ?

Un instant fugace plus tard, je me retrouvais de nouveau dans cette scène de bataille. Je venais de revenir à moi, mais je tombais inexorablement. Incapable de faire le moindre mouvement, mais heureusement, l’un de mes compagnons vint se porter à mon secours. Me retrouvant alors dans ses bras, et sauf, je ne pus que le remercier d’un hochement de tête bien consciente de ce que je devais à cet homme. Je devais me reprendre, la bataille contre l’impossible se poursuivait.

« Nous devons être tous ensemble ! Frapper et agir dans le même mouvement ! »

J’activais alors le dispositif afin de m’accrocher de nouveau au monstre vers la tête, afin de me hisser loin et rapidement du danger. L’ambiance était bien trop électrique au niveau du torse, et la tête me paraissait être bien plus sure. Alors que je devais rapidement me retrouver au niveau de la tête, je remarquais l’état de Kossetsu aux prises avec les griffes d’une sorte de clone. Ce mini lui cherchait à profiter de son apparente faiblesse. Il fallait rapidement se débarrasser de ces choses. Je maniais mon katana afin qu’il reprenne sa forme normale afin de procéder à des parades à ces attaques tranchantes afin de défendre Kossetsu. L’objectif était d’emporter dans son mouvement la créature et de s’offrir une ouverture. J’espérais bien profiter de cet instant afin de frapper d’un coup de sabre au niveau du cou par devant, puis de frapper de nouveau par derrière encore vers le cou afin de lui trancher la tête. Nous n’avions pas le temps de nous occuper de ces créations écailleuses.

Spoiler:

Alors que tu es dans les airs et que tu contemples cette scène de violence pure se dérouler sous tes yeux, sans savoir d’où cela vient ni ce qu’il se passe, un flash fortement lumineux te dilate les pupilles à tel point que tu en perds la vue. Tes mains se dirigent automatiquement au niveau de tes orbites et ton visage se crispe. Tu ne sais pas qui en est à l’origine. Tu ne sais pas ce qu’il se passe et cela provoque un effet de panique. Tu tombes dans le vide sans savoir où te retenir avec ton grappin qui devient dès lors inutilisable. La chute semble ne pas s’arrêter et plus les secondes passent, plus tu te demandes quand l’impact aura lieu. Un impact lourd à n’en point douter. Cette sensation est probablement la pire qu’un homme puisse vivre : être aveugle et ne pas voir quand quelque chose viendra lui ôter la vie. Ton seul souhait était de voir la mort arriver en face, et te voilà privé de la seule chose que tu voulais à tout prix.

Ta vue revient petit à petit. D’un noir sombre, tu te retrouves à voir diverses formes mais tout est encore un peu obscur et flou. Le climat semble se déchaîner, la chute émet un vent violent dans tes oreilles qui te coupe du monde extérieur, et tu te retrouves juste comme un taré à te débattre en plein vol. C’était sans compter sur l’aide de tes coéquipiers. Tu ne sais pas qui, ni comment mais la chute est brutalement arrêté par une main qui t’a saisie par le col et te jette en l’air. Ta vue revient. Tu aperçois que tu te retrouves proche du niveau de la mer mais encore suffisamment proche de la bête pour envoyer ton grappin [1] et te projeter en l’air avec une vitesse déconcertante. Les projections d'eau mouillent ton visage et les vêtements, mais tu te retrouves avec plus de hargne. Ce phénomène de cécité, tu ne voulais plus la revivre et cela avait fait bouillonner ton sang.

Dans les airs, des sortes de lézards ailés voulaient te couper la route. Une vrille et un appuie sur la tête de la mini copie te permet de te propulser encore plus haut dans le ciel. Tu semblais être à l’aise comme sur la terre ferme. Tu n’avais qu’une idée en tête : donner tout ce que tu avais pour en finir au plus vite. Ton ascension s’arrête progressivement par le phénomène de gravité. Tu étais plusieurs mètres au-dessus du Colosse.

Ton regard pétille. Ton radius et ton cubitus se transforment une deuxième fois tel un bélier à la tête pointue. Mais cette technique semblait différente de la première. Les os étaient plus solides et plus gros avec quelques éclairs chakratique qui apparaissent de temps en temps. La gravité t’arrête. C’est à ce moment que ton grappin part en direction du sommet de la tête du monstre [2]. Le temps semble s’arrêter. Tu arrives à voir tout comme si tu étais plus rapide que tout le monde. Les muscles de ton bras se contractent et laissent apparaître les veines tant la congestion est puissante.

“ESSAIE DE L’ARRÊTER CELUI-LA !!!!” Cries-tu dans une descente fulgurante.

La gravité plus la vitesse de la chute couplé au grappin et à ton aisance en Taïjutsu te donne une vitesse telle, tout en ayant boosté ta technique à son paroxysme, tu avais grand espoir d’arrêter, voire de tuer la bête. Les crampes étaient déjà présentes mais tu comptais tout donner, même si l’handicap te guettait. C’est au moment de l’impact que tu te rends compte de la véritable puissance de la technique. Jamais tu avais donné un coup comme celui-ci, et le bruit de l’os sur le crâne de la Bête est tel que toute l’assemblée pouvait en être témoin… La pointe de l’os se pose sur le lézard et tu forces encore pour planter ta technique et empaler l’ennemi… [Boost Rang A]

Résumé:

Aléa

Kaijū : Attaque du Titan
脅威怪獣

Un véritable cataclysme environnemental, dans toute sa splendeur. Les eaux se déchaînaient à chaque respiration, les rivages s’arrachaient à chaque pas. Une tempête gigantesque ceignait son thorax, où vents et éclairs dansaient dans une harmonie lugubre. Le démon préhistorique, demi-dieu des siècles oubliés continuait son avancée pour faire plier le Continent sous sa volonté.

Les armes de la Garde Blanche continuaient leur entreprise de diversion. Un échec, pour l'instant. Leurs actions étaient trop éparpillées pour véritablement attirer l’attention d’Ido-shima. La seule entreprise ayant quelque peu attiré le regard de la bête fut l’étoile naissante confondant les cieux, @Yotsuki Mizaru, et son flash lumineux. Cela lui valut une réponse immédiate de la déité, une copie volante prenait en chasse la jeune femme. Un véritable ballet aérien s’orchestra entre la manieuse d’éclairs et le démon, virevoltant dans les airs, esquivant les débris ou les détruisant d’un coup de patte aux griffes acérées. Les premières tentatives de la copie furent infructueuses, l’agilité de l’étoile la mettant à mal. Sans équipement tridimensionnel, Mizaru s’en rendait compte, ce combat aurait été tout autre. Elle maniait l’engin avec dextérité, sans précipitation, un sang-froid jurant avec la situation. La dernière attaque allait être prise de plein fouet, avant que son pied chargé d’énergie électrique ne vienne se mettre en opposition. Sans les arcs électriques, le pied l’agile se serait vu trancher en deux. Un léger espace électromagnétique se créa, repoussant légèrement les serres du démon ailé.

@Inuzuka Jotaro, précédent sauveur d’un compagnon en détresse continuait son avancée à travers les cieux, Kaida ouvrant la marche. Usant de leurs corps structurés et créés pour les situations d’urgence, son grappin s’accrocha à un premier débris au cœur de la tempête, bravant les éclairs et les vents tel un rapace à la recherche d’une proie. Il rejoignit les hauteurs d’Ido-shima, apparaissant dans le dos de sa copie ailé. Se concertant avec Mizaru, ses grappins vinrent pénétrer les épaules de la copie, l’attirant vers lui afin de lui asséner un combo martial des deux côtés, craquelant ses côtes sous la pression des frappes. La maîtresse des orages frappa le haut du crâne du démon, sa bouche se fermant sous l’impact. Le rayon allait être tiré... Sa gueule se referma sur l’assaut. Sa tête entière explosa, transperçant d’écailles et d’ossements ses trois bourreaux.

@Fujimi Zaraki, sauvé par son homologue Inuzuka, venait à son tour mettre sa vie en danger pour sauver un allié. Malgré la non-connaissance de toutes les identités qui entouraient ce groupe, chacun cherchait à protéger l’autre, comme si leurs instincts de survie leur avaient fait comprendre à tous, qu’une seule perte pourrait être fatale pour l’ensemble de leur entreprise. S’aidant de son équipement, il vint toucher le corps en chute libre d’@Imono Kimiko lui permettant de sortir de ses illusions ténébreuses, qui lui avaient fait un temps comprendre ce qu’elle risquait à plonger son regard dans celui d’un ancien Panthéonisé. La mort rapide était une bien belle option dans ce cas-là. Chargeant tous les deux vers le haut de la bête pour reprendre la hauteur, le manieur de fil pris de l’avance usant de ses capacités pour sortir le plus rapidement possible du cyclone. La tempête redoubla d’intensité au niveau du thorax épineux. N’usant que très peu de son chakra afin d’améliorer la rapidité de son grappin ou pour se créer une défense suffisante, la sabreuse se fit prendre dans la tempête, ralentissant sa course. Quelques éclairs frappant son dos la décontenancèrent légèrement avant de rejoindre les hauteurs.

L’utilisateur de fils fut le premier à comprendre que @Kaguya Kossetsu était aux abois face à l’attaque du démon ailé et sa cécité évidente. Une simple charge munie de son élément tridimensionnel n’était pas suffisante pour éviter le premier coup de la bête. Les lames acérées frappèrent les épaules des deux hommes, le liquide carmin quittant leur épiderme et disparaissant dans l’immensité des environs. Le deuxième assaut allait leur être fatal, mais l’Imono ressortit des tréfonds de la tempête, d’un enchaînement somptueux et agile, elle dévia l’attaque du démon, surpris. Dans le même mouvement de poignée, son arme frappa à deux reprises le cou de la bête. Le sang noir et obscur coula à profusion, puis la tête se sépara du reste de son corps.

@Inuzuka Jotaro, @Yotsuki Mizaru et @Kaguya Kossetsu, malgré leurs blessures, prirent tous les trois la direction de la tête d’Ido-shima. Au-dessus de ses yeux, un point avait été ciblé par le trio. La tortue et son compagnon chimère frappèrent les premiers de deux coups de poings s’écrasant sur la paroi épineuse. Profitant de l’espace, et de sa force accrue, Raihime envoya la pointe de son talon dans le même espace. D’un cri saisissant les cœurs et les âmes, l’attaque osseuse du Kaguya venait se gorger de chakra. Il décida de tout miser sur cette offensive collective dans le front du kami. Un puissant coup vint s’abattre sur l’épiderme, des écailles volant en éclats à différents endroits. La plaie n’était pas ouverte, mais le coup avait été ressenti.

Un cri tonitruant déchira les tympans de toutes les personnes aux alentours. Cette impulsion sonore oblitéra tous les nuages du décor, rétablissant la voûte du ciel. Frappés de plein fouet, paralysés par le déluge auditif, les voltigeurs chutaient du crâne. Le hurlement du saurien résonnait dans le paysage, portant un message d'espoir à toutes les unités luttant contre Ido-shima : la créature n'était pas invincible, bien qu'à des lieues de pouvoir être concurrencée. Certes, la frappe du Kaguya ne suffit pas à blesser le fossile du Panthéonisé, mais il n'avait toujours été question que de le retenir, et ce fut précisément la conséquence de son action. Les moucherons volants, héros de l'Humanité, venaient d'offrir de précieuses minutes à leurs pairs.

De façon concomitante, une importante explosion retentit en contrebas : des boulets de métal percutaient avec force la carapace terrestre de la créature antédiluvienne. Une dizaine de parchemins explosifs cerclaient les fragments de métal : une nuée d'explosions tentait d'arracher l'armure impénétrable d'Ido-shima.

Le Shogunat mercantiliste dévoila les premiers canons de l'Histoire. Sortis tout droit des forges de la capitale économique, conceptualisés par les scientifiques à la solde de la dynastie Toyotomi, cette invention militaire réinventait les sièges. Les pièces d'artillerie permettaient aux Imono de projeter leur arcane métallique sur des kilomètres, ce qui ressemblait, à bien des égards, à une imitation des capacités du Titan Igné, Daini.

Sous les ordres de Han Musashi, les artificiers-samouraï continuaient de noyer la créature sous les explosions. Il ne fallait pas que la Nature, fut-elle un Bijuu, puisse espérer vaincre les États du Continent. Hélas, le Fleuron de cette Humanité était, de façon indirecte, la cible du bombardement ne faisant aucune distinction. Les voltigeurs le pressentaient : cette attaque provoquerait l'ire du Kaiju, qui accélérerait le pas une fois la provocation passée. Il fallait réagir vite, en plus d'échapper aux projectiles, profiter de son intérêt fixé ailleurs, car ils n'auraient pas de seconde chance... Chowa était si... Proche.

GROUPE B - TOUR 2:

Aléa

Kaijū : Attaque du Titan
脅威怪獣

Des écailles pénétrant la chaire de l’Inuzuka et de son compagnon animal, ils assistaient aux premières loges du déferlement de puissance que déployait le Kaguya du groupe, son attaque réalisant un impact tel qu’il fit trembler la zone autour d’eux… Jusqu’à la zone en question ne bascule et qu’une puissante vague sonore ne les repousse tous. Les deux bras en avant, Jotaro et Kaida étaient propulsés dans deux directions différentes, le premier sur le flanc gauche de la bête, le second sur le côté opposé. L’espace de plusieurs secondes, la cacophonie disparait pour être remplacée par un acouphène destabilisant. Jotaro couvre ses oreilles, dans l’espoir de faire partir le sifflement dans ses oreilles, mais il dû subir le bruit pendant quelques instants…

Jusqu’à ce qu’il puisse voir et entendre les premières explosions en contrebas. Est-ce que des renforts étaient arrivés ?! Un simple coup d’oeil lui permettait de comprendre que non, personne n’avait physiquement rejoint la troupe de choc, mais un tir appuyé se réalisait sous ses yeux alors que des armes de destruction étaient employés pour blesser la créature géante. Tête plongeante la première, les crocs serrés, l’Inuzuka redressait sa tête pour voir le Bijuu se déchainait contre la nature, souhaitant imposer sa volonté contre tous… Mais ils ne devaient pas se laisser faire ! Alors qu’une véritable mer de flammes prenait naissance en-dessous du groupe, la voix du jeune garçon traversait la tempête de feu et d’acier : « QUE QUELQU’UN SAUVE LE KAGUYA, LE RESTE AVEC MOI ! »

Laissant le cable du grappin glisser entre ses doigts, il le saisit fermement avant de le faire tourner et de le projeter contre la poitrine du monstre. Il entend les sifflements des projectiles fait de fer et de parchemins explosifs approchaient à grande vitesse, menaçant de le broyer sur place. A ce moment-là, Kaida utilisa son propre grappin pour se rapprocher de son partenaire et atterrir sur le dos de l’Inuzuka, reprenant sa place naturelle. Jotaro tirait d’un coup sec sur ses bras, afin de se projeter en direction des sommets de la créature pour se hisser vers son seul et unique objectif*. [1² →] [1 ↑] Traversant un rideau de flammes et de fumée noire, le duo passait au travers de la menace en réalisant plusieurs bonds sur les écailles charbonnées de la bête. « Kaida, écoute moi, je vais aller à fond cette fois-ci… » malgré le chaos ambiant, malgré le risque de mourir à chaque instant, la voix du jeune homme arrivait clairement aux oreilles de la tortue.

« … Putain, je sais que ça sert à rien de te stopper… » pour beaucoup de gens les émotions de la tortue étaient illisibles, mais pour Jotaro qui avait passé les trois quarts de sa vie avec, il comprenait bien la détresse silencieuse de son partenaire dans son regard. Prendre un risque, maintenant, c’était se lancer dans les bras de la mort de son propre gré… mais l’animal n’était pas stupide. Il ressentait entre ses propres écailles ce sentiment de dégout et de rejet pour la noirceur qui se cachait dans les entrailles du Bijuu. Si cette chose arrivait à la terre ferme, ce n’est pas seulement Chowa qui serait condamné. Testu, Hakugaku… ainsi que Hametsu. La détresse dans le regard de Kaida se métamorphose petit à petit, le désespoir se transformant en bravoure alors que deux paires de yeux déterminés à protéger leur foyer se révèlent.

Jotaro projette son deuxième grappin en direction de sa cible : la gorge du Kaiju, tandis que Kaida attache le cable de son propre grappin autour du bras droit de l’Inuzuka. « Je te lâcherai pas Jo’ ! Alors… CASSE LUI LA GUEULE ! » [2² bras de Jotaro] « IL FAUT FRAPPER SA GORGE ! C’EST NOTRE SEULE CHANCE DE LE STOPPER ! » cri Jotaro avant de se propulser dans les airs, se dirigeant à toute vitesse entre le menton et le torse de la bête. [2 ↑] En chemin, Kaida saute depuis le dos de l’Inuzuka et s’accroche aux écailles du Kaiju. L’animal savait très bien que si Jotaro allait à fond, jusqu’à en perdre connaissance, il perdrait ses attributs humains. Alors la tortue se cale entre les écailles de la créature, de sorte à être fixée contre leur ennemi et pouvoir servir de point d’accroche qui empêchera l’Inuzuka de tomber tout en bas. [3² →]

Filant à toute vitesse à travers les airs, l’Inuzuka inspire profondément, son épiderme devenant de plus en plus sombre alors que la circulation de son chakra en lui prenait un tout nouveau sens. Il perdait peu à peu sa forme animale, rêvelant sa peau tannée et endommagée à certains endroits, des petites traces de brûlures… Mais il y avait un endroit qui changeait totalement de forme : sa jambe droite. Les écailles au niveau de sa jambe se multipliant, une énorme carapace sombre apparaissait par-dessus la jambe de l’Inuzuka qui utilisait ses deux bras libres pour projeter ses grappins en direction de la gorge vibrante du Kaiju.[3 →] A ses côtés il voit la lumineuse Mizaru, qui le suivait dans son action. Le sourire aux lèvres, l’espace d’un instant, son expression se transforme soudainement en celle d’un prédateur assoiffé de sang, celle d’un Inuzuka qui protége sa famille et tous ceux qui compte à ses yeux.

« ENSEMBLE, MIZARU ! » annonce-t-il alors qu’il tourne sur lui-même, telle une toupie, alors qu’il se projetait sur la gorge du monstre qu’il allait fracasser de toutes ses forces dans un coup de pied tonitruant et surpuissant** :

後肢ダーク破壊力 ; Koushi daaku hakairyoku
Patte sombre destructrice

RESUMÉ TOUR 3 :

Aléa

Kaijū : Attaque du Titan
脅威怪獣

- Qu’est-ce qu-… Mizaru n’a pas réellement le temps de comprendre ce qu’il se passe qu’un son digne d’un grondement orageux, si ce n’est bien plus intense éclate dans les airs suite à cette multiple offensive, perturbée grandement dans son oreille interne, la jeune femme perd subitement connaissance pendant quelques très courtes secondes tombant en chute libre bien plus bas… direction le torse.

Lorsqu’elle reprend connaissance, c’est principalement à cause des bruits apocalyptiques qui étaient audibles bien plus bas, vers là où elle tombait ; des tirs alliés sur l’immense torse du monstre, frappant comme des tambours avec un rythme infernal, si ce n’est les courtes pauses pour permettre de recharger les machines en terme de munition. Son esprit vif, elle comprend que si elle met un pied dans cette zone, la situation deviendra clairement mauvaise ; habilement, elle déploie son grappin vers l’un des débris voltigeant en hauteur afin de changer aussitôt sa trajectoire et surtout retrouver un vol bien plus contrôlé*[1/5], baignant dans un halo électrique afin d’accroître très faiblement sa vitesse.* Enchaînant les pirouettes en plein air pour éviter la plupart des explosions*[2/5], se stabilisant, elle retrouve du regard ses camarades qui eux aussi étaient en train de réagir à ce déchaînement de puissance de la part de Tetsu. - Les chiens, ils allaient nous faire exploser, ils peuvent tirer grâce au temps qu’on a pu faire gagner, ils devraient nous considérer là. Pesta la Yotsuki, se demandant encore une fois qu’est-ce qu’elle foutait ici bon sang.

Pas le temps de remettre ses choix en question, elle commença à suivre Jotaro en plein vol suite à son hurlement. - Je savais que tu étais fou lors de notre rencontre à Hametsu, mais je dois reconnaître que tu fais un bon leader. Je vais te faire honneur alors et augmenter la cadence moi. L’air semblait lourd tout d’un coup, le temps aux yeux de Mizaru semble ralentir quelques secondes, tandis qu’une nouvelle aura lumineuse la recouvre l’espace d’un instant, baignant d’une énergie volatile qui semblait danser tout autour d’elle, ressemblant aux éclairs purs zébrant le ciel même.*

- Je te suis… ! Elle plante son grappin une nouvelle fois dans plusieurs débris à proximité afin de s’élancer à toute allure vers la créature, suivant donc Jotaro vers la gorge.*[3/5] - On va lui clouer le bec et lui montrer de quoi on est capable, hahaha, je pensais lui avoir assez tapé dans l’œil, mais on dirait que ce n’était pas assez ! La gorge devrait être moins blindée !

Les éclairs débordent de plus en plus du corps de Raihime, tandis que son corps entre en surbrillance totale tant elle baigne dans la foudre, cette force que le clan Yotsuki dominait et avait su dompter il y a des siècles. Arrivant comme un véritable obus, son passage libéra et provoqua par ailleurs plusieurs violents éclairs dans l’atmosphère, zébrant le ciel avec une intensité rare, grondant avec force. Le missile qu’était Mizaru fit une rotation rapide dans les airs, propageant des arcs foudroyants tout autour d’elle à chacun de ses mouvements, chargeant la totalité de cette énergie électrique dans sa jambe droite, toujours sous l’armure ranton qui boostait ses capacités physiques et augmentait considérablement ses dégâts.

- Raaaaaah… !! Raijin no Rekū Keri !

La Yotsuki pulvérisa avec une férocité encore jamais réalisée ailleurs son pied sur la gorge de la créature aux cotés de Jotaro, bien heureusement assez large pour pouvoir frapper sans se toucher mutuellement. Le coup de pied de Mizaru relâcha une intense vague électrique, puissante et brutale qui faucha la gorge écailleuse du monstre*, provoquant le grondement du tonnerre à l’impact, puis une violente explosion foudroyante qui se propagea sur plusieurs mètres autour du point d’impact peut-être pour repousser par électromagnétisme le monstre. On pouvait voir l'énergie électrique serpenter le long de la partie toucher, une telle décharge pourrait sans doute le choquer et le paralyser quelques temps, qui sait ? La foudre crépitait dans l’air avec une intensité folle. On aurait dit que l'offensive avait fait pleuvoir dans le ciel au dessus des Tetsujins plus bas plusieurs éclairs, zébrant l'atmosphère ; signe de dire qu'ils étaient là et qu'ils continuaient de faire des efforts, peut-être allaient ils les considérer avec ces deux attaques et essayer de les aider autrement, voire même tenter de les récupérer si le duo Zaraki et Kimiko y arrivaient pas.

- K’shhh… ! Un hurlement de douleur, le contre-coup du déploiement d’une telle puissance, Mizaru venait de s’électrifier elle même, l'un de ses yeux ne répondant désormais plus du tout… mais surtout le choc qui venait de la traverser la fit perdre une nouvelle fois connaissance, commençant à chuter… Il restait plus qu’à espérer que Zaraki ou Kimiko allaient réagir pour les récupérer !

Spoiler:

Si la première intervention du vieillard fut un succès en quelque sorte, sa seconde action. Quant à elle, lui valut de recouvrer de vieux souvenirs assez amers. Ceux de la souffrance que l’on ressent à la suite d’un coup bien placé. Et si la bête n’a pas cherché à viser juste. Elle a au moins compris que son coup toucha au but. Bien que cela ne lui servirait pas comme information. Car peu de temps après voici qu’un invidu s’en va se saisir de sa tête.

Et si le vieux Zaraki se trouve dans une situation assez peu confortable. Le voici qu’il remarque qu’il n’est pas le seul. La personne qu’il pensait avoir aidé se trouve là dans la douleur et la cécité.

N’ayant guère d’idée sur comment réagir efficacement à tout ceci. Voici que des bruits d’explosions de toutes directions aux arrières de l’homme se font entendre avant que l’homme ne remarque le projectile en forme de boulet métallique sur le titan des mers. Un puis deux, ils furent plus nombreux encore ces projectiles. Les impacts ne semblaient pas laisser le monstre indifférent, mais cela ne semblait pas non plus l’atteindre. Zaraki se dit alors qu’avec un peu de persévérance, les armes nouvelles avaient une chance de pouvoir provoquer l’émoi d’une terrible douleur chez le titan en lui ôtant une part de sa carapace. Bien que cela ne soit sans doute qu’une illusion.

S’empressant alors de se ruer vers le Kaguya avant de se faire saisir par l’un des boulets. Le vieillard emporte l’homme aux os avec lui dans une manœuvre spécifique.

Les fils d’un bras pour attirer le Kaguya à lui et d’autres fils pour l’aider dans sa manœuvre afin de rejoindre l’arrière du titan. Et de se camoufler derrière les épines dorsales du grand lézard.

Le feu passait, voici que le titan accélère la cadence comme pour démontrer que l’intuition de Zaraki fut la bonne.

En définitive le vieil homme se décide à repasser devant, c’est alors là qu’il remarque la présence d’une femme qui semble comme paralysée ou du moins en difficulté. Il décide ainsi de plonger et de s’en aller saisir cette dernière pour lui éviter de connaitre un triste sort avec le géant qui ne manquerait pas de faire quelque chose pour se débarrasser ce qui peut l’importuner.

Et si Zaraki n’a pas pu voir le coup en question porté par la femme, il ose espérer que ce dernier a pu réussir. Se projetant depuis la droite du crâne du reptile géant, le Fumiji plonge jusqu’à intercepter la dame.

S’aidant de ses fils pour s’orienter comme il le peut en plus de son équipement son objectif et de repasser dans le dos pour ramener au plus proche de Kaguya la dame.

Si aucun doute ne l’envahit, l’adrénaline se fait quant à elle assez présente pour l’aider dans son œuvre, car la douleur éreintante de son dos ainsi que celle de ses bras à force de manier l’équipement particulier n’est pas venir peser sur son mental et user ses membres en le fatiguant un peu plus chaque instant. Il remarque une autre personne qui semble en difficulté, mais malheureusement pour lui il ne peut pas aider tout le monde.

Bien qu’au plus profond de son homme, il se moque en réalité du sort de chacune des personnes présentes, seule sa propre survie compte à ses yeux. Et cette dernière se traduit par une coopération assez intense avec ces inconnus.

Résumé tour 3:

Je ne pouvais pas me protéger de la foudre, j’étais une manieuse du métal. Ces blessures étaient inévitables, mais peu importe, vu ce que l’on devait affronter, ce n’était pas pertinent quelques égratignures. Enfin, je disais on, mais malgré la nécessité d’être une armée cohérente, chacun agissait dans son coin. J’avais pris pour argent comptant la discipline, l’organisation, mais en fin de compte, le clan Imono paraissait en être l’un des derniers gardiens. J’avais fait mon devoir à abattre l’une des copies du monstre, mais cela n’allait pas être ainsi que l’on allait distraire cette bête. Pour le moment, c’était surtout le contraire.

L’attaque conjointe des trois provoqua l’hurlement de la bête, elle n’avait apparemment pas apprécié, mais elle ne semblait pas être plus affectée que cela. A l’explosion, je me tournais dans la direction. Je reconnu quasiment immédiatement l’arme utilisée comme venant de mon clan. J’avais beau l’avoir fui, je restais une Imono. Pour le coup, j’en étais fière. Ce n’était pas bien précis, mais peu importe, il fallait faire ce qu’il fallait pour vaincre. Je créais immédiatement une armure de métal autour de moi complète, bien décidée à poursuivre le combat.

Jotaro semblait tout donner afin de frapper la gorge du monstre. C’était bien risqué d’agir ainsi. A entendre Mizaru parler, elle n’avait sans doute pas combattu dans des batailles rangées de sa vie. Je me contentais de soupirer simplement pour seul commentaire. Cependant, l’électrique chargea également dans la direction de la gorge de la bête en allant bien trop loin que ses capacités. A quoi ils pensaient ? Ils étaient tant que cela envie de mourir ?

« Je te jure … »

Commentais-je à moi-même alors que je m’aidais du grappin afin de me retrouver sur la nuque du monstre. A l’aide de mes deux mains, je plantais le plus fort possible mon katana dans les chaires du monstre afin d’en faire un appui solide, tout en gratifiant la bête de ma visite. Je me décidais alors de tirer mon grappin sur le côté du cou du monstre, sans chercher trop à contrôler sa course. Je comptais bien sur mon contrôle du métal pour cela. Je posais mes mains sur le câble de métal que je laissais totalement filé afin qu’il prenne appui contre mon katana. Je manipulais la course du grappin afin d’étrangler la bête en même temps que les deux autres s’acharnaient à le frapper sur le cou. Je désirais gêner la bête autant que possible et leur offrir une cible parfaite afin de provoquer le plus de dommage possible. Le grappin allait faire le tour de la bête au plus près et bien trop précis pour être naturel.

Le vieux Fujimi rattrapa l’amatrice de foudre, sans doute un avantage féminin ou l’adage des femmes d’abord. Il restait alors L’Inuzuka qui chutait, mais je ne l’avais pas oublié. Je continuais à manipuler le grappin afin d’attraper le pied de l’homme et de le ramener à bon port alors qu’il avait dû tourner de l’œil.

Spoiler:

Aléa

Kaijū : Attaque du Titan
脅威怪獣

L’esprit de camaraderie. Sous les échos fracassant de l’ancien IIIème et les cris cataclysmiques des impacts lui frappant le thorax, les courageux décident de ne pas abandonner renforçant leur cohésion sous les ordres d’@Inuzuka Jotaro afin de saisir l’opportunité. Séparé un instant de Kaida, il diminue les impacts du rugissement tant bien que mal, ses tympans saignent légèrement mais sa persévérance n’a d’égale que sa bravoure. Revanchard, les deux chimères reprennent leur périple avec comme ligne de mire la gorge à découvert de la Calamité. Un dernier tour d’acrobatie aérienne avant le grand final. La tortue rejoint les écailles, le chakra obscur ronge lentement ses émotions, accentuant sa tristesse mais renforçant un peu plus sa détermination évidente. La mâchoire animale se serre, nulle question d’abandonner son âme-liée. Un véritable oiseau de proie, l’Inuzuka virevolte dans un ballet aérien presque hypnotisant. Plusieurs débris métalliques viennent impacter sa carapace, les braises marquant son échine de toute part. Son chakra se met à bouillir, ses forces se concentrent dans l’entièreté de sa jambe transformée pour l’occasion.

La princesse de la foudre @Yotsuki Mizaru chute de son côté, les bombardements l’extirpant de sa torpeur. Le temps n’était toujours pas à l’abandon pour elle non plus. La voix de l’Inuzuka brave les vents contraires pour parvenir au creux de ses oreilles. Son corps se remobilise, s’entourant d’une nuée d’éclairs choquant ses muscles à chaque action. La 流れ星 Nagareboshi (litt. étoile filante) fracasse le ciel de sa présence, esquivant les débris embrasés dans une succession de mouvement aérien, son corps tournoyant entre les morceaux métalliques, balayant les derniers de sa maitrise foudroyante. Mizaru rejoint son homologue, tous les deux s’apprêtent à unir leurs forces dans une frappe herculéenne, couplant sauvagerie animale et foudroyante pour terrasser la déité.

雷獣の一撃 Raiju no Ichigeki
Frappe de la Bête Foudroyante

Le temps se fige, le cri disparait, les nuages se stoppent. La gorge de la bête est violemment percutée par le duo étincelant puisant dans leurs dernières réserves la force de frapper conjointement la glotte, sous le menton. Les tsunamis déformant l’océan à chaque pas d’Ido-shima se calment, la bête n’avance plus. Les insignifiants humains viennent attirer son regard ayant traversé les âges depuis la nuit des temps. Ils ont réussi, son attention est captée, son corps vacille légèrement.

La jambe droite de l’homme tortue reprend son apparence initiale, comme tous le reste de son corps, chutant vers le bas. La pression du chakra démoniaque obscurcit l’âme de Kaida, ses yeux s’emplissent de larmes, elle ne craquera pas. Ancré entre les écailles d’Ido-shima, la bête mêle courage et désespoir pour ralentir la chute de son âme-liée.

L’œil de Raihime se voile de ténèbres, comme son esprit, son corps ayant été mis à rude épreuve durant tout ce déferlement de destruction. La chute sera encore plus violente, depuis les cieux, la mer n’est plus qu’une plaque de béton réduisant le poids mort à un amas de chair, de sang et d’os brisés. Mais tout ça n’est qu’un destin auquel n’aspire pas Mizaru, le centenaire @Fujimi Zaraki y veille, à protéger cette nouvelle génération qui viens d’offrir leurs corps pour la paix d’un Continent en perpétuel affrontement. Les fils noirs se couplent aux grappins métalliques, saisissant la jeune femme par la taille afin de la rapprocher. Maitrisant cette nouvelle technologie qui n’était qu’un rêve lointain lorsqu’il fut mis au monde, le Fujimi vint contourner la Calamité une nouvelle fois, posant le corps de la Yotsuki aux côtés de celui de @Kaguya Kossetsu, sauvé précédemment par le héros centenaire.

Malgré la force de son courage, le chakra obscur fini par dévorer entièrement la détermination et le courage Kaida, ses jambes tressaillant un instant lui faisant perdre appui de son socle épineux. Grâce à son équipement elle stop rapidement sa chute, malheureusement la prise avec Jotaro est relâchée, son corps reprend sa course vers la mort évidente en contrebas. Cette fois-ci c’est la jeune bretteuse @Imono Kimiko qui se charge de la sauvegarde de leur leader stratégique ayant pris les décisions pour sauver ses partenaires et peut-être, le Continent.

Katana planté entre deux écailles fissurées légèrement par le coup. Ses capacités héréditaires inhérentes à son clan lui permettaient de manier le métal à la perfection, si bien que ce grappin omnidirectionnel n’était presque qu’un prolongement de ses bras pour la samouraï. Le tour de la gorge fut encerclé tout en réceptionnant l’Inuzuka en plein vol, bientôt rejoint par Kaida qui aidait à son transport jusqu’à la nuque de la bête. Tentant ainsi d’étrangler Ido-shima comme un vulgaire gredin des rues coupe-gorge d’Ame no Kuni, Kimiko ressent le chakra obscur la gagner petit à petit, montant à l’intérieur de son corps. Touché par l’inconscience et ne pouvant réellement alerter sur leurs conditions, @Yotsuki Mizaru et @Kaguya Kossetsu sont également soumis à une vague obscure, leurs corps posés à même l’épiderme de l’ancien IIIème.

L’océan quittant son bleu naturel pour se nimber d’une couleur écarlate. Face aux regards médusés des deux seuls conscients à ce moment-là, @Fujimi Zaraki et @Imono Kimiko, l’impression d’une hallucination gigantesque vint gagner vos esprits, arrêtant l’entièreté de tous vos mouvements. Que venait-il de se passer, comment cela était-il possible ?

Les muscles tétanisés par le décor qui se transformait face à eux. Contre toutes les attentes possibles autour de cette Calamité démoniaque, son thorax venait de s’ouvrir en deux, un déluge d’hémoglobine teintant l’entièreté de la mer houleuse. Le bras droit du monstre venait se décrocher de sa carcasse, chutant dans l’océan et provoquant un raz-de-marée sanguinolent à sa suite. Les tirs de sommation de l’armée Tetsujin se stoppèrent également, visiblement le choc fut grand pour l’entièreté du monde. Le ciel venait de s’ouvrir en deux, comme si une épée divine venait de fracturer les nuages, de même pour la mer l’espace d’un instant qui s’était séparé avant que les deux parties ne viennent s’entrechoquer de nouveau. La chair en lambeaux rejoignait également les eaux, les entrailles du monstre à découvert. Pourtant, le processus de cicatrisation est déjà lancée, la plaie ne restera pas béante encore longtemps.

Le myocarde se découvrait à l’air-libre. Les battements de son cœur faisaient écho dans l’entièreté de la baie, captant regards et attention. L’avancée d’Ido-shima fut stoppée, son regard se tournant maintenant vers l’horizon. La fin était proche, la sienne ou bien celle de l’Humanité pour avoir mis son divin corps de ce si piteux état ?

GROUPE B - TOUR 4:

Aléa

Kaijū : Attaque du Titan
脅威怪獣

Le souffle coupé, les paupières lourdes... Mizaru était inconsciente alors que Zaraki la rattrapa habilement en plein vol via une maîtrise incroyable de l'équipement couplé à ses propres talents. Le groupe se posa à l'arrière de la tête de la créature, la Yotsuki ne pu donc pas profiter du spectacle sanglant plus bas... mais inconsciente... on lui réserva un autre genre de vision cauchemardesque, une nuit tourmentée qui est gravée au fer rouge dans sa mémoire.

...

- 148 : Prison secrète du pays de la foudre.

- Vous aviez prévu ça depuis longtemps hein, bande de salopard… On est pas assez pur pour vous… ? Souffla lentement le guerrier Yotsuki ; ils étaient trois dans la grande cour de la prison, les trois seuls a avoir pu s’enfuir tandis que le reste fut massacré comme du bétail. Celui armé d’une épée, s’avança tout doucement accompagné d’une petite silhouette féminine bien amochée ; Mizaru.
Au centre de ce duo inébranlable se tenait… Ce géant, ce démon, cette force de la nature, haut comme dix hommes, forts comme cinq ours, puissants comme trois dragons, debout comme un empereur ; Yotsuki Kizaru, le chef du clan.

- Je n’avais pas prévu ce coup-là. J’attendais qu’on attente contre nous, mais pas maintenant. Implacable, calme, il regarda son effectif : deux malheureux bien amochés, dont sa propre fille. - Senzaru, tu tiens le coup ? Demanda t-il à l’un d’eux qui s’avéra être un sabreur, la peau hâlé, les yeux ambres, une étincelle noire parcourra la lame de son épée. - Toujours. Répliqua le concerné alors que les troupes de la prison continuaient de s’accumuler ; ce lieu hautement gardé où ceux qui devaient se faire oublier, exécuter et autres étaient jetés ici. Peu en connaissaient l’existence. - Et toi Mizaru ? Faisant glisser son regard ambre vers sa fille, ce dernière serra tout doucement les poings de frustration. - Ouais… Un mensonge, du sang s’écoulait massivement de sa plaie à l’abdomen, elle ne survivra pas à la prochaine confrontation, son corps chancelait très faiblement de droite à gauche, s’attelant à masquer sa douleur et son état ; mais rien n’échappait au regard de l’ogre Yotsuki.

Plusieurs gardes Noroi pleuvaient sur la position du trio, instinctivement Kizaru protégea sa fille tandis que Senzaru fut happé par la sauvagerie de l’attaque, s’écroulant peut-être mort plusieurs mètres en arrière. - Senzaru.. ! Hurla Mizaru, choquée par la tournure des évènements, des gens qu’elle connaissait depuis sa naissance étaient tous morts un à un, massacrés comme des bêtes, comme du bétail, sa famille… Ses poings se serraient, la frustration était immense.

- Mizaru. Souffla Kizaru dans un moment si intense que le temps semblait s’arrêter. - Tu vas t’enfuir. Annonça t-il d’un timbre de voix calme. - Tu rigoles .. ?! Tu crois que je vais te laisser ici, tu crois que je vais lâchement fuir alors qu’ils ont massacrés toute notre famille, qu’ils ont tués tout le monde sans aucune pitié… TU CROIS QUE JE VAIS TOURNER LE DOS A MA FAMILLE ?! Les éclairs autour d’elle s’intensifiaient, puis soudain le calme, Kizaru déposa doucement ses gigantesques mains autour de sa fille afin de l’étreindre. - C’est la première fois que je te prends ainsi dans mes bras, ma fille. La respiration de la Yotsuki s’accéléra, comprenant très vite ce qui allait se passer. - Qu’est-ce que tu fais vieil homme… Tu ne vas quand même pas te…

Pour la première fois de toute sa vie, Mizaru voyait les traits de son père devenir doux, de l’ogre Yotsuki, l’homme qui était inhumain portait désormais un visage satisfait, satisfait de voir sa fille à ses cotés dans ses derniers moments. - Tu as toujours été vive d’esprit, nous n’avons pas la moindre chance de nous en sortir à deux. Mais toi, tu peux y arriver. La lignée Yotsuki ne doit pas s’éteindre, ils ne pourront pas nous effacer de l’histoire, c’est ce qu’ils voulaient depuis le début, ils ne peuvent pas accepter cette terrible vérité, ce que nous sommes réellement, le secret dans notre sang.

- Arrête de délirer vieillard, on va s’en sortir à deux.. ! Essayant de se maintenir debout, pleinement. - Je ne comprends rien à tes délires de vérité, tu as du prendre un coup sur la tête… ! Allez, on va se les faire.. !

- Cesse. D’une voix calme, imperturbable, même sans hausser le ton, son autorité transcendant Mizaru qui comprenait avec une peine immense que c’était bel et bien la fin. Son regard s’humidifia… Cet ogre, ce démon, elle n’avait pas eu d’enfance, entraînée dans la souffrance comme une spartiate par lui même. - L’élite Noroi est déjà là, ces monstres vont se déchaîner pour s’assurer de tous nous exterminer, si tu restes, tu vas te faire prendre dans la bataille. Il tourna de nouveau la tête pour toiser le visage de sa fille, gravant dans sa mémoire chacun des traits de son faciès une dernière fois, souhaitant l’emporter avec lui.

- Je vais m’en occuper, notre domaine au pays de la foudre est à feu et à sang. Mais nous possédons également un temple loin des terres de ce pays, ce qu’ils voulaient trouver en mettant notre domaine à feu et à sang est là-bas, un artefact que tu vas devoir défendre coûte que coûte à partir de là, tu vas devoir te débrouiller et découvrir quoi faire de toi même.

Les dernières paroles se gravèrent dans l’esprit de Mizaru alors que son père lui donnait l’emplacement de ce temple secret. - J.. Je ne veux pas te laisser là… Les larmes montaient, tandis que le gros des troupes approchaient… - Tu dois le faire Mizaru, si tu meurs ici, alors toutes nos morts n’auront plus aucun sens, tu dois partir le plus loin possible et ne pas te retourner, peu importe ce que tu vois ou entends.

L’affrontement allait commencer, il relâcha enfin sa fille, Mizaru pleurait, ne s’en cachant même plus, les larmes inondaient ses joues, son nez dégoulinait, le sang de sa plaie continuait également de couler. - P.. Papa… J… Je…

- Moi aussi Mizaru. Un sourire fier aux lèvres. - Va et survie. Sur ses paroles, le corps de la jeune Yotsuki s’anima toute seule, fondant comme une ombre dans les brèches ouvertes au travers de la prison par Kizaru ; Quelques pisteurs Inuzuka tentèrent de passer en force mais se firent hacher par les coups destructeurs d’un père protégeant son enfant.

L’effectif colossale de la prison s’avança, la totalité des hommes de l’établissement firent face à Yotsuki Kizaru, l’ogre du clan Yotsuki. Il progressa d’un pas lourd et fier, faisant face à la forteresse ; à 4000 hommes, seul.

Mizaru courrait sans s’arrêter, si ce n’est un instant quand la foudre elle même frappa la totalité de la prison : signe que l’affrontement avait débuté… Elle s’en alla le plus loin possible jusqu’à ce que ses jambes ne purent plus faire un seul pas, les jours suivant le clan Yotsuki disparu des archives, de même pour le légendaire Yotsuki Kizaru qui durant toute sa vie accomplis moult exploits légendaires pour son pays qui étaient encore chantés il y a quelques années, disparu de l’histoire.

…

Paralysée sur le dos de la créature, des étincelles recouvraient son corps, retrouvant peu à peu conscience bien qu’un seul de ses yeux furent aptes à s’ouvrir. Mizaru profita de sa semi convalescence, l’impression d’être dans un autre monde. - Pourquoi je me souviens de ça maintenant… Je ne vais pas mourir ici, je ne peux pas… ouais, sinon le vieillard va être furieux… Son œil ambre fixant ce qui semblait être le ciel. - Va falloir que je commence à m'activer… Incapable de se redresser, toujours sous le contre-coup de cette intense surcharge, dans son état de semi conscience Les souvenirs ne cessaient de revenir, ces hallucinations, ces rêves, cette douleur...

Spoiler:

On avait tous ensemble réussis à stopper la bête encore une fois en s'attaquant à la gorge. Cependant, c'était au prix de nombreux sacrifices. J'avais utilisé la personne que j'avais sauvé comme poids afin de faire encore plus mal à ce monstre. Il ne m'en voudra pas trop j'imagine ? Il fallait l'espérer, il me devait la vie après tout ! Enfin, on ne comptait pas, presque chacun avait sauvé au moins une vie dans cet affrontement.

J'avais cependant une drôle d'impression qui montait en moi. Des vagues de chaleurs malsaines, le cœur qui palpitait et des sentiments anormaux qui emplissaienton âme. C'était un petit peu comme si j'étais partiellement touchée par un genjutsu, cependant c'était impossible pour le coup. Il y avait une sorte de dégagement étrange autour de moi. Non, cela venait de ce monstre, il fallait partir rapidement. Je sentais une sourde colère, des sentiments négatifs qui se bousculaient. Je m’aperçus que je ne pouvais pas faire un seul mouvement. Un décor d’apocalypse se révélait alors, complètement irréel. Une illusion envoyée par l’esprit de ce monstre par sa simple puissance ? Quel pouvait être le moyen de propagation, je ne pouvais pas réfléchir à cela, il fallait agir.

Si cela se révélait être vrai, le cœur du bijuu était gravement blessé, son bras droit venait de se faire arracher. La victoire n’avait jamais été aussi proche ! Je n’avais qu’une seule envie, foncer droit sur le cœur afin de faire un carnage, mais je n’étais pas seule. Sans doute que mon passé de commandante de troupes parlait dans ma tête actuellement. J’allais prendre Jotaro pour aller le plus loin possible d’ici, mais sa tortue semble vouloir le faire. Je déposais le corps inamé délicatement avant d’utiliser mon grapin afin de récupérer Mizaru à l’autre bout du monstre, également dans les vapes. Cette fin de combat devenait vraiment une cour des miracles, mais sans le côté faux. Il fallait que ce combat se finisse rapidement, ou cela allait être un carnage. Bien entendu, je pouvais prendre un risque moi aussi, mais qui serait là pour sauver la vie à ces imprudents ?

D’un autre mouvement de grappin, je rejoignais la petite troupe qui était chargée de grimper le long du bras. Je découvris ce qu’il semblait être une sorte de plateforme improvisée, et à l’aide de rapides échanges, il fut convenu de l’utiliser comme une arme de siège. Je posais mes mains sur l’armature afin de la renforcer comme je pouvais, dans le temps qu’il nous restait. Il fallait que cela résiste suffisamment afin d’encaisser les prochains échanges. Heureusement que je m’étais entrainé au ninjutsu un minimum juste avant la bataille. Je ressentais ses limites d’ailleurs. Je formais une suite de mudras afin de créer une sorte d’hélices, ceux des jouets pour enfants avec quoi on s’amusait avec le vent. Sauf qu’aujourd’hui, nous ne jouions plus du tout. Maintenant, on parlait de la survie ou la mort de l’humanité face à un Dieu ancien. Je fis en sorte de créer l’hélice afin que l’on se propulse vers le cœur en train de se soigner.

« Espèce de saloperie … Tu vas finir par creuver oui ! »

Déclamais-je alors que je tirais le grappin dans la direction du cœur lorsque l’on passa devant. Je modifiais grâce à ma maitrise du métal le simple câble avec le grappin en une arme que j’espérais mortelle. Je changeais le grapin avec des piques, des systèmes anti-retours à l’instar des flèches afin de provoquer le plus de dégâts possibles si jamais un imprudent tirait dessus pour la retirer. Le câble en lui-même se dardait de lames tranchantes de toutes sortes. J’espérais bien que la puissance du système de la garde blanche provoque avec mes modifications le plus de dégâts possibles. Comme si j’étais mesquine et que je ne désirais plus revoir sa tête de lézard purulent, je manipulais une seconde fois bien plantée dans le cœur le câble afin de s’agiter à l’intérieur le plus possible afin de provoquer un maximum de dommage. Bijuu ou non, il allait bien finir par y passer malgré sa puissance, surtout sans cet organe vital ! Pas de cœur pas de chocolat !

Spoiler:

Aléa

Kaijū : Attaque du Titan
脅威怪獣

T’en fais pas p’tit, je te tiens ! Le câble du grappin défile à grande vitesse, suivant la chute de Jotaro dans le vide, jusqu’à ce que je le saississe dans mon bec. Forçant sur mes pattes contre les écailles obscures, je sens le frottement du câble effriter ma mâchoire, alors que du sang commence à couler depuis ma bouche, mais je refuse de le lâcher ! Il compte sur moi ! Ce gamin qui n’a jamais rien eu, et qui pourtant à toujours donner aux autres ! L’énergie sombre me remonte les pattes, traverse mes écailles alors que je sens mes émotions explosaient dans tous les sens. Les larmes perlant sur mon visage alors que je mordais fermement le câble. Je peux pas le laisser tomber, pas moi… Mais la prise saute, alors que je vois le corps inconscient de Jotaro chuter de plus en plus.

« NOOOOOOOOOOOONNNNNNNN !!!!!!! » je hurle dans ma langue animale, ayant l’impression que ma gorge va se déchirer au même titre que mon coeur en suspens. Non non non non pas comme ça Jo’... Puis soudain, un sursaut d’espoir. Brillant telle une lame au milieu du champ de bataille, l’Imono rattrapait au vol mon p’tit gars avant qu’elle ne tente d’étrangler le monstre colossal. Dans l’élan je bondis pour les rejoindre, me servant de mon propre équipement pour envoyer le grappin et la rattraper au niveau de la nuque[1], atterrisant auprès d’un Jotaro inconscient. Je jette un coup d’oeil à sa jambe droite, qui avait doublée de volume… Putain je savais que ça allait finir comme ça… si seulement j’étais aussi fort que toi Jo’...

Le contact avec le chakra obscur perturbe mes sens, et malgré l’ouverture du thorax et la perte de bras du Bijuu, je ne pouvais que me concentrer sur Jotaro qui semblait traversé par des spasmes, la sombre énergie s’infiltrant dans son inconscient et le torturant de l’intérieur.

_______________Cauchemar de Jotaro_______________

Kaijū : Attaque du Titan Ys37

La terre tremble, alors que tous fuient. Les braises s’élèvent dans un ciel complètement couvert par la fumée noire. Dans les airs, une silhouette continue de se battre, affrontant des ombres aux larges griffes… L’Inuzuka se défend bec et ongles, le corps couvert de blessures sanguinolentes, alors qu’il affronte les copies de l’Idō-shima. Il jette d’un coup d’oeil et se rend compte qu’il est seul, Kaida introuvable, mais les cris de détresse de la population le poussent à redoubler d’efforts, malgré le déchirement de ses muscles. Puis vient le hurlement tonitruant du titan. Le souffle suffit à repousser le jeune homme, dont le dos s’abat violemment contre le sol avant qu’il ne roule sur plusieurs mètres.

« Peux… pas… Il est… trop fort… » les doigts du garçon s’enfoncent dans la terre, agripant la première chose qui lui passe sous la main par frustration, mélangé à du désespoir. Il se redresse difficilement, remarquant la destruction complète de son grappin omnidirectionnel. Il traine du pied alors qu’il tente de marcher en direction de l’adversité, pour au final échouer. Tombant un genou à terre, il crache du sang noir alors que sa vision se brouille légèrement. Il regarde autour de lui, voyant les villageois de Tsubomi, le peuple de Hametsu, abbatus dans les décombres. Il a l’impression que tous le dévisagent avec des yeux de poisson mort, des voix sinistres entrant dans sa tête : « TU DEVAIS NOUS PROTÉGER ! TOUT LE MONDE EST MORT PAR TA FAUTE ! » L’Inuzuka pose son second genou à terre, plaquant ses mains contre ses tympans alors qu’il a la sensation que son esprit se scinde en deux. « Non… Non non non… ça ne peut pas être vrai ! Je-JE … ! »

« Jo’...... » la voix faible de la tortue traverse tout le brouhaha, faisant relever instantanément la tête de Jotaro qui dans un surpassement de ses capacités se relève et court en direction de Kaida. Il glisse sur ses jambes pour arriver au même niveau que son compagnon animal et le prendre dans ses bras, Kaida ayant sa carapace totalement brisée alors qu’elle saignée. Beaucoup. Trop. Le fluide écarlate tâchait la peau de l’Inuzuka, qui avait un regard tétanisé avec des pupilles tremblantes, la tortue arrivant à peine à garder les yeux ouverts pour voir Jotaro.

« Non Kaida, pas toi non non non… je t’en supplie parle moi, tu peux pas me laisser tomber ! Pardonne moi, j’aurais dû être là, pardon pardon pardon … » un tourbillon d’émotions déchire de l’intérieur l’Inuzuka alors qu’il sent les larmes monter, son corps devenant beaucoup plus petit, Jotaro ressemblant à l’enfant serviteur qu’il était à l’âge de ses 8 ans. Enfonçant sa tête contre la tortue, alors qu’un flot continue de larmes s’échappe de ses yeux, il relève la tête en appelant à l’aide : « A L’AIDE ! JE VOUS EN SUPPLIE ! AIDEZ MOI ! SAUVEZ MON AMI !!... par pitié, quelqu’un… »

« N’ABANDONNE PAS ! » un vent frais caresse le dos de l’Inuzuka alors qu’il écarquille les yeux, tournant son visage vers l’arrière pour voir une vive lumière s’adresser à lui. « TU VAUX PLUS QUE CA JOTARO ! N’OUBLIE PAS QUE TOUT LE MONDE COMPTE SUR NOUS, CHEZ NOUS ! » une légère silhouette se dessine dans le halo de lumière, une tortue totalement blanche ressemblant à Kaida redonnant du courage et de l’espoir à l’Inuzuka. Les larmes cessent petit à petit de couler alors que le petit Jotaro soulève dans ses bras la tortue à l’agonie, qui disparaissait en poussière entre ses mains. Mais son regard était uniquement rivé sur celui qui lui parlait : « Toi et moi, nous sommes les Protecteurs de Hametsu… J’AI FOI EN TOI ! » Kaida se révèle totalement à travers la lumière éblouissante, cette dernière balayant totalement le décor cauchemardesque dans lequel était emprisonné Jotaro. Reprenant une apparence de jeune homme, il approche de la lumière en tendant sa main, l’effleurant du bout des doigts…

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Je suis posé contre le p’tit gars, alors que sa respiration se calme au fur et à mesure de notre contact. Maudit monstre… aucune créature aussi dangereuse ne devrait exister. C’était une chose de ravager les corps des hommes, c’était bien pire de s’en prendre à leur coeur. Du coin de l’oeil je vois que Kimiko affronte ses propres démons, avant de se reprendre. Enfin, plus loin devant nous on voit l’ascension d’une sorte de traîneau, se dirigeant vers le visage du Bijuu. Un véritable véhicule sortit de nulle part… Mais avec des humains dessus ! Je m’accroche à Jo’ en faisant comprendre du regard à l’Imono que je gérais l’Inuzuka, alors que celle-ci s’envole vers nos coéquipiers situés plus bas dans le dos.

Inspirant profondément j’attrapais le bras de Jotaro avec ma mâchoire abimée, le tirant d’un coup sec pour le mettre sur ma carapace. M’assurant qu’il était bien accroché à moi, je forçais sur nos dernières réserves de chakra pour accumuler de l’énergie dans mes jambes et bondir avec lui dans les airs*. D’un coup de bec j’appuie sur le bouton qui propulse mon grappin sur la tête du Bijuu, et je rappuie dessus pour nous tirer vers une nouvelle hauteur [2]. Filant telle une étoile dans les airs, je vois qu’on passe au-dessus du traineau, alors que je tire sur le câble pour le décrocher et me laisser tomber parmi les autres humains. Ils ont l’air pas mal amoché, mais je comprends rapidement qu’ils ont un plan derrière la tête. Sans hésiter je mordille le mollet de l’un d’entre eux, un jeune avec des cheveux blancs en pétard, alors que je plonge mon regard déterminé dans le sien. « TUEZ. CE. MONSTRE ! » disais-je dans une langue que seule les Inuzuka pouvaient comprendre, mais peu importe, je lui montrais du bout de mon nez le grappin omnidirectionnel qu’ils pouvaient utiliser.

Pas question de mourir ici, et encore moins de laisser cette chose survivre derrière nous !

RESUMÉ TOUR 4 :

Si sa moindre tentative de faire quoi que ce soit avait pu être inutile pour le Fumiji, au moins il était toujours en vie. Et dans le glas du monstre, il contempla son impuissance. Lui qui aurait voulu faire montre de ses prouesses du passé n’était plus qu’une épée émoussée et rouillée. Difficile même de la qualifier de combattant. On peut voir en lui, plus un secouriste qu’autre chose même.

Et constatant cela, il se décide à ne plus rien tenter. S’il se moque éperdument de ses camarades il souhaite avant tout, maintenir sa vie pour plonger le monde dans une autre forme de chaos. Car de son impuissance vient de naitre le désespoir. Une chose suffisamment dangereuse pour pousser une personne à agir de manière si aléatoire en fonction de ses envies et ambitions qu’elle en vient même à causer le mal et cela quand bien même elle fut parmi les meilleures personnes.

N’ayant personne à sauver, il peut souffler et contempler le chakra noir qui se manifeste d’autant plus dans toutes les directions. Suivant de près le groupe tout en ne se mêlant pas à eux. Le vieillard observe impuissant ces derniers lancer des attaques, choses qu’il ne peut faire.

En définitive il se demande même la raison de sa présence dans tout ceci, et peut-être aurait-il mieux valu qu’un autre se trouve là plutôt que lui. Sa plaie dans le dos ne manquant pas de lui remémorer sa grande incompétence. Et ses pensées viennent comme à l’empêcher de penser normalement, il se moque même du sort du démon à présent. Et même s’il avait pu lui voler un morceau de cœur alors il l’aurait fait. L’intérêt étant plus scientifique que pour se munir d’un cœur supplémentaire. L’ambition de faire quelque chose le rongeant il se décide à se lancer dans un assaut vain.

Usant de son équipement, il s’en va vers là où les attaques de tous ont tapé et cela après qu’elles ont pu survenir afin d’éviter de ses prendre des attaques de la part de ses semblables. Usant de la vitesse de son équipement il tente d’arracher un morceau de cœur avant de s’enfuir le plus loin possible de la zone. POur se faire il use de ses fils une première attaque pour déblayer le morceau souhaité et la deuxième pour l’en séparer du plus gros.

Ne sachant guère s’il pourra échappait au chakra obscur ou bien même à la bête. Il s’en va, n’ayant même pas le temps de si ses fils ont pu attraper le morceau de cœur ou non. Au moins il faisait honneur à la rumeur circulant à propos de son clan.

résumé action:

Aléa

Kaijū : Attaque du Titan
脅威怪獣

Les battements du myocarde donnaient le rythme de chaque seconde qui s’écoulait dans ce tableau infini où chacun des héros jouait son ultime atout. Le temps figés, l’hémoglobine recouvrant le corps des alpinistes, en contrebas la marée carmine leur intiment de les rejoindre dans ce mélange cataclysmique. La cicatrice reformait petit à petit la chair, les lambeaux de corps s’entremêlant de nouveau à une vitesse impressionnante pour la taille de plaie. Le sang coagulait, puis avalait les morceaux détachés, fusionnant de nouveau.

Une chute qui pourrait s’avérer fatale, @Kaguya Shigemori et son équipage le comprirent, il fallait redresser la barre où les abîmes les emporteraient dans un sommeil éternel. Les signes incantatoires dansant dans les mains de l’expérimenté créant des ailes modulant la paroi osseuse. Bien que celles-ci ne pouvaient agir comme les excroissances d’un rapace, elles permettaient à l’embarcation de planer dans les airs, reprenant ainsi les vents ascendants pour ralentir la chute.

Voyant au loin les prémices d’une lueur salvatrice dans le groupe ailé qui vint désormais en leur direction, @Imono Kimiko, de tout son sang-froid guerrier vint saisir la 流れ星 Nagareboshi @Yotsuki Mizaru, plongée dans ses souvenirs à la suite de sa dépense énergétique ayant visée la gorge d’Ido-shima. Les grappins virevoltèrent à travers le déluge d’hémoglobine, se servant des écailles détachées pour s’orienter dans la tempête écarlate afin de rejoindre le vaisseau.

D’un effort conjoint @Imono Kimiko, @Gekimetsu Ish'i et @Uzumaki Chiyo couplaient leurs dons claniques pour renforcer les ossements, le poids reparti commençant à se stabiliser de nouveau. L’espace était réduit, mais chacun faisait attention à ne pas chuter dans le vide. Des hélices métalliques furent créées dans le même temps. Malheureusement, dû à la panique et à la méconnaissance générale des héros se rejoignant pour la toute première fois, le plan fut soumis à un impair. Les volontés parallèles stabilisaient le traineau un instant, lorsque deux hélices tournaient en sens inverse.

C’est ce moment opportun que saisie l’âme-liée d’@Inuzuka Jotaro pour tirer son acolyte hors de l’aura maléfique du démon. L’agrippant de toutes ses forces, les larmes perlant sur ses pommettes écailleuses et se mêlant à la fine bruine environnante, disparaissant dans l’infinie. Le duo bravait les courants ascendants et descendants qui reprenais peu à peu de vigueur. L’animal le comprenait mieux que quiconque ici, les signes annonciateurs du renouveau d’une catastrophe naturelle lui intimaient que la fuite n’allait pas être si simple que ça. @Kaguya Kossetsu profita également de cet instant pour rejoindre le vaisseau. Ce dernier commençait légèrement à chanceler de gauche à droite, le poids étaient difficile à repartir en vu de la taille de la structure, légèrement trop petite pour accueillir autant de naufragés.

Par les efforts et la maitrise de Seito Geks, le planeur osseux repris la direction du rivage, convaincu que foncer dans le cœur était une idée suicidaire plus que salvatrice. Le traineau osseux repris son vol plané en laissant derrière lui les derniers aventuriers n’ayant pas rejoint son bord empêchant également les grappins d’acier de la samouraï de pouvoir se planter correctement dans le myocarde, qui aurait sûrement fait perdre l’inertie du traineau.

@Kaguya Shigemori et @Chinoike Akane ne laissait ni la cohue globale ni l’arrivée des nouveaux arrivants perturber le ballet de signes qui dansait au creux de leurs doigts agiles et vifs. Chaque signe imposait une nouvelle quantité de chakra dépensé, l’énergie spirituelle se galvanisait, transperçant leurs tenketsu afin d’affluer en masse. Ce fut une première vouivre à trois têtes qui apparue, sanguinolente comme sortant du plus profonds des enfers, recouvrant un peu plus le traineau du liquide carmin. L’éclat lumineux des reflets écarlates vint saisir le cœur de chacun, voyant naître devant leurs yeux le déferlement vampirique des Chinoike. La fille du froid tendit les paumes en avant, ordonnant à son démon ailé de frapper le myocarde et de se repaître de son sang. L’entité lumineuse vint frapper de ses trois têtes le cœur d’Ido-shima, avant de se déformer en un instant. La couleur rougeoyante vint se teinter de reflets violins, plus obscur, la noirceur engendrant un cri de désespoir chez la vouivre. Absorber une trop grosse quantité de chakra obscur était un premier pas vers la mort, la vouivre implosa dans un nouveau déluge d’hémoglobine, sa créatrice perdant connaissance, sa jambe gauche la suivant dans les ténèbres.

Ce fut au même moment de l’impact sanglant que le dragon osseux fut lancé à son tour. Visiblement, les enfers semblaient sortir de toute part pour y ramener de force l’ancien IIIème. Un dragon à la gueule béante, fémur, humérus, colonne vertébrale et autres fragments composaient かぐや奥義竜座Kaguya Ougi : Ryuuza. Le corps du vétéran faiblit un instant, sombrant également dans l’inconscience et sacrifiant sa jambe droite afin de propulser avec vigueur le démon millénaire.

L’impact osseux allait être rude, le myocarde en ligne de mire. Puis une ombre, surgissant de nulle part, au plus près du myocarde vint se mettre en travers de la course de la constellation du dragon. @Fujimi Zaraki, tenta de braver l’impossible dans une action suicidaire non coordonnée avec le reste de la troupe en allant frapper l’essence de vie de ses poings. Malheureusement, le dragon le faucha en plein vol, arrachant son bras droit sans la moindre difficulté. Le sang mêlé au fils noirs de son pouvoir clanique vint s’agiter dans les sens. L’adrénaline et le contrecoup du choc vinrent galvaniser son esprit et lui faire reprendre la réalité de la chose : la fuite était la meilleure option. D’un dernier mouvement désespéré il vint réussir à accrocher son grappin au vaisseau voguant vers le rivage. La création osseuse quant à elle continuait son périple meurtrier jusqu’au cœur du démon. Le ciel se couvrait une nouvelle fois de ses nuées métalliques provenant des côtes du Pays du Fer. Vous n'étiez pas les seuls à profiter de l'opportunité laissé par le trou béant dans le thorax. Les explosions reprirent de nouveaux, mais grâce à vos efforts conjoints et la décision de quitter les lieux, celles-ci n'inquiétaient pas l'intégrité de votre embarcation.

La création draconique avait atteint son objectif, s'enfonçant dans le cœur d'Ido-shima, son corps se stoppant net, sa course visiblement interrompue pour de bon.

Les corps meurtris, les visages et corps recouvert de sang, les inconscients et les corrompus voguèrent maintenant dans les cieux, à l’horizon le rivage n’avait plus semblé aussi proche depuis la première respiration d’Ido-shima. 白衣の天使 L’Hakuinotenshi (litt. L’Ange Blanc) redoublait d’effort pour administrer les premiers soins à ses camarades. La plaie sur l’épaule du Kaguya venait se suturer des suites des soins prodigués à plusieurs reprises. Cependant, la cicatrice semblait commencer à arborer une couleur violine, presque noir, qui détonnait totalement de toutes les nombreuses plaies cicatrisées qu’elle avait pu refermer jusqu’à maintenant. Pas le temps de s’y attarder, de violentes perturbations vinrent la plaquer contre les corps endormis.

@Gekimetsu Ish'i en tant que Capitaine du vaisseau tu t’en rendais compte, le ciel s’ombrageait de nouveau pour laisser éclater une tempête infernale. Le vent battait la chamade tandis que les éclairs venaient frapper de toute part. La pluie venait frapper chaque individu, les yeux du manieur de limaille embrumés par la déferlante naturelle qui secouait de toute part le vaisseau. La coque métallique vint se fracturer dans les vents tranchants. Le poids était maintenant le plus gros défaut de l’embarcation. Des fragments d’os venaient rejoindre la tornade électrique, les ailes se fissurant gravement comme l’ensemble de la carlingue. Les ceintures métalliques résistaient tant bien que mal, mais il était clair que sans leur présence, chaque individu inerte aurait fini happé par les torrents dévastateurs. L’horizon n’était plus très loin, le rivage à quelques mètres, un dernier effort. Dans un cri déterminé Seito Geks venait maintenir la barre. Le sol s’approchait à une vitesse vertigineuse tandis que l’ensemble du traineau venait se désagréger sous tous les corps.

Les corps frappèrent le sol, rebondissant contre la terre ferme et roulant sur plusieurs mètres. L’impact avait été rude, mais ils l’avaient fait, ils avaient quitté l’épiderme d’Ido-shima, la terre sous leur pied.

GROUPE B - TOUR 5: