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Oiran-kunshu no Seijaku
Oiran-kunshu no Seijaku
Renkinjutsushi
Icône :
Nous et les Esprits [ft. U.M.] St,small,845x845-pad,1000x1000,f8f8f8
Messages :
54
Expérience :
184
Mode de jeu :
PvE
Prime :
N/A
Puissance :
C
Réputation :
B
Pays d'origine :
Ame
Feat :
Kakoyin Noriaki
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Première prestation : une rencontre au clair de lune

Nous et les Esprits
Un jour je te délivrerai


L'Oiran-kunshu avait longtemps voyagé, préférant passer par les instances douanières de Tsuchi, cachée au sein d'une caravane de réfugiés venus d'Ame et de ses pays limitrophes, plutôt que par les terres sans loi du Hametsu.  Affublée de son masque noh — de la porcelaine peinte en cette forme de visage traditionnel bien connue des Monzaemon, dont les pupilles semblaient incrustées de deux pierres précieuses d'un vert sombre — l'oiran se faisait discrète, malgré ses attirails fleuris.  Contre ses services de sage-femme, elle avait accompagné l'épouse d'un rescapé propriétaire d'une charrette au toit en jute, sous lequel l'oiran avait installé un lit de fortune pour traiter Leur patiente.  Malgré l'étrange apparence de cette maîtresse des arts occultes, elle s'était appliquée diligemment afin de soulager la parturiente de ses nausées et de ses lombalgies que lui avait provoqué le long voyage au sein du paysage escarpé de la rocheuse.
Puis l'Oiran-kunshu les avait quittés une fois arrivée à la capitale-bibliothèque continentale.  Elle leva son masque vers le ciel pour observer ces tours d'érudition, qui lui rappelaient celles qui poussent sans cesse sous les ondées de l'abondante.


Notre ventre nous signifiait son mécontentement de crampes douloureuses, alors que les effluves alléchantes des échoppes installées plus haut dans les rues nous parvenaient d'au-delà des murs.  Pourtant, nous en étions bloquée à l'entrée, incapable de passer ce garde à l'esprit arrêté.  Il nous demandait des papiers que nous ne possédions point et comme seul argument pour notre défense, nous présentions ce carnet aux pages jaunies qui avaient appartenu à notre mère, Shugyoku Sora.  D'un sourcil levé, il nous rétorqua : « Ta mère peut bien être renkinjutsushi, diable! si elle était présente j'la laisserais pt'être passée ; mais ça change pas que pour toi, faut un papier officiel ou sinon tu dois passer par l'admission standard...
Nous n'avons pas le temps pour...
Pas l'temps, pas d'entrée.  Allez ouste la vieille, avec ta chevelure de sorcière et ton parlé étrange !

Derrière notre masque de porcelaine, nous froncions les sourcils, exaspéré par le manque de politesse de cette homme au pouvoir abusé.  S'il était vrai que nous ne possédions point la reconnaissance de l'École de guerre sur nos capacités d'alchimistes, n'en restait que nous étions certains de la qualité de notre apprentissage, vu notre taux de succès et des témoignages reçus d'anciennes patiente de notre mère, Kurutta Shojo no Sora.  Il était évident que nous souhaitions accéder à ces connaissances qui avait permis à notre mère de lier nos âmes, avant notre naissance, mais nous n'avions aucune intention d'y consacrer une vie.  Notre temps nous était précieux ; l'un de nos reflets prisonnier d'un monde dont on en ignorait encore les frontières, et ce garde qui nous menait la vie dure. « Il suffit! proclama l'oiran-kunshu, cette femme masquée au maniérisme doux ; son ordre avait fait sauter son foulard de soie sur ses épaules. Nous avons fait long voyage et espérions trouver refuge dans l'une de vos auberges réputées.  Décidément, notre plan ne pourra se réaliser en cette soirée.  Auriez-vous l'amabilité de m'indiquer un lieu pour se sustenter en dehors de vos murailles précieuses, pour que nous puissions s'y reposer et passer vos tests à la noix un autre jour, où cela nous demande-t-il encore de présenter quelconque passeport hors de notre possession? »

Nous avions exprimés notre agacement d'un ton assez fort pour se faire entendre de tous aux environs, alors que l'odeur de nourriture imprégnait la sueur qui collait notre masque à nos joues... À vrai dire, nous n'étions point habitué à traiter avec des douaniers aussi rigoureux, formée au sein des tréfonds des bidonvilles de la pluvieuse.  Puis nous n'avions aucune raison de mentir à ce pauvre homme impoli, toute notre affirmation était vraie : nos pieds nous lançaient des chocs des talons au postérieur !  


RP découverte&rencontre
Avec Uzumaki Miyabi
Aux douanes


Uzumaki Miyabi
Uzumaki Miyabi
Mort
Icône :
La rêveuse
Messages :
38
Expérience :
60
Mode de jeu :
Errant
Prime :
N/A
Puissance :
B
Réputation :
B
Pays d'origine :
Pays de l'Harmonie
Feat :
Nakajima Youko (Jûni Kokuki)
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知識

Nous et les esprits
Ils ont des yeux et voient.

Le garde agacé observait la figure qui se présentait devant lui, son bras lui pointa une direction tandis que son ton restait amer, une échoppe était certainement présente non loin, en continuant vers un autre chemin. Et si la soirée tombait, le vent se levait aussi, provenant certainement de l'Est. Plus loin sur le chemin menant à l'échoppe, dans les herbes alentours, Miyabi récupère une fleur, un bourgeon encore fermé d'un rouge vif. Cette couleur la fait froncer les sourcils, d'autant plus que ses oreilles entendent les pas et les murmures lointains des portes de la capitale de Hakugaku. De retour en ces terres, Miyabi souhaitait récupérer quelques ingrédients pour ses propres expériences et concoction - une halte avant l'aventure en Tsuchi, volontaire malgré l'aversion que les terres de l'Érudition a pour elle.

Lorsque l'individu s'aventure sur le chemin, elle s'exprime en observant la fleur de part et d'autres, elle cherche quelque chose desuss.

Ils ne voient rien, et n'entendent rien non plus.

Le regard de Miyabi pivote vers l'individu présent, la jeune femme se redresse en rangeant la plante dans sa sacoche. Ses yeux scrutent l'individu partageant sa couleur de cheveux, ils l'analysent, puis se braquent sur son épaule, là où pourtant rien n'est présent, dans cet espace du moins. Miyabi relève la main, elle avait soutiré de la fleur une abeille qui s'y était coincée, posée sur son doigt, l'insecte prend un instant avant de s'envoler, partant rejoindre sa très chère Reine dans sa ruche.

Miyabi récupère le châle qui avait glissé de son crâne pour retomber sur ses épaules, elle le place par dessus sa queue de cheval afin de camoufler à la fois sa chevelure si marquante et couvrir son visage du vent se levant. Les yeux écarquillés de l'Uzumaki faisait presque croire qu'elle avait devant elle un fantôme, pourtant son expression ne trahissait pas la peur ou l'inquiétude, simplement l'introspection. Son regard se perd à nouveau dans le vide, sur le corps de l'inconnu qu'elle avait arrêté avec ses paroles.

Le monde est injuste pour ceux qui voient, il faut se plier à la volonté de ceux pour qui la vie est une entrave et dont la liberté ne fait même pas frémir leur coeur.

Gardant une distance certaine avec l'inconnu, Miyabi l'observe avec un léger sourire : ses sous-entendus étaient étranges, mais elle ne le connaissait pas, alors impossible de déterminer si elle disait ça de nature, ou parce qu'elle savait à qui elle faisait face.



#1
Avec @Shugyoku Seijaku
HAKUGAKU


Oiran-kunshu no Seijaku
Oiran-kunshu no Seijaku
Renkinjutsushi
Icône :
Nous et les Esprits [ft. U.M.] St,small,845x845-pad,1000x1000,f8f8f8
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54
Expérience :
184
Mode de jeu :
PvE
Prime :
N/A
Puissance :
C
Réputation :
B
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Ame
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Première prestation

Nous et les Esprits
Un jour je te délivrerai


Nous n'avions point communiquer de tout le voyage, alors de cette marche vers l'humble établissement que nous avait indiqué le garde, nous en profitons pour retirer notre masque et échanger sa place dans notre sac contre le miroir d'émeraude, que nous cachons dans les grands pans des manches de notre kimono. Aussitôt, nos reflets s'accordent et Seijaku est le seul à voir Tatsumaki, sa jumelle.

Absorbé par son monologue, auquel sa soeur ne répondait que par des échos silencieux, Seijaku ne remarqua pas la femme aux cheveux rouges, qui l'accosta. Surpris, le grand frère plongea son miroir d'émeraudes contre son torse, coupant net son lien avec sa soeur, tentant d'en cacher toutes traces de ses manches. Comparé à l'oiran-kunshu sous son masque, Seijaku transpirait de surprise ; depuis la mort de sa soeur, son calme légendaire qui lui avait valu d'être nommé 静寂 — Seijaku s'étiolait sans le masque de l'oiran-kunshu, celui qu'il partageait avec le fantôme de ses souvenirs.
D'une main tremblante, il écarta la mèche de cheveux qui lui masquait une pupille émeraude et réajusta le châle qu'il portait également sur la tête. La femme qui l'avait accosté semblait voir des choses invisibles, son regard se porta vers l'épaule du renkinjutsushi. Le sourcil rubis du jumeau se souleva ; c'était le même côté où il avait été blessé, avant sa rencontre avec le terrifiant Hanzō. Pur hasard ?
Des malades, l'oiran-kunshu en croisait souvent. Elle-même, avant sa naissance, avait souffert d'hallucinations, en sevrage d'opium.
Ou peut-être hallucinait-elle sur sa grossesse ? Dans les notes de Leur mère, un cas similaire avait été enregistré...
« Mmmh... Oui... Ceux qui voient... répondait un Seijaku dubitatif, incertain de l'approche à pendre ; le regard de l'inconnue fuyait le sien. Peut-être sauriez-vous nous indiquer le chemin ? Nous avons fait longue route et nous cherchons un endroit où nous sustenter. Connaissez-vous les lieux ? Nous espérions trouver auberge au sein de la capitale, mais ce douanier ne souhaitait pas nous laisser passer pour la nuit... Si c'est ça être alchimiste d'état, nous préférons nous en tenir loin ! »

Nous n'avions rien à perdre, car la faim nous griffait désormais les entrailles. Le petit monstre qui nous tordait les viscères poussa un long grognement caverneux pour illustrer notre point. « Et nous devons avouer nous plier aux ordres de celui-là ! lança en blague un Seijaku prudent, pour déployer l'un de ses beaux rires cristallins. Nous n'avons rien de valeur à vous offrir en échange de vos indications, si ce n'est peut-être de la compagnie pour un soir, afin d'alléger nos coeurs et étancher notre soif ? »


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