Rise of Shinobi :: Pays belligérants :: Pays de la Foudre
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Akimichi W. Dodoro
Akimichi W. Dodoro
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Contrat International

Lutter contre les monstres
国際連合憲章




L"incident d'Ido-Shima et toute cette bataille de l'Humanité face aux anciens maîtres de ce monde avait laisser de nombreuses interrogations. L'une d'entre-elle fut la capacité des forces militaires et des pays belligérants à lutter contre les menaces d'envergure Continentale. Le Pays du Fer avait réussi à démontrer sa puissance de feu lors de la bataille sur le rivage des mers septentrionales. Il était clair que de nombreux pays allait vouloir s'accaparer cette puissance et développer leurs propres armes afin d'éradiquer les possibles menaces et, sans surprise, augmenter leurs forces armées dans cette conquête du monde.

Ce fut dans cette optique là que, contre toute attente, le pays le plus enclavé sur lui-même s'ouvra aux mercenaires et aides extérieurs. Kaminari no Kuni, le Pays de la Foudre, réputé pour être très fermé autant par ses frontières que dans leurs esprits. Un appel d'offre international fut lancée. Ma forte alliance avec le Pays du Fer et notre confiance mutuelle me permettait d'être au courant assez rapidement de cette offre.

Banado complétait la lettre à destination de Tetsu tandis que nous arrivions à la frontière entre le Pays des Monastères et celui de la Foudre. Dans mon sillage j'avait embarqué avec moi celui qui m'avait permis d'imaginer un tout nouveau futur, ainsi que de gagner une renommée non-négligeable.

« On y est Jotaro ! Je connais pas beaucoup ce pays à vrai dire, j'y ai jamais vraiment posé bagage. Des choses à savoir avant qu'on propose notre aide ? »

Le fondateur et chef de Tsubomi m'avait suivi dans ce périple, car après tout, travailler sur le projet d'un armement capable de faire face à un démon légendaire et archaïque, pouvait être une occasion en or de trouver des idées pour les défenses futures de la Capitale d'Hametsu. Car bien bête serait celui qui pensait que tout allait être tranquille dans notre quête d'un futur radieux. Et même moi, j'étais loin d'être aussi stupide.

Contrat :


ft. Jotaro, Mahogani, Seijaku

Inuzuka Jotaro
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Contrat International

Lutter contre les monstres
国際連合憲章




Difficile de décrire une telle sensation, alors que le jeune garçon, devenu homme entre temps, pose de nouveau un pied sur sa terre d’origine. Les sommets hiératiques de la Foudre toisaient le groupe hétéroclite de leur majestueuse figure, s’imposant comme des obstacles infranchissables pour les simples humains qu’ils étaient. Jotaro avait un regard compliqué, alors qu’il observait ces montagnes si familières, et étrangères à la fois. Il se revoyait, enfant, descendant cette même pente pour partir en direction des monastères, en quête d’aventure, de sens. Pas une seule fois le protecteur d’Hametsu s’imaginait remettre les pieds à Kaminari, non pas par mépris pour sa terre natale, mais parce qu’il s’y sentait comme un étranger.

Cependant, c’est bien par opportunité que le duo homme/animal avait accepté de suivre l’Akimichi. Bien qu’en apparence le contrat semblait anodin, les implications autour d’un tel projet suffisaient à attirer l’attention du membre de la Garde Blanche. En passant par l’Harmonie, il en profita pour récupérer quelques renseignements utiles au sujet de ces fameux bombardiers, et du désir de Kaminari à développer sa flotte aérienne. Du moins, le strict minimum pour s’engager dans une telle affaire. L’Inuzuka reconnaissait quelques têtes parmi ceux qui ont répondu présent à l’appel d’offres, des gens qui se sont battus aux côtés de Chōwa pour la défendre face à l’Ido-shima. Peut-être n’était-ce pas un hasard que tous aient décidé de se réunir aujourd’hui pour participer à un tel projet.

« Et bien si je devais vous donner un conseil pour éviter les ennuis, gardez vos avis pour vous. Contrairement aux institutions à l’ouest du Continent, le pays de la foudre a une vision très tranchée de la société et de comment les choses doivent se passer. Ici, toute vie n’a pas la même valeur… »


Un constat amer, et pourtant il venait de l’expérience ancrée dans la peau de l’Inuzuka. 8 ans qu’il n’avait pas reposé un pied à Kaminari, aujourd’hui il était de retour à la maison… pour le meilleur, ou pour le pire.


Mahogani ; Dodoro ; Seijaku

Shugyoku Seijaku
Shugyoku Seijaku
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Nouveau prophète

Lutter contre les monstres
Contrat international


Notre voyage dimensionnel avait propulsé notre quête dans de nouveaux projets, dont celui de retracer Son histoire connue. Nulle information concernant le Sceau des Martyrs se dévoila à nous, de nos recherches en Garan, pays inquisiteur du Ninshū, mais nos contacts avec le réseau du marché noir nous présentèrent une opportunité unique de voyager sur des terres de légendes. La menace du réveil d'Ido-shima, ce portail monstrueux, avait bousculé le Continent, promulguant la course aux armements ; mais Kaminari n'avait-il pas une arme titulaire comme ses confrères belligérants ?

Nous avions été rejoints par des partenaires qui comme nous, avaient profité de l'ouverture de l'isolationnisme pour découvrir ce monde. Nous étions trois novices du Jigen Gari, nouvellement promus, accompagné du Champion de Chōwa. C'était notre première rencontre avec ce shinobi, mais son nom nous n'était pas inconnu : il se racontait que dans les décombres d'Hametsu, le Héros du Rivage était parvenu a ériger un nouvel havre de paix. Avec respect, nous saluons nos partenaires de mission de façon protocolaire. Nous avions troqués nos habits d'oiran pour des habits amples forêt, le faciès figé de l'Oiran-kunshu masquant nos traits, notre foulard en soie pour en cacher la couleur vive de notre tignasse. Jotaro nous conseillait de faire profil bas, mais à toiser nos partenaires, nous étions loin de se fondre dans la populace. À ses avertissements, nous répondîmes : « Évitons les artères principales alors. Jotaro-sama, nous nous en tiendrons à vos indications, les rumeurs de Garan ne pourraient que nous causer ennuis. Nous rendre chez notre commanditaire, sans s'attarder, est primordial. »

Il était raconté que le moindre regard vers un Noroi, si vous étiez un inconnu, pouvait signer votre fin..


ft. Dodoro, Jotaro, Mahogani

Senju Mahogani
Senju Mahogani
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Lutter contre les monstres




La chevelure enflammée, l’émeraude porté au regard et la peau résolument colorée n’étaient tous le premier critère qui opposait la Senju et la vie de Kaminari. Les Senju étaient le clan de la Vie depuis qu’on leur fit don du chakra -leur scission récente témoignait encore de cela- tandis que les Noroi se firent les sombres émissaires de la guerre. On avait allumé la Volonté du Feu quand ils se confondaient en monstruosité pour asservir les peuples. Ces oppositions peuvent paraitre discutables mais elle sont un fondement de l’éducation Senju. C’est dans un épais nuage de fumée grasse que la Dame fit s’évanouir ces relents de haine conceptuelle. Elle, qui avait arpenté les affres d’une existence lourde d’un demi-siècle à vivre, préféra s’arrêter sur la puissante nature alpine qui les accueillait en ces terres.

Ici encore, elle écouta la nature lui murmurer ses propres souvenirs, le génie et la résilience furent les maîtres-mots du mélèze un peu plus bas, du pin un peu plus haut et des edelweiss qui les observaient depuis tout-là-haut. La fraicheur et la finesse d’un air qui se raréfie lui firent presque oublier, alors qu’elle se sentait si légère en compagnie de ces géants monstres de pierre qu’on appelle montagnes, le poids de l’Histoire qu’elle arpentait aux côtés de ses deux frères du Jigen Gari. Ne l’aurait-elle aperçu qu’une fois, la Dame n’aurait pas reconnu le fin acteur qui oeuvrait en Oiran-kunshu, prudent et gracieux. *Prudent ?* Quand au second, l’atout obligatoire pour toute bonne troupe d’aventuriers, le joker évident qui change la donne et vous fait rafler la mise, le coeur-brave qui mène la charge de la victoire. Quant au troisième, un membre du très noble clan Inuzuka respecté par la Dame et ses pairs, jeune et mâture, respirant ce doux parfum de fougue et d’excellence. La Dame était tout particulièrement attentive à ce garçon, le vent avait déjà amené quelques jeunes graines qui lui rapportèrent qu’un jeune champion oeuvrait à Hametsu.

En bon champion, il livra ses savoirs à ses comparses, signe d’un professionnalisme au goût de la Senju. Seijaku ajouta une touche un peu plus opérationnelle à la problématique d’entrer dans un royaume hostile peuplé de tristes comédiens.

-Je pense que nos mandats nous éviterons quelques-uns des problèmes les plus épineux. Quant aux plus fâcheux… Elle eut un rictus malicieux en regardant ses compagnons. Nous serons quatre pour les résoudre.

Elle vida le contenu de sa pipe au vent. Au vent de ce royaume obscur qui s’élevait plus proche de la lumière.




Contrat International
Dodoro, Jotaro & Seijaku
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CONTRAT INTERNATIONAL

LUTTER CONTRE LES MONSTRES




Ce fut avec brio que les forces du Fer montrèrent l’étendue de leur capacité face à Ido-shima, bombardant ce dernier avec leur toute nouvelle trouvaille technique : les canons. L’an 150 sera marqué par cette attaque qui a failli coûter la vie d’une bonne partie du Continent, et ça n’était ici pas la faute d’un homme ou d’une nation, mais bien d’un bijū. Ces monstres se révèlent être des menaces capables d’unir les hommes, même opposés à l’origine, pour la survie et la pérennité d’un Continent qui est animé pourtant par des conflits constants. Une nation se démarque, pour ne pas s’impliquer dans les guerres qui tiraillent les nations belligérantes : le Pays de la Foudre prône la paix, car c’est ce que inculque le Ninshū et la foi. Les querelles avec Garan ne font pas preuve de guerre, après tout, ces territoires ne sont-ils pas les leurs, de droit ?  

Foudre et fer se mélangent, et les aventuriers visitant le pays de la Foudre se rendent rapidement compte que cette nation se démarque des autres, elle semble vivre dans son propre univers. En relevant les yeux vers le ciel, chacun se rend vite compte que c’est ici que la vie se propage, au sein des cieux, voguant au gré des courants d’air. En arrivant aux abords du chantier, alors mentionné sur le contrat proposé, les terres semblaient bien vides, mais les airs étaient eux un véritable carrefour : l’armada aérienne n’était pas une légende. Planeurs de bois, unipersonnel ou non, les cieux étaient peuplés, certains profitaient des courants d’airs pour les loisirs, d’autres cherchaient à rejoindre le nord ou la capitale, d’autres s'adonnaient à des tests. Le pays de la foudre tire avantage des vents violents qui peuvent découler des orages, et la terre elle, se retrouvait presque abandonnée, ou alors laissée à ceux dont la pureté de l’âme n’était pas assez haute.

Les flots venteux caressent le visage des aventuriers qui foulent ces terres, comme si la terre les implorait de gagner le ciel et de profiter de ces courants. Par delà le voile éthéré de la réalité, deux paupières s’ouvrent, et les iris observent et surveillent l’Inuzuka et son compagnon animal. L’esprit fugace disparaît aussitôt, laissant derrière lui ce sentiment étrange, exclusivement ressenti par la tortue. Kaida est figé un instant, prit d’une panique qu’il n’explique pas directement - quelque chose de plus haut vient de les observer. Il met en garde Jotaro, car quelque chose ici veille. Les frissons quittèrent l’animal, le sentiment s’échappe, mais il ne s’agissait pas là d’un mirage, la tortue en était certaine.

Rapidement, le croquis d’un chantier se dessina, protégé par les montagnes abruptes, le vent se calmait en ces lieux, pour permettre aux constructeurs de travailler sans être soumis aux aléas du climat. Non loin, se trouvait une vallée, où quelques individus s’y trouvaient, accompagnés de planeurs d’ivoire - car ici, même le bois se poudre de blanc.  La civilisation se dévoilait petit-à-petit, car jusqu’à lors, très peu d’individus avaient pu être observé, de loin, ceux ayant déjà visité ou connaissant les coutumes de Kaminari avait pu reconnaître les parias de la société, en recul, ceux refusant de se plier aux exigences et fuyant la civilisation. Mais en arrivant sur le chantier, un véritable choc culturel pouvait prendre ceux qui n’avaient jamais connu Kaminari.

Les civils présents étaient presque identiques : une chevelure d’albâtre, une peau d’une pâleur à en faire frémir les contrées de Shimo, et surtout, un regard marquant le dédain lorsqu’ils croisèrent du regard les individus qui pénétraient en ces terres. Un coup d’oeil appuyé pouvait faire comprendre que la plupart de ces gens se grimaient : perruque et maquillage, pour se plier aux exigences de la Seigneurie. Et que la présence d’étranger ne leur ressemblant pas semblait les déranger, presque viscéralement. Les regards se tournèrent, marquant un agacement certain avant de se reposer sur ce qu’ils étaient à l’origine en train de faire.

Un peu plus loin, des individus se démarquaient, car ils n’étaient pas grimés, et semblaient eux aussi présent pour la même chose : prêter main forte aux ouvriers. Pourtant, ils furent vite chassés, il était certain que les chefs de projets faisaient un tri. Il fallait donc comprendre que cette demande passée à l’internationale avait été faite à contre-coeur, mais qu’ils n’avaient pas le choix.

Devant un entrepôt, les candidats étaient renvoyés, chassés et escortés pour ceux qui y répondaient par la frustration. Mais l’ouvrier écarquilla les yeux en voyant arriver le quatuor, notamment lorsque son regard dévisagea l’Inuzuka et l’Akimichi, car ces visages, il les connaissait. Ses sourcils se froncèrent, alors qu’il se figea devant sa liste, il balaya son regard ambré sur les deux figures qui les accompagnait, sans les reconnaître.

Derrière lui, les ouvriers assistants à cette arrivée se passèrent quelques murmures, tandis qu’une ambiance lourde se faisait ressentir, tous se montraient méfiants : pourquoi étaient-ils ici ? Mais avant que l’homme ne puisse ouvrir la bouche, les flots venteux caressèrent son visage et ceux des individus présents, alors qu’un planeur d’un blanc éclatant se posa non loin d’eux, très proche, manquant de devenir dangereux à cause de la vitesse.  

Vous êtes là pour le contrat c’est ça ?


Deux pupilles ocres se posent sur le quatuor, un homme descend du planeur et se présente à eux, et par la réaction des individus autour de lui, semble être le dirigeant du projet. Tout dans son apparence trahissait sa totale adéquation avec les coutumes, ses cheveux, sa peau et ses yeux sont tous les trois marque de sa supériorité pour ceux qui se trouvent autour. Son regard foudroie les deux individus qui s’étaient fait reconnaître, non pas pour les chasser, mais surtout pour montrer qu’il était ici l’être supérieur. L’homme glissa quelques mots à celui qui initialement s’occupaient du recrutement, les fines oreilles comprendront que c’est l’affection que porte Tetsu pour les deux hommes qui leur offre cette place, malgré les appréhensions de la Seigneurie. Cependant, d’autres messes basses - bien que pas forcément discrète - faisaient comprendre que ce groupe, bien que retenu, serait surveillé.

Finalement, l’homme se tourna vers le quatuor. Son attitude toujours marquée par le dédain, il initia finalement la conversation.

Je suis le coordinateur du projet, Jiki. Mais vous serez priés de me nommer Monsieur, ou Jiki-sama. Venez avec moi.


Sans donner d’intérêt aux éventuelles réactions, l’homme fit signe au quatuor de le suivre, tandis que les regards ne cessaient de se poser sur eux, s' ils voulaient être discrets, c’était peine perdue. Jiki conduisit le groupe quelques mètres plus loin, là où une grande table avait été installée pour étaler plans et matériels.

Bien. Je vous présente Obare et Irodori, ils étaient présents lors de l'incident.


L’homme présente deux ouvriers, évidemment grimés comme tous leurs confrères, bien que la qualité de leurs costumes se détériore par le travail qu'ils effectuent. Les deux hommes vêtus de blanc dévisagent les mercenaires, bien que leur offrant des salutations, par politesse, un traitement bien différent de celui qu'ils offraient à Jiki, puisqu'ils n'osaient même pas le regarder dans les yeux, par crainte ou par respect. Le chef de projet pousse un long soupir alors qu'il se tourne une dernière fois vers les aventuriers.

Si vous avez des questions, posez-les. Mais ne prenez pas de mon temps, plus vite vous retrouverez ces saboteurs, plus vite nous avancerons.




Inuzuka Jotaro
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Contrat International

Lutter contre les monstres
国際連合憲章


Le silence n’existe pas au pays de la foudre, le grondement lointain du tonnerre se laissant étouffer par les flots venteux qui sifflaient contre la roche montagneuse. L’Inuzuka avait beau être parti depuis des années, il se réhabitue aussitôt à l’ambiance Kaminari alors qu’il quittait la périphérie du pays pour se rapprocher de leur destination : le chantier et terrain de test pour le projet Bakugeki. Il observe avec nostalgie cette vie dans les cieux, ces dizaines de formes qui leur passent au-dessus de la tête sans se soucier du quotidien des mortels. Le regard avisé n’aura pas raté la séparation nette entre fils aimés des cieux, et enfants bâtards rejetés au pied de la montagne.

Lutter contre les monstres - C.I Iguz
Kaida ressent un regard intense sur le duo...

Cependant, le premier à s’agiter parmi eux c’est Kaida, qui sort sa tête de sa carapace et qui observe ses alentours, alerté. Intrigué, Jotaro passe un œil par-dessus son épaule, ressentant le frisson qui parcourait les écailles de son compagnon. Après quelques secondes d’instinct animal réveillé, la tortue partage ces quelques mots à son partenaire : « Jo’, quelque chose nous a regardés à l’instant… Ça m’a retourné l’estomac. J’ai connu ce genre de sensation qu’une seule fois… » Sourcils froncés, Jotaro pondère sur l’information avant de lui-même observer les alentours, puis le haut de la montagne. Il s’attendait à être éventuellement repéré par les plus intrigués à sa venue à Kaminari, voire même par des membres de son clan, mais il ne s’attendait pas à ce que ce soit aussi rapide. Quelque chose clochait. Dans le ciel, la capitale siégeait à des kilomètres, et plus haut encore… Le catalyseur de l’orage.

La tortue posant son menton sur l’épaule de l’Inuzuka, le duo étudiait dans un premier temps ce qui se trouvait autour d’eux, avant de rapidement ne voir que le dédain dans les yeux des kaminarijin. Jotaro progresse naturellement dans cet environnement, ce couloir fait de yeux inquisiteurs, même s’il connaissait l’hypocrisie de la majorité pour contenter une minorité révérée. C’était un nouveau monde qui s’ouvrait au groupe, et étant originaire de ces lieux c’est à l’Inuzuka d’un minimum guider ses compagnons vers une progression tranquille et sans embûche, même si cela ne voulait pas dire que ce serait une partie de plaisir. Jotaro étant resté un peu en retrait, par rapport à ses partenaires, il voyait passer à côté d’eux les recalés. Ceux qui étaient venus avec le même objectif qu’eux, pour au final être broyés par le système Kaminari.

Croisant le regard de l’ouvrier se chargeant d’examiner les prestataires pour le contrat, Jotaro s’est vite senti reconnu. Peut-être que sa nouvelle popularité allait être la raison de leur échec, en tout cas son regard avisé gardait toujours un oeil sur ce qu’il se passait au-dessus d’eux, par vieille habitude. Et il était content d’avoir pu voir, avec un petit temps d’avance, la descente d’un être illustre. Passant entre ses compagnons, ses deux mains se posant délicatement contre une partie discrète de leur corps, l’Inuzuka posait sur eux un petit sigle qui leur permettrait de comprendre le langage animal. [1] Se mettant au-devant du groupe, le niveau des yeux de Jotaro baisse, alors que dans son dos Kaida adresse un regard aux autres humains du groupe pour les mettre en garde. « Suivez l’exemple de Jotaro, les Noroi sont considérés comme des copies de l’Empereur-Roi. Si des êtres inférieurs comme nous les regardent dans les yeux, ça sera vu comme une insulte, ça leur donne même le droit de nous tuer. »

L’albâtre posant pied à terre, le corps de Jotaro agit davantage par habitude que par conviction, son regard se baissant alors que le responsable des lieux leur demandait la raison de leur présence. Sans avoir besoin qu’on lui rappelle l’étiquette, quant à comment un être inférieur tel que lui devait se comporter face à son vis-à-vis supérieur, Jotaro répondait humblement, d’une voix monotone : « C’est exact, Monsieur. » Jiki organise le passage du groupe, imposant son statut alors que Jotaro et les autres décident de suivre. Durant cette petite marche, et sentant qu’ils allaient être surveillés tout du long, l’Inuzuka passait sa main dans sa nuque pour simuler une démangeaison, grattant légèrement sa peau. Mais dans son geste, il posait un sceau pour développer la structure à l’intérieur de ses narines, et développer un odorat supérieur à celui de l’homme. [2] Sans surprise, c’est l’odeur de la peinture et du maquillage à outrance qui tapait dans le nez de l’Inuzuka, mais rapidement il s’habitue à l’afflux d’odeurs et peut se permettre de mieux sélectionner les indices qu’il pourrait croiser à partir de maintenant.

Arrivant autour d’une table avec les supposés témoins de l’incident, Jotaro regardait les deux figures salies par leur quotidien, et pourtant qui continuait à vouloir gagner les faveurs de leur supérieur. L’Inuzuka ne pouvait les blâmer, grandir à Kaminari vous rend comme ça. Contrairement à lui, ils ont préféré saisir l’occasion de bien se faire voir, d’évoluer dans le microcosme qu’était le pays de la foudre. Malheureusement, Jotaro connaissait déjà le résultat de leur effort à l’avenir : appréciés, au mieux, mais jamais intégré. Car on ne mélange pas les torchons avec les serviettes.

« Pouvons-nous connaître l’étendue des dégâts, Jiki-sama ? Quelles ont été les cellules touchées ? »


Si Dodoro avait l’habitude d’un Jotaro avec plein d’entrain, il pourrait remarquer à quel point l’Inuzuka se contenait, bien plus que d’habitude. Ne croisant pas le regard du Noroi, s’assurant que sa voix soit claire et audible, aucun saut dans les octaves etc. Une étiquette qu’on frappa durement dans la peau du jeune serviteur pendant son enfance. Les cicatrices ont disparu, mais certaines marquent ne partent jamais.

Chakra : 4D

[1] Gijū (tortue) + Fuinjutsu ; Rang Dx3 : Jotaro applique un sceau sur chacun de ses compagnons, pour qu'ils puissent comprendre le langage animal.
[2] Gijū (tortue) + Taijutsu ; Rang D : Jotato pose un sceau sur lui pour développer son odorat et lui permettre de couvrir les indices dans ce domaine, éventuellement.

Résumé : Jotaro prend note de la fameuse « présence » qu'a ressenti Kaida. En voyant Jiki descendre, Jotaro l'identifie comme un Noroi, et décide de placer un sceau sur ses partenaires pour que Kaida puisse leur transmettre des informations au sujet de comment ça marche à Kaminari. Jotaro utilise également un sceau sur lui pour développer son odorat et commencer à repérer d'éventuels signes pour son enquête, tout en posant une question au Noroi (je laisse mes partenaires interroger les témoins).


Mahogani ; Dodoro ; Seijaku

Senju Mahogani
Senju Mahogani
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Lutter contre les monstres




Il y avait quelque chose de grandiloquent dans cette fresque qui immortalisait l’excellence de l’Humanité évoluer dans un si puissant paysage. On ne pouvait rester fermé d’admiration devant un tel déploiement d’ingéniosité inspirée par ce besoin toujours plus grand de dépasser. De tout dépasser. Une glorieuse ode à l’Humanité qui se jouait ici. La Dame n’entendait cependant pas cette mélodie tonner contre les flancs parfois abruptes qui les entouraient pour ensuite se faire chanter à travers les vallées. Bien au contraire, elle se sentait en funambule au-dessus de ce regard si triste que même les ténèbres de l’abîme qui l’abritait ne pouvaient dissimuler; faisant s’évanouir en son sillage la plus éclatante des notes. Ce pressentiment traversa la Senju comme si cet instinct très propre aux siens l’avait subtilement piqué.

Elle marqua un petit temps d’arrêt dans sa marche pour effectuer quelques discrets et humbles mudras (1) pour un peu mieux dialoguer avec ce plan très invisible qu’est celui de la Nature. Les nobles récits de la montagne laissèrent place aux plus basses messes, des plus obscures aux plus éclairantes. La compagnie non-albâtre croisa un vieux bouleau, ancien Seigneur de cette forêt, mourant dont l’âme avait été corrompue par un mal bien sombre dont il tairait la nature. Affaibli par la profonde haine qui l’avait habitée jusqu’à peu, il se résilia, après s’être avoué vaincu par elle, à laisser les champignons se nourrir des dernières forces de vie qui animaient son imposant monument. Bien malheureux de sa funeste erreur, il avait puisé dans ses ressources les plus profondes, dans ses racines les plus anciennes, pour faire, par le plus éloigné des bourgeons, offrande de son dernier chaton à la Senju.

Au détour d’un couloir venteux non loin de là, elle laissa le meilleur fruit de son nouvel ami partir en éclat et abreuver la forêt de son meilleur souvenir. Après que les paroles du vent eurent donné écho au milles expressions de la rédemption du vieux bouleau, le bruit sourd de sa chute anima la forêt du souvenir de celle qui l’avait honoré. (1)

-Mahogani Mahogani Mahogani…

***


Le spectacle désastreux qui se joua bien vite sous leurs yeux fit se rappeler à la Dame la raison de sa venue. Elle abandonna ses nouvelles conversation pour se prêter à la sagesse de celle qui semblait la dépasser de quelques bonnes années, allant jusqu’à lui dévoiler le prénom de son compagnon. *Oui, Jotaro, c’est bien ça.*

La seule vue de l’entrepôt vers lequel la compagnie se dirigea en premier lieu servit à peiner la Dame qui avait un jour donné aux esclaves de la Révolution l’herbe qui guérissait leurs maux. Quelques notables laids de naissance faisant officier leurs quelques kapos grimés à cette effigie violée d’un être bien plus grand. A l’effigie d’un de ceux dont elle avait voulu briser les chaines.

Le hasard fait certes, selon l’adage, bien les choses, mais on aurait pu questionner le hasard quant à cette soigneuse et délicate démonstration de force que fut l’arrivée de celui qui se nommera, après une descente impériale en manière et en accueil: Monsieur Jiki-sama. Monsieur Jiki-sama cristallisait cette emprise indéfectible que les siens avaient sur les autres en ces terres. Sa seule présence intimait ici à qui n’était pas lui la plus grande des soumissions, au-delà de la punition ultime du plus infime défi de ceux qu’il se disait savoir inférieurs, il réfutait de voir en l’autre la simple expression d’Humanité offerte par le regard.

Cette autorité  semblait si évidement naturelle qu’elle teintait ses adhérents forcés à un zèle prétendument infini. Mahogani aurait pu dire que tous ces mauvais fanfarons maquillés aux couleurs du plus talentueux des clowns n’étaient cependant pas tous en bonne adéquation avec la toujours très triste réalité de la folie de ceux qui les humiliaient. Un de ces vieux relents vint parfumer  l’haleine de la Dame avant qu’elle ne revint une bonne fois pour toute dans cette réalité trop hostile pour être ignorée plus longtemps.

***


En bonne Dame qu’elle était, la Senju imagina assez vite l’hypothétique architecture de l’endroit. L’immensité du modèle de la société locale semblait devoir reposer pour le moment sur d’exquises créations fuselées de bois. On en dirait donc autant de la très puissamment renommée armada de Kaminari. L’arsenal qu’ils découvraient semblait trop stratégique pour être un nouveau-né en voyant la puissance d’industrie qui se manifestait au-dessus d’eux. Il devait donc obéir à un schéma logistique que la Dame cru bien vite pouvoir comparer à ses propres affaires.

Chaque industrie demande une infrastructure, cette infrastructure doit être stratégique. Dans un pays de montagnes, la géographie est primordiale. On ne saurait ici fuseler sans bois, alors on devait s’alimenter d’un bois précis en respectant des distances raisonnables pour assurer ensuite d’un débit constant. Chaque arsenal était conçu autour d’un strict contrôle des allées et venues de routes définies et balisées pour une sécurité et une qualité maximales. Ce grand atelier alimenté par la sueur et la peur était nécessairement lié et alimenté par un tout aussi strict réseau logistique qui donnait au poumon l’air nécéssaire pour nourrir le sang d’une société toujours plus extrême en tout.

***


Leur champion sembla légèrement tressaillir, cassant sa jeune voix de conquérant en un timbre plus neutre semblant intimer à ses confères de le suivre en humbles octaves.

-Jiki-sama. Déclara-t-elle d’un respect assez profondément travaillé pour qu’il ne sonne vrai qu’à qui s’en voudrait assurément accommodé. Soyez certain que nous explorerons toutes les pistes et seront implacables dans la traque de ces malveillants. Et en parlant de piste. Oserais-je vous demander de nous éclairer sur les lieux en nous faisant le commentaire d’un plan ?

Son regard s'écrasa au sol.

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Dodoro, Jotaro & Seijaku
Kaminari

Akimichi W. Dodoro
Akimichi W. Dodoro
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Contrat International

Lutter contre les monstres
国際連合憲章




Tiens. Je ne pu cacher mon étonnement lorsque Jotaro et moi furent rejoint par deux têtes que je connaissais plutôt bien. A vrai dire je n'avais aucune idée de leurs histoires, ni de leurs loisirs ou encore moins de leurs différentes visions de la vie, mais nous avions ce lien particulier qui nous unissais au plus profond de nos êtres. Nous avions traversés une dimension parallèle sous la forme d'alter-ego démoniaque nous prêtant pouvoir et puissance le temps d'un instant pour traverser cette marée monstrueuse au sein d'Ido-shima. Il y avait bien des histoires que je n'avais pas encore partagé à l'homme-tortue, et qui, pour le moment, resterait à ma simple discrétion.

« Mahogani, Seijaku, je suis content de vous voir ici ! »

Une marque de respect suivi d'un signe de tête respectueux. Il n'y avait pas le temps de se lancer dans de grandes discussions sur notre intégration à la brigade 次元狩り Jigen Gari (liit. les chasseurs dimensionnels). Aujourd'hui, le travail était tout autre et il y avait très peu de chances que nous ayons encore à traverser le pandémonium en quête de réponses. La mission était tout autre et bien plus terre à terre.

______________________________

D'après les mots de l'Inuzuka, ici, en ces terres éloignées, la vision de la valeur d'une vie était bien différente. Je notais dans mon esprit ses mots afin de ne pas faire de bourde, ce qui était, sans vouloir faire le prétentieux, ma spécialité. Mais pour le moment ce fut une autre vision qui s'offra à mon regard, me captivant complètement et se diffusant dans tous mes muscles, me clouant sur place. Ma visage tendait vers les cieux, bien que le plancher terrestre semblait presque inhabité, ce fut toute une civilisation qui virevoltait dans les airs, maniant les courants venteux à la perfection grâce à leur moyen de locomotion exotique. Ma bouche s'ouvre en grand, ma mâchoire aurait pu toucher le sol que je n'aurais su la rattraper. Dans mon esprit, ce fut une batterie de calculs, de visions futuristes, d'idées folles en tout genre qui vinrent me frapper tandis que le vent entamait un ballet agile avec ma chevelure. Le temps d'un instant, je cru tomber à la renverse tant ce que je venais de voir me paraissait irréel. J'encaissais un léger recul, soutenant mon poids grâce à mes mollets, lorsque je vis au loin, se découvrir entre deux pics rocheux, les contours d'une ville flottante.

La Couronne Boréale. Cet édifice dont j'avais entendu parler de nombreuses fois, notamment connu pour être un des joyaux du clan Akimichi. Je ne l'avais jamais vu de mes propres yeux et le choc fut bien plus dur à accepter que toutes les fois où j'avais pu la fantasmer. Si mes compagnons et le devoir de l'instant présent ne m'accaparait pas maintenant, j'y aurais foncer sans me retourner par la voir de plus près.

« Continuez à avancer, j'ai fait tomber quelque chose. »

Laissant le groupe prendre un peu d'avance, je me penchais lentement vers le sol, mimant la recherche d'un petit objet. Je sortais ma pierre philosophale, à l'abri des regards, jouant sur ses propriétés pour faire naitre au creux de la terre un bourgeon de cerisier. La voie de la Création, rendre à la nature ce qui lui appartient. Ce pays si fabuleux méritait bien un peu de verdure en plus. Fiou. Ce pays est incroyable, j'en ai des frissons que me parcours l'échine. [1]

Rejoignant mon petit consensus de mercenaires, l'aube d'un chantier vint attraper mon regard. D'accoutumé chaque parcelle de ce chantier aurait retenu mon attention, cependant, ce fut la vision des hommes et femmes parcourant ses terres qui me firent arquer un sourcil. Ils possédaient tous la même allure, la même couleur de peau, de cheveux. Et il était clair que certains camouflaient leurs origines par le maquillage et le port d'atours concordant avec les principes locaux.

Jotaro passa dans mon dos, tapotant mon épaule comme signe d'amitié, cependant je senti quelque peu le chakra se diffuser dans mon corps. Il venait de poser un sceau, les stridulations de Kaida avait été remplacée par la compréhension totale de son langage. Je parle la tortue. Je répète. JE PARLE LA TORTUE. Cela faisait que quelques minutes que nous étions arrivés et c'était déjà le plus beau jour de ma vie. J'avais envie de crier au monde que je pouvais parler aux animaux. Mais les dires de la testudine vinrent m'empêcher de commettre un impair. Ok. Beaucoup de choses s'expliquent alors maintenant. Baisser les yeux, ok, je devrais en être capable. Oh trop bien son planeur, je veux le même !

« Avec plai-... Hmmhmm... Bien monsieur-sama. »

Fiou. Première bourde éviter, je m'en sors plutôt bien, ça va être une formalité tout ça. Nous arrivions donc aux abords du chantier où les ouvriers semblaient nous regarder du coin de l'œil tout en évitant ardemment chaque contact visuel avec le dénommée Jiki. L'androgyne albâtre était véritablement la personne la plus influente en ces lieux, il suffisait de regarder le comportement de chacun lorsqu'il était apparu, même celui de mon ami Inuzuka, pour comprendre que la hiérarchie venait s'imposer d'elle-même juste par son apparence physique. Il faut dire, que j'aurais du mal à être accepté ici avec mes deux mètres de haut, mes nombreuses cicatrices, la moitié de mon corps en peau synthétique et ma chevelure ébène. Tant pis. Ils aiment pas les beaux gosses c'est tout.

Très peu doué pour les mots, je laissais mes compagnons gérer la partie questionnement avec le maître des lieux, tandis que je gagnais la table centrale où était disposé l'ensemble des plans. Fiou. Il y avait pas à dire, c'était un chantier pharamineux qui prenait vie ici. De nombreuses techniques me sautaient rapidement aux yeux, comprenant rapidement le fonctionnement et l'idée derrière chaque mesure et utilisation d'engrenages. Seulement, les mentions d'alliage à la couleur nivéenne m'échappait. Il était peu ordinaire de travailler avec ce genre de matériaux, bien trop rare pour être réellement industrialiser à grande échelle. Il était donc clair qu'ils comptaient tirer le monopole de ses constructions.

Je m'approchais alors des deux ouvriers aux perruques de travers : Obare et Irodori, qui ne nous avaient plus quitter du regard depuis notre arrivée. Je répondit à leurs signes de tête en leur rendant la politesse.

« Enchanté messieurs-sama. Vous pouvez m'en dire plus sur l'incident ? Plus vite on règle ce problème plus vite on se penche sur ce chantier d'exception. Je me suis pas présenté : Akimichi Dodoro. »

J'essayais de ne regarder personne dans les yeux, ce qui était plutôt difficile. Cela me donnait une allure particulière, le visage tourné vers les cieux et la tête pivotant à gauche puis à droite.

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ft. Jotaro, Mahogani, Seijaku

Shugyoku Seijaku
Shugyoku Seijaku
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Nouveau prophète

Lutter contre les monstres
Contrat international


Terres de légende.

Les rumeurs qui aimaient se fondre dans la fumée des tavernes ne rendaient pas hommage au spectacle qui se dévoila à nous ; la Porte du ciel passée, nous nous transposions en canards boiteux, le bec rivé vers les cieux pour en admirer la grandeur de nos maîtres. Nos pas déjà légers se délestèrent d'avantageaux courants qui soulevèrent nos habits de vents opportuns. Pourtant, nous ne pouvions délaisser le paysage orageux, à la cime de cette montagne aux proportions infinies. Chacun de nos compagnons se laissèrent aller à quelques empâtements ninja ; nous ne fîmes point exception à la règle. Dans la fente de l'oeil droit de notre masque, une fleur cristalline germa, puis ses pétales diaphanes se refermèrent comme pour retourner à l'état de bourgeon, formant des couches verdoyantes de cristal, une lunette tournée vers les Cieux habités1 !

Ainsi, ce royaume qui se déployait dans la grâce d'un habitat inédit pour l'Humanité, avait pour naissance le dogme religieux de ce monde. Mais contrairement à Garan, y amener des idées rebelles aux construits établis vous signait un arrêt de mort. À la suite de notre petit groupe, une fois l'ombre du Croc Prométhéen atteinte, nous prenions note des avertissements donnés par le meneur par inadvertance. Sans même connaître le fondateur d'Hametsu, ni n'avoir partie sur la relation profonde qu'il partageait avec notre collègue Dodoro, nous remarquions également le changement de caractère, une fois la communauté en visuel. Notre oeil de cristal aux aguets, nous scrutions à notre tour nos environs, pour en venir à la même conclusion de danger. Avec nos habits amples forêt, ceinturé par notre obi en noeud de tambour, des geta à nos pieds, nous faisions bien tache ! Heureusement, d'autres visiteurs se rassemblaient devant un... nous ajustions notre visée... bien patibulaire personnage. Un chef de chantier, grimé aux couleurs à la mode mais dont quelques fioritures lui donnaient de faux airs de général, se faisait un malin plaisir à refuser les nouveaux venus. Nous nous préparions à affronter ses visions, lorsqu'une ombre apparue d'entre l'horizon dentelé qui nous cernait et nous menaçait d'avancer plus loin, se fraya une descente digne d'un faucon alpin pour porter le véritable chef de section. Le vaisseau duquel descendit le nivéen responsable était une découverte ! Sculpté dans la plus grande des grâces, la courbure appliquée à l'engin lui donnait une silhouette volatile, duquel son conducteur pilotait monté sur son dos, accroché à de solides poignées pour mener son embarcation sur les flots venteux. Nous jetions un bref regard vers notre ami Akimichi, qui devait jubiler de fouler les terres que son réputé clan avait un jour bâti, avant d'être sciemment ramené à l'ordre de notre conduite à tenir par la tortue Inuzuka.

L'air austère de notre contact, du moins c'est le lien que nous en fîmes, n'augurait rien de bons. Pas plus que les rumeurs entourant son arrivée, desquelles notre oreille tendue capta l'incongruité de la venue en ces terres de nos fichés alliés. Ainsi qu'il valait mieux se faire discret quant à nos intentions, nos moindres mouvements surveillés. Les grandes nations belligérantes avaient-elles toutes cette propension à la surveillance directe de sa population ? N'était-ce pas là un signe de l'étiolement de son pouvoir archaïque ? Une gouvernance saine se devait d'évoluer en osmose avec sa population...
Nous nous frottions le vert de l'oeil, en cachâmes de notre paume son écoulement en larme de poussière, puis reprenions une pose plus digne du rôle de maîtresse de Maison que nous savions assumer. Le maître Noroi se présenta à nous et malgré la coutume, nous ne pouvions nous empêcher de brefs et subtils coups d'oeil derrière notre masque nō, assez pour s'en faire un portrait mental. L'homme avait des traits aussi doux que les nôtres, mais un caractère beaucoup plus brut. Ses consignes murmuraient le terrible sort qui nous attendait, si nous venions à en trahir l'étiquette.

Ces terres de légendes nous étaient hostiles, à n'en plus douter. Monsieur Oujiki-sama nous présenta ses employés, deux ouvriers décolorés au goût du jour, qui nous renvoyèrent des saluts polis. Ainsi nous comprîmes que nous n'étions, dans ce monde, pas moins que la vermine qui en foulait le sol. Mais si nous jouions bien nos cartes, peut-être parviendrions nous à nous élever tels de gracieux pigeons ?
Naturellement, notre groupe se divisa en duo équitables. Nous suivions Maître Akimichi car nous espérions que le génie qui faisait sa réputation nous permettrait de sublimer nos origines face aux ouvriers. De par sa grande taille et ses allures de Frankenstein, le collègue du Jigen Gari intimidait involontairement. À ses côtés, malgré notre silhouette filiforme, nous apparaissions comme des enfants. Malgré nos espoirs fondés sur sa réputation, Dodoro ne porta point notre interrogatoire vers des sommets glorieux. Ainsi, à sa présentation fort peu subtile, nous nous détachions de son ombre pour nous joindre à lui. Nous comptions bien jouer sur la peur qu'intimait la présence de monsieur. À voix neutre, nous nous interposions : « Ne perdons pas d'avantage de temps dans les présentions, vous avez entendus les ordres de Jiki-sama. (D'une chiquenaude sur l'un des rubis qui pendait à nos lobes, un son clair y fit échos.) Il mentionne que vous étiez présents, sans doute même êtes-vous les seuls à en avoir été témoins... L'incident, faute d'un meilleur nom, que pouvez-vous nous raconté ? (Nouvelle pichenette sur la boucle d'oreille de notre soeur.) N'oubliez aucun détail, chacun d'eux compte et pourrait nous permettre de déterminer les véritables coupables... »

Malgré ses lieux aériens et ses coutumes excentriques, n'en restait pas moins que le pays de la Foudre partageait la même humanité que ses semblables. Et nos quelques années d'existence nous avaient permis de goûter au doux venin de la parole, partagé parmi tous les peuples. Ceux qui s'en croyaient immunisés n'avaient simplement encore jamais été confrontés à leur égo menacé. Parfois, la menace de paraître pour le coupable permettait de délier les langues. Toujours aux ouvriers, nous nous penchions au-dessus de la table, une main au torse pour en empêcher une vue plongeante de notre décolleté. Notre masque neutre était étrangement retourné vers un seul des deux ouvriers, celui qui nous apparaissait sur le moment le plus intimidé des deux. «Au fait, excusés notre ignorance, mais que font-ils aux saboteurs des projets de Sa Majesté ? »

Spoiler:


ft. Dodoro, Jotaro, Mahogani

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CONTRAT INTERNATIONAL

LUTTER CONTRE LES MONSTRES



Parmi les montagnes, le Croc Prométhéen siégeait en roi. Il rejoignait l’éther avec une grâce déconcertante, tout en déchirant le paysage par sa présence, lacérant les cieux et captant le tonnerre. Quel genre de monstre doit-bien siéger tout en haut de ce véritable gratte-ciel nivéen ? Encore plus loin, l’on pouvait distinguer la Couronne Boréale dans toute sa splendeur, bien que les hauts des monts cachaient ses atours. Le pays de la foudre n’était malheureusement pour lui, pas doté du climat le plus agréable car malgré la verdure des vallées, le vent ne cesse de tourmenter les plaines, se fracassant contre les montagnes. Fort heureusement, les mercenaires avaient pu remarquer que le vent soufflait moins fort au sein du chantier, placé stratégiquement pour permettre un travail minutieux et protégé des vents violents. En relevant les yeux, ils purent remarquer que la montagne qui trônait devant eux était aménagée par plusieurs structures de bois, dont une plateforme qui les surplombait dont devaient certainement partir la plupart des planeurs.

Un gigantesque pont reliait l’une de ces plateformes à une plateforme adjacente, sur la montagne qui leur faisait face, car l’écart entre elles n’était pas si grand. Même lorsqu’il s’agissait de travailler sur la fabrication d'engins volants, les Kaminarijin ne pouvaient s’empêcher de grimper au sommet, rappelant à tous qu’ils étaient supérieurs et les surplombant par leur domination des cieux.

Au sol, tous se sentent surplombés par cet environnement si gigantesque. Tout semble être plus grand, comme si les géants s’étaient emparés de l’endroit. Autour de la table, les présentations se font, et chacun prend soin de respecter les coutumes locales, un comportement que Jiki observe, esquissant un faible sourire satisfait du coin de sa bouche : ils s’adaptaient, et c’était là un premier bon point. Mais insuffisant, car rien n’était suffisant de la part des gens comme eux. Le coordinateur prit alors soin d’écouter les questions des mercenaires, même s’il aurait sûrement préféré pouvoir aller plus vite : il fallait admettre - sans trop le montrer - que les pistes étaient maigres et qu’ils devaient avoir le plus d’informations possible pour faire leur travail.

Jiki tourna son regard sur l’Inuzuka, fronçant les sourcils avant de simplement répondre à sa question :

Lors de la conception de nos engins, l’un d’eux a explosé et a failli coûter la vie de mes deux ouvriers. Les saboteurs ont ensuite volé l’une des parties du plan, que nous n’avons pas pu copier. Il  n’a pas causé trop de dégâts, mais la perte du plan met à mal la poursuite du projet.


L’homme détourne son regard vers Mahogani, alors qu’il déplie une carte du pays, assez vague et avare de détail, mais représentant au moins les divers monts recensés, la capitale et le Croc Prométhéen. Il désigne un point précis de la carte avec son doigt, pour montrer l’endroit où ils se trouvent à la femme.

Nous sommes au sud-ouest du pays, niché dans les montagnes.


Il tire ensuite une autre carte, montrant le chantier et les alentours. L’on reconnaît alors la vallée qu’il ont traversés, puis les monts qui les entourent, formant cette véritable structure reliée par la main de l’homme.


La vallée est utile pour les tentatives et pour profiter du vent. Le reste est entouré de montagnes, nous privilégions le voyage aérien, il est bien moins encombrant que ces routes sinueuses. Les montagnes sont toutes aménagés, mais ce sont surtout des plateformes de décollage.


Au-dessus d’eux, de nombreux planeurs prenaient leurs envols vers la vallée. Si sous leurs pieds la terre s’était transformé en véritable champ aride, plus ils quittaient le chantier, plus la verdure revenait. Nul doute en voyant ces édifices, que les Kaminarijin n'ont pas vraiment prit pour habitude d'utiliser les sols pour se déplacer, ils préféraient exploiter les hauteurs. Mahogani aura certainement pu remarquer, par sa nature clanique qui la rapproche de la flore, que mis à part les tourments apportés par le climat foudroyant - c'est le cas de la dire - que la nature semble avoir tout le loisir de croître ici, sans être abimée par les structures humaines, mis à part deux ou trois cas spécifiques. Malgré l'approche austère que les étrangers peuvent avoir de Kaminari, justifié par leurs politiques ségrégationnistes, ils semblent, de par leurs coutumes, ne pas tant s'en prendre à la nature.

L’Akimichi et le Shugyoku faisaient face aux deux ouvriers, vêtus et grimé d’un blanc nacré, leur regard fixait avec une certaine neutralité les mercenaires, ne sachant pas vraiment comment se comporter, puisqu’ils étaient là pour les aider. Mais aucune sympathie n’émanaient d’eux, ils n’avaient pas l’air de croiser souvent des étrangers, et l’apparence atypique du colosse associé aux allures étranges de l’individu à la crinière rouge accentuait leur mépris. Cependant, le nom d’Akimichi fit écarquiller le temps d’un instant les yeux des deux ouvriers. N’étaient-ils pas connus pour leurs talents ?

Ils purent observer sur la table, les schémas de conception du fameux Bakugeki, un véritable avion dont l’intérieur pouvait contenir une cargaison moyenne. Tout y était référencé : les ingénieurs avisés comme Akimichi Dodoro pouvaient facilement reconnaître là une liste de morceaux à assembler et des croquis de plan, hélices, coques, mécanisme d’ouverture de la soute, maintien et largage des cargaisons. Le second était lui rédigé avec une encre différente du tout premier, ce que Seijaku pouvait remarquer à travers ses loupes, l’encre et la graphie était toute autre. Il s’agissait du montage de l’engin, de comment assembler les pièces et permettre à l’engin de planer sans souci. Le dernier plan, qui devait contenir le mécanisme de largage et la mise en place de la cargaison était manquant, en corrélation avec les dires du coordinateur.

Tout était minutieusement calculé, au centième près, pour permettre à l’engin de voler parfaitement et de ne pas juste chuter : la longueur des ailes, son inclinaison, nul doute du passage d’ingénieur de Tetsu sur ce projet. Les mentions sur l’alliage nivéen étaient moindres, quelques gribouillis semblaient indiquer les termes de Calice, et une indication sur la rareté du matériau.

Nous avons fait les premiers tests, il y a cela..
Trois jours. Et l’engin nous a explosé entre les mains, ce qui n’était pas prévu, puisque nos premiers essais étaient concluants.

Les deux ouvriers échangèrent un regard, avant de se tourner vers les mercenaires.

On sait qu’ils ne sont pas partis loin, car l’un d’eux est revenu ensuite, hier.
Et nous l’avons reconnu. Il a soutiré une autre partie du plan, mais le temps de prévenir les autorités compétentes, il avait déjà disparu.
On a récupéré ça, qu’il a égaré derrière lui. Peut-être pourriez-vous en tirer quelque chose ?

Irodori déplia un tissu d’ivoire, il prit soin de ne pas toucher son contenu et montre alors ce qui ressemble à une broche en argent, formant la silhouette d’un oiseau.

Nous avons pris soin de ne pas le toucher, pour ne pas brouiller les pistes, au cas où.

Le temps relativement court entre cette découverte et l’arrivée des mercenaires pouvait faire comprendre que l’objet aurait pu être destiné à un Inuzuka, alors affilié à la Seigneurie, mais l’espace reculé du chantier ne permettait pas une telle prouesse, mais les ouvriers s’étaient tout de même assurés de ne pas trop contaminer l’odeur que pouvait avoir l’objet.

Les pistes sont maigres. Mais les plans qui ont été dérobés sont nécessaires pour la conception du Bakugeki. Nous avions commencé la conception de double des plans, mais la seconde partie avait déjà été dérobée, alors… il faut impérativement les retrouver..
Nous savons qu’ils ont d’abord empruntés les airs, mais que leur trace a disparu une fois dans la vallée. Ils ont dû profiter de son étendue pour s’enfuir dans les monts plus lointains, mais ce ne sont que des spéculations.

De son côté, Jiki semblait avoir écouté partiellement les conversations, notamment la question de Seijaku. Le coordinateur, s’approchant alors de son planeur et partant en destination de l’une des plateformes pour quitter les lieux, se permit de lui répondre, l’observant de haut pour l’intimer de baisser le regard s’il lui tentait de le regarder dans les yeux.

Sa Majesté a bien des soupçons, mais qui ne vous concernent pas. Votre travail est de retrouver ces plans. Cependant, toute information retrouvée sur les saboteurs, ou l’un d’eux en personne, vivant, serait un plus, évidemment. Sur ce. Messieurs, madame.


Jiki salue les mercenaires, sa nature, qui semble plus plus élevée que celle d’un ouvrier, semble le pousser à adopter ce ton hautain. Il garde une certaine politesse dans ses paroles, mais le timbre de sa voix ne transpire que le mépris. Le Noroi quitte finalement les lieux, rejoignant les plateformes aériennes pour l’heure.

Nous pouvons vous montrer les engins abîmés. Si vous le désirez.

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Inuzuka Jotaro
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Lutter contre les monstres
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Concentré, l’Inuzuka étudiait l’affaire silencieusement. Les détails du sabotage faisaient entrer l’enquête dans une nouvelle dimension, l’explosion d’un des engins ayant failli coûter la vie à autrui. Enfin, Jotaro doutait que les hautes instances de la Foudre en eussent quoi que ce soit à faire de quelques ouvriers blessés, voire morts, tant que leur illustre lignée n’était pas touchée. Se gardant bien de faire la moindre remarque, le maître tortue observe du coin de l’oeil les divers plans et cartes mis en place, comprenant assez naturellement la position du chantier dans la région, puisqu’il en était originaire.

Heureusement, des pistes prometteuses se révèlent au groupe, notamment suite à l’intervention d’un des saboteurs qui avait pris le risque de revenir sur le site après l’incident. Pourquoi prendre un tel risque ? Est-ce que ça n’aurait pas été plus avantageux de profiter de l’explosion du bombardier pour subtiliser les plans, pendant que personne ne regarde ? « Il est possible que les saboteurs ne soient pas aussi coordonnés qu’on ne le pense, ou que ce sont des gens avec des intérêts divergents qui ont décidé de collaborer. » Kaida ne gardait pas sa langue dans sa poche, tandis que Jotaro réfléchissait à leurs options.

« Cela nous aidera certainement dans notre enquête, merci. »


L’Inuzuka tend la main pour récupérer délicatement la broche soigneusement couverte par le tissu albâtre. Lui non plus ne voulait pas prendre le risque de laisser sa trace sur la preuve, alors c’est en la tenant avec le tissu qu’il l’approche de ses narines. Un effluve particulier se dégageait de la broche, Jotaro enregistrant bien l’odeur particulière du saboteur avant de montrer la broche à sa tortue, qui renifla quelques secondes. Gardant en main la broche, Jotaro attendait que ses compagnons en finissent avec les questions, avant de leur adresser quelques mots :

« Je vais me rendre à l’endroit où une partie des doubles des plans ont été subtilisées. Je peux tenter de retracer le parcours du saboteur, ainsi que d’autres indices sur leur destination. »


Bien entendu, Jotaro ne cherchait pas à s’imposer en tant que chef de groupe, mis à part Dodoro il ne connaissait pas si bien que ça Mahogani et Seijaku, si ce n’est qu’ils ont les courages des plus forts, capables de tenir tête à un Bijuu. C’est pour cela qu’à sa proposition s’ajoutait une petite pause, comme une invitation pour quiconque souhaitait l’accompagner pour suivre cette piste. L’idéal serait que le groupe puisse couvrir un maximum de terrain, pour ensuite faire le point à l’avenir.

Une fois les informations partagées, Jotaro se dirigeait donc en direction du dernier endroit où le saboteur a pu être aperçu, lorsqu’il réalisait son méfait. Malgré le regard dubitatif des divers ouvriers présents sur le chantier, l’Inuzuka ne se sentait pas en porte-à-faux, puisqu’il réalisait le travail au nom de Kaminari. Cela prit plusieurs minutes à Jotaro et Kaida pour aller en hauteur, empruntant les divers ascenseurs mis à disposition pour rejoindre les différentes plateformes qui couvrent les flancs intérieurs de la vallée. Jotaro adresse un regard furtif en direction des reclus qui tiraient les cordes pour permettre à l’ascenseur de s’élever. Dans une autre vie, peut-être que c’est là où le garçon aurait été placé pour qu’il puisse travailler.

Une fois arrivé en hauteur, le vent commençait déjà à souffler un peu plus fort, sans pour autant être désagréable. Jotaro passait sa main sur la rambarde de la plateforme, jetant un oeil en direction des profondeurs de la vallée, où d’autres monts plus lointains pouvaient être observés. Il se dirigea ensuite vers l’atelier où la broche était tombée, sûrement dans l’empressement du saboteur. Il étudiait les lieux du regard, à la recherche du moindre détail, ses yeux passant au niveau des différents documents mis de côté, prêts à être copiés, avant de laisser son odorat s’imprégner des effluves présentes ici. L’odeur de l’encre fraîche n’était pas agréable, mais sans perdre plus de temps l’odeur signature du saboteur se démarque du reste, mettant Jotaro sur la piste. Il passait à côté d’une chaise renversée, des papiers dispersés, un flacon d’encre couché par terre. Des traces de pieds ayant marché sur l’encre se dirigeaient vers l’extérieur, en parallèle de l’odeur qui pointait dans cette direction.

Enfin, une fois de nouveau à l’extérieur, Jotaro suivait la piste qui allait le mener jusqu’à la plateforme de lancement des planeurs. La trace du saboteur, balayée par les vents, n’allait plus pouvoir servir de guide à l’Inuzuka… Mais il n’allait pas abandonner aussi facilement. Il décide donc de s’adresser à l’un des ouvriers s’assurant de garder les planeurs.

« Bonjour, je suis l’un des mercenaires missionné par Jiki-sama, à la recherche des saboteurs. Pouvons-nous emprunter des planeurs pour suivre leur piste à travers la vallée ? »


Chakra : 4D

Résumé : Jotaro récupère la broche du saboteur, mémorisant l'odeur de ce dernier grâce à son odorat développé. Il décide ensuite de monter sur une des plateformes du chantier, pour aller à l'endroit où le saboteur a été vu en dernier. Il remonte la piste en direction de là où les planeurs sont pris, et demande l'autorisation pour le groupe de s'en servir.


Mahogani ; Dodoro ; Seijaku

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Lutter contre les monstres
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Bon bon bon. L'ambiance était toujours des plus froides, comme si chacun d'entre nous se baladaient avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête, prête à s'abattre sur quiconque posera la mauvaise question, utilisera les mauvais mots ou piiiiiiiire... Donnera le mauvais regard. Non il y a pas à dire, j'en avais vu des pays dans ma vie, de nombreuses cultures et traditions, mais celle-ci était bien des plus étranges pour ma compréhension. Il n'y avait qu'à voir l'allure des deux ouvriers déguisés, sans que ce ne soit pour une fête en particulier et leurs respirations lourdes à chaque parole de Jiki-sama pour comprendre que tout ici n'était que paraître et hiérarchie bien établie.

Le premier détail qui vint m'apparaitre comme un peu étrange fut les copies des plans. Chaque architecte et ingénieur sait que le plus importants est de toujours établir une copie de ses plans, encore plus lorsque l'on travail sur un projet d'armement de grande envergure comme celui-ci. Sur ce Continent où la guerre peut apparaitre sur le pas de notre porte à chaque instant, développer son armada est obligatoire. Cependant, entamer un tel projet sans en sécuriser les dossiers et les plans, cela relevait de l'impensable. Ou alors, ceux-ci se croyaient tellement au-dessus de tout qu'ils n'auraient imaginés à aucun moment être pris pour cible, de façon interne.

Le chef des lieux répondit alors à la question, nos regards à tous toujours tournés vers le sol lorsque celui-ci prenait la parole. Il dévoila ensuite la carte du pays, ainsi que celle du chantier. Il n'y avait pas à dire, profiter des vents de cette manière pour se déplacer et effectuer des tests relevait du génie. Un petit sentiment de fierté me gagna quelque peu, et dire que ce sont mes ancêtres qui leur ont permis de construire tout ça. Petit sourire en coin je prenais note du chantier, gravant les différentes parties dans ma mémoire. Je ne savais pas vraiment lire des lettres et encore moins des livres, mais des plans, des cartes, des schémas, tout ceci était une évidence pour moi. Dans chaque recoins de mon esprit se dessinait un schéma, structurant chaque information comme l'on organise les différentes parties d'une construction.

Comme plus tôt depuis notre arrivée, je laissait mes compagnons prendre la mesure des questionnements et des réponses données. Mon esprit était bien trop obnubilé par les plans posés sur la table de contremaître. Les calculs, le poids, l'alignement des matériaux, les données, la puissance du vent, la stabilité, les systèmes d'ouverture, de fermeture, les premiers tests en vol. Tout ça était d'une beauté et d'une minutie particulièrement impressionnante.

« Messieurs-sama. Bravo pour ce travail d'orfèvre, si c'est vous qui avez conçu ses plans, je dois vous tirer mon chapeau. »

Bon, j'ai pas vraiment de chapeau, c'est une expression. J'espère qu'ils comprennent les expressions et les jeux de mots ici. Merde. Peut-être qu'ils attendent que je sorte un chapeau de ma poche pour leur tirer. Ohlala Dans quel pétrin je me suis mis moi, où est-ce que je vais trouver un chapeau ici ? Bref. Il y avait des questions plus importantes. La discussion se tourna vers le sabotage, il y a de cela seulement quelques jours. Puis une broche fut tendue à l'Inuzuka, le seul ici, capable de remonter une aussi faible piste. L'homme-tortue vint nous donner sa vision pour la suite.

« Je te fais confiance Jotaro. Je vais rester ici pour aider ces messieurs et voir les engins qui ont été sabotés. »

Répondant à la proposition des deux ouvriers par la même occasion, j'attendais leur mise en marche pour voir l'étendue du sabotage et des dégâts occasionnés. Ce fut à peu près dans le même temps que le chef vint à nous saluer, il avait visiblement mieux à faire que d'essayer de trouver qui pourrait être à l'origine de cette attaque à l'égard de son pays. Ce qui était également très surprenant.

« Dites-moi messieurs. Jiki-sama, c'est votre chef ? Et vous avez dit avoir reconnu le saboteur, vous pourriez me donnez sa description physique, au cas où il réapparaitrait dans le coin. »

Je m'adressais toujours aux deux ouvriers, toujours sans les regarder dans le blanc des yeux. J'avais du mal à comprendre la pyramide de pouvoir ici, alors autant ne regarder personne, ça serait plus simple.

« En ce qui concerne les plans qui ont été dérobés, il concerne quelle partie de la structure ? Si jamais j'arrive à comprendre d'où vient le problème, je pourrais peut-être vous aider à refaire une copie des plans. Peut-être pas de manière aussi précise, mais avec votre aide je suis sûr que nous pouvons régler le problème. »




ft. Jotaro, Mahogani, Seijaku

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Nouveau prophète

Lutter contre les monstres
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Les réponses aux premières questions posées soulevèrent de nombreux points, mais la scrupuleuse attitude du coordonnateur de chantier ne permettait pas une parfaite cohésion entre notre groupe et les désirs de la Couronne. Des avertissements, voilà ce que jappait d'abord Inu-sama, ce chien de garde Noroi, avec toute l'animosité inhérente à son sang. Mais il avait beau rester hautain (comportement auquel nous répondions de notre attitude servile), ses propos trahissaient son impuissance dans la situation. Nous nous imaginions même la pression subie, afin de ne pas retarder d'avantage le chantier ; Monsieur Oujiki-sama nous l'avait lui-même confirmé, en nous indiquant qu'il n'avait que très peu de temps à nous consacrer...

Nous faisions le bilan des découvertes, toujours immobiles dans notre rôle d'Oiran-kunshu, tandis que le maître reprenait son envol vers l'une des innombrables plateformes qui s'érigeaient à dos de montagne. Nous portions un nouveau regard vers les plans, au-dessus desquels se penchait un Dodoro volontaire, notre loupe d'émeraude reformée, et tel un prêteur examinant des bijoux, nous nous donnions de faux airs d'expert de petits marmonnements réflexifs1. « Mmh... Mmmmh... Nous voyons, nous voyons... »

Dans ses couinements spécifiques, qui furent traduits par les propriétés du sceau Inuzuka, Kaida refléta la même idée que nous nous étions faite du groupe de saboteurs suite à l'exposition des faits : désorganisation, empressement, improvisation ? « Ce plan, messieurs, (que nous pointons, celui à l'encre et à la graphie différente) Est-il un original ou une copie ? Aussi, nous aimerions reprendre avec vous certains éléments...

(Nouveau tintement de notre rubis au lobe, sous la force de notre doigt arqué.)

Selon votre temporalité, vous avez dit avoir effectué des tests il y a de cela plus de trois jours avec, ce que nous devinons, avoir été le prototype, dont les résultats positifs vous ont confirmer d'entreprendre la phase d'essai. Or, une fois rendu sur le chantier, il y a de cela trois jours, l'engin aurait explosé, chose qui n'était absolument pas prévue étant donné les nombreux et minutieux tests que vous avez effectués avant. Ainsi, cet incident vous a fait croire au sabotage ? Vous avez mentionnez qu'un groupe était présent, ce fameux groupe de saboteurs, ainsi ces gens avaient accès au chantier.

(Cinquième chiquenaude, pour l'un des ouvriers, le son résonne étrangement longtemps, avant de s'effacer subitement. 2)

Par la suite, trois jours suivants l'explosion de l'engin, une fois de plus, un saboteur est revenu sur le chantier et a dérobé une seconde partie des plans. Vous l'avez immédiatement reconnu mais comme mentionné, il avait tout juste le temps de s'éclipser avant que les autorités ne soient alertées... Derrière lui, vous avez trouvé cette broche, en forme d'oiseau, lui appartenant certainement. Vous faîtes mention de l'utilisation de planeurs, mais vous ne pouvez en être certain... Bien, nous pensons avoir toutes les informations nécessaires ! »

L'acouphène revenait à la charge pour Iradori, afin de nuire à son témoignage en le déconcentrant. Notre but était évident, nous avions soulignés les incongruités dans leurs dialogues, ou cette manière de se consulter avant de donner une réponse. Des informations nous étaient encore cachées... « L'accès au chantier est-elle sécurisée ? Vous avez mentionné reconnaître les saboteurs, portaient-ils tous la broche en forme d'oiseau ? Qu'avez-vous mangez hier au repas ? Combien de plans ont été réellement subtilisés ? Une faction rebelle vous est-elle connue ? Une faction rebelle a-t-elle reconnue l'incident comme étant sienne ? Où pouvons-nous nous procurer des habits comme les vôtres ? Un registre existe-t-il pour l'utilisation des planeurs ? Avez-vous des soupçons sur l'identité du saboteur ? Il y a bien quatre plans originaux non ? Comment pouvez-vous nous prouvez sans aucun doute que vous être libres de tous soupçons ? »

Nous prenions une pause dans notre questionnement en série. Un petit truc d'interrogation que l'un de nos anciens clients nous avait fièrement expliqué, alors que nous flattions son égo et remplissions son verre d'arômes enivrants. L'objectif, dans la série, étaient de faire se fourvoyer les témoins, afin d'en tirer des informations cachées. En ajoutant l'irritabilité que pouvait provoquer notre petite illusion sonore sur l'un d'eux, nous observions leur réaction à nos questions et notions non sans une certaine malice, leurs réponses Avec grâce, une fois notre petit test passé, nous nous excusions avec grâce et politesse. « Messieurs, nous vous remercions pour votre collaboration. Nous vous laissons entre les bonnes mains de Maître Akimichi, afin de discuter d'avantage des éléments « techniques » que nous ne pourrions comprendre ! »

Nous nous séparons de la table, afin de rejoindre Jotaro et Mahogani et leur partager nos découvertes. Maître Inuzuka voulait partir sur la piste sans tarder, aussi nous lui proposions de l'accompagner, afin de mettre à profit notre regard amplifié par notre loupe d'émeraude et disséquer le paysage à tire d'ailes nivéennes. Lui emboitant le pas, nous souhaitions surtout découvrir comment l'attribution de véhicules se faisait.

Spoiler:


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Senju Mahogani
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Senju Mahogani a écrit:


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Lutter contre les monstres




Il se jouait dans l’air une musique légère conduite par le son fluet du fifre de la méfiance. Alors que tout semblait commencer à se lier par les plans, la broche, la présence de deux braves ouvriers, la Senju laissa le soin à ses comparses d’entamer les premiers points de reliure pour observer les premiers pas de la mascarade en la personne du Noroi, toujours guidée par ce fifre malheureux.

L’albâtre semblait porter le costume d’officier supérieur avec talent, que ce soit en prestance ou en autorité, au bémol près que ces qualités lui étaient acquises par les impératifs culturels qui régnaient ici. Sa dernière sortie, teintée du mépris de la voix et du propos, bien qu’excellemment jouée en apparence, tonna creusement à l’oreille de la Senju. Ayant elle-même été officier supérieur au sein d’une armée bien active, elle ne pu se résoudre à approuver le comportement odieux et secret d’un officier dont le chantier souffrait d’une série multiples d’attaques à teneur hautement stratégique.

Si le Roi avait effectivement des doutes alors il aurait, et ans doute, approuvé qu’on instruise ne serait-ce qu’un peu plus ses mercenaires sur leur nature car ils étaient en théorie l’une des clés pour faire cesser les hostilités. Un comportement étrange pour l’ancienne militaire. Ou de l’incompétence, au choix. Quoiqu’il en soit, elle pris quelques distances avec son groupe pour mirer le Noroi s’évanouir au loin. (1)

***


L’adversité qui couvrait leur mission commença à dévoiler de nombreux visages, offrant à chacun des trois mercenaires un vis-à-vis avec lequel s’entretenir, Mahogani, elle, préféra prendre un peu plus de distance et écouter les rumeurs qui se racontaient partout ici, tantôt colportées par les quelques plantes et mauvaises herbes présentes au plus proche des activités du chantier tantôt chantées par les arbres et arbustes qui colonisaient les montagnes. (2)

Le premier défi logistique se présenta lorsqu’on offrit à Jotaro une broche qui le mènerait bientôt dans les hauteurs du chantier, bientôt rejoint par Seijaku. Se séparer permettrait à leur enquête d’accélérer mais les rendait aussi plus vulnérables en affaiblissant leur communication. Quelques mudras camouflés par les larges manches de la vieille Ermite firent naitre en ses mains trois petites entités étonnantes. (3) Quelques ouvriers tournèrent la tête à son endroit en croyant entendre quelques étranges claquements inconnus. Rien d’alarmant.

Kodama:
Elle s’empressa de rejoindre le duo formé par l’Inuzuka et le Shugyoku avant de les tenir discrètement à la confidence.

-Je pense que l’un de nous devrait rester au sol. En frappant coup sur coup au même endroit, l’ennemi nous révèle peut-être qu’il possède un moyen d’éviter les airs… Elle marqua une pause. Un tunnel ?

Suite à cette hypothèse, elle tendit à ses camarades deux paumes sur lesquelles se trouvaient deux petites créatures de bois. Le premier vint à la rencontre de Kaida une petite feuille de salade à la main pour la lui tendre dans un geste d’une innocence rare tandis que le deuxième s’amusa à singer la loupe de Seijaku dans un spectacle tout aussi innocent.

-Ce sont des Kodamas, ils sont inoffensifs et bons. Ils ne parlent pas le langage des humains mais sont les interlocuteurs privilégiés de la Nature. Tout deux émirent un claquement poétique en semblantcraquer le cou minuscule qui soutenait leur tête énorme en proportion. Gardez-les près de vous, ils sont de précieux guides.

Ainsi faisant, la Senju s’assurait de garder un oeil, même lointain, sur ses alliés. De plus, les petits êtres sylvestres, bien que muets, pouvaient enseigner par mime ou autres singeries les indications données à distance par la Senju, leurs congénères ou encore celles soufflées par la nature.

***


Du côté de l’ingénieur en chef: Monsieur Dodoro-sama, le troisième Kodama se faufila jusqu’à l’établis sur lequel, muni d’une petite pièce métallique trouvée à lui faisant office de casque il fit irruption dans la plus joviale des humeurs, tendant au passage à l’Akimichi un petit papier sur lequel était griffonné le très connu insigne des Senju.

Résumé:


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Dodoro, Jotaro & Seijaku
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LUTTER CONTRE LES MONSTRES




#EAE8C0 — IRODORI
#E5E8D8 — OBARE

Une fois le Noroi éclipsé, l’ambiance du chantier se détendit, et les deux ouvriers semblaient plus à même de répondre aux questions, sans la pression d’avoir un Noroi à leur côté. La présence d’un tel individu semblait exercer une pression monstre, non pas par son grade, mais bien par son sang et sa nature. La foi semble omniprésente ici, bien plus que dans le reste du Continent. Cependant, les ouvriers ne prirent pas plus de temps à observer et mépriser les mercenaires, Jiki les avait accepté et ils devaient faire avec.

Il s’agit d’une copie, justement. Les plans sont divisés en trois, le premier est une liste, nous l’avons toujours en possession, originale comme copie. La seconde, est destinée à la conception de l’engin volant en lui-même, des ailes, de la cabine. Volée hier, justement, mais la copie est restée, car conservée ailleurs. La dernière, concernant la cargaison et les mécanismes inédits, totalement volée, aucune copie.
Voyez-vous autre solution qu’un sabotage lorsque, soudainement, l’un de nos engins explose et permet à un groupe de déserter en emportant avec lui un plan sur les mécaniques inédites apportées à ce plan ?
Au moins, nous avons eu le temps de protéger les ressources rares.

Les deux ouvriers ne s'étalèrent pas plus sur ces ressources, mais elles étaient écrites sur la liste alors mise à disposition, celle qui parle d'alliage blanc et de Calice, cette ressource alors vraisemblablement inconnue. Irodori fut rapidement interpellé par Seijaku, qui le noya sous les questions.

Ils portaient notre uniforme, mais nous ne connaissons pas tous ceux qui travaillent avec nous, cela relève des autorités du chantier, nous ne sommes que des ouvriers. Cependant… je.. Oui elle est sécurisée ! Mais.. non ils ne portaient pas… Arg, que… Qu’est-ce que j’ai mangé? Sûrement du riz… Deux ! Non. Non. Chez le tailleur ! Quoi ? Je ne sais pas. Soupç-.. quoi ? PUTAIN !

Irodori se tient subitement le crâne, perturbé alors que son discours, bien qu’il essaie de répondre à toutes les questions, ne peut se ponctuer de détails, quelque chose le gêne, le perturbe, son regard terrifié observe Seijaku, il balbutie, s’énerve, son visage se fronce, il peste. Obare vient en aide à son partenaire, il s’enquiert de son état puis tourne son attention vers Seijaku, l’air profondément énervé et méprisant à son égard. Malgré l’effet hallucinogène de ce bruit qui rongeait l’esprit de l’homme, il n’avait pas failli dans son discours, celui ci paraissait totalement honnête et blanc de tout soupçon, du moins à travers ses paroles.

Eh doucement. Nous avons été désigné par Jiki-sama, lui-même désigné par sa Majesté, Toyotomi-sama, nous remettre en question c’est remettre en question les choix de sa Majesté. Comment osez-vous vous permettre d'avoir l'idée même de nous soupçonner ?!

Obare semble sur l’invective envers l’individu, mais son regard et son ton reprennent une allure classique lorsqu’il se tourne vers Dodoro, alors, à ses yeux, bien plus respectueux de leur travail et digne d’intérêt : il n’était pas plaisant physiquement pour leurs critères, mais ils ne pouvaient nier la qualité du travail de ses pairs. Il invite Dodoro à le suivre une fois Seijaku éclipsé, le menant vers une autre partie du chantier, d’autres tables étaient installées. Irodori se chargea de récupérer les plans pour les garder auprès d’eux, et accompagner les deux autres hommes.

Je vous remercie pour la considération que vous portez à notre projet. Jiki-sama est le coordinateur des chantiers installés dans cette région. L’emplacement permet de créer et tester des planeurs en général, mais depuis l’assignation du Bakugeki sous sa surveillance, nous avons été muté sur le projet. Mais tous ici ne travaillent pas sur ça. Il est donc sur plusieurs terrains en même temps.
Le saboteur était un jeune garçon. Un peu plus petit que moi, à peine adulte. Il avait une sorte de brûlure sur la joue, qu’il s'efforçait de couvrir avec du teint. C’est comme ça que nous l’avons reconnu immédiatement. Je crois qu’il portait une perruque.

Malgré leur sincérité, une certaine hypocrisie s’échappait des paroles des ingénieurs, presque naturelle et incontrôlée : ils parlaient du grimage du garçon comme d’une honte, alors qu’eux même s’y adonnaient. Il était facile de comprendre qu’il était admis de rejeter les autres et que le moindre écart rendait soudainement paria celui qui s’efforçait de se lier à la foule. Une fois installés autour d’une table en bois là où trônent plusieurs outils, Irodori la débarrassa pour placer les plans. Au sol non loin, Obare pointa des morceaux de carlingues de bois alors abîmés et noircie par la combustion.

Nous avons pensé à un mécanisme permettant d’ouvrir et refermer la partie ventrale de l’engin, où est censée se trouver la cargaison. Plutôt que de destiner l’engin uniquement au bombardement de bijū, nous voulons permettre à ces derniers de faire des livraisons, par exemple. Donc pouvoir tenir en son sein des cargaisons et de les libérer. C’est ces plans-ci qui ont été dérobés.

Il s’approche de l’engin détruit, s'accroupit et montre alors à Dodoro la partie ventrale de l’engin, bien qu’une grosse partie semble partie en fumée. Cependant l’on reconnaît bien la structure intérieure et la corde reliée à la cabine. À vue de nez, il s’agit d’un mécanisme assez archaīque : en tirant sur la corde, les portes s’ouvrent, en la relâchant elle se referment.

Nous avons fait un premier test avec une cargaison classique, une boîte qui contenait des morceaux de bois, de métal. Nous pensons que quelqu’un a remplacé le contenu de la cargaison test par un explosif, pour attirer l’attention. Pensez-vous avoir une idée de comment reproduire ce mécanisme sans plans, Akimichi-san ? Ou…

Obare paraît hésitant, mais Irodori intervient soudainement, offrant un sourire à Dodoro.

Nous souhaitons rendre ces engins parfaits pour son Altesse. Si vous pensez à une idée de perfectionnement, nous sommes tous ouïes à vos conseils, Akimichi-san.

S’ils s'avouaient intéressés par les conseils de Dodoro, les deux ouvriers semblaient surtout prendre en compte le nom plus que réellement sa personne, ils détournaient souvent le regard de lui, peut-être pour éviter de se rappeler qu’ils faisaient équipe avec un individu d’une telle apparence.

De son côté, Jotaro s’imprègne de l’odeur humaine que dégage la broche, ses pas le guident le garçon avait bel et bien rejoint les airs, en profitant certainement de l’agitation générale pour prendre un planeur et s’enfuir. Les théories pouvaient être diverses ? Avait-il récupéré les plans puis avait pris un planeur pour aller plus vite quand ses partenaires, eux, avaient préféré brouiller les pistes ? Mahogani eut elle des échos de la nature environnante, alors verdoyante. Celle-ci semble plongée dans une certaine prospérité, car l’homme foule rarement sa pelouse, ne l'abîme que très peu, les fleurs, l’herbe, chaque plante semble pouvoir grandir à sa convenance, sans être soumis à l’abrupt passage des chevaux, des roues ou des pieds. Son regard avait suivi Jiki, se rendant sur l’autre côté de la montagne, elle aussi aménagée, l’hypothèse d’un second chantier se dévoilait sous ses yeux, et la nature confirmant cette manie d’emprunter les airs semble le confirmer.

Mais la nature répond aux interrogations de Mahogani, sa pelouse a été foulée, récemment, en partant vers le sud. Animal, humain, elle ne peut le discerner, mais oui, quelque chose a piétiné son parterre de fleurs pour se rendre vers le reste du Continent. En rejoignant les installations sur la montagne, et les plateformes de lancement, le trio se retrouve alors confronté à un énième ouvrier qui les observe, ce dernier semble tenir l’une des installations en hauteur où se trouvent un entrepôt de planeur classiques, utilisés pour voyager dans la vallée.

Vous, que..

L'ouvrier semble perturbé par la vision qu'il a de trois individus, alors totalement en inadéquation avec les coutumes locales. Son visage grimace, son visage se fronce, qui sont ces inconscients à se présenter ainsi vêtus ? Mais fort heureusement, l'Inuzuka se présente et rassure l'homme, en partie du moins. Son regard méprisant ne change pas, mais il est moins renfermé et écoute sa requête, la mention de son coordinateur le fait tiquer et répondre immédiatement.

Oh je vois. L’homme dévisage le trio, mais poursuit. Vous pouvez. Mais savez vous seulement utiliser nos magnifiques engins ?

L’homme montre deux types de planeurs, l’argument d’autorité de Jotaro et la présence de Jiki sur le terrain semble le conforter dans l’idée qu’ils sont, au moins, un peu fiables. Il montre deux types d'engins, l’un où l’on s’installe, debout, et où un guidon permet de naviguer dans les airs. L’autre où l’on utilise le planeur comme une sorte de deltaplane, les mains accrochées à des poignées et le planeur au dessus de soi.

Il faudra cependant les ramener. Le mieux est de s’élancer depuis une hauteur comme une montagne et de profiter des courants aériens, souvent ils permettent d’aller loin. Depuis la vallée, élancez vous d’une colline et cherchez les courants ascendants.



Akimichi W. Dodoro
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Lutter contre les monstres
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L'ambiance s'était quelque peu amélioré depuis le départ du chef de chantier et véritable haut-gradé dans la pyramide hiérarchique du Pays de la Foudre. La respiration des deux ouvriers avaient repris normalement, eux qui aurais pu mourir d'asphyxie pour ne pas souffler trop fort en direction de Jiki. La courtoisie était partagée dans les deux camps même si il était clair qu'un fossé abyssal séparait nos deux mondes. Le Thanatonaute au monocle vint rentrer dans la danse, entamant une batterie de question tout en jouant avec sa boucle d'oreille. Attends. Quoi ? Euh... Même moi j'arrive pas à suivre le rythme et manque de tomber à la renverse tant l'interrogatoire est musclé et d'un rythme effréné.

Les deux ouvriers semblaient dépassés et il ne fut pas longtemps pour qu'ils s'énervent à la mention des doutes et soupçons à leurs égards. Les menaces furent prononcées, celle de remettre en cause les ordres de la Majesté Toyotomi. Hop hop hop. On est pas là pour ça !

« Pardonnez-nous messieurs. L'idée n'était pas de vous mettre en colère, nous cherchons juste à vous aider. »

J'accordais une révérence en courbant tout le haut de mon corps vers l'avant, visage tourné vers le sol en guise d'excuse. Je faisait également un petit signe de main à mon partenaire aux rubis, lui intiment de ralentir la cadence et de se montrer plus tempéré dans ses propos. Nous venions à peine d'arriver, il sera vraiment dommage qu'on nous foute directement hors du pays pour avoir provoqué des ouvriers et par extension, sa Majesté. Seijaku pris finalement la suite de Jotaro et de la femme aux cheveux vermillons. Finalement, j'allais me retrouver seul sur ce chantier, après tout, j'avais totalement confiance en mes compatriotes pour gérer la deuxième partie de cette mission. Ils allaient s'occuper des saboteurs, même si j'aurais bien eu envie de distribuer deux trois gifles, mon esprit était bien trop curieux de connaître chaque rouages de ces magnifiques engins.

« Une brûlure sur la joue... Une perruque... Super je note tout ça dans mon carnet. En parlant de perruque, vous n'en auriez pas une pour moi par hasard ? »

Volonté d'intégration ? Non, simple caprice coquet. Finalement, j'avais appris à apprécier leurs fausses chevelures blanches, et j'étais persuadé que tout ça m'irait parfaitement au teint. Je venais sortir mon petit calepin afin d'y noter, ou plutôt dessiner, le portrait-robot de l'individu suspect. Bien. Si jamais on recroisait sa route sur ce chantier, je serais en mesure de le reconnaitre. Ce fut vers ce moment là qu'un  petit homme de bois vint apparaître à mes côtés, muni d'une pièce métallique en guise de casque. Il me tendit un papier où je pu reconnaitre l'emblème de ma consœur : Mahogani. Il était d'une mignonnerie à en faire pâlir. Tiens. Et si je remplaçais ce foutu champignon par ce petit bout de nature ?

Dans la foulée, les plans furent disposés sur la table autour de laquelle nous formions un léger triangle. Ils me pointèrent maintenant du doigt les différents morceaux ayant explosés, ainsi que les mécanismes prévus à chaque effet et le système d'ouverture et fermeture de la porte. Vouloir larguez des cargaisons ? En voilà une drôle d'idée pour un pays vivant en total autarcie. Avec la présence des canons du Pays du Fer pensé pour lutter contre les démons, mon visage se grima de questionnements. Ils voulaient réellement s'en servir pour larguer des vivres et autres ressources ? Ou bien, les "cargaisons" étaient simplement un joli mot pour décrire le largage de bombe venu des cieux sur les pays voisins ? Hmm. Cette question allait rester dans mon esprit pour le moment, j'avais bien remarqué que chaque mots devaient être choisi avec précaution ici.

Je m'approchais alors de la carlingue détruire, mes mains passant sur les différents alliages et mon esprit se remplissant de schéma en tout genre.

« Bon. Si je comprends bien, la construction de l'engin et sa stabilité en vol n'est pas remis en cause. Le seul problème reste donc le mécanisme d'ouverture et de fermeture des portes pouvoir larguer des cargaisons. Hmm. Le système de poulie à main pourrait être revisité, pour rendre ça plus automatique et plus pratique. J'imagine que les cargaisons doivent être également bougées à la main à l'intérieur. »

Mon esprit chantait dans tous les sens, le rythme de l'ingénierie frappait tambour battant sur chaque parcelle de mon cerveau. J'avais complètement oublié la présence des deux hommes, maintenant, je me concentrais sur les plans. J'entamais des allers et retours entre la table de contremaître et l'engin. J'arrachais quelques pages de mon carnet, afin de les coller ensemble pour en former une plus grande. Je donnais également un petit morceau de papier et un de charbon au petit Kodama que j'avais posé sur mon épaule. Je lui demandait de me dessiner chaque chose qu'il pouvait considérer comme importante.

De mon côté, sur la grande page que je venais de créer, je commençais à schématiser mes idées et à noter quelques détails, en oubliant évidement pas les nombreuses fautes.

« Bien. Messieurs, après une première réflexion, j'ai une idée concernant l'ouverture et la fermeture des portes. Pour l'instant cela est plutôt grossier mais pourrait économiser temps et énergie à l'intérieur de l'engin. Le système de poulie va être gardé mais retravailler, il suffira d'ajouter une nouvelle poulie à la partie supérieure de l'engin et relier la corde directement à un petit bouton à côté du pilote. Il n'aura qu'à simplement appuyer dessus pour ouvrir automatiquement les portes. Ensuite, à chaque encadrure des portes, nous allons y poser un système de cordages, qui retient l'ouverture trop agressive qui pourrait détériorer l'ensemble sur le long terme. De plus, ce système basique composé de nœuds refermera automatiquement et lentement les portes à la suite du largage. Boom. Plus besoin de quelqu'un qui tire et referme les portes à chaque fois. »

J'exposais le tout aux deux hommes, tout en leur dessinant le projet et en pointant les détails du bout de mon doigt.

« Pour l'intérieur de l'engin, c'est encore plus simple. Les cargaisons seront entreposées directement sur des rondins de bois qui serviront à faire rouler les blocs vers la sortie. Lorsqu'une cargaison est balancée par la porte, l'ensemble roule et se positionne à la place de l'autre. Il n'y aura donc plus besoin de bouger chaque caisse à la main, elles suivront le mouvement automatiquement. »

Tadam. Pas mal pour un premier jet.



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Nouveau prophète

Lutter contre les monstres
Contrat international


Notre petit interrogatoire truqué provoqua une réaction inattendue chez nos suspects, car ainsi furent les titres que nous leur accordions. La haine engendrée n'en chassa point la sérénité immuable de notre personnage au masque d'oiran, bien que nous en écarquillions le regard de surprise amusée derrière le faciès de notre persona. L'univers dans lequel nous avions plongé s'était bâti sur la peur de son prochain, palpable par l'humeur furieuse d'Obare que nous avions provoquée. Lorsque l'âme vacillait ainsi, nos dons n'en était que plus puissants ! Mais nul besoin d'en pousser l'expérience d'avantage, car la terreur d'Irodori attirait les regards. Maître Akimichi nous faisait même signe de calmer le jeu, s'excusant à notre encontre. Mais contrairement au caractère d'hôtesse aimable, où de voyageuse intrépide que nous avions pu interpréter lors de nos récentes aventures, nous n'étions pas épris de la même charité. Nous ne nous excuserions en rien. « Vous comme nous travaillons dans le même but, sous la même loi suprême, pour Sa Majesté, pour le même Souverain. Toutefois, aux informations connues, vous restez des suspects pour le moment, jusqu'à ce que nous puissions établir la lumière sur ces événements ainsi que ses acteurs. Qui vous prétendez être n'a aucune importance. Sur ce... Messieurs, nous vous remercions pour votre collaboration [...], » avions-nous ajouté avant de les remercier et de les quitter.

Mahogani nous présentait une nouvelle piste, une idée que nous saluions d'un masqué rictus. La Dame avait cette intelligence retorde que nous apprécions et admirions, était-ce dû aux ridules de son regard ? Sa façon de retourner les problèmes, pointer les anomalies... Était-ce relié à son sang ? Notre voyage, depuis notre départ d'Ame, n'avait cesse de nous animer de révélations étonnantes, tout en nous plongeant d'avantage dans les mystères qui l'animaient. « Notre petit entretien avec les ouvriers peuvent également supporter votre théorie, chère amie. »
Nous exposions alors nos doutes à Jotaro et Dame Senju : trois plans, dont deux seuls copiés seulement. Cela nous apparaissait étrange, du premier sabotage au vol du troisième plan, trois jours nous apparaissaient suffisants pour en assurer leur sécurité.. L'infiltration du chantier par des opposants de la couronne ne présageait rien de bon, ni les circonstances qui entouraient l'incident. Un second vol effectué en plein jour, en plein chantier, après un temps assez long pour en prévenir la réussite. Puis, de ce que nous en comprenions, le groupe armé avait désormais les deux parties permettant la confection du bakugeki. Certes, la coordination du groupe nous apparaissait bancale, mais peut-être était-ce un détournement d'un autre crime à découvrir ? Nous espérions que Maître Akimichi n'en apprenne d'avantage lors de son inspection de la carlingue !
Mahogani nous présenta ses incarnations de la nature ; celui qui nous fut attribué avait les orbites superposés, nous faisant questionner la réelle inclinaison de tête de bois. Il se la secoua à notre regard prolongé, lorsque nous l'eûmes au creux de la paume. Si vous pensez rester pour chercher ce tunnel, Mahogani-sama, peut-être devriez-vous interroger celui qui prenait les présences des mercenaires... Il a semblé reconnaître, du moins de réputation, certains d'entre nous. Si le vol des plans consistent à nous éloigner du chantier, alors sans doute que certains éléments restent encore cachés parmi la hiérarchie qui en compose sa coordination... Mais tâchez de rester en vie, nous avons encore tant à faire... » s'inquiétions-nous, avant de la saluer d'une formelle révérence.

Arrivez sur la plateforme de décollage, nous laissions Jotaro nous présenter tandis que nous profitions de la nouvelle perspective pour mettre à profit notre monocle d'émeraude 1. Notre regard tourné d'abord vers Dodoro et son investigation, puis sur l'horizon d'où nous pouvions apercevoir quelques planeurs profiter des courants d'air. Une fois les explications sur les engins aériens données, nous nous permettions d'interjeter nos questions : « On nous a informé que lors du second vol de plan, un planeur aurait été subtilisé. Avez-vous quelconque information à ce sujet ? Par exemple, ce planeur a-t-il été retourné, possédez-vous un registre ? »
La distance avec la capitale semblait rendre bien las les mesures de sécurité d'un chantier sous les couleurs de l'alliance Tetsunari. Ou peut-être tout ce cinéma était une oeuvre aux ramifications beaucoup plus complexes...

Après une courte présentation de notre plan à notre allié du jour, le petit kodama protégé dans nos habits, confortablement installé contre notre flanc et au chaud, nous prîmes place sous l'appareil en forme de deltaplane. Les sangles passées aux épaules et à la taille, nos paumes fusionnées à la barre, nous jetions un dernier regard vers le flanc de montagne sous la plateforme, qui se déroulait jusque vers la vallée. S'il nous advenait de piquer du nez, nous espérions au moins nous rompre le cou sans souffrir. Un rictus nerveux, cela faisait par deux fois que nous nous élancerions dans le vide. Mais contrairement aux intempéries lors de notre plongeon vers la mer septentrionale, les éléments nous apparaissaient beaucoup plus cléments. Nos pieds n'étaient plus qu'à quelques millimètres du bord, et nous sentions les vents porteurs nous inviter à leur rencontre. « Bon vol à vous, Maître Inuzuka ! lancions-nous à l'encontre de Jotaro-sama, avant de nous-prendre notre élan, non sans la peur de chuter tout-de-go !

La brève sensation du sol qui se dérobe fut chasser lorsque le contre-coup du portage aérien nous fîmes prendre de la hauteur. Un rire franc s'échappa de nos fort, afin d'exprimer la sensation de liberté qui nous emplissait d'allégresse ! Ainsi projeté dans les cieux, nous en oublions la méprisable attitude des petites gens du chantier, et en oublions presque les raisons de notre envol. Il ne nous fallut que quelques manoeuvres risquées pour nous conforter dans le vol, l'ingénierie de l'engin parfaitement adaptée pour un novice tel que nous. Ainsi, nous n'avions pas grand effort à mettre pour en adapter la trajectoire, en changeant la distribution de notre poids, nous parvenions à modifier notre vol. Des entrailles de notre vêtement balloté par les vents, la petite tête de bois Senju profitait également du panorama !
Après être devenu confortable en vol, nous mains resserrent leurs emprises et de notre épiderme fusa notre chakra cristallisant, venant former une solide couche d'émeraude qui recouvrit nos membres et fusionnèrent à l'armature des ailes nivéennes. Puis, d'abord avec précaution, nous délaissions notre emprise de la barre, son maintient désormais assuré. 2

Nous devions planer vers la vallée, mais nous profiterions du vol pour sonder la topographie à la recherche d'indices sur le chemin supposé et emprunté du voleur à la l'épingle. Notre regard porté vers le sol, notre oeil de cristal avait cependant du mal à détecter les éléments qui composaient un décor floué par notre vitesse. Nous ajustions légèrement notre poids afin d'entreprendre de grands cercles, pour ralentir notre course et nous permettre d'étudier la vallée plus précisément. L'un de nos éventails acérés tenus devant nous à deux mains, le gunbai déplié, notre cristal s'étendit à nouveau pour en allonger les lames et former une sorte de bouclier transparent en demi-lune, nous permettant de découper par sa translucidité verdoyante cette nature délaissée par les clans de la foudre. En espérant que le petit kodama puisse y voir quelque chose ! 3

Spoiler:


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Senju Mahogani
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Lutter contre les monstres




Une fois chaque Kodama adopté, Mahogani pouvait considérer l’équipe au moins armée face à la délicatesse d’une séparation en terrain hostile. L’instinct de la Dame l’avait jusqu’ici poussé à observer le flot d’évènements et de conclusions avant de prendre la mer et jouer avec les vagues. Les paroles de Seijaku firent naitre un petit flux d’adrénaline à son goût.

-Ne vous inquiétez pas, mon ami ! Elle avait tourné les talons et lança en l’air une main de bref au-revoir. Il semblerait que votre cap soit au Sud ! Revenez vite ! Sa main se serra en poing. Elle fit quelques pas lents avant de s’arrêter au niveau du responsable du hangar qu’ils avaient rencontré un peu plus tôt. Jiki-sama vous a certainement transmis le souhait que nous puissions emprunter les airs en toute sécurité. Coup de poker de la Senju qui ne s’arrêta pas même pour avoir la certitude que ses compagnons puissent manoeuvrer ces engins sans réellement les connaître.

Les Kodama connaissaient assez la nature pour indiquer le Sud avec plus de précision qu’une boussole et pour la piste qui menait au Sud, Mahogani la leur avait expliquée pour qu’ils l’indiquent à leurs deux nouveaux comparses la piste avec précision. Ils avaient aussi pour ordre de toujours leur indiquer la direction du chantier au moment du retour. C’étaient-là les seuls impératifs laissés par Mahogani, pour le reste, ils officieraient comme à l’habitude. (1)

***


Dodoro était assez détaché des futilités de la société humaine pour parler le langage du Kodama qui, alors que l’ingénieur demanda qu’on lui apporte une perruque, entoura ses yeux d’encre rouge pour lui aussi coller aux mauvais portraits des ouvriers. Sa couleur déjà blanche lui permit d’invoquer la calvitie pour ne pas porter autre chose que son casque de chef de chantier. S’ensuivit un petit spectacle de marche de zombie pour ensuite trébucher en silence. Il se cantonna ensuite de rester posté sur l’épaule protectrice de l’Akimichi bien en vue des plans et des tracés pour ne pas perdre une miette de ce qu’il se dessinait et se disait, informant la Senju de la situation.(2)

Subtil agent infiltré, le Kodama opta pour griffonner tranquillement les conclusions les plus atroces pensées par son nouvel ami, indiquant immédiatement à celle qui l’avait invoqué l’utilisation possiblement mortelle des engins pensés par Kaminari. Ce dernier retourna ensuite son bout de papier pour ensuite alerter Dodoro en toquant creusement. Quelque chose chiffonnait la Dame, comment des engins portant un feu assez puissant pour tuer un Bijû pouvaient-ils ne pas être pensés pour résister à une charge explosive ? Le Kodama dessina un genre de carré dans lequel il indiqua un signe rudimentaire voulant dire « feu ». Il dessina ensuite un trait fuyant le papier pour ensuite pointer du bout de son charbon les épaves calcinées. Il griffonna ensuite un semblant de point d’interrogation comme pour signifier l’incohérence à Dodoro. Avec les conclusions qu’il en tirerait.

***


Tout cela semblait avancer sans pour autant convaincre la Senju qui adressa ses plus grands espoirs en réponses aux paroles toujours plus lointaines des deux Kodama partis au sud. Bien des pistes l’auraient tentées mais la terne renommée qu’elle avait au regard des humains qu’elle croisa en rejoignant Dodoro lui avait simplement rappelé qu’il valait mieux ne pas rester trop seule.

De retour au hangar où pointait son confrère Thanatonaute, elle lança au gré d’une course rigoureuse et tranquille.

-Navrée du retard, je viens pour le bois. Fit-elle en pointant l’épave du doigt à l’effort d’un geste et d’une posture si autoritairement envoutants qu’il suggérait encore plus que le regard le plus direct.

Résumé:


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Dodoro, Jotaro & Seijaku
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Inuzuka Jotaro
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Lutter contre les monstres
国際連合憲章


Au fur et à mesure de l’entretien avec les ouvriers, le regard de l’Inuzuka se transformait petit à petit, passant du calme à l’interrogation, puis à l’inquiétude quant à la pression outrancière appliquée par Seijaku sur la paire d’ouvriers. Kaida commençait à être agacé par les risques que prenaient le rouquin, claquant de la langue alors que le silence de Jotaro se brisait au moment où il posait sa main sur la table de travail, interrompant toute altercation grandissante entre le mercenaire et les interrogés. L’attitude amicale du maître tortue devenait plus froide, sévère à l’encontre de son allié.

« J’étais prêt à laisser passer certaines choses, mais rien ne vaux un peu de discipline en pleine tâche : n’oublie pas ta place, mercenaire. Nous sommes face aux illustres dont le but est de travailler à la gloire de Kaminari, nous ne sommes que des limiers errants engagés pour s’occuper du sale travail. » Les yeux succins de Jotaro observent tour à tour les membres de son équipe, le regard aussi dur mais habituel pour un habitant de la Foudre. La voix de Kaida se glisse discrètement dans l’oreille de ceux capables de le comprendre : « Jouez le jeu, Jotaro essaye de calmer l’ambiance. Même si de notre point de vue ces mecs peuvent être suspects, on a ni l’autorité, ni la mission de les suspecter ou de les antagoniser. Ils sont littéralement supérieurs à nous, qui restons des étrangers. »

« De plus, je vous recommande d’arrêter de mentionner Sa Seigneurie à la moindre occasion, tenter de lier nos basses actions à sa majestueuse dynastie ne serait qu’une insulte à son égar. Nous n’existons pas pour parler, mais pour agir. En silence. » Le soupir de la tortue ne tarde pas. « N’oubliez pas que les habitants de Kaminari n’existent que pour servir, mais ça ne veut pas pour autant dire que leur labeur est reconnue. Si on commence à évoquer un sujet aussi important que la Seigneurie, alors on demande juste à se faire décapiter. Ne parlez jamais de la dynastie Toyotomi. » L’Inuzuka retire sa main de la table et se met face aux ouvriers, suivant l’exemple de son ami Akimichi. « Messieurs, nous saurons trouver les coupables avec les informations récupérées. J’ose espérer que notre compagnon Akimichi sera à la hauteur de vos attentes et que l’opportunité de s’entraider se présentent à nous. »

*****

Jotaro s’est une nouvelle fois excusé auprès de l’ami Seijaku sur le chemin en direction de la plateforme, de sorte à ce qu’il n’y ait pas de malentendu. En tant que Kaminarijin, l’Inuzuka avait anticipé les réactions véhémentes des ouvriers à leur encontre si personne n’était intervenu pour tempérer la situation. Enfin, à présent ils avaient une piste à suivre : le sud de la vallée. Le Kodama posé sur l’épaule de Jotaro, le protecteur observait les deux modèles de planeur et décidait d’opter pour celui à levier. L’animal riait alors que son partenaire commençait à prendre en main le planeur pour aller rejoindre un point où s’élancer. « Hahaha, je trouve qu’on se balade souvent dans les airs toi et moi pour des tortues ! » Léger sourire de l’Inuzuka, il répondait en riant à son tour : « Peut-être qu’on est des dragons finalement ? T’en es déjà un, en quelque sorte ! » Le duo ayant fini de s’amuser autour du nom de la tortue, enfin ils pouvaient prendre la voie des airs en même temps que Seijaku, et enfin partir à l’aventure.

*****

Il suffisait de quelques instants pour l’Inuzuka pour arriver à manipuler correctement le planeur, l’idée étant de jouer sur les courants d’air et le fait de guider correctement l’engin pour éviter une chute malencontreuse. Le vent balayant les cheveux de Jotaro, il observait les environs dans l’espoir de trouver le moindre indice sur les saboteurs. Bien sûr, l’idée n’était pas de compter sur la chance, l’Inuzuka se concentrait sur une zone plus ou moins sécurisée pour atterrir avec un ou plusieurs planeurs. Il doutait sérieusement que les saboteurs auraient pris le risque d’atterrir en catastrophe dans un pays qui leur serait devenu hostile.

Suivant la direction générale pointait par le Kodama, lorsque ce dernier commençait à perdre en énergie puis a être totalement inanimée, l’Inuzuka comprenait qu’il se trouvait à la limite de la portée de Mahogani. Il décidait donc de tourner autour de la zone, avant de trouver un endroit où il pourrait se poser de manière sûre. Une fois pieds à terre, Kaida sautait du dos de l’Inuzuka avant de se transformer totalement, devant la copie exacte de Jotaro. [1] « Bon, tu as retenu l’odeur, tu sais ce qu’il nous reste à faire. » Le duo réalisait un fistpump avant de se séparer et de commencer à explorer, à grande vitesse [2], le terrain tout autour d’eux, à la recherche du moindre indice : traces de planeurs, traces de pas, odeur…

Chakra : 4D ; 3B

Résumé : Jotaro "corrige" Seijaku devant les ouvriers de sorte à éviter que ces derniers ne s'en prennent à lui, pouvant créer des complications pour le reste de la mission. Kaida explique une nouvelle fois le caractère unique des Kaminarijin, avant que Jotaro ne s'excuse plus tard en faisant comprendre son point de vue. Il prend le planeur avec un levier pour diriger, puis suit la piste de Mahogani dans le sud. Il trouve une zone sûre, un peu au-delà de la portée du Kodama, pour atterrir et commencer les recherches avec Kaida transformé en copie de Jotaro.


Mahogani ; Dodoro ; Seijaku

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CONTRAT INTERNATIONAL

LUTTER CONTRE LES MONSTRES



Que l’on prétend être ?

Obare toise son collègue, le regard visiblement envahit par une certaine inimitié à l’encontre de l’insolent. Fort heureusement, avant que les deux hommes puissent réagir en conséquence de ces propos, qui vinrent directement les attaquer, voire pire, l’Inuzuka prit la parole pour remettre droit dans ses bottes le mercenaire, vraisemblablement même s’il n’était pas aux critères de la nation, son ascendance kaminarijine avait laissé des souvenirs. Les deux ouvriers hochèrent la tête, pour confirmer les paroles de Jotaro,

Nous vous remercions. Veillez à bien surveiller les propos de votre… associés. Jiki-sama aurait déjà ordonné que l’on coupe sa tête, si ça ne tenait qu’à lui.

Irodori offre un regard à Jotaro, témoignant de cette grâce qu’il faisait à Seijaku : cependant, nul doute qu’une autre parole de la part de l’homme aux cheveux rouges et pas même les paroles de l’Ambassadeur ne pourront faire quelque chose pour empêcher Kaminari de juger ceux qui osent s’en prendre, même verbalement, à des loyaux sujets de sa seigneurie. Les ouvriers saluèrent l’Inuzuka lorsqu’il s’éloignit, mais s’attardèrent plutôt sur l’ingénieur, alors qu’il vint avec une demande toute particulière :

Une perruque ? Euh.. Oui, nous devons avoir ça.

L’ouvrier toise Dodoro, légèrement étonné de sa demande, notamment par la sincérité qui trônait dans ses propos. Il essaie de s'assimiler ? Il avait balbutié les quelques mots en réponse, presque générique, et s’était attelé à fouiller dans un coffre d’affaires diverses, les ouvriers y déposaient là des vestes en tout genre, des effets personnels. Il en tira une perruque d’un blanc immaculé, courte et ondulée. Irodori tendit finalement l’atour à Dodoro, comme cadeau puisqu’il le demandait, il n’allait de toute façon pas refuser qu’un inconnu s’assimile, après tout, c’était ce qui était attendu de quiconque. Cependant, il ne s’attarda pas plus sur ces questions de styles et se concentra sur le plan et les propositions que l’ingénieur pouvait ainsi faire vis-à-vis de ces engins, dépourvu de modèles.

Les hommes semblent bouche bée face au génie créatif de l’individu, il n’était peut-être pas la beauté suprême attendue, mais ses idées étaient loin d’être mauvaises. Obare observe les plans proposés par l’ingénieur, son collègue semble tout aussi intéressé alors que la proposition semble convenir et être même bien plus efficace que l’originale. Les deux collègues échangent un regard, puis Obare se tourne vers Dodoro :

Hmm.. Hmm.. Ok. Je crois qu’on peut essayer de travailler dessus, euh.. Vous voulez bien nous aider ? Enfin, à construire un premier prototype ? On pourra faire des tests comme ça, et voir comment cela se présente.

Irodori s’était légèrement éloigné pour trouver d’autres ouvriers, et notamment du matériel comme indiqué sur les schémas. Ils étaient tous ici qualifiés pour faire ce genre d'engins, alors ils pouvaient se permettre de se mettre au travail tous ensemble, au moins sur un premier engin. Le chantier alors mis à l’arrêt au niveau des travaux semble soudainement se mettre en action, les matériaux présents sur le terrain sont récupérés de toute part et transportés vers le chantier. Modifier un planeur semble être un jeu d’enfant pour eux, certainement qu’ils font ça toute la journée depuis bien des mois.

Observant d’un oeil le travail des autres ouvriers, tout en consultant les plans pour suivre l’avancée, Irodori tourne son regard vers Dodoro, peut-être saurait-il répondre à une question qui le taraude, notamment vis à vis de ce projet ?

D’ailleurs, Akimichi-san. Simple curiosité, vous avez déjà visité les Calices ?

Dodoro pouvait le remarquer : il s’était fait apprécier des ouvriers, par sa coopération, ses idées, et sa volonté d’intégration. Certains montraient un léger malaise mais se retrouvaient happés par le travail, ne noyant plus Dodoro sous les regards méprisants.

Volé ? J’en doute. Je n’ai recensé aucun vol. Les Kaminarijins n’ont pas à justifier l’utilisation de leur planeur, encore moins à les retourner. Ceux-ci sont stockés notamment pour les tests, et il s’agit là d’une mesure exceptionnelle que de vous les prêter, d’où votre interdiction de les conserver.

De son côté, l’homme du hangar semble ne pas comprendre ce que raconte Seijaku en l’interrogeant, pourquoi quelqu’un volerait un planeur quand ils sont en libre service et autorisés pour les Kaminarijin ? D’ailleurs, tous en possèdent un, comme tout bon sujet de la Seigneurie. Mais il ne s’attarda pas plus sur la question, confiant les planeurs aux mercenaires pour le bien de leurs missions, l’identité de ces derniers connues et déjà rencontrée par le coordinateur, si un souci advient, il saura retrouver rapidement ces engins. Il leur indiqua comment prendre de l’élan et manoeuvrer, ce qui visiblement s’avérait assez simple, il fallait simplement faire attention au vent. Cependant, la femme vint le questionner, ou du moins rappeler les indications de son supérieur. L’homme l’observa avec un léger sourire, la toisant de haut en bas.

Évidemment, vos camarades ne devraient pas trop mal se débrouiller, la manoeuvre n’est pas si compliquée et le vent permet de ne pas chuter bêtement.

En retournant auprès de Dodoro, Mahogani se retrouvait devant le début d’un tout nouveau chantier, où les ouvriers s’activaient pour remettre à neuf un nouvel engin, laissant l’ancienne épave sur le côté. Vraisemblablement, la plupart des individus semblaient occupés, mais personne ne s’opposa à Mahogani si elle souhaitait inspecter le bois calciné, laissé de côté, d’elle même.

Quelle sensationnelle expérience que de voguer au gré du vent, comme un oiseau. Les deux mercenaires, et la tortue, découvraient les joies du voyage aérien. La manœuvre de ces planeurs ne semblait pas bien compliquée, même si l’altitude pourrait plutôt faire naître quelques sueurs froides. Mais c’est sans problèmes qu’ils parviennent à atteindre le fond de la vallée, vraisemblablement non loin du pied d’autres montagnes, mais la civilisation semblait là bien moins présente, voire pas du tout. En se posant au sol, ils purent confirmer les vues offertes par le planeur : personne n’avait emprunté ces herbes, ou alors elles étaient si peu habituées au passage humain qu’elles avaient reprit leurs formes, d’elles même. Mais l’odeur alors assimilée par l’Inuzuka et son animal semblait se faire ressentir dans le coin, notamment vers les pieds des monts, à l’Ouest. Les pistes menaient ainsi les mercenaires vers un arbre, trônant entre le pied de la montagne et le reste de la vallée, ce qui n’était pas nécessairement atypique, mais la piste semblait s’arrêter net ici.

En se rapprochant des toutes dernières traces de l’odeur, Seijaku put remarquer quelques irrégularités au niveau de l’écorce de l’arbre, comme s’il avait été modifié, ou gravé. Autour d’eux, seul le bruit du vent servait de décor, tandis que l’arbre devant eux restait ancré dans le sol. Les racines de ce dernier se montraient quelque peu apparentes, de quoi emmêler les jambes de ceux qui passent par là sans faire véritablement attention à leurs pas. Pourtant, la souche semblait clocher.

Avancement:


Akimichi W. Dodoro
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Lutter contre les monstres
国際連合憲章




Fiou. Visiblement, on était pas passer loin de la crise géopolitique. Moi je commençais à bien aimer ses deux petits gars, même si ils arrêtaient pas de me dévisager à chaque occasion. Mais bon, heureusement, l'homme-tortue avait réussi à calmer le jeu, avec un discours bien à lui appuyé et expliqué par les petits cris de Kaida. Putain, j'en reviens toujours pas, je parle la tortue ! J'ai envie de serrer fort l'animal dans mes bras et l'emmener déguster un fabuleux festin pour discuter des conditions de vie des tortues. Le sujet doit être super intéressant, j'aimerais bien vivre moi aussi avec ma maison sur le dos. J'aimerais bien savoir si elle a décorée l'intérieur et mis des petites fleurs. Bref.

Peu de temps après les remontrances et le calme étant revenu dans les échanges, les ouvriers se mirent à fouiller quelques coffres pour me donner l'objet de ma convoitise. Une perruque blanche, coiffé magnifiquement. Trop bien. Sans attendre je venais l'enfiler, quelques cheveux noirs dépassant par-ci par-là. Je me sentais comme eux, même si je n'avais pas encore le maquillage et le ton blafard, au moins j'avais la coupe de cheveux. Et ça c'est classe.

Lutter contre les monstres - C.I Q7gk

Magnifique. Et visiblement, ce petit caprice coquet avait fait son effet, les regards s'étaient quelque peu changé et les deux hommes semblaient avoir troqué la méfiance et le rejet par un léger, très léger, sentiment de sympathie à mon égard. Nous passions maintenant à mes explications et les deux ouvriers buvaient mes paroles. Dans le même temps que les explications, la petite créature de bois vint me dessiner quelques plans, qu'il mimait tout en me donnant le morceau de papier. Hmm. La résistance au feu d'un bombardier ? L'utilisation globale que le pays allait en avoir ? Autant de question que je me posais également. Bien vu petit homme. Je venais mettre le petit bout de papier dans ma poche, tandis que je tirais une mèche de la perruque pour la donner au Kodama. Lui aussi avait le droit à une nouvelle coupe de cheveux.

« Avec plaisir ! Je vais vous montrer mes premières idées quant à la conception et vous aidez dans le travail. Je vous présente les Dodoro Juniors, ils vont vous expliquez par où commencer, je reste ici pour détaillé un peu plus les plans et commencer à les mettre aux propres. »

De deux tatouages sur mon dos venaient se libérer deux copies de moi-même, mais sans la perruque, dommage. Les deux clones vinrent accompagner Irodori et Obare, les amenant en direction du bombardier pour expliquer les premières marche à suivre. Bien. Cela me laissait un peu de temps seul avec les plans. Ni une ni deux, je venais dégainer mon stylo et un long papier. Je grimais mon visage sous les traits de la réflexion, où j'abusais chaque réaction. Piètre acteur, je le concède. Cependant, il était hors de question que je n'emporte pas avec moi une copie des plans et de la liste de matériel. Le projet était bien trop pharamineux, révolutionnaire et potentiellement infiniment dangereux pour en laisser le monopole à un pays comme Kaminari. De plus, je pensais à Tsubomi, puis à l'entièreté d'Hametsu. Les premières pierres avaient été posées, mais la défense face aux deux énormes puissances nous entourant restait une grosse épine dans le pied si les choses venaient à s'accélérer. Nous ne possédions pas de Bijuu, mais si nous pouvions avoir des engins capable de les faire reculer ou les dissuader, alors je me devais de prendre le risque. [1]

Je me dépêchais de tout gribouiller sur mon papier, tandis qu'avec un bras supplémentaire sorti directement de mon avant-bras, je venais détailler le plan du nouveau système d'ouverture et de fermeture des portes. J'étais multi-tâche et mon don clanique me permettait de faire plusieurs choses à la fois à une grande vitesse. [2] Pas mal non ? C'est Akimichi. Irodori revint alors au niveau de la table, alors que je cachais mes copies dans un sceau sur la paume de ma main. La discussion venait se tourner vers quelque chose de plus, personnelle dirions-nous. [3]

« Et bien, comme tu peux le voir, ma peau n'est pas entièrement naturelle sur ma joue et toute la partie droite de mon corps. Cette vilaine blessure m'as été infligée par une des créatures qui vivent dans les Donjons. Vous avez déjà visiter l'une des créations des Anciens Architectes vous aussi ? Vous êtes un explorateur comme moi ? »

J'adorais discuter des Calices même si ma dernière expérience avait été plus que douloureuse. Si Irodori était également un passionné des Donjons, la discussion pouvait durer des heures.

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Lutter contre les monstres
国際連合憲章


Une fois les pieds posés à terre, l’Inuzuka et son ombre se sont dispersés dans les environs à toute vitesse, leur jeu de jambe leur permettant de circuler dans cette zone non touchée par Kaminari. Jotaro et Kaida se servaient de leur sens pour retrouver la trace des saboteurs, notamment leur odorat surdéveloppé pour pister l’odeur du voleur de plan. Le traqueur gardait dans un coin de sa tête la description donnée par les ouvriers : un jeune homme avec une trace de brûlure sur le visage. De là à le déclarer condamné dans la hiérarchie kaminarijin, il n’y avait qu’un pas.

Pour l’instant il était encore trop tôt pour essayer de deviner les intentions des saboteurs. Mis à part leur désir d’empêcher de voir les bombardiers voler dans le ciel, il n’y a pas encore eu de signe clair impliquant un autre pays dans le tableau. Néanmoins, l’Inuzuka restait prudent, et ne manquait pas de jeter un oeil dans les alentours et par-dessus son épaule, au cas où un piège ne se resserrerait pas contre lui. Heureusement, Seijaku était toujours dans le ciel pour veiller à ce genre de choses, en partie.

Au bout d’un moment, le duo de Jotaro finissaient par se retrouver en face d’un arbre solitaire, au pied d’un mont. La trace de l’odeur s’arrêtait là, ne menant nulle part ailleurs. L’Inuzuka fait signe à son partenaire mercenaire pour l’inviter à le rejoindre au sol, afin d’élaborer la suite de leur enquête. Le regard avisé du chercheur notait les irrégularités sur l’écorce de l’arbre, et Kaida quant à lui tapoter du dos de sa main l’arbre. La souche suspicieuse sonnait creuse…

« A moins qu’ils se soient de nouveau envolé, ce qui me parait difficile dans cet endroit précis, je dirais que cet arbre est un peu trop suspect à mon goût. » Jotaro partage le fond de sa pensée, avant de tapoter à divers endroit l’arbre, puis de serrer le poing et de frapper un grand coup dans la souche. [1] Le bras de l’Inuzuka traverse le bois, brisant l’arbre en deux qui tombait sur le côté, révélant un trou assez grand pour que des gens puissent s’y infiltrer. Du coin de l’oeil, l’Inuzuka disait à Seijaku : « Je passe en premier, je te laisse couvrir mes arrières. Kaida restera à l’extérieur au cas où ils tentent de s’échapper par une autre sortie, non loin d’ici. »

Les instructions données, la tortue transformée restait silencieusement à l’extérieur, proche de l’arbre brisée, servant de vigile. L’Inuzuka fait signe à son partenaire de le suivre à l’intérieur de la planque, n’hésitant pas à humer de nouveau pour retrouver la piste odorante de leur cible. Jotaro s’infiltre dans le trou et décide de se tenir prêt au moindre piège ou attaque menaçant lui et Seijaku. Le mieux serait d’arriver à les capturer pour découvrir les projets et la position des plans volés, si ceux-ci étaient encore entre leurs mains…

Chakra : 4D ; 3B ; 1C

Résumé : Jotaro et Kaida se retrouvent devant l'arbre solitaire, qui met fin à la piste odorante. Après avoir attendu Seijaku, Jotaro décide de casser l'arbre en deux après avoir compris que ce dernier était creux. Une planque désormais sous leurs yeux, Kaida reste à l'extérieur pour servir de guet, tandis que Jotaro rentre en premier pour continuer à suivre éventuellement la piste odorante, et commencer à explorer l'endroit. Il se tient prêt au cas où un piège ne s'active, ou qu'on cherche à lui sauter dessus.


Mahogani ; Dodoro ; Seijaku

Senju Mahogani
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Lutter contre les monstres




La foule du chantier ne prêtait pas nécessairement d’importance à la Senju, sans doute trop occupée à marquer son mépris et à accueillir sa nouvelle coqueluche, trouvée par connivence en la personne de Dodoro, prouvant que les Hommes se lient par-delà l’appartenance. Cela ne dérangea pas la Dame, trop mûre pour émettre quelque caprice quand on ne la regardait pas. Bien au contraire, elle pouvait désormais savourer son tête-à-tête avec le bombardier éventré par le sabotage.

Fuselage, choix du bois, architecture, tout apparaissait comme impeccablement pensé, on n’avait d’ailleurs, pas demandé à l’Akimichi de réviser cette partie, signe qu’on savait ce qu’on faisait. *Sacré boulot*Il n’y avait rien à redire si ce n’est que l’engin semblait bien frêle pour porter la mort à un Bijû. Jugement personnel qu’elle ne pouvait faire rentrer en ligne de compte.

Le toucher expert de la Senju tenta de déterminer la nature exacte du bois et de l’explosion en palpant les parties calcinées (1), les effritant parfois. Elle subtilisa également un morceau encore sain pour le fourrer dans une petite sacoche, sait-on jamais (2). La synthèse de la Senju ne se porta cependant pas sur l’ingénierie, qu’elle maitrisait trop peu, mais bien sur la polyvalence de ces monstres volants.

Le toquage creux du Kodama Noroi de Dodoro l’avertit que son nouvel ami avait impérativement besoin de temps. Et pour cause, le Thanatonaute se lançait une fois de plus dans une aventure des plus périlleuses. *Pour changer* Elle quitta les entrailles de l’engin au pas de course avec une seule cible dans le regard: Irodori. Sa volonté s’accroissait au fur et à mesure des instants, rejoignant bientôt celle d’un robot venu du futur.

-Iro—Dori. Fit-elle à l’endroit du responsable avec assez de conviction et de masculinité dans la voix pour que ce dernier soit obligé de prêter attention à qui l’avait ainsi invoqué. Elle se trouvait non-loin de l’établis où Dodoro recopiait elle pensait bien savoir quoi et dota son visage d’un sourire aussi vrai qu’elle tentait d’amadouer le fier ouvrier. Vous faites un travail fantastique ici. Je viens de jeter un coup d’oeil… Bravo ! Elle puisa ensuite dans toutes les ressources pour creuser son impertinence. Vous utilisez quel genre de bois ? Elle joua des hanches et des mains pour plaquer son propos un peu plus encore. Une variété locale ? N’attendant pas réellement de réponse, elle espéra surtout que son frère Thanatonaute avait été en mesure de mener à bien son dessein(in).(3)

***


Elle laissa passer un moment avant de se rendre à l’endroit des deux hommes et interrompre discrètement le récit épique des aventures du géant, à contrecoeur.

-Maîtr… Elle crispa la mâchoire et tenta de perdre son regard loin dans le paysage derrière le coeur-brave et le Kodama maintenant coiffés à la mode locale. Le clan Senju était connu pour le puissant rire qui animait ses membres à la première mauvaise blague. C’était trop, beaucoup trop. Le multivers retiendra qu’une réalité dans laquelle elle fut arrêtée et exécutée en ne pouvant s’arrêter de rire existe bel et bien. Une mort heureuse. Mais pas encore. Monsieur Dodoro-sama, je suis certaine que cette merveille volera très bientôt à en juger par la capacité de ces hommes à comprendre votre génie.L’assaisonnement, toujours.Je suis sûr qu’un essai nous permettrait de calibrer cette merveille à la perfection.Son sourire ne la quittait pas.A ce titre, Monsieur Dodoro-sama, Irodori-sama, j’émets, et vous aussi j’en suis certaine, une petite réserve. Nous ne pourrions livrer un travail parfait en ne chassant pas le diable de tous les détails. Il faudrait considérer, je pense, la mission première. Elle s’adressa directement à Irodori.Irodori-sama, si Monsieur Dodoro-sama pouvait comparer ses calculs et les vôtres, tout serait parfait. Possédez-vous les données qui couvrent le spectre des colis portés et largués ? Une liste détaillée ou des modèles opérationnels ? Des prototypes ? Tout serait vraiment parfait.(4)

Résumé:



Contrat International
Dodoro, Jotaro & Seijaku
Kaminari

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Nouveau prophète

Lutter contre les monstres
Contrat international


Notre descente aéroportée nous nettoyait de nos péchés d'orgueil, chassait de notre esprit l'animosité générale qui s'était éveillée en nous depuis nos interactions avec la communauté foudroyée — et c'était peu dire de leurs caractères électrisants...  Un monde dans lequel nous ne comprenions comment évoluer, rejetons des supplices de la pluie, Martyrs des Dimensions ; nous composions mal avec nos égos ainsi rabaissés, notre rôle diminué au serviteur muet qui se devait de baisser la tête.  Jotaro-sama nous avait sermonné, son compagnon tortue nous en avait expliqué ses raisons ; sans doute nous avaient-ils permis d'esquiver la potence...
Nous éclatâmes d'un rire franc, faisant sursauter le petit Kodama dans nos vêtements ; ces ouvriers, particulièrement cet Obare, son cou, nous souhaitions le lui briser !  Quelle drôle d'idée, n'est-ce pas ?  Nous n'avions jamais applaudi la violence, car trop souvent usée en réponse inadéquate à l'intelligence de son vis-à-vis, afin de dominer par le corps ceux qui challenge par l'esprit...  Et pourtant, depuis notre passage de l'autre côté du miroir, nous avions ce désir profond de faire valoir notre sang, notre esprit, notre rang !  Oh comme ils se trompaient, ces Obare et Irodori, sur notre identité ; nous, de vulgaires étrangers ?  Non, nous étions, à nos yeux, bien plus proche du Premier Monarque que ne le seraient sans doute jamais les deux ouvriers maquillés.

Notre petite étude du sol ne révéla rien de prometteur et nous finîmes par toucher terre, nonobstant notre vitesse de dernière plongée nous faisant atterrir sur les genoux dans un grimace sublimée par le faciès de l'oiran-kunshu.  Une fois arrivés dans la vallée, nous ne pouvions qu'admirer la nature à son paroxysme de liberté, s'étendre ci et là sans que la main de l'Homme ne l'aie encore entamé.  Nous rejoignîmes l'homme-animal à la fin de la piste sensorielle et nous lui exposâmes nos remarques sur le tronc anormal.  Cet arbre isolé aux racines téméraires, Jotaro-sama aussi remarquait ses étranges particularités... « Suspect ?  Nous avons peu connu d'arbre portant le parfum de l'Homme, effectivement...  Regardez son écorce, cela saute aux yeux non ?  Ces rainures, elles ne s'accordent pas avec l'écorce plus haut... » 1

Inuzuka-san ne nous laissa pas d'avantage s'interroger, il abattit son courroux contre la partie de la souche qui nous avait choqué.  Un passage se révélait et sans attendre, l'homme-bête souhaitait l'explorer.  Les options n'étaient pas multiples, toutes les pistes menaient à cet arbre.  Cela pouvait être un piège, mais aux dires des ouvriers et selon nos propres déductions de détective amateur, la cohésion des terroristes semblaient faire défaut : peut-être que celui que nous traquions avait commis l'irréparable de ne pas masquer sa fuite...  Selon les dires de Jiki-sama, le chantier était trop loin de la capitale pour permettre à des traqueurs du clan de Jotaro d'intervenir rapidement, sans doute les saboteurs étaient au courant et avait planifié leur fuite en conséquence, mais n'avait pas prévu que des mercenaires partagent les dons des chiens de Sa Majesté ?  Si c'était le cas, alors nous étions bien en veine.

Aux indications de notre chef de groupe, nous répondîmes d'un hochement subtil, mais avant d'emboîter le pas à Maître Tortue, nous troquâmes notre masque d'oiran pour un nouveau de notre collection, celui de l'Hannyah, ce masque de l'esprit vengeur !  Nos tessen en main, acquis dans les ruines de la demeure de feu-notre amie, suite au souffle d'Ido-shima, ils se déployèrent en nos paumes, dévoilant des lames acérées qui en composaient les éventails de guerre.  Puis, une fois sur le pas de l'entrée secrète, deux coups vifs entaillèrent l'une des racines, des entailles en croix qui se cristallisèrent rapidement, du lit des plaies à ses bords, pour commencer à gruger et former un cocon de cristal au pourtour.  Puis, au sein de la croix, nous déposâmes un caillou, qui ne prit guère de temps à complètement se recouvrir de la même couche émeraude. 1 Profitant toujours du sceau apposé à notre arrivée dans ces terres, nous laissâmes une dernière instruction à la tortue vigile, avant de s'enfoncer à notre tour dans les entrailles des monts Ouest. « Kaida-sama, si jamais vous remarquer ce galet de cristal exploser, alors cela pourrait signifier que nous sommes en danger et que nous ne parvenons pas à revenir à la surface...  Nous ne sommes jamais trop prudents... »

Sortant la création de Mahogani de nos vêtements et la plaçant sur notre épaule, nous espérions qu'elle puisse nous diriger, malgré la distance qui nous séparait de Dame Senju.
Spoiler:


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LUTTER CONTRE LES MONSTRES




Les engins paraissaient bien maigre pour tant de responsabilité, mais en observant le dessin de ce dernier, il semblait presque évident que la cargaison n’avait pas besoin d’être gigantesque pour faire d'énormes dégâts. Le bois avait été soumis à une charge explosive imprévue, certainement déposée là et volontaire : le feu avait pris mais avait été rapidement éteint, empêchant le bois de souffrir d’autant plus de sa terrible condition. Mais en dehors de ce terrible accident, tout semblait faire croire que ce bois avait été travaillé d’une manière si méticuleuse qu’il en serait presque heureux d’être devenu un tel planeur.

Tout l’art des Akimichi révélé fit presque naître des étoiles dans les yeux des jeunes ouvriers : il n’était ainsi pas dur de comprendre que leur comportement xenophobe n’était pas profondément viscéral, mais surtout originaire des coutumes locales. Dodoro n’était pas comme eux, mais il s'adaptait et les aidait - il était certes payé, mais est-ce que cela enlevait l’aide qu’il fournissait ? Les deux principaux chefs de chantier se chargeaient de montrer aux clones la marche à suivre, il fallait ramasser et assembler les différentes pièces, puis mettre en place le système ingénieux de Dodoro pour pouvoir faire les premiers tests. Obare resta ainsi auprès des clones pour superviser leur travail, et notamment les aider dans la conception du planeur puisqu’ils n’avaient selon lui encore jamais travaillé sur ce type d’engin.

Alors que Irodori s’apprêtait à retourner auprès de Dodoro, la silhouette de Mahogani l’interpella, l’empêchant de poursuivre sa route. Un instant perturbé par la figure féminine qu’il n’avait pas vraiment remarqué - Mahogani se faisant assez discrète selon lui - il s’arrêta pour écouter ce qu’elle avait à lui dire, la toisant de haut en bas.

Effectivement, il s’agit du bois local. Du 100% Kaminari. Nous apprivoisons comme nous pouvons notre flore, et réutilisons celle des planeurs défectueux.

Irodori fit une grimace un peu gênée, mais le temps qu’il prit pour répondre à la mercenaire permit à Dodoro d’arriver à ses fins sans le moindre problème : le chantier sous pression n’avait prêté d’attention qu’aux Dodoro junior et à l’assemblage du nouvel engin. Mais le chef de chantier avait d’autres occupations, il salua Mahogani avant de revenir auprès de Dodoro, son ingénieur de génie : il eut un léger sourire en entendant les affirmations de l’homme, car l’exploration des Calices était une passion partagée.

Si seulement j’avais le temps, je passerais mon temps à explorer ces vestiges. J’ai pu avoir des récits de ces donjons. Avez vous déjà été exposé au fameux alliage nivéen ?

Alors que les deux hommes en viennent à discuter des Calices, dévoilant chez l’ouvrier une certaine passion envers ces donjons, lui donnant une humanité certaine, différente de la couche de marbre qui l’enveloppait, Mahogani fit irruption quelques secondes plus tard, pour ramener sur la table la mission première des mercenaires. Irodori se racla la gorge en écoutant les interrogations de Mahogani et y répondit presque immédiatement :

Nous avons vocation à détruire les engeances du chakra obscur, nos cargaisons sont rares et précieuses. Nous travaillons sur comment manipuler l’alliage nous servant à aller à l’encontre des Bijūs. Cependant, il ne s’agit pas de notre travail ici. Nous effectuons des tests avec des cargaisons différentes : nos engins sont pensés pour larguer, et la cargaison fera son travail une fois sa cible touchée.

Les travaux sur la cargaison finale ne concernait pas les mercenaires : eux ne devaient travailler que sur l’engin en soi et sa capacité de port. La cargaison finale, si elle était bien composée de cet alliage nivéen, ne pouvait être gaspillée inutilement au profit de tests. Alors qu’Irodori s’apprêtait à reprendre la conversation, Obare intervient au sein du trio pour indiquer la fin de l’un des premiers prototypes.

Irodori ! Le premier engin est terminé, peut-être que nous pouvons essayer de le mettre en route ? Obare tourne son regard vers Dodoro et Mahogani. Nous allons nous déplacer vers la vallée.

Irodori se redressa, tourna son attention vers Dodoro.

Dodoro, souhaitez vous initier ce premier test ?

***


L’arbre rendit l’âme, dévoilant la supercherie d’une galerie souterraine qui semblait se poursuivre sous les monts. Les ténèbres autrefois maîtresses des lieux se firent engouffrer par les rayons du soleil qui frappaient la vallée, éclairant les premières parties d’un long couloir. La roche avait été creusée avec une certaine minutie, ne relevant certainement pas de simples ouvriers dénués de chakra, trahissant la présence ou du moins l’implication d'éveillés dans cette conception. En s’avançant, les deux mercenaires arrivèrent rapidement à l’embouchure du couloir, sans qu’aucun piège ni son ne fit irruption, comme si cet endroit était abandonné, mort. Le silence se révélait pesant, la lumière peinant à passer fut presque automatiquement remplacée par la faible lueur de torches - en observant de plus près, il s’agissait là de braises. Les torches venaient d’être éteintes, il y a quelques minutes à peine.

En arrivant dans la pièce, l’ambiance se fit d’autant plus lourde, une odeur de fer arriva soudainement aux narines de l’Inuzuka, cette odeur qui lui rappelait le sang et manqua presque de le surprendre. En tournant le regard, les mercenaires purent constater les traces d’une lutte, et un corps - de ce qui semblait être un ouvrier - totalement défiguré et baignant dans du sang séché. Des plumes d’un blanc nacré trônait partout dans l’endroit, tantôt tachées de sang, tantôt non. Une chose est sûre, une lutte a eu lieu très récemment ici.

Soudainement, depuis l’encadrement d’une porte, un jeune homme semble pointer les deux mercenaires avec un bout de bâton : à en voir son état, il n’avait pas l’air bien dangereux, son visage était creusé, sûrement par le manque de nourriture et sa peau pâle n’était pas due au maquillage. Ses cheveux d’un brun éclatant étaient laissés tel quels et un bandage couvrait son oeil droit, jusqu'à sa joue.

Ils n’ont pas l’air Kaminarijin, Iruma.

La voix d’une femme survint de derrière le jeune enfant, une brune se révéla elle aussi, restant en arrière et toisant les deux intrus, sa voix semblait plus faible.

Et alors ? Je vais pas les laisser…

L’agressivité du garçon relevait de sa peur, et la femme qui semblait plus âgée toisait Inuzuka Jotaro, ses iris fendues d’un jaune éclatant confrontaient les siennes, comme pour lui faire connaître leur similarité. Pourtant, aux paroles qu’ils avaient prononcés, ils ne semblaient pas réellement à la solde de Kaminari, malgré l’apparence physique de la dénommée Junko. En quittant l’ombre, elle dévoile sur son épaule la présence d’une colombe blanche qui ne quitte pas la compagnie de sa maîtresse. L’aile droite de la colombe est tachée de sang, de même que le bras droit de la femme, comme s’ils étaient connectés. Les deux semblaient désespérés, à en comprendre la disposition des lieux, il n’y avait pas de moyen de fuir.

Vous arrivez trop tard. Je ne sais pas ce que vous comptez faire ici, mais il est vain de s’aventurer à nous suivre. Ils ont déjà essayés.

Les yeux ornithos de la femme designaient derrière les mercenaires le charnier, elle se tentait à une menace, mais l’attitude du jeune homme criait presque aux mercenaires qu’il ne s’agissait là que d’une tentative désespérée de leur faire peur. Pourtant, sans être dupe, tous pouvaient comprendre que ni lui, ni la femme, n’étaient en véritable état de se battre à nouveau.

Avancement:


Shugyoku Seijaku
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Lutter contre les monstres
Contrat international


Nous nous enfoncions sous les montagnes, le nez de Maître Inuzuka comme guide, ce long couloir qui se dévoilait en coulisse de cette histoire de saboterie.  Évidemment hostiles a notre arrivée, les torches éteintes tout dernièrement pouvant en être de fiables témoins, les lieux et ses occupants nous attendaient-ils de pied ferme ?  À moins qu'ils ne prévoyaient nous repousser d'un fallacieux stratagème (truffer cette endroit de pièges nous paraissait comme une bonne idée), nous leur couperions bientôt tout espoir de retraite...  Sauf si, bien sûr, cet endroit était bel et bien un dédale mystérieux dont seuls ces fameux saboteurs en conservaient l'itinéraire, devant quel cas nous devrions leur lever notre masque, car ils nous auraient bien eu sur toute la ligne, à nous tromper ainsi de leur apparente médiocrité organisationnelle, une fausse piste pour ensevelir tous poursuivants ! Ha!  Comme cette fin nous ferait rire !

Ainsi accompagnée de nos pensées paranoïdes jusqu'à arriver au charnier de la pièce, le corps de l'ouvrier défiguré gisant là, notre petit comité d'accueil ne payait pas bonne mine.  D'un regard incertain envers la femme, nous déduisions de par son attitude qu'elle semblait reconnaître notre allié mercenaire, et la présence de la colombe nous fit penser à ce lien profond du sang.  L'évidence même de factions dissidentes au sein d'un même clan ne pouvait nous paraître plus crue que maintenant !
Alors que la femme calmait le jeu, s'interposant devant ce qui semblait être la plus récente recrue des deux, nous nous agenouillions devant le corps mutilé et tentions d'en percevoir les traits, n'hésitant point à débarbouiller sa figure des grands pans de nos manches.  Derrière les traits fâchés de l'Hannyah, nous nous laissions emportés par de nouvelles pensées...  La distance entre la capitale et le chantier était-elle la seule raison de l'emploi de mercenaires ?  À vrai dire, autoriser des étrangers à s'infiltrer sur vos terres, pour une société aussi autocratique que Kaminari, et cela même sous l'étendard d'une alliance commerciale, cela n'était pas vraisemblable.  L'emploie d'étrangers devait cacher quelque chose de plus profond, une querelle intestine où des assassins d'outre-frontière conviendraient d'avantage que l'emploie de loyaux sujets pour chasser des dissidents...  Comme si...  Ces cibles possédaient une information cruciale qui permettaient de corrompre même le plus loyaux des sujets ?
Cette femme calmait le jeu, là où le garçon ne ferait qu'envenimer les tours.  Il n'était point convainquant, peut-être n'était-il pas très convaincu lui-même...  La peur sur ses traits, celle de nous trouver ou celle de l'idée de mourir ?   L'inexpérience dans son rôle correspondait à la description du saboteur qui avait soutiré le dernier plan.  Nous étions toujours agenouillé devant le corps, à déchiffrer derrière les balafres ce qui avait pu être un autre de ces pompeux personnages à la solde d'Oujiki-sama 1bis, puis nous nous relevâmes, s'essuyant les mains de notre foulard qui reposait sur nos épaules. « Nous sommes loin d'être Kaminarijins, aussi n'utilisons point les hostilités pour ainsi nous présenter. (D'un geste vif, nous échangeons nos masques et revêtons de nouveau le faciès de l'oiran.) Baissez votre arme, Maître Saboteur, vous êtes clairement en avantage en votre tanière !  Vous affrontez dans vos quartiers serait bien ridicule, encore plus croire vous y avoir acculé... (Nous échangeons de nouveau, interprétons le spectre vengeur!) Toutefois, nous croyons que malgré les frontières, malgré les coutumes, ce proverbe persiste toujours : celui qui confesse son ignorance la montre une fois ; celui qui essaie de la cacher la montre plusieurs fois. (Nouvel échange. Avec la danse des masques, le garçon doit commencer à remarquer le pattern cristallisé à notre oeil s'épanouir.2) Nous ne cherchons qu'à récupérer les plans volés, afin d'éviter que de mauvaises gens se les approprient et ne causent une guerre injustifiée...  »

Nous ne mentions point lorsque nous avions mentionné ne pas être certain des résultats si un affrontement surgissait de cette petite traque.  Nous cherchions plutôt à les faire parler, avouer les raisons qui nous avaient menés en ces lieux reculés.  Mais nous n'étions point niais de là à croire que nous pourrions nous en sortir que par la parole, nous avions donc prévu une petite illusion lors de notre mascarade.  Au mieux, nous la disperserions sans même que les non-impliqués n'en remarque notre supercherie...  Mais pour le garçon, un voile illusoire s'était manifesté, un reflet de notre identité posé à quelques mètres de nous, mais qui permettrait de fausser son estimation des distances s'il venait à brandir son bâton contre nous !

Spoiler:


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Inuzuka Jotaro
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Lutter contre les monstres
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De toutes les odeurs, l’Inuzuka ne s’attendait pas à sentir celle du sang dans cette planque. Pourtant, la silhouette d’un ouvrier brutalisé au point d’en être défiguré gisait à leurs pieds. Le regard de Jotaro se fixait au jeune garçon qui sortait des ombres, les menaçant avec un bâton… avant d’être rappelé à l’ordre par sa camarade blessée. L’Inuzuka échangeait un regard avec son homologue, la colombe tâchée de sang étant un signe suffisant pour déterminer son ascendance. Seijaku se met vite au travail, essayant de mettre en confiance leurs opposants en montrant patte blanche, et pacifique.

« Aussi vain que cela puisse paraître, nous voilà quand même ici. Je suppose que ceci t’appartient ? »

Le protecteur sortait d’un de ses tatouages le tissu albâtre, le tenant délicatement en main pour tenir la broche en forme d’oiseau. Il le montrait, à une certaines distances, aux deux individus. La broche avait une certaine similarité avec l’animal posée sur l’épaule de la femme blessée.

« Cela ne m’a pris que quelques heures pour vous retrouver. Mais on dirait bien qu’on vous a trouvé avant nous… J’aimerais bien savoir qui, et pourquoi vous vous êtes battus. »

Les pupilles succins de l’Inuzuka étaient on ne peut plus sérieuse, alors qu’il fixait l’enfant et la femme l’accompagnant. S’ils désiraient obtenir des informations de leur part, il ne pouvait pas se permettre d’avoir la main légère.

« Je ne peux que vous conseiller de faire attention à vos prochaines paroles : vous êtes recherchés pour avoir fait exploser un bombardier, d’avoir menacé la vie de deux ouvriers, et d’avoir volé les plans. Je vous laisse imaginer quel genre d’exemple ils feront de vous s’ils vous mettent la main dessus… Un destin qui peut vous être évité, en fonction des informations que vous pouvez nous donner. »

D’une certaine façon, la mission des mercenaires n’était pas explicitement d’appréhender les saboteurs. Ils en avaient déjà fait beaucoup en retrouvant leurs traces, et les capturer ne serait qu’un bonus. Cependant, s’il y a bien une chose que l’Inuzuka a apprise en discutant avec des figures importantes, c’est qu’avoir une maîtrise sur ses options est toujours mieux que de s’engager tête baissée dans une voie. Avec un cadavre défiguré, le duo pourrait tromper le Noroi en le présentant comme le seul saboteur retrouvé. Mais pour cela, les deux saboteurs en face d’eux allaient devoir envoyer un os qui allait satisfaire l’Inuzuka pour qu’il puisse être convaincu de leur faire une telle fleur.


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Lutter contre les monstres
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Bingo. Visiblement, notre travail d'équipe avec mon équiper des Chasseurs Dimensionnels avait porté ses fruits. Le sceau sur la paume de main s'effaçait petit à petit, avec en son cœur la copie des plans et la liste des matériaux. Il me manquerait très clairement l'alliage nivéen, mais toute cette partie pouvait être largement revisité pour un armement de dissuasion tout autre. Une bonne nouvelle pour le futur de Tsubomi. En ce même temps j'eu une pensée pour le chef du village et mon ami : Inuzuka Jotaro. J'espérais que du côté de l'homme tortue tout se passait pour le mieux, et surtout qu'il ne lui était rien arrivé dans ce pays à la culture si particulière.

Irodori revint à mon niveau pour continuer notre précédente conversation sur les créations des Anciens Architectes. Il était toujours agréable de rencontrer quelqu'un avec qui je partageais une passion commune. Et le tout m'arrachait un sourire amical à l'égard de mon interlocuteur, malgré nos différences culturelles notable, il y a des sujets qui rassemble.

« Malheureusement, non jamais. J'aimerais du fond de mon cœur pouvoir en observer et pourquoi pas y expérimenter quelques idées. J'imagine que vous devez avoir un bon filon pour pouvoir en faire une arme contre les engeances du chakra obscur comme celui que nous avons affrontés ! Si jamais vous en possédez sur le chantier, ce serait avec plaisir que de pouvoir en voir de mes propres yeux. En tout cas, si un jour du temps se libère de ton côté, n'hésite pas, nous parcourons les entrailles des Calices tous les deux ! »

Toujours à l'affût pour se faire un nouvel ami. Cependant, malgré la sympathie qui grandissait en moi à son égard, j'espérais en apprendre un peu plus sur l'alliage, et surtout où en trouvaient-ils en aussi bon nombre pour pouvoir en faire des armes de destruction massive comme ici. Je venais déjà de voler des plans, il n'était pas impossible que j'arrive à récupérer une partie des matériaux dans la foulée. Mais cela était une autre histoire que vint interrompre le deuxième homme. Obare nous signifiait que les changements avaient été effectués et que l'engin était désormais prêt pour les premiers tests. Je dois dire que la rapidité du chantier me surprenait, avec des hommes aussi professionnel et assidu qu'eux, Tsubomi pourrait devenir une ville prospère en moins de temps que prévu. Les regards se tournèrent ensuite vers moi. Quoi ? Pouvoir piloter cet engin ? Oh. Mon. Dieu

« Alors là ! Avec plaisir ! Je suis tellement heureux ! »

Je ne pu contenir une petite larme coulant de mon œil droit. Agrippant le petit bonhomme de bois, j'allais lui faire profiter du vol. Après tout, il était mon assistant officiel sur ce chantier. Et sa présence me rappelait celle de Banado, qui aurait adoré faire parti de cette aventure lui aussi. Bref. Petit Kodama, en avant mon ami, les cieux nous attendent.

Sans aucune autre question sur comment piloter un tel engin, j'écoutais quand même les instructions des deux hommes, malgré l'excitation débordante qui faisait maintenant trembler tout mon corps. Je venais pénétrer dans l'engin, y voyant les modifications. Avec de m'asseoir aux commandes je vérifiais si chacun de mes plans avaient été respectés, ce qui était le cas. Non, vraiment, une belle bande d'ouvriers compétents comme ceux-là ça permettait d'avoir confiance les yeux fermés. Bref. Je venais m'assoir sur le petit trône qui servait de poste de pilotage. Je posais le Kodama sur le petit tableau de bord en bois, afin qu'il puisse profiter également de la vue. Il était également libre de ses mouvements, si Mahogani voulait s'en servir d'espion à l'intérieur du bombardier.


Je suis les instructions fournies, je tire sur les cordes, j'appuie sur les boutons, je saisi le gouvernail face à moi. Bordel. On décolle ! Je répète, on décolle ! Attachez vos ceintures, votre pilote est à son premier vol ! Petit à petit, la résistance sur le gouvernail se fait sentir, l'engin ne touche plus le sol, montant petit à petit sour le regard médusé de tous. J'imagines que de nombreux ouvriers se demandaient qui avait-eu cette idée folle de mettre un étranger aux commandes de leur précieux bijou. Les cieux venaient se rapprocher, les vents ascendants accompagnant la progression vers le haut. Les plaines venaient s'étendre à perte de vue, tandis que de nombreux pics rocheux faisaient leur apparition. Ok. L'erreur n'était pas permise, au moindre faux-pas c'était contre la paroi d'une montagne que j'allais finir ma course.

Mes anciens camarades semblaient maintenant bien trop petits pour que je puissent les différencier. Le paysage aussi mystérieux qu'impressionnant de Pays de la Foudre s'offrait à ma vue. Face à moi la Couronne Boréale dansait avec grâce dans les cieux, grimant mon visage sous la stupéfaction d'une telle œuvre. J'avais participé à la construction de la Capitale-Mobile, mais sa réalisation et son ingénierie était à des années lumières d'une ville flottant à mêmes les nuages, comme si ceux-ci soutenaient son poids. Mais la foudre d'où tirait le pays son nom vint s'abattre sur le plus haut pic face à moi. Elle était là, cette Mégastructure source de tant de légendes. Le Croc Prométhéen, trônant fièrement comme un véritable Dieu dépassait l'entendement de par sa taille démesuré. Que pouvait-il bien abrité tout en haut, là où la foudre s'abat inlassablement. Une question qui faisait battre mon cœur et obnubilait maintenant mes pensées.  

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Lutter contre les monstres




Silencieuse serait le qualificatif le plus pertinent pour décrire la balade de la Senju. Dodoro assumait le rôle de l’aimant sympathique tandis qu’elle assumait le poste vigilant qui permettait au quatuor d’appréhender les embuches avec sérénité, quoiqu’on ne pouvait ainsi invoquer la sérénité en sachant que la moitié du groupe s’en était allée sans jamais n’être encore revenu. Sur le papier tout roulait mais dans les faits, l’incertitude masquait encore le soleil de la victoire.

***


Les regards de la Thanatonautes se fixa évidement sur la Mégastructure qui trônait dans le paysage laissant au royaume qu’elle présidait le murmure de son divin écho relayé par les puissants vents hurlant à travers les crocs rocheux. On avait accordé au duo un dernier instant d’intimité avant d’entamer l’envol. Ce paysage si vaste en héritage rappela que leur mission était loin, très loin d’être finie, qu’ils l’entamaient à peine et que rien ne devait être laissé à la main du hasard.

Quelques mudras firent apparaître puis s’entremêler une myriade de fins et robustes fils  de chanvre dont elle avait le secret. Venait de naître, comme offert par le sol, un étrange paquetage, largement adapté pour seoir à la toute aussi large carrure du géant. La frêle Mahogani remorqua le colis jusque sur le bombardier où elle l’attela à l’Akimichi qu’on envoyait affronter les airs. (1)

-Dodoro. Les fioritures s’étaient évanouies. Je suis certaine que Renpei paierait très cher pour mettre la main sur un fragment de montagne. L’Ermite aimait s’exprimer en fausses énigmes quand elle se pensait -ou savait- épiée. Elle ajusta brusquement une sangle pour poser  ensuite une main plus calme sur l’épaule de son frère d’armes. *Sous-entendu que la Kabbale ne pouvait pas se faire doubler. Sous-entendu que tu sais où nous devons aller. Sous-entendu que ne serait-ce qu’un fragment de bombe à Bijû pourrait être utile dans un royaume où les Noroi sont si puissants qu’ils traversent les dimensions et éventrent des titans.*

Seijaku et Jotaro sont allés vers le sud à bord de deux planeurs il y a déjà un moment. Je n’ai plus de nouvelles de leurs portes-bonheurs… Ils sont peut-être trop loin ou dans un tunnel, va-savoir. Le fameux tunnel. Blague de la Senju en rapport à leur dernier échange avec Seijaku. Elle désigna le Kodama porte-bonheur qui s’était charbonné un bras. Le tien t’indiquera toujours le Nord. Elle pointa la direction du Croc-Prométhéen, indiquée par le bras charbonné du Kodama. Et la direction empruntée par Seijaku et Jotaro, vers le Sud. (2) Les Kodama connaissaient et communiquaient avec la flore, cette dernière reflétait les points cardinaux dans son développement.

Elle mira un instant l’engin révolutionnaire de l’Akimichi. Ce modèle semble taillé pour la manoeuvre, il doit être extrêmement rapide là-haut. Si tu prends beaucoup de hauteur tu pourrais gagner assez de vitesse pour ajuster un plongeon et couvrir un large itinéraire en très peu de temps. Si tu le calcules bien. Elle désigna le lourd paquetage qu’elle avait attelé. Ton poids combiné à celui de ce… Elle plaqua les poings sur les hanches dans une mimique inappropriée de réflexion candide. Je ne sais pas comment l’appeler, c’est un modèle qui vient d’un vieux prototype que j’ai amélioré par-ci par-là. Elle laissa aller sa main pour montrer à nouveau le Kodama doté lui-aussi de son modèle personnel. Bon… par-ci par-là depuis vingt ans, ça date de Kusa… Il est fonctionnel. En bonne vétérane qu’elle était, ressasser les épisodes les plus affreux d’une partie de vie vouée à la guerre faisait partie de ses tares. Bref. Tire sur la sangle qui pend à droite. Un coup sec, net, point. Rien de compliqué. Ça ralentira ta chute et ça te donnera un peu plus de temps au cas où. Elle claqua l’épaule de son géant camarade, s’improvisant l’espace d’un instant Jürgen Klopp du Continent et laissa un clin d’oeil clore son monologue.

Elle regagna le sol de nature bien vivante et lança le poing en l’air, comme à ses autres camarades partis au sud.

-Les cieux te soient cléments, mon ami !


Retournée auprès de la troupe d’ouvriers, le départ de Dodoro la laissa observer le loin, laissant son esprit s’abandonner à la seule contemplation de ce que lui transmettait le Kodama-pilote, comme pour vivre l’expérience des airs en restant à terre. Plus encore au loin, loin où se perdent les regards les plus profonds, loin dans l’infini firmament, demeurait l’espoir de pouvoir apercevoir celui qui exauçait les voeux pour ainsi souhaiter bon vent à son camarade.

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Dodoro, Jotaro & Seijaku
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LUTTER CONTRE LES MONSTRES



Un tonnerre d'applaudissements viennent couvrir les oreilles de Mahogani restée au sol pour observer la mise en vol de l’engin, et la première conduite de son partenaire dans les airs. Les ouvriers s’étaient rassemblés au sein de la vallée pour observer le premier décollage d’un Bakugeki, ce nouveau modèle de planeur. Les yeux étaient tous rivés sur les prouesses de Dodoro, Irodori semblait être l’homme le plus heureux en cet instant : au fond de lui il s’était trouvé un nouvel ami qui avait en plus accompli avec perfection son travail de mercenaire. Il avait notamment prit attention à ce que Mahogani avait conçu pour l’Akimichi, un accessoire pour lui permettre d’amortir une chute s'il devait y en avoir une. Évidemment, ils avaient ce genre de prototype aussi, avec du tissu notamment.

Dites moi, Madame. Vous me semblez experte dans le domaine de la flore, à l’instar de nos planeurs, nos… planeurs de secours en tissu, que nous utilisons pour amortir nos chutes, pourraient-ils être plus efficaces en fibre végétale ?

Il lui sourit, visiblement l’émotion de voir son projet alors accompli le rend bavard. Il tire une feuille et dessine très rapidement un prototype.



J’ai eu cette idée. Nous avons des planeurs rigides, l’un qu’on pilote en se mettant dessus, que ce soit debout ou assis, comme celui du Bakugeki. L’autre que l’on tient avec ses mains. Mais je me demandais s'il pouvait pas être intéressant d’avoir des planeurs souples, comme des… parachutes. Avec une certaine maniabilité. Le tissu est une bonne idée, mais l’idée de la fibre végétale me plait. Si il existe des types assez solide, j’entend.

Il lui montre alors ses dessins, son idée de contrôle de la toile grâce à des fils assez fins pour ne pas être gênant. Évidemment, ainsi représenté, le schéma présentait des tas de défauts, mais Irodori venait littéralement de le dessiner en quelques secondes, il était certain qu’il manquait de perfectionnement.

Évidemment, c’est un projet tout récent que je viens d’inventer. Je compte en parler aussi à Monsieur Dodoro, mais votre contribution ayant été d’une grande aide pour notre nation et nos projets commun avec Tetsu, que je souhaite votre avis.

Nul doute qu’avec la contribution du point de vue construction et ingénierie que le chantier avait été satisfait par les mercenaires. Ils ne se préoccupaient pas ou du moins orientaient leurs pensées vers le progrès et la création plus que vers les soucis de sabotage et de trahison qui pourraient avoir eut lieu au sein de leur chantier.

Regardez ! Le revoilà !

Perçant les nuages, le Bakugeki et son pilote firent à nouveau surface pour la vision des ouvriers. Il fallait maintenant espérer que l'atterrissage réussisse, en gardant en un seul morceau le pilote et l’appareil.

***


Montrer patte blanche était certainement une solution des plus astucieuses pour s’éviter la colère de l’animal qui avait causé un tel charnier, car Seijaku le remarque : le corps a été totalement massacré par un animal, ou quelque chose qui s’en approche. Des marques de griffes, de serre, même de crocs. Il n’a eu aucune chance, et n’a certainement pas eu le temps de voir grand chose avant de rendre l’âme, son sang tapisse encore tout l’habitacle. Sa figure n’existe tout simplement plus, retirer le sang ne fit rien : il avait été déchiqueté. Autour de lui, Seijaku remarquait aussi la présence de trace de feu, car de nombreuses choses avaient été brulées : papiers, bois, il ne restait plus rien digne d’intérêt, du moins plus rien de visible dans cette pièce, les seules traces présentes résidaient dans la figure des deux individus. Cependant, Junko, la femme à la colombe, n’en démordait pas, son attitude n’était pas moins méfiante même si son bras canalisait l’enfant qui semblait animer par un désir vengeur puissant. La remarque sur la guerre de Seijaku fit rire le duo, Iruma s’exprimant en premier :

Faites moi rire. C’est eux qui vont provoquer la guerre, pas nous. C’est une aberration de laisser ces gens s’armer sans honte !

L’enfant aboyait littéralement, crachant sa haine envers la nation qui les accueillait. Leur apparence témoignait de leur condition, Inuzuka Jotaro savait très bien ce qui était fait à ceux qui n’étaient pas au goût des exigences seigneuriales.

Quiconque voit sa vie menacée se défend mon cher. Seriez-vous resté passif face à un homme cherchant à vous brûler vif ?

Fit-elle en désignant le tas de chair que représentait l’ouvrier mort. Elle avait un léger sourire en coin, non pas par sadisme ou cruauté, mais plutôt pour témoigner du caractère nerveux de son esprit, au vu des traces sur le corps, et à son ascendance supposée - d’ailleurs même confirmée par la présence de plume le long de ses bras, plantée dans sa peau comme si elles étaient une part entière de son être - elle avait certainement causé ce carnage elle même.

Ces enfoirés ont… ils ont !

Entre ses bras, Iruma semblait agité, il couvait quelque chose dans les raisons de ce combat, peut-être une raison à sa haine, et Inuzuka Jotaro ne tarda pas à sentir cette odeur si particulière, par son habitude du contact animal, il sentait l’odeur du sang encore chaud d’une créature, et il ne s’agissait pas de celle d’un humain. Une autre source de vie se trouvait dans les lieux, certainement derrière les deux individus, et il n’était pas humain. Junko murmura quelques mots aux oreilles du garçon à l’instant ou un gémissement étrange se fit entendre, Iruma quitta les bras de la femme pour se rendre juste derrière elle, précipitamment.

Nous sommes déjà des exemples. Nous ne cherchons pas à éviter le destin.

Junko faisait preuve d’une grande inimitié, peut-être car malgré l’apparence des deux hommes, ils semblaient avoir eu les informations depuis le camp ennemi au leur, et qu’ils n’allaient pas révéler leurs secrets à des mercenaires de Kaminari en échange de la vie sauve. Le regard ardent de la femme témoignait de sa témérité : si elle devait mourir ou être l’exemple, elle serait la martyr des siens, qui qu’ils soient. Elle défendait même le jeune garçon qui, effectivement, était juste derrière elle, en prévenant les deux mercenaires de ne pas chercher à l’empêcher de rejoindre la chambre arrière. En jetant un léger regard par derrière, car il était pas bien cacher, la source de l'odeur qui pouvait déranger Jotaro était visible : un louveteau visiblement en mauvais état, Iruma à son chevet.

C’est à vous de déterminer votre camp, pas l’inverse.

Depuis le couloir menant à l’extérieur, chacun entend le vent souffler et le bruit particulier d’un planeur qui chevauche les flots venteux, notamment Jotaro et Junko, qui tournera son attention vers la sortie en fronçant les sourcils. Mais visiblement, elle n’avait pas grand chose à perdre, même s’ils acceptaient pour gagner du temps, elle ne s’attendait de toute façon pas à survivre ici de façon éternelle.

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Contrat International

Lutter contre les monstres
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La réaction de l’enfant n’était pas surprenante, au contraire, je m’y attendais. Dans un environnement aussi isolé, loin des regards, un véritable combat à mort s’est déroulé, et peu importe la victoire des survivants, ils en ont payé le prix fort. Je connais leur regard, que ce soit les flammes de la colère du garçon, ou bien l’amertume de la plus femme plus âgée. Les menacer ne nous aidera pas davantage dans la situation. Dans leur état actuel, autant physique que mental, ils n’allaient pas coopérer avec leurs ennemis. Je les comprends, alors que j’observe silencieusement le garçon être retenu dans les bras meurtris de son aînée. Est-ce que je serais devenu comme lui, si j’étais resté à Kaminari ? Est-ce que mes yeux auraient autant de colère, voire de haine, pour le monde qui m’entoure ?

… Et qui ne me dit pas qu’au fond de mes propres pupilles, se cache l’ombre d’une telle émotion ?

Dans un soupir, alors que le petit homme part au chevet de son compagnon animal, je ne me sens plus d’humeur à refréner mes émotions. Impuissant, je lève mes deux mains à l’air dans un geste d’abandon. « Désolé Seijaku, mais je n’y arrive pas. Je refuse de les condamner. » Rabaissant les mains, je dévisage la femme colombe, les vrombissements d’un planeur faisant déjà écho dans toute la planque, signe qu’un véhicule n’est pas très loin. « J’ai décidé de mon propre chef de revenir à Kaminari pour étudier de plus près l’avancement de leur projet, mais je ne m’attendais pas à ce qu’autant de sang ait déjà autant coulé. J’admire votre désir d’empêcher l’émergence de nouvelles armes pour une guerre en approche, mais je crains que vos efforts n’empêchent l’aboutissement des désirs de la Foudre. Si on n'attaque pas le système à son noyau, comme on coupe la tête d’un serpent, alors il trouvera toujours son chemin pour atteindre ses ambitions. »

Certes, c’est ce genre d’initiatives qui font ralentir la machine, mais les moyens de Kaminari sont beaucoup trop grands pour qu’un simple sabotage suffise à bloquer leur entreprise. Et même si le projet Bakugeki se révèle être un échec, ils investiront leurs efforts dans un nouveau projet, sûrement encore plus ambitieux et mortel. C’est une machine sans fin. Mais il existe plusieurs moyens de l’arrêter, et c’est ce que j’ai découvert en m’éloignant de ce pays il y a des années. « Partez. Les monastères de Garan ne sont pas loin d’ici, si vous vous dépêchez, vous aurez une chance de vous en sortir, ainsi que le petit être. Pour l’instant, nous étions les seuls à votre poursuite, mais cela risque de changer dans pas longtemps. »

Tournant la tête vers la sortie, je lance un sifflement aigue qui gratte l’oreille de Kaida à l’extérieur. En entendant le sifflement, il se dépêche de descendre dans la planque, se stoppant au pied de l’entrée de la grande pièce alors qu’il passe une main sur son nez, grimaçant. Il avait les mêmes traits que moi, et pourtant nous ne pouvions pas avoir un comportement aussi différent une fois que nous étions face à face. « Wow, y’a eu du grabuge ici… alors ? Ce sont eux les saboteurs ? » ; « Disons que ce sont des gens avec leurs propres circonstances, quel était ce bruit à l’extérieur ? » ; « Un planeur a pris son envol dans la vallée, mais il avait l’air différent des vôtres. Sûrement qu’ils testent un autre prototype. »

Hmm, nous avons laissé Dodoro et Mahogani au chantier. Il est possible qu’avec le génie de l’Akimichi, et la flexibilité de la Senju, ils aient pu faire progresser le projet dans une nouvelle direction. Peut-être qu’à mon retour j’apprendrai que nous avons aidé Kaminari à obtenir une meilleure arme, mais c’est là la limite que je peux m’imposer dans ce genre de tâche, sans risquer de m’attirer les foudres du pays. Du coin de l’oeil, je m’adresse une dernière fois à la femme et à son protégé : « Je m’appelle Inuzuka Jotaro. Si vous arrivez à Garan, rendez-vous à l’ambassade et faites usage de mon nom. Si vous dites être envoyés par moi, alors ils vous protégeront un temps. Essayez de vous faire discrets, si possible, je sais que Kaminari n’aime pas trop sortir de ses montagnes, mais on ne sait jamais. Et si vous désirez réellement faire de ce monde un endroit meilleur pour tous… alors vous êtes libres de me retrouver à n’importe quel moment, loin de votre destin macabre. »

Kaida échange un regard avec moi, l’espace d’un instant, avant de hocher la tête et de retourner vers la sortie. Il allait s’assurer que la voie serait libre pour le quatuor, du moins au départ. La suite ne dépendra certainement que d’eux. Bien sûr, tout dépendra de la réaction de Seijaku, même si dans une telle situation, il serait difficile d’obtenir plus d’eux à essayer de les forcer à remettre quelque chose qu’ils n’ont probablement déjà plus. Je m’approche du cadavre ensanglanté, posant un genou au sol pour l’observer davantage, invitant mon partenaire à en faire de même. « Seijaku, aide moi à trouver de quoi identifier cet homme. Si on peut le faire passer pour un saboteur, au moins on ne reviendra pas les mains vides. Et si c’était un traqueur, au moins on aurait la preuve qu’on était sur leur piste. »

Était-ce juste d’imposer ma volonté à un allié qui me connaît à peine, dans une mission où on était censé obéir aux ordres ? Je ne pouvais qu’invoquer en silence le pardon du roux, en espérant qu’il comprenne mon point de vue.


Mahogani ; Dodoro ; Seijaku

Akimichi W. Dodoro
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Lutter contre les monstres
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Avant le départ, la Senju au regard vermillon m'attela un paquetage, visiblement fait pour m'éviter toute déconvenue mortelle si je venais à chuter ou si le prototype n'était pas si travaillé que ça. Après tout, j'y pensais maintenant, mais peut-être était-ce la raison pour laquelle ils envoyaient un étranger dans les airs plutôt qu'un des leurs ? Oh bordel. J'avalais ma salive alors que la peur caressait doucement ma colonne vertébrale. Je gardais cependant le sourire, tout en affichant une mine paniquée qui me donnait un visage particulier. Partagé entre l'excitation et la peur, c'est donc ça.

Le petit Kodama allait donc pouvoir me servir de boussole afin de me diriger dans les cieux et ne jamais perdre de vue le chantier ainsi que mes alliés. C'était une vraie bonne nouvelle, ça serait fâcheux de devoir parcourir la moitié du Continent sans jamais réussir à retrouver mon chemin, bloqué dans les airs à tout jamais.

________________

Cela faisait maintenant de longues minutes que j'arpentais les cieux à bord du Bakugeki. Incroyable. Je ne m'étais jamais senti aussi libre, virevoltant dans les airs, toisant de ma hauteur le reste du monde. Je pouvais apercevoir à l'horizon de nombreuses montagnes, des forêts et même de grandes créations humaines. Plus mon regard observait au loin, plus les paysages changeaient à vue d'œil. Une vague de bonheur s'emparait de moi à chaque courant d'air me hissant un peu plus dans les nuages. Je le voyais, face à moi, ce futur, dénué de guerre, où la faune et la flore reprennent leurs droits, où l'Humanité vit en harmonie sans guerre ni trahison. C'était donc ici, en plein milieu de ce ciel bleu, que la vision d'Inuzuka Jotaro prenait tout son sens à mes yeux.

J'avais écouté les derniers sous-entendus de ma compatriote kabbaliste avant le décollage. Il était clair que c'était une occasion en or pour m'approcher un peu plus du Croc Prométhéen et peut-être en apprendre un peu plus sur sa source. Malheureusement, les éclairs et la foudre centralisés à son sommet tel un paratonnerre était de très mauvaise augure. Les perturbations de la Mégastructure se faisait déjà ressentir sur le planeur nouvelle génération. Il m'était impossible de m'approcher plus sans craindre la déchirement du toit ou la destruction complète de l'appareil. Tant pis. Ce n'était que partie remise. Tirant sur le gouvernail, je venais entamer le demi-tour.

Sur le chemin en direction du chantier, je venais tester le système de poulie que j'avais pensé pour améliorer le prototype. J'appuyais sur le bouton, la porte s'ouvrit, une première cargaison vint être larguer en contrebas. J'avais pris soin de l'essayer sur une zone inhabitée, où je ne risquais pas la peine de mort pour avoir blessé des citoyens du Pays de la Foudre. La porte se referma lentement, avant que les autres cargaisons ne viennent se positionner automatiquement à la suite. Bingo. Le tout était fonctionnel et bien plus pratique. Le sourire du travail accompli venait saisir mon visage tandis que j'attrapais le petit Kodama dans mes bras. On l'as fait bonhomme !

J'avais également pu dérober, ou du moins recopier, les plans et la liste des matériaux. Dans cette optique, je ne me devais pas d'attirer plus l'attention sur moi. Ne plus faire de vague. De toute façon, même si je venais à trafiquer ce prototype pour le détruire, il ne tarderait pas à en reformer un autre fonctionnel. Je ne pouvais arrêter seul la machine infernale de Kaminari. Cependant, je pourrais maintenant lutter à arme égal en plus de disposer d'une potentielle arme de dissuasion et de défense face au Pays du Feu et de la Roche. C'était une belle avancée pour Hametsu et son Bourgeon. Mon travail s'arrêtait ici.

« YOUHOUUUUU ! Hmmm.. Je veux dire... Super, le prototype est fonctionnel. Il suffira juste d'améliorer le système de direction qui est un peu dur lors des lourds bourrasques de vents. »

J'avais rejoint le sol, sans encombre, donnant mes premières indications aux ouvriers m'accueillant sur le plancher terrestre. Je ne pouvais cependant pas cacher mon excitation et ma joie d'avoir pu ainsi parcourir les cieux. Recoiffant légèrement ma magnifique perruque immaculée, je venais me rapprocher de ma camarade Senju.

« Je n'ai pas pu tester ton système anti-chute. Mais je peux te demander une faveur ? Est-ce que je peux le garder ? »

Je souriais à Mahogani pour ne trahir aucune attention particulière sur le pourquoi je voulais garder une telle création. Après tout, mes différentes envies étaient le plus souvent dénué de véritable sens, celle-ci ne devrait pas plus attirer les regards plus qu'une autre. Je me tournais ensuite vers mon nouvel ami, Irodori.

« Merci beaucoup de m'avoir permis de tester votre prototype, le nouveau système d'ouverture fonctionne parfaitement. Nous allons maintenant attendre que nos partenaires reviennent ici, sinon nous partirons à leur recherche. En attendant, si vous avez des dernières choses à me demander ou à me montrer avant que nos chemins se séparent, c'est le moment héhéhé. »


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Le Kodama du géant vivait sa mission la plus intense: en plus de toujours veiller à indiquer les bons points cardinaux à l’Akimichi, il s’efforçait à retranscrire l’expérience de la manière la plus nette à la Senju pour qu’elle accompagne sa contemplation du ciel de sensations uniques qu’on ne pouvait vivre que là-haut. Le vent, bien-sûr, était présent, balayant la longue chevelure de la Dame dans un ballet effréné. Venait aussi cette nouvelle appréhension de la troisième dimension qui faisait bondir son coeur à chaque virage et descente. Bombardier, en voilà un beau métier. Elle se serait engagée, aurait-elle eu trente ans de moins.

Le brave Irodori vint arracher la Dame à ses rêves d’apesanteur.

-Je… oui on peut dire ça. D’un grommèlement inhospitalier qu’on accorde aux briseur de songes. Inhospitalité qui s’évapora bien vite à la vue et à l’écoute des propos de l’ingénieur. Tiens, tiens, un parachute. Les ingénieurs du puissant pays de la Foudre s’enjouaient d’un modèle à peine aussi évolué qu’un vieux prototype de guerre d’il y a vingt-cinq ans à la conception rafistolée mais venaient de battre le féroce royaume du Feu à l’épreuve de l’esprit. Le rire légendaire des Senju abreuva la toute-montagne de Kaminari pour souligner que le génie n’appartient qu’à lui-même.

Tant Mahogani que la Dame étaient préoccupées par les questions candides de l’ingénieur. Elle pouvait certes aider à améliorer la pertinence de la conception d’un tel dispositif mais elle ne pouvait oublier que les pilotes protégés par ce dernier seraient amenés à livrer de trop sombres colis. D’un autre côté, la société du pays tout entier reposait sur la faculté qu’avait son peuple à voyager dans les airs. La société militaire savait faire part de ses innovations à la société civile; un parachute fiable pour le pilote belliqueux le serait tout autant pour les milliers d’innocents empruntant les cieux quotidiennement. Grand dilemme à vous en briser l’émail et rompre les tendons.

- Oui… vous pourriez utiliser de la fibre végétale. Allez Mahogani, c’est ton heure. Le chanvre est une bonne solution, naturellement robuste en culture et en production, plus que le coton que vous utilisez sans doute pour vos toiles et beaucoup plus facile et moins couteux à cultiver. Un temps d’arrêt pour reprendre. Cette plante n’a pas besoin de beaucoup d’eau et il existe plusieurs variétés qui poussent dans vos différents contreforts dont une qui privilégie la rudesse de sa constitution au détriment des fleurs. C’est à peu près ça qu’il vous faut. Elle fit tournoyer son doigt pour désigner l’ensemble de la vallée. Elle n’a pas besoin de beaucoup de chaleur non-plus, vous pouvez donc la cultiver ici avec grande facilité. Son rendement et son faible impact sur les sols pourraient vous garantir un rendement plus intéressant sur le long terme. Ainsi, en dotant vos arsenaux d’un atelier de transformation, vous pourriez les confectionner et les entretenir sur place à moindre coût, vos parachutes. Un investissement logistique intéressant sur le long terme mais surtout crucial pour tenir la cadence d’une guerre ouverte. La Senju, voyant son camarade revenir du ciel, eut un petit sourire évasif. Elle pouvait continuer comme ça encore longtemps. Si elle ne devait pas veiller sur les bourgeons d’Hametsu, peut-être aurait-elle doté Kaminari de son plus brillant commerce de *Parachute, hein*

Au retour de Dodoro.

- Je t’en prie, il est à toi.



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Dodoro, Jotaro & Seijaku
Kaminari

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Lutter contre les monstres
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Peu d'informations nous étaient parvenus de par nos attitudes tamisées, bien que l'agitation du jeune loup nous démontrait que ce combat que menait la clique des saboteurs s'enracinait au plus profond de leurs valeurs. Nous gardâmes le masque de l'oiran pour le reste des échanges, notre illusion s'effaçant d'elle-même alors qu'Iruma quittait la pièce, aux ordres silencieux de sa maîtresse blessée. Tout comme Jotaro-san, nous comprîmes qu'il valait mieux éviter de chauffer nos antagonistes, nous le laissâmes donc exposer son plan de retraite aux malheureux. Nous en profitions pour prendre du recul sur la situation, car le jeune loup nous avait crié un indice important. Nous n'étions pas assez savants pour connaître les petits papiers des peuples des montagnes foudroyées, donc cette guerre pouvait bien faire référence aux histoires qui forgeaient la culture kaminarijin.

Jotaro craquait. Le discours qu'il tint ensuite condamnerait son projet de renaissance des Ruines, s'il venait aux oreilles de leur employeur. Cela ne nous rassurait en rien, car nous avions bien compris les similitudes animales qui rattachaient les lapins au fond de leur terrier au pisteur de notre groupe... Nous n'avions que peu confiance en nos capacités au combat, mais s'il advenait que Jotaro retourne sa veste, alors nos chances étaient tout bonnement nulles. Et de son jumeau tortue qui débarquait pour en prouver notre point... Mais refuser de les condamner ? L'ouvrier à nos pieds était une preuve irréfutable de l'un de leurs méfaits. Leurs aveux, de par leurs refus d'engager la conversation, en étaient d'autres, qui pointaient tous vers une culpabilité flagrante ! Que souhaitait l'homme-tortue, si ce n'était s'attirer l'ire d'une superpuissance ?

Les sauver ? Nous ravalions un fou-rire. Sans consultation aucune, il venait d'impliquer tout notre groupe dans une bravade bien ridicule. Par folie ou par loyauté, Maître Inuzuka faisait de nous son complice, otages que nous étions de ses caprices d'ambassadeur. Un geste fort égoïste et inconsidéré, car jamais Chōwa ne le reconnaitrait dans ses actes, s'il advenait qu'on le targuait de couvrir des saboteurs...
Mais peut-être que son intention était tout ailleurs, comme si, dans sa magnanimité, il cherchait à les amadouer ? Nous jouerons le jeu, une fois qu'il nous invitera à se pencher sur le corps encore chaud de ce qui semblait être un ouvrier... Mais comment réellement savoir ? Nous en palpions son corps, pour tenter de trouver une quelconque identité ou insigne afin de l'identifier. Non pas qu'un tel objet nous serait utile dans l'immédiat, mais peut-être une fois de retour au chantier. Si Jotaro souhaitait réellement laisser fuir les saboteurs, il n'y avait rien que nous pouvions vraiment y faire. Toutefois, tous trois penchés sur le corps inanimé, nous lui chuchotions : « Peut-être que la traque n'est pas encore terminée. Ils peuvent tenter de nous retenir le temps qu'un autre groupe prépare un nouvel attentat. Ou alors, nous sommes effectivement arrivés trop tard et les plans volés sont entre de mauvaises mains... Vous avez une meilleure approche avec ces gens, nous allons prendre la place du guet, maintenant que Kaida est revenu... »

Nous nous relevions et dirigions vers le long tunnel aux torches éteintes, pour retrouver à notre tour l'air filtré de la forêt. Dans le couloir, nous sortions à nouveau le petit Kodama et en quelques mots, nous tentions de lui expliquer la situation. Si nous en avions compris les explications de notre alliée, le petit golem de bois retransmettrait de simagrées à sa créatrice... Alors, ainsi irait notre message : Inconnu — Mort — Saboteurs — Blessés — Plans — Envolés...


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LUTTER CONTRE LES MONSTRES



La foudre est une très bonne comédienne, et elle sait au fond d’elle qui sont ses ennemis, même insoupçonnés.

Si leurs regards pouvait témoigner gratitude, ils n'en firent pas part verbalement, peut-être car la méfiance règne toujours. Pourtant, même sans mots, Junko approuvait certaines des paroles de Jotaro, et n'allait pas laisser passer l'occasion de pouvoir partir. L'enigmatique phrase de la femme servait de piste, comme pour remercier Jotaro et lui faire comprendre quelque chose, si sa volonté interne était vraiment de les aider ou de lutter contre Kaminari, il pourrait alors avoir des premières pistes ; si il était à la solde de la Foudre, alors il n'aurait que des informations vagues à transmettre.

Junko tourne son attention vers le cadavre, alors qu’elle invite son camarade à se redresser et préparer de quoi porter l’animal agonisant. Le garçon prit une forme animale dans ce même temps, prenant l’apparence majestueuse d’un loup, visiblement jeune. La femme-colombe s’attèle à accrocher le louveteau au dos de son ainé. Elle resta alors silencieuse, le temps de s’avancer vers la sortie pour s’offrir la liberté : l’herbe et le vent caressent les protagonistes, tandis que rien ne s’annonçait à l’horizon, le planeur entendu se dirigeait droit vers l’entrée de la vallée, et rien n’indiquait que quelqu’un venait dans cette direction.

La femme pivota alors vers Seijaku et Jotaro, et comme son compagnon, prend soudainement sa forme animale alors, comme supposée, celle d’une colombe immaculée. Les yeux de l’oiseau toisèrent alors son homologue Inuzuka, alors qu’elle communiqua une dernière pensée.

Vous n’êtes pas les seuls, vous êtes seulement les deuxièmes plus rapides et plus futés. Le chien de Kaminari est marqué au fer rouge par les siens, comme s'ils voulaient reconnaître leurs cadavres.

Les colombes prirent leurs envols, et les loups suivirent sans attendre la route des montagnes, pour rejoindre - peut-être - la frontière au sud, sans se faire remarquer par les installations. En retournant au sein de l’habitacle, autour du cadavre de cet homme dont l’identité sera à jamais perdue, mais si son visage est détruit, son corps reste intact, mais les paroles de la colombe semblaient soudainement prendre sens, en observant la chair de l’homme, ils virent alors un symbole marqué sur sa peau, un tatouage indélébile.



Ses vêtements eux aussi portaient ce symbole, à l’unisson avec celui de la Seigneurie, pour témoigner de son allégeance et de son appartenance. Rien d’autres ne se trouvait là, nul doute que la femme avait certainement bien prit soin de le dépouiller avant de s’enfuir, ou alors, il n’avait simplement rien.

Les maigres pistes ne pouvaient conduire nulle part l’Inuzuka et l’Oiran-kunshu, et même s’ils retournaient la planque entière, plus rien ne s’y trouvait, si ce n’est des vivres et de quoi prouver une habitation humaine en ces lieux, autrefois. Désormais, il fallait retourner au sein du chantier où les attendaient patiemment les Kaminarijins et leurs deux partenaires ingénieurs.

***


Sur ce chantier, peu avant le retour de Jotaro et Seijaku, Irodori avait prit soin d’écouter les réponses de Mahogani.

Merci bien pour vos conseils ! Mais rassurez-vous, la guerre n’est pas notre projet, si ce n’est contre les créatures qui menacent l’intégrité de notre Continent.

Les conseils de Mahogani avaient été notés avec attention par l’ouvrier, qui se permit de rappeler qu’ils n’étaient pas et ne souhaitaient pas être en guerre. Mais la conversation fut de toute façon rapidement écourtée par le retour tant attendu de Dodoro. Le maître des airs refit rapidement surface auprès des ouvriers, alors inquiet de savoir si oui ou non le projet avait fonctionné. Mais les mots d’Obare et la silhouette de Dodoro en l’air eurent des effets rassurants et les ouvriers sautèrent presque de joie à son retour. Chacun félicitèrent l’ingénieur pour ces tests, alors que l’ambiance de travail s’était doucement atténuée pour offrir une détente générales en attendant les premiers rapports officiels.

L’ambiance semble rayonnante, et en revenant, Jotaro et Seijaku sont accueillis avec des sourires et des invitations à se rafraîchir, quelques ouvriers avaient fait sortir quelques vivres, notamment de quoi boire. Les quatres mercenaires comprirent cependant que Jiki allait être mis au courant afin de pouvoir mettre fin à leur contrat qui semblait pour eux, largement réussi. Irodori et Obare eurent un regard pour Jotaro et Seijaku, visiblement plein d’interrogation mais ils n’eurent visiblement pas le courage - ou peut-être n’avaient-ils pas le droit ? - de les interroger, quelque chose l’en empêchait.

Cette chose fit rapidement surface, puisque qu’après le bruit caractéristique de planeurs atterrissant, deux silhouettes se dessinaient au loin. L’une, reconnue immédiatement, il s’agissait du coordinateur Jiki, l’autre, plus grande, portait une armure blanche et un casque sur la tête, qu’il retira en marchant aux côtés du coordinateur. À l’arrivée des deux individus, le silence retrouva le chantier, alors que Irodori se permit de faire un commentaire - en particulier à Dodoro, mais il était clairement audible par les quatres mercenaires.

Il s’agit de l’une des Sentinelles du Seishū, le capitaine Uoza. Ce sont nos renforts.

Mais avant de pouvoir poursuivre, Irodori rabaissa son visage alors que les deux individus arrivèrent vers le groupe. L’homme en armure resta en retrait un premier temps, ce fut Jiki qui prit la parole, s’adressant à ses deux ouvriers-en-chef et aux quatres mercenaires. Si son visage restait toujours d’une certaine impassibilité, ses yeux écarquillés en grand comme si il voulait rappeler sa condition supérieure.

Mes félicitations pour ce projet, j’ai cru comprendre qu’il avait été mené à bien et que les ajouts de l’ingénieur employé avait permis un meilleur appareil. Votre aide ne sera pas oubliée, Kaminari s’en souviendra, étrangers.


Mais Jiki tourne son attention vers Jotaro et Seijaku, ayant été mis au courant de qui était chargé de quoi, il souhaitait des réponses de ce côté-ci.

Avez-vous trouvé des pistes, des informations ? Nos renforts prendront le relais, nous avons besoin de tout ce que vous avez pu voir, croiser.


Le coordinateur avait une attitude un peu plus changée, il semblait plutôt tendu, dans une situation qui ne le mettait pas à l’aise mais s'efforçait de garder son autorité alors qu’il interrogeait les mercenaires. Tout portait à croire qu’il avait certainement reçus de nouvelles informations, sans pour autant les communiquer au groupe.

Tapis dans la pénombre la silhouette en armure immaculée se rapproche finalement du groupe, ayant attendu l’intervention du coordinateur pour imposer sa présence qui semble avoir un effet mitigé sur les individus présents : il est à la fois une figure qui semble rassurante, mais dont la prestance fait peur, et comme pour le coordinateur, nul n’ose le regarder droit dans les yeux, un nouveau rappel aux coutumes bien trop puissantes en ces terres. Son armure d’un blanc nacré brille sous les rayons du soleil, et dans un or éclatant trônent deux symboles sur son torse : l’un, parle à Seijaku et Jotaro, puisqu’il s’agit évidemment de la croix à huit branche retrouvée sur le cadavre, l’autre, semble plus énigmatique. Mais pourtant, malgré son apparence qui se veut intimidante, l’homme affiche un sourire sur le visage, portant sous son bras son casque d’ivoire alors couvert de détails rappelant des écailles et des nageoires.


Capitaine Uoza


Messieurs. Madame. Mon nom est Uoza, capitaine des Sentinelles. Je prendrais le relais quant à vos recherches pour lutter contre les ennemis de Kaminari. Le coordinateur Jiki m’a fait comprendre, il me semble, que vous avez suivi une piste pour retrouver des saboteurs n’est-ce pas ?

Sa voix n’était pas teintée de cette condescendance presque naturelle que Jiki avait, elle semblait sincère, douce, une bouffée d’air frais. Son regard ne témoignait pas non plus de mépris envers les quatres étrangers. Il voulait des réponses, des pistes. Après ça, toutes l'intrigue allait retourner entre les mains de Kaminari, car l'aide des mercenaires était arrivée à terme.

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Lutter contre les monstres
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Sans perdre davantage de temps, une fois que les saboteurs ont déterminé que ni mon partenaire ni moi n’allions les prendre à revers, ils ont déployé leur don clanique pour reprendre leur échappatoire. Cependant, les paroles de la colombe pèsent sur mes pensées, alors que j’inspecte minutieusement le cadavre gisant au milieu de la planque. Sous ses vêtements d’ouvriers, un tatouage encré dans la chaire du mort. Je n’avais jamais vu de tel symbole, mais il ne fallait pas être un génie pour se douter que ce fût en lien avec ce qu’elle disait : la marque imposée aux chiens de la Foudre. Pour que même dans leur mort, ils soient reconnaissables.

D’un geste de la main, je sortais un long tissu depuis un de mes tatouages, dans lequel j’allais enrouler l’ouvrier mort, afin de le ramener avec nous au chantier. Sûrement qu’on pourra obtenir davantage d’informations en le présentant aux autorités de Kaminari, étant la seule piste tangible que nous allions leur apporter. Ainsi que la position de cette planque, où a eu lieu l’affrontement. Une chose était sûre, c’est que le Noroi ne nous avait pas tout dit. Au vu des réactions des saboteurs, cet “ennemi” n’était pas un ancien membre de leur groupe, quelqu’un avec des opinions divergentes comme j’aurais pu l’imaginer. Non, il y a une force cachée qui bouge en arrière-plan, pendant que nous nous sommes les figurants chauffant la scène de théâtre pour les spectateurs en premier plan. Et si toute cette histoire allait au-delà du sabotage ? Et si… parmi les documents récupérés par les saboteurs, il y avait des informations sur le véritable usage des Bakugeki à l’avenir ?

Je n’en saurais pas plus, même si je me mettais en tête d’aller rattraper les deux saboteurs et de les interroger. Peut-être qu’en réalité, moins on en savait sur cette histoire, mieux c’était pour nous, simples mercenaires. Sûrement que dans leur silence pour se couvrir, les saboteurs nous avaient indirectement couvert, si l’on venait a être interrogé. Rattrapant Seijaku, je décidais de lui exposer ce que je pensais de la situation :

« J’ai la sensation que nous sommes à deux doigts de nous mêler à une histoire qui dépasse le simple cadre d’un ‘sabotage’. Je pense qu’actuellement Kaminari à un conflit en interne, qui n’a pas encore été révélé à la population, mais qui grossit de jour en jour. C’est sûrement pour cela que des externes, comme nous, avons été appelés : si les forces qui combattent au quotidien les ennemis internes de Kaminari se révèlent au grand jour, alors ça traduira de l’instabilité du pays. Je peux me tromper, mais j’ai l’impression que parmi les soutiens des saboteurs il n’y a pas que du petit peuple, mais peut-être des personnes hautement placées au sein de Kaminari… En gros, au moindre faux pas et on se crée un ennemi. Désolé de t’embarquer dans mes choix de cette manière, mais j’ai préféré jouer la sécurité, trouver un juste-milieu. Même si je sens que j'ai été maladroit. »

Beaucoup de mystères planent autour de cette histoire, mais au bout du compte c’est ici que s’arrête notre piste. Alors il était temps de retourner au chantier.

__________________

L’ambiance était beaucoup plus joviale et chaleureuse, alors que nous nous étions rapprochés du chantier à bord de nos planeurs. Atterrissant de façon sûre, je descendais en premier pour observer les différents ouvriers féliciter et tourner autour de Dodoro et Mahogani. Comme je me l’imaginais, ils ont du faire de l’excellent travail de leur côté pour gagner autant la confiance et l’estime des gens sur place. Les kaminarijin n’étaient pourtant pas les plus réputés dans l’accueil d’étrangers à leurs coutumes, mais des exceptions existaient toujours là où le talent existait. Calmement et naturellement, je marchais en direction de la réunion d’individus, même si mon regard ne pouvait pas traduire de la même joie qu’eux. Puisque derrière moi, c’est Kaida qui approchait à son tour, portant délicatement dans ses bras le corps du traqueur totalement enroulé dans un tissu blanc.

Heureusement, les deux ouvriers ayant été témoins du sabotage restaient discrets dans leur approche, ne me bombardant pas de questions. Kaida et moi restions stoïques, le regard rivé vers le ciel, dans l’attente du coordinateur. Cependant, Jiki n’arrivait pas tout seul. À ses côtés, une figure que j’identifiais comme plus illustre encore que lui l’accompagnait. Mon oreille écoutait attentivement la remarque d’Irodori, affirmant que l’homme en question était un membre du Seishū. Ce n’est qu’au moment où l’homme en armure retirait son casque, révélant son ascendance supérieure, que nous baissions légèrement le regard. Néanmoins, le symbole si singulier sur son armure n’échappait pas à mon regard… La discrète agitation de Jiki-sama, aussi légère soit-elle, n’échappait pas à notre attention, alors que Kaida déposait délicatement le corps de “l’ouvrier” au sol.

« Nous avons explorer la vallée, afin de retrouver la trace des saboteurs. Les indices que vous nous aviez donnés nous ont permis de dénicher une de leur planque, cachée sous une souche d’arbre vers le sud de la vallée. Seul le corps de cet homme, portant une tenue d’ouvrier, était présent sur place, ainsi que les traces d’un combat. »


Le second Noroi s’avançant, j’orientais légèrement mon corps dans sa direction puisqu’il s’adressait directement à Seijaku, Kaida et moi. Gardant le regard toujours baissé, je répondais d’une voix neutre et calme, contrôlant les octaves pour éviter tout sursaut désagréable, alors que je lui répondais : « C’est exact Capitaine Uoza. En observant les blessures de cet homme, j’ai compris qu’il avait été tué par quelqu’un qui pratiquait les arts Inuzuka, étant un moi-même. S’ils ont un Inuzuka dans leur rang, alors cela explique la difficulté que j’ai eue à poursuivre les recherches avec les odeurs, une fois que l’odeur pistée que nous suivions a rejoint le reste de son troupeau. Comme on ne pouvait pas identifier son visage, nous avons jugé qu’il valait mieux le ramener en sûreté ici, au cas où vous seriez à même de découvrir son identité… »

Tournant légèrement la tête, je faisais un signe de main à Kaida pour que la tortue transformée passe ses doigts sur le tissu blanc et le redresse à un point précis, révélant la peau tatouée du mort au capitaine.

« N’ayant pas reconnu ce symbole, j’ai préféré l’amener directement aux autorités. Cependant, je suis désolé de constater qu’il doit s’agir d’un de vos hommes, ayant été sur la piste des saboteurs. Mes excuses Uoza-sama, si nous avions été plus rapide, peut-être qu’une vie aurait été épargnée. »


De ma main apparaissait le bout de tissu albâtre, contenant la broche en forme de colombe. L’une des preuves qui nous a permis de retrouver les saboteurs. Je ne pouvais pas garder une telle pièce à conviction sur moi, alors je décidais de la rendre à la Sentinelle directement, si notre mission était terminée.

« Une broche qui appartenait à l’un d’entre eux. Peut-être en savez-vous plus sur sa signification ? »


Un appât balancé à la mer, peut-être que cette broche était un symbole reconnaissable entre les ennemis de Kaminari. Dans tous les cas j’avais mémorisé les visages des deux Inuzuka, et je savais vaguement dans quelle direction ils se sont dirigés. Si un jour je voulais repartir à leur recherche, je saurais par où commencer. Cependant, je ne pouvais que me demander si la présence d’un Capitaine des Sentinelles dans cette histoire, n’allait pas dans le sens de ce que j’ai tenté d’expliquer à Seijaku plus tôt ? On ne le saura que dans un futur proche…



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L'ambiance avait quelque peu changé depuis mon retour sur le plancher terrestre. Je me stoppa un instant, j'avais réussi à changer de dimension avec le vol ou bien était-ce réellement le chantier de Kaminari et ses ouvriers si froids et antipathique ? Visiblement, à en voir le sourire d'Irodori, je me trouvais bel et bien au bon endroit. C'était une bonne nouvelle, j'avais déjà assez donné dans la traversée de monde parallèle pour le moment. Je saluais tous le monde, un peu gêné de l'accueil mais véritablement heureux d'avoir participé à une grande innovation qui allait potentiellement révolutionner le futur.

Après tout, lorsque j'avais pu lire, enfin, lorsque mon cadet avait pu me lire les histoires des anciens Akimichi et notamment de la légendaire Akimichi Chihoroko, un détail ressortait quand au rayonnement de son nom. Peu importe les conflits, la géopolitique, les guerres intestines et autre préoccupation continentale, elle travaillait, créait des architectures dépassant l'entendement même de l'Humanité. Une véritable déesse, ayant construit et magnifié chaque pays, chaque institution. Était-ce donc là le chemin à suivre pour devenir le plus grand Ingénieur sous les Cieux ? Ou bien, la nouvelle génération se devait de prendre en considération toute cette partie oubliée pour un avenir meilleur ? Beaucoup de questionnement se posait ainsi, notamment celui d'avoir fait le bon choix aujourd'hui, aider à développer ce projet était-ce une brillante idée ? Ou bien j'allais déclencher sans le savoir le début d'une guerre plus grande encore que celle d'il y a quelques années ? À méditer.

Le visage des deux pisteurs, Jotaro et Seijaku, réapparu sur le chantier. Un sourire vint marquer mon visage, heureux de voir le chef de Tsubomi en bonne santé, n'ayant pas eu de ses nouvelles depuis son départ à la recherche de potentiel terroriste. J'avais de nombreuses questions à lui poser lorsque nous rentrerions à Hametsu, sur ce qu'il avait découvert ainsi que sur mes interrogations. Je lui faisait confiance sur la marche à suivre, sur l'avenir je partageais son point de vue et il savait trouver les mots. Un jour également, il faudrait que je lui raconte un peu ma vie, et que nous échangions sur nos passés. Une véritable connaissance des chemins parcourus pourrait renforcer notre amitié, ainsi que sceller une confiance hors du commun entre nous. Pour le moment, j'avais juste envie de lui montrer ma magnifique nouvelle perruque, mais je fus interrompu par l'arrivée de Jiki Monsieur-Sama et d'un chevalier habillée d'une armure magnifique. Ouah. Je ne savais pas quel forgeron était capable de ça mais c'était d'une beauté sans égale.

« C'est quoi les Sentinelles du Seishū ? Ils sont encore plus haut-gradés que Jiki-sama ? »

Baissant la tête en suivant le mouvement des autres ouvriers redevenu silencieux, je répondais à la prévention de mon ami ingénieur. La discussion tourna maintenant autour des recherches des saboteurs et du pistage de l'homme-tortue et l'androgyne aux cristaux. Visiblement ils avaient réussi à trouver des pistes, en plus d'un cadavre, sans pour autant avoir mis la main sur les personnaes impliqués dans cette histoire. La suite promettait d'être plutôt intéressante, un tas de questions restaient en suspend. J'avais hâte de ce qu'allais me dire Jotaro concernant toute cette histoire.


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Ce fut au creux du terrier des Saboteurs que la harpie et son loup en laisse nous abandonnèrent, de derniers indices mystifiés d'adages en signe d'adieu. À palper le corps, nous trouvâmes cette marque de chien de Kaminari, maigre récompense après notre chasse aux grés des vents. Au moins, nous retrouverions nos planeurs et pourrions se délecter de cette sensation de liberté une dernière fois.

Jotaro nous exposa enfin le fond de sa pensée. Son justificatif était sensé, mais l'amertume de ses actes nous restait encore en bouche. Mais il était vrai que plus tôt, son intervention nous avait assuré de garder notre tête sur nos épaules, peut-être n'étions-nous amer que par jalousie... Après tout, nous nous sentions dépouillés de nos armes, dans cette ethnocratie fermée. « Il est vrai que nous n'agissions que sous les couleurs de l'alliance de la Foudre et du Fer, nous devrions nous estimer heureux d'avoir simplement eu la chance d'avoir éviter le conflit armé. Vous êtes rapides sur vos appuis, Jotaro-sama, nous avions confiance en votre jugement. Puis nous ne connaissons toujours pas l'état de nos partenaires, bien que l'écho entendu plus tôt semblait annoncer le succès de nos ingénieurs ! Toutefois, il vaudrait mieux s'entendre sur la version officielle de notre petite escapade... Ainsi, les saboteurs étaient déjà absents ? Étant du même clan, ils ont su comment brouiller leur pistes ? »

Une fois dans les airs, nous pûmes enfin passer à une autre saveur.

****

Le chantier avait une toute autre énergie que celle nous que nous avions ressentis, à notre arrivée. Comme quoi, malgré des coutumes et cultures coercitives, l'Humanité avait ce don de reconnaître en chacun de la valeur... Nous retirâmes notre masque et le rangeâmes dans le sac en bandoulière, appréciant les courants nous rafraîchir notre front perlé de sueur. Au contraire de notre impression, la remontée vers les hauts plateaux sous notre planeur nous avait demandé d'avantage de coordination et nous avions forcés contre des courants traitres qui dévalaient les montagnes vers la vallée d'où nous venions...
Une fois près du chantier, le petit kodama de bois s'était hissé sur notre épaule et nous avions tenté à nouveau de contacter Mahogani, pour lui annoncer notre retour, sa petite tête au faciès transversal toute agitée de retrouver sa créatrice. Nous avions touché sol, non sans une petite larme pour ce vol de retour tout de même euphorisant !

La commotion de notre retour fut entrecoupée de l'apparition de notre sponsor, Oujiki-sama, bien remonté dans ses airs de haut-placés, ce qui nous empêchâmes de consulter nos alliés. Il nous accueilli avec la même estime qu'à notre arrivée, félicitant d'abord les ingénieurs, l'ombre du Bakugeki en treuil vers son garage. La même estime ? Non, lorsqu'il s'adressa à Jotaro et nous, nous remarquâmes qu'il semblait plus droit dans ses bottes qu'à notre première rencontre. Il semblait également regarder du coin de l'oeil la silhouette derrière lui, comme si ce capitaine Uoza était le véritable maître des lieux. Ainsi, à nos yeux, Kaminari se dévoilait comme une bien triste nation, portée à rendre à son prochain les supplices que ceux avant eux leur avait imposé... La Sentinelle du Senshū s'imposa d'elle-même, sa simple avancée abaissant d'avantage de regards, un lourd silence se propageant dans la foule. Nous sentions que les regards s'étaient tournés vers les Maîtres Inuzuka et Shugyoku, qui n'avaient encore expliqué à personne ce que tenait dans ses bras fermes la tortue humaine.
Kaida présenta le cadavre et son maître en décrivit les circonstances erronées. N'en mettait-il pas trop ? Ou peut-être pas assez ? Une main actrice devant le nez pour une fausse apparence de dégoût, nous nous mordions en vrai la lèvre, anxieux de découvrir si le mensonge sur les responsables tiendraient. La Sentinelle Capitaine avait beau avoir cette posture beaucoup plus relâchée que son subalterne, le respect en ces terres s'acquéraient par la violence utilisée pour défendre le rang de son sang... Et à en juger par l'immaculé de sa chevelure, et l'ivoire pure utilisée pour en façonner son casque, peut-être Uoza venait-il d'une branche rattachée à Sa Majesté ?
Le Senshū... Une unité dont le nom n'avait pas encore traversé les frontières, du moins pas pour que nous pussions en espérer connaître les hauts-faits. Une Sentinelle, un gardien en soit, qui protégeait la Seigneurie ? La femme-colombe y avait référé comme les chiens de Kaminari, mais l'étaient-ils au même titre que les Yamanaka de Bō Takeshi ? Ainsi vêtu de blanc, leurs écuyers devaient posséder les meilleurs produits pour récurer leur armures, lorsque les Sentinelles étaient envoyées en mission...
Puis soudain, alors que Jotaro terminait par redonner la broche, nous allumions. Cette broche n'était-elle pas déjà connue des autorités ? Évidemment qu'il en connaissait la signification, et toute cette mascarade pour nous lancer sur les traces des saboteurs, était à juste titre et comme l'avait supposé l'homme-bête, une basse besogne refilée à des mercenaires, mais pourquoi, si l'un de leur hommes avait été retrouvé dans la cache des saboteurs... Jiki-sama nous avait mentionné que la distance avec la Capitale rendait impossible toute intervention de ces fameux chiens, mais encore une fois, les détails, la temporalité, mais surtout ces mots sonnés en avertissement du duo envolé... La Foudre connaît ses ennemis, même les plus insoupçonnés... Cela voulait-il dire que les présumés saboteurs étaient en fait d'innocents traqués, sur la piste desquels nous avions été menés pour en détruire toute preuve de leur non-culpabilité ? Un frisson nous foudroyait l'échine. Si le tout n'était qu'un piège tendu, alors valait mieux donner d'avantage d'information... Nul ne devrait douter de la sincérité de Jotaro dans son rapport. Nous réarrangions notre mèche derrière l'oreille et nous parâmes de notre plus docile mi-sourire : « En plus de cette broche, nous avons retrouvés votre subalterne dans un lit de plumes blanches, mais les lieux étaient trop endommagés pour que nous puissions en dénicher d'autres indices... Les plans volés n'ont malheureusement pas été retrouvés non plus, bien que nous puissions objectiver l'accomplissement de cette partie du contrat. Nous pensons également que les saboteurs auraient pu être blessés, des marques de sang se dirigeant vers la sortie du tunnel nous indiquant qu'au moins une personne aie parvenu à s'enfuir... Nous sommes certains qu'avec d'avantage de temps, nous pourrions attraper les coupables !»

Contrairement à Jotaro, chacune des informations transmises étaient véridiques, afin de nous empêcher d'être trahis d'un soubresaut dans la voix ou d'une incongruité dans un futur rapport... Mais surtout, nous souhaitions faire acte de bonne foi, jouant la carte de l'honnêteté. Nous ne mentionnerions point la présence du jeune homme et du louveteau blessé, mais lancer un os aux chiens de Kaminari était plus ragoûtant avant un peu de chair autour !



ft. Dodoro, Jotaro, Mahogani

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