PNJ
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Compte narratif
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Kyūbi
Aléa
Kaijū : Victoire
脅威怪獣
Le projectile d’un vénérable Kaguya dévore la matière. La calamité osseuse se fraie un chemin jusqu’au Coeur Violine de la Bête qui terrorise l’Harmonie. La balafre causée par le Jinchuriki empêche la régénération complète et instantanée d’Ido-shima. Hélas pour l’illustre Shigemori, l’Humanité ne retient que ce qu’elle est en mesure de voir, à savoir les tirs de barrage du Consortium. La plèbe quitte les contreforts détruis des bourgs côtiers, se réunit sur ces littoraux où le sang se lie à la terre et espère. Les âmes esseulées retiennent leur respiration, prient tous les Kami, implorent l’Empereur-Roi de leur venir en aide.
— Ma-...Maman… On va gagner ?
— Regardez ! La Bête n’avance plus !
— C’est un miracle…
La Créature de Chakra écrase pour la dernière fois le sable immergé de son empreinte. Le dragon d’os perfore le myocarde vicié. Le déluge de la Forge du Monde, sous le haut patronage de Nara Hideki en personne, intime au fossile de courber l’échine face aux résidus d’Ancien Architecte. Le Kaiju ploie un genou et s’immobilise. Les hurlements de joie résonnent aux quatre coins des Etats septentrionaux : ils ont vaincu cette bête millénaire ! L’horizon reprend son calme, les résidus de Chakra obscur se vaporisent, signe de la victoire du Chakra naturel. Les rescapés se prennent dans les bras, s’embrassent et laissent un bonheur goguenard se répandre. Durant un trait de temps, les pertes sont oubliées.
— On ne va pas mourir… Hein maman ?
— On a réussi ?
— Ils l’ont fait ! Vive la Garde Blanche ! Vive Tetsu !
Une brume verdâtre se répand dans les artères qui conduisent à la barricade. Le rivage de Chowa se colore de roux : Uzumaki Kyoka apparaît aux côtés de ses troupes. L’onde malachite bombarde la population civile de Chakra stimulant la cicatrisation passive de leurs plaies. Plusieurs autres Uzumaki proposent leurs soins aux shinobi ayant combattu pour la survie du Continent. Les sacrifices se compensent, les inconscients s’éveillent, mais les blessures majeures, tels que les démembrements ne sont pas assurés : il existe bien trop de blessés pour se permettre un tel luxe.
Les cœurs se desserrent, la tension chute et l’hospitalité légendaire du Havre des Réfugiés reprend son cours. Les hommes, les femmes et les enfants qui se livraient une bataille intestine se portent secours, s’entraident et veillent les uns sur les autres. Les premières rations se distribuent. La Shiroi Ihei connaît sa prochaine mission : capitaliser sur la présence de nombreux criminels pour les juger. Qu’importe la menace, qu’importe l’aide, le légicentrisme n’offrait aucun passe-droit à ceux qui ont violé la loi.
Les samouraï-artificiers, loin du regard inquisiteur de la Shinigami, choient au sol, vidés. Ils ont sacrifié leur vie par les deux bouts pour réaliser cet exploit. Heureux, ils savent désormais que le Shogunat Mercantiliste dispose d’un atout de taille dans sa lutte contre l’Empire Occidental. Sous la supervision indirecte de Nara Hideki, les moines de Garan chutent également au sol. Dans l’ombre de Tetsu, le pays des Monastères réfréna l’incursion du Chakra obscur de l’ancien panthéonisé. Pour la première fois de l’Histoire, l’union de trois Etats permit de pourfendre un Biju. Cette donnée aura son poids dans les prochains mois, voire années. De son côté, le Dokueki au sommet de la Pyramide d’Ombres et de Lumière offrit ses services à Naruhito Isshin : récupérer le cadavre immobilisé d’Ido-shima.
Les premiers fers se lient aux chevilles et aux poignets des fugitifs… Au sein du cocon de chair violine, un morceau s’échappe de la vouivre nivéenne. Un bras, ou plutôt ce qu’il en reste. Ce reliquat d’un Fujimi non-érudit entame sa course vers les rebords de l’organe porteur de Vie. La paume de Zaraki entre en contact avec le Bijūseiki. Tous les Renkinjutsushi qui ont étudié la question le savent : il ne faut jamais appréhender le cœur d’une Créature de Chakra une fois qu’elle est morte. Un simple contact physique suffit à ressusciter ces créatures immortelles. Cet acte inutile produit des conséquences catastrophiques. La matière du pendant de l’astre vantablack se régénère : les conséquences de la Tranche du Noroi-Cornu ne font plus effet. Face à l’euphorie, sans alerter la double-vue des amateurs, comme des maîtres du Kanchijutsu, Ido-shima renaît de ses cendres.
Les poils du Pourfendeur d’Ido-shima s'hérissent. De toute la masse grouillante de shinobi, de civils et de gardes, il est le seul à comprendre que le calme précède la tempête. Une révélation électrise ses pensées : depuis le début de leur ascension, malgré les tentatives des voltigeurs, le Biju ne les a jamais attaqué directement. La Terreur s’est toujours contentée de marcher vers le Continent, laissant ses versions miniatures s’affairer à lui ouvrir la voie. Cela lui paraissait trop simple… Mais pourquoi douter ? Il le voit de ses yeux, et ce, malgré que l’île-mouvante ne soit pas aux portes du rivage : la Créature est morte. La morsure, régénérée depuis, pulse.
Figées dans le temps, les pupilles du III fixent la population. Des millénaires plus tôt, il arpentait le Continent comme eux, bravait les dangers et espérait atteindre les sommets de sa civilisation… Jusqu’à ce jour fatidique. La Bête le sait. Elle doit éradiquer l’Humanité pour lui permettre de revenir. Ils lui ont arraché son précieux héros… Ils ont initié cette bataille éternelle… Ils sont maudits… Des rainures cobalt colorent la base d’une de ses écailles dorsales. A l’instar du Physarum polycephalum, la couleur contamine les arêtes montagneuses les unes à la suite des autres. Un éclair écarlate, aussi large qu’Ido-shima le percute de plein fouet. La friction entre le Chakra Naturel et le Chakra Obscur reprend de plus belle.
La voûte céleste ne s’est pas drapée d’un manteau nuageux. Les trois Etats se figent. Le déferlement singulier du feu céleste n’est pas naturel. La statue concentre tous les regards : presque habitués à sa présence, les peuples remarquent tout juste que la plaie thoracique est refermée. Le bras arraché par les explosions est réapparu ex nihilo. Il faut fuir, mais la fuite n’est plus permise. Un hurlement d’outre-tombe se propage dans l’air ; l’Histoire dévoilera ensuite que le cri d’Ido-shima fut entendu par tous les pays du Continent. Aux quatre coins de celui-ci, des pupilles monstrueuses s’éveillent suite à l’annonce impériale - et mutique - du fossile. Courroucés, ils répondent à l’appel du Roi des Monstres.
Il sera rapporté, quelques semaines plus tard, que cet appel bouleversera la faune continentale, au point que de nombreux oiseaux migrateurs entameront des mois à l’avance leur migration annuelle. Plusieurs cas de femmes enceintes accouchant de nourrissons monstrueux seront listés par la Kabbale. Une poignée d’individus disparaîtra et réapparaîtra à des lieues de leur domaine, parfois dans des territoires à l’autre bout du Continent et témoigneront avoir rencontré une mer de monstre. Le corps écailleux, cette couche terrestre qui lui sert d’armature est striée par une infinité de veines cobalt.
Vision du rayon depuis une branche de l'Arbre-Monde, à Kaze no Kuni.
Le monstre emmagasine un souffle capable de scinder, littéralement, le Continent en deux. La gueule titanesque de ce Lazare de Béthanie s’ouvre et expulse ce qu’aucun Humain n’a jamais vu - pas même lors des affrontements entre Orochi et Ieyasu. Le rayon cobalt, aussi large que son incantateur, pourchasse un objectif précis : l’Arbre-Monde de Gekimetsu Suna. Face à cette offensive brisant la compréhension humaine, le territoire de l’Harmonie n’était qu’une cible indirecte. Un royaume de plus sur la trajectoire du Roi…
- Résumé T6:
- Il s’agit de l’avant dernière narration de l’aléa Kaiju. Autrement dit, votre dernière chance de briller ! Le Tour 7 viendra clôturer cette épopée en actant votre réussite ou votre mort et listera les pistes d’intrigues et éventuelles promotions. L’assaut unique d’Ido-Shima est de Rang ???. Il est donc supérieur au rang S+. Seule une action groupée générale permettra de vous sauver. Il n’y aura aucun Deus Ex Machina. Voici la portée de son action.
Tous les personnages sont soignés et aptes à combattre, à l’exception de ceux démembrés. Les personnages ayant effectué des surcharges au précédent tour peuvent agir à celui-ci : ils ne sont pas inconscients et ne souffrent pas de leur handicap éphémère. Ne sombrez pas dans le désespoir ! Notez qu'en raison de l'ampleur de l'assaut, il n'est pas possible de fuir ce RP, qu'importe la justification trouvée. Tout comme il n'est pas possible de jouer des PNJ. Prochain passage du Narrateur le 24 février.
Kaiju : Cœur violin
Alea
Equipe Corps
En vie.
Je crois.
Point positif, je n’avais pas mal aux bras. C’était d’ailleurs étrangement les seuls endroits où je n’avais pas mal. Et pour cause. Jetant un coup d’œil à droite et à gauche je comprenais pourquoi. Difficile d’avoir mal aux bras lorsque l’on a plus de bras.
Couchée sur le dos, je regardais le ciel, une sorte de pluie me tombait sur le visage. A côté de moi Qoorsabil était tout autant mal en point.
« On s’en sort bien » dit-il de son ton flegmatique.
« Bien ? T’es à moitié cassé, je n’ai plus de bras. J’ai connu mieux … »
« T’es morte ? »
« A priori non. »
« Alors on s’en sort bien. »
Et a priori au final, pas si mal que cela. Si nous avions été prisonniers du Bijuu, à l’extérieur, le monde s’afférait à défendre la zone. Certains avaient même profité de l’éventration et de la perte d’un bras du kaiju pour en finir une bonne fois pour toute. Dans un même temps, je sentais sur moi quelques effluves que je connaissais bien. Non loin de là quelques Uzumaki œuvraient à soigner la population. Cela ne ferait pas repousser mes bras, mais au moins, les sacrifices que j’avais dû accumuler s’étaient quelques peu estompés.
Face à ce léger regain de force, je me redressais, assise par terre, contemplant la réussite de nos actions. Enfin … ça c’était avant que le nôtre ennemi de renaisse de ses propres cendres. Idiots … Le monde était composé de sombres idiots. Il n’y avait qu’une seule raison à ce que le kaiju émerge à nouveau de sa mort.
« Ne me dis pas que … »
« … »
« … »
« Accouche ! »
« Il n’y a qu’une seule raison pour qu’un bijuu renaisse de ses cendres comme il le fait là. Un idiot a du toucher son cœur à mains nus. Pourquoi on laisse des demeurés pareils agir ? Que l’on ne s’étonne pas que ce monde soit pourri. L’embraser et le reconstruire avec des personnes mentalement aptes, voilà ce qu’il faut ! »
J’avais supporté la stupidité de mes compagnons de route dans l’estomac du monstre et même à l’extérieur, cette bêtise était là, comme si elle se multipliait, croissais de manière exponentielle.
Mais un autre problème se profilait désormais, un problème pour lequel je n’entrevoyais pas de solution. Un tir se profilait. Un tir d’une force colossale, incommensurable. Que pouvions nous faire pour lutter contre cela ? De mémoire, seul Uchiha Kaechi avait réussi à tuer un Bijuu et encore … il était mort face à un autre d’entre eux. Que pouvions nous faire avec notre faible puissance ?
Pas grand-chose.
Pour autant, je n’abandonnais pas. Pas encore. Malgré mon état de fatigue et mes bras absents, je me relevais avec difficultés devant les regards médusés des Uzumaki présents, des locaux encore vivants et de je ne sais qui d’autre à observer la situation en même temps que moi. Il fallait réagir. Il fallait une réaction. Ne pas rester bouche bée. Cela me rappelait fortement mon arrivée dans l’estomac du monstre. Une fois encore, j’allais amorcer cette étincelle, montrer au monde que l’on pouvait mourir avec une certaine bravoure.
Autour de moi peu de choses utiles. Sauf un élément. Je devrais surement remercier le Cornu pour ce cadeau, mais non loin de là, une énorme écaille était tombée sur une maison, l’écrasant sous sa masse. Un orphelin pleurait ses parents morts en dessous. Il était désormais temps d’agir. Puisant dans mes dernières ressources, je faisais monter en moi cette force vitale qui faisait la puissance des Uzumaki, accroissant temporairement ma puissance physique. Ce n’était pas grand-chose mais c’était toujours ça de pris. Et dans un second temps, le moment qui serait surement le dernier.
« Tu devrais y aller. »
« T’es aussi idiote qu’eux. Nous sommes liés. Tu meurs, je meurs. »
« Ah ! Navré pour toi. »
« Oh, tu sais, j’ai eu une vie longue. »
« Eh moi donc ... »
« Bon … Bah salut. »
« Ouais salut. »
Prenant mon élan, ma force renforcée comme je pouvais, je sacrifiais le peu qu’il me restait pour frapper cette énorme écaille qui avait su détruire la maisonnée. Mon pieds s'écrasa alors sur l'objet organique, se pliant, se déchirant alors que le bout de peau s'arrachait fatalement du sol, échappant à la gravité, envoyé valsé par la seul force de mon coup renforcé surchargé. Le but ? Direction la mâchoire du monstre. Je n’avais aucune idée de l’impact que cela pourrait avoir, mais je me disais que si cela provenait du kaiju, cela serait pourrait peut-être être en mesure de résister en partie à la déflagration.
L’impact était là. L’écaille volait au loin. Jusqu'où ? Mon pied droit était en miettes, les os une nouvelles fois détruits. Je m’écroulais au sol, comateuse laisant infuser mon énergie kabbalistique afin de m'offrir un partère de fleurs pour linceul.
Le reste appartenait à l’histoire. Au moins, je ne sentirais pas la mort venir.
Aléa
Equipe Corps
Chowa no Kuni
- Spoiler:
- Résumé :
- Mai n’a plus de bras
- Mai est partiellement soignée de ses blessures (hormis les bras) grâce à l’intervention des Uzumaki
- Mai constate la stupidité qui l’entoure (après celle qu’elle a vécue dans le corps) et se décide à agir sans espérer quoi que ce soit d’une bande de branquignoles.
- Mai boost sa force (Iryô no Jutsu)
- Mai frappe ce qui semble être une écaille de kaiju vers la machoire du bijuu (Boost B + Frappe A Surcharge)
Santé :
Mental : Dépitée par tant de stupidité
Physique : Coma suite à sa surcharge, 1 jambe en miettes, 2 bras arrachés
Chakra Mai : Epuisé
Chakra Qoorsabil : 1C
Techniques utilisées :
- Boost physique (Force) – Rang B : Taijutsu + Iryô no Jutsu
- Coup de pied magistral – Rang A (Surcharge) : Taijutsu + Iryô no Jutsu
Kabbale - Voie de la création : partère de fleurs pour mourir en beauté - charge positive
L’avenir…
En vrai, c’était quoi l’avenir ? Une suite d'événements qu’on choisait par nos soins ? Un chemin qu’on empruntait en observant ceux qui nous entouraient ? Pour moi en tout cas, tout était tracé. Non pas par la destinée, car ce n’était pas vraiment un concept qui me tenait à cœur, mais plus par une situation bien particulière.
Celle-ci était simple, voire humoristique à la vue de la situation. Un dieu vivant, marchant sur nos têtes, l’âme vengeresse qui nous disait coucou avec son rayon laser de la mort qui tue. Comment je savais que le rayon en question était laser et qu’il était mortel ? Tout simplement par l’éclat aveuglant qu’il projetait sur la baie. La luminosité était telle que même les ombres n'étaient plus, effacées par tant de puissances. Et moi, dans tout ça ? Je m’étais simplement fait attraper bêtement… Liée par de solides chaînes de la tête au pied, la fameuse Garde Blanche avait jugé bon de m’attacher face à la faucheuse. Comme s’il y avait une chance que je puisse fuir un événement d’une telle ampleur.
En attendant l’instant où mon âme rejoindra les enfers, je m’amusais bien à voir tous ses Chowajins apeurer. Ce n’était pas vraiment mes préférés sur cette terre de toute façon. Certains couraient, d'autres pleuraient, je soupçonnais même quelques petites traces dans pas mal de pantalons, à l’odorat. Était-ce la véritable odeur de la mort ? Sûrement.
Pour d'autres, c'était moins le cas. Un petit nombre restait calme et s'était assez joli de les voir se donner corps et âme pour combattre le dernier souffle d’un démon.
« Comme si c’était utile. »
Dans tous les cas, mon avenir était tout tracé. D’un côté, j’avais la chance de mourir en une fraction de seconde, sans douleur et presque sans m’en rendre compte. De l’autre, une vie entière enfermée dans une cellule de trois bras a broyé dans le noir. Quoique… Avec un peu de chances, le doux, docile et paisible peuple de Chowa m'exécuterait assez rapidement.
D’ici, j’imaginais Mai en train de gueuler contre les gens qui l'entouraient. Akane voulant sauver la veuve et l’orphelin alors qu’elle pouvait les tuer juste après, si la voix lui dictait de le faire. Et Kimiko prônant la voie des Samouraïs jusqu’à sa dernière respiration.
L’avenir aurait été radieux avec eux à mes côtés.
Je regrettais quand même de ne pas avoir réussi à prendre plus de vie à Chowa. Après tout, je n’étais pas dans le bingo book pour rien. Ma seule récompense dans tout ça, c’était d’avoir trompé un soldat et de l’avoir vu disparaître en cendre devant moi.
« Ah… Enfin. »
Un flash blanc s’envolait dans le ciel. La terre et la mer se courbaient sur son passage, comme si dame Nature avait fait le choix de laisser place à la mort.
Quelle fin sympa.
- Résumé :
Étant prisonnière, Elin ne fait rien et ne peut rien faire. Elle attend la fin, que cela vienne de Mister Ido ou du peuple de Chowa.
Shinobi
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Mizu
Victoire ?
Kaijuu - Les défenseurs de l'humanité
La victoire.
Issei, penché sur sa camarade Kaguya qui avait montré toute la puissance de l'état des îles sentait les vibrations des attaques sur la pyramide de sable surmonté d'os et de chitine, mais il était épuisé. Qu'importe si le monstre détruisait, sans le vouloir vraiment, l'abri et la digue. Il était fatigué... Mentalement, physiquement, moralement. Son pays lui manquait, l'enfant ressentait maintenant toute l'influence de l'absence. De la distance. Soupirant, il prodigua la dernière paume soignante sur la guerrière à ses pieds.
- Ce n'est pas beaucoup, mais c'est déja ça. Elle n'allait plus saigner, pour le reste de dégâts cela n'était pas de son ressort.
Autour d'eux, le chaos : Les soldats tombaient, épuisés par la tâche, et le sable remuait par la force de la présence maudite, pourtant un réseau de cri arriva aux oreilles du petit Mizujin. Victoire ! Mort du monstre ! Victoire ! Fronçant les sourcils, Issei laissa la convalescente pour voir de quoi il en retournait. Effectivement la menace avait chu, une grande plaie dans le torse. L'humanité avait gagné sa lutte contre un dieu trop grand pour elle... Ou finalement, pas tellement. Un grand soupir de soulagement naquit des lèvres du petit guerrier : Il ne voulait pas mourir, en fait, en tout cas pas maintenant. Il était cependant au bout du rouleau. Ses muscles se détendirent d'un coup et comme une gifle, l'envie de s'allonger et de dormir.
Le sable paraissait si doux.
Les cieux sombres déversent encore des trombes d'eau torrentielles, tandis que les vagues, autrefois douces caresses du rivage, meurent en un rugissement furieux sur le sable gorgé d'eau. Les palmiers inclinent leurs frondes sous la pression du vent tumultueux, leurs feuilles agitées comme des lames dans une danse frénétique. Le monde a un temps de retard. Plus loin, une silhouette massive et majestueuse repose échouée, abandonnée par les flots agités. Une baleine géante git sur le rivage, son corps massif témoignant d'une tragédie marine. Son regard vitreux semble conserver le secret des profondeurs abyssales d'où elle a été arrachée. À quelques pas de là, une digue de fortune émerge, érigée en hâte par des mains frénétiques pour contenir une menace encore plus grande. Un paysage de cataclysme dans lequel il avait joué un rôle.
L'atmosphère est empreinte de l'odeur salée de la mer mélangée à la puanteur de la décomposition. Les cris du vent et le grondement de la mer en colère forment une symphonie discordante, témoignant du tumulte qui a régné sur cette plage. Pliant les genoux, le Mizujin s'assit dans le sable, comme vidé de toutes les forces qu'il pouvait produire... La coquille où il avait trouvé refuge, sous l'effet de son dépassement, apparaissait comme un vaste souvenir. Le Reflet du VIde, un murmure lointain. "Toujours là." Il le sentait, malgré le soulagement de la victoire qui donnait des opportunités, des options, un avenir. Un rien pouvait le replonger dans la torpeur. Une petite larme à l'œil, le Chinoike essaya de contenir la peur qui l'avait empreint, sans vraiment apparaitre, durant cette aventure.
Seirei et maintenant cet événement démentiel. C'était trop.
Prenant de grandes respirations, il chercha à reprendre le contrôle mais son corps tremblait... Du regard, il cherche Masaaki. Son ami avait aussi connu ce chaos, avait-il survécu ? Que ferait Issei sans son Aburame d'ami ? La crainte de la solitude s'ajouta à son stress, à cette panique qui l'amenait maintenant à se relever et tourner la tête pour retrouver le masque, la lumière, l'amitié.
- Masaaki ? Comme réponse, un cri démentiel. Le monde, dans sa petite victoire, avait oublié la résilience des monstres... La réalité replongea dans la noirceur du désespoir et la tête du petit garçon vint automatiquement rechercher la source, bien connu pourtant, du hurlement.
Il n'était pas mort.
Les yeux grands ouverts, Issei vit la lumière et les ordres fusèrent : Soldats, combattants... Les lucioles volaient dans tous les sens pour délivrer des messages. L'Aburame était vivant et il donnait des directives, sans doute en adéquation avec d'autres. Seul le garçon était à la traine ? Prenant une grande respiration, il étouffa ses craintes pour reprendre un état d'esprit plus combattif, nécessaire dans cet instant. L'humanité n'avait pas vaincu, encore, mais elle n'était pas défaite. Serrant les dents, il prit note de la stratégie improvisée qui se profilait. Un mur, un immense mur en trois partie pour tirer profit des ressources de chacun. Le petit n'était pas un constructeur, en tout cas pas assez rapide pour se confronter au...
Gigantesque. Rayon. De. Chakra. Pur.
Qui fonçait dans l'horizon. Un instant d'arrêt, comme surpris par la démarche. Le monstre n'avait donc jamais cherché à détruire le monde ? Jusqu'à présent, il n'avait qu'existé et cette injure avait mis en difficulté les forces en présence. "Merde. Merde. Merde." Alors l'enfant fit ce qu'il faisait le mieux : Aider, à son échelle. Fonçant vers les débris les plus proches, il les lança sur le mur qui se formait à côté de lui. Trois murs, le premier de l'élément aqueux et solide. Il ne pouvait rien en faire. Les deux autres ressemblaient plus à ce qu'il connaissait : De la terre, sous pleins de formes, ainsi que de l'os et du sang en dernière couche. Concentrant son chakra dans ses membres, il se mit à attraper des morceaux de plus en plus grands de la digue, fichue en l'air, et même des parties découpées de la baleine pour les ajouter à l'amoncellement. Quoiqu'il arrive, il n'allait pas rester bras croisé ! C'était un colibri, mais un colibri résilient ! Une fois fait, et voyant le troisième mur presque fini de se former, il fonça vers la surface blanche et carmin pour poser ses deux mains et ajouter sa propre touche.
Il était un Chinoike. De ses ongles, du sang sortit spontanément pour s'ajouter au mur et solidifier le tout. Prenant des respirations cadencées, il prenait note d'inonder la formation de son propre être. Un autre membre était ici, Issei le sentait, mais il ne pouvait pas pour le moment s'occuper de le repérer. "Maman ?" Un espoir, malheureux. Il ferma les yeux pour reprendre sa concentration et continuer à aider, petit oiseau qu'il était.
Puis le laser approcha, donnant chaleur et peur.
Rouvrant le tout, il garda les mains sur la surface... Un désir de mourir ? Peut-être, en tout cas de tenir le tout avec ses petits bras. Il n'allait pas fuir, il n'allait pas faire quelques tâches avant de croiser les bras et regarder. Ouvrant la bouche, les dents serrées, comme si sa colère servait de ressource à sa force, il prit une posture défensive en poussant le plus possible avec ses mains pour soutenir le mur. Huit ans, inutiles, mais il était là. Son sang bouillait et accélérait dans son organisme pour lui donner force et endurance. Il allait en falloir. L'autre le rejoignait, une ligne vive comme un quatrième mur.
Il était Issei, un Dieu n'allait pas gagner comme ça.
- Nous sommes l'Humanité ! Et on va gagner ! Un cri, parmi d'autres. Il n'était rien, il l'avait bien compris... mais ensemble, ils étaient tout ce qui comptait. Pour une fois, peut-être la première, Issei se sentit utile. Qu'importe si je meurs, tant que j'ai eu un peu de sens. Je ne laisserai pas ce rayon passer !!!
- Tour:
- Chiton - Taijutsu C pour récupérer des débris et les envoyer peu subtilement sur les fondations du mur de bois/boue/merde. Issei envoie aussi des morceaux de la baleine qui a été éventrée par Sahen. Force et vitesse améliorée pour soutenir le rythme.
- Chiton - Taijutsu C pour toucher le troisième mur en train de se construire et ajouter son sang. Passivement, avec Kanchi, il sent Akane mais c'est juste RP.
- Boost Chiton - Taijutsu C pour poster ses bras et soutenir le mur si besoin avec une force et une endurance améliorée.
Sphinx. Yukio 021
必勝不敗
HIC SVNT LEONES
Here be lions
Wild shrieks knife through the deep
Natureless creatures perverted and evil
From foul nests rise
A vermin tide
L’héroïsme était grisant. Après toutes ces mésaventures, ces exactions, ces tranches de vie erratiques, ces moments d’oubli, ces écarts de conduite, ces attentats, ces coups d’éclat, Uhen effleurait – du bout de ses doigts engourdis – un monde qui le faisait vibrer. Il y avait là une atmosphère surnaturelle, soulevant le cœur de chaque maillon humain pour former une chaîne indestructible. Le cor de l’humanité sonnait, là, aux Portes de l’Apocalypse ; la volonté des mortels s’imposait, pendant une brève fenêtre d’opportunisme, face à l’implacable destin. Il n’y avait pas d’autres choix. Qu’importaient les origines, les buts, les aléas, les convictions, tous se battaient sous le même étendard, au mieux pour servir les intérêts de la Paix, et au pire pour survivre.
Teeth bared, clawing the air
Sin wrapped in sinew the rats do not fear you
In slaughter's keep
The piper weeps
Quelque chose avait détraqué les pensées d’Uhen. Il devenait moins enfantin, plus solennel, moins opportuniste, plus proactif, moins impulsif, plus réfléchi, moins capricieux, plus humain. La personnalité du Vestige, après tant d’énergie investie pour contrôler les faits et gestes du balafré, s’était subrepticement mélangée au Tout. Seule Sahen, créature la plus intime du Mizujin, allait pouvoir attester du changement – mais son frère venait enfin de devenir adulte, contre toute attente, au carrefour de son existence.
— Seuls, nous sommes impuissants.
Jaws slack, mark on your back
Here in the valley your Death casts no shadow
Seal this fate
Come storm the gate
Le rayon d’énergie pure, brillant plus vif que l’astre solaire, au point d’en éblouir chaque être conscient aux quatre coins du Continent, venait tout juste de fuser en direction de l’Arbre-Monde de Kaze. Placés malheureusement sur la trajectoire de la gerbe mortelle, la vingtaine d’Éveillés du Rivage étaient contraints de se battre. Attendez – contraints ? Il fallait peut-être prendre du recul sur ce point. L’instinct grégaire se diffusait déjà dans les doubles veines chakratiques de chacun, vrombissant d'une énergie juvénile sans fond.
— Ce n’est pas comme si nous avions encore le choix.
Laid bare
Picked clean
Bred deep
In the bones that feed the menagerie
Sur le Rivage Brisé, de vifs Messagers traversaient les rangs des Éveillés pour leur soumettre un plan d’action. Luttant directement contre le chaos et l’aléatoire, des cerveaux avaient sacrifié l’essence de leur matière grise pour accoucher d’une suite optimale, aux chances de survie amplifiées. Levant la tête vers les êtres célestes, laissant une oreille grande ouverte, Uhen se surprit à embrasser l’idée d’autrui, à défaut de se jeter corps et âme dans la fange d’un énième danger. Ainsi, tous ces électrons libres, toutes ces têtes brûlées, tous ces héros en devenir, allaient devoir coopérer pour ériger un mur exceptionnel, capable de protéger le Continent.
Burns hot
Burns brief
All hope
Till there's nothing left but ash
1. Le Kaguya profita de la récupération de son bras pour composer des signes incantatoires. Rapidement, un double parfait de lui apparut à ses côtés – dont l’absence de sourire naturel confirmait le schisme opérant au sein de l’adolescent. Les deux versions d’Uhen se regardèrent un instant, avant de hocher la tête de concert, prêts à affronter la Faucheuse en personne – dont le fil de la lame s’approchait à vue d'œil.
— Tu as changé, non ?
— C’est encore un coup du vieux…
Dark horizons, boiling seas
(Pandemonium)
From the borders chaos bleeds
Savage nobles, cultured thieves
(Pandemonium)
Here be lions, follow me
2. Le clone d’Uhen déploya son ossature hors de son corps pour rejoindre les prémices de la gigastructure. De nombreuses racines d’os se mêlèrent au décor, notamment aux fondations consolidées par une autre équipe d’Éveillés, afin de soutenir le tout. De loin, cette technique n’était qu’une goutte d’eau tombant dans une flaque ; un grain de sable perdu dans sablier ; mais ils étaient vingt-quatre à rajouter le plus de gouttes d’eau et de grains de sable pour se protéger de l'ivresse de surpuissance contre-nature d'Idō-shima.
Dig in, pull back the skin
See what's inside you, the sickness that drives you
Beating black
Demoniac
3. Le doppelgänger ne s’arrêta pas pour autant. Après avoir propagé cette matière osseuse, le double enchaîna d’autres mudrā, agissant directement sur cet argile blanchâtre pour en agrandir les tronçons. Tous ces rhizomes gagnèrent en taille afin de redoubler de résistance et d’envergure – hélas dans un pan trop isolé du Giga-Rempart. Mais bien d’autres Éveillés s’affairaient à renforcer d’autres morceaux de l’Égide de l’Humanité.
Pride, greed, in mud thrive these seeds
Rotten and reeking the fruits of your making
Testify
Come take a bite
4. Le véritable Uhen s’inspira de sa version alternative pour parfaire son art morbide. À défaut d’expulser des os de son propre corps, il utilisa ceux de son clone pour les déployer davantage, se concentrant sur sa partie pour la rendre la plus hermétique possible – tandis que d’autres pouvoirs se mêlaient au canevas, débordant parfois sur la trame du Mizujin. Le chakra pulsait par tous les pores, une aura démesurée, et commune, essayant de rivaliser avec celui du Reptile Colossal. L’Humanité ne pouvait pas perdre. Pas ce jour-là. Pas contre Idō-shima. Ou elle resterait à jamais esclave de sa condition de mortelle.
Bite down, blood in the cut
Choking on life as your light's slowly swallowed
Fade away
Or join the fray
Mais de tels efforts étaient-ils au moins suffisants ? Des briques sans ciment de soutien pouvaient-elles résister au chamboule-tout chakratique ? Sur le Continent, et ce depuis deux cents ans, le chakra régissait tout. La loi du plus fort avait explosé son échelle de puissance, supprimant les guerres de masse au profit de duels de champions. Pour survivre, prospérer, et faire entendre sa voix, il fallait redoubler de potentiel – ergo de chakra.
Devant cet amoncellement de techniques pêles-mêles, Uhen se mit à douter de l’efficacité du plan. Vingt fourmis ne sont pas plus résistantes qu’une seule face au pied d’un gamin antipathique. Le balafré serra le poing, et promena son regard aux alentours afin de retrouver espoir.
Les Messagers propageaient inlassablement leur discours de soutien, de courage, d’amour. Çà et là, des binômes et des trinômes se formaient, de manière naturelle, pour sublimer leurs arts respectifs. Vint alors le souvenir de la transe sublime qu’avait eu Uhen aux côtés de l’Aburame, quelques minutes plus tôt. Et, enfin, une silhouette familière – mais hautement improbable – se dessina devant ses yeux écarquillés.
— SHIGEMORIIIIIIIIIIIIIIIII !
Laid bare
Picked clean
Bred deep
In the bones that feed your insanity
Uhen avait hurlé ce nom à s’en détruire les cordes vocales ; et pour cause, l’apparition cochait toutes les cases de son vœu de puissance. Un Kaguya émérite, au potentiel de Sorcier avéré, dont il avait déjà fait la connaissance ? Après trois ans d'oubli, leurs retrouvailles effleuraient l'ordre du miracle.
— Montrons-leur les prouesses du Shikotsumyaku. Ensemble.
L’enfant de l’os, âgé de seize ans, avait changé depuis les Bois de Hi. Son esprit avait été érodé par les crimes et les désillusions ; son corps, quant à lui, avait été forgé par le voyage et les affrontements. Mais, à cet instant précis, Le Mal Le Plus Parfait retrouvait sans mal le sourire sincère émanant sur la bouille de l'éphèbe.
— C’est un honneur de combattre à tes côtés. J’admire ta légende.
Unwind
Unfold
Your mind
Till it shatters just like glass
5. Main dans la main, leurs deux énergies atypiques calées sur la même longueur d’onde, Uhen et Shigemori composèrent les signes incantatoires nécessaires à l’explosion de leur savoir, tandis que les vannes de leur chakra s’ouvraient au Continent. Les deux monstres, face à la Merveille de l’Humanité aux nombreux patchs hétéroclites, désiraient l’habiller d’une couche ultra résistance de matière osseuse, grâce à l’exploitation de sa caractéristique inhérente : la solidité et la consolidation. Mais si l’os du Shikotsumyaku avait le don de renforcer une autre matière, à quel degré de résistance l’os pouvait sublimer l’os ?
Puisant sur l’océan de matière osseuse à portée d’action déployée tantôt par le clone parfait, et brûlant leur ostéogenèse par les deux bouts pour rajouter du grain à moudre, Uhen et Shigemori recouvrirent la surface intérieure d'un ivoire suprarésistant. Leurs rhizomes blancs s’entremêlèrent, se tordant les uns avec les autres à la manière d’une corde – à la résistance décuplée par rapport à celle de simples fils. Chaque effusion de chakra vint pénétrer la maille osseuse, assoiffée d’énergie, et le tsunami de puissance surchargée des deux Kaguya trouva ainsi un exutoire exceptionnel en l'état de leur œuvre commune.
De part et d’autre du décor (i.e. [sujet]), aussi loin que l’on pouvait poser son regard, la « Forêt d’Os » d’Uhen et de Shigemori surplombait le Rivage. Terré dans l’ombre de son impuissance, Le Vestige retrouva, alors, la Forêt d’Ébène qu’il avait imaginé lors de l’inconscience de son Hôte. Mais cette création là, matérialisée par les deux enfants de l’os, à l’écart d’âge et d’expérience incommensurable, était véritable. Peut-être était-ce la première illustration publique de tout le potentiel du clan des sauvages et peu nombreux Kaguya – si l’ordre et la prospérité leur permettait un jour une telle cohésion pérenne.
Leurs deux pouvoirs combinés, uniques, similaires, et pourtant parfaitement complémentaires, s’imposèrent sur la scène de l’héroïsme pour impressionner tous les Éveillés témoins. Dès l’érection de cette dernière couche de protection d’Os, de concert avec celle de Chair, l’armée de Fantassins se liguèrent comme un seul homme pour soutenir la structure, poussant tels des versions paratemporelles de Sisyphe.
Dark horizons, boiling seas
(Pandemonium)
From the borders chaos bleeds
Savage nobles, cultured thieves
(Pandemonium)
Here be lions, follow me
Une fois l’effort accompli, Uhen s’effondra. La surcharge, et l’accumulation de fatigue depuis son arrivée au Pays de l’Harmonie, l’avaient emporté sur son corps frêle. Il perdit, évidemment, l’usage de son bras droit. Mais ça n’était plus qu’un détail dérisoire face à l’imminence du rayon.
- Résumé et État :
- Chakra 2B 1A (Uhen) + 2B (Clone)
Dégâts Remis sur pied + Contrecoup surcharge (bras gauche)
Techniques
1. Invocation d’un clone élémentaire (Rang B) (1/3)
2. Mur d’os érigé par le clone (Rang B) (1/2)
3. Renforcement du mur d’os par le clone (Rang B) (2/2)
4. Renforcement du mur d’os par Uhen (Rang B) (2/3)
5. Technique combinée – double consolidation – par Uhen et Shigemori (Rang A+) (3/3)
#1
Team « Victoire »
Aléa #1 – KAIJŪ
ALEA
VICTOIRE
Le combat fut rude mais Shin retenait le nom de l’artisan dans un coin de sa tête, son plan avait fonctionné et avait permis au quatuor de réussir à sauver les civils innocents. La tornade électrifiée avait réussi à dégager les monstres, les tuer même pour quelques-uns. Néanmoins, ce ne fut pas suffisant pour menacer les masses du ciel. En tout cas, lancer cette technique, dévorée par l’obscurité chakra, avait amenuisé l’élémentaire, qui mit genou à terre. Respiration saccadée, il pouvait néanmoins constater l’efficacité du plan. « J’en peux plus… » Vide, voilà, le Sarutobi se sentait vide d’énergie. Il n’avait guère la force de se lever, se redresser mais ce qu’il voyait autour de lui… c’était le calme tout juste après le chaos.
Était-ce fini ? Avaient-ils réussi à vaincre le Kaiju ? Visiblement non, mais il s’était immobilisé. Après ce branle-bas de combat, les choses se mirent enfin à bouger. Le clan Uzumaki s’était dépêché pour soigner les plus grave blessés, et, même si le Sarutobi n’avait aucune blessure physique ou psychique, il eut un regain d’énergie. Car, c’était le commencement de la fin qui s’annonçait devant eux.
Le Kaiju se remettait à bouger. « Qui ? » murmura-t-il, car il le savait : toucher le coeur d’un biju ne pouvait être que mauvais signe pour l’Humanité. Faire bloc face au monstre, cela s’annonçait plus que compliqué lorsque Shin constata qu’ils étaient que peu nombreux face à la bête géante. Tous formèrent une ligne, ils allaient devoir coopérer. La gueule ouverte, le Kaiju semblait lancer son ultime attaque avant de trépasser. Sous son masque, le Sarutobi souriait. Il allait probablement mourir, sans même pu avoir accompli ses objectifs mais… c’était une belle mort.
Néanmoins, plusieurs éveillés au chakra se mirent à courir dans tout les sens. Une stratégie avait été effectué, la création d’un mur. Épais. Mélangeant les capacités de tout les shinobis présents. Les messagers coururent dans tout les sens, annonçant ce qu’il devait être fait. « Très bien… On ne peut pas abandonner ici, à la toute fin, » pensait a voix haute le maître des éléments. Et, il allait prouver qu’il n’était pas inutile dans cette stratégie.
Formant ces signes incantatoires, il usa de son affinité avec l’Eau pour faire se lever l’eau de la Mer. Un torrent d’eau se leva, immense, car par deux fois, le Sarutobi avait fait se lever cette eau salée. « Profitez-en, vite! » Shin avait compris qu’il y avait des utilisateurs capable de se servir de cette eau, qui servirait de première barrière face au laser [1]. S’il avait compris le plan, la seconde couche était le sable. La troisième couche, non des moindres, était constitué de la roche et du bois. Cette fois-ci, Shin devait se concentrer. « Maître du bois ! À nous ! » s’écria le Sarutobi.
Encore une fois, Shin exécuta les mudras nécessaires à cette technique. Une fois fait, les mains au sol, la terre se mit à se lever commençant à former un majestueux rempart capable de résister à n’importe quelle offensive. Le Sarutobi avait fait en sorte de consolider cette création du mieux qu’il pouvait, car il ne s’agissait pas seulement de terre simplement modelée. Devant eux, cette terre tenait la meilleure résistance et consolidation que pouvait offrir Shin en plus d’être une terre fertile pour le bois de son compère. Cette terre démontrait l’espoir, l’envie de vivre de tout les éveillés aux chakra présents mais également de tout les chowajins [2].
La technique fut lancée, Shin sentit déjà ses forces disparaître, il avait tout donné sur cette dernière défense ultime.
Était-ce fini ? Avaient-ils réussi à vaincre le Kaiju ? Visiblement non, mais il s’était immobilisé. Après ce branle-bas de combat, les choses se mirent enfin à bouger. Le clan Uzumaki s’était dépêché pour soigner les plus grave blessés, et, même si le Sarutobi n’avait aucune blessure physique ou psychique, il eut un regain d’énergie. Car, c’était le commencement de la fin qui s’annonçait devant eux.
Le Kaiju se remettait à bouger. « Qui ? » murmura-t-il, car il le savait : toucher le coeur d’un biju ne pouvait être que mauvais signe pour l’Humanité. Faire bloc face au monstre, cela s’annonçait plus que compliqué lorsque Shin constata qu’ils étaient que peu nombreux face à la bête géante. Tous formèrent une ligne, ils allaient devoir coopérer. La gueule ouverte, le Kaiju semblait lancer son ultime attaque avant de trépasser. Sous son masque, le Sarutobi souriait. Il allait probablement mourir, sans même pu avoir accompli ses objectifs mais… c’était une belle mort.
Néanmoins, plusieurs éveillés au chakra se mirent à courir dans tout les sens. Une stratégie avait été effectué, la création d’un mur. Épais. Mélangeant les capacités de tout les shinobis présents. Les messagers coururent dans tout les sens, annonçant ce qu’il devait être fait. « Très bien… On ne peut pas abandonner ici, à la toute fin, » pensait a voix haute le maître des éléments. Et, il allait prouver qu’il n’était pas inutile dans cette stratégie.
Formant ces signes incantatoires, il usa de son affinité avec l’Eau pour faire se lever l’eau de la Mer. Un torrent d’eau se leva, immense, car par deux fois, le Sarutobi avait fait se lever cette eau salée. « Profitez-en, vite! » Shin avait compris qu’il y avait des utilisateurs capable de se servir de cette eau, qui servirait de première barrière face au laser [1]. S’il avait compris le plan, la seconde couche était le sable. La troisième couche, non des moindres, était constitué de la roche et du bois. Cette fois-ci, Shin devait se concentrer. « Maître du bois ! À nous ! » s’écria le Sarutobi.
Encore une fois, Shin exécuta les mudras nécessaires à cette technique. Une fois fait, les mains au sol, la terre se mit à se lever commençant à former un majestueux rempart capable de résister à n’importe quelle offensive. Le Sarutobi avait fait en sorte de consolider cette création du mieux qu’il pouvait, car il ne s’agissait pas seulement de terre simplement modelée. Devant eux, cette terre tenait la meilleure résistance et consolidation que pouvait offrir Shin en plus d’être une terre fertile pour le bois de son compère. Cette terre démontrait l’espoir, l’envie de vivre de tout les éveillés aux chakra présents mais également de tout les chowajins [2].
La technique fut lancée, Shin sentit déjà ses forces disparaître, il avait tout donné sur cette dernière défense ultime.
- Resumé T6:
- Santé : Pres de l’inconscience
Chakra : / — 2B / 1 A
Après avoir réussi les consignes et messages, Shin utilise du Suiton pour faire lever l’eau de la mer et crée un rempart afin de le faire geler et sang coagulé par les Hyotons et Chiton user en 2 B [1] puis il crée sa technique combinée avec un Mokuton à savoir un rempart Doton (A) bien consolidé et résistant [2].
Aléa (150)
Chowa no Kuni
La bête semblait ne plus bouger, enfin. Cette victoire en était presque ridicule tant l'écart de puissances était démentiel. Je gardais en main mon sabre, attentive, comme si je ne pouvais guère y croire. On me soigna des quelques blessures mineures que je pouvais avoir. C'était gentil à eux et la moindre des choses après tout. On gênait de risquer nos vies dans une bataille impossible et perdue d'avance. Cependant, ce n'était pas pour cela que je ferais demi-tour face au devoir. En guise de récompense, ces imbéciles de Showa se décident à arrêter tous les fugitifs qui ont pourtant jetés leurs vies pour affronter ce monstre. Peu importe leurs raisons, c'était noble de leur part. Si jamais un fer irait dans sa direction, il serait couper en deux dans l'instant. Cependant, elle fut sauvée en quelque sorte par la résurgence du lézard géant. C'était bien trop beau pour être vrai, il n'était pas mort. Quelque part, je le savais, comment l'humanité pouvait vaincre une créature pareille.
« Risible ... »
Quelqu'un de mesquin se serait contenté de ne rien faire. Pourquoi protéger des gens qui cherchaient à les emprisonner ? Cependant, muée par le devoir et une éducation de samouraï. Anciennement du clan Imono, je marchais droit vers la mort d'un pas mécanique. Je me découvris d'une armure de métal, oui, pathétique. Ce n'était pas cela qui allait aider à quoi que ce soit, mais c'était par principe. Mon Wakizashirt mon katana en main, je transformais mon plus petit sabre en pavois de bonne taille, capable de me couvrir totalement. Ce n'était clairement pas suffisant, rien ne le serait de toute manière vu la puissance de l'assaut. Nous n'avions jamais eu aucune chance dès le départ. Peu importe, je ferais face. Utilisant toutes mes dernières forces, je sacrifiait mon bras gauche afin de transformer mon katana en un bouclier démentiellement gigantesque et d'une résistance la plus solide que je n'avais jamais tenté. Je doutais que ce serait suffisant à mesure que je m'approchais des premières lignes de défense.
« Adieu ... »
Disais-je à moi-même dans le chaos de la bataille. La moindre chose que je pouvais faire à part rempart de mon corps c'était d'espérer déviée une partie du rayon en direction du pays de la Roche. Si un paye méritait de disparaitre, c'était bien celui-là.
- Spoiler:
- Résumé : Kimiko se découvre d'une armure de métal, puis transforme son wakizashi en bouclier solide. Enfin, elle surcharge sa puissance en sacrifiant son bras gauche afin de modifier son katana en bouclier surpuissant.
Santé : soignée
Chakra : 1A+7B+4C
nombre de charge de grappins par tour: 5
technique utilisée : 1 armure de rang B bukijutsu Kinton + 1 technique de rang B Bukijutsu Kinton + 1 technique de rang A bukijutsu Kinton
VICTOIRE
L'Égide du Continent
Lorsque son unique pupille regagna la lumière, ce fut la silhouette de cet enfant qu’elle croisa. À nouveau à ses côtés, le manieur de sang l’avait aidé à panser sa blessure auto-infligée après avoir anéanti les rejetons de Ido-shima. Son corps avait beau la faire tant souffrir, les unités médecins du pays s’étaient chargés de récupérer et remettre sur pieds les guerriers alors rassemblés sur le Rivage qu’ils avaient tant protégés, tous les cinq.
L’apocalypse est-elle enfin finie ? La punition divine abattue une bonne fois pour toute et laissant le soleil du Paradis régner sur cette plage en ruine ? Nombreux poussent des hurlements de joies, des exclamations témoignant de la victoire contre le Kaijuu, pourtant, le cœur de la créature obtient un regain de vitalité, provoqué par une unique personne dont l’histoire ne se souviendrait pas.
Il restait encore une ultime victoire à arracher, et pour cela il fallait compter sur la coopération de tous les guerriers réunis, la fuite était de toute façon, un idéal inenvisageable.
[1] C’est auprès de sa tendre moitié clanique que Sahen se déporta en premier, le regard plein d’une certaine ambition. Elle pose tendrement sa main contre le poignet de son frère, le temps d’un instant, alors qu’elle lui indique quelques mots, remarquant bien dans son regard ce qui différait d’autrefois.
— Kiri ne pourra naître seul, et Père ne doit pas régner sur un continent de cendres et de sang.
Sahen s'éclipsa, son corps se déporte plus loin sur le rivage, là où la plupart des guerriers se trouvent, du regard elle cherche celui qu’elle sait être capable de coordonner d’une manière ou d’une autre : Sahen retrouva l’homme masqué, celui qui avait contribué à la consolidation de la digue, un partenaire honorable qui lui aussi avait été percutant dans chacune de ses actions. La femme s’arrête devant lui, elle sait que ses lucioles ont pu être significative dans la formation de chitine, mais cette fois, c’était pour toute autre chose qu’elle en avait besoin.
— La voix ne portera pas sur tout le Rivage, s’il te plait, tes lucioles peuvent peut-être nous aider à guider les autres?
Dit-elle, Masaaki était selon elle une de ces lumières apportant le message. Sahen lui sourit, la femme malgré ses tares semblait éprouver à cause de l’euphorie générale, un regain d’humanité, d’altruisme. Chaban au fond d’elle se révélait de plus en plus, son regard brillait d’une volonté de sauver ce rivage une bonne fois pour toute : déjà car le monstre l'énervait à vouloir détruire coûte que coûte le continent, mais aussi car elle ne voulait pas avoir sacrifié tant pour rien. Pourquoi un tel élan d'altruisme ? S'interrogea seule la guerrière, connaissant déjà la réponse : la survie avant tout, mais aussi, un élan soudain qu'elle ne pouvait contrôler.
— Je suis là, Maîtresse.
Un sourire se grime sur le visage de la Kaguya, comme un regain de chaleur de la part de l’Émissaire qui regagne sa place en elle après tant d'influences néfastes sur son esprit. Sahen rejoint une partie du groupe, voyant que l’Inuzuka transmet le message positif de l’entraide, elle s’accorderait à l’aider dans cette transmission, elle aussi. Et son esprit, s'accorde lui à reprendre le flambeau découvert sur ce rivage, à vivifier cette flamme altruiste naissante chez celle qui a tant fait de mal dans sa courte vie. Sahen fait porter sa voix, à l'encontre de ceux qui n'auraient pas entendu les paroles de ses camarades, peut-être dans l'espoir de rassembler et faire front commun face à la bête.
— N’abandonnez pas face au monstre, ce serait réduire tous nos efforts à néant ! Vous qui avez construit le rivage, abattu la bête une première fois, déchiré son cœur, vous êtes capable de vous relever une dernière fois pour faire barrage au démon. Formez le rempart que mérite ce Continent !
La voix mécanique de Chaban mélangée à celle de Sahen retentit à nouveau, un amalgame à l’unisson, pour convaincre tout un groupe de lutter une dernière fois. Et sauver les vies qui comptent. Et des vies qui comptent Sahen en avait remarqué, et Chaban aussi. À travers son unique oeil, l’Émissaire cru reconnaître le regard de quelqu’un, mais le doute subsistait, car en apparence, celui qu’elle considère comme son ami n’avait rien de celui qu’elle connaissait, seul son regard semblait lui rappeler quelque chose vaguement. Un brin de tristesse chez l’Émissaire, si le constat était le bon, mais Sahen elle, n’avait pas le temps de se morfondre face à tout cela.
Sahen avait encore un rôle à jouer.
Mais la Voix n’était pas le seul moyen offert à l’Enfant du Despote, elle avait une autre mission désormais, quand devant elle se formait des couches diverses pour confronter la mort elle même.
L’éclat lumineux dans le ciel différait des astres autrefois visible dans le ciel dégagé, le maelström reprenait de plus belle et la nature avait décidé d’accorder au diable une seconde chance, une punition sans précédent pour un Continent dont la seule volonté est de vivre.
L’euphorie gagnait chacun, les mains se liaient pour dompter les éléments et en faire un rempart. Mais ceux dont les capacités peinaient dans ce domaine se devaient de se montrer utile.
Le reptile maugréa, le démon l’énervait à lui aussi et il ne prit pas plus de temps à comprendre sa mission : renforcer le rempart pour qu’il résiste au rayon. Ses pattes griffues vinrent alors au contact de leur élément phare, la terre elle même, chargée d’un chakra qu’il maîtrisait. Il s'immerge à moitié dans ce sol, transformant au contact de ses écailles cette terre ferme en boue pour pouvoir la manier et la propager là où le mur en avait besoin. Mokushi s'était montré utile, il n'allait pas s'arrêter en si bon chemin : lui même était conscient de l'urgence de la situation et que l'individualisme ne conduirait qu'à la mort. [A]
Après avoir propagé une partie de sa voix pour rassembler les cœurs entre eux. La femme rejoint ceux qui s’occupaient de transporter tout ce qui pouvait servir pour consolider le mur, notamment des morceaux de terre et de pierre, alors rassemblés ensemble. L’enfant des os fait surgir de ses bras des excroissances osseuses large et creuses pour récolter des débris et les apporter en masse vers le mur, comptant certainement sur l’aide du Nara, de la Kaminarijin, de l’Inuzuka mais aussi des animaux présents - reptiles et félin unis. [2]
— Eh la tortue ! Tu veux bien m'aider à apporter ça contre le mur ?
Le crocodile trouva une présence animale avec lui, celle de la tortue alors présente sur ce terrain pour aider elle aussi à consolider. La ruée du Crocodile déforma autour de lui la terre pour en extraire des morceaux solides et boueux, et ainsi offrir à la tortue de la matière à transporter pour qu'il puisse terminer son oeuvre. La créature immergée dans la terre nageait littéralement jusqu'au mur, longeant ce dernier pour créer cette boue malléable à son pieds. [B] Puis : dans le sens inverse, l’animal consolide cette boue maintenant modelée pour être un vrai joint pour la tenue du mur ; solidifiée, la terre est un ancrage supplémentaire pour le rempart. Maintenant, c’était aux piliers de jouer leurs rôles, chacun. [C]
La Kaguya, une fois au pied du mur, se décide à devenir une énième égide, à nouveau, devenir l'un des piliers pour soutenir cette structure.
— Soyons ensemble l'Égide.
Depuis son dos, sa structure osseuse se déforme, comme elle en avait tant l’habitude, Sahen, auprès des ses camarades, se place dos au mur et laisse son dos se déchirer pour en libérer plusieurs excroissances osseuse, en vérité, un étirement de chacune de ses vertèbres qui s’ancrent contre le mur pour en couvrir la totalité, dans un réseau relié à un point unique : Sahen. Un véritable squelette se forme, partant de cette colonne verticale qui titille les cieux, il embrasse le rempart comme une mère cajolant son enfant. Des os solides, assez espère-t-elle en dévouant son corps entier à la protection d’un rempart. Les ailes osseuses cherchent à former un ultime rempart, elles aussi, à l’instar de ses camarades, une dévotion, une coopération parfaite avec un tas d’inconnu au but commun : préserver l’Humanité. [3]
Ses yeux se ferment, un ultime sacrifice pour tenter de regagner un honneur perdu, ses bras, à nouveau, voient leurs muscles doucement se disloquer pour permettre à tout son corps de tenir un mur face au rayon mortel du démon. Les os demeurent, mais l'esprit lui, s'éteint. Que la mort s’en suive ou non, Sahen se retrouve à jamais liée au sable de Chowa et consciente de ce qui pouvait l’attendre après une telle inconscience.
- Résumé:
Chakra de Sahen 1B 1A
Dégâts reçus par Sahen Contrecoup surcharge (bras)
Actions de Sahen
1. Sahen fait porter à nouveau sa voix que ce soit en particulier (Masaaki, Uhen) ou en général (s’adressant à une partie de la foule) pour que tout le monde s’accorde.
2. Sahen assiste les autres dans le transport de débris en utilisant les os de ses bras comme “pelle” (B)
3. Sahen effectue une Surcharge (A) ; sa colonne vertébrale s’étend et - tout en restant liée à la femme - couvre une grande partie du mur pour le soutenir, créant un squelette solide à la structure.
Chakra de Mokushi 3C
Dégâts reçus par Mokushi —
Actions de Mokushi
A. Mokushi s’enfonce dans le sol (C) et transforme la terre en boue autour de lui.
B. Il effectue une première ruée pour transformer le sol où il nage en boue (C) tout au long de son passage (sur le chemin + au pied du mur)
C. Mokushi solidifie la boue en effectuant une seconde ruée en sens inverse (C) et créer une structure solide au mur déjà ancré dans le sol.
Aléa 1 : Kaiju
Team Victoire
#1
Aléa
Kaijū : Victoire
脅威怪獣
L’impact fut violent, mais on a survécu… malgré le plan dément des gars qui venaient du bras du Kaiju. Au moins, le p’tit et moi on était encore en vie, et les choses s’accélèrent : la brume de soin, les gens qui se rassemblent au rivage pour observer et relâcher la tension… Mais l’ennemi continue de gronder au loin, se révéler comme une véritable abomination de la nature. Mes écailles frémissent à l’idée de voir notre ennemi juré de nouveau sur pied, son cri tonitruant marquant tout le monde à l’échelle du Continent. Je vois la foudre, les lumières, et le danger se condenser… Même moi je sens mes pattes faiblir à cet instant, impossible de quitter mes yeux de l’horizon meurtrier. Et pourtant, je sens une main chaleureuse se poser sur ma tête l’espace d’un moment, avant que je ne vois le p’tit passer devant moi.
« On y va Kaida, allons sauver le monde pour de bon. »
Jotaro s’est réveillé de son cauchemar. Jotaro est de retour.
_____________________
Peu importe comment cette créature à récupérée sa vie, peu importe si elle se relève et menace l’humanité : l’Inuzuka lui a fait face depuis le début, et il avait survécu. Il avait réussi à l’empêcher d’atteindre le rivage et de massacrer tout un pays… l’humanité peut de nouveau réaliser un exploit, tous ensemble. Adressant un regard aimable à la jeune Uzumaki qui a traitée ses blessures pendant qu’il était inconscient, il faisait quelques pas en avant alors que son coeur battait la chamade. Alors que la créature préparait une attaque qu’il avait déjà imaginé dans son cauchemar le plus sombre, il savait qu’aujourd’hui serait la pierre angulaire du monde entier, et que les héros présents la clé de voûte qui tentera de défendre le tout.
Après avoir commencé à marcher il se mit à courir, dépassant les quelques guerriers qui restaient sur place et qui, dans la confusion, se demandaient quoi faire. Du coin de l’oeil Jotaro remarquait des vétérans qui commençaient à bouger eux aussi, ayant pris conscience des démarches à réaliser, et l’Inuzuka utilisa son grappin pour s’accrocher à un tas de débris et s’élever à son sommet
[*] pour observer une masse de gens devant lui. Complètement torse nue, les récentes cicatrices de son combat contre le Bijuu encore visibles, il bombait le torse en écartant les bras sur les côtés, attirant l’attention de tous ceux qui était condamnés à observer l’Ido-shima.
« Écoutez-moi, guerriers ! Nous avons déjà réussi à mettre à terre cette abomination une fois, et nous pouvons le refaire ! La seule chose qui empêche ce monstre de faire du mal à ceux qu’on aime, ceux qu’on souhaite protéger, c’est nous ! Nous sommes le bouclier de l’humanité, et nous allons la défendre face à la plus grande menace a avoir jamais foulée cette terre ! »
Grande inspiration, les poings serrés, il sent les paroles passer au travers de ses lèvres avant même qu’il n’ait le temps de réellement y réfléchir. Chaque seconde compte, chaque action pourra sceller le destin de leur combat. Leur ultime confrontation avec le lézard gigantesque.
« Que ceux qui pratiquent le Ninjutsu érigent des murs protecteurs ! Nous devons bloquer la trajectoire de son attaque coûte que coûte ! Alliez éléments et nature, forgez les racines qui supporteront l’effort commun pour protéger la vie ! Que ceux qui peuvent porter la moindre pierre, la moindre planche, nous aide à renforcer les remparts ! Que les plus vaillants d’entre nous utilisent leur corps contre la paroi pour tenir la position ! NOUS POUVONS LE FAIRE ! »
Les regards s’illuminent alors que tous prennent conscience de l’ampleur de leur capacité. Seul, personne ne peut faire face à une telle monstruosité, mais ensemble… Ensemble ils avaient une chance. Alors tous commencent à bouger, des échos de voix se font entendre à travers le rivage, d’autres comme Jotaro ayant pris l’initiative de guider les autres, vers un futur salvateur. Alors Kaida, qui était parmi la foule, une lueur d’espoir dans les yeux, décide de bondir au loin et de complètement métamorphoser son corps : elle prend une taille démesurée, dépassant les 4 mètres, alors qu’elle atterit lourdement contre le sol pour fragmenter la terre et la roche sous son poids décuplé[1].
« J’en appel à vous, portez tout ce qu’il vous est possible de soulever pour renforcer la barrière ! » disait-il alors que ses bras prennent en volume avec une peau écailleuse, commençant à saisir des rochers plus gros que lui pour les ramener aux côtés des murs qui commencent à s’ériger[2]. Ce n’est pas simplement une paire de bras qui accompagne l’Inuzuka et la tortue dans son entreprise, mais bien tout un rassemblement de guerriers, d’hommes et de femmes, et même d’animaux, qui se laissent transporter par l’espoir de contrer la colère de la nature. Ensemble, tous se démènent pour former les remparts qui défendront l’humanité du laser qui venait dans leur direction.
Le point d’impact était imminent…
« Jo’, si on survit t’as intérêt à payer ta tournée. » ; « On ira boire à la belle étoile, aux côtés des villageois de Tsubomi, et de tous les guerriers de la paix ! »
Le rayon de lumière approchant à grande vitesse, le mur terminant de se concrétiser sous ses yeux, Jotaro circule le chakra à toute vitesse dans son système, se laissant envahir par la bestialité en lui pour rejoindre Kaida dans son effort : l’Inuzuka n’était plus un homme mais une tortue démesurée faisant la taille de son partenaire, et les deux bêtes plaquaient tout leur corps et leur carapace contre la structure pour la soutenir face à l’impact démesuré[3]. Le cri de guerre de Jotaro et de Kaida pouvait être entendu sur tout le rivage :
« POUR LA PAIIIIXX !!! »
Le moment de vérité approchait…
- RESUMÉ TOUR :
- Légende : en italique = POV Kaida ;
[*] = déplacement au grappin ; [x] = technique
Chakra : 6C ; 10B ; 1A > Soins T5 > 2B ; 2A
Techniques utilisés :
[1] 1 Rang B Taijutsu + Gijū (tortue), Kaida saute en devenant une tortue géante (4 mètres) et fracasse le sol sous son poids pour former des morceaux de terre solides et des rochers qui serviront pour barricader les murs en formation.
[2] 1 Rang B Taijutsu + Gijū (tortue), Jotaro transforme ses bras pour pouvoir soulever des rochers et les transporter pour renforcer la nouvelle barricade
[3] 2 Rang A > Technique Combinée Taijutsu : A+ > Taijutsu + Gijū (tortue), Jotaro devient une tortue géante, et à deux Jotaro et Kaida utilisent leur corps massif pour se plaquer contre la structure et la tenir fermement face à l'impact du laser.
Déplacements : [1/5]
[*]Jotaro utilise son grappin pour passer par-dessus tout le monde et se mettre au sommet de débris, pour réaliser son discours.
Aléa : Kaijuu
Victoire
国際連合憲章
Victoire. Nous l'avions fait, les différents souvenirs de mes anciens clones vinrent frapper mon esprit, le regard toujours voilé par les ténèbres. Je visualisais maintenant mieux chaque sacrifice de mes compagnons, qui, dans un dernier effort conjoint, venaient de nous sauver la vie dans cette longue et douloureuse chute. Mon corps roulait inerte sur le rivage, une sensation désagréable de différents débris transperçant mon épiderme. J'étais pas mort, mais putain qu'est-ce que je morflais.
De longues minutes se déroulèrent avant que je ne sente les mots rassurants et la chaleur bienfaisante d'une infirmière de guerre, présente sur les lieux pour porter les premiers secours aux blessés. A en croire les différents cris et les différents mouvements de foule, il était venu le temps des soins, des deuils et de la reconstruction. Mes yeux se rouvrirent sur le rivage en ruine, aux côtés de nombreuses autres âmes, inconnues pour la plupart. Non loin de moi, je pouvais apercevoir mon ami Nara Renpei, avec qui je venais de traverser les dimensions. Quelques larmes coulèrent le long de mes joues, le contrecoup émotionnel de tant d'aventures si mystiques était dur à encaisser. Pourtant, à en croire le monstre inerte au milieu de l'océan et mes autres compagnons d'infortune sur le rivage, tout ça n'était pas un cauchemar, mais bien la réalité d'un monde oublié et ancré dans un autre espace temps.
Je me relevais une fois le plus gros de mes blessures suturés, tel une statue, mon corps ne bougeait plus, regardant autour de moi le résultat de cette véritable catastrophe naturelle. Visiblement, à l'extérieur du démon aussi, les gens avaient luttés pour leur survie, au prix de nombreux sacrifices.
« Renpei. Dis-moi que je rêve. Il va jamais nous lâcher ce lézard de merde ! »
Alors que les rires et le soulagement avaient troqués les larmes, ce fut maintenant la désillusion qui, tel une chappe de plomb, frappait chacun d'entre nous sur ce rivage en ruine. A en croire la taille du rayon de chakra qui arrivait dans notre direction, chacun y contemplait déjà sa propre mort. Le Calice ayant raflé la moitié de ma peau pour la matière boisé n'était qu'un lointain souvenir. Là, c'était l'ensemble de mon corps ainsi qu'une grande partie du continent qui allait se faire vaporiser par cette attaque venu du tréfond des âges.
Quelques secondes d'hésitations gagnaient chaque esprit encore vivant, tandis que les cris et les pleurs des enfants gagnaient les rangs. Mais dans ce vacarme, plusieurs voix s'élevèrent, dont une que je connaissais, peu certes, mais qui me rappelait que je n'étais pas seul, que chacun d'entre nous avait misé sa propre vie pour sortir vainqueur de cette confrontation irréelle. Inuzuka Jotaro, l'homme à la tortue malpolie venait passer non loin de moi, sa voix se mélangeant à celle de nombreux autres pour motiver les troupes. Un petit rictus vint naître au creux de mes lèvres, puis un léger souffle par le nez, avant que ma gorge entière ne se déploie dans un gargantuesque rire.
« Oh bordel de merde, je suis chaud bouillant. On va se le faire ! »
Mes mains se mirent à danser dans une série de signes incantatoires avant qu'une copie de moi-même ne vienne apparaître à mes côtés [1]. Sans plus attendre, le clone vint courir dans tous les sens afin d'aider chaque personne à se relever et à bouger les débris par la force de ses muscles. De mon côté le ballet entre mes deux mains ne ralentissait plus, le visage marqué par la détermination, chaque muscle de mon corps en position pour faire naitre cette nouvelle technique. Dans de nombreux cas, j'étais un adepte de l'utilisation de mon corps et du gigantisme, à la manière ancestrale des Akimichi, pour causer dégâts et me sortir d'impasse. Ici, à mon plus grand désarroi, mon corps n'allait pas servir à grand chose. Il était temps d'utiliser cette arcane secrète, qui était également celle qui avait mordu la moitié de mon corps dans le Donjon Calice du Pays du Fer.
人形のかけら Ikiryo no Kozui
Les Fragments de Poupée
Les Fragments de Poupée
Jambes, têtes, bras, dos, mâchoirs venaient se former face à moi dans un amas charnel comme l'apparition d'un charnier à ciel ouvert. La duplication entra en course, les membres fusionnant entre eux avant de faire apparaître d'autres copies, le tout se cristallisant comme la présence d'un mur composé de chair et de membres humains. Les différentes têtes, à mon effigie, tétait placée vers l'avant du mur, comme le premier rempart de ma détermination. Plusieurs mètres de haut et de large, la création presque démoniaque vint couvrir l'espace face à moi. Puisant dans mes réserves je vint doubler l'envergure du mur. Toutes les têtes composants le rempart de chair vinrent crier dans un écho de détermination alors que de nouveaux et nombreux membres apparaissaient à perte de vue [2].
Un mur composé du courage, de la volonté et de l'Humanité de toutes les personnes ici présentes était en formation face au rayon d'énergie, ma création charnelle composait le dernier rempart de la muraille. Un jolie symbole du dernier espoir. Chacun d'entre nous y mettait toute son énergie pour maintenir la formation, puis mon regard se tourna un instant sur ma droite, lorsque je vis ce petit homme, pas plus haut que trois pommes, les mains posées contre la chair pour maintenir l'ensemble du mur de toute ses forces.
Les larmes prenait naissance au bord de mes ridules, avant de couler le long de mes pommettes, puis mes joues, passant par mon menton avant de terminer leurs courses sur le sol. Bien loin d'être des larmes de tristesse, la joie m'emparait de toute part tant ce petit homme se montrait courageux et doté d'une détermination qui forçais le respect. Ce fut ma copie, à mes côtés, fixant également le jeune homme tout en pleurant, qui pris les devants, de nombreux signes incantatoires vinrent être formés, avant qu'une vingtaine de copies ne viennent nous soutenir, toutes le regardant se baignant des les larmes [3].
« Dodoro Juniors ! Séchez vos larmes ! Hors de question que ce petit bonhomme ne soit le seul à soutenir le mur, placez-vous à ses côtés, que tous le monde tienne de toutes ses forces ! »
Une dizaine de clones du côté gauche du petit homme, le même nombre du côté droit. Les appuis s'ancrèrent dans le sol, tandis que la musculature gigantesque se contracta sur l'ensemble des dos. Je venait également me placé au plus près du jeune homme pour maintenir de toute l'énergie restante dans mon corps. Si ce jeune homme était prêt à y donner la vie, alors c'était avec plaisir que j'offrais également la mienne.
- Résumé:
- Santé : Soigné mais va bien dormir après tout ça.
Chakra : 5B
Action rp : Le clone de Dodoro aide à récupérer des débris et autres choses utiles le temps de la création du mur charnel.
1. Dodoro créer un clone solide de lui-même [Ninjutsu B - Akimichi]
2. Dodoro créer un mur charnel composé de bras, têtes, jambes et autres parties de corps humains. [Ninjutsu B - Akimichi] x2
3. Le clone créer une vingtaine de nouvelles copies afin de soutenir également le mur de toutes leurs forces combinées [Ninjutsu B - Akimichi] x2
ft. L'Humanité
Formation Muraille
Première couche (Glace Sanglante)
- Balivernes:
- Le capitaine ouvrit les yeux, mais il peinait toujours à recouvrer la vue. En invoquant une gigantesque piste de glace au-dessus des montagnes écailleuses de l’Idô-shima, il s’était sacrifié pour son équipage. Ensemble, ils venaient de descendre aux enfers, chutant des monts de l’île vivante pour atterrir sur le rivage. Seijirô savait que cela n’avait rien d’une intervention divine, et que c’est à ses compagnons qu’il devait sa survie. Pendant son incapacitation, Shigemori et Ish’i avaient repris la barre, devenant capitaines du navire durant le naufrage. Toujours plongé dans les ténèbres et souffrant d’une épaule déboîtée et de plusieurs fractures, Seijirô sentit une vague chaude, un cocon chaleureux l’envelopper — la technique secrète du clan Uzumaki.
— Je vous remercie. Je vous dois la vie.
Dit-il en posant sa main sur l’épaule d’un de ses camarades déchus, ne pouvant distinguer qui était qui. Mais son geste allait en faveur de Chiyo, qui l’avait déjà soigné précédemment, et qui semblait le soigner à nouveau maintenant. Évidemment, il ne précisait pas s’il parlait uniquement de l’Iryô-nin ou de son escouade complète. Honneur de pirate oblige.
Enfin, il entendit les échos d’une joie soudaine, les drapeaux portés en étendard, indiquant leur victoire face à la créature légendaire. Les artilleurs de Tetsu avaient là une force de frappe titanesque, transcontinentale, pensa-t-il. Si le pays du Fer était déjà redouté pour son armée, il avait là de quoi déstabiliser la scène politique et dissuader quiconque de l’attaquer. Pourtant, un grand silence annonça la fin des réjouissances. Alors qu’il retrouvait enfin la vue, Seijirô fut frappé d’une vision horrifique.
D’abord, celle des carcasses des nombreuses victimes de l’attaque du Kaijû, entassées sur le rivage. Son regard s’arrêta sur les troupes de Garan, le clan Soryô avait donné plusieurs vies pour contrer la menace à sa source, affrontant directement le chakra obscur du Bijû. Ensuite, celle du sang, sur les victimes, civils et militaires sacrifiés sur la plage, jusque sur ses propres mains. Il était couvert de sang. Enfin, la vision du Kaijû, exempt de toute blessure, comme s’il s’agissait d’une illusion, reprenant vie.
Ils avaient quitté un enfer pour en vivre un autre. Il aurait préféré ne jamais retrouver la vue.
[…]
La foudre violine et le cri strident transpercèrent le ciel.
Forbans et flibustiers stoppèrent le dépouillement des carcasses.
La panique gagnait les rangs.
Les écailles entre lesquelles il avait navigué se mirent à briller d’une lueur menaçante. C’est alors que le pirate entendit le branle-bas de combat, appelant les shinobis à unir leurs forces pour former une défense colossale. Il fallait ériger un mur, une muraille monumentale, le Dernier Rempart de l’Humanité. Seijirô garda son sang froid, se tenant aux côtés d’Akane ainsi que d’autres éveillés. L’un d’eux, un Sarutobi, manipula l’eau de la mer devant eux pour se faire lever une grande vague, après avoir regardé le manipulateur de glace dont les ruines de la précédente muraille invoquée sur le bras du titan coulaient au large.
— Merci l’ami. Remercia-t-il le shinobi qui avait formé la masse d’eau à son attention. Dame Akane, c’est à nous ! Donnez-moi tout le sang que vous pouvez. Et du sang froid, de préférence.
Il ne fallait que peu de mots pour qu’elle comprenne. D’ordinaire, il ne se serait jamais allié à un vampire, refusant que sa glace ne se teinte de rouge. Mais désormais plus rien n’avait de beauté au pays de l’Harmonie. Aussi, elle avait quelque part gagné son respect.
Ses mains se mirent à signer alors qu’il parlait, il n’y avait plus de temps à perdre.
— J’en ai chassé des bêtes, parfois jusque dans leur tanière sous-marine… Un regard jeté aux jumeaux Kaguya, autrefois partenaires de braconnage, dont il savait pouvoir compter sur la puissance. Toi aussi, je vendrai ta peau au marché noir. Tu en as ma parole… de pirate.
Ensemble, la vampire et le pirate continuèrent la séquence de mudrâs, enchaînant avec précision chaque signe incantatoire comme s’il s’agissait d’une compétition. La structure devait être parfaite.
Enfin, à l’orée de la naissance du premier rempart.
— Et surtout retiens mon nom… Il termina son enchaînement de murdrâs particulièrement complexe. Yuki Seijirô, corsaire au cœur de glace, ex-Amiral de la marine Mizujine et Capitaine du Brise-Tempête !
Ainsi, une cascade aqueuse et sanguine tsunamique vint couvrir le paysage de son intimidante fluidité carmine qui imitait les vagues s’abattant sur la côte. Terminant son enchaînement de mudrâs particulièrement complexe, le Capitaine Seijirô donna un coup de pied au sol, libérant le chakra emmagasiné et malaxé lors de l’incantation dans ce geste d’ampleur.
[1]
La neige tombait sur la plage.
Dans une vague de froid intense, la glace ainsi libérée se répandit alors, formant une ligne de givre qui chemina jusqu’à la mer et enroba le tsunami hématique, comme pour préserver la source de vie en la congelant. En un instant, le rideau liquide était devenu solide, laissant place à un bloc de glace démesuré qui semblait avoir flotté depuis Shimo jusqu’au rivage de Chowa, déchirant l’horizon. Le rouge intimidant du sang qui tâchait l’eau laissa place à une brillance rosâtre, celle des globules rouges cristallisés par le froid. L’alliance d’un Yuki et d’une Chinoike avait bâti un gigantesque iceberg de glace rouge, une forteresse gelée de laquelle émanait des vapeurs et des flocons qui refroidirent l’atmosphère et propagèrent une odeur de sang dans l’air.
Lorsqu’elle tomberait, la structure démesurée secouerait la mer et créerait un tsunami diluvien qui s’abattrait sur l’Idô-shima.
De quoi lui glacer le sang.
La création, formée dans l’urgence, avait une forme sauvage qui rappelait l’immensité et la force de la nature. C’était un véritable bastion, faisant l’épaisseur d’une montagne qui s’élevait sur la mer. Un barrage titanesque qui viendrait recevoir le premier choc frontal du rayon surnaturel. La barrière gelée était constituée de cristaux sanguins tranchants, et en ses entrailles soufflait un air glaçant, qui ne manquerait pas de paralyser la moindre molécule qui s’y exposerait. À l’avant de cette première couche du rempart, sur le front du glacier, une figure de proue trônait majestueusement. Il s’agissait d’une statue incrustée dans la glace, celle de Bishamonten, dieu-gardien du Nord et de la chance. Ils en auraient besoin pour survivre à cet assaut.
Le capitaine tomba à genoux, au pied de l’immense structure de glace sanguine.
Il avait perdu l’usage de ses jambes pour dresser ce mur de chakra gelé.
- Tour n°6:
- Utilisant la masse de liquide créée par le Suiton (B) de @Sarutobi Shin et le Chiton (A) de @Chinoike Akane comme base, Seijirô combine sa technique gelante en repoussant ses limites (sacrifice jambes) pour former un glacier de sang solide qui servira de défense. La première couche du Grand Rempart.
[1] Glacier Gardien Sanglant | Ninjutsu A+ | Surcharge Combinée | Distance
À partir d’une source liquide (sang) Seijirô crée un gigantesque glacier à des fins défensives, le glacier possède à la fois les propriétés cryogénique de la glace et vampirique du sang.
Aléa : Kaijuu
Victoire
国際連合憲章
Ballotté par les flots de la Mer infinie, l’inconscient semblait perdu. Autour de lui, l’obscurité était totale. Omniprésente et intemporelle, elle recouvrait l’horizon et faisait de l’unique Humanité, son esclave. Le privant de toute volonté, l’Obscur s’infiltrait en lui à chaque respiration. Sa corruption, lente et insidieuse, ne laissait aucune trace. Pire encore, l’âme esseulée goûtait à une sérénité trompeuse. En effet, la nuit éternelle comblait tous ses désirs et toutes ses craintes. En une caresse, elle balayait ses doutes et ses résistances. Plus rien n’importait désormais. Étendue dans ses ténèbres, l’éveillé sombrait peu à peu dans des bras trompeurs.
Lorsque son tentacule s’attarda sur les traits endormis de l’éphèbe, celui-ci fut tenté de le découvrir. Malheureusement, la force lui manquait et ses yeux mi-clos ne purent que discerner des silhouettes lointaines. Proches de son ancienne forme corrompue, ses êtres semblaient veiller sur le Mortel. Alors inconnues de son esprit, ses formes lui firent une ultime confession. Un long murmure se fit entendre, entre râle et berceuse. Ce son résonna dans la chair meurtrie, jusqu’à battre en harmonie avec le cœur humain. Toutefois, l’empreinte de l’Obscur était trop faible, un seul mot demeura dans l’esprit de Renpei : Hécate.
Se raccrochant à se souvenir, l’errant tenta de brusquer son voyage. Il devait en savoir plus. Sa curiosité naturelle s’opposa à sa léthargie, lui intima d’attraper les ombres et de les interroger. Toutefois, à mesure que sa conscience se renforçait, l’obscurité se déchirait. Bientôt, une lueur criarde s’imposa, brisant les formes familières, et brûlant la rétine du Nara. Face à une telle lumière, il ne put trouver refuge que dans la réalité. Toutefois, cette dernière n’était pas très différente de son cauchemar.
Le regard encore voilé par le sommeil, l’écrivain assista à l’émergence d’un nouvel astre. Loin dans les mers, cette étoile funeste condamnait tous les êtres vivants. Son halo mortifère paralysait les civils et les faibles. Larmes et cris s’étaient imposés sur le rivage ensanglanté. Pourtant, des Hommes et des Femmes renoncèrent à cet appel. Bravant les éléments, ils se mirent en mouvement et firent le choix de l’Espoir. Parmi ces braves, des voix s’élevèrent, dictant la conduite de cette vingtaine d’éveillé. L’espérance comme seul guide, ces inconnus s’unirent pour former une Muraille aux Dimensions dantesque. L’Humanité démontrait une nouvelle fois son courage et sa grandeur d’âme.
À tous ceux qu’il croisait, l’auteur portait le même discours : qu’ils soient de la Garde Blanche ou membre du clan Uzumaki.
Je vous supplie d’aider les étrangers. Je sais que tout ceci semble impossible, déraisonné, mais c’est notre seul recours. Manier le chakra implique de grandes responsabilités, vous le savez aussi bien que moi. Nous devons donc tout faire pour sauver Chōwa et ces citoyens. Cette Muraille est sûrement notre seul espoir. Ils ont besoin de vous.
Après cela, le savant tourna le dos à l’ennemi et se tourna vers les civils Chōwajin. S’il n’était pas assez fort pour braver la Bête, il pouvait au moins rassurer ses pauvres égarés.
Citoyens de l’Harmonie, je comprends votre déroute et votre désespoir. Vos cœurs ont raison de trembler, cette menace nous dépasse. Que pouvons-nous faire ? Nous, simples humains, aux bras décharnés, aux dos broyés, aux genoux usés. Nos corps ne sont pas assez forts, pas assez vifs, pas assez précis. Face à un tel monstre, nous ne pouvons que capituler. C’est le seul choix qu’il nous reste.
Durant ces quelques mots, le Kabbaliste s’était avancé, s’entourant des diverses ruines qui formaient jadis un village. Grâce à son visage plein de compassion et à son phrasé rassurant, il sut attirer les regards de nombreux désespérés. Durant un instant, les sanglots et les plaintes se turent pour mieux l’écouter.
Pourtant, je me refuse à y croire. Je refuse que vous tous, soyez condamné à l’inaction. Je refuse de voir la terreur dévorer vos âmes. Je refuse que nous soyons tous esclaves de ce monstre. Nos vies ont plus de sens que cela. Je rêve d’un jour supplémentaire aux côtés de ma mère. Je désire revoir les douces vallées de mon enfance. Je veux entendre une nouvelle fois la voix de mes enfants. Je ne veux pas abandonner ces souhaits. Je ne veux pas les abandonner. Je ne veux pas qu’une Bête me prive d’eux. Je ne veux pas lui laisser ce pouvoir. Je ne veux pas mourir sans me battre pour mes proches. Je ne veux pas que mes derniers instants soient dictés par l’effroi. Je m’y refuse.
La voix quelque peu tremblante, l’orateur se figea et laissa ses mains danser. Signes après signes, son ombre se mit à s’étendre et à se propager dans les vestiges des constructions humaines.
C’est pourquoi, j’accepte de porter vos ténèbres pour vous. J’accepte vos craintes, vos larmes et vos cris. J’accepte que vous n’ayez pas la force de vous battre. Vivre est déjà une épreuve, et vous avez le droit au repos. Laissez-moi simplement alléger vos cœurs. Laissez-moi devenir le symbole de votre terreur. Laissez-moi emporter votre rage. Laissez-moi pleurer à votre place. Je vous offre tout le bonheur que je sacrifice aujourd’hui. Les rires de mes enfants sont vôtres. Les chants de ma mère sont vôtres. Le courage de continuer à vivre, malgré les pertes, est vôtre. Moi, Nara Renpei, fils de l’Ambassadeur Kuroda Shun, vous offre ma vie.
Peu à peu, des humains aux traits communs s’élevèrent des ruines. Ces créations à l’image des anciens camarades de Renpei, se mirent alors au travail. Toutes soulevèrent une partie des débits, et se ruèrent vers le mur en construction. Leur petite contribution était destinée à apporter de quoi renforcer l’ouvrage, le consolider, lui apporter des piliers solides. [1]
Alors, je vous en prie, ne cédez pas au chagrin. Ne vous effondrez pas. Soyez fier de votre vie, souvenez-vous de vos proches et accrochez-vous à votre Humanité. Pensez à tout ce que nous avons bâti, construit, inventé. Pensez à L’Empereur Roi dirigeant ses terres et annihilant les menaces. Et rappelez-vous, ce monstre est seul, tandis que nous sommes tous ensemble.
Sans perdre une seconde de plus, le Nara se tourna vers l’horizon lumineux, laissant son ombre s’en nourrir. Puis, avec une nouvelle salve de mudra, il ordonna aux ténèbres de l’engloutir. Il lança un dernier regard à son auditoire. [2]
Je sais que vous avez peur, mais avoir peur est une bonne chose, parce que la peur peut vous faire aller plus vite, vous rendre plus intelligent, et plus fort. Elle renforce votre corps et votre âme. Elle vous prépare au combat, comme à la fuite. Sentez comment elle fait battre vos cœurs à l’unisson. Alors écoutez mon dernier conseil. Ne craignez pas la peur, elle est votre compagnon, pas votre ennemi. Accueillez-la, faites-en votre allié, car même si vous ne pouvez manier les éléments, elle demeure votre super-pouvoir. Aujourd’hui, je suis plus fort que jamais, car nous partageons ce pouvoir ensemble. Merci, de me faire confiance et adieu.
Puis, vint le silence. Le Golem d’ombre se dirigea vers une bâtisse délabrée. Il arracha le plus gros mur à sa disposition et l’amena vers le rempart. Renpei demeurait en lui, guidant ses pas et sa conscience. Il espérait avoir trouvé les mots suffisants pour galvaniser les civils. Un ordre aurait pu suffire, mais il craignait que la peur soit trop forte. Alors, il fit le choix de l’espoir. Peut-être que cela suffirait. Quelques mains supplémentaires étaient toujours les bienvenues.[2 bis]
Une fois sa tâche complétée, le géant obscur perdit en consistance. Face à l’ouvrage démesuré, Renpei ne put que se sentir fier de ses confrères. Même si la mort venait à les frapper, ils avaient tout fait pour lui résister. Un ultime soupir vint sceller cette satisfaction et laissa place à la détermination. Comme promis, il allait offrir sa vie et tenter de protéger les siens au mieux. Une dernière danse et ses doigts invoquèrent des milliers de mains aux proportions différentes. Tels des reliquats humains, elles se dispersèrent tout le long du mur et apparurent aux côtés des camarades. Toutes portaient en elles un message clair : tu n’es pas tout seul. [3]
Et à mesure que ces paumes soutenaient l’édifice, l’esprit du Chōwajin d’adoption s’étiolait. L’inconscience le guettait. Ainsi, avec beaucoup d’ironie, tandis que son ombre apportait un soutien évidant à l’Humanité, Renpei se sentit seul face au néant. Un visage familier lui revint, lui arrachant un sourire tendre. Dommage, il n’avait pas revu ce bougre de Dodoro. Il aurait pu le faire rire une dernière. Même une réplique cinglante du champignon aurait suffi. Ce n’est pas grave, il était certain de le revoir un jour, quitte à ce que ce soit dans le ventre de la Bête.
Puis, les ténèbres s'abattirent de nouveau sur lui, murmurant à son âme des mots trompeurs.
Je suis là, Moi. Je ne t'abandonne pas. Pas comme lui.
- Résumé:
- Santé : Perturbé, mais ok.
Chakra : Surcharge, sacrifie jambe droite.
1. Crée une dizaine d’ombres qui prennent toutes forme humaine. Elles soulèvent des débris divers et les amènent au rempart (renfort). Ninjutsu B - Kagemane
2. Se couvre de ténèbres, prends une forme de Colosse et attrape un grand mur. L’emmène au rempart en tant que renfort. Ninjutsu B – Kagemane
3. Surcharge pour créer plusieurs centaines de bras. Tous soutiennent le mur de façon homogène. Ninjutsu A - Surcharge – Effet Continu - Kagemane
Aléa
Victoire
Les métacarpes des deux versants d’une même pièce s’entrechoquent. Nihon le diminué, Hanzo le héros, tous les deux venaient de sauver, aux termes d’un effort surnaturel, les civils de l’anarchie. Adossé contre un petit muret, reliquat d’une maison de pêcheur, l’Unificateur se vide de son sang. Les forces de l’ancien artisan-marionnettiste s’échappent peu à peu par tous les pores de sa peau ; il sent la faiblesse le saisir, et donc la mort poindre. Ses paupières se referment, mais sa vanité le condamne à rester éveillé. Le Nurarihyon lutte pour rester conscient, sous le regard inquisiteur de son Kuchiyose.
Un tsunami gazeux se répand dans le rivage. La brume malachite dévore, corps après corps, toutes les personnes présentes. L’arcane revitalisante, inhérente au clan Uzumaki, offre une seconde chance à bien des civils se trouvant sur leur lit de mort. La technique clanique bat en brèche les frontières de la mort et la crinière fauve n’y échappe pas : l’immixtion des nuées rousses stabilise son état.
— Nous sommes là maintenant, de quoi avez-vous besoin ?
▬ Soigne-le.
— Je ne pourrai que cicatriser sa peau. Venez à l’hôpital, nous reconstruirons sa peau et son bras.
▬ Cela suffira.
L’horizon n’est qu’un canevas où acouphènes et flous optiques règnent en maître. Le mercantiliste n’est pas en mesure de comprendre le monde qui l’entoure ; il ne sait même pas que les troupes improvisées de Chowa ont vaincu la Bête. Son esprit est brisé, dispersé aux quatre coins de son palais mental, et il peine à consolider son identité. Les relents de Chakra obscur, incrustés dans les contreforts de sa psyché, flagellent le Soleil de l’intérieur. Cette confrontation avec Ido-shima le changera à jamais. Pour le meilleur ? Pour le pire ? Seul l’avenir le révélera, si tant est qu’il y en ait un.
Une main, douce, chaleureuse, se posa sur l’épaule-moignon. Les visions hérésiarques se brisent, les spasmes cessent. Le halo malachite qu’elle dégage, expression la plus pure des techniques de supra-vitalité, revigore des pans entiers d’épiderme. La douleur est scellée par le bombardement du Chakra contre ses cellules. Sa peau se referme, mais la brûlure du feu céleste continue à marquer sa chair. L’élégante crinière fauve n’est plus qu’une mer de chair vallonnée au gré des stigmates. Son derme devient une mosaïque où les frontières des tesselles rosées se bordent de rouge.
Les lésions refermées offrent un semblant de sérénité. Une profonde inspiration permet au Tennō de reprendre le contrôle de son corps. Ce qu’il prit, quelques minutes plus tôt, pour des cris de joie, des félicitations et des larmes de bonheur n’étaient autre que des cris de panique, des mouvements de foule incontrôlés et les tambours habituels de la guerre ? La dextre velue du Belluaire saisit la tunique de son versant neutre et l’élève dans les airs, sans mal. Bras tendu, les souliers du fils du Sable ne touchent plus le sol.
▬ Je pensais qu’il était mort, mais… Ido-shima est de retour.
Des frissons parcourent l’échine du commerçant. Le Continent ne connaîtra jamais la paix.
▬ Dépêche-toi.
L’esprit reprend le contrôle du corps reposé au sol. Autour d’eux, les shinobi s’élancent déjà pour prévenir civils, mercenaires et représentants de la force publique. Une constellation de nervures kobalt strient l’écailleuse peau du Kaiju. Tout éveillé au Chakra serait en mesure de comprendre la situation : le fossile compte souffler l’Harmonie et eux avec. Sous l'empire du brouhaha, les ordres, les injonctions, les lamentations, les invectives fusent de tous les côtés. Les fondations de supra-murailles se forment, et les hommes voltigent au gré d’un attirail atypique pour alerter la plèbe.
— Hanzo. On se retrouve de l’autre côté.
▬ Une mort m’a suffit.
Depuis la senestre du Faible, cinq filaments albâtres apparaissent. En temps normal, l’arcane du Kugutsushi brille des lumières de l’arc-en-ciel. Or, il peine à modeler ses fils, comme si la colonne de Chakra avait oblitéré sa maîtrise du Hiden séculaire. Cette question ne trouvera pas de réponse aujourd’hui : l’Unificateur doit combler les failles du message sonore. Ses fils se répandent dans les environs et pourchassent de petits débris. Le feu céleste ne lui ayant pas supprimé son ingéniosité, il utilise ses capacités secrètes pour former un message intelligible [1].
Quelques secondes plus tard, un message fait de bois, de pierres, de tôles et d’autres débris en tout genre apparaît dans le ciel : « CRÉER DES GIGA MURAILLES » [2]. L’information, totalement brute, quasi-laconique, entend informer les shinobis perdus dans la cacophonie. Eu égard à la présente situation, et au rayon noyant l’horizon sous une toile kobalt, il n’aurait pu faire mieux.
De son côté, l’ancien Capitaine-Corsaire gorge ses poings d’un amas de foudre hurlante. De multiples mini-éclairs sombres fusent tout autour de ses griffes. Il écrase ses deux pattes contre le sol, brisant la terre en un imposant monticule rocheux, qui renforce la muraille. [A]. La paume droite de l’Once se pose contre la nouvelle couche d'épaisseur. Le Kuro Raiton se répand sur le monticule rocheux ; une fine membrane noirâtre enrobe celui-ci.
Pour parfaire l’action de son double naturel, Nihon sacrifie ses dernières gouttes d’Ambroisie. Il déploie ses excroissances filandreuses de sorte à consolider le monticule - et par extension, la muraille à laquelle il se rattache. Plusieurs débris, bien plus importants que ceux utilisés pour le message, s’agrègent à la construction et s’enrobent, à leur tour, d’un voile sombre [3]. Cette surcharge coûte la conscience de l’ancien artisan-marionnettiste, mais permet à la Panthera uncia de magnétiser un important pan de la muraille [B].
▬ Sacrée vie…
Le Rubicond, en magnétisant celle-ci, déploie le reste de son Chakra pour attirer vers elle tous les matériaux métalliques du décor, sans aucune exception. L’attraction est implacable. Les barres de fer, les armes, les boucliers, les armures, les débris de boulets, les forges sont attirés et renforcent le caractère dantesque de la muraille devenue Trône de Fer [C]. Puis, à son tour, le Héros sombra dans l’inconscience…
- Résumé T6:
- Nihon Inconscient, 2C et 1B+.
Hanzo Inconscient, 2B, 1B+ et 1A.
1. Nihon produit un message avec des morceaux de décors — Buki/Kugu/C.
2. Nihon élève dans les airs son message de sorte à ce que tout le monde puisse le voir — Buki/Kugu/C.
3. Nihon surcharge et agrège des éléments de décor aux monticules de son Kuchiyose — Buki/Kugu/B+.
A. Hanzo écrase ses pattes contre le sol pour le fracturer en un imposant monticule — Tai/Raiton/B (x2).
B. Hanzo magnétise le monticule et les éléments apportés par Nihon — Tai/Raiton/B+.
C. Hanzo attire à lui, et plus spécifiquement vers le monticule, tout le métal des environs — Tai/Raiton/A.
Survivants
Kaijū : Victoire ?
_______________
Bercée dans une dimension lointaine de son esprit, Akane reprenait ses forces petit à petit. Pourtant, quelque chose manquait, et c'était son corps qui le réclamait, la forçant à se réveiller.
Ses paupières se soulevèrent doucement, à trois reprises. La vision d'abord floue, laissa apparaître une tignasse rousse qu'elle reconnaissait facilement. La réalité la frappa alors soudainement, lorsque son corps engourdi l’appela à l'aide. Ce qui lui servait de cœur commença à battre à la chamade, tandis qu'elle semblait se dessécher. Chiyo semblait être restée à ses côtés, tandis que des exclamations de joie se faisaient entendre autour d'elle. Tout cet élan de positivisme donnait la nausée à la Chinoike, pourtant, elle semblait satisfaite de savoir que la victoire était à leur portée. Pourtant, la jeune femme n'arrivait pas totalement à se réjouir, elle avait faim.
Son regard carmin se tourna alors vers la silhouette altruiste et couverte de sang. Cette vision alléchante dévia les pensées obscures de la vampire qui ne contrôla pas son corps. Sa main cadavérique glissa alors sur les larmes d'hémoglobine qui commençaient à sécher. Rien que ce contact fit frissonner Akane, qui ferma les yeux avant d'appuyer sur la plaie toujours pas soignée. Elle se concentra alors, faisant appel à son pouvoir clanique pour littéralement vampiriser la pauvre Uzumaki. Rien qu'un peu, du sang de soigneuse pour la remettre d'aplomb, c'était tout ce dont elle avait besoin. (1)
La Shimojin relâcha brusquement sa main de son bras, se rendant compte alors de ce qu'elle venait de faire. Se redressant, elle observa Chiyo qui ne semblait pas reposée et elle venait d'en profiter pour aspirer un semblant d'énergie. Aucune culpabilité ne fit surface, simplement de la reconnaissance. Il n'y avait pas à s'excuser en ces temps chaotiques, elle comprendrait son geste. Mais par principe, elle tenait toutefois à la remercier.
— Merci pour la petite gorgée...
Mais trêve de bavardage. Quelque chose semblait se passer, car l'euphorie fit rapidement face à la panique. En effet, Ido-Shima, qui semblait s'être incliné face à l'humanité, semblait ne pas en avoir fini avec elle. De sa majestueuse, il leur fit face au milieu de la mer alors qu'il semblait se régénérer. Rapidement, ceux incapables de défendre la digue s'éloignèrent en courant et en criant, tandis que les plus téméraires et les plus déterminés à survivre (ou mourir bravement) s'occupaient de faire passer un message général à tous les manipulateurs de chakra ou combattants capables de se relever.
Les manipulateurs de Ninjutsu devaient donc s'unir pour endiguer ce que préparait la déité, ses écailles s'étaient illuminées et une aura obscure émanait de lui, faisant frissonner l'albinos. Ce qui se préparait semblait à la fois magnifique et effrayant. Il leur restait donc peu de temps avant que la vendetta d'Ido-Shima s'exprime de toute sa puissance. Posant un dernier regard sur Chiyo, elle s'en alla alors vers le front. Sur le chemin, elle pouvait observer les hommes et les femmes se démener, s'organiser pour survivre. Mettant leur crainte, leur rancœur, leur doute de côté, ils se joignaient ensemble pour trouver une solution efficace et express. Des cœurs vaillants, braves, forts. Un sourire au coin s'afficha sur le visage d'Akane, ses cheveux étaient devenus presque roses à cause du sang du lézard et du sien, elle faisait presque peur à voir. Elle s'imaginait alors pouvoir arracher cet organe vital, pulsant de vie de chaque être sur place et la sensation fut grisante. Tous ses efforts, pour survivre en ce monde ne devaient pas être vain, quitte à mourir, autant donner tout ce qu'elle avait. Et elle ne laisserait pas cette créature arracher toutes ces précieuses vies sous ses yeux.
Après tout... il ne pouvait y avoir qu'un seul démon...
Croisant le regard du Yuki qui lui était familier, la jeune femme le rejoignit donc en compagnie d'un Sarutobi qu'elle ne reconnaissait pas. Tout alla alors très vite
L'homme masqué se concentra pour pour faire appel à la fureur de la mer, tandis qu'un vrai torrent d'eau s'était levé. Ses pupilles rubis croisèrent les saphirs du pirate et ils comprirent. C'était la première fois que la Chinoike allait combiner son sang avec quelqu'un d'autre et elle trouvait cette démarche assez intime et excitante à la fois, car elle avait hâte de voir le résultat. Même si son camarade était un Yuki et qu'elle avait eu envie de le tuer à l'instant même où elle l'avait vu, elle prenait sur elle, rendant la situation encore plus cocasse. Sachant qu'elle allait sûrement s'effondrer de nouveau, l'albinos comptait bien donner tout ce qu'elle avait pour mettre en place ce chef-d’œuvre. L'éclat puissant et perçant de la calamité allait foncer d'une minute à l'autre, prêt à diviser le Continent.
Réalisant une multitude de mudras, Akane puisa du plus profond de son âme la force d'expulser une quantité colossale de sang qu'elle cracha de toutes ses forces sur la voûte d'eau qui était sa disposition. Gardant ses signes incantatoires liés, elle attendit que le tout se mélange au suiton avant de commencer à rendre son sang plus solide. Plus intensément encore, la jeune femme puise pour renforcer encore plus son sang, le rendant plus résistant qu'il ne l'avait jamais été. Une immense vague rougeâtre se hissa alors, tandis que le Yuki avait agi à son tour. Mêlant le froid intense qui lui rappelait Shimo, le givre se cristallisa alors de tout son long, créant la muraille idéale. Dans la défense, le sang s'était cristallisé en flocon rosâtre, formant des milliers de fleurs gelées. Maintenant son chakra jusqu'au dernier moment, elle puisa cette fois-ci dans sa jambe droite pour tenir. Elle ressentait le pouvoir de Seijirô se mêler au sien et c'était une sensation nouvelle. Elle se sentait plus puissante que jamais. (2)
Satisfaite de ce que le duo venait de créer, la jeune femme se laissa aller alors en arrière, retournant dans son monde, où la lune rouge l'attendait de nouveau. Si elle devait mourir, ce serait en sa compagnie. Sinon, elle serait seulement témoin de son ascension.
- Spoiler:
- Chakra — 1D - (1A+)
Santé — Requinquée, couverte de sang, HS à la fin du tour, jambe droite HS
Actions :
1. Akane a besoin de sang et attrapa la bras ensanglanté de Chiyo afin d'absorber un peu de son énergie (D). Ce n'est pas dangereux, mais je la joue rp avec le fait qu'elle soit atteinte du Givrefroid et qu'elle a pris cher donc, récupérer de l'énergie était nécessaire (héhé dsl Chiyo).
2. Akane lance une surcharge offensive combinée (A+) aux côtés du Yuki en se servant du Suiton lancé de Shin dans le but de réaliser un immense rempart de glace et de sang qui a pour but de contribuer à l'arrêt du rayon de Godzi. Il n'y a pas d'effet de vampirisme sur la technique je préfère le préciser étant donné que in rp Akane a vu que c'était inutile face au chakra noir. Donc je mise tout sur la solidité +++.
Aléa - Kaijuu
Groupe survivants
Chowa No Kuni
Au large d’un affrontement
Kaiju : Anarchie
Provoquée par le Fléau ou les Hommes ?
Tenma s’écroula. Ses bras en feu et vidé de son énergie, il tomba au sol. Complètement impuissant. La seule chose dont il fut capable, ce fut d’observer les évènements comme un simple spectateur. Là où des racines avaient émergé du sol, un arbre venait de pousser et il emporta avec lui le bouclier créer par le manipulateur de fils noirs. À ce moment-là, il ne savait pas encore si le plan improvisé allait fonctionner mais ne voyant pas la mort arriver, il ne put qu’espérer le meilleur…
Au contraire, ce qui lui parut être une éternité plus, divers manipulateurs de chakra débarquèrent dans la fosse. Ils soignaient ceux qui étaient blessé avec un ordre de priorité qui semblait avoir été établi avec une grande précision. Ainsi le Fujimi fut dans les derniers. S’il n’était pas blessé, rien de plus grave que des écorchures, il était tout de même exténué. Toutefois, la douleur de ses bras sembla refluer et la fatigue s’évacua en un instant. Il voulu alors remercier son bienfaiteur mais le temps qu’il se redresse, le soignant avait déjà disparu. Il était passé à un autre patient.
De toute façon, il n’avait aucune envie de s’éterniser dans le trou géant. Il n’était même pas certain que la menace soit complètement neutralisée. En fait, il ne voyait rien d’où il était. La seule chose dont Tenma était certain est que les clones volants devaient avoir été neutralisés.
Tandis qu’il remontait le long de la paroi, il ne put s’empêcher de s’imaginer tous les scénarios possibles et ceux-ci étaient de moins en moins optimistes. Si au départ il imaginait une victoire totale des manipulateurs de chakra, il commençait à penser que les seuls survivants étaient ceux du gouffre. Toutefois, il était loin de s’imaginer ce qu’il se passait réellement. À peine eut-il atteint la surface, que la réalité le frappa de plein fouet. Le Bijuu énorme continuait d’avancer, et il ressentit immédiatement quelque chose d’étrange. Comme une accumulation progressive d’une masse énorme de chakra. Du côté des humains, tout le monde courait dans tous les sens. Certains fuyaient, d’autres essayaient de mettre en place une défense et quelques-uns paraissaient complètement perdus…
Par chance de nombreux messagers parcouraient le champ de bataille pour relayer les informations importantes. Un mur gigantesque était en train d’être ériger, et tous ceux dont les capacités le permettaient devaient apporter leur soutien. Pendant une seconde, Tenma hésita sur la marche à suivre mais l’évidence s’imposa rapidement à lui. Vu l’ampleur de l’attaque en préparation, il n’avait clairement pas le temps de s’enfuir. Il devait aider à la mise en place de l’égide.
Malheureusement, il ne maitrisait que très mal le ninjutsu et le manipulateur de fils noirs fut obligé de se rapprocher. Il s’élança à travers les décombres et les quelques citoyens agars pour se rapprocher au maximum. Le jeune homme s’arrêta tout de même à mi-distance, et se trouva une position légèrement en hauteur. D’où il était, il pouvait aisément observer le patchwork de débris et autres matériaux former le bouclier géant. Et, s’il ne pouvait pas l’alimenter, il pouvait certainement le renforcer et augmenter l’adhésion.
Dans un premier temps, il attrapa deux kunais qu’il renforça à l’aide de ses fils. La pointe s’allongea et s’affina. Elle était maintenant légèrement torsadée pour facilité sa pénétration. De plus, la quantité de fils supplémentaire permettrait à ceux-ci de se répandre à travers la matière, et de lier les différents blocs. En dardant son regard de droite à gauche, Tenma repéra rapidement des points d’attaches plus faibles. Deux endroits où ses capacités pourraient se révéler utiles. L’une après l’autres, il lança alors ses armes renforcées qui s’enfoncèrent comme dans du beurre.
Sans perdre de temps, il continua d’analyser le mur et repéra un bloc de métal. Il semblait composé de limaille ou d’un matériau semblable. Toutefois, il n’avait pas le temps de déterminer avec précision ce dont il s’agissait. Il devait remplir son rôle, point barre. Le Fujimi fut tenté de reproduire le même schéma, mais il se rendit rapidement compte que ce ne serait pas possible. La taille imposante du bloc et la compaction du matériau l’en empêcherait certainement.
Après avoir passé en revue toutes les possibilités, il poigna dans sa sacoche pour attraper tous les senbons à sa disposition. Un à un, il les recouvrit du fil le plus dur qu’il put produire et les lia ensemble à la façon d’un filet. Contrairement à ce qu’il avait dans la fosse, il n’avait pas de support et il devait se contenter des aiguilles. Une fois encore, il était prêt à utiliser toute son énergie dans un mouvement désespéré. Alors que sa vue se troublait peu à peu, et que son équilibre devenait précaire, il lança le filet improvisé vers les débris de façon à ce que les sembons servent de points d’encrage. Les fils noirs pourront alors infester la structure, et le filet empêchera certains débris de tomber. Du moins, il l’espérait.
Au contraire, ce qui lui parut être une éternité plus, divers manipulateurs de chakra débarquèrent dans la fosse. Ils soignaient ceux qui étaient blessé avec un ordre de priorité qui semblait avoir été établi avec une grande précision. Ainsi le Fujimi fut dans les derniers. S’il n’était pas blessé, rien de plus grave que des écorchures, il était tout de même exténué. Toutefois, la douleur de ses bras sembla refluer et la fatigue s’évacua en un instant. Il voulu alors remercier son bienfaiteur mais le temps qu’il se redresse, le soignant avait déjà disparu. Il était passé à un autre patient.
De toute façon, il n’avait aucune envie de s’éterniser dans le trou géant. Il n’était même pas certain que la menace soit complètement neutralisée. En fait, il ne voyait rien d’où il était. La seule chose dont Tenma était certain est que les clones volants devaient avoir été neutralisés.
Tandis qu’il remontait le long de la paroi, il ne put s’empêcher de s’imaginer tous les scénarios possibles et ceux-ci étaient de moins en moins optimistes. Si au départ il imaginait une victoire totale des manipulateurs de chakra, il commençait à penser que les seuls survivants étaient ceux du gouffre. Toutefois, il était loin de s’imaginer ce qu’il se passait réellement. À peine eut-il atteint la surface, que la réalité le frappa de plein fouet. Le Bijuu énorme continuait d’avancer, et il ressentit immédiatement quelque chose d’étrange. Comme une accumulation progressive d’une masse énorme de chakra. Du côté des humains, tout le monde courait dans tous les sens. Certains fuyaient, d’autres essayaient de mettre en place une défense et quelques-uns paraissaient complètement perdus…
Par chance de nombreux messagers parcouraient le champ de bataille pour relayer les informations importantes. Un mur gigantesque était en train d’être ériger, et tous ceux dont les capacités le permettaient devaient apporter leur soutien. Pendant une seconde, Tenma hésita sur la marche à suivre mais l’évidence s’imposa rapidement à lui. Vu l’ampleur de l’attaque en préparation, il n’avait clairement pas le temps de s’enfuir. Il devait aider à la mise en place de l’égide.
Malheureusement, il ne maitrisait que très mal le ninjutsu et le manipulateur de fils noirs fut obligé de se rapprocher. Il s’élança à travers les décombres et les quelques citoyens agars pour se rapprocher au maximum. Le jeune homme s’arrêta tout de même à mi-distance, et se trouva une position légèrement en hauteur. D’où il était, il pouvait aisément observer le patchwork de débris et autres matériaux former le bouclier géant. Et, s’il ne pouvait pas l’alimenter, il pouvait certainement le renforcer et augmenter l’adhésion.
Dans un premier temps, il attrapa deux kunais qu’il renforça à l’aide de ses fils. La pointe s’allongea et s’affina. Elle était maintenant légèrement torsadée pour facilité sa pénétration. De plus, la quantité de fils supplémentaire permettrait à ceux-ci de se répandre à travers la matière, et de lier les différents blocs. En dardant son regard de droite à gauche, Tenma repéra rapidement des points d’attaches plus faibles. Deux endroits où ses capacités pourraient se révéler utiles. L’une après l’autres, il lança alors ses armes renforcées qui s’enfoncèrent comme dans du beurre.
Sans perdre de temps, il continua d’analyser le mur et repéra un bloc de métal. Il semblait composé de limaille ou d’un matériau semblable. Toutefois, il n’avait pas le temps de déterminer avec précision ce dont il s’agissait. Il devait remplir son rôle, point barre. Le Fujimi fut tenté de reproduire le même schéma, mais il se rendit rapidement compte que ce ne serait pas possible. La taille imposante du bloc et la compaction du matériau l’en empêcherait certainement.
Après avoir passé en revue toutes les possibilités, il poigna dans sa sacoche pour attraper tous les senbons à sa disposition. Un à un, il les recouvrit du fil le plus dur qu’il put produire et les lia ensemble à la façon d’un filet. Contrairement à ce qu’il avait dans la fosse, il n’avait pas de support et il devait se contenter des aiguilles. Une fois encore, il était prêt à utiliser toute son énergie dans un mouvement désespéré. Alors que sa vue se troublait peu à peu, et que son équilibre devenait précaire, il lança le filet improvisé vers les débris de façon à ce que les sembons servent de points d’encrage. Les fils noirs pourront alors infester la structure, et le filet empêchera certains débris de tomber. Du moins, il l’espérait.
- Tour 6:
- Santé : HS pour un tour
Chakra : 2D, 6C & 2B
Après avoir récupéré des forces, Tenma est sorti de la fosse et se met à l'action après avoir été briefé par un messager. Il se place à mi-distance, pour pouvoir lancer des projectiles (Zone 5 du schéma). Dans un premier temps, il améliore deux Kunais pour les rendre plus perforants et les lance pour épingler des débris au mur [2 Techniques de rang C - Bukijutsu]. Ensuite il fait une surcharge. Il prend tous les Senbons à sa dispositions qu'il renforce avec ses fils noirs et les relient ensemble pour former un filet [Technique de rang B - Bukijutsu].
Aléa [An 150]
Feat Groupe 2
Pays de l’Harmonie
Ou pas
Victoire
Kaiju Gang
Le retour au calme fut une autre violence pour l’Aburame dont l’esprit était encore embourbé dans l'adrénaline de la guerre. Le silence sonnait comme un grondement, les clameurs des civils comme autant de nouveaux cris des engeances d’Ido-Shima.
Allongé sur le sol, la respiration de plus en plus difficile à cause de sa côte cassée, le jeune homme regarda sans pouvoir bouger les combattants héroïques, qui avaient affronté le dieu, s’échouer sur la plage.
Les gens se congratulaient, se serraient dans leurs bras, la joie et le soulagement commençaient à remplacer l’effroi et l'inquiétude. Pour couronner cet épisode idyllique, le clan Uzumaki fit une démonstration de sa puissance en soignant les braves qui venaient de marquer l’Histoire du Continent.
Masaaki ne ressentit pas tout de suite l’effet du chakra salvateur du clan à la chevelure de feu.
Mais, lorsque son bras reprit vie, le jeune homme se releva pour constater alors que son flanc ne le heurtait plus non plus.
Agitant son bras si longtemps inactif dans tous les sens, il s’inclina profondément pour remercier la matriarche qui venait de soigner en quelques instants une blessure qu’il traînait depuis des mois.
Heureux comme un enfant, Masaaki s'apprêtait à chercher son ami Chinoike quand le hurlement du démon stoppa ce moment béni d'allégresse. Le cri fut tel que toutes les parois du temple des lanternes furent ébranlées.
Lorsqu’il se retourna, le jeune homme, pourtant habitué à la lumière, fut ébloui par la création du démon. Abasourdi, il resta une seconde interdit, alors que le bal du chaos reprenait de plus bel autour de lui.
La bête n’en avait pas fini avec eux. Face à une énergie aussi puissante, qui dépassait sa mauvaise expérience à Seirei, le foyer des lumières se sentait insignifiant, superflu, comme si les rouages du monde allait l’écraser, lui, petit grain de poussière incapable d’enrayer le cours des évènements.
Heureusement, sa torpeur fut de très courte durée. Déjà, des femmes et des hommes d'envergure prenaient les choses en main, tentant d'organiser la dernière riposte de l’humanité contre Ido-Shima.
Masaaki fut happé par le discours de Sahen et de cette étrange voix qui semblait jaillir de ses cordes vocales en même temps que la sienne. Les mots de la Kaguya eurent l’effet d’une potion revivifiante concoctée par un maître Dokueki sur le jeune homme qui se sentait de nouveau prêt à soulever des montagnes avec ces frères et sœurs d’armes.
La charismatique jeune femme se tourna ensuite vers le foyer des lumières, fixant de son eil en amande le masque illuminé pour lui parler.
- La voix ne portera pas sur tout le Rivage, s’il te plait, tes lucioles peuvent peut-être nous aider à guider les autres?
Masaaki acquiesça et composa des mudras, non sans difficulté à cause de son bras encore ankylosé, et s’éloigna en vitesse.
Sur son chemin, il croisa Jotaro qui avait improvisé une estrade. La voix forte et les encouragements de l’Inuzuka portèrent les pas du jeune homme qui laissait une traînée de lucioles derrière lui.
Celles-ci, bien organisées, se mirent à baliser des chemins pour éviter les collisions et offrir des itinéraires afin que les civils participent sans gêner les gardiens du chakra.
Désirant montrer l’exemple et utiliser son bras nouvellement opérationnelle, le jeune homme tenta de soulever une poutre bien trop lourde pour sa force ridicule. Alors qu’il se penchait pour essayer une nouvelle fois, une immense ombre vint le couvrir. Pendant une seconde, il pensa à son auteur préféré et son pouvoir si spécial. Pourtant, en se retournant, c'est bien un homme qu’il avait devant lui. La copie d'un homme plutôt, puisque l’original se trouvait non loin.
Le clone de Dodoro souleva la poutre avec juste assez de force pour faire croire au foyer des lumières qu’il portait quelque chose, ce qui motiva encore plus le jeune homme.
2756 est en pleine crise d’identité. La tour effondrée, ce recoin sombre et mal famé du temple des lumières, semble à nouveau fonctionner comme autrefois. Elle qui s’est toujours définie comme une des lucioles de ce quartier méprisé par la plupart de ses sœurs, est presque triste de voir les os et les muscles reprendre leurs places normales.
Pourtant, elle n’a pas le temps de se morfondre sur son sort. Les remparts et les murs jaillissent, comme autant de réponses à l’attaque du titan. La petite luciole survole un homme masqué qui la terre. Bientôt, un membre du clan Senju y ajoutera la puissance de son don héréditaire.
Au loin, elle reconnaît la petite silhouette de l’ami du temple des lanternes. C’est le moment parfait pour lui indiquer qu’elle et sa ruche sont toujours vivantes. L’insecte virevolte une seconde autour du petit Chinoike qui joue de ses pouvoirs claniques pour mettre sa pierre à l'édifice.
2756 en a assez vu, elle va rentrer au foyer et s’enrôler pour le prochain escadron. Mais, sur son chemin, une incroyable formation osseuse la frappe. Le petit insecte à juste le temps d’admirer l'entremêlement parfaitement régulier des os créant une étreinte particulièrement résistante avant de terminer écrabouillée sur l’un des remparts.
L’inscription géante dans le ciel, composé d’amas de ruines et de bric à brac, qui invitait les combattants à créer des murailles semblait avoir porté ses fruits. Partout, les mudras se mariaient, la force de l’un libérait l’agilité de l’autre, l’entraide et le sentiment d’être dans le même camp faisait des merveilles.
Prenant maintenant son rôle de messager très à cœur, Masaaki envoya des lucioles partout où il décelait une faille, un trou, une faiblesse. Les insectes se plaçaient alors sur l’endroit désigné par l’Aburame et se mettaient à clignoter fortement pour attirer les regards.
1785 fait partie des petites lumières qui dessinent un sentier pour les civils.
Alignés, les hommes et les femmes forment une chaîne humaine qui acheminent des morceaux de ruines vers les barrières qui se forment à une vitesse admirable.
Le spectacle est grandiose, pourtant, la petite luciole s’ennuie. Ouvrant ses élytres, elle part donc en direction des vagues. Elle n’a pas peur de défier le monstre, comme cette femme qui frappe dans une écaille corrompue de la bête pour le lui renvoyer en pleine face.
L'immense morceau du démon vole dans les airs et frôle le petit insecte. Emportée par le souffle du projectile, la luciole rebrousse chemin pour observer les humains se défendre.
C’est un petit peu moins dangereux.
Pour rester dans le thème du reptile, 1785 tente maintenant de suivre le majestueux crocodile. Mais, malgré sa vitesse, elle ne peut pas suivre Mokushi lorsque celui-ci plonge littéralement dans la terre pour créer un chemin de boue. Non loin, c’est une immense tortue qui participe à l'œuvre dantesque en construction.
1785 tourne alors pour virevolter autour d’une femme au port noble et à la démarche militaire.
Le pas assuré, la guerrière se couvre totalement d’une armure de métal, avant de convoquer un bouclier, puis un autre, si grand qu’il cache toute une partie du paysage à la luciole.
Distraite, l’insecte se heurte à une partie d’un mur qui n’est autre qu’un bras. Elle tente de le contourner, seulement pour faire face à un pied, puis un visage et d’autres parties du corps humain dont la luciole ne comprend pas l’intérêt. C’est trop mou pour pouvoir résister à quoi que ce soit ! Se dit-elle, déçue du voyage.
Alors que la défense de l’humanité prenait forme, l’attaque divine gagnait toujours un peu plus de terrain.
Masaaki n’avait plus qu’une idée en tête, retrouver Issei. S’il devait mourir, il ne voulait pas le faire loin de son ami, de son compagnon de voyage, qui n’était encore qu’un enfant.
Par chance, il repéra la petite silhouette au côté de l’homme imposant qui l’avait aidé à porter la poutre. En s'approchant, il remarqua qu’ils étaient en fait des dizaines basés sur la même apparence. Jouant de ses épaules, Masaaki se fraya un chemin entre les piliers de muscles pour rejoindre son ami.
- Toi aussi tu portes un numéro comme nom ? Demanda Masaaki à une des copies, ou l’orignal peut-être, en éclairant le sourire de son masque. Il se tourna ensuite vers son ami. On dirait que Seirei n’était pas notre pire épreuve. A ce train là, on ose imaginer ce que sera la prochaine ! Dit-il en serrant l’épaule de son ami. Regarde, si je meurs, ce sera au moins avec un bras qui marche !
A ces mots, l’Aburame rappela toutes les lucioles et à la suite d’une série de mudras, leur ordonna de se coller au mur avec lui en agitant leurs ailes de toutes leurs forces. Masaaki fut emporté par son effort et s'effondra, inconscient.
Si un être à la force insignifiante ne pouvait pas lutter, il en fallait des milliers.
252 est une des plus vieilles lucioles du foyer des lumières. Nourrice royale, elle ne s’occupe que des femelles reproductrices au cœur de la citadelle luminescente. Bien trop sage, elle n’a jamais quitté le nid. Cependant, quand le cri du démon fait trembler le monde, elle ne peut s'empêcher de s’échapper pour aller voir.
Le tumulte la désoriente tout d’abord.
La voilà à peine sortie de son nid qu’elle échappe, par chance, à un filet dont les lestes sont des senbons et les mailles une matière inconnue à l’insecte.
Cherchant un point de repère, elle se dirige vers une vibration forte et continue. Il s’agit d’un jeune homme tenant un discours passionné. Devant lui, une foule entière semble suspendue à ses lèvres, cherchant le réconfort et le courage nécessaire pour affronter la menace qui vient.
Au loin, un gigantesque mur d’eau et de sang se soulève. Intriguée, l’insecte tente d’aller voir la création hybride de plus près, mais la puissance de la création est telle que le liquide pourpre entraîne des bourrasques qui la déstabilisent. Pour ne rien arranger, un flocon de neige vient s’écraser sur une de ses ailes. Le contrepoids est trop grand, il faut se diriger vers les barrières.
C’est ici que le spectacle est le plus grandiose, des animaux géants, des clones, des monuments d’os, de terres, de glace, et de sang fusionnent et s'entremêlent dans une démonstration de la diversité des pouvoirs qui font face au démon.
252 regarde l'œuvre composée de milliers chakra différents, une œuvre qui marquera l’époque, même si la petite lucile ne le sait pas.
Elle s’approche des tortues géantes mais change de direction, effrayée par un colosse obscure qui jette des centaines de bras d’ombres vers la structure afin de la renforcer. Les ombres traversent la mosaïque d’os qui parcourent le rempart, illustration du sacrifice ultime de Sahen.
252 décide de se poser sur une montagne de ruines et de d'éléments disparates sculptés par un marionnettiste de talent.
D’ici, elle peut voir le chef-d’œuvre de la solidarité et l’attaque qui tente de scinder le continent en deux. Une attaque pour diviser qui semble pourtant faire contraire. Pour le moment du moins.
Le rayon est beau et impressionnant, mais il grossit vite. L’insecte se sent toute petite face à une telle démonstration de pouvoir. S’en est trop, la crainte l’envahit, mais, lorsqu'elle tente de s’envoler pour rentrer en sécurité, au fond de la ruche, il est déjà trop tard.
Allongé sur le sol, la respiration de plus en plus difficile à cause de sa côte cassée, le jeune homme regarda sans pouvoir bouger les combattants héroïques, qui avaient affronté le dieu, s’échouer sur la plage.
Les gens se congratulaient, se serraient dans leurs bras, la joie et le soulagement commençaient à remplacer l’effroi et l'inquiétude. Pour couronner cet épisode idyllique, le clan Uzumaki fit une démonstration de sa puissance en soignant les braves qui venaient de marquer l’Histoire du Continent.
Masaaki ne ressentit pas tout de suite l’effet du chakra salvateur du clan à la chevelure de feu.
Mais, lorsque son bras reprit vie, le jeune homme se releva pour constater alors que son flanc ne le heurtait plus non plus.
Agitant son bras si longtemps inactif dans tous les sens, il s’inclina profondément pour remercier la matriarche qui venait de soigner en quelques instants une blessure qu’il traînait depuis des mois.
Heureux comme un enfant, Masaaki s'apprêtait à chercher son ami Chinoike quand le hurlement du démon stoppa ce moment béni d'allégresse. Le cri fut tel que toutes les parois du temple des lanternes furent ébranlées.
Lorsqu’il se retourna, le jeune homme, pourtant habitué à la lumière, fut ébloui par la création du démon. Abasourdi, il resta une seconde interdit, alors que le bal du chaos reprenait de plus bel autour de lui.
La bête n’en avait pas fini avec eux. Face à une énergie aussi puissante, qui dépassait sa mauvaise expérience à Seirei, le foyer des lumières se sentait insignifiant, superflu, comme si les rouages du monde allait l’écraser, lui, petit grain de poussière incapable d’enrayer le cours des évènements.
Heureusement, sa torpeur fut de très courte durée. Déjà, des femmes et des hommes d'envergure prenaient les choses en main, tentant d'organiser la dernière riposte de l’humanité contre Ido-Shima.
Masaaki fut happé par le discours de Sahen et de cette étrange voix qui semblait jaillir de ses cordes vocales en même temps que la sienne. Les mots de la Kaguya eurent l’effet d’une potion revivifiante concoctée par un maître Dokueki sur le jeune homme qui se sentait de nouveau prêt à soulever des montagnes avec ces frères et sœurs d’armes.
La charismatique jeune femme se tourna ensuite vers le foyer des lumières, fixant de son eil en amande le masque illuminé pour lui parler.
- La voix ne portera pas sur tout le Rivage, s’il te plait, tes lucioles peuvent peut-être nous aider à guider les autres?
Masaaki acquiesça et composa des mudras, non sans difficulté à cause de son bras encore ankylosé, et s’éloigna en vitesse.
Sur son chemin, il croisa Jotaro qui avait improvisé une estrade. La voix forte et les encouragements de l’Inuzuka portèrent les pas du jeune homme qui laissait une traînée de lucioles derrière lui.
Celles-ci, bien organisées, se mirent à baliser des chemins pour éviter les collisions et offrir des itinéraires afin que les civils participent sans gêner les gardiens du chakra.
Désirant montrer l’exemple et utiliser son bras nouvellement opérationnelle, le jeune homme tenta de soulever une poutre bien trop lourde pour sa force ridicule. Alors qu’il se penchait pour essayer une nouvelle fois, une immense ombre vint le couvrir. Pendant une seconde, il pensa à son auteur préféré et son pouvoir si spécial. Pourtant, en se retournant, c'est bien un homme qu’il avait devant lui. La copie d'un homme plutôt, puisque l’original se trouvait non loin.
Le clone de Dodoro souleva la poutre avec juste assez de force pour faire croire au foyer des lumières qu’il portait quelque chose, ce qui motiva encore plus le jeune homme.
****
2756 est en pleine crise d’identité. La tour effondrée, ce recoin sombre et mal famé du temple des lumières, semble à nouveau fonctionner comme autrefois. Elle qui s’est toujours définie comme une des lucioles de ce quartier méprisé par la plupart de ses sœurs, est presque triste de voir les os et les muscles reprendre leurs places normales.
Pourtant, elle n’a pas le temps de se morfondre sur son sort. Les remparts et les murs jaillissent, comme autant de réponses à l’attaque du titan. La petite luciole survole un homme masqué qui la terre. Bientôt, un membre du clan Senju y ajoutera la puissance de son don héréditaire.
Au loin, elle reconnaît la petite silhouette de l’ami du temple des lanternes. C’est le moment parfait pour lui indiquer qu’elle et sa ruche sont toujours vivantes. L’insecte virevolte une seconde autour du petit Chinoike qui joue de ses pouvoirs claniques pour mettre sa pierre à l'édifice.
2756 en a assez vu, elle va rentrer au foyer et s’enrôler pour le prochain escadron. Mais, sur son chemin, une incroyable formation osseuse la frappe. Le petit insecte à juste le temps d’admirer l'entremêlement parfaitement régulier des os créant une étreinte particulièrement résistante avant de terminer écrabouillée sur l’un des remparts.
****
L’inscription géante dans le ciel, composé d’amas de ruines et de bric à brac, qui invitait les combattants à créer des murailles semblait avoir porté ses fruits. Partout, les mudras se mariaient, la force de l’un libérait l’agilité de l’autre, l’entraide et le sentiment d’être dans le même camp faisait des merveilles.
Prenant maintenant son rôle de messager très à cœur, Masaaki envoya des lucioles partout où il décelait une faille, un trou, une faiblesse. Les insectes se plaçaient alors sur l’endroit désigné par l’Aburame et se mettaient à clignoter fortement pour attirer les regards.
****
1785 fait partie des petites lumières qui dessinent un sentier pour les civils.
Alignés, les hommes et les femmes forment une chaîne humaine qui acheminent des morceaux de ruines vers les barrières qui se forment à une vitesse admirable.
Le spectacle est grandiose, pourtant, la petite luciole s’ennuie. Ouvrant ses élytres, elle part donc en direction des vagues. Elle n’a pas peur de défier le monstre, comme cette femme qui frappe dans une écaille corrompue de la bête pour le lui renvoyer en pleine face.
L'immense morceau du démon vole dans les airs et frôle le petit insecte. Emportée par le souffle du projectile, la luciole rebrousse chemin pour observer les humains se défendre.
C’est un petit peu moins dangereux.
Pour rester dans le thème du reptile, 1785 tente maintenant de suivre le majestueux crocodile. Mais, malgré sa vitesse, elle ne peut pas suivre Mokushi lorsque celui-ci plonge littéralement dans la terre pour créer un chemin de boue. Non loin, c’est une immense tortue qui participe à l'œuvre dantesque en construction.
1785 tourne alors pour virevolter autour d’une femme au port noble et à la démarche militaire.
Le pas assuré, la guerrière se couvre totalement d’une armure de métal, avant de convoquer un bouclier, puis un autre, si grand qu’il cache toute une partie du paysage à la luciole.
Distraite, l’insecte se heurte à une partie d’un mur qui n’est autre qu’un bras. Elle tente de le contourner, seulement pour faire face à un pied, puis un visage et d’autres parties du corps humain dont la luciole ne comprend pas l’intérêt. C’est trop mou pour pouvoir résister à quoi que ce soit ! Se dit-elle, déçue du voyage.
****
Alors que la défense de l’humanité prenait forme, l’attaque divine gagnait toujours un peu plus de terrain.
Masaaki n’avait plus qu’une idée en tête, retrouver Issei. S’il devait mourir, il ne voulait pas le faire loin de son ami, de son compagnon de voyage, qui n’était encore qu’un enfant.
Par chance, il repéra la petite silhouette au côté de l’homme imposant qui l’avait aidé à porter la poutre. En s'approchant, il remarqua qu’ils étaient en fait des dizaines basés sur la même apparence. Jouant de ses épaules, Masaaki se fraya un chemin entre les piliers de muscles pour rejoindre son ami.
- Toi aussi tu portes un numéro comme nom ? Demanda Masaaki à une des copies, ou l’orignal peut-être, en éclairant le sourire de son masque. Il se tourna ensuite vers son ami. On dirait que Seirei n’était pas notre pire épreuve. A ce train là, on ose imaginer ce que sera la prochaine ! Dit-il en serrant l’épaule de son ami. Regarde, si je meurs, ce sera au moins avec un bras qui marche !
A ces mots, l’Aburame rappela toutes les lucioles et à la suite d’une série de mudras, leur ordonna de se coller au mur avec lui en agitant leurs ailes de toutes leurs forces. Masaaki fut emporté par son effort et s'effondra, inconscient.
Si un être à la force insignifiante ne pouvait pas lutter, il en fallait des milliers.
****
252 est une des plus vieilles lucioles du foyer des lumières. Nourrice royale, elle ne s’occupe que des femelles reproductrices au cœur de la citadelle luminescente. Bien trop sage, elle n’a jamais quitté le nid. Cependant, quand le cri du démon fait trembler le monde, elle ne peut s'empêcher de s’échapper pour aller voir.
Le tumulte la désoriente tout d’abord.
La voilà à peine sortie de son nid qu’elle échappe, par chance, à un filet dont les lestes sont des senbons et les mailles une matière inconnue à l’insecte.
Cherchant un point de repère, elle se dirige vers une vibration forte et continue. Il s’agit d’un jeune homme tenant un discours passionné. Devant lui, une foule entière semble suspendue à ses lèvres, cherchant le réconfort et le courage nécessaire pour affronter la menace qui vient.
Au loin, un gigantesque mur d’eau et de sang se soulève. Intriguée, l’insecte tente d’aller voir la création hybride de plus près, mais la puissance de la création est telle que le liquide pourpre entraîne des bourrasques qui la déstabilisent. Pour ne rien arranger, un flocon de neige vient s’écraser sur une de ses ailes. Le contrepoids est trop grand, il faut se diriger vers les barrières.
C’est ici que le spectacle est le plus grandiose, des animaux géants, des clones, des monuments d’os, de terres, de glace, et de sang fusionnent et s'entremêlent dans une démonstration de la diversité des pouvoirs qui font face au démon.
252 regarde l'œuvre composée de milliers chakra différents, une œuvre qui marquera l’époque, même si la petite lucile ne le sait pas.
Elle s’approche des tortues géantes mais change de direction, effrayée par un colosse obscure qui jette des centaines de bras d’ombres vers la structure afin de la renforcer. Les ombres traversent la mosaïque d’os qui parcourent le rempart, illustration du sacrifice ultime de Sahen.
252 décide de se poser sur une montagne de ruines et de d'éléments disparates sculptés par un marionnettiste de talent.
D’ici, elle peut voir le chef-d’œuvre de la solidarité et l’attaque qui tente de scinder le continent en deux. Une attaque pour diviser qui semble pourtant faire contraire. Pour le moment du moins.
Le rayon est beau et impressionnant, mais il grossit vite. L’insecte se sent toute petite face à une telle démonstration de pouvoir. S’en est trop, la crainte l’envahit, mais, lorsqu'elle tente de s’envoler pour rentrer en sécurité, au fond de la ruche, il est déjà trop tard.
- Tour:
1. Il fait une technique Aburame-Nin rang D - continue pour manipuler les lucioles afin qu'elles balisent des chemins en formant des lignes régulières
2. Il fait une technique Aburame-Nin rang D - continue pour envoyer des escadrons partout où il remarque des failles, des faiblesses ou des trous.
3. Masaaki surcharge pour envoyer presque l'intégralité de sa ruche sur sur le dernier rempart Aburame-Nin rang C - continue. Les lucioles agitent leurs ailes pour tenter de maintenir le mur pendant le choc (lol).
Masaaki est derrière la barrière finale, à côté d'Issei et des Dodoro.
Event
Avec tout le monde
Chowa
Renkinjutsushi
Messages :
36
Expérience :
157
Mode de jeu :
PvE
Prime :
N/A
Puissance :
B
Réputation :
E (B)
Pays d'origine :
Kaze
剣闘士 モダン
Kaijuu : Victoire
Une victoire sans peine n’a aucun mérite à être obtenue. La vie d’un shinobi n’était pas de tout repos. L’art martial de tout ninja n’est qu’une simple illusion face à la toute-puissance de la nature. C’est ce que les événements venaient d’apprendre à nos fiers guerriers qui s’étaient, tous ensemble, dressés face à la bête. Ils l’avaient, ensemble, mis à terre une fois. Ils avaient réussi à esquiver la chute grâce au traineau d’os, mais était-ce réellement terminé ? C’est ce que se demandait intérieurement Ish’i alors qu’un Uzumaki lui soignait ses blessures. Lui qui était habitué au combat en général, aux guerres et surtout à la vue de la mort de ses semblables, se demandait si réellement, la puissance combinée des « soldats » ici présent allait suffire pour mettre fin à ce carnage ? En l’espèce, oui totalement, puisque le lézard légendaire venait de chuter. Mais jusqu’à quand ? Le regard encore concentré, Ish’i se releva. Regardant autour de lui, il vit ses équipiers de quelques minutes auparavant. Tout le monde avait survécu grâce à leurs travaux d’équipe et leur cohésion sans faille. Qui aurait pu penser qu’un traineau d’os allait, finalement, leur permettre de se sortir de ce danger ? D’esquiver les bombes de rang A de zone et surtout atterrir avec seulement un dégât minime au sol ? Dégât minime qui venait de se voir guérir par les Uzumaki présent. Et en parlant d’Uzumaki, même la petite Chiyo avait survécu.
Lui qui n’aimait pas forcément les gens, qui était un solitaire de nature, se voyait penser aux autres et ça lui faisait bizarre. Il n’était pas habitué à tout ça, mais après tout, qui était habitué à combattre un Bijuu aussi titanesque que celui-ci ? Personne. Et lorsqu’Ish’i aperçu les autres commencer rapidement à paniquer, il comprit directement. La bête n’était pas morte. Ou peut-être qu’elle l’était, mais qu’elle était revenue à la vie, qui sait, mais au final les conséquences étaient les mêmes : elle était vivante et il fallait faire quelque chose. Son regard se porta directement vers sa direction, voyant une lumière qui brille au loin. Une attaque ? Merde se disait intérieurement Ish’i tout en commençant à bouger. Autour de lui, tout le monde s’agitait. Ils avaient un plan pour tenter de contrer cette attaque, mais même tous ensemble, ils n’avaient aucune chance de faire front. Intérieurement, Ish’i le savait. Des discours motivateurs d’un côté, d’autre qui faisaient passer les informations. Mais comment contrer totalement un rayon de cette immensité ?
« Je propose qu’on ne contre pas le rayon, mais qu’on tente de le rediriger vers le ciel ! »
Dit alors Ish’i … Mais à qui ?
« JE PROPOSE DE REDIRIGER LE RAYON »
Cria alors Ish’i … Mais, même en haussant la voix, impossible d’atteindre tout le monde. Et puis tout le monde était occupé soit à aider pour mettre en place le mur, soit à faire circuler les informations. Personne n’allait l’écouter et il le savait. Après, bon, la force du plus grand monde l’emporte.
« Ouais bon je dois faire quoi ? »
Marmonna dans sa barbe le Gekimetsu résolu à suivre le plan finalement. L’un des protagonistes criait à toute voix à tout le monde présent et capable de se battre de tenter de protéger la zone avec un gigantesque mur fait des techniques de tout le monde. La limaille du Gekimetsu allait servir dans ce cas de figure. Il se dirigea alors à l’arrière (en zone 5). Un homme apparu vers lui et créa un début de mur fait avec le métal avoisinant, puis un autre en profita pour retenir tout ça avec une sorte de filet fait de senbon et de ses capacités claniques filaires. Le regard noir, déterminé, Ish’i savait que c’était à lui de jouer. Si le monde avait choisi de tenter de se protéger d’une attaque aussi puissante, il fallait tout donner dans cette protection, auquel cas, la mort attendrait l’humanité. Il plaça alors ses deux mains sur les débris métalliques de sa partie du mur créer auparavant par Nihon.
嘆きの壁 砂鉄 Nagekinokabe no Satetsu
Renforcement de limaille
Renforcement de limaille
[1]Il usa de sa limaille en tant que support. En effet, avec le métal présent, il utilisa le contact de ses mains avec le métal pour créer un ancrage pour permettre au mur d’avoir une prise au sol afin d’être plus résistant. De plus, il créa aussi des renforcements entre chaque partie de débris de métal pour lui permettre d’être plus résistant au choc.
Et bien-sûr, après cela, plus rien. Le sacrifice de sa jambe droite qui était devenue inutilisable … Puis rien. Le néant. Le Gekimetsu venait de tenter le tout pour le tout, usant de la moindre parcelle de son chakra pour faire tout ça. Sans énergie, sans la moindre force, il tomba au sol inerte et inconscient. Venait-il de réaliser son dernier mouvement de vie où le pouvoir de l’amitié allait réussir à bloquer cette attaque ?
- Spoiler:
1A.
[1] Ish'i surcharge en Bukijutsu A pour renforcer les débris de Nihon et créer un point d'ancrage au sol pour maintenir le mur au sol.
Aléa
Ascension
Kaijuu
Shigemori était un peu fatigué. Il avait été emmené dans les airs par une tempête et s'était retrouvé sur le bras d'un monstre gigantesque qu'il avait été forcé d'escalader. Un exercice franchement désagréable, même s'il n'était pas dénué d’intérêt, car le vieil homme n'avait jamais rien fait de tel au cours de sa longue vie. sauf une fois arrivé en haut, il n'avait même pas pu avoir la satisfaction de voir son attaque toucher au but, car il avait perdu connaissance. Il avait fallu l’atterrissage catastrophique du planeur improvisé pour le réveiller et le temps de retourner au rivage pour retrouver l'usage de sa jambe.
De manière générale, on pouvait dire que sa journée avait été exécrable. Et comme toutes les journée exécrable, elle se faisait une joie d'empirer quand on la pensait terminé. Shigemori se demandait si quelqu'un d'autre avait remarqué à quel point toute cette affaire avait été simple. Alors certes, ils avaient rencontré beaucoup de difficultés en chemin. Mais est-ce que ces difficultés avaient été à la mesure de la menace qu'ils avaient affronté ? Il en doutait. Un simple rayon aurait pu réduire au silence tous les navires qui avaient fait feu. Un de plus aurait abattu tous les défenseurs qui se trouvaient sur le rivage... Merde, un petit mouvement du bras aurait suffit pour le faire tomber lui et tous ses alliés.
Pourtant, la créature s'était contentée de marcher tout doirt, ignorant toutes les menaces, tous les dégâts et toutes les douleurs. C'était comme si elle avait chercher à économiser ses forces dans un but précis, un but qu'elle n'avait pas été capable d'atteindre...
Enfin, ça, c'était avant qu'elle se relève miraculeusement et commence à concentrer son énergie. Shigemori était étonné sans l'être. Après tout, ce genre de chose venait avec les journées exécrable.
"J'espère que ça ne va pas trop briller..."
Voila la première réaction du vieil homme en voyant la catastrophe qui se profilait. Assis sur la plage, il regardait la mort arriver, un sourire un peu résigné sur les lèvres. Ç'aurait été mal le comprendre que de dire qu'il avait perdu espoir. De sa perspective, il se contentait de regarder l'inévitable. Le vieux avait contemplé la mort assez souvent pour savoir la reconnaître lorsqu'elle se montrait. D'ailleurs, elle avait fait l'effort de se donner une apparence reconnaissable de tous pour une fois. Habituellement, elle avait plutôt tendance à se cacher à la vue de tous pour n'être visible que de la perspective de ceux qui parvenaient à lui échapper. Enfin bon, les circonstances étaient particulières, alors la mort devait avoir décidé d'en jouer. C'était bien le genre de cette garce.
Et malgré tout cela, le plus étonnant fut toute l'activité qui naquit sur la plage pour faire face au danger. Les ordres fusèrent, relayés de mille manières différentes. Shigemori prenait un certain plaisir à regarder tous ces jeunes fourmiller dans tous les sens pour tenter d'éviter l'inévitable. Rah, cette jeunesse pleine de rêves, d'espoirs et de stupidité...
Quel plaisir à regarder !
"Va falloir montrer l'exemple si on veut arriver à quelque chose, pensa-t-il en se relevant, sans se rendre compte qu'il l'avait pensé à haute voix."
Le vieux s'étira, réveillant d'un coup toutes les courbatures qu'il avait accumulé pendant cette journée infernale. Il commençait à se demander s'il arriverait à tenir debout le lendemain. Probablement pas.. enfin en partant du principe qu'il verrait le lendemain, mais ça, c'était un autre problème. Sur le moment, la seule chose qui l'inquiétait réellement était sa blessure à l'épaule. Elle continuait d'empirer malgré les soins prodigués par les Uzumaki. Vu la couleur noirâtre, ça devait être lié au Chakra du Kaiju. Les crocs du monstre qui l'avait mordu avoir été pleine de quelque chose qui se trouvait maintenant dans son corps. Quelque chose qui commençait à le faire pourrir...
Mais bon, ce n'était pas comme s'il pouvait y faire quoi que ce soit. Le vieil homme choisit donc d'ignorer ce soucis, qui ne manquerait pas de se manifester d'une manière ou d'une autre dans les prochains jours. La priorité était le mur, qui demanderait beaucoup d'attention malgré les efforts combinés de chacun. Heureusement, il savait comment multiplier toute l'attention qu'il avait à offrir.
[1] Le vieux shinobi fit une série de mudras avec ses mains et créa un clone parfait à partir de ses os. Deux Shigemori se retrouvèrent ainsi l'un à côté de l'autre. Ils n'eurent pas besoin de communiquer ensemble, car le vieux avait déjà décidé de ce que son clone aurait à faire avant de le fabriquer.
"Pourtant, c'était une belle journée pour mourir... commenta l'être nouvellement créé, une pointe de déception dans la voix."
Il semblait presque mélancolique en prononçant cette phrase. Étrange.. Il savait qu'une partie de lui était résigné, mais il ne l'avait pas pensé assez grande pour se manifester de cette manière. Son inconscient devait avoir besoin d'un peu de soutien.
"Ça l'est toujours ! Lui répondit joyeusement Shigemori, comme s'il s'agissait d'un encouragement."
Spectacle assez bizarre que ce vieil homme qui tentait de se rassurer en répondant à son propre clone. Plus bizarre encore de constater que cela fonctionna et que le sourire remplaça la mélancolie sur le visage de la créature éphémère qui portait le visage de son créateur.
Shigemori et son clone coururent tous les deux à l'endroit où plusieurs shinobi commençaient déjà à construire ce qui deviendrait Le Mur. Une certaine cohue régnait, mais heureusement, des routes s'étaient formés à base de petites lampes volantes. En y regardant de plus près, le vieil homme compris qu'il s'agissait de lucioles. Incroyable ce que les Aburame étaient capable de faire. Un clan étrange aux pouvoirs inhabituels, mais dont la versatilité était toujours impressionnante.
C'est en cherchant un endroit pour faire sa part qu'il remarqua Uhen. Le jeune homme avait déjà créé son clone et se préparait lui aussi à fabriquer son tronçon. D'un geste identique, le vieux et son clone commencèrent à se gratter la barbe tandis que la même idée germait dans leur esprit. Ils se tournèrent l'un vers l'autre et partagèrent le même sourire malicieux. Quoi de mieux que de soutenir un jeune homme plein de potentiel pendant un moment d'adversité ?
Il s'approcha subrepticement du gamin, faisant son possible pour ne pas être remarqué. Par chance, celui-ci était trop concentré sur son œuvre pour lui prêter attention pour l'instant. Le vieux compris assez vite la manœuvre du gamin en voyant celui qu'il soupçonnait d'être son clone commencer à créer une forêt osseuse.
Pour le commun des mortels, les forêts de pics osseux que les Kaguya aimaient tant n'étaient que des amas de pieux destinés à les attaquer par surprise depuis le sol... ou à y empaler des cadavres si l'on connaissait les faits d'armes de Shigemori. Il s'agissait en réalité d'une technique complexe dont les usages multiples dépendaient entièrement de l'imagination de son lanceur. Dans ce cas là, les pieux étaient la base d'une défense qui deviendrait plus complexe. Les arbres s'enlaceraient les uns aux autres et se joindraient pour former peu à peu un gigantesque mur d'une solidité exceptionnelle. En parallèle, ses racines l'accrocheraient fermement au sol pour lui donner une stabilité à toute épreuve.
"À toi l'honneur, lança négligemment le vieux shinobi à son identique."
[2] Le clone fit quelques signes et posa les deux mains au sol pour commencer lui aussi son œuvre. Cela démarra par une simple forêt de pic qu'il créait en faisant émerger la matière de son être. Des sortes d'arbres qui feraient toute la longueur de ce qui serait le pan osseux du mur. Il fit dans la simplicité, se contentant de faire émerger des pics qu'il fit aussi haut et aussi nombreux de possible avec sa première technique. Le reste viendrait avec la suite.
[3] Il enchaîna avec une nouvelle série de signes et reposa les mains au même endroit. Cette fois-ci, la forêt s'étendit dans le sol. Les pics gagnèrent en profondeurs pour s'enfoncer aussi loin que possible dans le rivage, de manière à bien y encrer les os gigantesques et avec eux la totalité de la structure, qui profiterait sans aucun doute de cette encrage.
[4] Après tout cela, Shigemori entra dans la danse à son tour. Après quelques signes, il posa les mains sur son clone, qui n'avait pas changé de position. On aurait dit que Shigemori le poussait dans le sol tandis que le clone fusionnait avec la matière qu'il avait lui-m^me créé. En parallèle, le vieil homme y ajoutait de se os, qui émergeaient de ses mains. Cette étrange fusion fit augmenter la taille du tout, élargissant les peu à peu les arbres et changeant leur forme de manière à les approcher les uns les autres et à commencer l'enlacement qui ferait de cette amas de pic un mur digne de ce nom.
C'est à ce moment-là que le jeune homme le remarqua. Il hurla son nom, si fort qu'il fut entendu par tout le rivage, et donna probablement quelques acouphène à ceux qui se trouvaient trop près. C'était dommage, car le vieille homme avait prévu de le surprendre pour lui faire peur. Bon tant pis, il aurait d'autres occasions.
"Salut gamin ! Lui répondit joyeusement le vieil homme, comme s'il venait tout juste de le remarquer lui aussi."
Uhen avait beaucoup changé depuis la dernière fois qu'il l'avait rencontré. Il fallait dire que trois années les séparait de cette rencontre, ce qui était assez long pour un garçon de son âge. Il se trouvait maintenant au zénith de son adolescence. Peut-être même au crépuscule, car il semblait avoir perdu de cette innocence enfantine qu'il avait portée si fièrement la dernière fois. S'il avait lui aussi affronté le Kaiju, cela n'avait rien d'étonnant. Cette rencontre inhabituel allait leur laissé des cicatrices à tous. Des blessures qui seraient plus profondes chez un jeune homme comme lui que chez un vieux briscard comme Shigemori.
Malgré tout, le gamin ne manquait pas d'enthousiasme. Si l'on avait demandé son avis au vieux, il aurait dit qu'il en avait un peu trop. Il lui dit même qu'il admirait sa légende. Une phrase qui provoqua un certain embarras chez le vieux.
"Ne te préoccupe pas des légendes gamin, lui répondit Shigemori. Si tu fais tout un foin sur les légendes des hommes, tu seras toujours déçu en découvrant leur vrai nature."
Une vague suggestion que le vieux n'était pas celui que le gamin voyait en lui Il s'était beaucoup adouci avec les années, et toutes la rage qui avait caractérisé sa fameuse légende avait disparu depuis bien longtemps. Mais malgré ce quiproquo, la suite fut une évidence pour eux deux. Elle l'aurait été pour n'importe qui possédant la même habilité qu'eux. Si les os servaient à renforcer ce avec quoi ils fusionnaient, alors quelle résistance pourraient-ils donner à leur propre matière s'ils la fusionnaient ensemble ?
[5] Voila la question à laquelle ils répondraient aujourd'hui. Shigemori entama une longue série de mudras, tâchant de synchroniser son chakra avec celui de Uhen. Leur deux énergies commencèrent peu à peu à s'harmoniser jusqu'à atteindre une synergie parfaite. Lorsqu'ils terminèrent leurs mudras en même, leur chakra ne faisait plus qu'un.
Les os se joignirent aux os pour faire fusionner leurs deux structures. Les arbres et les racines s'enlacèrent les uns aux autres. En parallèle, la matière qu'ils recevaient en masse des deux guerriers leur faisait encore gagner en taille, tout en augmentant leur densité, car elle se contractait à mesure qu'elle augmentait, poussant la forêt vers une résistance et une solidité qu'elle aurait été incapable d'obtenir avec l'énergie d'un seul homme. Notons qu'il devenait difficile de parler de forêt à ce stade. Il s'agissait maintenant d'un mur dont les lignes et les formes, ainsi que les pics qui formaient sont sommet, étaient devenues le seul vestige de sa nature passée. Cet amalgame s'éleva dans les airs, testament gigantesque et majestueux de ce que le clan Kaguya avait à offrir au monde au-delà de sa nature sauvage.
Shigemori donna tout ce qu'il avait. Il puisa si profondément dans son être qu'il fut encore une fois forcé de sacrifier l'une de ses jambes. Cette fois-ci, il opta pour la gauche, afin de ne pas tenter le diable. Tout comme Uhen, Shigemori s'effondra une fois le Grand Œuvre achevé. D'ailleurs, ils s'effondrèrent en même temps, même si la fatigue les agrippa si rapidement qu'ils furent incapable de s'en rendre compte.
Ne restait plus qu'à savoir si tout cela fonctionnerait, et s'ils vivraient pour le voir.
De manière générale, on pouvait dire que sa journée avait été exécrable. Et comme toutes les journée exécrable, elle se faisait une joie d'empirer quand on la pensait terminé. Shigemori se demandait si quelqu'un d'autre avait remarqué à quel point toute cette affaire avait été simple. Alors certes, ils avaient rencontré beaucoup de difficultés en chemin. Mais est-ce que ces difficultés avaient été à la mesure de la menace qu'ils avaient affronté ? Il en doutait. Un simple rayon aurait pu réduire au silence tous les navires qui avaient fait feu. Un de plus aurait abattu tous les défenseurs qui se trouvaient sur le rivage... Merde, un petit mouvement du bras aurait suffit pour le faire tomber lui et tous ses alliés.
Pourtant, la créature s'était contentée de marcher tout doirt, ignorant toutes les menaces, tous les dégâts et toutes les douleurs. C'était comme si elle avait chercher à économiser ses forces dans un but précis, un but qu'elle n'avait pas été capable d'atteindre...
Enfin, ça, c'était avant qu'elle se relève miraculeusement et commence à concentrer son énergie. Shigemori était étonné sans l'être. Après tout, ce genre de chose venait avec les journées exécrable.
"J'espère que ça ne va pas trop briller..."
Voila la première réaction du vieil homme en voyant la catastrophe qui se profilait. Assis sur la plage, il regardait la mort arriver, un sourire un peu résigné sur les lèvres. Ç'aurait été mal le comprendre que de dire qu'il avait perdu espoir. De sa perspective, il se contentait de regarder l'inévitable. Le vieux avait contemplé la mort assez souvent pour savoir la reconnaître lorsqu'elle se montrait. D'ailleurs, elle avait fait l'effort de se donner une apparence reconnaissable de tous pour une fois. Habituellement, elle avait plutôt tendance à se cacher à la vue de tous pour n'être visible que de la perspective de ceux qui parvenaient à lui échapper. Enfin bon, les circonstances étaient particulières, alors la mort devait avoir décidé d'en jouer. C'était bien le genre de cette garce.
Et malgré tout cela, le plus étonnant fut toute l'activité qui naquit sur la plage pour faire face au danger. Les ordres fusèrent, relayés de mille manières différentes. Shigemori prenait un certain plaisir à regarder tous ces jeunes fourmiller dans tous les sens pour tenter d'éviter l'inévitable. Rah, cette jeunesse pleine de rêves, d'espoirs et de stupidité...
Quel plaisir à regarder !
"Va falloir montrer l'exemple si on veut arriver à quelque chose, pensa-t-il en se relevant, sans se rendre compte qu'il l'avait pensé à haute voix."
Le vieux s'étira, réveillant d'un coup toutes les courbatures qu'il avait accumulé pendant cette journée infernale. Il commençait à se demander s'il arriverait à tenir debout le lendemain. Probablement pas.. enfin en partant du principe qu'il verrait le lendemain, mais ça, c'était un autre problème. Sur le moment, la seule chose qui l'inquiétait réellement était sa blessure à l'épaule. Elle continuait d'empirer malgré les soins prodigués par les Uzumaki. Vu la couleur noirâtre, ça devait être lié au Chakra du Kaiju. Les crocs du monstre qui l'avait mordu avoir été pleine de quelque chose qui se trouvait maintenant dans son corps. Quelque chose qui commençait à le faire pourrir...
Mais bon, ce n'était pas comme s'il pouvait y faire quoi que ce soit. Le vieil homme choisit donc d'ignorer ce soucis, qui ne manquerait pas de se manifester d'une manière ou d'une autre dans les prochains jours. La priorité était le mur, qui demanderait beaucoup d'attention malgré les efforts combinés de chacun. Heureusement, il savait comment multiplier toute l'attention qu'il avait à offrir.
[1] Le vieux shinobi fit une série de mudras avec ses mains et créa un clone parfait à partir de ses os. Deux Shigemori se retrouvèrent ainsi l'un à côté de l'autre. Ils n'eurent pas besoin de communiquer ensemble, car le vieux avait déjà décidé de ce que son clone aurait à faire avant de le fabriquer.
"Pourtant, c'était une belle journée pour mourir... commenta l'être nouvellement créé, une pointe de déception dans la voix."
Il semblait presque mélancolique en prononçant cette phrase. Étrange.. Il savait qu'une partie de lui était résigné, mais il ne l'avait pas pensé assez grande pour se manifester de cette manière. Son inconscient devait avoir besoin d'un peu de soutien.
"Ça l'est toujours ! Lui répondit joyeusement Shigemori, comme s'il s'agissait d'un encouragement."
Spectacle assez bizarre que ce vieil homme qui tentait de se rassurer en répondant à son propre clone. Plus bizarre encore de constater que cela fonctionna et que le sourire remplaça la mélancolie sur le visage de la créature éphémère qui portait le visage de son créateur.
Shigemori et son clone coururent tous les deux à l'endroit où plusieurs shinobi commençaient déjà à construire ce qui deviendrait Le Mur. Une certaine cohue régnait, mais heureusement, des routes s'étaient formés à base de petites lampes volantes. En y regardant de plus près, le vieil homme compris qu'il s'agissait de lucioles. Incroyable ce que les Aburame étaient capable de faire. Un clan étrange aux pouvoirs inhabituels, mais dont la versatilité était toujours impressionnante.
C'est en cherchant un endroit pour faire sa part qu'il remarqua Uhen. Le jeune homme avait déjà créé son clone et se préparait lui aussi à fabriquer son tronçon. D'un geste identique, le vieux et son clone commencèrent à se gratter la barbe tandis que la même idée germait dans leur esprit. Ils se tournèrent l'un vers l'autre et partagèrent le même sourire malicieux. Quoi de mieux que de soutenir un jeune homme plein de potentiel pendant un moment d'adversité ?
Il s'approcha subrepticement du gamin, faisant son possible pour ne pas être remarqué. Par chance, celui-ci était trop concentré sur son œuvre pour lui prêter attention pour l'instant. Le vieux compris assez vite la manœuvre du gamin en voyant celui qu'il soupçonnait d'être son clone commencer à créer une forêt osseuse.
Pour le commun des mortels, les forêts de pics osseux que les Kaguya aimaient tant n'étaient que des amas de pieux destinés à les attaquer par surprise depuis le sol... ou à y empaler des cadavres si l'on connaissait les faits d'armes de Shigemori. Il s'agissait en réalité d'une technique complexe dont les usages multiples dépendaient entièrement de l'imagination de son lanceur. Dans ce cas là, les pieux étaient la base d'une défense qui deviendrait plus complexe. Les arbres s'enlaceraient les uns aux autres et se joindraient pour former peu à peu un gigantesque mur d'une solidité exceptionnelle. En parallèle, ses racines l'accrocheraient fermement au sol pour lui donner une stabilité à toute épreuve.
"À toi l'honneur, lança négligemment le vieux shinobi à son identique."
[2] Le clone fit quelques signes et posa les deux mains au sol pour commencer lui aussi son œuvre. Cela démarra par une simple forêt de pic qu'il créait en faisant émerger la matière de son être. Des sortes d'arbres qui feraient toute la longueur de ce qui serait le pan osseux du mur. Il fit dans la simplicité, se contentant de faire émerger des pics qu'il fit aussi haut et aussi nombreux de possible avec sa première technique. Le reste viendrait avec la suite.
[3] Il enchaîna avec une nouvelle série de signes et reposa les mains au même endroit. Cette fois-ci, la forêt s'étendit dans le sol. Les pics gagnèrent en profondeurs pour s'enfoncer aussi loin que possible dans le rivage, de manière à bien y encrer les os gigantesques et avec eux la totalité de la structure, qui profiterait sans aucun doute de cette encrage.
[4] Après tout cela, Shigemori entra dans la danse à son tour. Après quelques signes, il posa les mains sur son clone, qui n'avait pas changé de position. On aurait dit que Shigemori le poussait dans le sol tandis que le clone fusionnait avec la matière qu'il avait lui-m^me créé. En parallèle, le vieil homme y ajoutait de se os, qui émergeaient de ses mains. Cette étrange fusion fit augmenter la taille du tout, élargissant les peu à peu les arbres et changeant leur forme de manière à les approcher les uns les autres et à commencer l'enlacement qui ferait de cette amas de pic un mur digne de ce nom.
C'est à ce moment-là que le jeune homme le remarqua. Il hurla son nom, si fort qu'il fut entendu par tout le rivage, et donna probablement quelques acouphène à ceux qui se trouvaient trop près. C'était dommage, car le vieille homme avait prévu de le surprendre pour lui faire peur. Bon tant pis, il aurait d'autres occasions.
"Salut gamin ! Lui répondit joyeusement le vieil homme, comme s'il venait tout juste de le remarquer lui aussi."
Uhen avait beaucoup changé depuis la dernière fois qu'il l'avait rencontré. Il fallait dire que trois années les séparait de cette rencontre, ce qui était assez long pour un garçon de son âge. Il se trouvait maintenant au zénith de son adolescence. Peut-être même au crépuscule, car il semblait avoir perdu de cette innocence enfantine qu'il avait portée si fièrement la dernière fois. S'il avait lui aussi affronté le Kaiju, cela n'avait rien d'étonnant. Cette rencontre inhabituel allait leur laissé des cicatrices à tous. Des blessures qui seraient plus profondes chez un jeune homme comme lui que chez un vieux briscard comme Shigemori.
Malgré tout, le gamin ne manquait pas d'enthousiasme. Si l'on avait demandé son avis au vieux, il aurait dit qu'il en avait un peu trop. Il lui dit même qu'il admirait sa légende. Une phrase qui provoqua un certain embarras chez le vieux.
"Ne te préoccupe pas des légendes gamin, lui répondit Shigemori. Si tu fais tout un foin sur les légendes des hommes, tu seras toujours déçu en découvrant leur vrai nature."
Une vague suggestion que le vieux n'était pas celui que le gamin voyait en lui Il s'était beaucoup adouci avec les années, et toutes la rage qui avait caractérisé sa fameuse légende avait disparu depuis bien longtemps. Mais malgré ce quiproquo, la suite fut une évidence pour eux deux. Elle l'aurait été pour n'importe qui possédant la même habilité qu'eux. Si les os servaient à renforcer ce avec quoi ils fusionnaient, alors quelle résistance pourraient-ils donner à leur propre matière s'ils la fusionnaient ensemble ?
[5] Voila la question à laquelle ils répondraient aujourd'hui. Shigemori entama une longue série de mudras, tâchant de synchroniser son chakra avec celui de Uhen. Leur deux énergies commencèrent peu à peu à s'harmoniser jusqu'à atteindre une synergie parfaite. Lorsqu'ils terminèrent leurs mudras en même, leur chakra ne faisait plus qu'un.
Les os se joignirent aux os pour faire fusionner leurs deux structures. Les arbres et les racines s'enlacèrent les uns aux autres. En parallèle, la matière qu'ils recevaient en masse des deux guerriers leur faisait encore gagner en taille, tout en augmentant leur densité, car elle se contractait à mesure qu'elle augmentait, poussant la forêt vers une résistance et une solidité qu'elle aurait été incapable d'obtenir avec l'énergie d'un seul homme. Notons qu'il devenait difficile de parler de forêt à ce stade. Il s'agissait maintenant d'un mur dont les lignes et les formes, ainsi que les pics qui formaient sont sommet, étaient devenues le seul vestige de sa nature passée. Cet amalgame s'éleva dans les airs, testament gigantesque et majestueux de ce que le clan Kaguya avait à offrir au monde au-delà de sa nature sauvage.
Shigemori donna tout ce qu'il avait. Il puisa si profondément dans son être qu'il fut encore une fois forcé de sacrifier l'une de ses jambes. Cette fois-ci, il opta pour la gauche, afin de ne pas tenter le diable. Tout comme Uhen, Shigemori s'effondra une fois le Grand Œuvre achevé. D'ailleurs, ils s'effondrèrent en même temps, même si la fatigue les agrippa si rapidement qu'ils furent incapable de s'en rendre compte.
Ne restait plus qu'à savoir si tout cela fonctionnerait, et s'ils vivraient pour le voir.
- Résumé:
- Santé : Remis sur pied + Épaule inquiétante (morsure) + Jambe gauche HS (effet de la surcharge)
Chakra : 4B et 1A (2B pour le clone/2B et 1A surchargée pour Shigemori)
Techniques :
[1] Shigemori crée un clone d'os. (Rang B)
[2] Le clone de Shigemori imite Uhen et crée les base d'un mur d'os. (Rang B)
[3] Le clone étend sa forêt dans les profondeurs du rivage pour lui faire gagner en stabilité. (Rang B)
[4] Shigemori fait gagner en taille à sa forêt en lui donnant de la matière, ce qui inclus celle de son clone d'os, qui disparaît pendant l'opération. (Rang B)
[5] Shikgemori combine son chakra avec celui de Uhen pour faire fusionner leur deux forêts et les transformer en un mur d'os gigantesque. (Rang A+ - Surcharge)
Shinobi
Messages :
10
Expérience :
128
Mode de jeu :
PvE
Prime :
N/A
Puissance :
B
Réputation :
B
Pays d'origine :
Chōwa no Kuni
Tout le monde
Kaijū : Victoire
_______________
À onze sur un traineau-planeur prévu pour cinq personnes, il fut bien vite évident que le véhicule ne tiendrait que peu de temps. L'enjeu était simple, tenir jusqu'au rivage, ce qui fut chose faite à coup de renforcements métalliques, eux-mêmes soutenus par le chakra de la petite Uzumaki. Et si l'atterissage fut rude, tous étaient en vie.
Blessée un peu partout, des fragments métalliques et osseux s'étant planté partout sur leur point de chûte, Chiyo ne tarda pas, elle avait une mission et elle l'appliquerait jusqu'au bout, celle de soigner encore et encore, jusqu'à ce que le combat soit terminé et que tous soient en bonne santé. Ainsi, avant même de se soigner elle-même, la jeune femme se jeta sur le premier inconscient du groupe -et ils étaient nombreux- pour le prendre en charge, refermant ses plaies avec une rigueur accompagnée d'une inquiétude lisible dans ses yeux.
Abnégationiste au possible, la jeune manipulatrice du chakra régénérant prit en charge autant de ses camarades que possible. Quand elle arriva finalement à Akane, cette dernière mit encore quelques secondes à se réveiller tandis que l'Uzumaki lui prodiguait des soins. Mais quand elle le fit finalement, ce fut pour lui poser la main dessus et lécher ses doigts couverts de son sang, ce qui perturba un instant la jeune femme qui ne connaissait que très vaguement les autres clans et leurs pouvoirs. La suite fut cependant bien plus désagréable puisque cette fois-ci, la main de la vampire se posa sur une de ses blessures à elle et lui ponctionna une partie de son fluide vital qui se faisait déjà manquant.
Terminant malgré tout son soin qu'elle avait commencé avant de subir cette attaque inattendue, la demoiselle aux cheveux rougeoyants posa une main sur le sol. Son regard commença à se noircir, sa tête tournait. Elle se sentait faible. Et pourtant Akane mentionna une "petite" gorgée. Au moins, cette dernière semblait aller mieux. Répondant avec un faible sourire, la demoiselle reprit sa mission, passant de patient en patient, jusqu'à ce qu'un aîné du clan ne la remarque et ne l'arrête, la soignant lui-même et commençant à lui faire une petite remontrance sur l'importance de prendre soin de soi-même pour pouvoir convenablement prendre soin des autres. Un sermon qui passa d'une oreille à l'autre de la jeune fille.
Désormais soignée, elle observa le reste du rivage puis remarqua encore quelques blessés. Incapable de s'arrêter malgré la joie qui semblait commencer à monter sur la rive, elle continua de prodiguer des soins. Personne ne semblait mort, dans leur petit groupe, mais les pertes étaient nombreuses sur la côte. Peinée par cette scène, la demoiselle au serre-tête préféra se plonger dans les soins à chacun, imaginant tous ceux qu'elle aurait pu sauver si elle avait été meilleure. Si elle avait su apprendre plus vite. Elle avait été directement sur place contrairement à d'autres Uzumakis. Pourquoi n'avait-elle pas eu plus d'impact...
Alors qu'elle se rendait compte de l'ampleur des dégâts actuels, des cris suivis d'une vision d'horreur lui glaça le sang. Comme si tout ceci n'avait pas été suffisant. Comme si tous leurs efforts n'avaient pas mérité de retrouver une paix déjà si chère payée. Le monstre n'avait pas chuté. Ou pire encore, il s'était relevé.
Son corps s'était en partie illuminé. Une énergie si puissante que tous les superlatifs de l'horreur n'auraient été suffisants pour décrire les émotions qu'elle procurait à la petite et si faible, si fragile humaine qu'elle était. Parcourue de tremblements de terreur, la demoiselle ne pouvait succomber à celle-ci. Ne pouvait rester là, inutile, alors que déjà des cris pour tenter de dire quoi faire à tous, pour tenter un semblant de stratégie alors que déjà le Biju n'était plus visible, caché derrière un amas lumineux destructeur.
Alors l'instinct prit le dessus. Elle couru vers l'arrière. Vers ceux qui enchaînaient les mudras pour essayer de créer un mur solide. L'une des plus rapides à réagir avait été la Chinoike qui lui avait volé un peu de sang plus tôt, qui lui avait dit que sa vie lui appartenait désormais. Et cette fille s'échouait au sol après avoir fait une puissante technique pour essayer d'arrêter ce rayon immonde qui leur fonçait dessus, irréel dans sa prépotence innommable. Alors l'instinct de guérisseuse de l'Uzumaki prit à nouveau le dessus. Portée par sa force supérieure aux autres hommes, sa supravitalité faisant cependant encore bien pale figure comparé à ce dont ses aînés pouvaient faire, elle se mit à courir vers cette fille qui était de toute façon plus proche du mur en formation qu'elle-même ne l'était et la saisit, l'emportant avec elle, à l'abri.
S'effondrant derrière tous les shinobis, elle remarqua que tous essayaient encore de préparer des techniques supplémentaires, d'aider toujours plus pour survivre ensemble. Là, derrière le mur immense, soutenu par d'autres combattants encore, renforcé de toutes les manières qu'ils purent imaginer, ils continuaient d'espérer.
Chiyo s'empressa alors de trouver la bonne personne à qui apporter son propre chakra. Et c'est sur Shigemori, le vieil homme avec qui elle était un peu plus tôt sur leur traineau infernal, qu'elle porta finalement son choix. Certes il était bien plus puissant qu'elle, mais elle avait malgré tout une carte à jouer. Concentrant son énergie, elle chercha à l'offrir autant que possible, à donner toute cette puissance de complétion qu'elle pouvait apporter dans la tentative de ce dernier à former des fondations solides pour leur mur qui devait tenir à tout prix face au rayon d'éradication. Ses jambes cédèrent alors sous elle, dès qu'elle eut fini de lui transmettre toutes les forces qu'elle avait, puis elle bascula sur le côté, éreintée, et sombra finalement dans l'inconscience.
Se réveillera-elle ?
- Spoiler:
- Chakra Plus beaucoup (Nombreuses C (part pré attaque) + 1C + 1 B)
Santé — Inconsciente (Surcharge) - Jambes inutilisables (Surcharge)
Actions :
• Chiyo soigne autant de gens qu'elle peut dans la première partie avant l'attaque du Biju
• Elle porte Akane grâce à sa supravitalité (tai Uzumaki rang E, j'fais c'que j'peux ok :'() jusqu'à l'arrière des murs en formation
• Elle donne son chakra autant que possible à Shigemori en train de faire grandir sa forêt tout en sacrifiant son clone. (Surcharge B sur son avant dernière technique)
Aléa - Kaijuu
Victoire ?
Chowa No Kuni
Nouveau prophète
Kaijū
victoire
Naufragés, la nacelle de bois se fendit lorsque l'expédition se termina sur le rivage. Sonnés par les chocs au travers de la coque, nous acceptâmes les soins prodigués par l'équipe de soigneurs qui avaient rejoint les survivants. L'allégresse de la victoire s'était répandue comme un voile sur les témoins de la victoire de l'Humanité. Encore, les souvenirs de Sa libération rôdaient en ombres dans notre pensée, ce voyage trans-dimensionnel qui avait terni notre âme imperceptiblement. Dans cet autre monde, nos esprits avaient fusionnés avec la dimension, nous plongeant dans un marasme que nul humain n'aurait pu résister... Comment avions-nous pu se maintenir à flot dans le typhon émotionnel qui nous avait assailli ? Était-ce Sa présence, celle du Roi-Noroi, ou était-ce une capacité intrinsèque à notre condition, celle des Jumeaux ? Quid l'âme de Tatsumaki ? Elle aussi enchaînée dans l'un des Cercles ? Notre mère avait trahi les dieux en suspendant notre conception, avait-elle fait un pacte avec un monstre extra-dimensionnel ? Mais à la place de son âme, celle de sa fille l'avait remplacé...
Une image nous vint, celle de la mise en cercueil cristallin de Tatsumaki, à sa mort, seule reconnaissance de notre appartenance au clan Shugyoku (ou peut-être pour en cacher les secrets de leur sang, nous commencions à comprendre l'influence des secrets de clan dans la politique continentale...) Son corps était-il toujours préservé ? Une fois son âme récupérée, chercherait-elle un vaisseau à habiter ? Devrions-nous trahir à nouveau le clan pour récupérer son corps ?
Le cadavre chthonien masque le coucher du soleil. Notre kimono est ouvert et pour une rare fois, nous laissons exposé ce dos martyrisé, appréciant la fraîcheur de la brise marine. Un galet entre les doigts, des reflets cristallins miroitent à sa surface alors que chaque passage de nos doigts en cristallise une partie de sa surface. Puis une fois poli, nous l'envoyons ricocher contre la mer.
Nous sommes perdus dans nos pensées lorsque le premier cri nous en arrache ! Notre expression de plénitude se transforme : le Kaijū que l'Humanité avait cru vaincu se réveille !
La terreur anime nos prochaines actions.
Bondissant sur nos pieds, nous oublions toute délicatesse de l'Oiran et de larges mouvements rustres, intimons de cris affolés à la population de fuir ! Notre instinct, affiné par notre voyage dans la Dimension, nous savons nos capacités risibles face à la menace d'anéantissement qui se relève ! Nous ignorons encore ce que prépare Ido-shima, mais notre petite escapade dans ses entrailles nous semble récit de légendes, tant il nous semble improbable de pouvoir y survivre une seconde fois... En haleine, nous fuyons également pour notre vie ! Nos gestes sont frénétiques : « Courrez ! Fuyez ! crions-nous, seuls verbes pouvant s'échapper de nos respires éreintés ! Fuyez ! Courrez ! »
Les Sauveurs de l'Humanité — du moins, jusqu'à maintenant — se rassemblent dans la cohue et entreprennent les fondations du dernier bastion... Nous sommes toujours sur la plage, paniqués, les bras tendus pour aider les bonnes gens à enchaîner les pas de courses. Avec frayeur, nous combattons l'envie d'abandonner civils et enfants pour nous réfugier derrière le Mur, mais notre morale nous tient à carreau. Des flashs de réminiscences nous assaillent des moments passés de l'autre côté du miroir et nous cherchons nos alliés ! Soudain, un bruit d'impact puissant nous fait sursauter et nous nous retournons à temps pour voir l'immense projectile botté vers la mer de la Judas de notre groupe : Uzumaki Mai s'effondre devant un gamin qui pleure toujours, tétanisé.
Notre coeur manque un battement... Sa silhouette sur fond gris est digne des blessés d'Hametsu... Comment peut-elle seulement se redresser ?
Nous aidons une dernière facile à se diriger derrière le mur avant de se décider : Uzumaki Mai ne peut être abandonnée à son sort ! Survivante de l'autre-dimension, les six premiers apôtres de Sa Majesté se devaient de survivre ; survivre pour nous permettre de retrouver notre Jumelle ! Malgré sa trahison thématique, Mai avait joué une part importante dans notre survie ; sa paranoïa nous avait gardé de suivre ses pas ! Serions-nous seulement en un seul morceau, si nous était venu l'idée de plonger à sa suite ? Sans doute partagerions-nous enfin un moment avec Tatsumaki... notre corps perdu dans les abysses...
La chaleur du rayon se faisait sentir, mais animés d'une nouvelle mission divine, nous nous élançons vers cette partenaire d'infortune ! Elle n'avait pas un mauvais fond, ce dernier acte d'héroïsme en prouvait le contraire ! L'Humanité aurait besoin de tous ses acteurs pour l'Acte a venir !
Les différentes facettes du bastion en érection, nous atteignons enfin le corps inerte de l'Uzumaki. Nous ne jetons même pas un regard vers l'esprit-gardien, ignorants de son importance pour la renkinjutsushi ; à la place, nous juchons l'enfant dans notre dos, qui nous étrangle de ses petits bras, la force manifestée par ses pleurs !
À l'autre bout du paysage, Hanzō réincarné en panthère, active son champ magnétique. Sous nos yeux, la ferraille éparpillée au sol s'agite et s'envole ! Nous sentons notre lame secrète, ce tantō coincé entre les plis de notre kimono, nous tirer vers la source magnétique et l'idée nous frappe, au même temps que nous soulevons le corps inerte de la rouquine. « Petit, connais-tu l'histoire de la Liche et de la Lune ? C'est vraiment une pièce magnifique, tu viendras voir l'une de nos représentations... »
Sourire en coin, après cette épopée, Nurarihyon-sensei sera sans doute ravis des nouvelles idées scénographiques que nous lui proposerons ! Après tout, notre esprit avait été bombardé d'images inédites !
Avec assurance, nous empoignons notre lame et la pointons vers le mur : le champ magnétique est assez fort pour en sentir son attraction ! Notre main se couvre d'émeraude et fige le manche du tantō à notre poigne, tandis que nos pieds s'en recouvrent également et forment sous ses plantes des lames cristallines, nous surélevant légèrement. La lumière chthonienne nous auréole, alors que nous donnons un premier coup de patin qui nous propulse vers le mur !
Le bras tendu vers l'avant, nous comprenons rapidement que nous ne sommes pas maîtres de notre trajectoire, bien que nous pouvons influencer notre vitesse ! De nouveaux pas, nous contrebalançons l'accélération de gémissements, que nous tire notre bras en attraction. Soudain, de nouveaux pans de murs se dressent et nous n'avons d'autres choix que d'exploser le cristal sur notre lame : le tantō s'envole et fusionne au mur, nous sur sa trajectoire pour bientôt connaître le même sort...
Que nenni !
Un grognement viscéral accompagne notre poussée, suivi du cri du gamin au visage froncé, yeux fermés comme pour se chasser de la réalité ! Notre épaule frappe douloureusement le mur, laissant un petit cratère de cristal à l'impact ! Deux pas et nous glissons sur les détritus pour forme un grand arc, afin de passer le coin ! Notre bras gifle le bastion : ancrage d'émeraude qui nous fait pivoter et étire d'avantage notre corps par la centrifuge ! « Tiens bon kosō !
Notre force nous quitte et nos jambes perchés sur les patins de cristal tremblent : soudain, toute l'énergie que la peur de disparaître nous a gavé, s'évapore, et le corps de Mai dans nos bras nous semble soudainement lourd. Notre équilibre chamboulée nous propulse en inertie avec notre trajectoire : le corps inerte de Mai roule, tandis que celui du gamin est propulsé par-dessus notre tête. Nous nous cognions également solidement le crâne et de nos pensées embrouillées, ne parvenons qu'à distinguer les silhouettes des réels héros de l'Humanité !
De cette vision perturbée se distinguent nos partenaires d'exploration dimensionnelle : nous revoyons l'hécatonchire, le balrog, l'informe, l'hérissé ! Nous plissons des yeux, la voix éteinte par notre respiration bruyante ; Il nous apparaît de nouveau, ce Roi d'une autre époque. Détruisez le Mal...
Nos derniers instants à Ses côtés nous replongent dans l'admiration : le Dernier Bastion ferait-il honneur à son héritage ? Ou cette peine indicible était annonciatrice du destin de l'Humanité ? Notre regard se perd dans les sillons de notre main, celle qui est entrée en contact avec l'entité millénaire...
- Recap:
Santé Épuisée par la surcharge de Tai, il s'est violemment éclaté au sol.
Chakra Plusieurs D pour se diriger, 1C surchargée pour ne pas devenir un moustique de pare-brise sur l'autoroute
Seijaku cri comme un demeuré sur la plage pour intimer aux civils de fuir, puis il capte l'action de Mai qui renvoie le débris de son super-kick rang A. Convaincu que Mai lui sera utile pour avancer dans son intrigue, il fonce la récupérer elle et le gamin qu'elle a protégé/sauvé (enfin... sauvé... bref...). Animé d'une confiance nouvelle (après son passage et sa survie dans la dimension Yang), il joue aux héros et utilise ses talents de clan en Taijutsu pour fixer son tantō d'oiran dans sa main et se former deux patins de cristaux (rang D) et attiré par le magnétisme rang A d'Hanzō, se met à patiner comme un surfeur avec sa voile, le gamin sur le dos et Mai dans les bras. Soudain, Seijaku se rend compte que sa trajectoire va le transformer en crêpe et les fusionnera au dernier bastion, alors il explose son cristal pour se défaire de son dirigeable métallique et surcharge en rang C Taijutsu Shugyoku pour exécuter une petite esquive du mur et tenter de se jeter désespérément derrière celui-ci. Son action n'est pas sans danger et il se ramasse, culbute, s'étourdit contre les obstacles. Au sol, il observe, éreinté, les descendants de Sa Majesté et reconnaît certains visages, ou se les imagine, la réalité n'est plus tout fait exacte...
Aléa
Kaijū : Victoire
脅威怪獣
- C’est pas possible… Balbutia tout doucement Mizaru alors que son corps subissait encore les contre-coups de la précédente surcharge, quelques étincelles crépitaient hors de son corps, voilà le contre-coup suite à l’activation de ce surpuissant monde ‘’foudroyant’’ qui décuplait drastiquement ses capacités. Au loin, la source de ses cauchemars, l’immense titan qui venait de se réveiller tel un zombie, vacillant de droite à gauche avant d’ouvrir la gueule pour y vomir un terrible rayon de chakra.
Abandonner ? Jamais ce mot ne traversa l’esprit de la Yotsuki et visiblement la plupart des personnages ici présents étaient du même avis. Son corps paralysé, électrifié par sa propre technique s’anima dans un intense râle de douleur. - Bon sang… il ne veut pas abandonner, moi aussi ça tombe bien. D’un rapide geste de la tête, la Yotsuki chercha du regard dans la foule quelques têtes connues ; Jotaro ? Plus loin en train de s’animer. - Ce type a une vraiment une volonté d’acier, les autres aussi on dirait. Un sourire confiant et challengeur vint alors animer son visage, elle aussi disposait de cette volonté immense. - Ils veulent vraiment tenter d’encaisser le tir, c’est de la folie pure… mais pas le choix on dirait…
Résignée à suivre le plan, la Yotsuki écarta faiblement ses deux cuisses adoptant une posture de combat. Ses tenketsu s’ouvraient libérant des faibles impulsions électriques qui gagnaient peu à peu en intensité, ainsi, au fur et à mesure Mizaru devint une véritable boule lumineuse crépitante*, baignant dans cette aura de puissance, elle souffla entre ouvra légèrement les lèvres pour y souffler un peu de vapeur. - Allons-y espèce de monstre.
L’étoile qu’était désormais Mizaru s’avança en même temps que ses camarades qui commençaient à générer des défenses, disparaissant d’un reflet de vitesse pour rejoindre le mur à sa formation, sa vitesse nouvelle lui permettait après tout ; elle fracassa d’un brutal coup de talon le sol afin d’accroître le nombre de débris. [1]
Une fois les nombreux débris propulsées dans les airs, dans le mur qui s’était déjà formé, Mizaru libéra tout autour d’elle une importante onde électromagnétique afin de solidifier le tout, attirant chaque débris entre eux, les aimantant afin qu’ils puissent former des véritables blocs solides qui tiennent entre eux.[2] Pis renforce avec les failles et autres morceaux du mur qui semblent fragiles, elle renforce le mur comme elle peut.
Désormais, il fallait juste tenir. Mizaru inspira, puis claqua littéralement son corps contre le mur sous l’effet de l’immense surcharge ranton qui parcourait son corps. - Raaaaah.. ! L’épaule écrasée, un bras cessant déjà de répondre à cause de l’auto électrification de sa propre technique, Mizaru maintenait de toutes ses forces le mur, exploitant toutes les capacités physiques de son corps aux cotés de Jotaro. [3]
- Résumé:
- * - Boost ranton rang B
1 - Mizaru fracasse le sol pour générer des débris (tai raiton rang C)
2 - Mizaru aimante les débris dans les parties fragiles du mur pour le solidifier (Taijutsu rang B raiton)
3 - Force raiton sous boost ranton rang A+ surcharge (sacrifice d'un bras) pour tenir le mur et le maintenir
Victoire
Triomphe ou Crève
La victoire en soi fût un souvenir embrumé, plongée dans la semi inconscience par ses blessures, le retour lent du fonctionnement de sa partie corporelle artificielle lui permettant de réémerger partiellement et surtout de ne pas mourir de ses organes internes manquants avant la vague de soin touchant tout la champ de bataille. Ses blessures guéries, la marionnettiste pouvait enfin se relever sur le rivage, posant nerveusement ses mains aux endroits où elle avait été blessée ou pouvait encore sentir du sang sur sa peau mais aucune blessure encore présente. Le soupir de soulagement et le léger tremblement des mains suite à la redescente d’adrénaline accompagnaient le gloussement nerveux de l’incrédulité d’avoir survécu à tout cet enfer. Néanmoins, une seconde après Yumeko séparait ses deux marionnettes pour constater les dégâts, l’âme du Kugutsu continuait de briller en elle, et le retour à quelque chose de connu et maitrisé était une bulle de confort offerte dans ce déchainement d’activité et de joie tout autour.
Malheureusement les débordements de liesse se virent interrompus assez vite : Le Kaijuu revenait à la vie, les dégâts causés par l’être ancien libéré temporairement par le groupe auquel Yumeko avait fait parti furent annulés, la chair du parangon des sauriens avait réapparue et son chakra obscur se manifestait à nouveau, luttant contre le chakra naturel du monde qui l’entourait, et se concentrant dans sa gueule prêt à frapper les humains devant lui. La terreur s’emplissait tout autour, mais pour la Monzaemon si le choc de voir Ido-shima revenir à la vie sous ses yeux était évidemment imposant, c’est une autre émotion qui s’instillait en elle devant ce tableau dérobant l’espoir sous les pieds de toutes les créatures de chakra neutre qui regardaient cette résurrection maléfique.
La colère, sourde, pulsant contre ses temps, c’est ça qui montait en elle. Après avoir été aspirée dans l’estomac de cette horreur, noyée dans ses sucs gastriques, emportée dans une dimension démoniaque et transformée en monstre. Après en être sortie, pour recevoir toutes les blessures accumulées dans cette dimension en plein visage, réussis tant bien que mal à avoir libéré ce qui sous toutes vraisemblance était au minimum proche de ce qu’était l’Empereur des légendes. Après avoir sauté dans le vide vers la mer déchainée par la colère du monstre tentant tant bien que mal de survivre usant de leurs derrières forces jusqu’à l’évanouissement. Et ça n’étaient que le périple de 6 personnes, sans aucun doute les dizaines de combattants présents avaient eux aussi des histoires et des enchainements de circonstances exceptionnels qui les avaient menés à tous finir sur cette plage vivants, face au cadavre d’un ancien du Panthéon. ET MALGRE TOUT CA !! Cette saleté de gecko dopé aux pilules de combat n’avait. Même. Pas. La. DECENCE. De. RESTER. MORT !!!
Alimentant son corps de cette colère, Yumeko se tourna vers ses deux marionnettes encore présentes, et sans aucune hésitation tendait ses bras vers Onryō. Malgré ses dommages étendus, le patin restait son 1er, celui qu’elle avait façonné, amélioré, réparé, modifié, le tout pendant des années. Eprouvé dans les combats sur les terres de Kaze, de toute ses créations, elle connaissait celle à sur le bout des doigts, savait tout ce qu’il pouvait ou ne pouvait pas endurer ou effectuer sans aucune mauvaise estimation, elle connaissait probablement mieux les possibilités de cette marionnette que celles de son propre corps. C’était forcément vers lui qu’elle se tournait pour l’action de la dernière chance, au vu de l’attaque du Kaijuu et des positions sur la plage, c’était surement leur ultime action ensembles. De sa main gauche elle attrapa l’un des bras intacts de son combattant de bois, diffusant son chakra pour former un sceau fixé sur la marionnette, de l’autre main elle détacha celle du dit bras, le sceau, créant des fils de chakra, réagissait avec les propriétés de conduction d’Onryō et au lieu de simplement façonner le chakra autour du bras, il s’était infiltré à l’intérieur, créant les fils à la jonction détachée par Yumeko, reliant les deux [1]. Gardant la partie détachée dans sa main droite, la gauche elle fila sur les flancs du pantin, alors que son chakra s’y diffusait encore. La jeune femme détala en courant quasi-immédiatement, gardant la main de bois contre elle, toujours reliée au corps d’Onryō par les fils générés. Le chakra qu’elle avait apposée sur le flanc de la marionnette était toujours là, et semblait lentement former quelque chose, comme une mèche inversée, créant quelque chose en se consommant au lieu de disparaitre, les débuts su sceau se constituaient lentement, pendant que la manieuse courait vers la berge [2].
Elle avait fixée la main prise à Onryō à sa ceinture, trainant les fils de chakra qui continuaient de se former derrière elle. Elle fonçait vers le plus proche de l’eau, au niveau des deux éveillés qui semblaient travailler ensembles pour former une protection, elle arrivait à leur niveau quand le mur de glace et de sang s’érigeait sous ses yeux, et que les deux tombèrent dans l’inconscience de leur afflux trop grand de chakra. La femme du duo s’était retrouvée emmenée par une autre jeune fille aux cheveux écarlates mais l’utilisateur de glace lui restait au sol, incapable de bouger. Yumeko préféra essayer de l’inclure dans son plan de sauvetage et porta sa main droite au niveau de son torse, le même type de sceau créant des fils de chakra apparu sur celui-ci et les fils se fixèrent au corps du membre du clan Yuki, l’attachant donc à celui du clan des marionnettistes, corps lui-même attaché au pantin plus haut sur la berge [3]
Une fois sa charge attachée, elle plaqua d’abord ses deux mains au sol, insufflant son chakra pour créer une fine barrière translucide devant l’étendue de glace, face au crachat du monstre ça n’aurait surement pas plus d’effet qu’une feuille de papier [4], mais malheureusement le manque de temps l’empêchait de réalisait ce qu’elle voulait faire au début, construire un mur de débris avec sa manipulation du Kugutsu, lui faisant se retrancher vers les sceaux beaucoup plus rapides à produire. En se relevant elle apposa ses deux mains sur la masse gelée, acceptant la brulure du givre sur sa peau, laissant son chakra s’échapper en masse à travers les tenketsu de ses mains, surchargeant son corps et dessinant un sceau noir comme de l’encre sur toute l’étendue de glace, traitant le mur comme un parchemin géant. Le sceau était un sceau de scellement, ayant pour objectif d’absorber autant de chakra obscur qu’il pouvait à l’attaque d’Ido-shima au moment de l’impact. [5] Une quantité dérisoire par rapport au total contenu dans ce laser de destruction massive, mais ne serait-ce qu’une particule de chakra en moins était mieux que rien dans cette situation ou seule une addition enchainée de murs et d’artifices pouvaient espérer permettre aux mortels de cette plage d’en sortir en vie.
Alors qu’elle sentait encore une fois, trop de fois pour la journée d’après son propre avis, son esprit sombrer dans le noir le sceau apposé à la marionnette Onryō avait fini de se former, et s’activa instantanément, mû par le chakra contenu dans le dessin apposé sur lui, le patin pivota sur lui-même avec force, décrivant un arc de cercle, tractant sa main toujours attachée par les fils de chakra du clan dans un 180°, dirigeant Yumeko et le Yuki inconnu avec lequel elle s’était liée en direction de la zone protégée par les murs successifs. Alors que Yumeko avait ourdit son plan en sachant pertinemment que non seulement les chances étaient maigres mais qu’en plus, elle ne retrouverait jamais ses deux marionnettes, le Danseur inerte ou Onryō sous l’activité des sceaux, situées sur le coté, en dehors de la zone de protection des murs, un miracle se produisit. Chance, karma d’avoir essayé de sauver l’inconnu de glace qui la récompensait ? Pouvoir de l’amitié ? Personne ne le saurait, mais pourtant la Panthère des Neiges liée au commerçant travailleur du bois que Yumeko elle-même connaissait et n’était pas au courant de sa présence ici avait magnétisé toute une zone de la défense dans une technique foudroyante. Le Danseur complètement métallisé, et Onryō encore doté de plusieurs lames sur son visage et de sa lance dans sa main encore présente sur lui furent tout deux attirés, pendant que la marionnette faisait son pivot sous l’influence du Fuin-jutsu, il était également en vol vers la fin de la barrière, la combinaison des deux mouvements propulsa les deux humains évanouis dans une trajectoire presque parfaite, déposant leurs corps, surement meurtris d’hématomes et peut être même fractures par l’atterrissage, à l’abri derrière les successions de masses crées par le Ninjutsu et de guerriers encore conscients en train de tenter de maintenir toutes ses créations du mieux qu’ils le pouvaient [2]
- Résumé:
Santé : Mains brulées par le froid, beaucoup de contusions et d’ecchymoses, surement des plaies et un ou deux os cassés
Mental : Dans les vappes
- Motivée par la rage de voir la victoire méritée leur être enlevée sous leurs yeux Yumeko se met en action et produit un sceau générant seul des fils de chakra, profitant du piège de conductivité d’Onryo pour que le chakra se diffuse à partir de son bras et le relie à sa main qu’elle détache et fixe à sa ceinture (Fuin rang C + Piége Onryo) [1]
- Elle appose ensuite un deuxième sceau à Onryo, cette fois à retardement, pour lui ordonner de faire un seul et unique mouvement une fois que le sceau sera activé (Fuin rang C + Kugutsu)[2]
- Elle fonce jusqu’à arriver au niveau de Seiji et Akane, voit Akane se faire emporter par Chiyo et décide de d’attacher à Seiji, inconscient suite à sa surcharge afin de l’emmener avec elle si son plan fonctionne, pour se faire elle créer un second sceau générant des fils de chakra, posé sur son propre torse et attachant les fils au corps de Seiji (Fuin rang C + Kugutsu) [3]
- Se rendant compte qu’elle n’as pas le temps de produire des tonnes de fils de chakra pour attirer le plus de débris possibles et former un mur, elle décide de créer une barrière partant du sol, tentant simplement de rajouter quelque chose à l’amoncellement de protection en train de se former (Fuin rang C technique de barriére) [4]
- En se relevant elle pose ses mains sur le mur de glace et surcharge, pour créer un sceau sur la surface du mur ayant pour d’objectif de diminuer ne serais-ce qu’un peu la puissance du rayon en scellant autant de chakra qu’il est possible de le faire. (Fuin rang B technique de scellement)
- Enfin son sceau à retardement s’active et Onryō effectue son mouvement unique préprogrammé, pivotant d’un coup sur lui-même pour tracter les deux corps inconscients vers l’arrière, de plus, ce mouvement se combine avec l’effet de Magnétisation produit par Hanzo qui attire Onryō vers les fortifications du mur et donc contribue à l’énergie cinétique du pivot, les deux effets tractent les corps jusqu’à les faire retomber assez violemment sur le dos derrière tous ceux essayant de maintenir les fortifications (Yumeko et Seiji finissent en position 5 sur le schéma) [2’]
Feat l’équipe de la Victoire
#1
#9932CC
Shinobi
Messages :
40
Expérience :
126
Mode de jeu :
PvP
Prime :
440 XP
Puissance :
B
Réputation :
A
Pays d'origine :
Hi
Feat :
Zero - Drakengard 3
Tout était terminé.
La victoire est désormais au pied des shinobi, prête à être cueillie d’un coup de faucille.
Mais s’y abaisser précipitamment n’aura été que le meilleur moyen de voir cette victoire s’envoler de nos mains.
Tout démarre par des exclamations de joie et tout se termine par des exclamations de peur.
La fin approchait envoyant cette chose se reformer, reprendre en puissance mais surtout en amasser.
En étant à des kilomètres, le chakra corruptrice du démon était perceptible dans un halo de lumière presque aveuglante.
Elle signait le début d’une catastrophe naturelle, celle que l’on ne peut que se prémunir sans pour autant l’arrêter.
Que faire ?
Fuir ? Le champ d’action du démon semblait si grand qu’imaginer cette possibilité paraissait tout bonnement impossible.
Rester là à rien faire ? Tentant. C’était même ce que son corps souhaitait. Observer la scène, s’abandonner au désespoir après cette cuisante défaite face à l’Anarchie. Incapable de vaincre cette dernière, on lui demande demandait de faire face désormais au Chaos.
Mais un troisième choix s’offre : Agir.
Mais comment ? Les beaux discours semblent se coordonner à celle d’un rempart.
Des hommes et femmes issus d’un clan doué d’une capacité à soigner autrui viennent à elle et aux autres, soignent ceux dans le mal. Les premiers estropiés agissent pour former un mur, d’autres en créer un second puis un troisième. Ceux qui ne semblent pas être affinés au chakra se servent de l’environnement et de leur propre corps pour faire barrage.
Tous s'actionnent, et Seika devait faire de même désormais.
Incantation divinatoire, convocation de la nature, Seika comptait œuvrer encore une fois avec cette dernière pour agir contre ce qu’il se préparait. Des personnes étaient à protéger. Quelque chose était à protéger. Elle lui murmure à l’oreille, sans pour autant se déclarer. Peu importe qui était-ce. Les racines sortent du sol, s'agrippent à des éléments du décor installés par les Eveillés. Elles poussent, s’étendent à des horizons et des surfaces inhabituelles. Des lianes servent de fils à coudre afin d’assembler les murs entre eux. La fleur du pays du Feu sent à nouveau ses forces peu à peu la quitter - tout juste remise de sa dernière création - mais fait surgir d’autant plus la nature des entrailles de la Terre pour qu’elle dévoile sa splendeur. De ses mêmes lianes, c’était un réseau de verdures qui se formaient pour resserrer d’autant plus les liens qui unissaient le travail des plus physiques avec ceux des plus adeptes au Ninjutsu. Tout se tisse dans une seule et même toile qu’elle tente au mieux de maintenir.
Tandis que les plus à mêmes de créaient les fondations, à son échelle Seika faisait de son mieux en être un point d’ancrage.
La victoire est désormais au pied des shinobi, prête à être cueillie d’un coup de faucille.
Mais s’y abaisser précipitamment n’aura été que le meilleur moyen de voir cette victoire s’envoler de nos mains.
Tout démarre par des exclamations de joie et tout se termine par des exclamations de peur.
La fin approchait envoyant cette chose se reformer, reprendre en puissance mais surtout en amasser.
En étant à des kilomètres, le chakra corruptrice du démon était perceptible dans un halo de lumière presque aveuglante.
Elle signait le début d’une catastrophe naturelle, celle que l’on ne peut que se prémunir sans pour autant l’arrêter.
Que faire ?
Fuir ? Le champ d’action du démon semblait si grand qu’imaginer cette possibilité paraissait tout bonnement impossible.
Rester là à rien faire ? Tentant. C’était même ce que son corps souhaitait. Observer la scène, s’abandonner au désespoir après cette cuisante défaite face à l’Anarchie. Incapable de vaincre cette dernière, on lui demande demandait de faire face désormais au Chaos.
Mais un troisième choix s’offre : Agir.
Mais comment ? Les beaux discours semblent se coordonner à celle d’un rempart.
Des hommes et femmes issus d’un clan doué d’une capacité à soigner autrui viennent à elle et aux autres, soignent ceux dans le mal. Les premiers estropiés agissent pour former un mur, d’autres en créer un second puis un troisième. Ceux qui ne semblent pas être affinés au chakra se servent de l’environnement et de leur propre corps pour faire barrage.
Tous s'actionnent, et Seika devait faire de même désormais.
Incantation divinatoire, convocation de la nature, Seika comptait œuvrer encore une fois avec cette dernière pour agir contre ce qu’il se préparait. Des personnes étaient à protéger. Quelque chose était à protéger. Elle lui murmure à l’oreille, sans pour autant se déclarer. Peu importe qui était-ce. Les racines sortent du sol, s'agrippent à des éléments du décor installés par les Eveillés. Elles poussent, s’étendent à des horizons et des surfaces inhabituelles. Des lianes servent de fils à coudre afin d’assembler les murs entre eux. La fleur du pays du Feu sent à nouveau ses forces peu à peu la quitter - tout juste remise de sa dernière création - mais fait surgir d’autant plus la nature des entrailles de la Terre pour qu’elle dévoile sa splendeur. De ses mêmes lianes, c’était un réseau de verdures qui se formaient pour resserrer d’autant plus les liens qui unissaient le travail des plus physiques avec ceux des plus adeptes au Ninjutsu. Tout se tisse dans une seule et même toile qu’elle tente au mieux de maintenir.
Tandis que les plus à mêmes de créaient les fondations, à son échelle Seika faisait de son mieux en être un point d’ancrage.
- Résumé :
- Dans un premier temps, elle crée des racines depuis le sol pour s'accrocher au mur, créant des premiers points d'ancrages ( Rang C - Ninjutsu - Mokuton )
- Dans un deuxième temps, des lierres se forment pour se lier aux différents éléments du décor précédemment ancrée contre les murs. ( Rang C - Ninjutsu - Mokuton )
- Finalement, sa dernière technique à pour humble but de créer un véritable réseau de verdure pour renforcer les liens créés issu de sa précédente tout en créant de nouvelles excroissances pour étendre la surfaces. ( Rang B - Ninjutsu - Mokuton - Surcharge )
Vaiśravaṇa !
Victoire
Ce fut le vide, le noir le plus absolu, l’absence de contemplation, le néant. On retrouva la Senju sur un rivage rouge du sang qu’elle laissait s’échapper de ses entrailles épuisées par les trop nombreuses lésions qui les parcouraient. Sans l’aide logistique et médicale du clan Uzumaki, ce dernier constat aurait été l’ode mortuaire de la Dame, morte terrassée par l’effroyable voyage qu’elle venait de terminer ici sur le rivage de Chôwa.
Elle s’éveilla l’esprit étonnement clair, rafraîchit par la distance qui la séparait désormais du Kaijû et de la Dimension Yang mais la tête encore pleine de ces souvenirs atroces qui guideraient ses songes un moment encore. La situation au loin semblait assez stable pour qu’elle s’accorde un petit moment de calme, ce qu’elle fit en sortant de sa sacoche une longue pipe de bois dont elle abreuva le foyer d’une délicieuse poudre végétale de sa confection. Une bombe, comme à chaque fois.
***
L’accalmie ? Tout le monde en rêverait rendu à ce point, c’était sans compter sur la malice de ce soucier invisible qui les avait tantôt martyrisés. Les nombreux guerriers du rivage, tous rassemblés par les mains expertes des Uzumaki, reçurent un message sans équivoque venu de l’horizon. La description du rayon lumineux qui approchait telle une menace de fin serait bien assez documentée par la postérité pour qu’on y ajoute ici quelques termes hasardeux.
Tous ici avaient affronté le Kaijû, tous ici savaient que le dernier coup de queue d’un dragon de ce calibre se voulait priserver l’honneur d’un ennemi qui se savait trop puissant pour ainsi mourir sans emporter les effrontés qui pensaient l’avoir terrassé. Le regard profond de la Senju observa une scène bien réelle du passé, si réelle qu’elle se mêla à l’horizon de l’océan. Le souvenir des météores infernaux du tout puissant Daini, le fléau de Kusa, ne laissa pas grande liberté d’interprétation à la Senju. Quoi que ce rayon percuterait, il l’anéantirait, point.
Aucun ici ne pouvait se résoudre à abandonner tant d’efforts et de souffrances et laisser à cette ignominie obscure le plaisir d’arriver à ses fins.
Comme un seul homme, l’armée de l’Humanité serra un peu plus la main ferme du destin.
***
Elles étaient maintenant deux (3), l’une bras croisés, yeux fermés et tête baissée tandis que l’autre se ruait dans la mêlée épique qui se jouait non loin. *Combien de temps cela fait-il ?* La Senju s’était enfoncée dans les bibliothèques les plus secrètes de l’esprit Senju, avec pour simple torche l’espoir de pouvoir y trouver le manuscrit oublié de la salvation. Son chakra, celui des plus fiers guerriers du Continent, inonda son corps dans une intensité il y a bien longtemps oubliée, forçant son corps à rester figer un bon instant. Elle avait enfin déniché la cachette du manuscrit, lourd parchemin poussiéreux dont l’ouverture laissa s’échapper les cris les plus atrocement ancrés dans la mémoire collective d’un clan guerrier et conquérant, le cri des morts, des sacrifiés, qui justifiait par la terreur qu’il insufflait à qui l’entendait qu’on n’ouvrît pas tel souvenir sans en connaître la juste raison.
Devant elle se trouvait le Juste Gardien du Nord, une arcane dont on attribuait la création aux consortiums les plus secrets et mystérieux du clan Senju. Il trônait là, implacable et bon, entouré d’écrits trop anciens et complexes pour que votre humble Narrateur en fasse l’exhaustive description. Sachez que cela n’effraya qu’à moitié la Dame, encore bien certaine de sa mémoire et de son pouvoir. *Comment faisais-tu… Ieyasu… ?* Son cher et tendre cousin, le plus puissant guerrier qu’elle avait côtoyé, apparaissait comme un souvenir auréolé de sagesse. Un petit sourire et un petit geste de la main organisèrent les caractères oubliés pour les transcrire en langue commune. (2)
***
Elle rouvrit les yeux dans un regard dans lequel s’embrasait la toute-puissante Volonté du Feu. Elle effectua un nombre certains de mudras à une vitesse qui laissa planer le doute quant au fait que certains étaient connus du commun des manipulateurs de chakra. Son chakra submergeait son corps, semblant l’écraser de la même manière qu’il l’avait écrasé dans la dimension Yang. Cette arcane demandait un entraînement et une condition que la Dame n’avait depuis longtemps plus mais elle demeurait dans l’espoir de pouvoir réitérer aujourd'hui un enchantement aussi puissant qu’antan. Ses deux mains jointes firent éclore comme le plus grandiose des bourgeons en un son affirmé.
-अहं भवन्तं उत्तरस्य रक्षक, मानवतायाः साहाय्यार्थं आह्वयामि
Je t'invoque, Gardien du Nord, au secours de l’Humanité.
Le sol gronda bien plus longtemps qu’à l’habitude avant de faire naître de puissantes racines qui vinrent éventrer le rivage dans un fracas digne de l’éventration la plus blasphématoire de violence, signe de l’infinie puissance qui se déployait. Ces racines, faites de l’âme de forêts du nord du Continent en un bois qui reflétait l’impeccable savoir-faire des arcanes anciennes et de celle qui les maniait, peinèrent à continuer leur implacable avancée avant qu’elle joignit les doigts dans une étreinte qui lui broya presque les os. (1)
-वैश्रवण !
Vaiśravaṇa !
Comme la vision du rayon terrifiant, la suite fut sans équivoque. Les puissante racines des forêts protégées de Vaiśravaṇa se muèrent en un tumultueux flot dont le grondement et la hargne aurait terrifié le plus aguerri des marins. Epousant la terre créatrice du plus fécond des aventuriers, la manifestation divine du Protecteur. L’Arbre-Monde, dans un sursaut de peur, pouvait observer au loin ce proche sentiment de bonté émanant du bois de la Dame destiné à contrer la menace immédiate. Les racines se fondèrent en un rempart mythologique, murmure inspiré d’un dieu qui donne aux proportions de son expression la largesse de sa grandeur.
Pour s’ériger face au monstre, il martela au mur l’esprit du clan Senju en un joyau fantastique qui surplombait son arme et façonna avec une attention si grande qu’elle rappelait le parent et son enfant, la pagode qui renfermait la Volonté du Feu, l’âme de l’Humanité qui l’avait ici invoqué. Son apparence s’habilla d’une armure qui sied aux dieux, indescriptible de beauté et de force.
Faire déferler toute la puissance de ce secret fit de la Dame la mauvaise créancière de son corps. Alors que son coeur avait adopté un rythme qu’aucun humain ne pouvait croire pouvoir être possible, que ses muscles voulaient rompre sous le poids toujours plus insupportable de son chakra, elle tenait, se faisant le brave vecteur d’autant d’énergie.
***
Le clone n’aurait pas la même poésie à déclarer. Bien loin de son originale, la Mahogani effleura les racines colossales de Vaiśravaṇa d’une main pour en transmettre la puissance dans le vaste chantier que l’Humanité venait d’entreprendre pour contrer son féroce adversaire. Ces lourdes racines vinrent épouser l’ensemble de la structure solide avec pour espoir qu’elle tienne à jamais face à l’arme absolue qui les menaçait (4). Puis ce fut l’impact.
- Résumé:
Santé: Inconsciente.
Chakra: Une surcharge A+ ("Vaiśravaṇa", combinaison avec Shin). Deux B (Clone et racines qui viennent renforcer la structure).
Actions: Mahogani fait apparaître un clone 3 qui fonce rejoindre l'endroit où apparaîtra le mur. Mahogani reste à distance pour préparer la surcharge (2), ça a son importance pour moi. Elle fait ensuite apparaître un "mur" dopé par le Doton de Shin sur lequel est gravé Vaiśravaṇa et ses attributs (1). Le clone crée des racines pour infecter et consolider l'ensemble de la partie solide du mur (4)
Aléa Kaijû - Victoire
Humanité
Chôwa no Kuni
victoriam
On est là
" Nous ne vivons pas dans le même monde, mais sous le même ciel. Une seule destinée. " FT — Rise
La guerre grondait, tandis que la paix semblait n'être qu'un lointain écho. Sur le rivage de Chowa, une seconde bataille se profilait, une confrontation où une coalition continentale émergeait, unissant des forces jadis divisées. Quel nom les annales historiques accorderaient-elles à cette tragédie, à cette offrande sanglante aux dieux de la guerre ? Le rivage de Chowa deviendrait-il le tombeau de tout un peuple, emporté par les flots tumultueux de la bataille ?
Dans l'obscurité grandissante, les questions se multipliaient, mais les réponses semblaient échapper à tous. Qui survivrait pour conter les événements de cette nuit fatidique ? Peut-être Higure, qui, revitalisé par les soins des Uzumaki, se tenait debout une seconde fois, prêt à affronter le destin.
Face à eux, un assaut destructeur annonçant la fin du continent. Mais dans les yeux déterminés du vétéran, brillait une lueur d'espoir, une volonté inébranlable de défendre jusqu'au dernier souffle. La bataille qui s'annonçait serait sans doute la plus féroce, la plus dévastatrice.Sur le rivage de Chowa, l'agitation régnait. Des cris déchiraient l'air, mêlés aux lamentations des blessés, alors que les esprits s'échauffaient dans l'urgence de la bataille imminente. Malgré le chaos, certains parvenaient à maintenir leur calme.
Sous le regard scrutateur d'Higure, un grand nombre d'éveillés se déployaient, prêts à affronter l'ennemi avec courage et détermination. Le vétéran, se relevant après avoir reçu les ultimes soins des guérisseurs Uzumaki, secoua la poussière de ses vêtements avec une détermination renouvelée, son regard balayant le champ de bataille en ébullition.
一 Merci beaucoup, mais allez vous occuper des autres maintenant.Au passage, si vous croisez un cheval blanc, merci de lui administrer des soins.
Higure se détourna d'un bond et se lança en direction de la digue. Avec une série de mudra habilement exécutée, le vétéran invoqua un clone de sable à son image. Tout aussi capable que l'original, ce clone était une réplique parfaite, prête à puiser dans le vaste panel de techniques de son créateur.
砂分身 Suna Bunshin
Clone de Sable
Clone de Sable
Dans un enchaînement synchronisé de mudra, les deux vétérans firent appel à leur réserve de sable cramoisi. D'une manipulation experte, ils imprégnèrent le mur osseux déjà érigé, le saturant de cette essence de sable. Le mur se solidifia, devenant une barrière infranchissable, un rempart impénétrable.
守鶴の紅鱗 Shukaku no kōrin
Écailles écarlates de Shukaku
Écailles écarlates de Shukaku
Puis, tournant son regard vers son double, un échange silencieux se déroula entre les deux Gekimetsu.
一 On ne verra peut-être pas le bout du chemin finalement... Enfin bref, c'est comme ça. Plus de 70 ans de vie, Humpff... dans ce bat monde, qui aurait pu prédire que l'on allait vivre autant de temps ? Quoiqu'il en soit, je pense qu'il est temps pour nous de nous reposer, mais avant ça, place au dernier acte.
Les deux vétérans enchaînaient leurs mudras dans une danse harmonieuse. Ensemble, ils déclenchèrent une série d'enchaînements, faisant vibrer les dernières réserves de sable avec une énergie effrénée. Une aura puissante émanait d'eux, imprégnant l'atmosphère environnante.Les mudras semblaient interminables, chaque geste exécuté avec une précision implacable. Puis, le signe du coq vint conclure cet ultime rituel. Un mur de sable d'une puissance combinée jaillit, déchirant le paysage et solidifiant le rempart sur une zone immense.
世界樹の城壁 Sekaiju no jōheki
Rempart de l'Arbre-Monde
Rempart de l'Arbre-Monde
Une fois le mur érigé, le clone de sable se désagrégea dans un sourire satisfait, son rôle accompli. Quant à l'original, il sombra dans l'inconscience, une jambe gauche pétrifiée par l'effort surhumain. Malgré la douleur et l'épuisement, le vétéran avait sacrifié une partie de lui-même pour protéger.
⬩ AKASUNA NO NESSHII ⬩
- Résumé :
- Chakra Higure : 2B + 1A
Chakra Clone : 1B + 1A.
Santé : Inconscient + une jambe pétrifiée.
Actions :
1) Higure crée un clone élémentaire (1B).
2) Les deux Higure use d'une technique rang B afin de solidifier le mur osseux.
3) Les deux Higure combinent une surcharge afin de dresser un rempart.
PS : Je réponds tardivement et je tiens à m'excuser auprès de tous les participants. Réponse bâclée, prit malheureusement par le temps, j'ai sûrement oublié quelques parties du plan.
PNJ
Messages :
167
Expérience :
239
Titre :
Compte narratif
Prime :
N/A
Puissance :
N/A
Réputation :
N/A
Pays d'origine :
N/A
Feat :
Kyūbi
Aléa
Kaijū : Victoire
脅威怪獣
Depuis les interstices de la gueule d’Ido-shima, des rayons azuréens se fraient un chemin entre les dents de Lazare. Les flash lumineux se diffusent dans le décor, voilant d’un linceul cobalt l’horizon. La gueule du saurien colossal s’ouvre, à mesure que les rainures turgescentes de Chakra disparaissent. Une sphère parfaite trône sur sa langue. Tout éveillé au Chakra, sans même disposer de connaissance en Kanchijutsu, ressent des frissons parcourir son échine. Cette technique est parfaite, absolue, dotée d’une puissance indicible…
L’assaut cataclysmique n’offre aucune fuite possible. Les mercenaires, les reîtres, les épées-louées et les terroristes sont dans l’obligation de s’unir. A défaut, ils seront vaporisés par la toute-puissance du souffle atomique. L’Humanité doit se lier, former un être unique, se battre de toutes ses forces et espérer vaincre. Une poignée d’élus le comprend et pourchasse les environs en appelant à la cohésion, à l’union et à la construction d’une structure sans précédent. Les lucioles de l’Aburame, les cabrioles aériennes de son lointain cousin Inuzuka, le discours du conspué, le message du marionnettiste diminué, contribuent à répandre l’information. Les actions de ces porteurs d’espoir offrent un regain de vitalité : les premières techniques sont exécutées pour donner vie à l’impensable…
Posté sur une muraille de Sekaitan, aux côtés des samouraï-artificiers et de la Shinigami, Nara Hideki sert le poing. Le brillant stratège n’aurait pu s’attendre à ce qu’une âme zélée ressuscite le monstre en touchant son cœur. En sous-estimant la bêtise humaine, il a condamné son clan, son peuple, son État. L’ancien panthéonisé allait libérer un déluge de puissance sur le Havre des Réfugiés et personne, du moins, ni Tetsu ni Garan, ne seraient en mesure d’intervenir.
— Jeune Maître, nous… Nous av… Nous avons… bégaie le Scarabée.
La dextre du procureur parcourt sa crinière poivre et sel. Un rictus se dessine sur son faciès.
— Tu as raison, Kabuto. Cette bataille est perdue… nous reviendrons plus fort.
Le bras gauche du Seijika s’élance en direction des cieux. Le couperet tombe. Le repli est ordonné. Un boulet Imono, signé de plusieurs sceaux Dokueki, fuse vers l’empyrée. Le projectile libère une fumée rouge dans son sillage ; le signal est reçu par le Primat de Garan et les Uzumaki. Le Clan à la supra-vitalité applique le commandement : les roux puisent dans leur superforce pour amalgamer le plus de civils possible. Kyoka parfait cette nasse humaine avec sa maîtrise de l’Hiraishin. Elle apparaît, disparaît, puis réapparaît avec des dizaines et des dizaines de civils. Tel un flash écarlate, elle traverse la baie en une poignée de secondes et emporte le reste de l’Humanité à Garan.
Les sens sont en émois. L’adrénaline sature les organismes. La cacophonie générale se tut, dévorée par le Silence. La Grande Faucheuse se profile. Les regards des rescapés se croisent, se dévisagent ; ils viennent d'être abandonnés. D’aucuns perdent espoir, tombent à genoux et écoutent les sirènes du défaitisme. D’autres s’arrêtent, mutiques, les larmes perlant depuis leurs paupières. Une poignée enfin crie au fatalisme et hèle les Kami, jugés responsables de leur non-assistance. Toute cette vie pour… Rien ? Mourir devant la première menace ? S’écraser devant les portes de la Victoire ? Succomber au fatalisme et au défaitisme qui corrompt les âmes ?
Non.
Pas aujourd'hui.
Ni demain.
Jamais.
Les myocardes se crispent, les souffles se coupent. Le Chakra intime à ses Champions de mener l’ultime bataille, celle pour la survie de leur espèce. Le système circulatoire produit une enzyme atypique, singulière, unique en son genre. Aux portes de la mort, une chaleur irradie les cœurs et embrase les âmes. Un sentiment étrange les ceint : le bonheur de se trouver dans les bras d’une Mère. Les corps se redressent, les larmes se sèchent, l’espoir établit son dominat. Ils sortiront victorieux… Que le Ciel leur tombe sur la tête, que la Terre les engouffre, que l’Humanité les rejette… Ils sortiront victorieux.
Pour ses descendants des Anciens Architectes, la Victoire n’est rien de plus qu’un fragment de leur ADN. L’Humanité a été conçue pour vaincre, pour dominer, pour asseoir son Hégémonie sur toutes les autres races. En luttant face à ce reliquat du passé, ils ne reproduisent qu’une scène antique : la défaite des Créatures de Chakra face aux peuples. L’ancien fossile revit sa première et unique défaite… L’ire s’empare de lui. Le flash de lumière est absorbé par la Bombe Biju, libérant l’horizon du joug bleuet.
La bille de lumière est avalée pour être recrachée sous la forme d’un rayon. La libération du faisceau brise le mur du son et repousse de quelques pas son Créateur. Le flux de Chakra est aussi large que le rivage préservé par les Sauveurs de Chowa. Nimbés par la chaleur enivrante de leur propre réserve d’énergie, ils ne craignent rien et tiennent bon. Ils sortiront victorieux.
L’assaut déclenche une réaction en chaîne. Les couches de la gigastructure prennent comme base la digue et se forment les unes à la suite des autres. Sous le commandement d’un homme masqué, la mer se dresse en deux remparts. Une vampire assoiffée expulse, depuis tous les pores de sa peau, un immense tsunami de sang. Un ingénieux corsaire profite de ces manifestations pour les cryogéniser et donner vie à un iceberg déchirant le paysage. Le sol tremble et éructe d’une montagne de roches compactes et de lianes de bois gigantesques. De façon concomitante, deux démons osseux donnent vie à un rêve clanique : une forêt d’os titanesque, large comme les cieux et la terre. Enfin, une muraille protéiforme, agrégeant plus d’une dizaine de pouvoirs hétéroclites apparaît. Ce Trône de fer, de roche, de racines, de débris, de chair et d’ombre ajoute une ultime couche de protection à l'Égide Continentale.
L’onde aimantée d’un Kuchiyose permet aux rescapés de se liguer derrière le dispositif anti-Kaiju. La moitié des effectifs a sombré dans l’inconscience. L’autre écrase ses poings, ses paumes, ses pattes, ses griffes, ses écailles, sa sueur, ses larmes et son sang contre la barricade. Ils sortiront victorieux. Portés par les tambours de la guerre, ils font front. Le souffle de Chakra pourchasse sa cible, l’Arbre-Monde. La technique vaporise, à l’échelle moléculaire, toute la matière qu’elle trouve sur sa route. La mer devant Ido-shima disparaît, littéralement, tout comme les nuées de créatures marines qui y vivaient quelques secondes auparavant.
L’Univers vibre sous la ruée du Chakra obscur. La digue ne parvient pas à limiter, ne serait-ce qu’une seule seconde, la vague. L’iceberg agrégeant eau et sang tente de retenir l’assaut, se fissure et explose à son tour. L’Humanité, à la dernière strate, ressent chaque explosion des premières tranches. Bientôt, le déluge sera à leur porte. La montagne restreint la largeur de l’offensive, mais n’échappe pas à la pulvérisation. La forêt d’os emmagasine une partie du concentré d’énergie, mais ne peut rivaliser avec Ido-shima.
La sueur perle le long des fronts. Les doigts tremblent. Les regards se croisent. Ils doivent tout donner. Une dernière fois. Une ultime fois. La force enivrante du Chakra ne peut plus taire la peur qui gronde dans les estomacs de ces fiers guerriers. Le rayon s’écrase contre l'Égide. Ils ont été abandonnés par l’Harmonie, par leur États respectifs, voire par leur Famille. Pourtant ils sont là. Ils luttent comme un seul homme. Ils luttent pour leur vie, pour celles de milliers de civils. Le souffle chaud du Chakra obscur réveille les inconscients, qui se liguent aussitôt aux côtés de leurs frères d’armes. Hélas, si peu nombreux, ils constatent impuissants les premières fissures se former.
L’Humanité ne fait jamais faux bond à l’Histoire.
— PEUPLE DE CHOWA… AVEC MOOOOOOI.
Les poings d’un Nara aux cheveux cendrés s’écrasent à leur tour contre la barricade. Un flash rouge apparaît pour transporter un nouveau guerrier. Puis deux, trois, quatre, cinq, dix, vingt, quarante, soixante, cent, trois cents, six cents, mille... Des milliers d’âmes suivirent le mouvement en criant à gorge déployée. Civils, samouraïs, moines, réfugiés, Shinigami, Primat, Shogun et Préteur s’unirent à l’effort de guerre. Le boulet rouge n’était pas synonyme de fuite ou de lâcheté. Nara Hideki pensait à toutes les éventualités, y compris à la bêtise humaine. C’est pour cette raison qu’il concurrence Taira Masamune et Minamoto Hideyoshi au titre du plus Grand Conquérant de l’Histoire. Le procureur se servit du laps de temps gagné par ces fiers soldats, et de l’Hiraishin pour former un Bataillon qui ferait pâlir le plus puissant des Biju.
La puissance de l’Humanité ne réside pas dans son individualisme, mais dans sa capacité à s’unir, à travailler de pair pour atteindre des stades de puissance encore jamais égalés. Seul, un humain ne vaut rien. Ensemble… Aucune force sur cette terre ne pouvait rivaliser avec eux. Les apatrides ont donné vie à une structure dantesque, et pour cela, cette victoire leur revient de droit. Pas même le souffle de III ne réussit à ébrécher plus qu’outre mesure la dernière barricade. L’Humanité a…
Non.
Ils ont vaincu sa pire menace.
La dernière muraille s’écroule sur elle-même… Ido-shima s’est volatilisé. La résurrection du fossile le soumet à nouveaux aux limites inhérentes à son espèce. Comme seule trace de son passage, un canyon gigantesque barre la route, de leur position, jusqu’à la mer. Cet endroit où l’Humanité ressortie victorieuse sera connue pendant des décennies comme la Place de l’Egide ; la première pierre de la reconquête du Continent. La Scène Internationale ne considéra, hélas, que très peu les Hommes et Femmes ayant dressé la Gigastructure. Pour elle, il n’était question que de manœuvre stratégique. Au contraire, elle considéra Chowa comme le premier Etat à avoir vaincu un Biju. Un argument de poids dans sa quête de Paix - et une raison de plus de détruire cet État semi-émergent.
Toutefois, l’Etat de Droit n’était pas chassé par une victoire, fusse-t-elle face à Ido-shima. Les brigadiers de la Shiroi Ihei, munis de répliques du Bingo Book, passent entre les rangs des sauveurs de l’Humanité et referment sur les fugitifs diminués les fers de la Justice. Le regard impérieux de Nara Hideki contemple la plèbe, les troupes à la solde d’Isshin et les victorieux combattants. Une poignée de sauveurs tente de se rebeller, en vain. Bien trop faibles pour lutter, ils sont à la merci des juridictions implacables du Pays-Tribunal.
— Maman, maman… Pourquoi les gentils… Pourquoi ils se font capturer ?
Cette phrase ne tombe pas dans l'oreille d’un sourd. La population civile se rallie du côté de l’enfant et se questionne sur le bien fondé de cette opération coup de filet. Le plus puissant procureur de l’Harmonie gagne la position de l’enfant, pleurant à chaudes larmes. Il s’abaisse devant elle, plie ses genoux pour que son visage soit au même niveau que le sien et glisse un murmure au creux de ses oreilles. La gamine acquiesce en essuyant ses larmes. Le ténor du Barreau, armé d’un rictus, pose une main sur le haut du crâne de l’oratrice.
— Libérez les. Le ministère public, aujourd’hui, est fermé pour ces Gardiens de la Paix.
- Résumé T6:
- Je vous félicite pour avoir tout donné lors de cet aléa… Hélas… l’on ne gagne pas à tous les coups ! Pourquoi avoir voulu encaisser l’assaut, quand vous pouviez simplement le dévier ? Considérez cette défaite comme la fin du didacticiel. Cela vous permet de cerner un peu mieux le système de combat et la narration inhérente à Rise of Shinobi ! On se retrouve d’ici quelques jours sur les présentations de vos rerolls respectifs. On a décidé d’être plus chill sur les conditions de validation, vu que 24 morts…
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Hahaha. Cheh.
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Ceci est une barrière anti-spoil, vous êtes priés de lire cette pépite plutôt que de chercher tout de suite la réponse. Say no to spoiler.
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Bien, maintenant que vous avez lu cette réponse de qualité :deserteur: on peut passer aux choses sérieuses. Kaiju étant considéré comme un RP au présent, il n’est pas possible d'envahir les RP qui ont été ouverts avant celui-ci. Ce n’aurait pas de sens d’un point de vue chronologique. Seuls les RP qui débutent le 24.02 peuvent donc être envahis.
En outre, suite à l'implantation du nouveau système de combat, il est probable que vous disposez de compétences inutilisables ou qu’une autre compétence vous intéresse. Dans ce cas, n’hésitez pas à demander un reroll de votre Traqueur. Notez que ce reroll comprend également la possibilité de choisir un nouveau pouvoir. La justification RP est toute trouvée : vous pouvez utiliser les émanations du Chakra Obscur d’Ido-shima pour expliquer cette mutation soudaine.
Tous les personnages ayant répondu à l’aléa Victoire obtiennent 15 XP, les autres 10 XP.- Gains:
- Seijaku atteint le rang B de réputation.
Seijaku est considérée avec bienveillance (C+) par Chowa.
Seijaku obtient une ressource de Biju au choix.
Un sceau en forme de losange apparaît sur la peau de Seijaku.
Yumeko est considérée avec bienveillance (C+) par Chowa.
Yumeko obtient une ressource de Biju au choix.
Yumeko voit sa marionnette être constellées de nervures mordorées.
Mahogani est considérée avec bienveillance (C+) par Chowa.
Mahogani obtient une ressource de Biju au choix.
Mahogani obtient le nom du Jinchuriki.
Renpei est considérée comme un allié (B+) par Chowa.
Renpei est considérée avec amicalité (D+) par les Ambassades.
Renpei obtient une ressource de Biju au choix.
Renpei est hanté par les visions de son alter ego biju.
Dodoro est considérée avec bienveillance (C+) par Chowa.
Dodoro obtient une ressource de Biju au choix.
Dodoro est hanté par les visions de son alter ego biju.
Mai est considérée avec amicalité (D+) par Chowa.
Mai obtient une ressource de Biju au choix.
Mai obtient un extrait de liquide-portail.
Ish’i est considéré comme un allié (B+) par Chowa.
Un sponsor souhaite faire de lui son Rookie.
Akane est considéré avec bienveillance (C+) par Chowa.
Akane peut désormais avoir des visions de la Dimension Yang sans transe.
Shigemori est considéré avec bienveillance (C+) par Chowa.
Shigemori obtient la nouvelle localisation d’Ido-shima.
Seijiro est considéré avec bienveillance (C+) par Chowa.
Seijiro est considéré avec bienveillance (C+) par Tetsu.
Seijiro se voit proposer par Tetsu de perfectionner sa flotte.
Chiyo atteint le rang B de réputation.
Chiyo est considéré comme un allié (B+) par Chowa.
Chiyo reçoit une proposition de travailler sur des unités médicales pour la Garde Blanche.
Mizaru est considérée avec amicalité (D+) par Chowa.
L’Underground lui ouvre ses portes.
Jotaro est considéré comme le Protégé (S+) des Ambassades.
Jotaro se voit proposer la possibilité de remanier la Garde Blanche.
Kimiko est considérée avec bienveillance (C+) par Chow a.
Kimiko se voit proposer d'œuvrer pour les Ambassades dans sa lutte contre Ame.
Kimiko a le choix de devenir un agent double luttant contre le Marché Noir.
Uhen est considéré avec bienveillance (C+) par Chowa.
Uhen se voit proposer d'œuvrer pour Garan pour se repentir.
Uhen a la possibilité d’atteindre l’amnistie après une longue série de RP/intrigue.
Sahen est considérée comme une opposante (A-) par les Ambassades.
Sahen est considérée avec inamicalité (D-) par Chowa.
Sahen échappe de peu à l’exécution publique.
Masaaki atteint le rang B de réputation.
Masaaki est considéré comme un allié (B+) par Chowa.
Masaaki reçoit une proposition pour devenir Émissaire d’une Ambassade.
Issei atteint le rang B de réputation.
Issei est considéré comme un allié (B+) par Chowa.
Issei reçoit une proposition pour devenir Émissaire d’une Ambassade.
Higure est considéré comme un allié (B+) par Chowa.
Higure reçoit une proposition pour devenir Émissaire d’une Ambassade.
Tenma atteint le rang B de réputation.
Tenma est considéré avec Bienveillance (C+) par Chowa.
Les Ambassades sont intéressées par le profil de Tenma.
Seika atteint le rang B de réputation.
Seika est considérée avec Bienveillance (C+) par Chowa.
Les Ambassades sont intéressées par le profil de Seika.
Elin est considérée comme une Némésis (S-) par Chowa, les Ambassades, le Clan Nara et Uzumaki.
Elin est traquée par Chowa.
Shin est considéré comme un partisan (A+) par Chowa.
L’Underground lui ouvre ses portes.
Nihon atteint le rang B de réputation.
Nihon est considéré comme un allié (B+) par Chowa.
Hanzo reçoit une proposition pour devenir Émissaire d’une Ambassade.
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